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En circonscription au Maroc – Rabat / Casablanca (11 au 13 avril 2017)

(à l’image) Je remercie les consulaires Marie Patier (Rabat) et Pascal Capdevielle (Fès) pour leur participation active lors de mes rencontres. L’élu consulaire Gilles d’Agescy est également venu de Casablanca pour être des nôtres.

Pascal est le candidat investi par l’UDI pour les législatives dans la 9ème circonscription des Français établis hors de France. Français né au Maroc, entrepreneur talentueux et élu dévoué, il incarne remarquablement la nouvelle génération voulue par l’UDI pour représenter nos compatriotes au Parlement.

Pascal aura beaucoup facilité l’organisation de mon 8ème déplacement au Maroc depuis le début de mon mandat.

Relations commerciales

Rencontre avec Mohamed Abbou

Il y a tout juste deux mois, Mohamed Abbou, ministre RNI du Commerce extérieur du précédent gouvernement m’avait fait l’honneur de me recevoir à son domicile, la veille de ma visite à Tanger pour y découvrir la zone franche (lire).

Ce nouveau déplacement à Rabat m’a permis de retrouver l’ancien ministre. Nous avons partagé un regard optimiste sur les synergies existantes ou potentielles, mais toujours nombreuses, entre le Maroc et la France.

Je suis convaincu que le développement mutuel de nos échanges commerciaux doit reposer sur une stratégie bâtie en concertation avec les membres de la CFCIM. Rappelons que la CFCIM est la plus importante chambre de commerce bilatérale à l’étranger en réunissant 3300 membres.

Entrepreneuriat

Contrat de travail d’étranger (CTE)

Entretien avec Abdeslam Seddiki, ministre de l’Emploi et des Affaires sociales dans le précédent gouvernement de sa Majesté Mohammed VI.

Cette rencontre fût l’opportunité pour moi de remercier M. Seddiki pour avoir pris à cœur le dossier du CTE et contribué à faire progresser la protection des salariés français.

L’affaire du contrat de travail d’étranger constitue ma priorité pour le Maroc. J’ai posé une question écrite au Garde des Sceaux sur ce sujet, le 23 février dernier (lire).

Le problème vient du fait qu’un salarié français ne peut jamais être titulaire d’un CDI au Maroc, contrairement au salarié marocain. Tout vient du fait que l’autorisation de travail délivrée au Maroc doit être formalisée par un visa à durée limitée apposé sur le contrat de travail. Cette précarité entretenue concerne près de 3000 Français au Maroc.

Nous avons évoqué ce dossier avec Jean-François Girault, notre ambassadeur au Maroc et Florence Caussé-Tissier, consule générale de France à Rabat.

Je salue Caroline Traverse et Nicolas Arnulf, respectivement présidente et vice-président de l’Association de défense des travailleurs français et européens résidant au Maroc (ADFEM) qui travaillent avec ardeur et talent sur cette problématique du CTE (lire).

Rabat

Nicolas Arnulf, délégué UDI Rabat, a organisé une rencontre auprès de mes compatriotes entrepreneurs. L’occasion d’un échange passionnant au cours d’un dîner avec des représentants de tous secteurs d’activité : bâtiment, transport, aéronautique, agroalimentaire, restauration, textile, tourisme, téléphonie… La seule présence de tous ces centres d’intérêts économiques témoigne de la vitalité de l’économie marocaine.

A noter que les Français de Rabat offrent des structures d’accueil pour tous les goûts et budgets : du somptueux Sofitel, dirigé par Hassan Barguach, avec son jardin des 3000 roses au Riad El Maâti, tenu par Laurence Er Rarhiol Kerdad, niché dans la Médina.

Casablanca

Lors d’une réunion à Casablanca facilitée par Franck Dautria, administrateur à la CFCIM, j’ai eu un échange privilégié avec Amine Souhail, DG délégué de Sopriam, importateur et distributeur de PSA au Maroc et Guillaume Hotelin, DGA d’industriels français au Maroc.

Ce fut l’opportunité de discuter de la future usine de PSA qui sera implantée à Kénitra.

Enseignement français

Lycée Descartes de Rabat

Accueilli par le proviseur de l’établissement, Gilles Joseph, j’ai découvert le collège-lycée, homologué AEFE, qui accueille 2500 élèves, dont 48% d’élèves français. 500 d’entre eux passent le bac chaque année avec un taux de réussite de 98%.

L’établissement offre également des classes préparatoires aux grandes écoles de commerce.

Le proviseur m’a présenté le projet ambitieux de rénovation immobilière du site. La première tranche qui débutera en septembre 2017 mobilise un investissement de 3,8 millions d’euros.

A noter enfin que la zone Maroc de l’AEFE comporte 36 établissements (22 en gestion directe et 14 partenaires) et scolarise plus de 30.000 élèves.

Santé / Solidarité

Maison de retraite de Souissi

Deux mois seulement après ma visite de la maison de retraite de Souissi, j’étais de retour pour participer à l’inauguration d’un nouveau bâtiment dédié à l’accueil de jour thérapeutique.

(à l’image) Lors de cette cérémonie, j’étais entouré des élus consulaires Pascal Capdevielle (Fès) et Gilles d’Agescy (Casablanca) qui avaient fait spécialement le déplacement pour se joindre à leurs homologues de Rabat.

Administrée par l’Association française d’entraide et de bienfaisance de Rabat-Salé, la maison de retraite développe un centre de gériatrie d’excellence qui inclut une résidence sécurisée, un club sénior et un accueil de jour thérapeutique.

J’ai chaleureusement félicité Sylvie Belakbir, directrice de l’établissement et Raymond Fabre, président du comité d’administration pour cette merveilleuse réalisation. La création d’un réseau de maisons de retraite françaises à l’étranger constitue un défi majeur pour les années à venir.

En circonscription en Allemagne – Hambourg / 7-8 avril 2017

Troisième déplacement à Hambourg où m’attendait Henri Zeller, délégué UDI pour l’Allemagne du nord.

Je le remercie pour avoir eu l’idée de me faire revenir à Hambourg, notamment à l’occasion du bal annuel de charité de l’association “Hambourg Accueil”.

Sur place, Henri a facilité mes entretiens auprès d’Allemands désireux d’investir en France.

Économie

Hambourg ou la globalisation réussie

Avec Laurent Toulouse, consul général de France, nous avons évoqué l’écosystème de Hambourg, à la fois, première ville et première région économique d’Allemagne.

Il n’y a pas de hasard : ses responsables politiques et économiques réfléchissent à un horizon de 30 ans.

Faute d’information, les entreprises françaises n’appréhendent pas Hambourg comme le hub qu’il constitue pour internationaliser une offre. Pourtant, plus de 500 entreprises chinoises y sont déjà implantées (lire : Mon déplacement à Hambourg, capitale économique de l’Allemagne de 15 juillet 2015).

Enseignement

Lycée français de Hambourg (LFH)

Rencontre avec les représentants du comité de gestion du lycée français de Hambourg (LFH) : Antoinette Zornig, présidente, Georges Brox et Henri Zeller.

Le lycée est généreusement subventionné par la mairie de Hambourg pour encourager les enfants à passer l’AbiBac (contraction de Abitur, le bac allemand, et de notre baccalauréat).

Une manne a pour effet de limiter les frais de scolarité à moins de 200 euros par mois (140€/ mois max. cette année – https://lfh.de/fr/tarifs/). Lors de mon précédent passage (en juin 2015), il était question de mettre en place des tarifs différenciés, plus chers pour ceux qui ne suivaient pas le cursus AbiBac. L’AEFE a refusé cette perspective. La mairie de Hambourg a décidé de reprendre la main en proposant la création d’un Lycée Franco-Allemand (LFA) impliquant le transfert de la partie collège-lycée sur un autre site qui serait sous son contrôle.

La décision fait polémique, car les parents de fratrie seraient écartelés entre deux sites assez éloignés. Le LFH se transformerait alors en simple école primaire (maternelle-élémentaire).

En l’absence de plan École à Hambourg, on retrouve les difficultés habituelles et inhérentes à l’absence de concertation préalable. Cette situation plonge les parents dans une grande inquiétude, renforcée par une communication plutôt réduite sur le projet.

Futur Lycée Franco-Allemand (LFA)

En compagnie de Henri, je me suis rendu sur le site proche de l’Elbe destiné à accueillir le futur « LFA » en 2020.

Le maire de Hambourg souhaite réhabiliter le quartier en s’appuyant sur un nouveau lycée international accessible par les transports en commun… au nez et à la barbe de la statue de Bismarck (à l’image). Je me suis demandé ce qu’il penserait d’une telle perspective…

Culture

Institut français

J’ai visité l’Institut français dirigé par le consul général Laurent Toulouse, en présence de Chantal Junot, attachée de coopération pour le français, et Jean-Pierre Ostertas, directeur adjoint.

J’ai constaté avec plaisir qu’ils avaient insufflé une nouvelle dynamique depuis mon dernier passage.

Rencontre avec Claire Fuchs

Claire Fuchs est éditrice et membre du Vorstand du CAFA, le Club d’Affaires France-Allemagne. Elle travaille actuellement sur un guide dédié aux Français à Hambourg et du nord de l’Allemagne, dont la parution est prévue au printemps 2017. Il s’agit d’une initiative très attendue au sein de notre communauté.

Nos discussions ont notamment porté sur le tandem franco-allemand en matière culturelle et éducative.

Communauté française

After-work avec des jeunes Français expatriés

Rencontre auprès des Français établis à Hambourg, toujours en compagnie de Henri Zeller, délégué UDI pour l’Allemagne du nord. Nos compatriotes apprécient beaucoup leur ville d’accueil pour le choix et la qualité des opportunités professionnelles et des distractions.

Les discussions ont notamment porté sur le bien fondé de déménager le collège-lycée français vers un lieu éloigné de l’école primaire demeurant au LFH. Évidemment, les incertitudes liées à la prochaine élection présidentielle ont occupé plusieurs discussions.

Bal de l’amitié franco-allemande

(g. à d.) Laurent Toulouse, consul général ; Marie-Christine Leneveu, présidente de Hambourg Accueil ; Olivier Cadic ; Marie-Christine Kliess, conseillère consulaire.

Rendez-vous annuel de l’association Hambourg Accueil qui facilite l’installation de nouveaux arrivants et encourage notre rayonnement culturel. Cette soirée de gala avait pour objectif de réunir des fonds afin de contribuer à l’acquisition d’un équipement médical permettant de faire des analyses sanguines sur des prématurés, sans prélèvement de sang.

Marie-Christine Leneveu, présidente de l’association et Laurent Toulouse, consul général, se sont succédés devant 200 convives pour célébrer l’amitié franco-allemande en ouverture du bal.

J’ai eu le plaisir de retrouver Marie-Christine Kliess, conseillère consulaire pour Berlin-Hambourg et présidente d’honneur de Hambourg Accueil.

Répartition de ma dotation d’actions parlementaires 2017

Burkina Faso : L’Adesaf forme 60 jeunes déscolarisés en 6 mois aux techniques de fabrication d’outils agricoles, adaptés aux productions locales et aux principes de l’agro-écologie. Une véritable innovation sociale.

Pour affecter ma dotation annuelle d’actions parlementaires (ou « réserve parlementaire »), j’ai mis en place en 2015 un processus de sélection collégiale, par le biais d’un jury d’élus, afin de m’affranchir de toute décision discrétionnaire en matière de distribution d’argent public.

Cette année encore, les 34 élus UDI-Monde ont été sollicités pour étudier et sélectionner les demandes de subvention reçues. Chacun d’entre-eux a eu la possibilité de retenir 20 projets, classés par ordre de préférence, sur 45 dossiers au total, parrainés par les élus consulaires quelle que soit leur tendance politique. Précisons que nous avons décidé d’un plafond de 6500€ par organisme demandeur pour satisfaire le plus possible de demandes.

Je félicite chaleureusement les 29 lauréats dont le projet a été sélectionné par ce jury.

Les 5 premiers lauréats pour 2017 sont :

1 – Fundacion de Desarollo Comunitario Futuro (Quito, Équateur).
Projet de Maison de France à Manta pour aider nos compatriotes après le séisme en Equateur.
2 – Banque alimentaire René Blandin (Le Caire et Alexandrie, Égypte).
Aide sociale aux familles françaises et franco-égyptiennes démunies.
3 – Association pour le Développement Économique et Social en Afrique / ADESAF- (Ouagadougou, Burkina Faso).
Favoriser l’insertion de 60 jeunes déscolarisés, issus du milieu rural, par la formation (métiers de la forge, soudure et agro-mécanique).
4 – Emmaüs Burzaco (Buenos Aires, Argentine).
Construction d’un espace de jeu pour les enfants de 2 à 5 ans (« Patio Los Pollitos »)
5 – École d’enseignement spécialisé Sainte Gertrude / POEFLSES (Bruxelles, Belgique).
Espace de stimulation des sens chez les enfants avec autisme profond

Argentine : Emmaüs Burzaco accueille enfants pour différentes activités : musique, dessin, soutien scolaire, etc. Il offre aussi le goûter et un repas chaud à l’ensemble des enfants et aux adultes du quartier.

Lire la totalité du PALMARÈS 2017.

En synthèse, l’enveloppe globale de 150.000 euros confiée à ma responsabilité se répartit en cinq grands postes budgétaires :
– Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger : 22.000 euros
– Coopération bilatérale d’aide publique au développement : 45.600 euros
– Coopération culturelle et promotion du français : 38.400 euros
– Agence pour l’Enseignement français à l’étranger : 40.000 euros
– Développement de la vie associative : 4.000 euros

Présidentielle : Les Français de l’étranger plébiscitent Emmanuel Macron

Le vote de la France de l’étranger se révèle aussi clair que radical par rapport aux deux finalistes.

Emmanuel Macron arrive en tête avec un effet multiplicateur qui le propulse à hauteur 40,40% des voix !

Il passe la barre des 50% dans plusieurs pays : Allemagne (55,92%) ; États-Unis (51,13%) ; Royaume-Uni (51,12%), comme en Algérie, Danemark, Suède ou au Zimbabwe.

Pour sa part, Marine Le Pen frôle l’insignifiance avec 6,48% au total. Rien d’étonnant cependant : les Français de l’étranger ont une interprétation du monde où les différences et la mondialisation n’ont rien d’anxiogène. Pour l’anecdote, son score se ratatine à 2,86% au Royaume-Uni, où la rupture avec l’Union européenne est devenue une réalité crue…

Ajoutons que François Fillon, lui, fait mieux que son résultat national : il obtient 26,32% devant Jean-Luc Mélenchon crédité de 15,83%.

La France fait désormais face à un péril. Une victoire de Marine Le Pen ne constituerait pas un saut dans l’inconnu pour notre pays mais un saut dans le chaos :

chaos moral car le FN a toujours cherché à diviser les français, chaos économique et social, car la sortie de l’Euro, le retour de la retraite à 60 ans et ou bien les 160 milliards de dépenses supplémentaires que propose Le Pen se traduiraient par l’appauvrissement de tous les français après une dévaluation massive, un déficit et une dette qui conduiraient la France vers la banqueroute.

Pour conjurer ce danger absolu, j’appelle clairement et avec conviction à voter pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle.

Le monde nous observe. Pour l’image la France, le résultat de l’extrême droite doit être le plus faible possible.

Résultats au 1er tour – Français établis hors de France : GLOBAL et par PAYS

Intervention lors de la Journée « Osez l’international » en Vendée

A l’invitation de ma collègue UDI, Annick Billon, sénatrice de Vendée, j‘ai été heureux d’apporter ma contribution à la conférence intitulée « Embarquement International », organisée par la CCI Vendée à la Roche sur Yon, le 4 avril dernier.

Devant un parterre de chefs d’entreprise et de cadres, j’ai témoigné de mon expérience d’entrepreneur à l’international pour illustrer ce sujet ô combien prometteur : “Entreprises : réussir sans frontière”. Je me suis tout autant appuyé sur les belles réussites françaises que j’ai rencontrées partout dans le monde, en qualité de sénateur cette fois.

Mon premier objectif était de donner envie ! Puis, associer de la confiance à cette envie de déployer ses ailes, en proposant des objectifs de proximité et graduels. Il faut veiller à cueillir les pommes à portée de main, avant de se coltiner une échelle.

Avec le président de la CCI Vendée, Arnaud Ringeard, et ma collègue sénatrice de Vendée, Annick Billon.

Par ailleurs, j’ai voulu transmettre un message qui a pris de plus en plus de consistance à mesure que je visitais les communautés françaises à travers le monde (55 pays en deux ans et demi de mandat) : l’entrepreneur français n’est pas seul. Il existe, par exemple, des chambres de commerce françaises dans presque tous les pays. Ce sont autant de points d’appui pour soulever le monde !

Internationaliser son offre, ce n’est pas être soi-même partout à la fois. On peut chercher à se placer “au centre du monde”, choisir les endroits stratégiques et créer un hub pour être vendu partout sans effort.

Même avec un produit génial, chacun sait qu’on ne vous attend nulle part. Et dès que la réussite sera au rendez-vous, les bonnes idées seront copiées et adaptées par les concurrents. J’ai donc conclu par la formule magique du succès à l’international qui se résume en trois mots : vite, vite, vite !

Voir mes slides

HEBDOLETTRE n°82 – L’inimaginable présidentielle (édito) – 6ème Semaine de l’Eau (conf. à Beyrouth) – Portrait de Patrice Blois, délégué UDI Honduras – En Bref du 03 au 10 avril 2017 (Sénat et Circo.) – Vote électronique pour les FE : réponse de JM Ayrault à G. Larcher – En circonscription : LIBAN / Beyrouth (26-29 mars 2017) – En circonscription : ROUMANIE / Bucarest (30 mars au 01 avril 2017) – Législatives 7e circo : Benoit Mayrand, UDI, lance sa campagne – Le projet de l’UDI pour la France (2017-2022) en 9 points

Lire : l’HEBDOLETTRE n°82 – 18 avril 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°82

Pour vous, que serait l’inimaginable en mai prochain ?

C’est la question que j’ai posée à mes collègues sénateurs, au lendemain du Brexit. Pour les Français du Royaume-Uni, l’inimaginable venait de se produire.

A la même époque, en juin 2016, qui aurait cru que le Président de la République François Hollande et le Premier ministre Manuel Valls n’appelleraient pas à voter pour le candidat officiel du Parti socialiste au premier tour ?

Comment imaginer aussi que François Fillon serait largement vainqueur en décembre de la primaire de la droite et du centre, puis qu’il serait mis en examen et plongerait son électorat dans la sidération ?

Dimanche, nous allons vivre l’élection de tous les dangers pour la France et les Français. Un tiers des électeurs se déclarerait encore indécis.

Les deux candidats des extrêmes envisagent chacun une sortie de l’Union Européenne. L’une fait le choix du repli identitaire conjugué au rabougrissement économique, tandis que l’autre envisage de rejoindre l’Alliance bolivarienne créée en 2004 par Fidel Castro et Hugo Chavez.

Devant un tel cauchemar, il paraît superflu de finasser entre les personnalités d’Emmanuel Macron et de François Fillon ou leur niveau respectif de libéralisme parce qu’ils ont, tant l’un comme l’autre, la capacité de nous faire sortir par le haut de cette présidentielle.

Visuel HL55 Lorsqu’à la rentrée de septembre, cherchant à imaginer l’inimaginable, j’évoquais l’éventualité d’un second tour Le Pen-Mélenchon, il m’était répondu : impossible !

Pourtant à quelques jours du premier tour de la Présidentielle, Thierry Breton, ministre de l’économie de Jacques Chirac, a déclaré qu’il voterait Macron pour éviter ce scénario.

L’adage dit qu’au premier tour, on choisit et qu’au deuxième tour, on élimine.

Parce qu’il y a péril en la demeure, des personnalités LR et PS déclarent désormais que pour avoir un choix au second tour, elles doivent éliminer le candidat émanant de leur parti dès le premier tour.

Et ça… c’était vraiment inimaginable ! Découvrir l’HebdoLettre n°82

En Bref – du 03 au 10 avril 2017

Conférence – Journée “Osez l’international” (4 avril)

A l’invitation de ma collègue UDI, Annick Billon, sénatrice de Vendée (à l’image), j‘ai été heureux d’apporter ma contribution à la conférence intitulée “Embarquement International”, organisée par la CCI Vendée à la Roche sur Yon.

Développant le sujet “Entreprises : réussir sans frontière”, je me suis exprimé devant un parterre de chefs d’entreprise et de cadres. J’ai partagé mon expérience d’entrepreneur dont les produits se vendent aux quatre coins du monde.

Mobilité internationale (6 avril)

(g. à d) Thibault Dufresne (Centre Charles Péguy) ; Olivier Cadic ; Guillaume Dufresne (DG du groupe CEI) ; Annie Gauvin et Jean-Christophe Bonnin, responsables de Pôle Emploi International.

Cette rencontre m’a permis de revoir Mme Gauvin au Sénat et de faire le point sur les efforts de restructuration de l’offre internationale de Pôle Emploi. L’objectif est de créer des synergies avec le centre Charles Péguy qui place 2000 jeunes par an sur Londres.

En circonscription en Allemagne – Hambourg / 7-8 avril 2017

Henri Zeller, délégué UDI pour l’Allemagne du nord, a été mon guide et précieux conseiller lors de ce second déplacement à Hambourg, où je me suis axé sur la communauté française et la question de la scolarité.

(à l’image) Gala de bienfaisance de l’association Hambourg Accueil. (g. à d.) Laurent Toulouse, consul général ; Marie-Christine Leneveu, présidente ; Olivier Cadic ; Marie-Christine Kliess, conseillère consulaire pour Berlin-Hambourg

Vote électronique : réponse de Jean-Marc Ayrault à Gérard Larcher

Le président du Sénat, Gérard Larcher, s’était ému auprès du ministre des Affaires étrangères de l’annulation du vote électronique pour les Français de l’étranger aux législatives de juin 2017.

Notre président faisait ainsi chorus avec les parlementaires et élus consulaires indignés devant ce grand bond en arrière, d’autant plus choquant que cette possibilité technique avait utilisée avec succès depuis les législatives de 2012 (lire l’édito de mon HebdoLettre n°79).

Que nous répond Jean-Marc Ayrault ? (lire la lettre). En premier lieu, il se déclare conscient de la “déception” provoquée. Voilà qui s’appelle prendre la mesure du problème. Puis, le ministre nous fait insidieusement remarquer “qu’une majorité des compatriotes ayant voté par internet habitaient à moins de 50km de leur bureau de vote”. A ce compte, M. Ayrault aurait pu en conclure qu’aller voter constituait une bonne idée de sortie le dimanche. Enfin, il nous promet que le ministère poursuivra son travail pour “obtenir une solution viable et homologable pour les élections consulaires de 2020”.

Espérons que son successeur se montrera plus impliqué pour faire émerger les responsabilités de cet échec afin d’éviter qu’il ne se reproduise.

En Bref – du 27 mars au 02 avril 2017

En circonscription en Liban – Beyrouth / 26-29 mars 2017

– Participation à la 6ème Semaine de l’eau, invité par César Abi Khalil, ministre de l’Énergie et de l’Eau et son directeur Fadi Comair. Lire le compte-rendu.
– Réunion au consulat avec Cécile Longe, consule générale et les conseillers consulaires Ghassan Ayoub et Charles Kanaan.
– Visite d’établissements scolaires avec Serge Tillmann, conseiller culturel : lycée Nahr Ibrahim ; lycée franco-libanais MLF Verdun ; Collège Notre-Dame de Nazareth.

Lire le compte-rendu

En circonscription en Roumanie – Bucarest / 30 mars – 1er avril 2017

J’ai retrouvé Benoit Mayrand, conseiller consulaire UDI Roumanie-Moldavie et Henri Zeller, délégué UDI pour la circonscription d’Allemagne du nord pour suivre le programme suivant :
– Visite d’entreprises : Telus, Ubi Soft et Arta Grafica
– Rencontre avec la communauté française : réunion avec notre ambassadeur François Saint-Paul et carnaval organisé par l’UFE Roumanie.

Lire le compte-rendu

En circonscription en Roumanie – Bucarest / 30 mars – 1er avril 2017

En septembre 2015, je m’étais rendu à Bucarest, puis à Cluj-Napoca à la rencontre de jeunes français venus étudier la médecine. Pour ce second déplacement, je m’en suis à nouveau remis à Benoit Mayrand pour un parcours passionnant à travers quelques belles réussites entrepreneuriales.

(à l’image) avec Henri Zeller, délégué UDI pour la circonscription d’Allemagne du nord et Benoit Mayrand, conseiller consulaire UDI Roumanie-Moldavie.

Entrepreneuriat

Telus (centre d’appels)

Grégoire Vigroux a créé Call point en 2007 à Bucarest, une société de vente par téléphone, avec Yann Bidan.

Cinq ans plus tard, les deux français employaient 900 salariés ! Ils ont alors cédé leur entreprise à Telus, une société canadienne spécialisée dans les centres d’appel.

La structure a continué de progresser et compte désormais 3500 personnes réparties sur la Roumanie et la Bulgarie.

Grégoire a cherché à idéaliser l’environnement de travail, notamment en offrant salles de détente très imaginatives.

UBI Soft (jeux vidéo)

J’ai découvert la société UBI Soft Roumanie dirigée par Sébastien Delen. Cette PME créée en 1986 par les frères Guillemot est devenue un géant mondial de l’industrie du jeu vidéo (1,5 Mds€ de CA – 11.000 salariés).

La filiale roumaine emploie 1500 personnes dont 1% de Français. Sébastien loue la qualité de la formation des ingénieurs roumains. Mais la concurrence, venue des sociétés d’informatique qui envahissent la place, rend la chasse aux bon profils de plus en plus difficile.

Alors, on porte une extrême attention au confort des collaborateurs : salles de détente, de sport, restauration soignée… On trouve même 4 salons de massage chez UBI Soft à Bucarest !

L’enjeu en vaut la peine puisque chaque nouveau jeu vidéo représente un investissement de près de 100 millions d’euros. Aujourd’hui, l’équipe de développement suit fièrement les progrès d’un jeu commercialisé il y a 3 semaines seulement : GhostRecon.

Pour répondre aux nouveaux projets, Sébastien travaille sur un plan de recrutement ambitieux de 400 à 500 personnes !

Imprimerie Arta Grafica

Visite de l’imprimerie Arta Grafica dirigée par Béatrix et Christian Derveloy. Ces deux personnalités de la communauté d’affaires française en Roumanie ont acquis en 1993 cette imprimerie née en 1921.

Transformée, modernisée et déménagée, la société s’est imposée en leader pour l’impression d’agenda. Elle édite même une ligne d’agendas sous son propre label.

Communauté française

Étudiants en médecine de Cluj

Ma rencontre avec François Saint-Paul, ambassadeur de France en Roumanie et Catherine Suard, Première conseillère m’a permis de faire le point sur ma priorité pour la Roumanie, à savoir la mise en place d’une convention entre l’université de médecine de Cluj et la Conférence des doyens des universités.

François Saint-Paul m’a confié qu’il avait eu une conversation téléphonique avec Marisol Touraine. Il attend un courrier de la ministre confirmant la volonté politique qui permettrait aux étudiants européens de Cluj d’accéder à la plateforme Sides (plateforme collaborative pour les examens de médecine). Une étape essentielle pour leur permettre de réussir l’examen classant national (ECN) afin de faire leur internat en France.

Carnaval UFE Roumanie

Comme chaque année, la section Roumanie de l’UFE, première association de Français à l’étranger, organise une soirée carnaval.

A défaut de costume, l’UFE Roumanie m’a offert un chapeau aux couleurs de l’UDI.

Bravo à Marcel Aboumerhi, président de l’UFE Roumanie et à toute l’équipe pour leur sens de l’animation et leur enthousiasme !

Honduras : Patrice Blois rejoint l’UDI-Monde

Je félicite Patrice Blois, nouveau délégué UDI Honduras, que j’avais rencontré chez lui à Tegucigalpa en février 2016. Voici son portrait :

Patrice Blois, délégué UDI Honduras et président du comité Amérique centrale des conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Patrice Blois voit le monde à travers le prisme du rayonnement français. Frais émoulu de l’université Paris-Dauphine, il va se lancer dans la représentation de marques françaises de parfums et de cosmétiques au Honduras. Pourquoi le Honduras ? Pourquoi pas ? Patrice y a passé de si belles vacances lors de l’été 78…

Le renom de la France a toujours été associé au développement de ses affaires, notamment vers les pays voisins, puisque Patrice possède et administre désormais plusieurs sociétés dans le secteur du luxe.

Sa réussite ne lui fait pas oublier que le marché hondurien demeure une friche totale pour les entreprises françaises. Pour y remédier, il devient conseiller du commerce extérieur de la France (CCEF) en 1991 et s’impose un nouveau challenge, en février 2015, en prenant la présidence du comité Amérique centrale des CCEF.

Son sens de l’engagement collectif se prolonge dans le milieu associatif au bénéfice de ses compatriotes. Et lorsque les difficultés pointent, Patrice sait prendre sur lui. Membre de l’UFE, il a fait face à la fermeture du consulat du Honduras en 2015 ou encore à l’ouragan Mitch en 1999, tandis qu’il était président de l’Alliance française : “le pays était dévasté, raconte-t-il. J’ai participé modestement aux secours et à l’époque nous avions pris la décision d’installer la brigade de pompiers venue de France dans nos locaux”.

Patrice Blois a multiplié les responsabilités, mais il a toujours été en retrait du terrain politique, “attristé par le manque de renouveau, tant au niveau des personnes que des idées”. Et puis, il lui est apparu que l’UDI incarnait les valeurs de la droite et du centre (“le vrai”), tout en considérant la parole de ses membres. “C’est dans cet esprit que j’ai choisi pour la première fois de m’impliquer plus formellement”, commente Patrice. Et c’est heureux, car nous avons besoin d’hommes de sa trempe.

En circonscription en Liban – Beyrouth / 26-29 mars 2017

(g. à d.) Claude Comair ; Brice Lalonde, ancien ministre et président de l’Académie de l’eau ; Dr Fadi Comair, DG des ressources hydrauliques et électriques et président d’honneur du Remob ; César Abi Khalil, ministre de l’Energie et de l’Eau ; Olivier Cadic.

Je suis reconnaissant à Fadi Comair et son épouse Claude de m’avoir assisté tout au long de ce troisième déplacement au Liban, dont le point d’orgue fut la 6ème Semaine de l’eau.

A l’occasion de cet événement consacré à l’hydro-diplomatie, j’ai eu le plaisir de revoir Patricia Elias Smida, avocate et déléguée UDI Liban (à l’image).

Outre la conférence, je me suis concentré sur le réseau d’enseignement français du Liban, le plus important au monde, mais très peu doté en nombre de professeurs titulaires (8%). Mes échanges avec Serge Tillmann, conseiller culturel adjoint au Liban, ont été passionnants.

Hydro-diplomatie

6ème Semaine de l’eau à Beyrouth

Pour avoir facilité l’ouverture du CIFME au Liban, un centre de formation et d’information aux métiers de l’eau, j’étais l’invité d’honneur du ministre de l’Energie et de l’Eau, César Abi Khalil, lors de la 6ème semaine de l’Eau à Beyrouth.

Cette édition de trois jours intervenait après la Cop-22 et s’intitulait “Quelle gouvernance possible pour le nexus Eau-Energie-Alimentation ?”

En discours d’ouverture (lien), puis pour faire le compte-rendu de la conférence sur le Jourdain (lien) que j’avais organisée avec le Dr Fadi Comair, en décembre à Paris, je suis intervenu deux fois à la tribune les 26 et 27 mars.

Communauté française

Réunion au consulat général

(à l’image) Au consulat général de France au Liban (g. à d.) Frédérick Schmutz, consul adjoint ; Pascale Harfouche ; Cécile Longe, consule générale, Ghassan Ayoub, conseiller consulaire, Olivier Cadic, Charles Kanaan, conseiller consulaire.

J’ai pu faire un point détaillé sur les dysfonctionnements informatiques au sein de notre consulat à Beyrouth observés lors de mes deux précédents passages en 2015 et 2016. Un problème lancinant, tant pour les personnels que pour les élus, qui provoque le mécontentement des usagers. La consule a même été contrainte de renoncer à accueillir le public sur rendez-vous, faute d’assurance de pouvoir honorer le traitement des demandes !

Peu après mon dernier passage en juillet 2016, Cécile Longe, consule générale s’est adressée à la direction des Systèmes d’information du ministère, tandis que, de mon côté, j’ai dénoncé cette situation, que nous retrouvons également dans d’autres postes, à la tribune du Sénat lors du débat budgétaire. Malheureusement sans résultat pour l’instant.

Enseignement français

Réseau scolaire

(à l’image : au milieu des élèves du collège Notre-Dame de Nazareth). Au Liban, l’enseignement français est proposé par 41 établissements homologués (6 conventionnés avec l’AEFE : 5 du réseau MLF et 1 de Présence protestante). Il est à noter que le réseau ne compte aucun établissement en gestion directe (EGD).

Au total, 55.500 élèves sont scolarisés dans les niveaux homologués. En marge, il existe un “vivier” très important d’élèves.

Tous ces établissements doivent recruter chaque année de très nombreux enseignants, On assiste à un véritable “mercato”, explique Serge Tillmann, conseiller culturel adjoint en charge de l’éducation, ce qui crée une tension permanente entre les établissements.

Pour pallier le problème, M. Tillmann a fait émerger l’idée d’un centre de formation des enseignants : son ouverture est prévue pour la rentrée de septembre 2017.

Lors de notre entretien, Emmanuel Bonne, ambassadeur de France au Liban, m’a confié que ce projet était devenu sa priorité.

Je me réjouis d’une telle initiative qui, je l’espère, va être imitée dans d’autres pays.

Lors de la nomination de Christophe Bouchard à la tête de l’AEFE, je lui avais indiqué que nous devrions créer un réseau de formation destiné aux enseignants en français à l’étranger.

Lycée Nahr Ibrahim

Le lycée Nahr Ibrahim est un établissement géré par la Mission laïque française (MLF) et conventionné avec l’AEFE. Il accueille près de 1400 élèves de la petite section de maternelle au baccalauréat.

L’équipe de direction du lycée conduite par le proviseur Jean-Louis Michel a mis en exergue les efforts de formation DELF des personnels. Cette exigence répond à l’attente des familles attachées à la qualité de l’enseignement en langue française.

Par ailleurs, j’ai apprécié le sérieux avec lequel l’établissement appréhende le renforcement des contraintes de sécurité. Des mesures d’investissements et des nouvelles procédures ont d’ores et déjà été adoptées.

Lycée franco-libanais MLF Verdun

 (g. à d.) Serge Tillmann, conseiller culturel adjoint, et Éric Krop, proviseur, m’ont fait découvrir le lycée franco-libanais MLF Verdun de Beyrouth.

Situé au cœur de la ville, cet établissement accueille 2330 élèves de la maternelle à la terminale.

Par la suite, 12% des élèves poursuivra des études supérieures en France et 85%  au Liban (une moitié en université francophone, l’autre moitié en université anglophone).

Collège Notre-Dame de Nazareth

Le collège Notre-Dame de Nazareth est une véritable institution née en 1873, en plein cœur de Beyrouth.

Depuis toujours l’école fait le plein. Elle scolarise les enfants de la petite section de maternelle au baccalauréat.

J’ai été accueilli par Sœur Magida Fehli, Supérieure du collège, et Henry Bakhos, son directeur adjoint, avant de rencontrer les élèves.

En compagnie du conseiller Serge Tillmann, j’ai découvert un établissement homologué remarquablement dynamique.

Après les travaux du stade, le prochain projet qui porte sur près de 5 millions de dollars consistera à bâtir un amphithéâtre et un parking pour vider les véhicules de l’intérieur de l’établissement.

En circonscription au Liban : participation à la 6ème Semaine de l’eau

(à l’image) Invité à Beyrouth par le ministre de l’Energie et de l’Eau du Liban, César Abi Khalil, j’ai eu le plaisir de prononcer deux discours lors de la 6ème semaine de l’Eau, événement organisé sous la direction de mon ami Fadi Comair, directeur des Ressources hydrauliques et électriques auprès du ministre.

Cette conférence intitulée “Quelle gouvernance possible pour le nexus Eau-Energie-Alimentation ?” fut occasion de retrouver plusieurs experts qui nous ont honorés de leur présence à Paris, lors des deux colloques organisés avec Fadi sur le thème de l’Hydro-diplomatie, un concept qu’il a forgé et diffusé.

La gouvernance de l’eau suscite de nombreuses dissensions et seule une approche consensuelle et équitable entre Etats doit cadrer les réflexions.

Dans son intervention, Miguel Angel Moratinos, ancien ministre espagnol des Affaires étrangères, a appelé à la création d’une Haute Autorité Energie-Eau qui aurait compétence sur les divers pays de la région.

Pierre Roussel de l’OIEau a illustré le nexus eau-energie-alimentation à partir du bassin Loire Bretagne.

De son côté, le professeur Scoullos (GWPMed) a plaidé pour une plus grande solidarité entre les pays de la zone Méditerranée pour affronter en commun les changements climatiques.

Mon intervention lors de la cérémonie d’ouverture mesurait le chemin parcouru depuis le 20 février 2015 date de mon premier déplacement parlementaire au Liban, organisé par Patricia Elias Smida, représentante de l’UDI locale.

M’inscrivant dans une démarche initiée par Jean-Louis Borloo, j’avais promis à l’ancien ministre de l’Eau, Arthur Nazarian, d’appuyer ses efforts pour concrétiser le projet CIFME (lire : “Mon engagement pour la création d’un centre aux métiers de l’eau au Liban” fév 2015). Un an plus tard, le CIFME était inauguré. Si la partie Formation est désormais opérationnelle, il reste à mettre en place le volet Information, comme je l’ai rappelé dans mon discours d’inauguration (lien).

Dans ma seconde intervention lors de la deuxième journée, j’ai rendu compte des préconisations issues du second colloque sur l’hydro-diplomatie de décembre 2016 au Sénat qui portait sur la Jourdain et la Mer morte (lien).

En résumé, le moment est venu de proposer la création d’une agence régionale de bassin pour le Jourdain, sous l’égide des Nations unies. Seule une gestion concertée et transnationale de la ressource que représente le Jourdain peut constituer une solution durable et pacifique pour chaque pays concerné.

HEBDOLETTRE n°81 – Vers la fin des EGD ? (édito) – Le projet de l’UDI pour la France (2017-2022) – Portrait de François Cessieux, délégué UDI São Paulo – En Bref du 13 mars au 26 mars 2017 (Sénat et Circo.) – 2ème journée des entreprises au Sénat (Hommage à Roland Moreno + mon intervention sur la simplification – vidéo) – En circonscription : ROYAUME-UNI / Plymouth / Londres / Bristol (13-14 & 24 mars 2017)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°81 – 05 avril 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°81

Renforcer la responsabilité des parents d’élèves dans la gouvernance des établissements scolaires à l’étranger est un point commun du programme de plusieurs candidats à la présidentielle.

Lors du dernier conseil d’administration de l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, Jean-Hervé Fraslin, conseiller consulaire pour Madagascar, a relayé le souhait des élus de mettre en place une concertation préalable à l’élaboration des budgets dans les établissements en gestion directe (EGD).

Pour y parvenir, j’avais obtenu la création d’une commission permanente au lycée CDG de Londres en mai 2010. Celle-ci permettait de renforcer la concertation en amont, de débattre des projets et de faire des choix stratégiques et budgétaires en accord avec l’ensemble des interlocuteurs (lire “Evolution de l’EGD à Londres, Yes we can !” du 18 mai 2010).

Lors du CA de l’AEFE du 19/5/2010, j’avais demandé à l’Agence d’officialiser et de généraliser les commissions permanentes, d’autant que ce type de commission existe dans tous les établissements secondaires en France (EPLE). Les représentants des parents doivent pouvoir agir en amont sur toute décision susceptible de faire évoluer le budget et les frais de scolarité de leur établissement !

Visuel HL55 Hélas, suite à l’arrivée des socialistes au pouvoir en 2012, la circulaire relative à “l’organisation et le fonctionnement des instances des établissements d’enseignement français à l’étranger relevant de l’AEFE” du 6/7/12 n’a pas prévu de commission permanente.

A Londres, le proviseur a été contraint de supprimer ce dispositif (lire : “L’AEFE fait reculer la démocratie dans ses établissements EGD” du 17 fev.2013). J’ai obtenu, début 2013, qu’un groupe de travail ad hoc lui soit substitué. Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°81

En circonscription au Royaume-Uni – Plymouth / Londres / Bristol (13-14 & 24 mars 2017)

Plymouth – Réunion Brexit (13 mars)

Rencontre avec une centaine de compatriotes habitant Plymouth et les alentours, en compagnie de Patricia Connell, déléguée consulaire UDI et candidate à l’élection législative pour l’Europe du nord.

A l’heure où les parlementaires britanniques viennent d’autoriser Theresa May à se prévaloir l’article 50 du traité de Lisbonne pour sortir de l’UE, la tension est remontée d’un cran.

Face aux questions qui fusaient de toutes parts, Patricia a montré sa parfaite maîtrise des sujets d’ordre administratif, comme la demande de nationalité britannique ou l’obtention de la carte de résident permanent.

Avec The3Million, la mobilisation continue malgré le dépit causé par l’activation de l’article 50 : Our heart have sunk, écrit Nicolas Hatton

Londres – Nick Clegg (14 mars)

(g. à d.) Sophie Routier, conseillère consulaire RU ; Patricia Connell, déléguée consulaire RU et candidate UDI aux législatives pour l’Europe du Nord ; Nick Clegg, ancien vice-Premier ministre ; Olivier Cadic.

Dans le prolongement de la manifestation organisée par The3Million, le 20 février dernier, nous avions rencontré Nick Clegg, à Westminster, accueillis par la Baroness Janke (Chambre des Lords).

Ce 14 mars, nous l’avons remercié pour ses positions bienveillantes à l’égard des citoyens européens vivant au Royaume-Uni, lors du débat sur l’activation de l’article 50. M. Clegg nous a encouragé à dénoncer publiquement chaque incident xénophobe comme contraire à l’esprit du peuple britannique.

Nick Clegg a, par ailleurs, découvert le système de représentation des Français à l’étranger et il pense que le Royaume-Uni devrait s’en inspirer.

Bristol – Réunion Brexit (14 mars)

Après Plymouth, j’ai eu le bonheur de revoir la communauté française de Bristol, dont Annie Burnside, l’une de ses figures emblématiques, co-fondatrice de l’Ecole française de Bristol, ancienne consule honoraire et conseillère AFE.

Ici aussi, les questions gorgées d’anxiété se sont bousculées : “Que va-t-il se passer au niveau des retraites… des écoles?” ; “Puis-je obtenir une carte de résidence permanente si j’ai été femme au foyer sans aucune assurance santé privée ?” ; “Et moi, en tant que retraité, puis-je bénéficier de cette carte de résidence permanente ?”

Une avocate spécialiste de l’immigration est venue à la rescousse pour répondre aussi clairement que patiemment à toutes les attentes. Pour leur part, Nicolas Hatton et Anne-Laure Donskoy ont fait le point sur l’action du mouvement The3Million lancé depuis Bristol même, l’été dernier.

 Médias – JT de France 3 – vidéo (15 mars)

“Brexit : le blues des entrepreneurs français” / reportage JT19/20 France3

France3 : “Alors que le processus de sortie de l’UE a été validé, les entrepreneurs français s’interrogent sur le fait de rester ou non en Grande-Bretagne. Ils ont quitté la France pour faire des affaires, mais l’Angleterre qu’ils ont choisie va-t-elle se hérisser de barrières et les contraindre à quitter le pays ?”  Voir la vidéo

Londres  –  Soirée APL (24 mars)

Les parents d’élèves du lycée Charles de Gaulle (près de 4000 élèves) ont organisé leur dîner annuel de levée de fonds, au profit à la fois du lycée et d’une association d’aide financière pour les familles en difficulté. L’an dernier, les parents avaient récolté 190.000 livres sterling (environ 220 000 euros) !

(à l’image) Élisabeth Imbert, présidente de l’APL, a débuté son discours en rendant hommage aux victimes de l’attentat de Londres.

J’ai eu le plaisir de diner en compagnie de Sylvie Bermann, ambassadeur de France au Royaume-Uni et Olivier Rauch, proviseur du lycée.

J’ai salué l’engagement exceptionnel des parents du lycée CDG : chaque année, Londres se distingue par la contribution volontaire la plus généreuse de tout le réseau AEFE !

En Bref – du 20 au 26 mars 2017

Pour le droit mourir dans la dignité – Mon appel (22 mars)

J’ai lancé un appel au prochain président de la République en faveur du droit de mourir dans la dignité en France, autrement dit le droit au suicide médicalement assisté pour les personnes souffrant de maladies reconnues insupportables et incurables.

Les Français sont quasiment unanimes (95%) pour revendiquer cette possibilité, selon un sondage Ifop que vient de réaliser l’association militante, ADMD.

Le droit de disposer de son corps jusqu’à terme est déjà reconnu chez nos voisins belges, hollandais, luxembourgeois et suisses, où des cliniques privées accueillent les Français, du moins ceux qui en ont les moyens. Lire l’appel.

Alliance française : lancement de “A table !” (22 mars)

A l’image avec Jérôme Clément, président de la fondation Alliance française et Bertrand Commelin, son secrétaire général.

La célèbre école française Ferrandi-Paris accueillait le lancement de l’ouvrage “A table !” qui conjugue culture française, francophonie et gastronomie. C’est pourquoi ce livre, aux allures de cahier de vacances, va directement servir à l’apprentissage notre langue à travers le réseau de 816 Alliances françaises, présentes dans 133 pays.

Lors de cet événement, j’ai eu le plaisir de revoir Catherine Dumas, présidente du club de la Table française qui s’est associé à la fondation AF et à la Mission française du patrimoine et des Cultures alimentaires pour faire naitre ce guide pratique.

Gabon : rencontre avec le Premier ministre (22 mars)

(g. à d.) avec Emmanuel Issoze Ngondet, Premier ministre du Gabon ; Regis Immongault, ministre de l’Economie ; Madeleine E. Berre, ministre de la Promotion des investissements, du Commerce, du Tourisme et de l’Industrie.

Lors des 10ème Rencontres internationales des partenariats public-privé (PPP), j’ai eu l’occasion d’échanger avec la délégation du Gabon, pays où je m’étais rendu le mois dernier (lire le rapport). Au Pavillon Dauphine, j’ai eu le privilège de diner à la table du Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, dont j’ai fait la connaissance à Paris.

Nous avons évoqué l’opportunité de créer une structure d’accueil pour faciliter l’implantation des PME françaises sur le marché gabonais afin de contribuer au développement du secteur privé.

Palais de l’Élysée : le choc de simplification n’a pas eu lieu (23 mars)

A l’image, Françoise Holder, présidente du Conseil de la simplification, déclare au Président de la République, lors de l’évènement “Simplification et France expérimentation” organisé à l’Elysée même, que “le poids de la réglementation est encore trop présent pour les entreprises”.

La présidente a repris plusieurs préconisations avancées dans le rapport « Simplifier efficacement pour libérer les entreprises » que j’ai cosigné avec Élisabeth Lamure, présidente de la Délégation des entreprises du Sénat (lien) : éviter la surtransposition des directives européennes ; freiner l’inflation normative ; créer un Conseil d’études d’impact ; adopter le principe du “one in / one out”…

Gérard Huot, secrétaire général du Conseil, a soutenu la nécessité d’amplifier le mouvement de simplification, déplorant que le flux des nouvelles normes vienne complexifier le droit existant et balayer parfois le travail déjà accompli en matière de simplification.

Attentat à Londres – Public Sénat (23 mars)

Savéria Rojek de Public Sénat a souhaité avoir mon sentiment, en qualité de sénateur résidant au Royaume-Uni, sur l’attentat qui s’était produit à Londres.

Face au terrorisme, personne n’est à l’abri et, à Londres, l’Histoire s’est encore répétée. J’ai exprimé ma plus profonde compassion et solidarité envers le peuple britannique et, en particulier, aux familles des victimes. Ces événements nous incitent à ne pas baisser la garde et à vouloir amplifier la collaboration internationale contre le terrorisme. Voir la vidéo.

Londres : soirée APL (23 mars)

A l’image, Élisabeth Imbert, présidente de l’APL, a rendu hommage aux victimes des attentats de Londres. Comme chaque année, les parents du lycée Charles de Gaulle organisent un diner de gala pour lever des fonds à travers une tombola et des lots mis aux enchères.

Le pactole (200.000€ env.) est investi dans le matériel pédagogique, les sorties ou bien les travaux de rénovation, tout en renforçant l’aide aux familles d’élèves en difficulté financière, au travers de deux associations caritatives. Plus de détails sur cette soirée.

UDI : conseil national (25 mars)

Le conseil national s’est réuni autour de Jean-Christophe Lagarde pour faire un  point programmatique et stratégique. Le mouvement est tout à fait au clair de ses intentions et de ses ambitions.

A l’occasion du 60ème anniversaire du traité de Rome, le président de l’UDI a donné une tonalité très pro-européenne à son discours. Il a souligné l’urgence de bâtir une politique industrielle européenne, tout en rapprochant nos niveaux de fiscalité et de protection sociale. En matière de sécurité, il préconise un FBI européen. Enfin et plus que jamais, Jean-Christophe Lagarde juge que nous avons aussi besoin d’une Europe de la culture ! “Bien sûr, il faudra du temps, raison de plus pour commencer maintenant”, a-t-il conclu.

En Bref – du 13 au 19 mars 2017

En circo au Royaume-Uni – Plymouth / Bristol / Londres (13-15 mars)

Réunions “Brexit” à Plymouth, puis Bristol pour répondre aux questions de la communauté française et amplifier l’élan généré par The3Million, le mouvement créé par Nicolas Hatton.

Rencontre avec Nick Clegg à Londres en compagnie de Patricia Connell, candidate UDI aux législatives pour l’Europe du Nord et Sophie Routier, conseillère consulaire pour le Royaume-Uni. Lire le compte-rendu.

Condamnation de la clause Molière (16 mars)

Ce 16 mars, j’ai publié un communiqué de presse : “Clause Molière : Olivier Cadic, sénateur UDI, condamne l’initiative de Laurent Wauquiez” (16 mars 2017) Lien.

La clause dite Molière avait déjà été rejetée par le Parlement lors des débats sur la loi El Khomri et elle contrevient à nos engagements internationaux. Il revient au Parlement de faire les lois, non pas aux régions.

J’ai aussi condamné cette discrimination sur Public Sénat. Voir la Vidéo.

 Turquie : conférence de l’ambassadeur de France (16 mars)

Intervention de Charles Fries, ambassadeur de France en Turquie, devant le Club des Ambassadeurs, au Quai d’Orsay, pour expliciter la politique turque.

Notre relation bilatérale est qualifiée de plutôt bonne et porte sur la lutte contre le terrorisme, le règlement de la crise syrienne et migratoire, sans mettre au second plan les enjeux économiques, sachant que la Turquie est le 3ème marché de la France en dehors de l’UE.

L’enjeu diplomatique, lui, se résume à un délicat exercice : réaffirmer nos valeurs, sans pour autant ostraciser la Turquie. A l’heure où ce pays prépare un référendum constitutionnel, il faut penser notre relation à long terme, projet par projet, sur la voie de la diplomatie transactionnelle.

2ème Journée des entreprises au Sénat : hommage à Roland Moreno (16 mars)

A l’occasion de la 2ème édition de la Journée des entreprises au Sénat, j’ai proposé à mes collègues de la DSAE (Délégation sénatoriale aux entreprises) de rendre hommage à Roland Moreno, notre génial inventeur de la carte à puce, que j’avais fréquenté professionnellement.

En présence de ses filles, Marianne et Julia, je suis intervenu aux côtés de notre présidente Élisabeth Lamure et des dirigeants Marcel Botton (Nomen) et Xavier Niel (Iliad/Free). Lire l’article

2ème Journée des entreprises au Sénat : conférence sur la Simplification (16 mars)

Lors d’une table ronde intitulée “Alléger le fardeau administratif des entreprises”, j’ai eu le loisir d’exposer les propositions de la DSAE, mûries par l’observation des bonnes pratiques de nos voisins européens et fondées sur une véritable démarche qualité, associant les entreprises en amont. Voir la vidéo.

A cet égard, vous pouvez prendre connaissance du rapport d’information “Simplifier efficacement pour libérer les entreprises” que j’ai co-signé avec Élisabeth Lamure. Il est accessible gratuitement (Lire le rapport : https://goo.gl/fzhnps ; Lire la fiche de synthèse : https://goo.gl/HcsdJD)

Irlande : fête de la St Patrick (16 mars)

J’ai fêté la St Patrick à l’ambassade d’Irlande avec (g. à d.) Leo Varadkar, ministre de la Santé d’Irlande , Géraldine Byrne Nason, ambassadrice d’Irlande en France,  et Laurence Helaili-Chapuis, conseillère consulaire d’Irlande.

Je me suis rendu trois fois à Dublin dans l’exercice de mon mandat. J’ai d’abord rencontré notre communauté et ses entrepreneurs en 2015 (lien). En septembre 2016, retour sur place dans le cadre de mon “Brexit Tour n°2” (lien), puis, en octobre 2016, j’ai participé à une réunion de concertation sur l’avenir de l’enseignement du français en Irlande, à l’invitation de notre ambassadeur Jean-Pierre Thebault (lien).

Sénat : lutte contre le paludisme (17 mars)

Signature d’un protocole d’accord de coopération entre xRapid et son directeur Jean Viry-Babel (à gauche) et le Centre national de référence du Paludisme (AP-HP) représenté par le Dr Marc Thellier (au centre).

Ce partenariat doit conduire à la mise en place d’une application mobile de détection du paludisme. Il reviendra à Ilhame Tantaoui d’étudier les potentialités de cette nouvelle technique dans le cadre de sa thèse.

Lituanie : Liberalu Sajudis (17 mars)

J’ai reçu Renaldas Vaisbrodas, secrétaire général du mouvement de centre-droit lituanien (Liberalu Sajudis). Ce parti siège au sein de la ALDE avec l’UDI au parlement européen.

Renaldas m’est assurément apparu comme une personnalité d’avenir. Nos échanges ont beaucoup porté sur la lutte contre la corruption, dont son parti a été affecté. Son mouvement s’est engagé sur la voie d’une transparence totale par le biais d’une charte et d’audits indépendants.

Hongrie : visite de l’ambassadeur (17 mars)

L’ambassadeur de Hongrie, Georges Karolyi, insiste sur le fait que les Hongrois sont fondamentalement européens. Lors de la fête nationale, on joue trois hymnes à l’ambassade : hongrois, français et européen, comme une évidence.

Georges Karolyi se félicite des bons résultats de son pays (4,5% de chômage) sur la voie de l’économie de marché, tout en soulignant que le niveau de vie par habitant est encore trois fois inférieur à celui des Français.

Il estime qu’une Europe à 27 peut être viable à condition de faire converger les niveaux de vie des populations et respecter l’égalité de droit entre les pays.

2ème Journée des entreprises : le Sénat rend hommage à Roland Moreno (1945-2012)

La présidente de la DSAE, Élisabeth Lamure, accueille Marianne et Julia, les deux filles de Roland Moreno, invitées pour célébrer l’innovation dans le cadre de la Journée aux entreprises du Sénat.

Autodidacte pétri d’humour, inventeur tous azimuts et fantasque… il signe son coup de génie en 1974 en déposant le brevet de la “puce électronique de paiement” : Roland Moreno est une figure atypique de notre histoire techno-économique.

Ce Français qui a changé le monde méritait le vibrant hommage du Sénat. Ce fut fait, en présence de sa famille, le 16 février dernier, à l’occasion de la 2ème édition de la Journée des entreprises organisée par la DSAE (Délégation sénatoriale aux entreprises).

Le métier de Marcel Botton est de créer des noms de marques. Il avait acquis en 1976 le «Radoteur» de Roland Moreno, un logiciel lexicographique.

Xavier Niel, fan inconditionnel de Roland Moreno, est revenu sur le parcours de l’inventeur français : «c’était un vrai Géo Trouvetou moderne»

Marcel Botton, directeur général délégué de Nomen et Xavier Niel, vice-président de Iliad/Free, sont venus témoigner de leur rencontre avec Roland Moreno. L’occasion pour les deux entrepreneurs de souligner l’importance de simplifier les démarches administratives des entreprises afin de soutenir leur créativité et leur agilité.

Dans les années 80-90, j’ai également eu le privilège de fréquenter Roland Moreno en qualité de prestataire électronique. Il m’a par ailleurs accordé une interview dans un magazine que j’avais créé dans le secteur de la carte électronique (voir ci-dessous) :

MON HOMMAGE A ROLAND MORENO
Discours d’Olivier Cadic du 16.03.2017 (Journée des Entreprises au Sénat)

“Mesdames, messieurs,
madame la présidente, chère Élisabeth

J’ai l’honneur de m’adresser à vous en qualité de vice-président de la Délégation sénatoriale aux entreprises.
Qui a sur soi une carte de paiement ou un téléphone portable ?
Le monde entier porte sur lui le fruit de la carte à puce, invention de Roland Moreno, sans hélas bien souvent le connaître.
Lorsque la Délégation a préparé cette journée, il fut question d’innovation.
J’ai alors spontanément cité le nom Roland Moreno et j’ai reçu, aussi spontanément, l’adhésion de tous mes collègues.
Je suis très heureux que le Sénat lui rende aujourd’hui hommage.
Avec l’entreprise d’électronique que j’ai créé à 20 ans, j’ai participé à de très nombreuses innovations qui ont marqué les années 80 que ce soit dans le domaine de l’armement ou dans le civil.
Roland est le plus grand génie que j’aie jamais rencontré.
J’ai adoré l’homme, son côté professeur Tournesol, sa théorie du bordel ambiant…
J’ai eu le bonheur de collaborer avec son entreprise et de l’interviewer pour le magazine que j’avais créé. Vous en trouverez des copies à la sortie.
Humaniste, érudit, drôle (très drôle !), Roland était un créatif hors norme.
Il était capable d’imaginer des liens nouveaux entre deux choses. Cela parait simple, dit comme cela… Mais Roland aimait rappeler qu’il a fallu attendre 1970 pour qu’au mot briquet soit associé celui de jetable.
Roland Moreno a été le plus grand inventeur français du 20ème siècle..
Si j’ai un jour l’oreille d’un président de la république, je lui soufflerai de faire entrer Roland au Panthéon.
En attendant, je lui cède la parole.
Maestro…” (début de la VIDÉO, ci-dessous)

Magazine Pistes & Pastilles (carte électronique) – Septembre 1999

Entretien avec Roland Moreno : “Le rayon français a disparu”

(Propos recueillis par Olivier Cadic – Pistes & Pastilles – sept. 1999)

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La carte à puce, ce qui reste quand on a tout oublié, par Roland Moreno

(Pistes & Pastilles – sept. 1999)

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Un demi-siècle d’abandons industriels, par Roland Moreno

(Pistes & Pastilles – sept. 1999)

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Lien vers la fondation Roland Moreno, présidée par Julia.

Brésil : François Cessieux rejoint l’UDI-Monde

Conseiller consulaire pour São Paulo, François Cessieux est aussi vice-pdt UFE et conseiller CCI dans cette même ville. Il devient délégué UDI São Paulo

Je félicite François Cessieux, nouveau délégué UDI São Paulo, et je lui adresse tous mes vœux de réussite. Voici son portrait.

Passé le cap de la trentaine, François Cessieux se trouve trois excellentes raisons de larguer les amarres vers le Brésil : il est célibataire, le groupe Seb lui offre de diriger une filiale à São Paulo et puis réapparaissent ses rêves d’aventure mûris dans une enfance vibrionnante, lui, ce sixième d’une famille de huit.

Il fait le chemin inverse dix ans plus tard, le temps de faire découvrir durant quelques années les charmes de l’Italie et de la France à Maria Bárbara, la dentiste brésilienne qu’il a épousée. Retour à São Paulo en 1996 pour créer Comap, filiale du groupe Legris-Industries qui l’occupe dix-sept années.

François se rend compte que son expérience d’entrepreneur au Brésil est inestimable : “il est difficile d’imaginer que sur un marché où il y a tout à développer et tout pour réussir, la seule complexité juridico-administrative est parfois fatale”. C’est pourquoi il est devenu un spécialiste de l’accompagnement des entreprises, actuellement au sein d’Altios International.

Mais derrière les entreprises, il y a des femmes et des hommes qui se sont embarqués dans un projet de vie où toute entraide est la bienvenue. “Au cours de mes sept années de présidence de l’UFE à São Paulo, notre action a été très respectée par la communauté et l’administration française”, résume François. Tous se souviennent encore du vif succès de la “Francofesta” réunissant les différentes associations françaises.

François Cessieux a pour habitude de réussir tout ce qu’il entreprend, ce qui a évidemment plaidé pour sa nomination en qualité de délégué UDI São Paulo. Il aura la liberté d’initiative et d’action à laquelle il tient. François a justement préféré notre mouvement pour son “environnement politique souple et convivial”.

Hommage – Attentat à Londres – Public Sénat (vidéo)

La ville de Londres a été une nouvelle fois frappée par un acte de terrorisme, le 22 mars dernier.

Je me suis associé au groupe interparlementaire d’amitié franco-britannique, présidé par mon collègue Eric Bocquet, pour exprimer “notre profonde compassion et solidarité envers le peuple britannique et, en particulier, aux familles des victimes. Ces événements terribles nous rappellent la nécessité de construire un monde de paix, aujourd’hui plus que jamais.”

Le 24 mars, Savéria Rojek de Public Sénat a souhaité avoir mon sentiment en qualité de sénateur résidant au Royaume-Uni.