Accueil      En circonscription      Sénat      Bilan de mandat      Revue de Presse          Parcours      Contact     
    

Sénat – Maroc – Sahara occidental : la France soutient le plan d’autonomie du Maroc

Le cabinet de Stéphane Séjourné m’a transmis ce message sur la question du Sahara occidental :

« Le Président de la République avait investi le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, de la mission d’approfondir et de renouveler le lien exceptionnel qui unit la France et le Maroc.
Aujourd’hui, à l’occasion de ses vœux au Roi du Maroc, le Président de la République, a indiqué dans quelle direction il souhaitait projeter la relation bilatérale. Il a également défini un cap sur la question du Sahara occidental.
’’Notre soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 est clair et constant. Pour la France, celui-ci constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies’’. »

Attendu de longue date par les Français du Maroc, récompensant ainsi les efforts engagés de longue date par l’ambassadeur Christophe Lecourtier, la Chambre française de commerce et d’industrie au Maroc, et le groupe d’amitié France-Maroc du Sénat, auquel j’appartiens, je me réjouis du soutien de la France au plan marocain d’autonomie.

Le Président du Sénat, Gérard Larcher, a salué la décision du Président de la République, espérant désormais « la résolution de différends qui ont trop duré, minant l’intégration du Maghreb et pénalisant sa prospérité ».

Le Président du Sénat a, par ailleurs, tenu à souligner que cette décision n’avait pas vocation à porter atteinte à la relation entre la France et l’Algérie, fondée sur de solides intérêts partagés, et a souhaité qu’elle permette d’ouvrir de nouvelles perspectives.

Pour sa part, le Groupe interparlementaire d’amitié sénatorial France-Maroc, présidé par Christian Cambon a salué la décision du Président de la République dans un communiqué :

«Sahara occidental : le Groupe d’amitié France-Maroc du Sénat se réjouit du soutien de la France au plan marocain d’autonomie»

Le Groupe interparlementaire d’amitié France-Maroc, présidé par le Sénateur Christian Cambon (Les Républicains – Val-de-Marne), salue la déclaration du Président de la République en faveur du plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental, à l’occasion du 25ème anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Ainsi que l’a demandé à maintes reprises le Groupe d’amitié, ce plan est désormais “la seule base pour aboutir à une solution politique, juste, durable et négociée, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies”.

(…) Pour le président du Groupe d’amitié Christian Cambon, “cette décision réconcilie la France avec sa position historique, en soutien au Maroc et à ses efforts en faveur de la paix et du développement dans cette région”.

Le Groupe d’amitié, dont des délégations se sont rendues à plusieurs reprises à Dakhla et Laâyoune, a longtemps œuvré dans le cadre de la diplomatie parlementaire pour que la France soutienne sans équivoque le plan marocain. Ce travail a été mené en étroite collaboration avec le groupe d’amitié Maroc-France de la Chambre des Conseillers du Maroc et ses présidents successifs. Pour Christian Cambon, “il était temps que la France ajoute son nom à la longue liste de pays ayant déjà appuyé la proposition d’autonomie pour le Sahara occidental sous souveraineté marocaine”.

Rappelant que cette décision ne remet nullement en cause les liens d’amitié et de coopération avec l’Algérie, le président du Groupe d’amitié a appelé à “écrire une nouvelle page de la coopération entre pays méditerranéens, en s’appuyant notamment sur le solide partenariat noué entre la France et le Maroc”.

Au nom des 68 membres du Groupe d’amitié France-Maroc du Sénat, le président Christian Cambon adresse ses vœux cordiaux et chaleureux à Sa Majesté le Roi Mohammed VI et au peuple marocain à l’occasion de la célébration du 25ème anniversaire de son intronisation.
Source – Site du Sénat

En circonscription au Maroc (1/2) – Marrakech (30-31 mai 2024)

Point d’orgue de mon cinquième passage à Marrakech, la 4e édition de la Rencontre des Entrepreneurs francophones (REF), où j’ai eu le plaisir de revoir notre ministre Franck Riester dans la ville ocre du Maroc. Un événement exceptionnel pour la promotion de la coopération économique au sein de l’espace francophone.

Je suis particulièrement reconnaissant à Robert Ruiz, délégué général de la chambre de commerce franco-marocaine (CCIFM) pour avoir organisé mes rencontres économiques qui m’ont permis de constater à quel point Marrakech a réussi une métamorphose industrielle et artisanale en l’espace de dix ans.

Merci également à Stéphane Baumgarth, consul général à Marrakech, pour ses multiples marques d’attention afin de contribuer à la réussite de ma mission

Diplomatie économique

Rencontre des Entrepreneurs francophones (REF)

J’ai assisté à la 4e édition de la REF à Marrakech, qui s’affirme comme le grand événement de la francophonie économique.

Organisée par l’Alliance des Patronats Francophones, présidée par Geoffroy Roux de Bezieux, avec le patronat marocain ; la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) (CGEM_MA ) et son président Chakib Alj, 1000 entrepreneurs, 35 organisations patronales et 40 pays y étaient représentés.

La francophonie représente 16% du PNB mondial et 20% du business mondial.

Lors du discours de clôture, le ministre Franck Riester a rappelé que la France va accueillir le 19eme Sommet de la Francophonie début octobre autour du thème « Créer – innover – entreprendre en français » en valorisant « l’espace d’opportunités, d’avenir autour de la langue française… ».

Il faisait ainsi écho aux propos précédents de Mohcine Jazouli, ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques du Maroc : « En tant que francophones, notre mission va bien au-delà de la simple promotion de la langue. En soutenant le commerce et l’investissement, mais aussi l’éducation et la recherche, nous souhaitons amplifier la coopération économique au sein de l’espace francophone. »

Cet après-midi m’aura permis de retrouver des présidents de CCIFI (Maroc, CCI France Cambodge) et de nombreux CCEF, dont les présidentes Sophie Sidos (CCEF) et Isabelle Aimonetti (CCEF Afrique). +d’images

Ministre des Affaires étrangères du Cambodge

En marge des Rencontres entreprises francophones (REF Marrakech), Sok Chenda Sophea, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Cambodge, a organisé des entretiens pour défendre la candidature de son pays pour accueillir le 20ème Sommet de la Francophonie en 2026.

Nous avons eu un long échange sur l’importance de la relation bilatérale et mon intérêt pour le Cambodge, où je me suis rendu trois fois. J’ai assuré Sok Chenda Sophea de mon soutien à cette initiative.

Soreasmey Ke Bin, ancien président de la Chambre de commerce France-Cambodge, DG de Confluences, avait fait le déplacement de Marrakech, illustrant ainsi la détermination exemplaire du Cambodge à être un acteur de la francophonie économique. +d’images

Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM)

À l’issue de la REF Marrakech, j’ai eu l’honneur de faire partie des nombreuses personnalités, dont le ministre Franck Riester, invitées par Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et secrétaire général de l’Alliance des Patronats francophones.

Entrepreneur, Chakib Alj préside un groupe, qu’il a constitué, comptant plusieurs filiales opérant dans différents secteurs, tels que l’aviculture, la production d’aliments pour bétail, la transformation de viandes blanches et la production de charcuterie, le transport et la logistique, l’hôtellerie et la restauration et les énergies renouvelables.

J’ai félicité Chakib Alj pour le succès de la REF Marrakech, en présence de Gilles Abensour, président de la section CCEF Maroc. +d’images

Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM)

Afin de compléter mon information sur l’activité de nos compatriotes établis à Marrakech, Robert Ruiz, délégué Marrakech de la CFCIM, m’a organisé un déjeuner avec plusieurs entrepreneurs au restaurant français L’Ô à la bouche.

Tous m’ont décrit les formidables opportunités de développement pour les entrepreneurs en alliant le meilleur des potentialités offertes par le Maroc et la France, mais aussi les nouveaux défis à surmonter, suite aux tensions diplomatiques récentes.

Les liens de partenariat entre nos deux pays apparaissent très solides et les perspectives restent excellentes.

Je remercie les participants pour la qualité de leur témoignage.

Cette rencontre a été précédée d’une visite de la boutique Peau d’Âne. Avec l’atelier Bernard Henriot, ils mettent leur savoir-faire au service des décorateurs et particuliers exigeants, depuis l’an 2000.

J’ai pu découvrir ensuite les produits fournis par la société marocaine Tasfia, dirigée par Robert Ruiz. Tasfia est spécialisée dans le traitement de la pollution hydrique et propose des systèmes de traitement des eaux usées, en particulier des micros stations individuelles d’assainissement non collectifs. +d’images

IKS (Petit Bateau – le Coq sportif)

Visite de la société IKS, un des leaders de la confection et de la personnalisation textile au Maroc, qui a été créée il y a 32 ans, alors qu’Yves Rocher voulait industrialiser Marrakech pour trouver une alternative à Casablanca.

La société travaille essentiellement pour deux clients français : Petit bateau et le Coq sportif, et produit les tenues des sportifs qui porteront nos couleurs aux JO 2024.

Aziz Kabajj, son directeur m’a permis de voir la variété de leurs activités (confection, broderie, sublimation, sérigraphie) et l’importance du partenariat avec les deux clients de l’hexagone qui font travailler 2500 employés sur site.

Depuis mon premier déplacement à Marrakech, il y a près de 10 ans, l’activité industrielle locale a explosé. À l’époque, 100 personnes attendaient à la porte de l’usine pour un travail journalier en fonction de la demande. Il faut désormais faire la tournée des villages environnants pour trouver les personnes et assurer une formation préalable.

Aziz Kabajj m’a confié que le prix du foncier constitue désormais le plus gros frein pour Marrakech avec les restrictions en matière d’urbanisme qui limite la hauteur des bâtiments à 14 mètres, soit 10/11 mètres utiles.

Pour faire face à la concurrence asiatique, l’entreprise a développé des trésors d’ingéniosité pour automatiser dans des espaces contraints, imaginer une flexibilité qui lui permet de ne pas avoir de quantité minimum de commande, tout en trouvant des solutions innovantes pour être performante sur le plan des coûts.

Pour garantir la compétitivité de ses clients, IKS s’appuie aussi sur les logiciels et systèmes de découpe automatique de textile de la société Lectra (située près de Bordeaux) et des solutions de Dassault systems pour son système ERP, afin d’assurer une gestion de production optimisée.

Ravi d’avoir découvert cette société emblématique pour incarner le modèle gagnant-gagnant d’un partenariat entre la France et le Maroc. +d’images

Maison Nicole

Rencontre avec une “Serial Entrepreneur” qui a le don de mettre en valeur le savoir-faire de l’artisanat marocain.

Deuxième séquence de ce déplacement organisé par Robert Ruiz, une rencontre avec Marie Cécile Auboiron, dans les locaux de la “Maison Nicole”, située dans le quartier industriel Sidi Ghanem.

Marie Cécile a créé sa première société à son arrivée à Marrakech, il y a 19 ans. Son idée était d’apporter une offre en matière de beau mobilier de jardin qui n’existait pas. Moon garden est née et emploie désormais 80 personnes.

Après quelques années, Marie Cécile s’est lancée un nouveau défi : fondée en 2014, pour créer des canapés d’intérieur, Maison Nicole est devenue une marque spécialisée dans l’ameublement d’intérieur haut de gamme qui fournit les plus grands hôtels, et des clients aux noms prestigieux.

J’ai visité son atelier baptisé “le temple du mobilier d’intérieur” par La Tribune de Marrakech. Maison Nicole emploie 75 personnes qui font preuve d’un esprit d’équipe remarquable et dont la production est vendue à 30% à l’exportation.

Pour ne pas faire mentir le dicton “jamais deux sans trois”, Marie a également créé une troisième entreprise : Casa Tribana, spécialisée dans le luminaire et les accessoires de décoration. +d’images

Communauté française

Consulat

Visite du consulat général à Marrakech à l’invitation de Stéphane Baumgarth, consul général, et rencontre avec les chefs de service qui sont soumis à une forte activité. Merci à Nathalie Gonzalez, consule adjointe, d’avoir conduit cette visite.

Nous avons longuement échangé sur les mariages inter-génération observés, entre un (ou une) retraité français fraîchement arrivé et une (ou un) jeune marocain.

Autre cas de figure, les services doivent être attentifs pour protéger les mineures qui font l’objet de mariages arrangés.

Au total, les certificats de capacité à mariage ont fait apparaître 150 dossiers suspicieux sur les 750 traités, dont une bonne moitié ont été soumis au procureur.

J’ai apprécié les efforts entrepris pour éliminer les gazons aux abords du consulat afin d’économiser l’eau. Désormais, un « jardin désertique » a remplacé la pelouse dans le cadre du projet ambassade/consulat vert de 2022 (voir l’image).

Seul un bout de pelouse subsiste pour accueillir les verres de l’amitié à l’issue de la célébration des mariages. +d’images

Enseignement

Lycée français Victor-Hugo de Marrakech

Accueilli par Lionel Gasc, proviseur adjoint du lycée Victor Hugo, en compagnie de Stéphane Baumgarth, consul général de France, j’ai retrouvé, cinq ans après ma précédente visite, un établissement qui avait accompli de nombreuses améliorations dans ses infrastructures.

Le lycée Victor Hugo scolarise 2350 élèves de la maternelle à la terminale sur un site de 8 hectares dans le centre de Marrakech.

Cependant, 240 élèves prioritaires venant du réseau n’ont pas eu de place, sans compter les excellents élèves marocains (85) qui demandent, sans aucune chance, à intégrer le lycée Victor Hugo.

Il est possible d’augmenter la capacité d’accueil en une année pour régler ce problème de liste d’attente. Dans le cadre d’un échange immobilier avec l’Institut français qui est mitoyen de l’établissement, le lycée a récupéré un bâtiment de 3 étages, à rénover entièrement, pouvant accueillir 15 classes. Pour la rénovation du bâtiment, seul manque le budget qui est estimé par le service immobilier à 1,5 M€.

J’ai promis d’intervenir auprès de la directrice de l’AEFE pour que cette somme soit avancée.
Ce projet peut être amorti très rapidement.
La rénovation du bâtiment permettra de créer 15 niveaux supplémentaires. +d’images

Maternelle “Aide aux Mères”

Visite de la crèche et école maternelle “Aide aux Mères” qui accueille une centaine d’enfants de l’âge d’un an à cinq ans, en compagnie de Stéphane Baumgarth, consul général de France à Marrakech.

Les enfants sont scolarisés dans 6 « classes » : de la crèche à la Grande section de maternelle (GSM). En GSM, l’effectif ne dépasse pas 15 enfants. Les enfants y sont préparés pour l’entrée en Cours préparatoire (CP) avec la méthode de lecture « les Alphas » et la méthode d’apprentissage des mathématiques « la méthode Singapour ».

L’association française pour l’aide aux mères de famille a fêté ses 75 ans.

Elle a été créée en 1948 par la générale d’Hauteville dans le but d’aider les jeunes mamans qui voulaient travailler, en gardant leurs jeunes enfants. Une association qui affiche une belle longévité et a conservé une vraie fraîcheur dans son envie de contribuer à l’épanouissement des tout petits. +d’images

Culture

Institut français

Accueilli par Sylvain Treuil, directeur de l’Institut français de Marrakech, dont le centre de langue a subi une baisse des rentrées à l’issue de la période de Covid en 2022 et 2023.

Pour 2024, il faudra attendre la grande session d’automne pour savoir si ce mouvement est enrayé.

Nous avons échangé sur les nombreux défis auxquels nous sommes confrontés.

Les activités de langue, tests et campus France représentent 85% des recettes.

Les structures d’accueil ont été considérablement améliorées suite à un investissement de deux millions d’euros. On constate un espace vraiment professionnel d’accueil des clients soucieux d’apprendre le français en entreprise et des étudiants marocains sur l’espace Campus France qui constituent la plus importante cohorte d’étudiants étrangers dans l’enseignement supérieur en France.

Très heureux d’avoir pu observer la qualité des espaces consacrés au cinéma et à la médiathèque.

Un Institut français dont nous pouvons être fiers. +d’images

INFOLETTRE n°229 – 29 décembre 2023

Lire : l’INFOLETTRE n°229 – 29 déc 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

ÉDITO

AU SÉNAT
. Ma question au Gouvernement sur le procès de Jimmy Lai à Hong Kong
. CMP pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration : pourquoi nous nous abstenons
. PLF2024 – Action extérieure de L’État – Discussion générale
. PLF2024 – Publication de mon rapport sur la cybersécurité (programme 129)

EN CIRCONSCRIPTION
> ROYAUME-UNI – Londres (2 & 10 au 12 nov. 2023)
> IRLANDE – Dublin (16-17 nov. 2023)
> BRÉSIL (1/2) – Brasilia (20-23 nov. 2023)
> BRÉSIL (2/2) – São Paulo (23-24 nov. 2023)
> MAROC (1/2) – Casablanca (30 nov. – 1 déc. 2023)
> MAROC (2/2) – Meknès, Fès (2-4 déc. 2023)

INSTITUT FRANÇAIS
. Institut français – Conseil d’administration

DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE
. Ambassade du Brésil – Transition énergétique
. Élargissement de l’UE – Bosnie-Herzégovine
. Réception de la co-Présidente de Bosnie-Herzégovine
. Accueil de la vice-Présidente de Bulgarie

NARCOTRAFIC – Commission d’enquête
. Vice-président de la commission d’enquête au Sénat
. Comment faire face à 50 mules par avion ?
. Quelles sont les peines réellement prononcées ? Comment protéger nos enfants ?
. Identité numérique, recrutement des factions en prison…
. Utiliser l’intelligence artificielle pour repérer automatiquement les véhicules des trafiquants
. Présomptions de blanchiment : Hong Kong ne répond plus…

SÉNAT – Accueil de délégations
. Légion d’honneur – Diner-débat au Sénat
. Centenaire de l’ANFB, anciens combattants franco-britanniques

QUESTIONS ÉCRITES
. Compétences des conseils consulaires en matière de visa
. Journées défense et citoyenneté organisées à l’étranger
. Coopération : pourquoi un visa entre la Guyane et le Brésil ?

Découvrir l’InfoLettre n°229

En circonscription au Maroc (2/2) – Meknès, Fès (2-4 déc. 2023)

MEKNÈS

Devoir de mémoire

Cimetière français

Plus de sept ans après mon premier passage (compte-rendu), ce retour à Meknès m’a offert l’opportunité de retrouver Guy Anthome, président de l’Union pour la sauvegarde du cimetière européen de Meknès, et de le féliciter pour son dévouement sans limite et les progrès accomplis dans l’entretien du cimetière.

Guy a fait déplacer, pierre par pierre, le monument aux Morts situé dans l’enceinte de l’Institut français à Meknès vers le cimetière européen. La majesté de cette stèle se révèle pleinement en ces lieux.

Je me suis ensuite rendu au Carré militaire avec Patrick Barré, président de l’ONAC Maroc et NaouaI Boulkhir, déléguée à la Mémoire.

Ce carré regroupe 1956 tombes, dont une section est caractérisée par des tombes “obélisques” de légionnaires. Un espace est dédié à des soldats inconnus, fusillés pour raisons disciplinaires.

L’ONaCVG (Office national des anciens combattants et victimes de guerre) au Maroc assure une mission essentielle pour développer la mémoire partagée entre les deux pays. +d’images

Culture

Institut français de Meknès (IFM)

Fabrice Mongiat, directeur de l’Institut français de Meknès (IFM) et son équipe m’ont accueilli sur un des plus beaux sites de l’IF du Maroc, en compagnie de Pascal Capdevielle, délégué Fès de la CFCIM.

Venir un samedi matin m’a permis de rencontrer les 400 enfants qui apprennent le français en s’amusant. Très intéressant de découvrir la variété d’enseignement de qualité offerte par des professeurs spécialisés jeune public.

La médiathèque de l’IFM est également un lieu de vie et d’ouverture qui dispose de plus de 20.000 ouvrages.

L’IFM a accueilli près de 4000 apprenants en 2023 et marque le pas par rapport à 2019, avant la pandémie. +d’images

FÈS

Communauté française

Conseillers des Français de l’étranger

Merci à Pascal Capdevielle d’avoir organisé un dîner avec les conseillers des Français de l’étranger, Jacky Aubert et Myriam Ben Kerroum-Devidet pour discuter du quotidien de nos compatriotes à Fès.

Nous avons échangé sur l’attaque cyber contre le logiciel Scola de l’AEFE qui entraîne le report de la commission nationale des bourses à 2024.

L’administration a observé que les demandes de certificat de capacité à mariage ont augmenté pendant le durcissement de notre politique des visas par le ministre de l’intérieur.

Les élus ont partagé avec gourmandise une anecdote pour illustrer cet engouement. Une personne est venue un jour au poste de garde du consulat, pour réclamer le formulaire pour les “mariages blancs.” +d’images

Consulat

Visite du consulat général de Fès en compagnie de Pascal Capdevielle, délégué Fès-Meknès de la CFCIM, ancien conseiller consulaire pour Fès.

En l’absence de la consule générale qui attend son accréditation, Johann Godin, chef de chancellerie, assure l’intérim depuis trois mois.

3155 compatriotes sont enregistrés au registre. Près des trois quarts d’entre eux sont binationaux.

Depuis la mise en place d’un système de rendez-vous au consulat par téléphone, des officines ont mis en place des systèmes astucieux pour taxer nos compatriotes. Ces officines revendent tous les rendez-vous préemptés par un logiciel dès leur ouverture au public par le consulat. C’est tellement bien fait que les officines font croire qu’elles sont des agents du consulat. Les compatriotes finissent par penser qu’il est normal de devoir payer pour avoir accès au service public français.

À l’évidence, le système de prise de rendez-vous mérite d’être revu d’urgence.

Merci à Johann Godin de m’avoir permis de visiter toutes nos installations et d’apprécier la qualité des archives de l’état civil. +d’images

Diplomatie économique

Alstom

Le leader du rail au Maroc

Parmi les 300 membres de la CFCIM à Fès, Pascal Capdevielle m’a suggéré de découvrir l’extraordinaire développement d’Alstom au Maroc, en compagnie de Johann Godin, chef de chancellerie.

Laurent Huss, directeur régional du développement, m’a décrit les activités d’Alstom qui est passée localement de 250 salariés en 2012 à 900 en 2023.

La société réalise des transformateurs embarqués et également le câblage sous les trains ou sur les toitures. Pour un mètre linéaire de train, il faut 1 kilomètre de câbles.

Ville la moins industrialisée du Maroc il y a 10 ans, Fès est devenue le principal site industriel ferroviaire. Alstom y a investi 30 millions d’euros sur les trois dernières années.

En visitant l’usine, j’ai compris pourquoi cette activité de câblage seyait à cette ville réputée pour ses lignes textiles. Le personnel majoritairement féminin permet à Alstom de tisser ses toiles de câbles qui m’ont paru être de véritables œuvres d’art industrielles.

Destinées principalement à l’exportation, elles accompagneront TGV, tramways et métros sur toute la planète. ‎+d’images

En circonscription au Maroc (1/2) – Casablanca (30 nov. – 1 déc. 2023)

Retour à Casablanca, capitale économique du Maroc à la faveur d’un événement concluant le 100ème anniversaire du lycée Lyautey.

Christian Testot, consul général à Casablanca, m’avait organisé une réception pour échanger avec les représentants de la communauté, dont Gilles D’Agescy, président du conseil consulaire et des élus des Français de l’étranger ; Claudia Gaudio-Francisco, présidente CFCIM, accompagnée d’une importante délégation de la Chambre ; et de nombreux représentants d’écoles françaises de Casablanca et des environs.

J’ai eu le plaisir de retrouver Nathalie Roy-Soirat, consul adjointe, qui m’avait déjà accueilli à Los Angeles en 2019.

Ces entretiens m’ont permis de faire le point avec des personnels du consulat sur l’instruction des visas, puisque Casablanca centralise les demandes émanant des consulats d’Agadir et de Marrakech.

Mon attention a été attirée sur l’expérience espagnole qui pourrait nous inspirer afin de mieux contrôler les demandes de visas des saisonniers qui viennent pour renforcer les productions agricoles.

Un travail est engagé pour améliorer substantiellement le processus de traitement des visas pour tenir compte des recommandations du rapport parlementaire Hermelin.

Merci à Christian Testot pour la qualité de la réception et le soin apporté pour me permettre d’accomplir ma mission.

Toute ma gratitude aux participants pour la chaleur de leur accueil.

Enseignement

Lycée Lyautey (AEFE)

Accueilli par le proviseur Didier Devilard, j’ai visité le lycée Lyautey qui scolarise 3500 élèves de la sixième à la terminale.

À l’issue de cette visite d’une grande partie des infrastructures pédagogiques et sportives, j’ai échangé avec les directeurs d’écoles du pôle Lyautey, les représentants des parents, des enseignants et des élèves. Beaucoup de questions ont porté sur le statut de l’EGD (Établissement en gestion directe).

À mon arrivée, j’ai assisté à l’émouvante cérémonie en hommage à Stéphane Sachet, proviseur du lycée Lyautey, disparu subitement l’an dernier. À son initiative, il y a près de deux ans, le centenaire du lycée Lyautey et de l’enseignement français à Casablanca-Mohammédia a été célébré lors de nombreuses actions fédératrices de commémoration.

La soirée à laquelle j’ai participé, était destinée à présenter le livre « Lycée Lyautey, 100 ans d’histoire », et à clore ce cycle de commémorations.

L’ouvrage retrace l’histoire centenaire de l’enseignement français dans l’agglomération Casablanca-Mohammédia, du début du XXe siècle à nos jours. Il a été présenté au sein de l’établissement en présence d’officiels français et marocains, de l’homme de lettres Fouad Laroui et d’anciens élèves.

Huit établissements, près de 8500 élèves inscrits, 800 personnels, 12000 parents d’élèves… Si le lycée Lyautey est connu comme l’un des plus grands lycées français au monde, il fait également partie d’une structure scolaire à part entière dont il est le « navire-amiral » : le Groupement d’établissements en gestion directe (EGD) du Pôle Casablanca-Mohammedia.

Outre le lycée, celui-ci réunit les écoles Claude Bernard, Georges Bizet, Théophile Gautier, Molière, Ernest Renan, le collège Anatole France et le Groupe Scolaire Claude Monet de Mohammédia. +d’images

École française internationale (EFI – Groupe Odyssey)

Très heureux de revenir à l’EFI Casablanca qui dispose de deux campus au cœur du nouveau centre et quartier international de Casablanca, Casa-Anfa.

Le premier campus, accueille 1285 élèves, et est exclusivement dédié au primaire (de la Petite Section au CM2) à la rentrée 2023. Le second campus, destiné aux 560 élèves du secondaire (de la 6ème à la terminale) est sur un site temporaire depuis la rentrée de septembre 2023, en attendant l’aboutissement des travaux du campus du secondaire.

Younes Slaoui, directeur général, m’a reçu en compagnie du proviseur et du proviseur adjoint et a exprimé sa satisfaction d’avoir ouvert sa première terminale à la rentrée. Les 18 élèves qui passeront le bac en juin 24 constituent la première cohorte de l’EFI Casablanca qui se confrontera à l’examen national de fin d’études.

Nous nous sommes rendus ensuite sur le chantier du campus du secondaire dont l’ouverture est espérée pour le second trimestre 2024.

S’étalant sur une surface construite de plus de 18.500 m² à proximité d’Anfa Park, ce nouveau campus comprend trois grands bâtiments : un bâtiment pour le collège, un bâtiment pour le lycée et un bâtiment dédié au pôle scientifique composé de 11 laboratoires.

Des espaces sportifs variés, dont une piscine semi-olympique ; des terrains omnisports, un grand gymnase sont également prévus.

L’EFI Casablanca devrait pouvoir accueillir 2500 élèves à terme sur les deux campus. Un développement exemplaire dont peut s’enorgueillir Luc Chatel, président du groupe Odyssey. +d’images

ECAM – Enseignement Catholique au Maroc

Un lieu de bien-être et d’épanouissement pour les enfants

Pascal Peyrat, DG ECAM, m’a accueilli avec Sœur Ramona Geagea, directrice du Carmel Saint-Joseph, pour une visite de cette école, fondée en 1937 par les Sœurs Carmélites.

L’École Carmel Saint Joseph est une institution de l’enseignement privé, mixte et faisant partie intégrante de l’Enseignement Catholique au Maroc (ECAM).

Désormais, l’établissement comptabilise près de 960 élèves, majoritairement marocains, avec un cursus allant de la maternelle (4 ans) jusqu’à la classe 6AP (12 ans).

J’ai assisté au rituel du vendredi matin, où les enfants entonnent l’hymne national marocain, récitent une prière et chantent alternativement en français et en arabe.

La visite a été suivie d’une réunion avec 4 autres directrices du réseau ECAM qui compte 13 écoles au Maroc, dont 6 à Casablanca :
Ilham Zaraoui, directrice (Le Nid Familial, Mohammedia)
Fatima Bouazid, directrice (Institution Charles de Foucauld)
Sœur Hyan Abou Jaoud, directrice (Institut Saint-Dominique)
Sœur Ramona Geagea, directrice (Carmel Saint-Joseph)

Leur objectif partagé est d’offrir une scolarité abordable pour tous.

L’église loue ses locaux très peu chers pour que les tarifs soient le plus bas possible.
Il faut compter 11,000 dirhams pour une année scolaire, environ 1.000 euros, soit le quart du montant constaté généralement dans le réseau français.

Le réseau ECAM accueille près de 9000 élèves et 700 enseignants. Il est bilingue franco-arabe et s’ouvre désormais à l’anglais.

J’ai été séduit par l’atmosphère de respect réciproque qui se dégage et par l’objectif affiché de formation d’un être humain libre, responsable, compétent.

Je leur adresse toute ma gratitude de relever le défi de défendre la langue française. +d’images

Lycée Alphonse Daudet (OSUI)

Accueilli par Isabelle Furno, proviseure, en présence de Sophie Churlet (proviseure du lycée André Malraux- Osui), j’ai découvert le lycée français international Alphonse Daudet, qui rassemble 893 élèves et fait partie de l’OSUI.

Ouvert en 2017, ce lycée dispense un enseignement qui couvre tous les niveaux de l’école maternelle, élémentaire, du collège et du lycée général.

Créé en 1996 sous forme d’une association à but non lucratif par la Mission laïque française dont il est l’émanation directe, l’Office scolaire et universitaire international (OSUI) s’est donné pour objectif de répondre à la demande croissante adressée par les familles marocaines pour l’enseignement français à l’étranger, demande que le réseau géré par l’AEFE ne pouvait plus satisfaire à lui seul.

Aujourd’hui, les neufs établissements de l’OSUI scolarisent plus de 10.000 élèves dont 88% sont de nationalité marocaine.

D’après mes interlocuteurs de l’OSUI, l’objectif présidentiel de doubler le nombre d’élèves a fait émerger de nouveaux établissements homologués au Maroc par l’Éducation nationale.

Dynamisée, la concurrence se fait plus vive et amène le lycée Charles Daudet à rationaliser son organisation et à se redéployer sur un nouveau site, situé dans l’hyper centre de Casablanca.

Tous les niveaux de l’école seront rassemblés sur un site unique, à la rentrée de septembre 2024.

Diplomatie économique

CFCIM

Forte de 3400 membres, la Chambre française de commerce et d’industrie au Maroc (CFCIM) est la première chambre bilatérale française dans le monde.

Présidée par Claudia Gaudio-Francisco, la signalétique de la porte de son bureau a été changée pour afficher “Présidente”, une première dans l’histoire de cette institution.

Après notre double rencontre en février dernier, à Rabat, avec Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc, nous nous étions déjà retrouvés à Paris au printemps pour l’AG de la CFCIM.

Claudia a organisé une soirée pour me réserver un entretien privilégié pour cette troisième rencontre de 2023, avec plusieurs membres du conseil d’administration de la CFCIM.

Tous mes interlocuteurs ont eu des propos flatteurs à l’égard de l’action de notre ambassadeur, confronté depuis son arrivée à l’incompréhension de notre partenaire sur différents aspects de notre diplomatie.

Chacun ressent un mieux dans la relation depuis quelques semaines, et une forme de tension commence à se dissiper.

Piliers de la relation qui unit nos deux pays, ils ne se définissent pas comme vivant “au” Maroc mais plutôt “avec” le Maroc, tant ils se sentent imprégnés par ce pays. À chacune de nos rencontres, j’apprécie la sérénité et la confiance qui les habitent.

Merci à Claudia pour son invitation, à Philippe-Edern Klein, ancien président de la CFCIM, Pascal Capdevielle, vice-président chargé des Relations avec les autorités et les Délégations régionales et délégué de la CFCIM Fès ; Jean-Charles Damblin, directeur général CFCIM ; Thibault Chatal, trésorier et délégué CFCIM Rabat ; et les autres administrateurs présents pour m’avoir accordé une partie de leur temps précieux. +d’images

AFD – Proparco

Le Maroc, 1er partenaire du groupe AFD (Aide française au développement)

Rencontre avec Cécile Avizou, directrice régionale Proparco (AFD) à la CFCIM en compagnie de Jean-Charles Damblin, DG CFCIM.

L’AFD a un volume historique d’engagement sur la période 2017-2022 qui dépasse 2 milliards d’euros (2,364).

Parmi les concours de la France au Maroc, 154 millions d’euros ont appuyé la généralisation de la couverture médicale obligatoire et au renforcement du système de santé, en 2022 et 2023.

Outre la santé, la formation professionnelle est un secteur que la France accompagne depuis 2008 dans le royaume : 2 instituts à gestion déléguée dans le secteur de l’eau et de l’industrie pharmaceutique sont venus s’ajouter à 7 autres (aéronautique, automobile, textile, énergie renouvelable…) en 2022.

En 2023 également 80M€ de prêt pour la transition budgétaire verte, 134,7M€ pour le programme éducation 2026 ; 80M€ pour l’agriculture ; 100M€ pour le développement des collectivités territoriales ; sans oublier 12,5M€ aux organisations de la société civile.

Cécile Avizou a complété le tour d’horizon de nos engagements auprès de notre partenaire marocain, en vantant le développement du secteur bancaire marocain, et m’a détaillé les financements assurés par la Proparco, à l’image du laboratoire pharmaceutique marocain Laprofan.

Maphar

Leader Pharmaceutique en Afrique

Visite de la société Maphar en compagnie de Jean-Charles Damblin, DG CFCIM, Pascal Capdevielle, délégué Fès CFCIM, et Jean-Marc Pons, secrétaire général CFCIM.

Accueillis par Pierre Labbe, DG Maphar – directeur du Pôle Maghreb CFAO Healthcare – et Mounia Meknassi, directeur du site industriel – j’ai découvert cette joint-venture détenue par deux sociétés françaises CFAO Healtcare (51) et Sanofi (49).

Cette structure distribue 70 millions de boîtes de médicaments par an et en produit elle-même 45 millions. Maphar travaille pour 42 partenaires dont 19 laboratoires français et écoule ses produits à 95% pour le marché marocain.

Pour illustrer son propos, Pierre a évoqué la pommade pour bébé “Kerita”, qui signifie “petit enfant” en breton. Ce produit breton, fabriqué par Maphar, n’existe et n’est vendu qu’au Maroc. Tous les nourrissons du Maroc en bénéficient.

En observant la rigueur des procédures suivies par le personnel, on comprend pourquoi Maphar fait partie des 3 sociétés en Afrique à être homologuées par l’OMS pour produire l’AZAC, un traitement antipaludéen.

La société fait partie des animateurs du club santé Maroc. +d’images

Culture

Institut français

Rencontre avec Gaëtan Pellan, directeur de l’Institut français de Casablanca en compagnie de Christian Testot, consul général, dans le nouveau bâtiment Goélette, inauguré en 2021, pour abriter l’espace Campus France, placé sous la responsabilité de Yacine Saidi.

La principale difficulté du directeur est la pénurie de professeurs de français.

Le nombre d’apprenants (12000) est 40% inférieur à ceux enregistrés en 2019.

L’équipe de l’IF Casablanca suggère d’assouplir le fonctionnement centralisé des IF Maroc pour permettre aux antennes de gagner en autonomie et en efficacité. Je partage cette vision qui rapproche la décision du terrain. +d’images

INFOLETTRE n°226 – 23 octobre 2023

Lire : l’INFOLETTRE n°226 – 23 oct 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

La liberté trouve toujours son chemin !

Madame, monsieur, chers élus, chers amis,

Le 24 septembre 2023, la moitié du Sénat a été renouvelée.

Je félicite chaleureusement mes collègues pour leur élection ou leur réélection.

Je me réjouis profondément de l’élection d’Olivia Richard, qui conduisait la liste Libre et Indépendants, et j’adresse toute ma gratitude aux élus qui ont permis cet accomplissement.

Olivia rejoint le groupe Union Centriste (UC), où elle apportera son expertise et sa voix au sein de la commission des Lois et de la délégation aux Droits des femmes.

Pour ma part, j’ai eu l’honneur d’être reconduit en tant que Vice-Président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense, et des Forces armées, où je continuerai ma mission de rapporteur en charge des sujets relatifs à la cybersécurité.

Avec désormais deux sénateurs indépendants pour les Français de l’étranger, l’élan indépendant au service de tous les élus des Français établis hors de France gagne en force et en pertinence.

Ensemble, avec tous les élus qui le souhaitent, nous agirons librement au Sénat, avec détermination et sans esprit partisan.

Fidèlement,

Sommaire :

DIPLOMATIE ÉCONOMIQUE
. Retour d’expérience Janvier-Juillet 2023 (vidéo 3’45)

AU SÉNAT
. Elysée – Conférence des ambassadrices et des ambassadeurs
. Taïwan – Fête nationale
. Paraguay – Ambassadrice en France
. Lituanie – Mémoire
. Qatar – 4ème Menart Fair
. Brésil – Fête nationale
. Cybersécurité : projets et défis de Cybermalveillance.gouv.fr
. WorldSkills Lyon 2024 : J – 343
. WorldSkills Lyon 2024 – AG
. Développement du groupe NGE (BTP) à l’international
. Singapour – Fête nationale

QUESTIONS ÉCRITES
. Convocation du conseil consulaire
. Coopération franco-marocaine en matière de sécurité sociale

EN CIRCONSCRIPTION
. Royaume-Uni – Londres (31 août 2023)
. Pologne – Gdansk, Gdynia et Varsovie (4-6 sept. 2023)
. Irlande – Cork (11-12 sept. 2023)
. Taïwan – Taipei, Hsinchu, Penghu (18-21 sept. 2023)

MÉDIAS
Actualités : Politique & Société

Découvrir l’InfoLettre n°226

Coopération franco-marocaine en matière de sécurité sociale : réponse à ma question écrite

Je viens d’obtenir une réponse à une question formulée en avril dernier auprès d’Olivier Becht, concernant les travaux de la commission mixte paritaire entre la France et le Maroc dans le cadre de la coopération bilatérale en matière de sécurité sociale.

J’avais été alerté par Catherine Tribouart-Rota, présidente du conseil consulaire de la 3e circonscription du Maroc, sur les difficultés pratiques qui se posaient aux pensionnés des régimes des deux pays.

Réponse de M. le ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger (21/09/2023) :

Une commission mixte bilatérale de sécurité sociale réunissant les autorités compétentes françaises et marocaines était prévue en mars 2023. Elle devait notamment permettre d’aborder la situation des résidents au Maroc bénéficiant à la fois d’une pension du régime français et du régime marocain et qui rencontrent des difficultés en matière d’accès aux soins de santé. La partie marocaine a cependant souhaité reporter cette commission mixte à une date ultérieure. L’organisation de cette réunion importante reste une priorité pour la direction de la sécurité sociale et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, qui poursuit le dialogue avec les autorités marocaines pour convenir d’une nouvelle date.

En réaction à cette réponse, Catherine Tribouart-Rota a déclaré que “certains de nos compatriotes sont pénalisés par les modalités d’application de l’accord de sécurité sociale entre la France et le Maroc. Celui qui a travaillé au Maroc et qui touche une retraite modeste ne peut se voir couvert par la convention. Il est nécessaire de réunir cette commission afin de se mettre d’accord sur l’interprétation concernant tous les Français résidant au Maroc“.

Lire Ma question écrite + Réponse du ministère (JO du Sénat 21/09/2023, page 5543)

QE – Application des conventions de sécurité sociale France-Maroc

Alerté par Catherine Tribouart, présidente du conseil consulaire à Agadir, j’avais posé une question écrite au MEAE, en début d’année, relative aux difficultés que rencontraient certains retraités de nationalité française établis au Maroc pour se faire affilier à la Caisse nationale de sécurité sociale marocaine (CNSS) et qui se retrouvaient donc sans protection sociale. Je viens de recevoir une réponse.

Question de M. Olivier Cadic (Français établis hors de France – UC) publiée le 26/01/2023
M. Olivier Cadic attire l’attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger sur l’accord de coopération liant la France et le Maroc en matière de sécurité sociale. S’agissant de retraités de nationalité française établis au Maroc, la caisse nationale de sécurité sociale marocaine (CNSS) est compétente. Pourtant, dans le cas où un pensionné du régime français serait également bénéficiaire d’une retraite marocaine, l’application de l’accord peut rencontrer des écueils. En effet, si le montant de la pension servie par les autorités marocaines est faible, la CNSS refuse d’affilier le résident, qui se retrouve sans protection sociale. La commission mixte franco-marocaine ne s’est pas réunie depuis plusieurs années, ce qui permettrait pourtant de trouver une solution pour ces pensionnés des deux régimes. Il lui demande si une réunion de la commission mixte franco-marocaine pourrait être organisée au bénéfice de nos compatriotes pensionnés établis au Maroc, à l’aune de la relance des relations franco-marocaines.

Réponse du Ministère auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger publiée le 27/04/2023
Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères suit avec attention les questions relatives aux difficultés que rencontrent les particuliers pour l’application des différentes conventions de sécurité sociale qui lient la France à ses principaux partenaires. Dans ce cadre, il entretient un dialogue régulier avec les services compétents du ministère de la santé et de la prévention ainsi qu’avec le Centre des liaisons européennes et internationales de sécurité sociale (CLEISS), organisme de liaison désigné par ces conventions. S’agissant de l’accès aux soins de santé des résidents au Maroc qui sont titulaires à la fois d’une pension du régime français et d’une autre du régime marocain, le sujet a été évoqué lors de la dernière réunion de la commission mixte bilatérale de sécurité sociale franco-marocaine qui a pu se tenir à Casablanca en 2016. La divergence d’interprétation par la France et le Maroc des dispositions de la convention de sécurité sociale y avait été actée et les deux parties avaient alors convenu de travailler à une interprétation commune permettant de résoudre les difficultés rencontrées par ces personnes. Bien que le Gouvernement ait fait des propositions aux autorités marocaines, le sujet n’a pas connu d’avancées depuis. Le fait que la crise sanitaire n’ait pas permis l’organisation des instances de dialogue prévues par la convention bilatérale de sécurité sociale n’a pas facilité ce dialogue. L’organisation d’une nouvelle commission mixte réunissant les autorités compétentes de nos deux pays, prévue avant la fin du premier semestre 2023, doit permettre de revenir sur la question de l’accès aux soins des personnes concernées.

LIEN : Publication dans le JO Sénat du 27/04/2023 – page 2814

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°203 – 09 fév. 2023

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°203 – 09 fév. 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Et de 3 (annulation de l’élection législative dans la 8e)
. Les dates des partielles
. Vote par Internet
. Il y va (M’Jid EL GUERRAB)
. Un appel (Karim BEN CHEIKH)
. Elle explique (Éléonore CAROIT)
. Il ouvre un canal (Christian RODRIGUEZ)
. « Un sous-marin Nupes au Sénat »
. Conseillers du commerce extérieur (JO)

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Florence OGUTGEN, présidente du conseil consulaire en Turquie.
(Séismes).
. Marie-Christine HARITÇALDE, présidente du conseil consulaire au Chili, conseillère à l’AFE (Vote par Internet).
. Nadia CHAAYA, présidente du groupe Les Indépendants à l’AFE, présidente du conseil consulaire en Arabie saoudite – Djeddah, Sanaa (« Les Indépendants »).

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Ukraine. Discours au nom du groupe UC
. Sahel. Audition de Hans-Dieter LUCAS, ambassadeur d’Allemagne en France
. Arabie saoudite. Fahad Al RUWAILY, ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite en France
. Liban. Intérêts produits par les avoirs détenus au Liban
. En circonscription au MAROC (1/2) – Agadir, Taghazout Bay (2-5 fév. 2023)
>Accueilli par Michel CHARBONNIER, consul général.
>Déplacement organisé par les conseillers des Français de l’étranger et responsables de l’UFE Agadir, Jean-Claude ROZIER et Catherine TRIBOUART, présidente du conseil consulaire

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

CARNET & NOMINATIONS

Découvrir l’InfoLettre n°203

En circonscription au Maroc – Rabat 2/2 – (16-18 mars 2022)

Après avoir participé à la réunion des Conseillers du commerce extérieur français (CCEF) à Rabat, sur le thème : Maroc, plateforme vers l’Afrique (compte-rendu), j’ai retrouvé Nicolas Arnulf, conseiller AFE pour l’Afrique du nord et conseiller des Français de l’étranger pour la circonscription de Rabat.

Nicolas m’a préparé un programme qui m’a permis de rencontrer les acteurs de la communauté française à Rabat, élus et responsables d’associations. J’ai aussi eu le plaisir de découvrir les nouveaux bâtiments de lycée Descartes, tout juste inaugurés par notre ambassadrice, puis de visiter l’Institut français lors du mois de la francophonie et enfin de revoir la maison de retraite de Souissi, centre de gériatrie d’excellence en plein développement, cinq ans après mon premier passage.

Culture française

Institut français

Visite de l’Institut français à Rabat en compagnie de Nicolas Arnulf, conseiller des FDE pour Rabat. Accueillis par Marie-Cécile Le Luec, directrice et Sara Drissi, secrétaire générale, nous avons visité la médiathèque qui offre plus de 30.000 titres sur différents supports au bénéfice de ses 4500 adhérents. On relève aussi le musée numérique gratuit et l’atelier Fablab pour se former à l’impression 3D.

Lors du mois de la francophonie 2022 : plus de 100 événements culturels ou pédagogiques ont été proposés au Maroc en mars ! Les douze antennes de l’Institut français du Maroc et l’Alliance Française de Safi se sont associées aux festivités pour proposer une programmation éclectique dans le domaine des arts, de l’éducation ou des sciences, dans leurs locaux et hors les murs.

L’institut favorise les projets de mobilité pour les études ou le travail en délivrant des certifications justifiant de la maitrise du français (DELF, DALF, TFC). Il propose une découverte ludique de la langue française dès l’âge de 2 ans. De nouveaux ateliers jeunesse des cours de langue pour les 4-17 ans sont organisés ce printemps pendant les vacances. + d’images

Enseignement

Lycée Descartes

Avec Nicolas Arnulf, nous avons été accueillis par Najat Delpeyrat, proviseure d’un lycée qui constitue un carrefour multiculturel et pôle d‘excellence.

À la faveur de ma deuxième visite le 18 mars dans l’établissement, j’ai ainsi découvert les nouveaux bâtiments pédagogiques et administratifs, ainsi que la salle Simone Veil, qui ont été inaugurés le 8 mars 2022 par Hélène Le Gal, ambassadrice de France au royaume du Maroc, en présence de nombreux invités.

Géré en direct par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, le lycée Descartes accueille 2589 élèves cette année.

Situé au cœur de la ville de Rabat, dans le quartier de l’Agdal, le lycée français Descartes accueille les élèves depuis 1963. Composé d’un collège, d’un lycée ainsi que des classes préparatoires aux grandes écoles, le lycée Descartes est le centre névralgique du « Pôle Rabat – Kénitra » qui comporte six autres établissements et compte au total 5800 élèves :
– À Rabat, les écoles primaires Paul Cézanne (Agdal), André Chénier (quartier Hassan), Albert Camus (quartier Chellah), Pierre de Ronsard (centre ville) et du collège Saint Exupéry (Aviation).
– À Kénitra : le GSU Honoré de Balzac, comportant une école primaire et un collège. + d’images

Communauté française

Consulat

Entretien avec Sandrine Lelong Motta, consule générale.

Ancienne sous-directrice du service des visas au ministère, la consule générale est bien placée pour travailler au regroupement à Rabat des pôles de Fès et Tanger pour les visas.
Les restrictions en matière de visas accordés actuellement aux citoyens marocains sont conjoncturelles.

Nous avons évoqué les questions de sécurité et la situation de nos 22 ressortissants incarcérés au Maroc, dont celui d’un compatriote arrêté suite à une notice rouge d’Interpol déposée par un pays africain et qui avait fait l’objet d’une question au gouvernement au Sénat.

J’ai pu observer les travaux en cours dans l’emprise du consulat et apprécier le soin apporté pour déplacer les palmiers. + d’images

Élus et associations

Nicolas Arnulf, conseiller des Français de l’étranger pour Rabat, m’a organisé un dîner avec les élus CFDE Rabat, Isabelle Frej, Mathieu Lescrainier, ainsi que les représentants d’association Karine Arnulf, pdte Rabat Accueil; Elodie Martellière, pdte FDM Rabat ; Jean Roussillhes VP de l’AFEB/maison de retraite.

Une rencontre pour évoquer les sujets intéressant notre communauté dépendant de la circonscription de Rabat.

Solidarité

Maison de retraite du Souissi

Retour en compagnie de Nicolas Arnulf à la maison de retraite du Souissi, gérée par l’Association française d’Entraide et de Bienfaisance de Rabat-Salé (AFEB), où je m’étais rendu en avril 2017 pour l’inauguration du centre d’accueil de jour (compte-rendu).

Reçu par Sylvie Belbakir, directrice de la maison de retraite, Geneviève Berrada, trésorière de l’AFEB et Jean Roussillhes, vice-président, j’ai pris connaissance du projet de rénovation et d’extension d’un budget de 3 millions d’euros en vue d’offrir aux résidents des conditions d’accueil largement améliorées, comme 42 chambres plus spacieuses et dotées de salles de bain et la création d’un nouveau niveau pour ajouter 25 chambres et d’un sous-sol pour accueillir des salles techniques.

Pour préserver le fonctionnement normal de la maison de retraite, le projet a été divisé en plusieurs phases. Nicolas Arnulf a partagé l’information selon laquelle le projet Stafe de 20000 euros soumis par l’AFEB, qui entre dans le cadre des travaux de la phase 1, avait été accepté lors de la deuxième commission nationale, tenue durant l’AFE, trois jours plus tôt.

La maison de retraite du Souissi est un centre de gériatrie d’excellence qui propose une résidence sécurisée pour “rester autonome et un peu comme chez soi” ; un centre d’accueil de jour thérapeutique (lundi au vendredi de 9h à 17h) pour rompre l’isolement, entretenir ses facultés cognitives ou encore soulager l’environnement familial ; enfin, la maison offre une salle “Snoezelen” …une première au Maroc qui est un lieu d’exploration sensorielle qui fait appel aux 5 sens pour toutes les personnes atteintes de troubles neurologiques de type Alzheimer ou simplement en quête de détente. + d’images

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°166 – 31 mars 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°166 – 31 mars 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Présidentielle : les propositions des candidats pour les Français de l’étranger
. Retrouvez les professions de foi de l’ensemble des candidats en ligne
. Où voter ?
. Législatives
. Déplacements internationaux : actualisation de la liste des pays en zone “verte”.

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Serge THOMANN, conseiller des Français de l’étranger – Australie, Fidji et Papouasie Nouvelle Guinée (service consulaire à Melbourne).
. Rosiane HOUNGBO-MONTEVERDE, présidente de la commission des Lois de l’Assemblée des Français de l’étranger, conseillère des Français de l’étranger pour le Qatar et Bahreïn (droit au compte bancaire).

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Manifestation à Londres pour l’Ukraine avec le CFdE, Nicolas HATTON
. Intervention sur la sécurité au Sahel lors du colloque “Maroc, plateforme vers l’Afrique”, organisé par les CCEF à Rabat.
. En circonscription au MAROC à Rabat (18 mars) & Fès (19 mars) – Déplacement organisé par Nicolas ARNULF, conseiller AFE pour l’Afrique du nord et conseiller des Français de l’étranger pour Rabat.

FRANCE
Actualités : Politique / Société

BRÈVES D’AILLEURS

Découvrir l’InfoLettre n°166

En circonscription au Maroc – Rabat 1/2 – (16-18 mars 2022)

Retour au Maroc du 16 au 20 mars afin de participer à la réunion des Conseillers du commerce extérieur français (CCEF) en Afrique, dont la section est présidée par Éric Bonnel, sur le thème : Maroc, plateforme vers l’Afrique.

L’objectif était de contribuer à la réflexion sur la déclinaison d’un nouveau partenariat économique franco-marocain orienté vers l’Afrique, d’identifier et de développer des actions concrètes.

Cela m’a permis de côtoyer pendant deux jours des CCEF venus de toutes les parties d’Afrique, mais également de l’Océan indien et d’appréhender les opportunités offertes à nos entreprises par ce marché.

Réunion Afrique CCEF


Dans un premier temps, l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, a accueilli les participants à une réception à la Résidence de France en compagnie de Gilles Abensour, président du comité Maroc des CCEF, à laquelle ont participé des députés de l’Assemblée nationale, membre du groupe d’amitié France-Maroc.

L’ambassadrice a rappelé le discours visionnaire d’Emmanuel Macron à Ouagadougou pour définir la nouvelle relation de la France avec l’Afrique. Hélène Le Gal a souligné la place du Maroc et la force du lien bilatéral comme des atouts pour permettre à nos entreprises de se développer sur le continent.

Notre politique d’aide au développement au travers du programme Choose Africa a engagé 3Mds d’euros en faveur de 26000 TPE/PME et soutenu 1,5 millions d’emplois.

En ouverture de la réunion, Éric Bonnel a rappelé que l’Afrique compte 1,2 milliard d’habitants et que ce nombre aura doublé dans 30 ans. Au Sahel, 3 millions de jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail.


Le blé qui s’achetait à 120 euros par tonne avant la pandémie est passé à 300 euros par tonne après le Covid. Il faut compter 140 euros de supplément suite à l’invasion de l’Ukraine. Les risques politiques pour la dizaine de pays qui importent plus de 50% de leurs besoins depuis cette zone doivent être pris en compte. Il a justement conclu : « On ne peut pas parler de développement sans sécurité ! »

En visio depuis Marseille, où il participait au sommet Europe-Afrique, Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, a insisté sur le gain en attractivité de la France, depuis 5 ans, devenue destination numéro 1 des investissements étrangers en Europe. Le chômage des jeunes est au plus bas depuis 40 ans et le chômage est le plus faible depuis 15 ans.

Franck Riester a encouragé nos entreprises à bâtir de nouvelles chaines de valeur depuis l’Afrique au lieu de l’Asie et rappelé la nécessité de réduire notre dépendance aux hydrocarbures. Il a insisté sur la nécessité de mettre fin à notre naïveté en matière de politique commerciale et que les entreprises européennes devaient être protégées face aux pratiques déloyales et inacceptables de la part de nos concurrents.

L’après-midi, je suis intervenu sur le thème “Géopolitique, Défense et Sécurité sur la bande Sahelo-saharienne”, aux côtés du général Patrick Destremau (vice-président, Defense & Security General Manager d’Inetum et ancien Directeur de l’IHEDN).

Mon intervention était destinée à partager mes observations, recueillies à la faveur de mes 44 déplacements sur le continent.

Tout d’abord sur l’évolution de la menace terroriste en Afrique centrale et occidentale ; puis l’utilisation de la guerre hybride par la Russie en rappelant qu’il n’y a pas d’artillerie contre le mensonge ; et enfin l’Afrique, terrain d’expérimentation du soft power chinois, en soulignant que la stratégie d’accaparement des matières premières sur le continent par l’Empire du milieu commence à être visible.

Le résultat partagé du vote africain sur la résolution à l’ONU condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie démontre que l’Afrique est un continent d’affrontement nécessitant de peser le risque géopolitique dans ses investissements.

Rejoint par Nicolas Arnulf, conseiller des Français de l’étranger à Rabat pour la deuxième journée, nous avons suivi la présentation du rapport du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) par Sandrine Sorieul (directrice générale du CIAN), suite à leur enquête 2021 auprès des entreprises internationales en Afrique. Elle a fait apparaître que 75% de ces entreprises ont été à l’équilibre ou bénéficiaires en 2021. La Tanzanie, le Togo et le Maroc sont les 3 premiers pays cités pour investir en 2022.

Lors de la table ronde sur la stratégie de développement des affaires en Afrique, modérée par Mounir Ferram (directeur exécutif de l’Association marocaine des exportateurs – ASMEX), Jean-Pascal Darriet (président de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc – CFCIM) a rappelé que sur les 12 pays qui ont la plus forte croissance au monde, 6 sont africains ; et que 60% des terres non cultivées du monde sont en Afrique.

Lors de la session Financement, fiscalité et gestion du risque, François Marchal, directeur général de Société Générale Maroc, a rappelé que les délais de paiement constituent un réel enjeu.

Séverine Lauratet (avocat associé chez Fidal, membre du bureau de la commission Afrique) est revenue sur la convention fiscale franco-marocaine qui date de 1970 et sur des pratiques de retenues à la source dans certains cas par le Maroc qui paraissent incompatibles avec la convention.

Lionel Piquer (DG Coface Afrique du Nord), Mihoud Mezouaghi (dir. AFD Maroc) et Cécile Avizou (dir. Proparco Afrique du Nord) ont mis en avant leurs capacités respectives pour accompagner les financements de projets.

Alain Bentéjac, président des CCEF, a conclu le séminaire en mentionnant que l’Afrique est constituée de 54 pays qui sont autant de marchés différents. Le continent africain a beaucoup mieux résisté que prévu face au Covid. Le président a appelé les entreprises à prendre en compte le risque politique dans la stratégie d’entreprises.

Je remercie Eric Bonnel pour son invitation à participer activement à ce forum et à tous les organisateurs et participants qui m’ont souvent apporté de précieux enseignements.

À ce titre, je veux saluer la qualité du travail produit par les sous-ateliers régionaux animés par des CCE de comités Afrique :
– Afrique du Nord : Janie Letrot, Hadj Hamou (comité Maroc)
– Afrique de l’Ouest : Yves Keller (président du comité Sénégal)
– Afrique de l’Est : Yannick Chaumet (président du comité Afrique de l’Est) et Christophe Darmois (président du comité Tanzanie)
– Afrique Centrale : Didier Lespinas (président du comité Gabon)
– Afrique Australe : Paul Massardier (Afrique du Sud)
– Océan Indien : Julien Marchand (président du comité Madagascar) +d’images

Maroc – Disparition de Khalid Idrissi Kaitouni

J’ai eu l’immense tristesse d’apprendre la disparition de Khalid Idrissi Kaitouni, directeur de l’Appui aux Investisseurs et à la Création d’Entreprise de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM). Emporté subitement par la maladie, il a plongé tous ses proches dans le chagrin.

Par sa disponibilité et son expertise, Khalid était devenu un référent pour tous les investisseurs potentiels au Maroc. Cet homme d’affaires était aussi un ardent promoteur de notre coopération bilatérale, je l’avais rencontré à ce titre à Casablanca et Tanger.

Je me souviendrai d’un homme de cœur et de parole, au tempérament généreux et endurant.

J’adresse toutes mes condoléances et mon soutien à sa femme Soraya et ses deux enfants.

Maroc – Chambre des Conseillers du Maroc

À l’initiative de Christian Cambon, président du groupe d’amitié France-Maroc du Sénat, une réunion commune a été organisée ce 6 avril, par visioconférence, avec le président M. Kayouh et les membres du groupe d’amitié Maroc-France de la Chambre des Conseillers du Maroc.

Les trois thèmes proposés pour cette réunion commune d’une grande cordialité et qui a duré deux heures ont été :
– Le Parlement face à la gestion de la crise sanitaire : regards croisés entre la France et le Maroc ;
– Le développement des territoires et la coopération décentralisée : le rôle des chambres hautes ;
– Les relations franco-marocaines : la contribution des groupes d’amitié.

Je suis intervenu à l’issue du dernier thème pour transmettre un message de reconnaissance à Neila Tazi, vice-présidente du groupe d’amitié, qui m’avait accueilli à la Chambre des Conseillers lors de mon dernier passage à Rabat en septembre 2019 (compte-rendu).

J’ai également partagé les témoignages de gratitude et de satisfaction de nos compatriotes installés au Maroc envers les autorités locales qui leur ont permis d’être vaccinés.

J’ai rappelé que j’ai expérimenté, pour la première fois en décembre 2019, la ligne à grande vitesse (LGV) qui relie Tanger à Casablanca en 2 heures et 10 minutes. L’énorme succès remporté par la ligne LGV constitue une vraie fierté.

Aussi, j’ai voulu évoquer le projet de prolongation de la ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca vers Marrakech, puis Agadir. Il représente à nos yeux un projet phare de notre relation bilatérale que notre groupe d’amitié souhaite accompagner. Neila Tazi m’a répondu qu’aucune décision n’avait été prise à ce sujet. +d’images

Maroc : réponse du gouvernement à ma question sur le « contrat de travail d’étranger » (CTE)

Je remercie Jean-Yves Le Drian qui vient de répondre à ma question au sujet du dispositif du « contrat de travail d’étranger » applicable aux Français désirant travailler légalement au Maroc.

Depuis plusieurs années le poste diplomatique à Rabat s’efforce, avec l’appui de parlementaires de tous bords, d’élus consulaires du Maroc et de représentants de la société civile de mettre un terme à une situation de précarité juridique concernant nos compatriotes employés dans le pays.

Si des progrès ont été obtenus grâce à l’appui du pouvoir politique marocain, la situation n’est pas réglée.

Je suis reconnaissant au ministre pour son engagement, en ces termes : « Notre ambassade à Rabat, en lien avec la délégation de l’UE, poursuivra ses actions en direction du gouvernement marocain, pour qu’une évolution de la réglementation et de la jurisprudence autorise à l’avenir, en cas de non-renouvellement de CTE, un traitement plus équitable des salariés bénéficiaires d’un CDI. Les autorités françaises gardent bien en vue, en tout état de cause, le but d’obtenir le respect de l’accord d’association UE-Maroc de 1996 et notamment sur les dispositions concernant les travailleurs étrangers. »

Nous devrons donc faire preuve de patience et persévérance !

Lire : Question & Réponse

Lire aussi compte-rendu de mon déplacement à Rabat / Casablanca (11-13 avril 2017)

Maroc : ma question écrite sur le « contrat de travail d’étranger » (CTE)

Un salarié français ne peut jamais être titulaire d’un CDI au Maroc, contrairement à un salarié marocain. Tout vient du fait que l’autorisation de travail délivrée au Maroc doit être formalisée par un visa apposé sur le contrat de travail.

Aussi, la justice marocaine assimile le CTE (contrat de travail d’étranger) à un CDD parce que sa durée dépend seulement de la validité du visa.

Puisque les renouvellements successifs ne peuvent jamais transformer la relation de travail en CDI, tout salarié étranger au Maroc peut donc perdre son emploi, sans préavis ni indemnité, dès l’échéance du visa. Cette précarité entretenue concerne près de 3000 Français au Maroc.

On se félicite qu’une rencontre ait eu lieu pour traiter de ce sujet, le 2 février 2017 à Rabat, entre le ministre marocain de l’Emploi et des Affaires sociales et notre ministre du travail. J’ai donc demandé des éclaircissements au gouvernement quant aux échanges qui ont été menés. Ma question écrite fait suite à mes récentes rencontres avec Caroline Traverse, avocate à Casablanca, puis Nicolas Arnulf, délégué UDI à Rabat qui travaillent tous deux sur cette problématique du CTE (lire compte-rendu).

Lire la question écrite n° 25215 (JO Sénat du 23/02/2017) à l’attention de M. le Garde des sceaux.

HEBDOLETTRE n°60 – God Save Europe (édito) – Référendum britannique (Patricia Connell) – Protection diplomatique (Meyssonnier à Roissy) – Sénat : Projet de loi Travail – Réponse question écrite (Venezuela) – En circonscription Maroc / Fès, Meknès et Casablanca (4 au 9 mai 2016) – Réseau consulaire / Edimbourg (David Lusseau) – UDI Actualités

Lire : l’HEBDOLETTRE n°60 – 21 juin 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°60

God Save Europe

La célébration de l’Appel du 18 juin à Londres, ce samedi, a marqué mon 120ème déplacement en circonscription depuis 21 mois de mandat et mes 10 ans de vie politique, puisque j’ai été élu pour la première fois conseiller AFE le 18 juin 2006.

Avec Patricia Connell, Carole Rogers et Sophie Routier, élues consulaires de Londres, nous avions organisé pour l’occasion une réunion de l’UFE GB consacrée au plan Ecole et au Brexit, en présence de ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam.

Nous avons salué la mémoire de la députée travailliste Jo Cox, assassinée jeudi dernier. Dans son hommage, Thibault Lavergne, président de la communauté protestante française de Grande-Bretagne, a rappelé l’histoire des Huguenots venus chercher refuge en Angleterre. Pour qu’ils soient accueillis dignement, le roi avait été contraint d’encourager ses sujets chaque dimanche aux offices pour surmonter leurs réticences.

En m’engouffrant dans le taxi qui devait me conduire à la réunion, je me suis retrouvé le nez face à un poster “Leave”. Le chauffeur ne m’a pas adressé un seul mot de tout le trajet puis, à l’arrivée, il m’a tendu mon reçu sans regard ni merci.

Visuel HL55

Surpris par cette animosité, j’ai partagé l’anecdote avec les participants. Les témoignages concordants ont fusé. Une compatriote qui parlait français dans les rues de Fulham a été traitée de “bâtarde d’étrangère” et de “p… française” par un passant. Un restaurateur français, pourtant installé depuis 17 ans à Londres, s’est vu brutalement interpellé sur ses origines étrangères.

Très étonnant aussi les propos de cet Afghan et cette Portugaise, tous deux naturalisés britanniques de fraiche date, qui prônaient le Brexit pour mettre un frein à l’arrivée de nouveaux étrangers. Une fois rentrés, eux, ils veulent fermer la porte et… jeter la clé.

Un épais malaise s’est saisi de nos compatriotes de Grande-Bretagne. Le fait de résider au Royaume-Uni depuis des décennies ne change rien à l’affaire. Un vent mauvais s’est levé et chacun sait que les extrémistes ne s’embarrasseront pas de nuances.

Sur le continent, les nationalistes rêvent du Brexit, parce qu’il pourrait provoquer un effet domino au sein de l’Union européenne. Résolument opposée à cette tendance mortifère du chacun pour soi, Jo Cox “croyait en un monde meilleur et se battait chaque jour pour cela”, a dit son mari.

Par les temps qui courent, il faut croire qu’on peut en mourir. Même au cœur de la plus vieille démocratie parlementaire d’Europe.

Jeudi prochain, je veux croire que les Britanniques feront le choix de l’Union pour retrouver apaisement et espérance.

God save Europe !

Découvrir l’HebdoLettre n°60

En circonscription au Maroc (3) – Casablanca / 8, 9 mai 2016

Un an après ma première visite, j’ai retrouvé Casablanca, capitale économique du Maroc où tout semble mis en oeuvre pour favoriser le courant d’affaires avec la France, premier partenaire commercial, bailleur de fonds et investisseur (Lire aussi : “Maroc – Casablanca ou la douceur du climat… des affaires” du 27 février 2015).

Devoir de mémoire

huitmaiCérémonie du 8 mai 1945

Arnaud de Sury, consul général, m’a invité à déposer, à ses côtés, une gerbe pour commémorer le 8 mai 1945 au consulat de France à Casablanca, en présence des élus consulaires de Casablanca et de Pascal Capdevielle, venu de Fès pour l’occasion.

pereLe père Petit (à l’image) a été fait chevalier de la Légion d’honneur en récompense des multiples services accomplis au service de notre pays.

Trois anciens combattants marocains ont été également décorés de la médaille des Anciens combattants.

Heureux d’avoir participé à cette manifestation et pu observé l’attachement des Français de Casablanca à la célébration des héros qui ont sacrifié leur vie au nom de la liberté.

Relations commerciales

CCIFMChambre de commerce – COP22

Jean-Marie Grosbois, président de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM), a organisé un cocktail dinatoire à son domicile afin de me permettre d’échanger avec des entrepreneurs installés au Maroc.

La CFCIM est la plus importante chambre de commerce bilatérale à l’étranger.

Au moment où, pour la première fois, la balance commerciale de la France passe en déficit avec le Maroc, il était opportun d’écouter les observations, pleines de bon sens, de la part d’hommes de terrain.

A l’heure de la mondialisation, la vision étatique des échanges commerciaux semble totalement dépassée.

Le président Grosbois m’a proposé de prolonger l’échange lors d’un déjeuner le lendemain en compagnie de Philippe Confais, directeur CFCIM, et des élus consulaires Pascal Capdevielle et Gilles d’Agescy.

Rappelons que la COP 22 est programmée en novembre prochain à Casablanca. De multiples opportunités s’offrent à nos entreprises. J’invite donc les entrepreneurs de France qui œuvrent dans le domaine de l’environnement à se rapprocher de la CFCIM sans délai.

www.cfcim.org

Enseignement

MassignonGroupe scolaire Louis Massignon

(g à d) Jean-Marie Grobois, président de la Chambre de commerce franco-marocaine ; Olivier Cadic ; Pascal Capdevielle et Gilles d’Agescy, élus consulaires. Nous avons assisté à l’inauguration du nouveau campus du groupe scolaire Louis Massignon, situé à Bouskoura dans le grand Casablanca.

L’ambassadeur de France, Jean-François Girault, le maire de Casablanca, Abdelaazi Omari, et François Perret, président de l’Osui (Office scolaire universitaire international) ont dévoilé la plaque de ce nouvel établissement construit dans un temps record et qui accueillera à terme 3500 élèves.

Cet établissement scolaire a nécessité un investissement de 30 millions d’euros autofinancé par la Mission laïque française (MLF) sur un parc de 7 hectares.

L’école incarne l’engagement résolu d’Yves Aubin de la Messuziere au service de l’enseignement français à l’étranger.

François Perret, nouveau président de la MLF a rendu un vibrant hommage à son prédécesseur : sous la présidence d’Yves Aubin de la Messuziere, la MLF est passée de 43.000 à 55.000 élèves, soit une progression d’un quart.

En circonscription au Maroc (2) – Meknès / 6, 7 mai 2016

Première visite auprès des Français de Meknès et découverte surprenante de la filière oléicole. La ville abrite un lieu tout particulier, le cimetière européen, qui a été sélectionné par un jury d’élus consulaires UDI pour bénéficier d’une dotation d’actions parlementaires 2016.

Entrepreneuriat

Pole1Agro-Pole Olivier

Visite de l’Agro-pôle Olivier, un pôle de compétence et d’innovation qui a pour but de diffuser des connaissances techniques et scientifiques au sein de la filière oléicole.

Implanté dans la région Meknès-Tafilalet, berceau de l’olivier au Maroc, cet organisme incarne un partenariat visionnaire entre les organismes de R&D et les professionnels de l’Agro-industrie.

Pour remplir sa mission, l’entité a développé des collaborations internationales.

Pole2Le plan de développement de la culture de l’olivier porte ses fruits. En 15 ans, le rendement d’un hectare est passé de 25 à 130 tonnes par an. Dans le même temps, le nombre d’hectares d’oliviers au Maroc est passé de 550.000 à un million. Le pays qui offrait une seule marque d’huile d’olive en revendique désormais une vingtaine, capables de s’imposer au niveau international pour leur qualité.

(A l’image) A l’origine de cette initiative, la rencontre de deux hommes exceptionnels : Mardochée Devico et Nouredine Ouazzani. Le premier est un industriel, le second un ingénieur agronome. J’ai apprécié que ces visionnaires aient pris le temps de me recevoir, en compagnie de Pascal Capdevielle.

OleiOléiculture

Visite de l’exploitation de notre compatriote Christophe Gribelin, viticulteur et oléiculteur.

Son huile d’olive “Volubilia” a été récompensée par de nombreux prix marocains et internationaux.

Avec Pascal, nous avons félicité ce brillant et sympathique entrepreneur.

Devoir de mémoire

Cimetiere1Cimetière européen

Ma visite au cimetière européen a marqué mon soutien à l’association USCEM, Union pour la sauvegarde du cimetière européen de Meknès, présidée par Guy Anthome (à gauche sur l’image).

Grâce à une dotation d’actions parlementaires (ou “réserve parlementaire”), l’association a pu entreprendre certaines opérations de réhabilitation du cimetière. Ainsi, le bureau d’accueil qui était très abimé à l’extérieur et délabré à l’intérieur a été totalement rénové.

Cimetiere2Plus de 10.000 personnes sont inhumées dans ce cimetière. Le registre va prochainement être numérisé afin de permettre la localisation des sépultures, sur place comme à distance.

Saluons le travail de Guy et de son association qui rendent un service inestimable à toutes les familles dont les proches reposent à Meknès.

Culture

IFMek1Institut français

Situé dans un parc de 4 hectares, l’Institut français de Meknès est une splendeur.

De nombreuses améliorations ont été entreprises au cours de ces dernières années, dont la construction d’un bâtiment pour le service Campus qui aide 3000 étudiants marocains ou étrangers désireux de poursuivre leurs études supérieures en France ou devant s’y rendre pour présenter un concours, un entretien, etc.

IFMek2Par ailleurs, Alain Millot, directeur de l’Institut m’a confié qu’il recevait chaque année 4500 inscrits pour suivre des cours de français et qu’il a enregistré 1700 certifications Delf.

A souligner aussi que l’Institut possède un superbe auditorium, équipé d’un système 3D qui lui permet d’accueillir le Ficam, Festival du film d’animation de Meknès.

 

En circonscription au Maroc (1) – Fès / 4, 5 mai 2016

Pascal_bisPendant cinq jours, Pascal Capdevielle, conseiller consulaire UDI à Fès, m’a accompagné de Fès à Casablanca, en passant par Meknès.

Il m’a permis de rencontrer nombre de compatriotes, mais également des Marocains francophiles et influents. Tous m’ont ouvert les portes de leur entreprise ou de leur domicile en me réservant un accueil chaleureux.

Chaque rencontre demeure en moi comme un précieux souvenir.

Merci Pascal pour ton temps et mes félicitations pour ton engagement exemplaire au service de nos compatriotes et de l’amitié franco-marocaine.

Communauté française

ReunionRéunion consulaire

Réunion consulaire à la Résidence du consul général Gilles Bourbao à Fès, en présence de Sophie Belna, consule adjointe, Alain Millot, directeur de l’Institut français (IF) de Meknès, Christophe Steyer, directeur de l’IF de Fès et des conseillers consulaires Pascal Capdevielle et Vincent Cazelle.

Premier point à l’ordre du jour, la situation épineuse de nos compatriotes qui voient leurs CDI interrompus unilatéralement du fait d’un non-renouvellement de leur carte de séjour.

En matière de visas, il faut souligner les résultats exemplaires obtenus par notre consul général. Ainsi, le consulat de Fès est passé de 40.000 visas en 2013 à 80.000 en 2016 ! Dans le même temps, le délai d’attente pour un rendez-vous a été réduit de 3 mois à… 48 heures.

Autre thème abordé : l’enseignement français. Il aurait fallu de nombreuses heures de réunion pour épuiser ce sujet, tant l’attente est forte.

On souligne un progrès notable, grâce à l’appui du consul : une école s’est ouverte à Oujda en partenariat avec le Cned, à l’initiative de Sandrine Tanchet, consule honoraire. L’établissement est déjà fréquenté par 360 élèves, dont le tiers suit les cours en français. Prochain objectif de l’école : obtenir l’homologation.

UFE1Rencontre UFE

Rencontre avec l’équipe de la section UFE de Fès-Meknès, dont Jean-Luc Ronceray, vice-président, en compagnie des conseillers consulaires Pascal Capdevielle et Vincent Cazelles.

Récemment créée, cette section a connu un tel essor que le président Gérard Pélisson s’est déplacé pour féliciter et encourager sa présidente, Myriam Benkerroun-Devidet.

UFE2C’est le travail qui paie.

Il ne se passe pas une semaine sans que des activités soient organisées. Ainsi, chaque mois, une rencontre littéraire est programmée, où se pressent francophones et francophiles pour découvrir des auteurs et des nouvelles parutions.

.
CF2Soirée Communauté française

Très agréable soirée parmi une cinquantaine d’acteurs de la communauté française de Fès, réunis par Pascal Capdevielle, conseiller consulaire UDI, en présence du consul général Gilles Bourbao et de l’élu consulaire Vincent Cazelle.

Un an après ma première visite, nous avons évoqué la situation de l’école La Fontaine, les dossiers économiques et l’action des associations locales au service de nos compatriotes.

CF1bisJ’ai revu des élèves qui m’avaient interrogé l’an dernier tout heureux de me raconter les dernières nouvelles. Parmi eux, Hicham Saidi (à l’image en chemise blanche), sélectionné pour la finale mondiale des Ambassadeurs en herbe, la semaine suivante à Paris.

J’ai aussi eu le plaisir de retrouver plusieurs personnes qui avaient choisi de rejoindre l’UDI. Leur confiance me touche.

BienfaisanceSociété française de Bienfaisance

La Société française de Bienfaisance de Fès héberge 5 résidents. Ma visite fut l’occasion de revoir Micheline Vilchez, présidente d’honneur, dont le mari a présidé l’association pendant plus de 20 ans.

Pascal Capdevielle, conseiller consulaire, préside l’association depuis 8 ans.

L’institution secourt nos ressortissants de passage à Fès lorsqu’ils sont en difficulté. Elle vient aussi en aide aux prisonniers ou assure les frais d’obsèques des indigents.

Enseignement

LaFontaineEcole Jean de la Fontaine

Rencontre avec les représentants des parents d’élèves de l’école Jean de la Fontaine. Nous avons évoqué les difficultés auxquelles ils sont confrontés du fait de l’absence de lycée français à Fès, de la progression des frais de scolarité et de différents soucis qui peinent à se régler (lire aussi : “Maroc – Pascal Capdevielle réclame un lycée français à Fès !” du 23 février 2015).

J’ai répondu que le système d’établissement en gestion directe (EGD) piloté depuis Paris ne me semblait plus adapté pour répondre aux attentes exprimées.

Je remercie Pascal Capdevielle d’avoir organisé cet échange auquel ont participé le dr Tahiri Laila (APE), Mme Slaoui Zineb (dir. école Jean Moulin UCPE), maître Salim Bensaid (pdt APE) et Mme Debbagh Iham (pdte UCPE).

Culture

Festival2Festival

Invité au lancement du 22ème Festival des musiques sacrées du monde, présidée par la princesse royale Lalla Salma, dans un lieu chargé d’histoire.

Festival1J’étais aux côtés de Jean-Vincent Placé, secrétaire d’État en charge de la Réforme de l’État et de la Simplification, qui représentait le gouvernement pour l’occasion.

Dans un décor féérique, les chants de tous horizons ont rappelé que la ville de Fès a longtemps été le carrefour des civilisations.

.

Institut_FesInstitut français

Accueillis par Didier Denert, nous avons visité l’Institut français de Fès, dirigé par Christophe Steyer. Ce lieu propose un véritable flot d’activités pluridisciplinaires et il invite aussi à la créativité et la liberté de penser, à travers de nombreuses rencontres avec des artistes et des intellectuels.

Avec Pascal, nous avons été impressionnés par le nombre d’étudiants qui viennent apprendre le français : 8.900 ! Puisque l’Institut ne dispose pas de salle, il est contraint de donner ses cours au collège La Fontaine et forcément le soir.

Entrepreneuriat

Webhelp1Webhelp

Basée à Fès, Webhelp est une société française leader de la relation client. Elle a été fondée en 2000 par Frederic Jousset et Olivier Duha qui ont misé sur le phénomène d’externalisation des services.

Avec Pascal Capdevielle, nous avons été reçus sur le site par Nicolas Ducrock, directeur régional (à l’image).

Le directeur a indiqué qu’il gérait entre 35 et 45 recrutements par semaine ! Webhelp emploie aujourd’hui 10.000 personnes sur le Maroc, dont 2.500 sur Fès.

Nicolas Ducrock prévoit de recruter 1.500 collaborateurs supplémentaires dans les 6 prochains mois.

www.webhelp.com

Zinelec1Zinelec Group

Créé en 1984 par Mostafa et Fouad Zine Filali, Zinelec Group s’est imposé comme un des leaders marocains de l’ingénierie électrotechnique et hydraulique.

Le groupe a mis en place une organisation multi-métier pour répondre à une large étendue de projets dans les domaines de l’énergie, l’eau, l’éclairage et la fontainerie. Pour ce faire, le groupe travaille essentiellement avec des partenaires européens et distribue des produits français.

Zinelec2Les fondateurs m’ont vanté les mérites de l’association française ECTI qui permet à nos seniors de venir partager leur expertise.

Visite passionnante d’une PME de 250 personnes qui a su développer son propre savoir-faire, tout en mettant en valeur les technologies françaises.

www.zinelecgroup.com

Santé

CHU1C.H.U Hassan II

Le CHU de Fès dispose de 950 lits. C’est le seul hôpital pour une région peuplée de 4 millions d’habitants. Il emploie 2100 personnes auxquels, s’ajoutent 600 personnes par le biais de sous-traitants.

A la tête de ce remarquable établissement, on trouve le professeur Khalid Ait Taleb qui m’a ouvert ses portes et permis de visiter divers services, notamment la pédiatrie et la cardiologie sans omettre les blocs opératoires.

Afin de me permettre d’appréhender le degré de sophistication de son organisation, nous avons commencé par la pharmacie. Elle mutualise la fourniture de médicaments aux soignants en s’appuyant sur un système informatique élaboré et un système de distribution par pneumatique desservant tous les services de l’hôpital.

CHU2(à l’image) Khalid Ait Taleb est une personnalité hors du commun qui dispose d’une réelle vision pour concilier une médecine haut de gamme avec un budget modeste.

Autre personnalité d’exception rencontrée lors de la visite du service de réanimation, le professeur Kanjaa Nabil, chef du service d’anesthésie réanimation et directeur du SAMU régional de Fès. Il est à l’origine du SAMU à Fès.

UrgenceMaison des Urgences (CHU)

Afin d’optimiser le temps des soignants et de répondre par avance aux interrogations des personnes qui accompagnent les malades ou blessés reçus au CHU, le professeur Khalid Ait Taleb a mis en place la maison des urgences.

Administrée par une association caritative, elle reçoit les accompagnants pour leur permettre de déstresser, bénéficier de services administratifs et même de visualiser sur écran le parcours de soin du patient, étape par étape, et ainsi connaitre son heure de sortie !

CancerInstitut de recherche sur le Cancer

Visite de l’Institut de recherche sur le Cancer dirigé par le professeur Mohcine Zouak. Le bâtiment présente la particularité d’être construit en forme de circuit intégré.

Ce lieu a été imaginé pour permettre aux chercheurs de collaborer sans devoir être physiquement présents ! Nous sommes de plain-pied dans la recherche du XXIème siècle qui place le patient au coeur du dispositif.

MaisonMaison de vie

La Maison de Vie a été construite par la fondation Lalla Salma, du nom de Princesse royale qui préside l’établissement.

Située aux abords du CHU, la Maison accueille les personnes atteintes d’un cancer lorsqu’elles sont de modeste condition et qu’elles habitent loin. Celles-ci sont nourries et logées gratuitement, afin de leur permettre de suivre leurs traitements dans des conditions optimales.

Ce lieu de vie permet aux malades d’échanger entre-eux, de dialoguer avec des psychologues ou de recevoir leurs proches. Tout est mis en oeuvre pour les aider à surmonter les moments d’angoisse.

A travers une dédicace dans le livre d’or de la Maison, j’ai exprimé mon émotion et mon admiration devant une telle réalisation.