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Semaine AFE (4) – Audition cyber sécurité

Le 7 octobre, devant la commission de la Sécurité et de la Protection des personnes et des biens de l’AFE, présidée par Régine Prato, je suis intervenu sur le sujet de la cyber-sécurité, alertant les élus sur le risque informatique qui s’est accru depuis la crise sanitaire.

Afin d’anticiper et de réagir aux menaces cyber vis-à-vis des particuliers et des entreprises, j’ai plaidé pour la diffusion des “gestes barrières numériques”, consignés sur la plateforme cybermalveillance.gouv.fr

Avec mon collègue Rachel Mazuir, nous sommes les auteurs d’une étude, au nom de notre commission des Affaires étrangères et de la Défense, qui préconise des campagnes de sensibilisation, à grande échelle, pour diffuser ces “gestes barrières numériques” (Lire le rapport “Désinformation, cyberattaques, cybermalveillance : l’autre guerre du covid 19”, publié le 16 avril 2020)

Face à l’intensification de cybercriminalité et des stratégies d’influence par certaines puissances étrangères, nous avons proposé ces cinq recommandations :
1 – Mettre en œuvre une force de réaction cyber afin de répondre aux fausses informations dans le domaine sanitaire, aux attaques contre les valeurs démocratiques et pour lutter contre les campagnes de désinformation ou d’influence de certains acteurs étrangers ;
2 – Investir dans la sécurité informatique des acteurs de la santé ;
3 – Lancer sans tarder une campagne de communication à grande échelle pour promouvoir la plateforme https://www.cybermalveillance.gouv.fr et diffuser les « gestes barrière numériques » ;
4 – Initier une communication régulière, au travers des médias, d’un top 10 des cyber-crimes constatés sur le territoire ;
5 – Unifier la chaîne de recueil et de traitement des plaintes en ligne, aujourd’hui de la compétence des autorités de police et de gendarmerie locales.

Semaine AFE (3) – Réserve citoyenne : la commission Sécurité reçue par la ministre Geneviève Darrieussecq

La diffusion de l’esprit de défense est une préoccupation des conseillers des Français de l’étranger (CFE) et il n’est pas rare que ceux-ci soient sollicités par leurs compatriotes désireux de s’engager dans la Réserve citoyenne de Défense et de Sécurité.

Aussi, Régine Prato, présidente de la commission Sécurité avait sollicité mon collègue Robert-Denis del Picchia, vp de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, et moi-même pour l’aider à obtenir un entretien au ministère des Armées.

Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, a reçu les membres de la Commission de la Sécurité et de la Protection des personnes et des biens de l’AFE.

A l’hôtel de Brienne, cette commission était représentée par Régine Prato, sa présidente, Jean-François Berte, Guy Boulet et Gérard Sénac (photo de groupe dans le bureau occupé par le général de Gaulle). Ils ont fait part des difficultés liées à la longueur de la procédure d’agrément pour les demandes faites à l’étranger.

La ministre s’est réjouie de l’intérêt porté par les élus des Français de l’étranger en faveur de cette démarche civique. Leur participation aux actions de sensibilisation sur les questions de défense et de sécurité à l’étranger est particulièrement bienvenue. C’est pourquoi elle s’est engagée à réfléchir à des solutions de facilitation.

JDC

Contribuer au renforcement du lien national par-delà les frontières passait jusqu’à présent par la Journée Défense et Citoyenneté (JDC). Pour des raisons de coûts, les JDC ne peuvent plus se tenir que rarement à l’étranger.

Il y a un an, le 23 octobre 2019, Mme Darrieussecq avait été reçue par notre groupe d’études sénatorial “Anciens combattants et Mémoire combattante” (compte-rendu).

A cette occasion, la ministre avait jugé excellente ma proposition de “JDC numérique”. Cela soutenait sa demande auprès de la DSNJ (Direction du service national et de la jeunesse) pour travailler sur un outil numérique. Depuis, l’idée de la ministre a fait son chemin.

Geneviève Darrieussecq nous a annoncé que la JDC numérique serait mise en oeuvre début 2021. J’ai suggéré que les élus de l’AFE puissent assister à une démonstration lors de la prochaine session à Paris, en mars 2021. + d’images

En circonscription en Égypte (1/2) – Le Caire (23 fév. 2020)

Tous mes remerciements à Régine Guillermin Prato, conseillère consulaire pour l’Égypte, pour avoir organisé mon premier déplacement dans son pays d’adoption.

Régine fait preuve un engagement total en faveur des Français d’Égypte. Pour répondre aux personnes en situation de détresse, Régine Prato a mis en place une banque alimentaire. Avec le concours de la société Carrefour, des bons d’achat leur sont offerts. Cette initiative m’a paru remarquable et je pense qu’elle est encore unique.

Son optimisme, sa bonne humeur et son humour donnent une impression de légèreté à un travail réalisé avec beaucoup de profondeur et d’abnégation.

Hydro-diplomatie

Ministre de l’Eau

Très heureux d’avoir retrouvé Mohamed Abdelatty, ministre égyptien des Ressources hydrauliques et de l’irrigation, en présence de Stéphane Romatet, ambassadeur de France.

Le ministre est intervenu au Sénat en décembre 2017 et 2018 lors de deux conférences sur l’hydro-diplomatie consacrées au bassin du Nil que j’ai co-organisées avec le Dr Fadi Comair. Puis, nous nous étions revus l’an dernier à Beyrouth lors de la Semaine de l’eau.

90 % de l’approvisionnement en eau de l’Égypte dépend du Nil bleu. On imagine les craintes que suscite la construction du barrage de la Renaissance par l’Éthiopie, dont la mise en service est prévue fin 2020. Ne va-t-il pas entraîner une réduction du débit du fleuve et l’assoiffer ? Ce barrage est promu à devenir la plus grande centrale hydroélectrique d’Afrique, avec une production de 6 000 mégawatts.

Les difficiles négociations entre l’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie ont donné lieu à une médiation des États-Unis. À la veille de son déplacement vers Washington, pour une ultime session de négociations, Mohamed Abdelatty m’a confié ses espoirs d’aboutir à un accord, tout en restant très prudent.

Ce sujet est si sensible politiquement que le ministre préfère ne pas communiquer avec les médias pour se concentrer sur la discussion des termes du compromis. Ce nouveau moment privilégié d’échange avec le ministre m’a permis d’apprécier, une fois encore, sa rigueur intellectuelle et son humilité. Je lui ai présenté mes vœux de succès dans sa mission. +d’images

Communauté française

Ambassade

Premier déplacement en Égypte depuis le début de mon mandat qui a commencé par un déjeuner à la Résidence de France, à l’invitation de Stéphane Romatet, en présence de Régine Guillermin Prato, conseillère consulaire et des chefs de service.

Nous avons évoqué l’actualité concernant le bassin du Nil et les besoins en matière d’infrastructures en Égypte susceptibles d’être concrétisés par des entreprises françaises, sans oublier les attentes de nos compatriotes établis dans ce pays. +d’images

Consulat

La communauté française d’Égypte est composée de 6 à 7000 de nos compatriotes. Dès mon arrivée, j’ai souhaité prendre connaissance de ses attentes, ce qui m’a été possible à travers deux rendez-vous.

En premier lieu, une visite du consulat général de France au Caire avec François Pugeaut, consul général, en compagnie de Régine Guillermin Prato, conseillère consulaire.

La moitié des effectifs du consulat est rattachée au service des visas. On relève une activité sociale soutenue. Pour sa part, Régine organise un événement annuel d’envergure pour financer ses actions envers les plus démunis. Elle est ainsi l’initiatrice d’une banque alimentaire qui fonctionne avec des bons d’achats offerts par des entreprises.

En second lieu, j’ai rencontré une trentaine de compatriotes, le soir à l’Institut français d’archéologie orientale (IFAO), pour rendre compte des colloques que j’ai organisés au Sénat sur l’hydro-diplomatie, en particulier sur le bassin du Nil.

À l’issue des débats, un des participants a attiré mon attention sur le service d’autocars du lycée français du Caire. L’établissement en gestion directe par l’AEFE a transféré la responsabilité de ce service des transports aux parents d’élèves. Ceux-ci ont noté que certains autocars ne disposaient pas de ceinture de sécurité et que d’autres roulaient sans assurance…

Cette conférence m’a permis de retrouver (à l’image) Renée Blandin, 97 ans, bon pied, bon œil et à l’humour intact, dont nous avons tant profité à l’Assemblée des Français de l’étranger.
Pétrie de gentillesse et de bienveillance, son cœur n’a pas pris une ride. +d’images

Coopération scientifique

IFAO

À la faveur de ma conférence sur le bassin du Nil, auprès de la communauté française, Laurent Coulon, directeur, m’a fait découvrir l’Institut français d’archéologie orientale (IFAO).

Première institution scientifique française implantée en Égypte, cet établissement à caractère scientifique, culturel et professionnel, est placé sous l’autorité de notre ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ses champs de recherche concernent l’archéologie, l’histoire et la philologie des différentes civilisations s’étant succédées en Égypte.

La bibliothèque compte plus de 80 000 volumes et un service des Archives, regroupant les archives photographiques et scientifiques de tous les chantiers de l’Institut, ainsi que la conservation d’archives plus anciennes. Cela m’a permis d’admirer les épreuves de la grammaire de Champollion, découvertes dans les archives en 1993 ou bien encore un exemplaire de son journal de fouilles, un manuscrit illustré qui relève de l’œuvre d’art.

Les membres scientifiques de l’IFAO relèvent de deux sections : la première regroupe les études égyptologiques et papyrologiques ; la seconde, les études coptes, arabes et islamiques. +d’images

Entrepreneuriat

Chambre de commerce & CCEF

À l’initiative de Régine Guillermin Prato, conseillère consulaire, j’ai pu échanger avec des représentants de notre communauté économique en Égypte (CCI française en Égypte et conseillers du commerce extérieur).

Ils ont attiré mon attention sur deux sujets sur lesquels nous devons œuvrer : d’abord, la nécessité de répondre aux besoins d’éducation, car les structures scolaires manquent dans le pays ; ensuite, le net recul de la francophonie : les sections francophones des universités égyptiennes sont délaissées par les étudiants qui préfèrent l’enseignement anglais plus en vogue dans le monde des affaires.

Point commun avec la France, il leur apparaît déterminant de recréer un attrait pour les formations professionnelles. Nous nous sommes fixé l’objectif commun de créer le contact entre Worldskills France et la CCI française en Égypte pour qu’une équipe égyptienne participe à Lyon 2023. +d’images