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Lire : l’HEBDOLETTRE n°101 – 10 avril 2018Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°101

Pour un avenir radieux de l’enseignement français à l’étranger

Depuis juillet dernier, la suppression de 33M€ du budget de l’AEFE pour 2017 revient dans l’actualité comme un boomerang. L’effort général demandé pour passer sous la barre de 3% de déficit public en a laissé froid plus d’un.

Après avoir rétabli le budget de l’AEFE pour 2018 à 2020, nos ministres Le Drian, Lemoyne et Blanquer ont confié une mission interministérielle à Samantha Cazebonne, député des Français de l’étranger, pour repenser l’avenir du réseau d’enseignement.

Une multiplicité d’acteurs continue de souffler sur les braises de ces 33 millions pour des raisons qui n’appartiennent pas seulement à la démagogie politicienne.

Le 20 mars dernier, Emmanuel Macron a sorti de son cartable une mirifique annonce : doubler d’ici 2025 le nombre d’élèves dans les lycées français à l’étranger (actuellement 350.000). J’aurais mauvaise grâce à ne pas applaudir des deux mains : en décembre, lors des débats budgétaires, j’avais justement proposé à notre ministre Jean-Yves Le Drian de doubler le nombre d’écoles françaises d’ici à cinq ans, pour que le réseau compte 1000 écoles, puis 2000 écoles d’ici à dix ans.

L’avenir est aux partenaires de l’AEFE, ces écoles “homologuées” qui constituent déjà la majorité du réseau avec 265 enseignes. Chaque élève de ces établissements coûte à l’Etat la somme de 9,48 euros par an. On peut doubler, voire quadrupler ces établissements sans grever nos finances. L’objectif du Président de la République peut donc être atteint et rendre son lustre à un réseau qui plafonne depuis trop longtemps.

Visuel HL101 Par contre chaque élève des 74 établissements en gestion directe par l’AEFE coûte en moyenne 2 337,00 euros net. Il faudrait y ajouter le coût des salaires des proviseurs et autres personnels de direction qui est un secret bien gardé… et ignoré même des administrateurs de l’AEFE même des administrateurs de l’AEFE. Malgré les subventions conséquentes, les parents d’élèves acquittent des frais de scolarité qui représentent la majorité des coûts sans avoir voix au chapitre. Ils assistent impuissants à des ponctions, par l’administration centrale de l’Agence, sur les fonds de réserve de leurs écoles.

Le choix de Samantha Cazebonne pour mener une mission sur l’avenir de l’AEFE a été très pertinent. En qualité de proviseur d’un établissement homologué à l’étranger, elle connait le système de l’intérieur sans être liée à l’AEFE pour ne pas se trouver en situation de conflit d’intérêt.

Ironie de l’histoire, elle se retrouve au second tour de la partielle des législatives opposée à un candidat de La France Insoumise, professeur de lycée de l’AEFE, qui bénéficie à plein des subventions de l’Etat et qui propose… de les augmenter encore ! Découvrir l’HebdoLettre n°101

Apprentissage du français – Ma question à Pierre Vimont & sa réponse – Vidéo (2m)

Le 14 mars, deux commissions du Sénat, celle la culture et celle les affaires étrangères, ont auditionné Pierre Vimont, ambassadeur de France, dans le cadre d’une mission de rapprochement, dont il a été chargé, entre l’Institut français et la fondation Alliance française.

Partant du constat que les Français qui sont nés à l’étranger ne parlent pas forcément français, une proportion qui dépasse parfois 50%, comme en Amérique du Sud ou en Afrique du Nord, j’ai proposé une solution à l’ambassadeur : distribuer l’aide publique sous forme de chèque éducation pour apprendre notre langue au travers des Instituts et des Alliances (voir la vidéo).

Pierre Vimont m’a répondu en ces termes, ce dont je le remercie : “L’idée qui a été avancée d’un chèque pour les jeunes qui ont la nationalité française, mais qui n’ont pas appris le français est peut-être en effet une idée intéressante. Elle fait partie d’idées auxquelles on réfléchit actuellement. Encore une fois, le président de la République doit s’exprimer sur un plan pour la promotion de la langue française dans les prochains jours, il faudra voir si des idées de ce type sont retenues, mais vous avez raison de manière générale. Moi, ce qui me frappe, c’est que vous citiez l’Afrique du Nord et d’autres pays à forte influence française, où la pratique de la langue française a baissé ces dernières années, du fait, m’a-t-on dit, de la baisse de la qualité de l’éducation et de la formation des professeurs locaux.”

Voir la vidéo (2m)