Ce 15 décembre, j’ai participé à l’émission Sens Public, où j’ai eu l’honneur d’échanger avec Sylvie Godard, la mère de Christophe Gleizes, ainsi qu’avec son avocat, Me Emmanuel Daoud, en présence de la juriste Anne-Charlène Bezzina.

Quelques heures plus tôt, je m’étais joint à la réunion avec les parents de Christophe Gleizes et des représentants de Reporters sans Frontières. A l’issue de cet échange, de nombreux collègues se sont rassemblés en soutien au journaliste sportif, sur le perron du Sénat. Notre institution, par la voix de son président Gérard Larcher, avait tenu à accueillir Sylvie Godard, pour l’écouter et lui témoigner tout son soutien.

Condamné à sept ans de prison en Algérie pour « apologie du terrorisme », Christophe Gleizes fait aujourd’hui l’objet d’une demande de grâce adressée par sa mère au président algérien Abdelmadjid Tebboune.

Concernant Christophe Gleizes, j’ai répondu aux questions suivantes de Thomas Hugues :
. Est-ce qu’on peut espérer un geste du président algérien ?
. En termes de diplomatie parlementaire, est-ce que vous avez un levier d’action ou finalement c’est très compliqué ?
. A quel point c’est une condamnation qui repose sur du vent ?

L’occasion m’a été donnée de rappeler que la diplomatie parlementaire, c’est commencer par être respectueux des autres pays, maintenir le dialogue comme l’a fait parfaitement notre ministre Jean-Noël Barrot avec l’Algérie, et soutenir les familles avant tout.

Évidemment, chacun est stupéfait devant la lourde condamnation de Christophe Gleizes, il ne peut s’agir que d’un malentendu administratif, une interprétation excessive de rencontres locales.

Concernant les deux Français Cécile Kohler et Jacques Paris que Téhéran souhaiterait échanger contre l’iranienne Mahdieh Esfandiari, en attente de son procès en France pour apologie du terrorisme, Thomas Hugues m’a demandé :
. La justice française est indépendante, si cette ressortissante irakienne est condamnée sur quoi faut-il compter ? Une grâce présidentielle du président français ?