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Infolettre n°49 aux Français du Royaume-Uni : Consulaires 2021 – Quel avenir pour les Français de l’étranger ? (webinaire avec Gérard Larcher, président du Sénat) / Enseignement (Plan École ; Apprentissage du français ; Chèque Flam ; Étude supérieures) / Entrepreneuriat (conséquences du Brexit ; Accord de commerce ; Franck Riester, ministre).

Lire : l’INFOLETTRE n°49 – Mai 2021Logo InfoLettre - Rond75

Edito de l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°49

Consulaires 2021

L’heure est d’importance et ce moment est privilégié : notre communauté a rendez-vous avec elle-même, puisqu’elle est appelée à désigner ses conseillers des Français de l’étranger.

En effet, depuis vendredi et jusqu’à mercredi 26 mai 11h00 (UK time), vous pourrez choisir vos élus de proximité par le biais d’internet. Il sera également possible de voter à l’urne le dimanche 30 mai, uniquement au lycée Charles de Gaulle à Londres ou au consulat général d’Édimbourg pour les électeurs situés en Écosse.

Élu successivement en 2006 et en 2014 pour vous représenter, il me paraît utile de rappeler que votre soutien m’a permis d’œuvrer sur de nombreux chantiers. Le plan École que je vous avais proposé en 2006 aura abouti à créer 2500 places dans l’enseignement français à Londres et à tripler le nombre d’associations FLAM qui accueillent plus de 5000 enfants chaque semaine.

Élu sénateur des Français établis hors de France, j’ai démissionné de mon mandat de conseiller consulaire pour ne pas cumuler. J’ai consacré un tiers du temps de mon mandat au Royaume-Uni. C’est suite à une initiative de Marie-Claire Sparrow, conseillère des Français de l’étranger (n°2 sur la liste Les pieds sur terre) que j’ai pu faire évoluer la législation afin de protéger nos jeunes compatriotes contre l’adoption forcée après avoir été placés par les services sociaux britanniques.

Si Theresa May a renoncé à la taxe de 65£ pour acquérir le Settled Status et si les démarches ont été drastiquement simplifiées, ce n’est ni grâce à la Commission européenne, ni grâce au gouvernement français. C’est grâce à l’association the3million, cofondée et présidée par Nicolas Hatton, délégué consulaire et tête de liste Un Monde de projets. Son activisme en faveur de la protection des droits des Européens au Royaume-Uni a nourri mes prises de position sur le Brexit au Sénat depuis 2016.

Les conseillers des Français de l’étranger constituent un relais particulièrement fort de l’action des sénateurs des Français établis hors de France et je souhaite leur rendre hommage.

Visuel HL34 effet2À l’heure d’une crise sanitaire mondiale qui vient s’ajouter aux conséquences du Brexit, le rôle des élus consulaires est primordial : ils sont le relais entre vous et les autorités diplomatiques et consulaires. L’information et l’aide qu’ils donnent sont au centre du dispositif des postes. Les membres des conseils consulaires siègent au sein des différentes formations et vous y défendent dans les domaines de l’enseignement et des bourses, de la sécurité, de la protection et des aides sociales ou d’urgence, ou encore dans le domaine de l’emploi et de la formation professionnelle.

Le quotidien des Français du Royaume-Uni, au même titre que celui des Européens, procédera directement de la qualité de leur représentation et de leur capacité de se mobiliser pour faire entendre leur voix dans la recomposition de leur environnement post-Brexit.

Les appels au vote, les professions de foi ou les invitations aux réunions virtuelles ont foisonné dans vos messageries. 8 listes se disputent vos suffrages dans la circonscription de Londres pour 21 sièges (9 conseillers des Français de l’étranger et 12 délégués consulaires). En Ecosse, on compte 4 listes qui ciblent 3 places de conseillers.

Le décor est en place, le panel est large et l’enjeu mérite tout votre intérêt. Voter renforce les mandats et ceux qui en sont issus. Découvrir l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°49


Webinaire – Les clés de l’enseignement supérieur pour les jeunes français au Royaume-Uni (vidéo 1h30)

Le Brexit a ouvert une période nouvelle pour la mobilité des étudiants et inquiète de jeunes Français actuellement sur le sol britannique, mais aussi ceux qui envisagent des études supérieures au Royaume-Uni.

Quelles options s’offrent à eux une fois leur diplôme secondaire en poche (A Levels, baccalauréat international, IB, E-Levels etc.) ? Quel est l’impact du Brexit sur les règles d’immigration ou encore sur les frais de scolarité ? Quelles sont les autres alternatives à l’étranger et les possibilités de parcours universitaires en France ?

Telles sont les questions dont nous avons débattu, le 8 mai, grâce à vos questions et nos panélistes :

. Bénédicte Yue, directrice financière d’un Multi Academy Trust regroupant 23 écoles primaires et secondaires en Oxfordshire
. Laurent Batut, consulant en éducation et coordinateur du plan École 2010-2015
. Cécile Masek, consultante en orientation
. Danielle Raymond, responsable du département orientation et carrières au lycée international de Londres Winston Churchill
. Mike Nicholson, Director of undergraduate admissions and outreach à l’Université de Bath, précédemment directeur des admissions à l’Université d’Oxford
. Nilmini Roelens, Principal Solicitor chez Roelens Solicitors
. Sarah Sen, responsable des admissions du Bsc en Management, ESCP – London

Cette réunion a été organisée par Un monde de projets, liste indépendante aux élections consulaires 2021 menée par Nicolas Hatton.

Royaume-Uni : succès de la réunion virtuelle “plan École” (vidéo 1h32)

(re)découvrez l’intégralité de la réunion en vidéo.

Exactement un mois après le succès de sa réunion virtuelle « Vivre au RU après la sortie de l’UE » (compte-rendu), Nicolas Hatton, président de the3million et délégué consulaire, a une nouvelle fois réussi son pari en attirant des centaines de participants, ce 6 mars, autour du thème suivant : Le plan École. C’est quoi ? C’est pour qui ?

Afin d’apporter des réponses aux enjeux éducatifs propres à notre communauté au Royaume-Uni, j’ai eu le plaisir d’intervenir aux côtés de

. Amelie Mallet, pdte de l’Association des Parents du Lycée international de Londres
. Laurent Batut, ancien conseiller culturel adjoint à l’ambassade
. Joëlle Simpson, présidente du Parapluie FLAM
. Christian Ravel, co-fondateur du Parapluie FLAM
. Bénédicte Yue, co-fondatrice de Europa School UK

Rappelons que le 1er novembre 2010, en qualité de conseiller culturel adjoint à l’ambassade, Laurent Batut animait sa première réunion du plan Ecole pour le Royaume-Uni, lancé en 2008 sous le leadership de l’ambassadeur Maurice Gourdault-Montagne (compte-rendu).

Ce plan a permis de créer un véritable élan pour l’enseignement français au Royaume-Uni (nouvelles écoles françaises, écoles locales bilingues, réseau FLAM). Il est devenu une référence et a inspiré le plan de développement de l’enseignement français à l’étranger présenté en juin 2011 par Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères.

Laurent Batut a estimé qu’il était temps “de faire retravailler les acteurs de la filière éducation ensemble et de recréer du lien”, en avançant cet argument : “il n’est pas sain de vouloir résoudre ses problèmes chacun dans son coin”.

En effet, il faut nécessairement faire appel à l’intelligence collective et s’inscrire ainsi dans la perspective globale d’un doublement du nombre d’élèves scolarisés à l’étranger d’ici 2030, ambition affichée par le président de la République.

Cette réunion publique peut être considérée comme le premier pas vers la construction d’un nouveau plan École pour tous les Français du Royaume-Uni.

Infolettre n°48 aux Français du RoyaumeUni : Michel Barnier (pre-settled status) – Invitation réunion virtuelle “Plan École” Sam. 06 mars – Covid19 : Lucie Paye témoigne pour le RU sur Public Senat – Succès de la réunion “Vivre au RU après la sortie de l’UE” (vidéo 1h32)

Lire : l’INFOLETTRE n°48 – Mars 2020Logo InfoLettre - Rond75

Edito de l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°48

“C’est un divorce dont nous parlons. Il provoque des conséquences graves, nombreuses, souvent sous-estimées, généralement mal expliquées”, a jugé Michel Barnier, auditionné conjointement par trois commissions du Sénat (*), ce 16 février, sur l’accord de commerce et de coopération conclu entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.

Il faut désormais s’attacher à résoudre “l’insécurité juridique pour les états, les entreprises et les citoyens”, fait valoir le négociateur en chef de la Commission européenne.

Cette audition m’a offert l’opportunité de remercier encore Michel Barnier pour son attachement au respect des droits des Européens du Royaume-Uni, qu’il a manifesté tout au long des négociations.

Suite à la demande de Nicolas Hatton, président de the3million, j’ai évoqué la situation des deux millions d’Européens qui disposent d’un pre-settled-status. Ils seront tenus de renouveler leur statut dans les cinq ans. Or, l’article 20 de l’accord de sortie ne prévoit pas l’omission de la demande de renouvellement. La question se pose de savoir si elle peut entraîner ou pas la perte de ce statut de “pré-résident permanent”. L’ambassadeur du Royaume-Uni en France n’avait pas répondu à cette interrogation, une heure plus tôt, devant le groupe d’amitié interparlementaire France-Royaume-Uni.

Clara Martinez Alberola, chef-adjointe de Michel Barnier dans la négociation, a été claire. Ce cas de figure ne saurait remettre en question les droits prévus dans l’accord de retrait (voir la vidéo)

Visuel HL34 effet2Lors de cette audition, les considérations du conseiller spécial ont largement porté sur l’accord de commerce ; il a souligné le fait que “c’est la première fois qu’on négocie un accord de libre-échange dans un contexte de divergence et non pas de convergence, comme nous l’avons fait avec le Japon ou le Canada, avec des normes et des standards pour commercer plus facilement”…

Et nous ne sommes pas au bout du chemin ! Car l’accord de commerce et de coopération conclu in extremis laisse de nombreux points sectoriels, plutôt épineux à négocier. Moralité, “personne n’a été capable de me démontrer la moindre valeur ajoutée du Brexit”, déplore Michel Barnier (voir l’intégralité de l’audition).

La signature de l’accord de retrait, puis d’un accord de commerce et de coopération avec le Royaume-Uni consacrent la réussite de sa mission. Les 27 membres de l’Union européenne sont restés soudés de bout en bout.

Michel Barnier fait désormais partie des grandes figures qui auront marqué l’histoire de l’Union européenne. Découvrir l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°48


(*) les trois commissions sont :
– la commission des Affaires étrangères et de la Défense, présidée par Christian Cambon
– la commission des Affaires européennes, présidée par Jean-François Rapin
– la commission des Affaires économiques, présidée par Sophie Primas

En circonscription au Royaume-Uni – Kent (17 juin 2019) – Northbourne Park School

Visite de la Northbourne Park School, en compagnie de Benoit Le Devedec, conseiller de coopération éducative à l’ambassade de France au Royaume-Uni.

Située dans la campagne du Kent à quelques kilomètres du port de Douvres, cette école privée accueille près de 200 élèves, dont 67 internes, de la maternelle à l’équivalent de la cinquième.

Les enfants y apprennent le français dès l’âge de 3 ans, deux fois par semaine. La particularité de cet établissement est que des élèves de diverses nationalités côtoient les Britanniques.

Ainsi, en 6ème et en 5ème, une trentaine d’élèves français et espagnols viennent des meilleurs lycées parisiens et du lycée français de Madrid pour repartir avec une maîtrise de l’anglais courant.

Ils suivent le Cned pour le français, les mathématiques et l’histoire-géographie. Ils passent des examens de français et maths au lycée CDG chaque année pour valider le passage dans la classe supérieure.

Les conditions d’enseignement sont idéales. Les enfants rencontrés étaient enthousiastes en parlant de leur école.

J’ai remercié Sébastien Rees, directeur de l’école, et Mr et Mme Papougnot, enseignants français à l’école.

Patrick Papougnot résume l’école en ces termes : «Northbourne Park School est une école unique qui combine le suivi très strict du programme français dans les matières principales et une éducation holistique anglaise typiquement britannique. Un exemple – presque – parfait de l’Entente Cordiale au quotidien !»

Un exemple à suivre et à valoriser. + d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (3 juin 2019) – Plan École

Nouvelle réunion du comité de pilotage du plan École de Londres, autour de notre ambassadeur Jean-Pierre Jouyet, en présence d’Alexandre Holroyd, député, des conseillers consulaires, des présidents et des directeurs d’écoles, ainsi que des représentants des parents d’élèves et des enseignants.

Enseignement français

Objectif 1 : Développement du réseau français au RU

Ce réseau de 14 écoles françaises du Royaume-Uni compte 6325 élèves, un chiffre en léger recul (de 101 élèves) par rapport à l’année précédente.

A noter que le réseau est composé à 78,87% d’élèves français, 11% de britanniques et 10% d’étrangers tiers.

Lancé en 2008, le plan École avait pour premier objectif de créer 1500 places dans l’enseignement français à Londres dans le but de décongestionner le lycée CDG et éponger les listes d’attente de demandes non satisfaites, soit plusieurs centaines d’enfants chaque année.

Objectif dépassé puisque plus de 2500 places ont été créées grâce à l’ouverture de 4 nouvelles écoles : CFBL, Wembley, EIFA et Jeanine Manuel.

Il convient désormais de fixer un nouvel objectif pour les 5 années à venir, afin de nous inscrire dans la perspective visionnaire du Président de la République qui veut doubler le nombre d’élèves dans les écoles françaises à l’étranger d’ici à 2030.

Claudine Ripert-Landler, conseillère culturelle, nous a annoncé que ce serait l’objet d’une réflexion qui s’engagera à la rentrée de septembre.

J’ai émis le vœu que nous aboutissions à la définition d’un nouvel objectif avant la fin de l’année, en précisant qu’il faudrait d’abord se concentrer sur le remplissage des établissements créés les plus récemment, tel que Winston Churchill afin de lui permettre d’atteindre les 1100 élèves au plus vite.

Autre point de préoccupation, le différentiel de frais de scolarité de 40% entre le lycée CDG (subventionné par le contribuable français) et les établissements privés, dont les parents d’élèves assument l’intégralité des frais de scolarité. Cette situation crée forcément des tensions.

J’ai demandé au représentant de l’AEFE que la transparence soit faite sur le montant net de l’aide publique accordée à l’établissement en gestion directe.  Cela nous permettrait d’analyser les marges de manœuvre dont nous pourrions disposer afin d’atténuer ces écarts de prix en répartissant l’aide de manière plus équitable.

Objectif 2 : Développement d’une filière bilingue dans l’enseignement britannique

En 2018, pour la première fois au Royaume-Uni, une école primaire britannique de Londres a obtenu le label France Éducation (Shaftesbury Park Primary School), suivie d’une deuxième école dans le grand Londres (St Jéröme bilingual school).

Objectif 3 : Réseau des écoles FLAM

À la création du plan École, le Royaume-Uni ne comptait que 12 associations FLAM qui visent à apprendre le français, généralement le samedi.

Aujourd’hui, avec 55 petites écoles, accueillant 4300 enfants chaque samedi matin aux quatre coins du pays, le Royaume-Uni représente le plus grand réseau FLAM du monde !

Afin de leur permettre de s’organiser et de s’améliorer, la fédération Parapluie FLAM organise des journées de formation. Ainsi, la formation sur la protection de l’enfance a accueilli 200 des 500 enseignants du réseau.

J’ai formé le vœu que les aides au fonctionnement soient prolongées dans le temps, lorsque cela s’avérait nécessaire.

Merci à Jean-Pierre Jouyet d’avoir renoué avec cet exercice du comité de pilotage du plan École pour raviver l’esprit collectif et consensuel qui nous a tellement réussi par le passé. + d’images

HEBDOLETTRE n°88 – Démocratie participative (édito) – CCI France International, l’art de changer tout en restant soi-même – La DSAE visite le port du Havre (vidéo) – Souveraineté numérique européenne : l’initiative de Catherine Morin-Desailly – En Bref du 19 juin au 09 juillet 2017 (Sénat – Circo) – En circonscription au MONTÉNÉGRO : Podgorica / 22 au 25 juin 2017

Lire : l’HEBDOLETTRE n°88 – 18 juillet 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°88

Fait très rare pour un président de la République, Emmanuel Macron s’est invité au Sénat, hier après-midi, lors de la Conférence nationale des Territoires. Il a saisi l’occasion de réaffirmer devant les élus locaux ses engagements au sujet des collectivités locales.

En matière de fiscalité, Emmanuel Macron souhaite associer les élus à son action réformatrice. Il reprend à son compte les ingrédients d’une recette parfaitement éprouvée : prendre le temps de remettre les choses à plat (jusqu’au printemps), associer largement les parties (refusant une “commission simplement administrative”), donner la liberté de s’organiser et le “droit d’expérimenter”, jouer la transparence et mesurer les progrès (lors des conférences semestrielles)…
Visuel HL85

En 2006, j’avais proposé ce concept de management participatif pour créer un plan Ecole au Royaume-Uni. Création d’un tableau de bord de l’offre d’enseignement français, assemblées générales pour une réflexion ouverte et non partisane, groupes de travail pour exécuter les actions décidées collectivement, comités de pilotage semestriels autour de l’ambassadeur pour évaluation des résultats et décisions. Les résultats furent si éloquents qu’Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères décida d’étendre cette pratique au monde entier en 2011 (voir le billet).

Mais dans la pratique, l’administration a beaucoup de mal à partager la décision… Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°88

Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°35 – Référendum – Consulat d’Edimbourg – Le Royaume-Uni à l’honneur au Sénat – Entrepreneurs français du RU au Sénat – Français du RU – Plan Ecole (Audit du plan Ecole du Royaume-Uni, plan Ecole Bristol, Coup de chapeau, Coup de pouce) – Enseignement français – Français de l’étranger – Mobilité/Emploi

Lire : l’INFOLETTRE n°35 – Juin 2016Logo InfoLettre - Rond75

Edito de l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°35

Le 23 juin, le Royaume-Uni aura un rendez-vous historique avec l’Europe.

J’adresse mes félicitations à Patricia Connell, déléguée consulaire UDI, pour sa mobilisation en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, ainsi qu’à tous nos compatriotes qui, d’une manière ou d’une autre, ont œuvré dans ce sens.

Quelques jours avant le référendum, cela fera tout juste 10 ans que j’ai l’honneur de vous représenter, puisque j’ai été élu pour la première fois conseiller AFE le 18 juin 2006.

Devenu sénateur des Français établis hors de France le 28 septembre 2014, j’ai déjà couvert 41 pays à travers 117 déplacements (dont 59 pour le seul Royaume-Uni) afin de rencontrer nos compatriotes. C’est seulement ensemble que nous pourrons relever chacun des 31 défis de mon programme de campagne.
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Vous pouvez suivre mes pas en circonscription, ainsi que mon travail au Sénat, en vous abonnant à mon hebdo lettre ou en me rejoignant sur les réseaux sociaux.

En qualité de conseiller au Royaume-Uni, un de mes premiers objectifs a été de favoriser l’enseignement français outre-Manche en rassemblant notre communauté. Cela s’est traduit par la création du plan Ecole… Lire la suite de l’édito et découvrir l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°35

HEBDOLETTRE n°49 – Parrainage des candidats à la présidentielle par les conseillers consulaires (édito) – En circonscription / Audit du plan Ecole du Royaume-Uni (22, 29 janv. 4 fév. 2016) – Vidéo : débat sur Public Sénat (Modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle) – 140 idées pour la France par les anciens de Sciences-Po – UDI Actualités et Médias

Lire : l’HEBDOLETTRE n°49 – 23 février 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°49

La proposition de loi relative à la “modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle” nous offrait une belle occasion de valoriser le statut des élus consulaires et leur travail, en leur accordant le droit de parrainer un candidat à l’élection présidentielle.

J’avais déposé un amendement en ce sens afin d’étendre cette prérogative à l’ensemble des conseillers consulaires, prolongeant ainsi la démarche initiée par Martine Schoeppner (UDI), vice-présidente de l’AFE et conseillère consulaire à Munich.Visuel HL48
Des positions similaires ont été défendues par Jacky Deromedi et Christophe Frassa, lors des discussions en commission des Lois.

Malgré la pugnacité de ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam en séance, la majorité du Sénat en a décidé autrement. A une nuance près, fruit d’un petit compromis en commission des Lois : les vice-présidents des conseils consulaires auront la capacité de parrainage, du moins si l’Assemblée nationale le confirme. On parle de 130 élus au total. Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°49

 

Déplacements au Royaume-Uni (Audit plan Ecole – 22, 29 janvier & 4 février 2016)

Au Royaume-Uni, le plan Ecole fut la réponse de la communauté française à la carence de places dans l’enseignement français. Au début des années 2000, les quelque 4000 places du lycée Charles de Gaulle ne suffisaient plus face à l’afflux des Français sur Londres. D’autant qu’aucune école secondaire française n’avait été construite depuis 1917…

Churchill_Lycee2Huit ans après son lancement, le plan Ecole a produit ses effets : le Collège Français Bilingue de Londres (CFBL) a ouvert ses portes en 2011, suivi en 2015 par le lycée international Winston Churchill (à l’image). Ce sont deux puissants symboles du renouveau scolaire à Londres. De plus, le plan a généré une dynamique expliquant la création récente de divers établissements privés (lire : “Sept ans après sa création, le plan Ecole est en pleine expansion” du 22 décembre 2014)

Comme je l’avais déclaré devant les parents de l’école des Petites Etoiles, dès ma prise de mandat de sénateur, mon travail s’articule autour de trois enjeux inspirés de mon expérience au Royaume-Uni : 1 – créer un nouvel élan pour l’enseignement français à l’étranger ; 2 – offrir une solution d’enseignement en français pour tous les enfants ; 3 – développer un projet qui vise à la totale transformation de l’aide à la scolarité (lire le détail de chaque point : “discours aux Petites Etoiles” du 04 octobre 2014).

En ce début d’année, j’ai souhaité conduire un audit du plan Ecole du Royaume-Uni, en visitant plusieurs établissements en présence de tous les acteurs de l’enseignement français. Je remercie particulièrement Lorène Lemor, conseillère culturelle adjointe de l’ambassade, de m’avoir accompagné dans cette démarche. Ce travail de fond conduit en compagnie de Sophie Routier, conseillère consulaire, est destiné à préparer l’assemblée générale du plan Ecole et le comité de pilotage prévu en avril prochain.

Les Petites Etoiles

OC_Petites_Etoiles_videoDevant les caméras de Public Sénat et de London French TV, nous avons fêté le 5ème anniversaire de l’école Les Petites Etoiles, une maternelle bilingue du nord de Londres accueillant une cinquantaine d’enfants.
– Voir la vidéo de Public Sénat (émission Sénat 360)
– Voir la vidéo de London French TV

Ce fut l’occasion de rendre hommage à ses directeurs Amandine Alys, Philippe Fraser, et Olivier Bertin pour ce bénéfice inestimable qu’ils apportent aux jeunes enfants en les éveillant à une double culture. J’ai exprimé le souhait que cette petite école puisse être désormais homologuée, car elle répond à tous les critères requis.

Olivier Bertin est un élu de l’Assemblée des français de l’étranger (AFE) qui a participé au plan Ecole depuis son lancement en juin 2008.

Etoiles1J’aime rappeler que Les Petites Etoiles sont nées d’un véritable “big bang” engendré par le plan Ecole. En effet, c’est la création du CFBL (Collège franco-bilingue de Londres) qui a justifié le lancement de cette école.

J’étais précédemment venu le 4 octobre 2014, lors d’une journée portes ouvertes, où j’avais eu le plaisir de prononcer mon premier discours en qualité de sénateur représentant les Français établis hors de France… (lire: “Message depuis les Petites Etoiles, une école née du big-bang du plan Ecole” du 05 octobre 2014)

http://lespetitesetoiles.co.uk

NewVlc College

NewVlc1(g à d) : Lorène Lemor, conseillère culturelle adjointe de l’ambassade ; Olivier Cadic ; Eddie Playfair, proviseur

En présence de Lorène Lemor, conseillère culturelle, l’échange a été des plus intéressants avec Eddie Playfair, proviseur de NewVlc College, qui souhaite développer l’enseignement bilingue anglais-français.

Ancien élève du lycée Charles de Gaulle à Londres et binational, Eddie Playfair est naturellement enclin à développer une filière bilingue dans son établissement.

Le développement de l’enseignement bilingue est l’un des objectifs fondamentaux du plan Ecole, puisque l’on ne pourra pas multiplier à l’infini les établissements français au Royaume-Uni. L’objectif 2 du plan Ecole est de soutenir les écoles britanniques qui sont à priori disposées à ouvrir des filières bilingues. Face au manque de places et à la dispersion géographique des Français sur le sol britannique, je pense qu’il s’agit, à la fois, d’une solution pratique et d’une opportunité pour les élèves.

NewVlc2Au sixth form college (équivalent classes 1ère et terminale), 20% des élèves sont francophones. Du reste, le lycée accueille des élèves de tous les horizons, puisque 80 langues y sont parlées !

NewVlc College est situé dans la banlieue sud-est de Londres et il a fêté son 20ème anniversaire, l’an dernier.

Le staff du collège comprend plus de 300 personnes dévouées à la progression et à l’épanouissement des élèves pour les conduire avec succès vers l’enseignement supérieur.

http://newvic.ac.uk

Collège français bilingue de Londres (CFBL)

CFBL 1(à l’image) François-Xavier Gabet, proviseur du CFBL, a organisé notre rencontre en présence des élus consulaires Sophie Routier, Olivier Bertin, Roch Miambanzila et de Carole Chuquet, présidente de CFBL Parents..

Nous avons ainsi eu l’opportunité de faire collectivement un point sur le développement de l’établissement (de la maternelle à la 3ème), créé en 2011 à Kentish Town.

L’établissement a atteint sa pleine capacité avec plus de 700 élèves en primaire et en secondaire. Il fait partie des trois établissements scolaires francophones de Londres, avec le Lycée Charles de Gaulle et le lycée international Winston Churchill.

François-Xavier Gabet, les membres du Board et de l’équipe pédagogique font un travail remarquable qui se traduit par une moisson de mentions au brevet des collèges (lire : “Rentrée des classes historique à Londres” du 22 septembre 2011).

CFBL 2A remarquer que l’établissement peut s’appuyer sur des parents d’élèves particulièrement mobilisés et entreprenants. Leur gala de bienfaisance annuel contribue au financement des projets d’amélioration de l’école pour le bien-être des élèves et des initiatives culturelles du CFBL.

La 4ème édition du CFBL Gala, aura lieu le samedi 23 avril 2016 à partir de 18h30 au 5-star luxury St Pancras Renaissance Hotel. Cette année, la campagne de levée de fonds du Gala servira trois objectifs : contribuer au financement des différents projets pédagogiques de l’établissement (dont le projet Radio Récré), abonder le fonds de bienfaisance French Scholarship Foundation et financer l’acquisition de nouveau matériel informatique.

http://www.cfbl.org.uk

L’Ecole internationale franco-anglaise (EIFA) – Primaire

EIFA 1Située à deux pas d’Oxford Circus, L’Ecole internationale Franco-Anglaise (EIFA) est une école indépendante, privée, internationale, laïque et bilingue (français-anglais), dernier point qui ravit les parents binationaux.

Elle a été ouverte il y a tout juste trois ans par Sabine Dehon, directrice, et Isabelle Faulkner, en charge de la partie administrative, financière et du lien avec les parents (lire : “L’EIFA, une nouvelle école maternelle et primaire bilingue à Londres” du 26 janvier 2013).

Nouveauté annoncée de la prochaine rentrée : une crèche ! Celle-ci accueillera les enfants de 18 mois à 3 ans, dès septembre.

L’établissement compte déjà 167 élèves en primaire. L’ouverture du secondaire (6ème à 3ème) a eu lieu en septembre dernier. Les cours sont dispensés en deux langues pour faire bénéficier les élèves d’une double culture, en respectant le programme pédagogique de l’Education nationale et celui du ministère anglais de l’Education. Une bonne façon d’offrir «le meilleur des deux cultures», dit Sabine.

En 2013, l’ouverture de L’EIFA marquait l’arrivée à Londres de la Mission laïque française (MLF), deuxième opérateur français éducatif dans le monde. Cette association dont le slogan est “deux cultures, trois langues”, gère un réseau de 110 établissements dans 41 pays (voir www.mlfmonde.org).

L’Ecole internationale franco-anglaise (EIFA) – Secondaire

EIFASec2L’enseignement secondaire (collège, lycée) de L’EIFA est sur le point de déménager dans un bâtiment à proximité, toujours à Marylebone. Nous avons visité les locaux encore en chantier.

L’école va considérablement gagner en superficie, mais demeura à “taille humaine” et ses classes comprendront toujours une vingtaine d’élèves. On découvrira bientôt un laboratoire de sciences à la pointe de la technologie, une salle d’art et une salle de musique.

Sabine Dehon et Isabelle Faulkner ont ouvert un collège bilingue à la rentrée 2015. Afin de compléter de l’offre existante qui prépare au baccalauréat français sur Londres, l’EIFA prépare les élèves à l’IB bilingue (International Baccalauréat (lire : Londres : L’EIFA se lance dans l’enseignement secondaire bilingue du 17 février 2015).

http://www.ecole-ifa.com

Ecole Jacques Prévert

Prevert1L’école primaire Jacques Prévert est née il y a 40 ans, c’est déjà beaucoup dire. Elle bénéficie d’une solide identité et d’une grande renommée auprès des parents, dont certains sont des anciens élèves… (lire : “40ème anniversaire de l’école française de Londres, Jacques Prévert” du 10 octobre 2014).

Située dans le quartier de Brook Green à l’ouest de Londres, l’école avait proposé en 2011 un plan d’agrandissement de son superbe bâtiment victorien qui a été rejeté par la municipalité. Elle s’est donc engagée vers de nouvelles perspectives à l’horizon 2017. L’objectif n’est pas d’être plus nombreux, mais d’être encore mieux, résume son directeur, Patrice Possenti.

Prévert accueille 260 élèves de 4 ans à 11 ans (de la moyenne section au CM2) et comprend beaucoup d’enfants binationaux (près de 40%), ce qui explique que l’on parle principalement en anglais dans la cour de récréation, m’avait-on fait remarquer lors de ma dernière visite.

L’école se distingue par une forte cohésion entre l’équipe pédagogique, les parents et les élèves, qui se traduit par une mobilisation éclatante et un enthousiasme débordant lors de chaque événement scolaire.

Autre caractéristique louable, la direction s’évertue à maintenir des frais de scolarité de cet établissement conventionné à un niveau le plus faible possible.

http://www.ecoleprevert.org.uk

L’Ecole de Battersea

Battersea(g. à d) Frédérique Brisset, chef d’établissement ; Mirella Otten, principale ; Olivier Cadic ; Lorène Lemor, conseillère culturelle adjointe de l’ambassade

En septembre 2005, L’Ecole des Petits (Fulham) a ouvert une annexe à Battersea, quartier du sud-ouest de Londres. Cette école fut créée pour offrir, dans le prolongement de la maternelle, une scolarité élémentaire complète (de 6 à 11 ans).

Dix ans déjà que Battersea poursuit sa vocation bilingue, afin que les enfants soient aussi à l’aise en français qu’en anglais (à l’oral comme à l’écrit) lorsqu’ils quittent l’école. “C’est un cadeau qu’on leur fait pour la vie d’être bilingue”, avait déclaré Frédérique Brisset au journal de 13 heures de Claire Chazal (Lire : “L’enseignement bilingue au Royaume-Uni à l’honneur au journal de TF1” du 26 septembre 2012).

Aujourd’hui, les deux établissements scolarisent 255 élèves de la Petite section au CM2 (de 3 à 11 ans), dans des classes de petits effectifs. Précisons que Battersea est un établissement homologué qui suit les programmes de l’Education nationale, tout en intégrant une partie du curriculum anglais.

Mirella Otten a accompagné l’essor de l’enseignement français à Londres lorsqu’il est apparu nécessaire d’essaimer de nouvelles écoles et a participé à la création de la charte qui favorisait la continuité entre les écoles primaires et le secondaire à Charles-de-Gaulle. A l’heure où le plan Ecole devra faire le choix entre la poursuite du développement du réseau français ou sa consolidation, il était opportun d’écouter son analyse qui vise à garantir un développement harmonieux et concerté de chacun des établissements.

http://fr.lecoledespetits.co.uk/lecole–battersea

Soirée des Auvergnats de Grande-Bretagne

Auvergnats(debout) Sylvaine Carta-Le Vert, consule générale à Londres ; Olivier Cadic et Francoise Schembri, présidente de l’association, entourant Antoinette Chambeyron qui a reçu la médaille d’Officier du Mérite Amicaliste de la Ligue Auvergnate.

Après ma journée dans les établissements scolaires, le 29 au soir, j’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver les Auvergnats de Grande-Bretagne qui avaient décidé une soirée “crêpes et bourrioles”, juste après leur assemblée générale.

Une ambiance idéale pour présenter mes vœux, en présence de Sylvaine Carta-Le Vert, notre consule générale.

Fondée en novembre 1974, l’Association des Auvergnats de Grande-Bretagne fut la première association régionale créée à Londres.

http://www.auvergnats.co.uk

Au Sénat – En Bref du 01 au 04 février 2016

Séminaire des sénateurs du groupe UDI-UC (1 et 2 fev.)

M_CanavetLes sénateurs centristes se sont réunis à Saint-Cloud pour un séminaire de réflexion. L’objectif était de préparer les grands dossiers législatifs de l’année 2016.

(A l’image) Mon collègue Michel Canevet exprime qu’il faut avoir une ambition pour nos agriculteurs qui, menacés par des prix bas, peinent à vivre du produit de leur travail.

Irlande : rencontre avec Géraldine Byrne-Mason, ambassadeur (3 fev.)

Amb Irlande(g à d) Olivier Cadic ; Françoise Laborde, sénatrice de Haute-Garonne ; Géraldine Byrne-Mason, ambassadeur d’Irlande en France ; Michel Raison, sénateur de la Haute-Saône

Au cours d’un petit déjeuner de travail autour de Géraldine Byrne-Mason, ambassadeur d’Irlande en France, nous avons fait le point sur la situation de l’Irlande qui connaitra des élections législatives dans quelques semaines.

La politique d’ajustement fut une potion amère mais salutaire, puisque les indicateurs de l’économie irlandaise sont revenus au beau fixe : une croissance de 7% en 2015 et un taux de chômage qui est redescendu à 8% (contre 15,2% en 2012). A ce rythme le plein emploi est envisagé pour fin 2017. Le tout avec un déficit de 2,7% du PIB. Cela nous laisse rêveur…

J’ai transmis à l’ambassadeur une note relative à mon déplacement à Dublin (sept. 2015) et à l’audition de Claire Nevin par la délégation aux Droits des femmes du Sénat (oct. 2015). (lire : Ce qu’une Française doit savoir sur l’Irlande).

L’ambassadeur m’a répondu que 90% de la population irlandaise était en faveur d’une évolution de la législation sur l’avortement, notamment sa décriminalisation. Les élections devraient relancer la question. A noter également un projet de référendum en vue d’abroger la loi irlandaise sur le blasphème. Je me réjouis de ces nouvelles.

Santé : audition d’Agnès Buzyn par la CAS (3 fev.)

CASLa commission des Affaires sociales du Sénat a reçu Agnès Buzyn, candidate à la tête de la Haute autorité de santé (HAS). Professeur d’hématologie, elle dirige l’INCA (l’Institut national du cancer) depuis 2011.

La HAS est une autorité publique indépendante, créée en 2004 et destinée à renforcer la qualité notre système de santé, au moyen d’évaluations, de recommandations et de certifications des établissements de santé.

Ce type d’agence est caractérisé par une grande autonomie vis-à-vis des administrations centrales et du pouvoir, tout en exerçant une mission de service public. Cette audition fut l’occasion de rappeler qu’il existe 21 agences sanitaires en France qui emploient 25.250 personnes pour un coût de 3,5 milliards d’euros.

Espagne : rencontre avec Franck Trouilloud, Alliance française de Malaga (3 fev.)

F_Trouilloud-HL49Franck Trouilloud, directeur de l’Alliance française de Malaga, prépare l’inauguration officielle de son nouveau siège éco-responsable dans le cœur historique de la ville, le 17 mars prochain.

Installée depuis 45 ans dans la ville natale de Pablo Picasso, l’Alliance française de Malaga a pu compter avec le soutien d’entreprises sponsors de la Chambre de commerce franco-espagnole. L’institution travaille en lien avec les principaux sites culturels de de la ville.

En mars 2014, je m’étais rendu sur place et j’avais trouvé remarquable que des cours de “français langue maternelle” y soient organisés, chaque samedi matin. Une bonne pratique à essaimer.

Tourisme : rencontre avec Jean-Bernard Falco, AHTOP

JB_Falco-HL49Nous avons discuté avec Jean-Bernard Falco des nouvelles technologies qui rebattent les cartes dans le secteur du tourisme, comme dans tous les métiers.

Il est le président-fondateur de l’AHTOP, une association qui a pour objectif de promouvoir un hébergement touristique de qualité, afin d’aider la France à franchir la barre symbolique des 100 millions de touristes par an en 2020, avant de marcher vers les 130 millions en 2030 !

Depuis juillet dernier, Jean-Bernard Falco est parvenu à rassembler près de 30.000 adhérents du secteur hôtelier traditionnel. Ils s’alarment de la concurrence des plateformes internet d’intermédiation entre particuliers, souvent étrangères et, par nature, moins soumises à contraintes.

Plan Ecole du Royaume-Uni (4 fev.)

Le 4 février, à Londres, je poursuivais mon audit du plan Ecole à l’Ecole bilingue de Battersea en compagnie de Lorène Lemor, conseillère culturelle adjointe de l’ambassade, Mirella Otten, la principale et Frédérique Brisset, chef d’établissement.

Vous trouverez le compte-rendu de ce déplacement dédié au « plan Ecole du Royaume-Uni » dans l’hebdolettre n°49 de février 2016.

VIDEO – Reportage Public Sénat – “48h avec le sénateur Cadic” (25.01.2016) – Pays-Bas (La Haye, Amsterdam) et Royaume-Uni (Londres)

Le reportage “48h avec le sénateur Olivier Cadic” a été réalisé par Louis Sibille, sur une idée de Perrine Tarneaud. L’équipe de Public Sénat a suivi mes pas lors d’un déplacement aux Pays-Bas, puis à Londres (21 et 22 janvier 2016).

Le reportage a illustré l’émission “Sénat 360” sur Public Sénat, le 25 janvier 2016, où j’étais l’invité de Michaël Szames et Alex Darmon.

A l’initiative de Tanguy Le Breton, conseiller consulaire, je me suis rendu à La Haye pour rencontrer notre communauté, puis à Amsterdam pour échanger avec nos entrepreneurs. J’ai été accueilli par Laurent Pic, ambassadeur de France et Christina Vasak, consule générale. Lire le compte-rendu : Déplacement aux Pays-Bas (La Haye et Amsterdam – 21 et 22 janvier 2016).

Je me suis rendu à Londres pour fêter le 5ème anniversaire de l’école bilingue Les Petites Etoiles, le 22.01.2016, accueilli par Olivier Bertin, directeur de l’école et élu AFE Europe du Nord.

VIDEO : 3m28s

HEBDOLETTRE n°34 – Plan École – Déplacement en Roumanie – CMU pour les expatriés français de retour – Relance de l’apprentissage

Lire : l’HEBDOLETTRE n°34 – 05 octobre 2015Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°34

Il y a deux semaines, le président de la république est venu en personne inaugurer le nouveau lycée de Londres. Il porte le nom de Winston Churchill qui faisait l’éloge de la persévérance pour réussir.

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En effet, le chemin est long du projet à la chose. En 2006, lors de mon élection à l’AFE à Londres, le problème insoluble était l’engorgement du lycée Charles de Gaulle: aucun nouvel établissement secondaire construit depuis 1917 ; des centaines de places non pourvues chaque année.

En 2008, nous avons mis en place un plan École qui allie les techniques de management participatif les plus avancées. Nous avons fait tourner la roue de Deming “Plan-do-check-act” en impliquant tous les acteurs de la société civile, de l’administration et du politique autour de l’ambassadeur. Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°34

 

Londres : prestigieuse inauguration pour le lycée Winston Churchill

Le nouveau lycée international Winston Churchill avait ouvert ses portes dès la rentrée scolaire, en accueillant 457 élèves. Lors de son inauguration officielle, le 22 septembre, l’établissement a reçu un éclat particulier par la présence du chef de l’Etat.

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Inauguration en présence de François Hollande et Sylvie Bermann, ambassadeur au Royaume-Uni

François Hollande a rendu un vibrant hommage à tous les acteurs du projet qui permet aujourd’hui à Londres de s’enorgueillir d’un second lycée français, dans le quartier de Wembley, cent ans après la création du fameux lycée Charles de Gaulle !

Aux côtés de CDG et du CFBL (Collège français bilingue de Londres) ouvert en 2011, Winston Churchill devient donc le troisième établissement secondaire à l’attention des familles francophones et francophiles, poursuivant ainsi le premier objectif du plan Ecole qui vise à étoffer le nombre de places disponibles, devant l’afflux des expatriés (lire : Rentrée des classes historique à Londres du 22 septembre 2011).

Ce plan a déjà permis d’ajouter 1500 places dans le réseau scolaire du Royaume-Uni, depuis sa création en 2008. Dès la prochaine rentrée, le site de Wembley recevra plus de 1000 enfants (lire : Sept ans après sa création, le plan Ecole est en pleine expansion du 22 décembre 2014).

Le Président de la République a souligné les vertus d’un partenariat public-privé qui a permis de financer cette opération dans l’objectif commun et unique de l’intérêt de nos enfants.

Le bâtiment Art déco de Wembley a été rénové en un temps record, grâce à un plan de financement de 50 millions de livres (69M€), reposant essentiellement sur un emprunt garanti par l’Etat en contrepartie du versement de 5% de la somme à l’Etat par les emprunteurs.

Mireille Rabaté, proviseure du lycée Winston Churchill

Mireille Rabaté, proviseure du lycée Winston Churchill

Une trentaine d’entreprises françaises implantées à Londres, certaines de l’acabit de LVMH, Total, BNP, Natixis, EDF ou Crédit agricole, sont venus abonder ce budget à hauteur de 6 millions. Ces partenaires privés ont été rassemblés par Arnaud Vaissié, président de CCI International.

J’adresse tous mes vœux de réussite à Mireille Rabaté, proviseure du nouveau lycée, qui m’a accordé le privilège d’une visite des lieux en compagnie de son équipe, il y a quelques jours çà peine (lire : Déplacement au Royaume Uni – York (6 sept.) & Londres (10-12 sept. 2015) du 19 septembre 2015).

Diaporama :


Une nouvelle « free school » primaire bilingue, à côté du futur lycée international de Wembley

Harrow Bilinguel Primary SchoolLes autorités britanniques ont donné leur accord pour la création d’une future école primaire bilingue, nommée Harrow Bilingual Primary School, qui devrait ouvrir ses portes en septembre 2015, au même moment que le lycée international de Wembley et probablement dans le même quartier !

Cette école aura le statut de free school que nous avons souvent évoqué, parce que c’est une solution remarquable pour augmenter le nombre d’écoles bilingues au Royaume-Uni, dans la droite ligne de l’objectif n°2 du plan Ecole qui vise à multiplier ce genre d’établissements au profit des trois-quarts de nos plus jeunes compatriotes qui n’ont pas accès au réseau d’enseignement français (lire : “Créer une free school bilingue: pourquoi pas vous ? par Bénédicte Yue” du 20 septembre 2013).

Les free schools sont des écoles d’état anglaises et gratuites, bénéficiant d’une gestion autonome sous contrôle d’un « Board of Governors ». Elles sont directement financées par l’Etat sur la base du nombre d’élèves et gèrent leur propre budget. Il y a deux ans, nous avons inauguré l’Europa School UK, une free school multilingue près d’Oxford (lire : “Inauguration officielle de l’Europa School UK” du 30 septembre 2012).

Je remercie Bénédicte Yue, membre du groupe de travail objectif 2 du plan Ecole, de nous nous avoir transmis tous les détails sur la future école, ci-dessous.

Si vous désirez en savoir davantage, un « Open day » sera organisé :

Samedi 22 novembre 2014 de 13h30 à 15h30
Locaux de Harrow School, Old Harrovian Room,
War memorial Building, High Street, Harrow, HA1 3HP.
Téléchargez l’Open Day Flyer – Harrow Bilingual Primary School (fichier pdf)

Penny Roberts, Consultant Development Officer, London Diocesan Board for School ; Daniel Norris, Executive Headteacher Designate, Harrow Bilingual Primary School and Holy Trinity School Northwood ; Bénédicte Yue, Vice Chair of Governors, Europa School UK, membre du groupe de travail Objectif n°2 du plan Ecole

(de g. à d.) Penny Roberts, Consultant Development Officer, London Diocesan Board for School ; Daniel Norris, Executive Headteacher Designate, Harrow Bilingual Primary School and Holy Trinity School Northwood ; Bénédicte Yue, Vice Chair of Governors, Europa School UK, membre du groupe de travail Objectif n°2 du plan Ecole

 “Harrow Bilingual Primary School vient d’obtenir l’accord du Department for Education pour une ouverture en septembre 2015. Il s’agit d’une free school bilingue anglais-français financée par le gouvernement anglais. Harrow Bilingual Primary School sera une école Church of England offrant un programme anglais (English National Curriculum) qui sera enseigné en anglais ou en français selon les matières avec, en sus, la possibilité d’activités complémentaires en français après l’école. L’école ouvrira dans un premier temps des classes de Reception (4-5 ans) et de Year 1 (5-6 ans) et s’étendra progressivement à toutes les classes de primaire (4-11 ans).

Ce projet a été mis en place par un groupe de parents dont Ian Fernandes qui présidera le Board of Governors. Le principal, Daniel Norris, est déjà à la tête de Holy Trinity School Northwood, une école notée outstanding par l’Ofsted.

L’école bénéficie en outre du soutien et de l’expérience de nombreux partenaires dont la prestigieuse Harrow School et le London Diocesan Board of Schools qui gère déjà plus de 150 écoles au Nord de Londres.

Penny Roberts et l’équipe de « project management » du Diocèse conduisent d’une main de maître la phase de pré-ouverture. Le site qui accueillera l’école a d’ores et déjà été identifié et il devrait être annoncé dans les prochaines semaines.

Tous les atouts sont donc réunis pour faire de cette nouvelle école bilingue un succès. Sa proximité avec le nouveau lycée de Wembley offrira sans doute des opportunités de collaboration entre les deux établissements. ”

Bénédicte Yue

Pour toute inscription ou renseignements complémentaires, vous pouvez consulter le site web de l’école : www.harrowbilingualprimary.co.uk

Message depuis les Petites Etoiles, une école née du big-bang du plan Ecole

Samedi 4 octobre dernier, j’ai eu le plaisir de faire ma première intervention publique en qualité de sénateur représentant les Français établis hors de France dans les locaux des Petites Etoiles, une maternelle bilingue du nord de Londres. Comme pour souligner le dynamisme des initiatives scolaires privées à l’étranger, c’est une école non homologuée par l’Education nationale qui m’a accueilli à l’occasion de sa journée portes ouvertes pour lancer mon mandat.

Olivier Cadic et Philippe Fraser - Journée portes ouvertes des Petites Etoiles du 04 octobre 2014

Olivier Cadic et Philippe Fraser – Journée portes ouvertes des Petites Etoiles du 04 octobre 2014

Une occasion de féliciter ses directeurs, Philippe Fraser, Amandine Alys et Olivier Bertin, pour leur travail remarquable d’éveil et de double acculturation au bénéfice d’une cinquantaine d’enfants. Olivier Bertin est un élu indépendant de l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE) qui a participé au plan Ecole depuis son lancement en juin 2008. Ce plan est devenu une référence internationale de management participatif appliqué aux problématiques d’éducation, mobilisant tous les acteurs et collectionnant les réussites.

Justement, les Petites Etoiles sont nées du big bang créé par le plan Ecole ! En effet, c’est la création du CFBL (Collège franco-bilingue de Londres) qui a justifié le lancement des Petites Etoiles.

Je peux désormais mettre à profit toute l’expérience accumulée au Royaume-Uni dans le cadre de mon nouveau mandat au service de tous les Français de l’étranger.

La règle absolue est d’agir dans le sens de l’intérêt général. En matière d’enseignement français, mon travail de sénateur se déclinera dans chaque pays en s’articulant autour de trois enjeux inspirés des besoins observés au Royaume-Uni : 1 – créer un nouvel élan pour l’enseignement français à l’étranger ; 2 – offrir une solution d’enseignement en français à tous les enfants du Royaume-Uni ; 3 – développer un projet qui vise à la totale transformation de l’aide à la scolarité.

Je les résume successivement :

Enjeu n°1 – Créer un nouvel élan pour l’enseignement français à l’étranger

Pour créer ce nouvel élan, notre premier défi est de faire évoluer la structure de pilotage de l’enseignement français à l’étranger afin d’atteindre 100 % des enfants français à l’étranger au lieu de 25 %.

Nous devons travailler ensemble pour garantir l’accès égal de tous nos compatriotes à l’enseignement français ou du français à l’étranger.

Malgré la création de 1500 nouvelles places dont celles du CFBL, second établissement secondaire de Londres et l’ouverture du lycée international de Wembley prévue à la rentrée 2015, nous ne pouvons toujours pas répondre à toutes les demandes. J’ai demandé qu’un groupe de travail soit constitué au sein du plan Ecole pour évaluer le nombre de places à créer à court terme sur Londres. J’estime que le besoin est de créer à nouveau 1 500 places dans les 6 ans.

La création d’écoles françaises à l’étranger, au travers divers opérateurs (AEFE, Mission Laïque Française, initiatives privées homologuées par l’Education nationale ou pas…) ne doit pas masquer toutes les possibilités de solutions économiques d’enseignement en français (CNED, Alliances Françaises…) pour les enfants qui ne vivent pas à proximité d’une école française.

Enjeu n°2 – Offrir une solution d’enseignement en français à tous les enfants du Royaume-Uni

Notre second défi est de créer un « plan Ecole pour tous » en adaptant le plan Ecole à l’horizon 2020.

Ce plan « Ecole pour tous » aura trois nouveaux objectifs principaux :

– Stopper la hausse non maitrisée des frais de scolarité !
Un établissement géré par l’administration centrale à Paris coûte à l’État 20% de plus qu’un établissement conventionné géré localement. Nous proposons d’associer les parents d’élèves à la création du budget de l’école et aux décisions qui ont des conséquences directes sur les frais de scolarité pour les écoles en gestion directe comme le lycée Charles de Gaulle.

– Transparence dans l’attribution des places dans les établissements scolaires
Nous exigeons la transparence sur la sélection des nouveaux élèves au lycée Charles de Gaulle. L’administration ne doit plus pouvoir décider seule selon une procédure opaque.

– Mise en place d’un groupe de travail consacré aux enfants en difficulté : dyslexie, dysorthographie, troubles de l’attention ou bien encore précocité.

Enjeu n°3 – Développer un projet qui vise à la totale transformation de l’aide à la scolarité !

Notre troisième défi est faire bénéficier l’aide à la scolarité à tous, car l’action publique doit retrouver le chemin de l’intérêt général !

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le système des bourses scolaires ne bénéficie qu’à 5 % des enfants français scolarisés à l’étranger ; le montant des bourses versées aux élèves du Lycée Charles de Gaulle a baissé de 42%.

De fait, l’enseignement français à l’étranger tend à l’élitisme et ignore les familles françaises éloignées des écoles du réseau. Résultat, une proportion d’enfants binationaux nés dans le pays d’accueil ne maitrisent pas notre langue.

Ces trois enjeux s’incarnent en autant de défis pratiques à relever. Ils constituent le plan de route pour les six prochaines années que nous nous sommes fixés avec Véronique Cartoux, Stéphane Rambosson et Sophie Routier, élus consulaires UMP et UDI à Londres.

Site des Petites Etoiles : www.lespetitesetoiles.co.uk
Liste des écoles françaises du Royaume-Uni : https://planecoleroyaumeuni.wordpress.com/lenseignement-francais-a-londres

Mon Infolettre n°28 d’août est disponible

infolettre n°28J’ai eu plaisir d’adresser à un grand nombre d’entre-vous mon Infolettre n°28 qui liste les articles publiés de mai à août 2014, regroupés par rubriques.

A l’attention des non-abonnés, je vous reproduis, ci-après, l’éditorial.

Madame, monsieur,

Aux élections consulaires de Londres, la liste l’Union des Français du Royaume-Uni soutenue par l’UMP, l’UDI et l’UFE est arrivée largement en tête en recueillant 40% des suffrages et a obtenu 45% des sièges de grands électeurs pour l’élection sénatoriale!

Je remercie chaleureusement chacun de nos électeurs et les membres de notre comité de soutien au nom de tous les membres de notre liste d’union. Vous avez fait le choix de l’espérance et du progrès pour tous.

J’adresse toutes mes félicitations aux autres candidats élus.

J’exprime toute ma gratitude à Marie-Claire Sparrow et Olivier Bertin, conseillers consulaires indépendants, pour avoir choisi de s’unir à nous pour m’élire à la vice-présidence du conseil consulaire.

Ensemble, nous allons pouvoir défendre l’intérêt général des Français du Royaume-Uni, sans aucun esprit partisan.

Dès le premier conseil consulaire, nous avons présenté 3 avis destinés à raccourcir le délai de délivrance des cartes nationales d’identité, à améliorer la transparence pour l’accès au lycée Charles de Gaulle, et à nous permettre de connaître l’intégralité des bénéficiaires de la réserve parlementaire à Londres.

Ces avis ont été approuvés par les 6 élus de la droite, du centre et des indépendants, soit 66,6% des suffrages. Vous les trouverez ci-joint. Nous attendons leur officialisation.

La loi prévoit que le conseil consulaire soit présidé par le consul général. Cette disposition ne doit pas être comprise par l’administration comme une opportunité de droit de veto sur les débats ou sur les décisions des élus consulaires.

Lors du comité de pilotage du plan Ecole, nous avons souhaité donner un nouvel élan pour établir une « version 2.0 » du plan né en 2008, de façon à revitaliser ses objectifs à l’horizon 2020, pour en faire le « Plan Ecole pour tous ».

Un plan pour tous parce que 75 % des enfants français vivant au Royaume Uni n’ont pas accès aux écoles françaises ! Vous découvrirez les axes de travail décidés par le plan Ecole pour les mois à venir dans mon compte-rendu.

Ce comité de pilotage fut présidé pour la dernière fois par Bernard Emié. Appelé à un nouveau poste à Alger, notre ambassadeur nous quittera cet été.

Lors de son arrivée à Londres, notre ambassadeur avait déclaré avec humilité que son prédécesseur, Maurice Gourdault-Montagne, avait placé si haut la barre qu’il pourrait difficilement faire mieux. Mais les records sont faits pour être battus. Le CFBL dénombre plus de 700 élèves et le futur lycée international de Wembley en accueillera le double.

Bernard Emié a posé la première pierre du lycée de Wembley, qui ouvrira ses portes en septembre 2015.

Tout comme Maurice Gourdault-Montagne, Bernard Emié aura marqué de son empreinte l’histoire collective des Français du Royaume-Uni. Il mérite notre profonde reconnaissance.

Je souhaite à chacun d’entre vous de belles et bonnes vacances.

Fidèlement, Olivier Cadic

Accédez à l’infolettre n°28 (mai – août 2014)

Photo Flickr de Leo Reynolds

En route pour le « plan Ecole pour tous », édition 2014-2020

Six ans après son lancement, le plan Ecole marque un tournant de son histoire.Roue

Le 1er juillet dernier, Bernard Emié a présidé pour la dernière fois le comité de pilotage du plan Ecole qui se réunit chaque semestre. Appelé à un nouveau poste à Alger, notre ambassadeur nous quittera cet été. Une dernière, mais aussi une première puisqu’il était entouré des nouveaux conseillers consulaires élus à Londres dont Véronique Cartoux, Sophie Routier et Stéphane Rambosson élus sur notre liste de rassemblement de la droite et du centre.

Bernard Emié mérite notre profonde reconnaissance, même s’il a toujours rappelé que nos résultats ne sont que le fruit d’un travail collectif et de la recherche d’un consensus.

Lors de son arrivée à Londres, notre ambassadeur avait déclaré avec humilité que son prédécesseur, Maurice Gourdault-Montagne, avait placé si haut la barre qu’il pourrait difficilement faire mieux. Les records sont faits pour être battus. Le CFBL dénombre plus de 700 élèves et le futur lycée international de Wembley en accueillera le double. Bernard Emié aura posé la première pierre du lycée de Wembley, qui ouvrira ses portes l’année même du centenaire du Lycée Charles de Gaulle, en 2015, et entrera dans l’histoire collective des Français du Royaume-Uni.

Je souhaite que son successeur s’inscrive, à son tour, dans la belle dynamique de ses prédécesseurs pour faire émerger un quatrième établissement secondaire avant 2020.

L’urgence est absolue : entre le lycée Charles de Gaulle et le collège français bilingue de Londres, 2287 demandes nouvelles ont été enregistrées et 1486 n’ont pas pu être pourvues, à ce jour, pour la rentrée 2014.

C’est pourquoi les conseillers élus de la liste d’union du centre et de la droite veulent mobiliser toutes les bonnes volontés pour adapter le plan Ecole à l’horizon 2020, pour en faire le « Plan Ecole pour tous ».

Un plan pour tous parce que 75 % des enfants français vivant au Royaume Uni n’ont pas accès aux écoles françaises ! Notre objectif est d’offrir une solution d’apprentissage en langue française à toutes les familles qui le souhaitent.

Voici les grands axes de travail, d’ores et déjà évoqués devant le comité de pilotage, vers la redéfinition des objectifs du plan Ecole à échéance 2020 :

Action 1 : Création d’un groupe de travail pour reformuler l’objectif 1 du plan Ecole

Pour les familles qui souhaitent accéder à l’enseignement français au Royaume-Uni, nous voulons poursuivre l’effort engagé qui a permis la création de plus de 1500 places depuis 2007 et l’ouverture, à la rentrée 2015, d’un troisième établissement secondaire à Wembley.

Conformément à nos engagements électoraux, nous avons demandé qu’un groupe de travail soit créé afin de fixer un nouvel objectif quantitatif en termes de places supplémentaires d’ici à 2020.

Le comité de pilotage a validé cette approche et attend un objectif affiné pour la fin de l’année. Après l’ouverture du lycée de Wembley, on peut estimer qu’il faudra encore créer environ 1500 places pour passer le cap de 8000 places dans l’enseignement français à Londres d’ici à 2020.

Action 2 : Création d’un « plan Ecole Bristol »

Comme je m’y étais engagé pendant la campagne, j’ai proposé une action décentralisée pour la région de Bristol, à l’image de ce qui est entrepris à Londres. Le développement de l’Ecole française de Bristol, la volonté de créer une Free school sur place ou encore les solutions du CNED offertes localement par des écoles britanniques légitiment un plan local, un plan Ecole Bristol, pour enraciner les acquis et donner des ailes aux projets.

Action 3 : Création d’un groupe de travail sur les frais de scolarité

La disparité des frais de scolarité est une question qui sera débattue au sein d’un groupe de travail dédié. Cette démarche va donner la mesure du phénomène déstabilisateur des choix budgétaires de l’AEFE à Paris sur l’évolution des tarifs du lycée Charles de Gaulle et de ses annexes.

Nous souhaitons également mieux impliquer les parents dans le contrôle de l’évolution des frais de scolarité et leur octroyer une vraie capacité d’intervention sur les choix stratégiques.

Action 4 : Détermination des critères d’accès en 6ème au lycée Charles de Gaulle

Des parents du site de Wix m’ont sollicité pour me faire part de leur inquiétude sur les critères d’accès au lycée lors de l’entrée en 6ème qui pourraient interdire l’accès à CDG à leurs enfants.

J’ai demandé à l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, d’adresser son projet de critères d’accès au lycée Charles de Gaulle au conseil consulaire, afin de nous permettre de porter un avis sur le sujet.

Le proviseur nous a répondu que ce projet serait fourni à la rentrée et diffusé lors du conseil d’établissement du lycée.

Action 5 : Obtenir de la part de l’ambassadeur un fonctionnement transparent dans l’attribution des places au lycée Charles de Gaulle

Nous souhaitons que les commissions d’attribution des places incluent des observateurs sans droit de vote dont un représentant des parents, un représentant des enseignants et trois élus issus chacun de la majorité, de l’opposition et des indépendants.

Nous avons présenté un avis en ce sens au conseil consulaire (lire : “Premier conseil consulaire de Londres : 3 avis et une élection” du 07 juillet 2014). Le proviseur a déclaré que seul l’ambassadeur était susceptible de l’autoriser.

Nous soumettrons cette demande au prochain ambassadeur dès son arrivée. La commission d’attribution actuelle est uniquement composée de fonctionnaires. L’ouverture du lycée de Wembley en septembre 2015 nous presse de sortir de ce fonctionnement opaque.

Action 6 : Offrir aux enfants qui vivent loin d’une école française une solution économique d’enseignement en français

Fort du succès de son expérimentation au Royaume-Uni, le CNED a décidé la généralisation de son programme, avec application des tarifs des « cours à la carte ».

Ce fait génère une grande frustration pour les familles parce que les tarifs passent de 115 à 495 euros par an et par enfant. Je suis intervenu pour demander un bilan de cette politique tarifaire, dès la fin du premier trimestre 2014/15, afin d’évaluer le nombre de familles contraintes d’abandonner le CNED pour raisons économiques.

Je souhaite qu’il soit envisagé une aide financière pour les familles qui n’ont d’autres solutions que le CNED, afin de rétablir l’équité républicaine avec les familles dont les enfants sont scolarisés dans les écoles françaises subventionnées à l’étranger.

Action 7 : Création d’un groupe de travail consacré aux enfants en difficulté

Dyslexie, dysorthographie, troubles de l’attention ou bien encore précocité…peuvent mettre l’enfant en difficulté au cours de sa scolarité.

Véronique Cartoux a demandé que les établissements français à Londres mettent en place des dispositifs semblables à celui du Réseau d’aide aux élèves en difficulté (RASED).

L’ambassadeur, Bernard Emié, a approuvé l’idée de créer un groupe de travail sur ce sujet afin de dresser une liste de priorités.

Lors du comité de pilotage, j’ai rappelé les progrès du groupe de travail concernant l’objectif n°2 relatif à l’enseignement bilingue (lire : “Plan Ecole : l’objectif 2 s’organise… par Bénédicte Yue” du 08 juin 2014) et ceux du groupe dédié à l’objectif n°3 concernant le programme Flam (lire : “Elections consulaires 2014 : Roch Miambanzila, un candidat au service des écoles FLAM du Royaume-Uni” du 07 mai 2014). Ces deux objectifs du plan Ecole seront, eux-aussi, actualisés d’ici la fin de l’année.

A n’en pas douter, un nouvel élan a été donné pour établir une « version 2.0 » du plan Ecole, né en 2008, de façon à revitaliser ses objectifs dans la perspective des cinq prochaines années.

Crédit photo : openclipart.org

Bernard Emié pose la première pierre d’un nouveau lycée français à Londres

Par une heureuse coïncidence, un second lycée français va ouvrir à Londres, l’année même du centenaire du lycée Charles de Gaulle. Dans le quartier de Wembley, le nouvel établissement accueillera ses premiers élèves en septembre 2015.

Première pierre - Bernard Emié - Olivier Cadic - Muhammed Butt Juin 2014

Sur le toit du futur lycée : Bernard Emié, ambassadeur de France au Royaume-Uni, Olivier Cadic et le Councillor Muhammed Butt, Leader du Council de Brent

On n’attendait pas l’événement depuis cent ans, mais impatiemment depuis de nombreuses années lorsque l’unique lycée commença à refuser des inscriptions par manque de capacité. La vague d’immigration française au Royaume-Uni ne cessant de gonfler, les 4500 places du lycée CDG, pourtant l’un des plus grands du monde, ne suffisent plus à répondre à la demande d’enseignement français.

A la rentrée 2015, l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) comptera une nouvelle pièce dans son dispositif : le « lycée international de Londres » qui lui permettra d’accueillir 1300 élèves supplémentaires dans un bâtiment rénové, de style Art Déco, à Brent non loin du stade Wembley. Un nouveau succès après l’ouverture, on s’en souvient, en septembre 2011, du Collège français bilingue de Londres (CFBL) à Kentish Town, venu lui aussi alléger la pression sur l’établissement Charles de Gaulle (lire : “Rentrée des classes historique à Londres” du 22 septembre 2011).

D’ici quelques mois donc, Londres pourra s’enorgueillir d’un troisième établissement secondaire à l’attention des familles francophones et francophiles, réalisant ainsi l’objectif n°1 du plan Ecole qui vise à étoffer constamment le nombre de places disponibles.

« Il s’agira pour moi de l’une des plus belles réussites de mon mandat dans cette ville-monde qu’est aujourd’hui Londres », a déclaré notre ambassadeur, Bernard Emié, le 17 juin dernier, lorsqu’il est venu poser la première pierre.

Chacun peut objectivement mesurer le chemin accompli. Il y a exactement trois ans, Bernard Emié conduisait sa première réunion du plan Ecole, à la Résidence de l’ambassadeur (lire : “Première réunion du plan Ecole sous l’autorité de Bernard Emié” du 16 juin 2011).

Fraichement nommé, il a immédiatement pris la mesure du problème de la scolarité française. Toujours élogieux et humble à l’égard du travail de Maurice Gourdault-Montagne, son prédécesseur, Bernard Emié a joué sa partie en professionnalisant notre démarche et en restructurant le comité de pilotage du plan qu’il voulait uniquement composé de personnalités légitimées par un mandat.

Le futur Lycée international de Londres à Brent

Le futur Lycée international de Londres à Brent

Entre 2011 et aujourd’hui, c’est une « belle réussite, s’est-il félicité dans l’école en chantier de Brent, car c’est surtout un travail d’équipe que nous avons pu conduire grâce au plan Ecole avec toute la communauté scolaire et éducative française avec comme seul objectif commun l’intérêt de nos enfants ». En effet, après les 600 nouvelles places du CFBL, le plan va permettre d’en ajouter le double grâce au lycée de Wembley !

L’ambassadeur a brièvement rappelé combien la route fut parfois chaotique et incertaine, pour mieux valoriser le travail de partenariat entre l’ambassade, l’AEFE et les équipes du FEPT (lire : “Plan Ecole : comment redynamiser l’enseignement français à l’étranger ?” du 10 mai 2013).

A quelques jours de la fin de son mandat au Royaume-Uni, Bernard Emié retiendra volontiers que de nombreux obstacles ont été franchis grâce à la « qualité de la relation bilatérale franco-britannique à tous les niveaux », saluant chaleureusement Muhammed Butt, Leader of the Council, et les autorités municipales auprès de qui « le dialogue et la coopération ont été riches,  fructueux et faciles ».

Saluons aussi l’action de nos trois trustees du French Education Property Trust Limited (FEPT) : Arnaud Vaissié, Jean-Pierre Mustier et Richard Fairbairn. Le FEPT, organisme à but non lucratif de droit anglais, a emprunté la somme de 40 millions de livres destinés à financer les travaux de l’école. La communauté scolaire a également pu compter sur l’implication financière d’entreprises françaises, inscrites à la Chambre de commerce française en Grande-Bretagne, pour une dizaine de millions de livres complémentaires.

Amplifiant les hommages et alimentant l’enthousiasme général de cette soirée officielle, les médias sont venus manifester leur vif intérêt pour le futur Lycée international de Londres. En particulier, le Journal de 20 heures de France2 a souligné la qualité et le modernisme des infrastructures pour soutenir une pédagogie qui doit répondre « aux défis d’une société nouvelle, internationale, multilingue et connectée », a résumé notre ambassadeur. Par ailleurs, je vous recommande l’article de Nicolas Madeleine: Un nouveau lycée français à Londres pour faire face à l’afflux d’expatriés – Les Echos, du 18 juin 2014.

Pose de la 1ère pierre du Lycée international de Londres du 17 juin 2014. (g. à d.) : Véronique Cartoux, Arnaud Vaissié, Olivier Cadic, Morgane Marot, Bernard Emié, Sophie Routier, Marie-Claire Sparrow et Stéphane Rambosson

Pose de la 1ère pierre du Lycée international de Londres du 17 juin 2014. (g. à d.) : Véronique Cartoux, Arnaud Vaissié, Olivier Cadic, Morgane Marot, Bernard Emié, Sophie Routier, Marie-Claire Sparrow et Stéphane Rambosson

Personne n’en doute : nos lycéens recevront le meilleur. Cela suffit au bonheur de tous les acteurs du plan Ecole que Bernard Emié a incité à être « fiers » d’avoir si bien travaillé au service du rayonnement de la France à Londres.

Lire : Texte de l’intervention de M. Bernard Emié, ambassadeur de France au Royaume-Uni : Pose de la première pierre du Lycée international de Londres du 17 juin 2014.

Crédit photos : Valérie Sieyes

Plan Ecole : l’objectif 2 s’organise… par Bénédicte Yue

Je vous reparle avec plaisir de l’objectif n°2 du plan Ecole, puisqu’une assemblée générale consacrée à cet objectif particulier s’est tenue le 22 mai dernier, date du premier anniversaire de la création d’une équipe de travail dédiée à ce thème (lire : “Le plan Ecole va permettre de doubler le nombre d’écoles bilingues !” du 31 mai 2013).

Rappelons que cet objectif n°2 consiste à doubler le nombre d’écoles bilingues français-anglais en cinq ans. Une solution d’apprentissage à notre langue pour les 2/3 des jeunes Français vivant en Grande Bretagne et scolarisés dans des écoles britanniques.

Le groupe de travail a commencé ses travaux en reprenant la carte des établissements du Royaume Uni, établie en 2008 par Michel Monsauret, alors conseiller culturel adjoint. Marilyn Bergère-Williams a contacté chacun de ces établissements pour apprendre dans quelles conditions le français était enseigné, l’idéal étant de trouver des matières dispensées en langue française, au-delà des cours de français proprement dits. Une première liste a été publiée dès le mois de décembre dernier, grâce au travail opiniâtre et méticuleux de Marylin.
Bénédicte Yue, Parent Governor à Culham et candidate sur notre liste d’union UMP-UDI-UFE participe à l’animation de l’équipe dédiée à cet objectif. J’ai le plaisir de reproduire son texte, ci-dessous, pour rendre compte de la réunion consacrée à l’objectif 2 du plan :

« L’Assemblée générale du plan Ecole consacrée à l’objectif 2 s’est tenue pour la deuxième année consécutive, le 22 mai dernier, à l’Institut français.

Rappelons que l’objectif 2 a une double mission :

• Compléter l’offre scolaire des enfants français vivant en Grande-Bretagne qui, pour la grande majorité d’entre eux, ne sont pas scolarisés dans les écoles françaises de Londres (manque de place, frais de scolarité élevés, localisation ou tout simplement par choix personnel d’immersion). Cela passe par le développement des écoles et filières offrant un enseignement bilingues ou intégré du français (CLIL) et/ou un soutien en français langue maternelle au sein du système éducatif britannique.

• Promouvoir l’enseignement du français langue étrangère dans ces écoles anglaises d’une manière générale.

Quatre axes de travail ont été identifiés :

Ecoles bilingues britanniques1) Dresser un état des lieux des écoles existantes : 10 écoles d’état anglaises offrant des filières bilingues à des degrés divers ont été recensées et 15 autres offrant un soutien en français langue maternelle le plus souvent intégré au sein du curriculum et/ou en liaison avec le CNED (lire : “Plan Ecole : une première liste des établissements bilingues français-anglais” du 04 décembre 2013).

L’Institut français a ainsi mis à jour la carte des écoles concernées : http://planecoleroyaumeuni.wordpress.com/category/carte-des-ecoles-bilingues-britanniques

A cela s’ajoutent de nombreux projets en cours :
• Bromley (Primaire, ouverture en sept 2014, http://www.bbs-cfbt.org.uk)
• Harrow (Primaire, http://www.harrowbilingualprimary.co.uk)
• Tonbridge (Primaire, http://tbpschool.wix.com/bilingualschool)
• Bristol (Primaire, http://www.bristolbilingualprimary.com)
• International Academy of Greenwhich (Secondaire, http://www.iaog.org.uk)

D’autres projets à l’état embryonnaire ont également été évoqués en Primaire (Cambridge, Brighton et Hackney) ou Secondaire (Fulham).

2) Faciliter la mise en place d’écoles et sections bilingues quelles que soient leurs formes juridiques : free schools, section, multi-academy trust ou autre

En complément des guides officiels disponibles (lire : “Créer une free school bilingue: pourquoi pas vous ?  par Bénédicte Yue” du 20 septembre 2013), un séminaire pratique sera organisé autour d’experts en fin d’année afin de guider les équipes sur les différents aspects de leur projet : processus d’application, curriculum bilingue,  « governance », recherche immobilière, financement, HR ou encore ICT, etc…

L’idée de créer à moyen terme un réseau d’écoles bilingues sur le modèle du parapluie FLAM permettant d’échanger sur des problématiques communes fait son chemin.

3) Promouvoir l’enseignement du français langue étrangère dans les écoles anglaises

Une première réunion a été organisée à l’Institut français en décembre 2013 réunissant chercheurs, écoles et  associations de langues afin d’évoquer des problématiques de terrain et orientations possibles (lire : “Lutter contre l’érosion de l’apprentissage du Français au Royaume-Uni” du 22 février 2014).

Un rapport complet de la situation des langues dans les écoles anglaises, des freins et perspectives est disponible sur ce site : http://www.oliviercadic.com/wp-content/uploads/2014/03/Situation-des-langues-en-Angleterre-Janvier-2014-B.YUE_.pdf

Différentes initiatives sont en cours avec des universités anglaises afin de sensibiliser les écoles et autorités britanniques aux nombreux avantages du bilinguisme (développement cognitif, intégration sociale, etc…).

L’Institut français a également mis en place au cours de la dernière année deux mesures importantes afin de soutenir le développement du français dans les écoles anglaises :
• Coopération avec ALL et Network for Languages lancée en mars 2013 et développement de ressources dans le cadre des mesures visant à rendre obligatoire les langues à partir de 7 ans en septembre 2015.  Ces ressources sont disponibles gratuitement sur le site http://culturetheque.org.uk/.
• Partenariat pour la formation initiale PGCE et assistants de langues lancé en janvier 2014 avec le British Council.

Par ailleurs, une refonte du Label FranceEducation qui ne fonctionne pas au Royaume-Uni est à l’étude afin d’assouplir certaines conditions.

4) Enfin, le CNED vient s’ajouter à l’objectif 2, suite à la réunion du 22 mai dernier.

En effet, suite au succès de la formule CNED Royaume uni (qui a séduit plusieurs centaines d’élèves), le CNED propose désormais une scolarité complémentaire internationale et d’autres formules qui peuvent constituer une solide alternative pour une partie de la communauté française scolarisée dans les écoles britanniques (http://www.institut-francais.org.uk/wp-content/uploads/2014/05/notice-cned-2014.pdf).  Un groupe de travail a donc été mis en place afin d’étudier différentes formes d’implantation possibles (club après l’école ou intégration dans le cursus). »

De g à d:  Isabelle Richards (Bristol Bilingual primary school project), Marc Wolstencroft (ex-Principal de Wix Primary School), Nathalie Jan Doucy (ex-membre du projet International Academy of Greenwich), Alexandra Troletti (West Kent Bilingual primary school project), Bénédicte Yue (Europa School UK), Christian Ravel (Parapluie FLAM) et Hélène Mosche (Fast languages - CNED)

De g à d: Isabelle Richards (Bristol Bilingual primary school project), Marc Wolstencroft (ex-Principal de Wix Primary School), Nathalie Jan Doucy (ex-membre du projet International Academy of Greenwich), Alexandra Troletti (West Kent Bilingual primary school project), Bénédicte Yue (Europa School UK), Christian Ravel (Parapluie FLAM) et Hélène Mosche (Fast languages – CNED)