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En circonscription au Asuncion – Paraguay (17-19 mai 2024)

Mes remerciements à Pierre-Christian Soccoja, ambassadeur de France au Paraguay, qui m’aura organisé un remarquable agenda dans un temps très contraint et durant un week-end.

Il a su donner du relief et de l’éclat à ma mission et a démontré combien un diplomate expérimenté sait rendre l’action de la France, efficace et visible.

Je lui exprime toute ma gratitude.
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Lutte contre le narcotrafic

Ministre de l’Intérieur

Il a fallu tout le talent et la bienveillance de notre ambassadeur Pierre-Christian Soccoja pour reconstruire mon agenda de déplacement au Paraguay écourté de 24 heures afin me permettre de participer à l’opération des forces spéciales anti-drogues en Bolivie (compte-rendu). Je lui en suis profondément reconnaissant.

Première séquence de mon retour au Paraguay, Enrique Riera Escudero, ministre de l’Intérieur, m’a fait l’honneur de m’attendre à l’arrivée de mon avion pour m’accorder un entretien privilégié.

Pas facile de contrôler un pays plus grand que l’Allemagne avec seulement 5 millions d’habitants.

Faible densité de population, faiblesse de contrôle aérien et vaste réseau fluvial, rendent le pays propice aux trafics. Le Paraguay est un des premiers pays producteurs de cannabis qui est exporté à 80% au Brésil. C’est également un pays de transit et de rebond pour la cocaïne.

Depuis 2023, le nouveau gouvernement a décidé de mettre en place une équipe de sécurité (conseil national de Défense) et d’investir 5 fois plus en matière de sécurité : radars, technologies, avions de combat…

En moins de dix mois, 60 tonnes de cocaïne avaient transité par le Paraguay pour aboutir en Europe grâce à des faits de corruption. Grâce à l’équipe de sécurité, les contrôles sont plus efficaces. Une tonne de cocaïne destinée à Madrid via la compagnie Air Europa a été saisie à l’aéroport d’Asuncion.

Le ministre assure qu’il est plus facile de combattre les narcotrafiquants en Amérique latine plutôt qu’en Europe. Il invite le gouvernement français à collaborer pour lutter contre le Narcotrafic, mieux prendre en charge les drogués et échanger l’information.

La sécurité est déterminante pour parvenir à un développement durable.

Très heureux de cette rencontre avec ce ministre francophile qui m’a permis de compléter l’information recueillie précédemment avec ses homologues au Pérou et en Bolivie.

Conférence de presse

À l’issue d’une tournée en Amérique latine de 12 jours qui m’a conduit successivement au Pérou, Bolivie et Paraguay, dans lesquels j’ai rencontré les trois ministres de l’Intérieur et le ministre Affaires étrangères du Pérou, Pierre-Christian Soccoja a invité des représentants des principaux médias locaux.

Trois jours après la conférence de presse tenue à Paris par le président et le rapporteur de la commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic (compte-rendu), il m’est apparu important de mettre en valeur le fruit du travail sénatorial et de le compléter en partageant le fruit de mes observations latino-américaines depuis Asuncion.

Je remercie les journalistes qui ont marqué leur intérêt en soulignant mes préoccupations et l’urgence d’agir collectivement de manière à unir les forces face au fléau d’une criminalité organisée qui ne connaît pas de frontières. +d’images

Lire aussi :
« El narcotráfico y las mafias son una amenaza para nuestras libertades”, alerta el senador francés Olivier Cadic (ABC)
Senador francés se informará sobre tema narcotráfico (UltimaHora)
« El narcotráfico es una guerra con efectos civiles » (UltimaHora)

Diplomatie parlementaire

Sénat– IPAC

Le Paraguay fait partie des pays qui reconnaissent Taïwan comme un état indépendant et souverain. À deux jours de l’intronisation du président William Laï, le président du Paraguay s’était donc rendu à Taïwan.

Deuxième séquence de mon déplacement, une rencontre avec les sénateurs Gustavo Leite et Eduardo Nakayamaw, tous deux membres de l’IPAC (Alliance interparlementaire sur la Chine). J’avais croisé Gustavo Leite, lors de ma précédente visite à Asuncion, et organisé une rencontre au Sénat lors de sa visite à Paris, comme ministre du commerce extérieur. Gustavo s’est rendu 13 fois à Taïwan dont 6 fois en qualité de ministre.

La proximité affichée entre Xi et Poutine et le soutien évident du régime de Pékin à la Russie permet d’anticiper que la situation internationale va se dégrader, avant de redevenir meilleure.

Les deux sénateurs paraguayens pensent que seule l’alliance démocratique USA-UE a la taille critique pour se confronter aux agissements du Parti communiste chinois. Ils remarquent que la Chine agit désormais en prédateur sur tous les continents, s’ingère dans les élections et n’hésite pas à soutenir des candidats qui leur sont plus favorables.

Maria Alejandra Benavides (IPAC Colombie) participait à la réunion pour partager les progrès de notre réseau en Amérique latine.

Nous avons prévu de nous retrouver prochainement … à Taïwan. +d’images

Diplomatie économique

CCEF – Chambre de commerce

Ce fut l’ultime séquence de mon second déplacement au Paraguay, l’ambassadeur Pierre-Christian Soccoja m’a organisé un échange privilégié avec Benoit Libourel, unique CCEF du Paraguay et président de la chambre de commerce France-Paraguay qui compte près de 100 membres.

Benoit a plusieurs entreprises dans des activités très différentes. Une activité de distribution industrielle dans le domaine des matériaux de construction qui fonctionne d’autant mieux que le pays se développe et construit beaucoup. S’y ajoutent, une activité boulangerie-pâtisserie et une activité d’exportation de rhum.

Benoit souligne le cadre fiscal et juridique très intéressant du Paraguay pour les entrepreneurs qui exportent.

Le Paraguay dispose de 100% d’énergie renouvelable. Son bilan carbone exceptionnel n’est pourtant jamais relevé en France.

Le pays offre un coût opportunité très bas qui sera mis en valeur à la faveur de la célébration prochaine des 40 ans de la chambre de commerce France-Paraguay.

Paracan – Minage de Bitcoins

“On reçoit les serveurs, on les configure, et on s’occupe de leur maintenance”. Ainsi résumé, l’activité de Paracan paraît toute simple. C’est pourtant une des plus grandes entreprises pionnières dans l’industrie du minage de cryptomonnaies, avec des centres de données situés au Paraguay et en Éthiopie.

Il m’aura fallu 3 minutes de conversation avec Andy Jasmin, la veille au soir, lors de la rencontre avec la communauté française, pour me convaincre de visiter son entreprise d’un nouveau genre.

Ce jeune entrepreneur de 25 ans a déjà 7 années d’expérience derrière lui. Il exploite et prépare les infrastructures qui permettront à l’intelligence artificielle de donner sa pleine mesure.

Pour faire tourner les 1000 ordinateurs spécialisés dédiés à la résolution de problèmes mathématiques complexes, présents sur le site visité, Andy a besoin de 9 Mw. Avec cette puissance, il pourrait alimenter 90 stations spatiales internationales en orbite autour de la terre. Il lui faut donc beaucoup d’énergie pour ses 8 installations qui abritent ses 11 000 ASICS de nouvelle génération.

Voilà pourquoi, Andy et son associé Jhony ont décidé d’installer une structure près du nouveau barrage hydroélectrique de la Renaissance en Éthiopie.

Merci à Andy de m’avoir offert une heure de bain de jouvence technologique. Il a rechargé mes batteries qui avaient visiblement pris un coup de vieux. +d’images

Communauté française

Réception

Très belle soirée organisée à la Résidence de France par Pierre-Christian Soccoja, ambassadeur, avec les représentants de notre communauté établie au Paraguay, en présence d’Edmond Suchet (à gauche) conseiller des Français de l’étranger.

Plus de 1500 compatriotes sont établis au Paraguay. Mon précédent passage, en avril 2016, avait précédé de quelques semaines la fermeture du consulat général à Asuncion (compte-rendu).

Près de huit ans plus tard, il semble légitime de s’interroger sur la pertinence du transfert de cette activité vers Buenos Aires. Si les tournées consulaires permettent d’éviter des déplacements vers la capitale argentine pour faire renouveler son passeport, il apparaît que cette décision a été catastrophique pour l’attractivité de nos établissements d’enseignement supérieur auprès des jeunes Paraguayens. Ces derniers doivent prendre l’avion pour aller chercher leur visa à Buenos Aires… sans garantie de l’obtenir.

Beaucoup de participants m’ont parlé du sentiment de déclassement du Paraguay, par le MEAE, suite à cette décision. Analyse bien compréhensible au regard de la situation dans les pays environnants d’Amérique latine.

Merci à toutes celles et ceux qui sont venus à ma rencontre pour échanger. +d’images

Enseignement

Lycée français international Marcel Pagnol

Visite des locaux du lycée Marcel Pagnol d’Asuncion, en compagnie de Lionel Mazoyer, directeur.

Lors de mon précédent passage en 2016, le lycée était fréquenté par 500 élèves. La promesse était de passer à 700 élèves, suite à l’agrandissement prévu.

L’objectif est atteint avec un cylindrage à deux classes par niveau complet en septembre 2024, avec l’ouverture d’une seconde terminale. Les effectifs sont désormais de 725 élèves pour une capacité totale de 750 élèves.

Un terrain de 380 mètres carrés vient d’être acquis pour développer des activités sportives.

L’objectif est de proposer une offre éducative améliorée et variée pour le périscolaire l’après-midi : sportif, culturel, théâtre, artistique, échecs, escrime, arts martiaux…

La politique des langues bilingue français-espagnol s’enrichit de l’anglais et du guarani dès le CP, allemand et portugais dès la 6ème.

Plus de 82% des élèves fréquentant l’école sont désormais internationaux contre 66% en 2016. Preuve que l’enseignement français attire s’il sait s’adapter à un nouveau public. +d’images

Culture

Alliance française

Arrivé tout juste depuis une semaine, Christophe Chavagneux, nouveau directeur de l’AFA, (Alianza Francesa de Asunción) reprend un poste qui était vacant depuis 8 mois.

Rejoint par Pierre-Christian Soccoja, ambassadeur, j’ai visité l’AFA et Campus France.

Les cours sont suivis par 500 étudiants, soit la moitié de la fréquentation durant la période pré-covid.

La qualité des infrastructures proposées, qui se sont améliorées depuis mon précédent passage en 2016, et le niveau d’engagement de l’équipe que j’ai rencontrée permettent d’être optimiste pour le futur.

La crêperie « la galette » et sa tonnelle en terrasse qui a des airs de Provence, la salle de théâtre « Molière » de 232 places, la pyramide de verre dans la cour centrale qui se donne des airs de cour du Louvre, le petit Prince de la médiathèque… partout où le regard se pose, l’AFA démontre qu’elle a le sens du détail pour mettre la France en valeur.

Tout mon soutien à l’équipe de l’AFA et Christophe Chavagneux ! +d’images

En circonscription au Honduras (Tegucigalpa – 22 au 23 février 2016)

Resi0Après le Mexique et le Costa Rica, mon déplacement s’est poursuivi au Honduras. Pierre-Christian Soccoja, notre ambassadeur de France (à l’image), m’a accompagné dans mes visites, avec beaucoup de points marquants, dont notre réception au congrès.

C’est Christophe Bouchard, alors directeur des Français de l’étranger, qui m’a inspiré ce déplacement avant de me rendre au Salvador. En effet, le consulat du Honduras a été déplacé au Guatemala. Il était opportun de faire le point sur une mesure qui sera appliquée prochainement au Salvador qui, lui aussi, dépendra alors du Guatemala.

Communauté française

AmbassadeRéunion consulaire

Les 300 Français inscrits au Honduras doivent donc désormais soit se déplacer au Guatemala pour leurs formalités consulaires, soit attendre le passage trois fois par an, de la consule qui les recevra au lycée franco-hondurien.

Les dossiers de bourse de ce lycée dépendent également du consulat au Guatemala. Mais du fait d’un découpage inconséquent lors de la réforme de la représentation des Français de l’étranger, le Honduras n’a pas été rattaché à la circonscription consulaire “Guatemala-Salvador” mais à la circonscription “Costa Rica-Nicaragua”. Ce sont donc les conseillers consulaires : Malika Rabia (Nicaragua), Maurice Manaut et Denis Glock (Costa Rica) qui sont appelés à siéger au Guatemala pour les bourses du lycée du Honduras. Un bel imbroglio à démêler lors de l’élection consulaire 2020 en rétablissant une cohérence de la carte électorale !
Resi2Soirée à la Résidence

Je remercie notre ambassadeur Pierre-Christian Soccoja de m’avoir permis de rencontrer notre communauté passionnante et chaleureuse lors d’une réception donnée à la Résidence.

Ma crainte se confirme sur le recul de la pratique de notre langue par nos enfants nés à l’étranger. J’ai appris qu’ils ne parlent plus le français dans 2/3 des familles binationales du Honduras. Au quotidien, nos compatriotes déplorent aussi une médecine qui coûte relativement cher et l’effort financier qu’impose l’enseignement français (+ de 3000 US dollars par an).

Derrière le décor de carte postale et la douceur de vivre que tous les Français soulignent, le risque criminel jette une ombre. Le taux d’homicide reste à un niveau préoccupant dans certaines zones même s’il a récemment diminué, suite à d’incontestables efforts du gouvernement.

Développement touristique

RV ministreAu ministère du tourisme hondurien

(g à d) Epaminondas Marinakis, président de la chambre nationale du tourisme ; Michelle Paredes, directrice adjointe au ministère du Tourisme ; Olivier Cadic ; Emilio Silvestre, ministre du tourisme et Pierre-Christian Soccoja, ambassadeur de France

20.000 touristes français viennent chaque année découvrir le patrimoine précolombien de Copan dans le prolongement d’un circuit au Guatemala, ou bien font une halte dans les iles à la faveur d’une croisière au départ de Miami. La volonté du Honduras est de faire de ce pays une terre de prédilection pour le tourisme.

congres1Au Congrès

(à l’image) Dans le prolongement de ma rencontre de la veille avec Emilio Silvestri, ministre du Tourisme, j’ai été reçu par Antonio Rivera Callejas, vice-président du Congrès et Óscar Álvarez, président du groupe du Parti National.

Au congrès, nos discussions ont porté principalement sur le développement touristique et la représentation des Français de l’étranger.

Comme 18% du PIB du Honduras vient des parents expatriés aux USA qui financent la famille restée au pays, l’idée d’une représentation de leurs expatriés au Parlement leur a paru une idée dont ils pourraient s’inspirer.

Congres2(à l’image) Ces visites furent pour moi l’opportunité de saluer dans les médias locaux l’action de Pierre-Christian Soccoja, notre ambassadeur au Honduras. Compte tenu des progrès enregistrés face à la criminalité, notre ambassadeur a plaidé pour que le Quai d’Orsay révise sa page Conseils aux voyageurs : les zones touristiques y sont désormais référencées en couleur jaune et non plus en orange.

Nos interlocuteurs ont été sensibles à cette décision qui encourage leurs efforts en matière de sécurité et de tourisme. D’autres améliorations sont envisagées de nature à consolider nos excellentes relations avec le Honduras.

TribunaPresse locale

Le quotidien national La Tribuna s’est fait l’écho de ma visite au Congrès et de mes discussions avec les députés Antonio Rivera Callejas (vice-président du Congrès) et Óscar Álvarez (président du groupe du Parti National), plus particulièrement sur le thème de la promotion du tourisme.

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Commerce extérieur

CCEFRencontre avec les CCE

(A l’image) avec Patrice Blois, président de la section Amérique centrale des conseillers du commerce extérieur (CCE) et Marianne Cadario (CCE). Patrice et Marianne sont également très engagés en faveur de l’UFE. Leur expérience bénéficie aux 500 Français résidant au Honduras.

Leur remarquable connaissance du Honduras m’a permis de découvrir les opportunités de ce marché encore méconnu. Effectivement, il n’y a aucune présence française visible. Aucune société implantée, sauf quelques représentations commerciales, même si Renault, Peugeot, Citroën ont fini par renoncer. Dans les supermarchés, ne cherchez pas davantage nos produits alimentaires. Ce désintérêt est lié à une plus grande attractivité d’affaires du Guatemala voisin.

Sur place, j’ai eu le plaisir de rencontrer notre compatriote Guy de Pierrefeu, président de la Chambre hondurienne. Son groupe MSP détient 75% du marché des parfums et des montres et il représente Air France, GGM-CGA. Il caresse l’idée de créer une antenne France au sein de la Chambre de commerce.

Enseignement

Lycee_HLycée franco-hondurien

J’ai visité le lycée franco-hondurien de Tegucigalpa en compagnie du proviseur Philippe Poggi qui m’a mis en face d’une surprenante réalité : 97% de ses élèves sont honduriens. Ainsi sur un total 600 élèves, 27 sont non honduriens, dont une dizaine de petits Français, enfants d’enseignants.

On compte 18 élèves en terminale, ils seront 30 en 2017. L’an dernier, le lycée a justifié d’un taux de réussite de 100% (15 mentions, dont 4TB). Sur les 17 bacheliers, 14 sont partis en France (dont 3 en prépa et 2 à Sciences Po). Le proviseur se félicite du fait que presque tous ses élèves optent pour l’enseignement supérieur français. Il contribue ainsi à former une génération d’où émergeront les futurs cadres du Honduras.

Alors que le lycée fête ses 50 ans cette année, un projet de nouvel établissement est très avancé pour répondre à une demande croissante. Il devrait se concrétiser d’ici trois ans.

Culture française

AFAlliance française

Accompagné de notre ambassadeur et de l’attaché de coopération, Jonathan Dupain, j’ai découvert l’Alliance française de Tegucigalpa, dirigée par le hondurien Ernesto Paz Aguilar, président du comité directeur.

Fondée en 1964, l’Alliance propose des cours de français de tous niveaux et adaptés à des publics variés. Ils sont assurés par une équipe pédagogique dévouée à sa mission et soutenue par les nouvelles technologies.

Notre AF du Honduras est également un centre culturel dont la vocation est de faire connaître la création française, tout comme les artistes honduriens, à travers de nombreux événements (spectacles, expositions ou conférences). Cet espace d’expression est ouvert à tous, par exemple aux lycéens d’une classe de seconde que l’on avaient programmés en mars pour y présenter deux exposés, l’un sur le Réalisme et l’autre sur le Naturalisme.

ONG

TeguVisite de Paris-Tegu

(à l’image) Mathilde Thiebault, présidente de l’association Paris-Tegu, m’a fait découvrir le centre culturel Art & Amitié (CCAA) géré par cette ONG franco-hondurienne dans le but d’aider la jeunesse du Honduras. Elle offre un espace de vie commune qui constitue un refuge où il fait bon vivre pour des jeunes qui vivent dans des quartiers où règnent l’insécurité.

Mathilde est arrivée dans le pays en 2005 “seulement avec son sac à dos”. Elle a reçu une distinction du Sénat en 2011 pour son action.

Le travail de terrain de cette fondation passe par un programme de bourse, des campagnes de prévention et divers projets, dont le CAP cuisine-restauration qui est une fierté. Des stages dans les hôtels de la ville mettent le pied à l’étrier de ces jeunes qui se découvrent un avenir dans une profession qui leur offre de nombreuses perspectives.

J’ai rencontré une équipe particulièrement dynamique et motivée. Un très beau souvenir.