Invité de l’émission Bonjour chez vous (Public Sénat), ce 3 décembre, j’ai répondu aux questions d’Oriane Mancini.

Au lendemain de la visite du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à son homologue Emmanuel Macron, nous avons évoqué trois sujets : La paix en Ukraine et quel rôle pour la France ? ; l’augmentation du budget militaire ; l’interception des clandestins entre la France et le Royaume-Uni.


Résumé de Public Sénat :

« On ne veut pas prendre la représentation nationale en traître », déclarent Le Premier ministre et la ministre des Armées après avoir rassemblé, ce 1er décembre, les parlementaires des commissions chargés des sujets de défense dans une réunion à huis clos.

L’enjeu : faire accepter via des débats organisés en vertu de l’article 50-1 …l’augmentation de 6,7 milliards d’euros le budget des Armées. Olivier Cadic, sénateur (Union Centriste) des Français établis hors de France, justifie cette nouvelle hausse de dépenses : « On a trop attendu. J’entends Laurent Fabius dire ‘nous devons toucher les dividendes de la paix’ après la chute du mur de Berlin, il faut maintenant rattraper cette erreur stratégique. Nous avons baissé l’arme. L’adversaire s’est dit que c’était le bon moment. Aujourd’hui on voit que les efforts d’investissements pour se rétablir sont beaucoup plus importants. Nous devons aujourd’hui payer pour ceux qui ont bénéficié des dividendes de la paix ».

Olivier Cadic pense qu’il faut « prendre avantage de l’expérience sur le terrain en Ukraine, mais aussi de la confrontation Iran-Israël. Si nos forces armées réclament des forces supplémentaires c’est justement parce qu’elles considèrent que nous ne sommes pas à niveau.

Mais malheureusement, c’est comme le jour du match, ce n’est que dans la confrontation que l’on sait si l’on est au niveau ou pas. Et il ne faut pas attendre le jour de l’entrée au conflit pour voir si l’on est au rendez-vous. Les Jeux Olympiques, si ça a été un succès fantastique, c’est parce qu’on les avait préparés, et bien là c’est pareil ».