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Médias – “On ne peut pas rester inerte devant ces évènements” : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des Affaires étrangères du Sénat (Public Sénat – 30 sept. 2024)

Guillaume Jacquot de Public Sénat a rendu compte des travaux de notre commission des Affaires étrangères du Sénat qui a fait sa rentrée dans un contexte géopolitique marqué par une escalade des violences au Proche-Orient.

Je le remercie d’avoir rapporté mes observations qui font suite à mon déplacement au Liban en compagnie de Nadia Chaaya, conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger pour l’Asie centrale et Moyen-Orient, membre de la commission de Sécurité et des Risques sanitaires, pour évaluer les capacités françaises à gérer une éventuelle évacuation de nos ressortissants du Liban.

Lire l’article sur Public Sénat « On ne peut pas rester inerte devant ces évènements » : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des affaires étrangères du Sénat

Extraits :

Pour le sénateur (Union centriste) Olivier Cadic, les appels au cessez-le-feu relèvent dans le contexte actuel d’une « impuissance absolue ». « Il y a deux forces qui sont déterminées à s’éliminer physiquement. La volonté de l’Iran, c’est d’éliminer Israël de la carte, c’est ce que voulaient le Hamas et le Hezbollah. De l’autre côté, il y a une volonté de se défendre, existentielle, cela peut se comprendre. Il y a aussi une nouvelle position israélienne de l’extrême droite qui revendique des nouveaux objectifs territoriaux, qui ne cache plus sa volonté de ne pas permettre un second État, Palestinien. On sait très bien qu’il n’y pas de solution sans cela. Ces gains militaires violents n’offrent que des répits », estime le sénateur représentant les Français établis à l’étranger.

[…]

Pour le centriste Olivier Cadic, l’une des clés dans la fermeture du front nord d’Israël se trouve dans les mains des responsables politiques à Beyrouth, alors que le pays est dans une situation de blocage politique complet. Depuis deux ans, les différentes familles politiques n’ont pas réussi à s’entendre sur un nom pour la présidence de l’État, qui reste toujours vacant. « Ce n’est pas à nous de négocier avec Israël pour le Liban, il faut absolument un gouvernement avec un vrai président, qui soit respecté. Aujourd’hui, on a peut-être l’opportunité avec ce qu’il s’est passé d’avoir une issue politique », explique le sénateur des Français de l’étranger. Le sénateur se dit convaincu que le commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, pourrait s’imposer comme un candidat idéal, l’armée représentant le Liban multi-confessionnel, selon lui.

[…]

Comme ses collègues, Olivier Cadic se montre par ailleurs vigilant sur le sort des plus de 20 000 Français qui vivent au Liban. Le sénateur s’est rendu dans la région au mois de juillet, il se dit rassuré sur les capacités françaises à gérer une éventuelle évacuation. « Je voulais vérifier si on était prêt à organiser une sortie de nos ressortissants si on avait une nouvelle crise à l’image de ce qu’on a connu dans le passé. Le travail de préparation a été fait, il faut rendre hommage à nos armées et à notre diplomatie dans ce domaine. »

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Iran – 79 sénatrices et sénateurs demandent la libération de nos trois compatriotes

J’ai cosigné un courrier adressé à l’ambassadeur d’Iran en France, aux côtés de 78 autres sénateurs, afin d’obtenir la libération de nos trois compatriotes, otages d’État du régime iranien : Cécile Kohler, Jacques Paris et Olivier.

Cette initiative revient à notre collègue Rachid Temal.

LETTRE

A l’attention de Son Excellence Monsieur Mohammad AMIN NEJAD, Ambassadeur de la République Islamique d’Iran

Objet : libération des trois otages d’État français détenus en Iran

Votre Excellence,
Nous souhaitons, en tant que sénatrices et sénateurs de la République française, appeler votre attention sur le sort de nos compatriotes injustement détenus en Iran.
La République islamique d’Iran vient de libérer Louis Arnaud, l’un des quatre otages d’État que la France compte actuellement. Mais Cécile Kohler, Jacques Paris et Olivier, restent détenus par votre pays.
Nous exigeons leur libération immédiate.
Dans l’attente, nous exigeons que leurs conditions de détention respectent les textes internationaux dont la République islamique d’Iran est cosignataire à savoir la déclaration universelle des Droits de l’Homme ; le pacte international sur les droits civils et politiques ainsi que la convention de Vienne sur les relations consulaires.
Le nécessaire respect par toutes les Nations des conventions et chartes internationales, dont le pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966 également ratifié par l’Iran, garantissent le droit à un procès équitable, le respect des droits de la défense, l’interdiction des détentions arbitraires, l’accès à des visites consulaires régulières, la dignité des conditions de détention.
C’est à ce titre que nous sollicitons votre intervention pour obtenir le transfert immédiat de Cécile et de Jacques de la section 209 dans laquelle ils sont incarcérés vers le quartier des prisonniers politiques, dont la rigueur est moins critique.
Les informations qui nous parviennent sont alarmantes pour l’état de santé physique et psychologique de Cécile Kohler et de Jacques Paris, lequel vient de fêter ses 71 ans, en détention.

Nous, sénateurs de la République française, demandons immédiatement que Cécile Kohler et Jacques Paris :
– Quittent immédiatement la section 209 de la prison d’Evin ;
– Quittent leur cellule sans fenêtre et voient enfin la lumière du jour ;
– Bénéficient de plus de trois sorties de trente minutes par semaine et qu’elles soient garanties, tout comme le sera la pratique d’un peu d’exercice ;
– Ne dorment plus à même le sol, sans matelas, sur une simple couverture de fortune ;
– Puissent cantiner, participer à des ateliers de formation, tout comme Louis Arnaud en bénéficiait dans le quartier dans lequel il était détenu ;
– Ne voient plus leurs codétenus régulièrement changer, dès que des liens se nouent ;
– Reçoivent et puissent conserver les livres, lettres, photos que leur famille leur envoie ;
– Reçoivent plus régulièrement la visite de l’ambassadeur de France, le représentant de notre République, et de son équipe consulaire ;
– Puissent échanger avec les avocats qu’ils ont choisis, en France et en Iran, avoir accès à un juge indépendant et impartial, respectueux du contradictoire et des textes ci-dessus mentionnés ;
– Bénéficient de tous les soins dont chaque être humain a besoin et disposent de lunettes adaptées à leur vue, leurs troubles de la vision les handicapant dans leur quotidien

À ce stade, nous ne savons pas si c’est le plus grave, mais nous apprenons avec effroi que les familles de Cécile Kohler et Jacques Paris n’ont pas de nouvelles des leurs depuis le 13 avril 2024, soit depuis plus de deux mois.
Nous réclamons donc en complément des échanges plus réguliers de Cécile Kohler et Jacques Paris avec leur famille, des échanges libres, sans surveillance accrue ni limitation dans le temps.
Ce que nous sollicitons ici n’est en somme que le minimum auquel peut aspirer chaque être humain vivant dans un État de Droit.
Nous vous prions de croire, Votre Excellence, en l’expression de nos sentiments respectueux.

LISTE DES SIGNATAIRES

Vaccination des Français établis en Iran – mon intervention via le groupe d’amitié France-Iran

J’ai été saisi par Armand Meimand, conseiller des Français de l’étranger pour l’Asie centrale et président du conseil consulaire, concernant l’état de la vaccination des Français établis en Iran.

Dans le prolongement de son premier mandat, la liste conduite par Armand Meimand a remporté une victoire éclatante aux dernières élections consulaires en obtenant 2 sièges sur 3. Loin de se reposer sur ses lauriers, Armand Meimand n’a rien perdu de sa pugnacité et s’est engagé de toutes ses forces pour obtenir la vaccination des Français en Iran avec un vaccin homologué par l’Union européenne.

Face à l’absence d’une vaccination locale, j’ai donc soumis cette problématique au groupe d’amitié France-Iran du Sénat présidé par mon collègue Philippe Bonnecarrère. Le 29 juin dernier, à l’occasion de la venue au Sénat devant le groupe d’amitié, de Philippe Thiébaud, ambassadeur de France en Iran, j’ai pu l’interroger sur les actions que la France pourrait mener pour vacciner ses ressortissants.

Nombre de nos compatriotes établis en Iran n’ont pas les moyens financiers de se déplacer en France ou à l’étranger pour se faire vacciner.

Il semble que la diplomatie parlementaire puisse être une option pour progresser sur le sujet.

Aussi, j’ai demandé au président Bonnecarrère s’il pouvait interroger ses homologues au Parlement iranien pour trouver une solution afin que les autorités iraniennes nous autorisent à vacciner.

Je remercie Philippe Bonnecarrère d’avoir entamé une réflexion dans le cadre du groupe d’amitié au sujet de cette problématique cruciale pour les Français établis en Iran.

Mon courrier

à Armand Meimand

du 6 juillet 2021