Accueil      En circonscription      Sénat      Bilan de mandat      Revue de Presse          Parcours      Contact     
    

Sénat – CA AEFE 27/11/25 – Déclaration ANEFE

Le conseil d’administration de l’AEFE se tient ce 27 novembre. l’ANEFE y est représentée par son Secrétaire général, Michel Monsauret.

En ma qualité de président de l’ANEFE, j’avais jugé essentiel de réunir notre bureau avant ce conseil.

L’objectif était d’échanger sur les préoccupations liées aux scénarios envisagés par l’AEFE pour surmonter ses défis budgétaires.

Afin d’anticiper les décisions qui pourraient faire courir des risques financiers pour établissements engagés dans des remboursements de crédits immobiliers, garantis par l’État, nous avons voulu réaffirmer la position de l’ANEFE et la mission qui lui incombe jusqu’en 2051.

Nous ferons une visioconférence publique, le mardi 2/12, 13 heures à Paris, pour partager notre analyse des choix retenus par l’AEFE.

Vous trouverez ci-dessous la déclaration liminaire faite par notre secrétaire général à l’ouverture du CA de l’AEFE :

Déclaration liminaire

Mesdames et Messieurs les membres du Conseil,

Le bureau de l’ANEFE s’est réuni le 18 novembre dernier en préparation de ce conseil d’administration. Il a souhaité rappeler que l’ANEFE, gestionnaire des emprunts contractés par les établissements français à l’étranger jusqu’en 2051, assume une responsabilité financière déterminante : 35 lycées concernés, pour un total de 230 millions d’euros garantis par l’État.

Depuis plus de 50 ans, nous exerçons cette mission avec rigueur, au service de la pérennité, de la solidarité et de l’ambition de notre réseau éducatif à l’international.

L’ANEFE a ainsi apporté une contribution essentielle au développement de l’enseignement français à l’étranger.
Dans un contexte de fortes tensions financières pour l’Agence comme pour l’État, l’ANEFE souhaite rappeler trois points fondamentaux :

1 / Préserver les établissements et ne pas transférer sur eux des difficultés qui ne sont pas les leurs
L’ANEFE ne saurait accepter que l’AEFE reporte le poids de ses propres contraintes budgétaires sur les établissements, qu’ils soient partenaires ou conventionnés.
Une augmentation unilatérale des prélèvements forfaitaires, sans considération pour les engagements financiers pris par ces établissements, notamment via les emprunts ANEFE, fragiliserait des structures déjà soumises à de fortes tensions.
Accroître les prélèvements pour compenser des dépenses dont les établissements ne sont pas responsables pourrait provoquer des défauts de paiement, exposant l’ANEFE puis, in fine, l’État, à des risques inacceptables.
Il est essentiel de rappeler que l’AEFE, en tant qu’opérateur public, partage la responsabilité de la bonne gestion des établissements conventionnés et ne peut se défausser de ses obligations.

2 / Appliquer le principe du “juste coût / juste prix”
Soucieuse d’équité et de transparence, l’ANEFE demande à l’AEFE de revoir sa politique de facturation et d’appliquer un juste prix fondé sur un juste coût, avec une cohérence tarifaire entre établissements, quelle que soit leur implantation.
L’AEFE doit s’engager dans une réforme permettant :
• une gestion rigoureuse et transparente des moyens publics (juste coût) ;
• une facturation correspondant strictement au service rendu (juste prix) ;
• une visibilité accrue pour les familles dans l’évolution des tarifs.
Cette approche protège à la fois les finances publiques, les parents et la compétitivité du réseau.

3 / Préserver l’ambition stratégique : atteindre l’objectif présidentiel de doublement des effectifs d’ici 2030

Alors que le modèle anglo-saxon connaît depuis 25 ans une croissance remarquable, sans peser sur les finances publiques américaines ou britanniques, la France ne peut se permettre de renoncer à sa propre ambition. Notre influence internationale et notre capacité d’attraction en dépendent directement.

Depuis sa création, la raison d’être de l’ANEFE est d’accompagner et de sécuriser le développement du réseau. Nous serons donc particulièrement vigilants à ce que l’AEFE agisse en conformité avec les objectifs fixés par le Président de la République, en distinguant clairement ce qui relève de contraintes internes de ce qui doit servir la croissance du réseau.

L’ANEFE demeure pleinement disponible pour travailler à des solutions pérennes, équilibrées et respectueuses des responsabilités de chacun.

Je vous remercie de votre attention.
Michel Monsauret
Secrétaire général de l’ANEFE

Cybersécurité – L’État doit renforcer sa culture qualité

Ce 19 novembre, en qualité de co-rapporteur pour avis avec mon collègue Mickaël Vallet, j’ai défendu le budget du programme 129 «Coordination du travail gouvernemental» (gestion de crises, cyberdéfense, renseignement) devant notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées.

Ce programme repose sur trois piliers essentiels : la résilience cyber, l’autonomie d’appréciation et la capacité d’action dans les champs hybrides. Les crédits du SGDSN augmentent de 23 millions d’euros, incluant l’ANSSI, Viginum et l’OSIIC, tandis que ceux dédiés au renseignement progressent légèrement.

Mon exposé a pointé plusieurs préoccupations majeures. L’absence de publication des stratégies nationales de cybersécurité et de lutte contre les manipulations informationnelles, pourtant annoncées depuis un an, demeure inexpliquée.

L’ANSSI, de son côté, ne fournit pas suffisamment de retours d’expérience sur les cyberattaques massives ayant frappé France Travail, la DGFiP ou encore l’Urssaf. J’ai d’ailleurs proposé de lancer une mission flash sur le dernier incident concernant l’Urssaf, après avoir projeté le reportage de France Télévision (lien).

Alerté également sur le retard pris par la France dans la transposition des directives NIS2 et REC, un décalage susceptible d’entraîner une sanction européenne de 50 millions d’euros. S’agissant des ingérences numériques, on observe un contraste entre la capacité d’analyse de Viginum sur des élections à l’étranger et l’insuffisance d’investigations équivalentes lorsque cela se passe sur notre propre territoire.

Pour conclure, j’ai appelé à davantage de transparence, de réactivité et de culture qualité au sein de l’action publique.

VERBATIM de mon intervention

Médias – “Déploiement d’un service militaire volontaire ?” (Public Sénat – 21/11/2025)

À la suite du discours du chef d’état-major des Armées, le général Fabien Mandon, devant le Congrès des maires de France, Aglaée Marchand (Public Sénat) a interrogé la classe politique sur la manière de préparer notre pays à un éventuel conflit dans les années à venir.

Je la remercie d’avoir relayé mes propos et, en particulier, d’avoir mis en lumière mon engagement pour faire aboutir la création du kit d’urgence « Tous responsables », destiné à chaque Français.

Préparer les populations :

(extrait) Le discours du chef d’État-major des Armées (CEMA), à l’occasion du congrès des maires mercredi à Paris passe mal. Estimant qu’il faut être prêt à « accepter de perdre ses enfants » face à la menace russe, Fabien Mandon en a affolé plus d’un et provoqué de vives réactions au sein de la classe politique. […] « C’est important que tout le monde se sente concerné par une menace extérieure. On est face à des gens qui sont déterminés, il ne faut donc pas paraître faibles », insiste le sénateur centriste Olivier Cadic.

Kit d’urgence :

(extrait) Des inquiétudes se faisaient déjà sentir, à la suite de la publication d’un guide de survie à destination des Français ce jeudi. Ce kit d’urgence, intitulé « Tous responsables », liste les gestes à adopter en cas de situation de crise et recense les différents éléments nécessaires à rassembler pour pouvoir subvenir à ses besoins sur une période de 72 heures. Une plaquette similaire, originaire de Suède, avait été agitée à la tribune du Sénat par Olivier Cadic en mars, lors d’un débat sur l’Ukraine. « J’avais dit à François Bayrou : ‘Je vous laisse évaluer la possibilité de faire circuler un tel document en France’ ». C’est désormais chose faite, le sénateur des Français établis hors de France salue un outil « utile pour que chacun puisse prendre conscience de ce qu’il a à faire, et pour que le pays soit plus résilient ».

Service militaire rénové :

(extrait) Afin de « préparer les esprits », le gouvernement plancherait sur l’idée d’un service militaire rénové. […] Une telle mesure poserait des « conditions d’efforts de coût », précise le centriste Olivier Cadic, « des soldats doivent être présents pour former des civils, ça demande un gros effort financier et d’engagement des forces ». « Ça nécessite d’être évalué aujourd’hui, c’est quelque chose qui peut prendre plusieurs formes car le monde a évolué, on a besoin de forces dans différents secteurs. Aujourd’hui, s’impose la nécessité d’avoir une large partie de la population qui soit préparée ». Et le service militaire, tel qu’on l’imagine, « ne constitue qu’une partie de l’effort. On pense à des civils qui apprennent à utiliser un fusil, à s’engager sur un bateau, à piloter un drone, mais ça doit aussi être derrière un écran pour affronter le domaine du cyber ».

Lire l’article du 21 nov. 2025 sur le site de Public Sénat Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Médias – Olivier Cadic : “Flam est ce que la démocratie participative peut faire dans sa plus belle expression” (Françaisdanslemonde.fr – 15 nov. 2025 – Podcast 4’55)

Comment transmettre la langue française à ses enfants lorsque l’on vit au Royaume-Uni ? À l’occasion de la journée Parapluie FLAM UK du 9 novembre, Gauthier Seys (Françaisdanslemonde.fr) a réuni les acteurs d’un réseau engagé pour réfléchir ensemble à cette question essentielle pour les familles francophones de l’étranger.

Le réseau FLAM – Français Langue Maternelle – constitue un dispositif unique : il permet aux enfants francophones scolarisés dans le système éducatif local de préserver un lien vivant et régulier avec le français.

Au Royaume-Uni, 55 « Petites Écoles FLAM » forment un réseau dynamique et solidaire. Souvent créées et animées par des parents bénévoles, elles offrent chaque semaine des cours et des activités en français — jeux, théâtre, lecture, écriture — afin que les enfants continuent non seulement d’apprendre et d’aimer la langue de Molière, même loin de l’Hexagone.

Toutes mes félicitations à Sophie Gavrois-Karnavos , présidente du Parapluie FLAM UK, et son équipe pour cette remarquable journée de transmission, de partage et d’ouverture.

VERBATIM de mon entretien

Gauthier SEYS
Au micro de la Radio des Français dans le monde, j’ai le plaisir d’accueillir Olivier Cadic, sénateur depuis onze ans pour les Français établis hors de France. Olivier, bonjour, bienvenue au micro de la radio.

Olivier CADIC
Bonjour, merci Gauthier.

GS – Aujourd’hui, c’est le 616e déplacement. Il faut vraiment aller sur le terrain quand on est sénateur ? Quand on est élu de la République, il faut aller voir ce qui se passe sur le terrain ? Et quand le terrain, c’est le monde, il faut se déplacer.

OC – Eh bien, c’est ça. Je ne sais pas représenter les Français établis hors de France sans être à leur contact, sans voir le monde au travers du lieu où ils se trouvent. Chaque personne vit au « centre du monde » et donc la perspective n’est pas la même sur le monde quand on vit à Londres, quand on vit à New York ou à Bangkok. Et donc c’est important de voir comment les gens voient le monde. Mais ceci étant, ici, je joue à domicile.

GS – C’est ce que j’allais dire. Aujourd’hui, c’est la rencontre Parapluie Flam UK. Important ce réseau Flam pour cette langue française qui brille, c’est cas de le dire avec le mot Flam, dans le monde entier, à travers des associations et en particulier de façon très intense sur la zone UK.

OC – Le Parapluie Flam, et toutes ces associations Flam, c’est une de mes grandes fiertés en tant qu’élu. Quand j’ai été élu en 2006 pour représenter les Français du Royaume-Uni à l’Assemblée des Français de l’étranger, j’avais mis sur ma profession de foi de créer un plan École. Un plan École consistait à associer les parents d’élèves, les élus, l’administration, les entreprises pour que tous ensemble, on décide d’objectifs collectifs au niveau de l’enseignement. L’objectif un, c’était de développer le nombre d’enfants dans l’enseignement français au Royaume-Uni. L’objectif deux, c’était de développer le nombre d’écoles qui faisaient du bilingue. L’objectif trois, c’était de mettre en réseau les petites associations Flam. À l’époque, elles étaient douze. Aujourd’hui, elles sont entre cinquante-cinq et soixante. Aujourd’hui, c’est plus de cinq mille enfants qui sont tous les samedis participent aux associations Flam. Et je voulais venir, comme je viens tous les six mois, pour les réunions du parapluie Flam, rappeler cette histoire, rappeler comment on a souhaité que les écoles ne réinventent pas la roue à chaque fois qu’elles démarraient. On a souhaité qu’elles soient mises en réseau, on a souhaité qu’elles s’auto-gèrent, c’est-à-dire que ce n’était plus l’administration qui s’occupait d’organiser les réunions des associations Flam, mais une fédération et cette fédération se gère elle-même. Regardez ici, on est dans un hôtel, c’est privé, ils sont autonomes et ils s’organisent comme ils le souhaitent pour les réunions, pour les objectifs des réunions. Et ça, c’est fantastique. Cela montre ce que la démocratie participative peut faire dans sa plus belle expression : des familles, des parents qui prennent en charge un rôle essentiel qui est de transmettre la langue. On ne naît pas avec une langue, on doit apprendre cette langue. Et on sait bien qu’il n’est pas facile de transmettre à ses enfants, au sein de la famille, une langue. Ils ont besoin, les enfants, de ne pas être différents de leurs petits copains ou leurs petites copines. Et donc, qu’est-ce qui se passe ? Dans une association Flam, les enfants français se retrouvent avec d’autres enfants français. Ils se retrouvent, ils sont pareils, ils ne sont pas différents. Et donc, ils sont disponibles pour pouvoir apprendre le français. Encore une fois, c’est pour ça que je viens tous les six mois, parce que ces femmes et ces hommes qui animent ces associations, ce n’est pas que le samedi : dans la semaine, ces personnes préparent la réunion du samedi. Elles sont à plein temps. Je veux les saluer et leur dire combien je les admire.

GS – En tout cas, les chiffres parlent d’eux-mêmes. C’est une réussite, ce réseau ?

OC – C’est la plus grande réussite du réseau Flam. Aucun autre pays n’a réussi à faire ce qui a été fait au Royaume-Uni. Pourquoi ? Parce que c’est une mise en réseau. Ce sont des associations qui travaillent ensemble et il n’y a pas de velléité, je dirais personnelle, de pouvoir dans ce réseau. C’est ça que je trouve fantastique de Christian Ravel, qui a été le premier fondateur de Joëlle Simpson, aujourd’hui à Sophie Gavrois-Karnavos qui préside. Il y a une continuité, une envie de représenter l’intérêt général. Et cela aussi, ça me marque et je veux absolument que ce soit souligné.

Écouter le podcast de mon intervention :

Écouter l’intégralité de l’émission de Gauthier Seys qui nous vous plonge dans l’aventure humaine des Petites Écoles « Journée Parapluie FLAM UK à Londres (9 novembre 2025) »

Sénat – Cyber – Olvid

J’ai eu le plaisir d’accueillir Thomas Baignères, co-fondateur d’Olvid, pour le féliciter de ses succès remarquables.

Olvid, messagerie ultra sécurisée certifiée par l’ANSSI, offre un chiffrement de bout en bout sans annuaire centralisé et sans collecte de données, garantissant une confidentialité totale.

Je l’utilise au quotidien pour échanger avec des ministres français et étrangers, ainsi qu’avec des personnalités du numérique qui recherchent un outil souverain, indépendant des États et des grandes plateformes.

Adoptée par un nombre croissant d’institutions, Olvid s’impose aujourd’hui comme une référence de confiance en matière de communications sensibles.

Sénat – MEAE – Assises de la diplomatie parlementaire

Diplomatie parlementaire et coopération décentralisée : une synergie au service des Français de l’étranger

Les Deuxièmes Assises de la diplomatie parlementaire et de la coopération décentralisée, initiées par Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, se sont tenues au Quai d’Orsay, ce 18 novembre.

Une soirée riche en échanges, qui a confirmé une évidence : l’action extérieure des collectivités et des parlementaires est un levier essentiel pour renforcer l’influence de la France et répondre aux attentes de nos compatriotes à l’étranger.

Dans le discours d’introduction, Éléonore Caroit, ministre de la Francophonie et des Français de l’étranger, et précédemment députée des Français établis en Amérique latine, a parfaitement décrit les enjeux pour nourrir la réflexion.

J’ai eu l’honneur d’intervenir lors de la deuxième table ronde, consacrée à l’articulation entre l’action des collectivités, la diplomatie parlementaire et les priorités du ministère.

Mon intervention s’est appuyée sur une conviction forte : les sénateurs des Français de l’étranger, soutenus par les conseillers des Français de l’étranger, jouent un rôle unique. Ils sont le trait d’union entre les institutions françaises et les réalités locales, tissant des liens précieux avec leurs homologues étrangers pour défendre les intérêts de nos concitoyens où qu’ils vivent.

Pour illustrer ce propos, j’ai remis à Jean-Noël Barrot le compte-rendu de mes 619 déplacements dans 116 pays, un document de 1000 pages qui témoigne de l’ampleur et de la diversité de mon engagement sur le terrain.

La photo de couverture, prise au Koweït en sa compagnie, rappelait symboliquement cette dynamique de coopération et de proximité.

Un moment fort de ces Assises : le discours de clôture du ministre, qui a salué l’engagement des élus locaux et parlementaires.

Jean-Noël Barrot a rappelé une réalité souvent méconnue : “Avec plus de 500 000 actes d’état civil traités chaque année en un temps record pour les Français de l’étranger, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères est de fait la plus grande mairie de France !” Une déclaration qui résonne particulièrement, alors que ces Assises se tenaient en marge du Congrès des Maires de France.

Le ministre a appelé les maires, maires adjoints et parlementaires présents à poursuivre ensemble la construction de services et d’échanges adaptés aux besoins des Français, où qu’ils résident.

Je tiens à saluer l’initiative de Jean-Noël Barrot, qui a su innover en mariant diplomatie parlementaire et coopération décentralisée. Cette approche renforce l’efficacité de notre action diplomatique et offre aux élus locaux et nationaux un cadre pour agir de concert, au service de l’influence de la France et du quotidien de nos compatriotes à l’étranger.

VIDÉO de l’intervention du ministre Jean-Noël Barrot Barrot. +d’images

Sénat – Liban – Fête nationale

À l’occasion du 82ᵉ anniversaire de l’Indépendance du Liban, j’ai eu l’honneur d’assister à la réception organisée, ce 19 nvovembre, par M. Rabih Chaer, ambassadeur du Liban en France, et Mme Stéphanie Marcha Chaer, ainsi que par Mme Hind Darwich, ambassadrice et Déléguée Permanente du Liban auprès de l’UNESCO.

À cette occasion, M. Rabih Chaer a rappelé avec force : « Alors que le Liban célèbre sa Fête nationale ici à Paris, je réitère notre engagement à œuvrer pour une paix durable et juste pour le Liban et pour la région. » Un message clair, porteur d’espoir, dans un contexte régional particulièrement sensible.

Mme Hind Darwich a également mis en lumière la résilience du peuple libanais et l’importance de la culture et de l’éducation comme vecteurs de coopération internationale.

Cette célébration fut aussi un moment d’échanges institutionnels précieux : plusieurs collègues sénateurs étaient présents, réaffirmant la solidité de l’amitié franco-libanaise et l’engagement du Parlement français aux côtés du Liban.

Cet événement marqué par la convivialité m’a permis de rappeler à l’ambassadeur l’importance du lien créé par Nadia Chaaya, conseillère des Français de l’étranger pour me permettre de contribuer à approfondir les échanges entre nos deux pays. Honoré d’y avoir participé.

En circonscription aux Etats-Unis – Illinois / Chicago (28-29 oct. 2025)

De retour à Chicago, ville jumelée avec Paris et cœur battant de l’Illinois, 6ᵉ État le plus peuplé des États-Unis, à la rencontre de la communauté française du Midwest.

J’ai eu le plaisir retrouver les conseillers des Français de l’étranger, Patrick Bourbon et Aline Delpierre (à l’image), auxquels je tiens à adresser mes félicitations pour leur organisation exemplaire et leur engagement constant au service de nos compatriotes.

Je remercie également Charlotte Montel, consule générale, pour son accueil chaleureux, ainsi que Clément Calais, consul adjoint, dont l’implication personnelle a été déterminante dans chaque séquence de cette visite. Ma gratitude va aussi au président et à la directrice de la FACC Chicago pour leurs échanges et leur mobilisation.

Diplomatie économique

FACC Chicago

« 2025, l’année du T : Tarif, Tensions, Talents » Cette formule du président de la French-American Chamber of Commerce Chicago, Habib Moudachirou, résume bien les défis économiques auxquels font face les entreprises françaises implantées aux États-Unis.

À  l’occasion de mon retour à Chicago, j’ai eu le plaisir de participer à trois temps forts de travail avec la FACC Chicago, présidée par Habib Moudachirou et dirigée par Stéphanie Bodak, en présence de Clément Calais, consul adjoint, ainsi que de Patrick Bourbon et Aline Delpierre, conseillers des Français de l’étranger :

• Une réunion économique au consulat, organisée par Charlotte Montel, consule générale, avec la participation de Laurent Chevreau (CCEF), Chrystelle Rambaux (FACC) et Pierre Wellhoff (Business France).
• Un déjeuner de travail avec Aminetou Gaye (Capgemini), Bruno Colin (Schneider Electric) et Guillaume Ricard (Société Générale).
• Une rencontre avec des membres de la Chambre, dont Fromageries Bel, Forvis Mazars et Vinci, au Lycée français de Chicago, en présence de Catherine Fuhr, vice-présidente CCEF Chicago.

La FACC Chicago se distingue par une approche claire : développer des services qui complètent ceux de ses membres, sans jamais les concurrencer.

Chicago confirme par ailleurs son ambition de devenir la capitale du quantique, la startup française Pasqal y a d’ailleurs implanté une antenne.

De nouveaux champs de réflexion émergent aussi autour de la circularité, avec des initiatives pour recycler et revaloriser les invendus.

Mais le contexte reste exigeant : les nouveaux droits de douane allongent les retours sur investissement, retardant certains projets — notamment pour les PME et PMI, selon plusieurs témoignages.

Les “3 T” résument bien la période actuelle :
• T pour Tarif : droits de douane destinés à reindustrialiser les États-Unis.
• T pour Tensions : politiques, géopolitiques et technologiques.
• T pour Talents : pénurie accrue liée à des politiques de visas plus strictes.

Très heureux d’avoir pu échanger avec des acteurs engagés, à la croisée de l’économie franco-américaine et de l’innovation. Merci à toutes et à tous pour ces éclairages précieux et inspirants. +d’images

Communauté française

Consulat – Conseillers des Français de l’étranger

Ce fut ma première étape : divers échanges au Consulat général de France.

1- Entretien constructif avec Charlotte Montel, consule générale (à l’image), et Clément Calais, consul adjoint, autour des besoins de notre communauté française du Midwest : 12 306 inscrits au registre, soit une progression remarquable de +11,2 % en un an, répartis dans 13 États.

2- Moment particulièrement émouvant lors d’une visioconférence avec des parents dont les enfants ont survécu à la fusillade de l’église de l’Annonciation à Minneapolis (27 août 2025).
Si les enfants ont été physiquement épargnés, le choc psychologique reste immense. Un accompagnement adapté sera essentiel pour les aider à surmonter cette épreuve. Les parents ont tenu à remercier François Le Goff, chef de chancellerie, pour son message de soutien réconfortant.

3- Rencontre ensuite avec l’équipe consulaire, pour saluer les progrès notables dans la délivrance des titres d’identité et de voyage (TIV) : leur nombre passera de 3 000 à 3 500 en 2025.

4- Réunion enfin avec les conseillers des Français de l’étranger, Patrick Bourbon, Aline Delpierre et Oussama Laraichi et Sylvette Nicolini, ancienne élue.

Nous avons évoqué la baisse préoccupante du nombre de bourses scolaires, passées de 50 en 2019 à 17 en 2025.

Patrick Bourbon a notamment souligné la prise en compte du plan de retraite américain 401K dans le calcul du patrimoine, facteur de réduction du nombre de bénéficiaires. Des échanges denses et riches d’enseignements, qui illustrent la vitalité et les défis de notre communauté française du Midwest. +d’images

Français du Midwest – Bistronomic

Rencontre organisée par les conseillers des Français de l’étranger, Patrick Bourbon et Aline Delpierre, dont je salue le dévouement continu envers la communauté française.

L’événement s’est tenu au Bistronomic, où nous avons été chaleureusement accueillis par Martial et Laurence Noguier.

Le Bistronomic est un bistro contemporain situé au cœur du Gold Coast, qui allie convivialité et excellence gastronomique. Les convives ont particulièrement apprécié leur cassoulet, véritable hommage à la cuisine française traditionnelle.

Martial Noguier, trois fois nominé aux James Beard Awards, a transformé son expérience internationale en un restaurant acclamé par le Guide Michelin et de nombreux médias locaux. Laurence Noguier apporte son expertise dans la mode et le commerce pour sublimer chaque détail, créant un duo remarquable de passion, créativité et hospitalité.

Un grand merci aux participants pour cet échange riche qui a permis de débattre de la situation politique en France, des enjeux internationaux, et de leur perception des changements en cours aux États-Unis. Leurs analyses et retours m’ont été très précieux.

Félicitations à Patrick Bourbon et Aline Delpierre pour leur engagement remarquable, ainsi qu’à Martial et Laurence Noguier pour avoir fait du Bistronomic un lieu emblématique à Chicago, alliant constance, innovation et passion, et offrant à tous une expérience gastronomique et humaine inoubliable. +d’images

Enseignement

Lycée français de Chicago (LFC)

Retour au Lycée français de Chicago (LFC) pour assister au jour d’ouverture du LFC Day Care, destiné à accueillir les enfants de 15 à 36 mois.

Première école internationale à Chicago, le LFC célèbre cette année ses 30 ans. Depuis mon précédent passage en 2022 (compte-rendu), le lycée a vu ses effectifs progresser de 5 % : 772 élèves en 2025, contre 750 en 2024.

Membre de l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger), le lycée a obtenu en septembre 2017 une garantie de l’État pour son emprunt immobilier. Éric Veteau, directeur général du lycée, en déplacement le jour de ma visite, siège au conseil d’administration de l’ANEFE.

Le LFC offre par ailleurs une ristourne de 10 % sur ses frais de scolarité pour les enfants d’origine française.

Si une majorité d’élèves suit le programme français à partir de la troisième, l’autre partie opte pour le programme IB (International Baccalaureate). Le rééquilibrage entre les deux filières se poursuit : 39 élèves ont passé le baccalauréat français, et 29 l’IB cette année.

Félicitations au Lycée français de Chicago pour la constance de son développement, sa vision éducative et sa remarquable capacité à se renouveler au service des familles franco-américaines. +d’images

École Franco-Américaine de Chicago (EFAC)

« Le jour où j’ai mis les pieds aux États-Unis, j’ai compris que l’école était un business », m’a confié Marjorie Blettry, nouvelle directrice exécutive de l’EFAC.

Aujourd’hui, 114 élèves suivent un programme français, de la maternelle à la terminale, intégré dans deux écoles publiques américaines : Abraham Lincoln Elementary School et Lincoln Park High School.

Cet équilibre entre l’enseignement américain et français constitue un excellent modèle, même s’il peine encore à se développer. Les résultats sont pourtant remarquables, à en juger par la qualité des élèves ayant suivi ce parcours.

Plusieurs défis se présentent pour l’EFAC à commencer par la concurrence exacerbée de l’IB (International Baccalaureate) face au baccalauréat français.

L’EFAC démontre que sa présence au sein des écoles publiques représente un véritable atout, contribuant à renforcer leur réputation et leur attractivité. Une expérience inspirante, symbole d’un pont réussi entre deux cultures éducatives. +d’images

Culture

Alliance française

Très heureux d’avoir retrouvé, dans sa médiathèque, toute l’équipe d’une Alliance française en pleine forme, qui profite pleinement du succès de la série Emily in Paris.

Le chiffre d’affaires a progressé de 16 % depuis 2022.
60 % des cours sont désormais en présentiel contre 40 % à distance.
C’était l’inverse lors de mon passage précédent, trois ans plus tôt (compte-rendu).

Les cours de cuisine ont contribué à rajeunir le public.

Les voyages linguistiques annuels en France réunissent chaque fois une vingtaine d’étudiants. Après Rouen, Strasbourg et Sancerre, le voyage de juin 2026 les conduira dans le Luberon.

Un programme d’apprentissage de deux ans, financé par des donateurs, est offert à des élèves motivés d’écoles publiques, choisis par leurs professeurs. École de langue, dîner de gala biannuel et réseau de donateurs : trois piliers qui font de l’Alliance Française de Chicago une source d’inspiration inépuisable.

Un grand merci à Mary Ellen Connellan, présidente, et à toute l’équipe pour leur accueil chaleureux. +d’images

Face aux risques : lancement du guide « Tous responsables »

La France se dote enfin d’un guide national de préparation aux risques majeurs : « Tous responsables – Face aux risques, agissons : bien préparés, bien protégés, tous engagés ».

Un document essentiel que plusieurs médias qualifient déjà de « guide de survie » ou de « kit de survie » face aux crises — qu’il s’agisse d’un accident industriel, d’un cataclysme, d’une cyberattaque, d’une épidémie ou d’un conflit armé.

J’accueille cette annonce du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) avec une grande satisfaction. Elle fait directement écho à mon intervention dans l’hémicycle le 4 mars dernier (vidéo). Ce jour-là, depuis la tribune, j’avais brandi le livret « En cas de crise ou de guerre », distribué à toute la population suédoise en plusieurs langues, un document clair et concret, pensé pour préparer chaque foyer à une situation d’urgence (lire).

À la fin de mon intervention devant le Premier ministre François Bayrou, j’avais remis ce livret à Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, en l’invitant à envisager une démarche similaire pour la France (vidéo).

Quelques mois plus tard, la publication du guide « Tous responsables » représente à mes yeux une avancée majeure. On y retrouve une pédagogie simple et accessible visant à faire de « chaque citoyenne et chaque citoyen un acteur de sa propre sécurité et de celle de la Nation ».

Ce document fournit des réflexes immédiats en cas de crise ; la liste du matériel recommandé à conserver chez soi ; des conseils pratiques pour réagir face aux situations d’urgence.

Sa dernière partie s’inscrit dans la stratégie de résilience voulue par le Président de la République, Emmanuel Macron, parce que la sécurité nationale ne repose pas uniquement sur nos forces armées ou nos institutions : elle dépend aussi de l’implication de chacun d’entre nous. Et comme le rappelle le document, « avoir conscience de la réalité n’est pas céder à l’alarmisme ».

Télécharger le guide “Tous responsables”

Sénat – Accueil des élèves du Collège du Léman – International School

J’ai eu le plaisir d’accueillir au Sénat, ce 12 novembre, Emmanuel Coigny, proviseur du Secondaire au Collège du Léman – International School, accompagné d’une cinquantaine d’élèves.

Il y a un an, Emmanuel m’avait invité à Genève à présenter mon parcours d’entrepreneur puis de sénateur devant près de 150 élèves, de la 3ᵉ à la terminale, particulièrement attentifs (compte-rendu). J’ai donc été ravi de retrouver, à Paris, nombre d’entre eux ! Leurs questions ont confirmé qu’ils n’avaient rien perdu de leur curiosité. Cette visite fut pour eux une occasion privilégiée de découvrir de l’intérieur le fonctionnement de nos institutions.

Le Collège du Léman – International School accueille près de 2 000 élèves âgés de 2 à 18 ans, représentant 130 nationalités !

Accrédité par plusieurs organisations prestigieuses — dont le Council of International Schools (CIS) et la New England Association of Schools and Colleges — cet établissement offre au secondaire un large choix de parcours : baccalauréat français (*), maturité suisse, International Baccalaureate Diploma Programme (IBDP) ou American High School Diploma.

En tant que président de l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger (ANEFE), je me réjouis que le Collège du Léman – International School soit devenu la première école non homologuée par l’Éducation nationale à rejoindre notre association, témoignant d’une démarche volontaire d’excellence éducative.

(*) Afin de créer un pont avec l’enseignement français et de valoriser notre baccalauréat, Emmanuel Coigny a fondé le GESBF (Groupement des écoles suisses préparant au baccalauréat français). Cette structure a signé une convention administrative et pédagogique avec le rectorat de Grenoble. Depuis, le GESBF est l’autorité compétente pour inscrire au baccalauréat les élèves de 11 écoles suisses, désormais considérés comme candidats « scolaires » et non plus « libres ».

Sénat – Taiwan – Visite du ministre François Wu

À l’invitation de son président Jean-Baptiste Lemoyne, notre groupe d’amitié France-Taïwan a eu le plaisir d’échanger, ce 17 novembre, avec François Wu, vice-ministre taïwanais des Affaires étrangères, lors de sa tournée en Europe.

Une rencontre qui a mis en lumière un paradoxe saisissant : Taïwan, puissance économique incontestable, fait face à un voisin dont les ambitions expansionnistes menacent la stabilité régionale et mondiale.

Les performances économiques de Taïwan sont remarquables :
– Croissance record : +5 % en 2025, après un bond de 8 % en 2024.
– PNB par habitant : désormais supérieur à celui de la Corée du Sud.
– Bourse taïwanaise : 8ᵉ mondiale, devant l’Allemagne.
– Hégémonie technologique : Taïwan produit les deux tiers des semi-conducteurs de la planète, dont 95 % des plus performants et 100 % de ceux dédiés à l’IA.

Foxconn, le géant taïwanais, envisage d’investir 300 millions d’euros en France pour y construire une usine de semi-conducteurs, en partenariat avec Thales et Radiall. Un projet qui illustre l’attractivité de notre pays et le potentiel de coopération industrielle entre nos deux nations.

Cependant, cette réussite économique se heurte à une réalité géopolitique préoccupante. Le régime communiste chinois ne dissimule plus ses visées expansionnistes. Les provocations militaires, les manœuvres d’intimidation et les revendications territoriales sur Taïwan s’intensifient, mettant en péril la paix dans la région.

Comme l’a souligné le Premier ministre japonais Takaichi, une escalade dans le détroit de Taïwan aurait des conséquences dévastatrices à l’échelle mondiale. Les chaînes d’approvisionnement, la sécurité des échanges et l’équilibre stratégique en Asie-Pacifique seraient profondément ébranlés.

Lors de mon intervention, j’ai rappelé une évidence : la sécurité de Taïwan est un enjeu global. Toute atteinte à son intégrité territoriale déclencherait une crise aux répercussions imprévisibles. Pékin doit renoncer à ses velléités hégémoniques et s’engager dans une voie pacifique, respectueuse du droit international.

Taïwan incarne aujourd’hui les valeurs démocratiques face à l’autoritarisme et l’innovation face aux défis globaux.

La France doit se tenir à ses côtés avec détermination.

Sénat – TV5Monde au service du rayonnement culturel francophone

J’ai eu le plaisir de recevoir au Sénat, ce 17 novembre, Kim Younes, présidente-directrice générale de TV5Monde (à l’image), ainsi que Thomas Derobe, son secrétaire général.

TV5Monde s’appuie sur une charte articulée autour de quatre valeurs fondatrices : la diversité culturelle, la transmission des savoirs, le développement durable et la promotion de la démocratie. Des principes essentiels, à l’heure où la circulation des fausses informations a été multipliée par trois depuis le début de l’année 2025, selon plusieurs études. Plus que jamais, « l’exigence d’une information fiable et de qualité est un enjeu démocratique majeur », rappelle Mme Younes.

Premier réseau média généraliste francophone au monde, TV5Monde relie les francophones et les francophiles sur les cinq continents. Chaîne généraliste, gratuite, proposant divertissement, cinéma, séries et magazines, elle n’est pas un média d’information en continu — et c’est ce qui fait sa singularité.

Sa présence est déterminante dans de nombreuses régions, notamment en Afrique. Mme Younes a rappelé que la République démocratique du Congo, avec ses 100 millions d’habitants, est désormais le premier pays francophone du monde, constituant une audience majeure. A noter également que c’est la seule chaine francophone autorisée en Chine !

La force de TV5Monde réside aussi dans sa gouvernance : un consortium réunissant la France, le Canada, le Québec, Monaco, la Suisse et la Fédération Wallonie-Bruxelles. « C’est presque une ONG », souligne Mme Younes, tant la chaîne porte une voix plurielle et véritablement internationale.

Notre discussion a porté sur les défis budgétaires à relever par la chaine et confirmé la place incontournable de TV5Monde dans la francophonie, à une époque où la fiabilité de l’information et la diversité des points de vue sont devenues essentielles.

Sénat – La France au rendez-vous de la nouvelle économie irakienne

Ce 17 novembre, sur une initiative de Souraya Karam, responsable du Proche et Moyen-Orient au Medef International, j’ai eu l’occasion d’accueillir une délégation irakienne conduite par Adham Al Fakhar, conseiller du Premier ministre pour les investissements internationaux et co-président du Conseil d’affaires France–Irak (IFBC). L’ambassade d’Irak à Paris était représentée lors de la réunion par Thaer Waheeb Hassan, ministre plénipotentiaire.

Ce conseil d’affaires vise à structurer et intensifier nos relations économiques bilatérales. Il est coprésidé, côté français, par Total, représenté lors de cette réunion par Dunia Chalabi. Parmi les entreprises françaises membres figurent également Thalès, Sanofi, Schneider et d’autres acteurs majeurs.

Adham Al Fakhar a porté un message clair : « Nouvelle économie, nouvelle stratégie ». Tous les partis irakiens s’accordent aujourd’hui sur la nécessité de sortir de la dépendance au gaz et au pétrole pour bâtir une économie diversifiée, a-t-il insisté. Le rôle des TPE-PME lui semble déterminant pour donner un véritable « squelette » à cette nouvelle dynamique.

L’Irak se trouve à un tournant de son développement. Après trois décennies marquées par les conflits et les sanctions internationales, le pays se reconstruit progressivement. Le gouvernement irakien a fixé trois priorités stratégiques : la diversification de l’économie, le renforcement du secteur privé et la construction et la réhabilitation d’infrastructures.

Nos échanges ont confirmé que les savoir-faire français sont en mesure de répondre aux attentes des entreprises irakiennes afin de créer des partenariats dans divers secteurs, tels que l’énergie, l’agriculture, l’environnement, les technologies, la banque ou encore la santé.

J’ai rappelé que j’avais organisé au Sénat un colloque sur l’hydro-diplomatie consacré au bassin Tigre & Euphrate qui avait accueilli quatre ministres du Proche-Orient, ainsi que l’ambassadeur et ancien ministre des Ressources hydriques d’Irak (compte-rendu) .

Au terme de cette rencontre particulièrement constructive, j’ai été invité à Bagdad, signe de notre volonté partagée de bâtir un partenariat économique durable entre la France et l’Irak.

Délégation irakienne

▪ M. Adham Al-Fakhar
Conseiller du Premier ministre pour les investissements internationaux et co-Chairman de l’IFBC
▪ M. Thaer Al-Jumali
Ministre plénipotentiaire à l’ambassade d’Irak en France
▪ M. Maithem Al-Asadi,
Président de Kufan Group
▪ Mr. Younis Alrubaie
Vice Chairman de Al Amal Group
▪ Mme Dunia Chalabi
Représentant Irak pour Total Energies
▪ M. Ahmed Dawood Salman
Dar Al-Hikma for consultations and legal services
▪ Mme Zeena Yousif
Board member Ata Company for Agricultural Investments
▪ M. Ali Ghalib
Chairman Al-Ghalib
▪ Mme Zina Al-Khafaji
Chief of Agriculture and Food sector, Iraqi French Business Council

Médias – “Nouvelle pratique mafieuse à Marseille ?”– Le Temps (Suisse) – 14 nov. 2025

Paul Ackermann, journaliste du Temps à Genève, a recueilli mon avis sur l’assassinat du jeune Mehdi Kessaci, petit frère d’Amine Kessaci, connu pour son combat contre le narcobanditisme marseillais et auteur du livre intitulé « Marseille, essuie tes larmes. Vivre et mourir en terre de narcotrafic ».

Extrait de l’article

Quant au sénateur centriste Olivier Cadic, vice-président de la commission d’enquête à l’origine de la loi contre le narcotrafic adoptée en début année, il estime que l’émergence de ce type d’acte serait «un vrai marqueur» : « En Italie, j’ai été très marqué par l’assassinat du juge Falcone tué par la mafia en 1992], cela montre que ces réseaux se sentent assez forts pour vouloir faire la loi.» Et dans ce cadre, il pense que l’État devra se montrer intransigeant, notamment avec l’arrivée des élections municipales : «Quand ils se sentent assez forts pour assassiner les gens qui les gênent, ils peuvent aussi vouloir favoriser ceux qui peuvent les servir. Cela s’est vu dans d’autres pays, des organisations mafieuses qui régentent des quartiers entiers. Il n’y a pas de raison que ça n’arrive pas chez nous.»

Lire l’article «Nouvelle pratique mafieuse à Marseille»? L’assassinat du frère d’un militant fait craindre le pire, publié par Le Temps, le 14/11/2025

En circonscription aux Etats-Unis – Floride / Miami (24-27 oct. 2025)

Je tiens à remercier chaleureusement Raphaël Trapp, consul général (à l’image), pour son accueil lors des différentes étapes de mon déplacement.

Ma gratitude s’adresse également à Serge Massat et Annabelle Ballot Pottier (FACC Florida), à l’origine de ma visite pour participer aux French Weeks, ainsi qu’à Xavier Capdevielle, président de l’UFE Miami, pour son accueil en compagnie de Marie-Ange Joarlette, et pour l’organisation de moments d’échanges privilégiés avec la communauté autour de l’UFE Floride.

Je remercie enfin les élus des Français de l’étranger rencontrés – Franck Bondrille, Aline Martin-O’Brien, Axelle Gault et Richard Ortoli – pour la qualité de nos discussions et leur investissement quotidien.

Ce déplacement a confirmé le dynamisme exceptionnel de notre communauté française en Floride et la force de nos partenariats économiques, culturels et associatifs.

Diplomatie économique

French Week Miami – Communauté française – FACC Florida (1/2)

À l’invitation de Serge Massat, président, et Annabelle Ballot Pottier, directrice de la French-American Chamber of Commerce of Florida (FACC Florida), j’ai eu le plaisir de participer au French American Business Summit 2025, une journée phare pour la communauté d’affaires franco-américaine.

Ce sommet s’inscrivait dans le cadre de la 18ᵉ édition des French Weeks de Miami, organisées dans la deuxième quinzaine d’octobre, pour « célébrer l’excellence française dans l’économie, la culture, l’innovation et l’art de vivre ».

Le thème de cette édition, « Where French Business and Culture Meet », illustre parfaitement la vocation de l’événement : faire dialoguer l’art de vivre français et le dynamisme entrepreneurial franco-américain.
Parmi les objectifs :
• Promouvoir le dynamisme des entreprises françaises en Floride ;
• Renforcer les passerelles entre les écosystèmes d’affaires français et américains ;
• Célébrer la culture française — gastronomie, art, design — dans un cadre convivial et festif.

Le 25 octobre, j’ai également pris part à l’événement « L’art de la pétanque », un moment détendu et convivial — où mon costume de sénateur détonnait quelque peu dans l’ambiance du terrain ! Aux côtés de Serge Massat, puis de Mikael Leclerc, j’ai eu le plaisir de remporter le tournoi, grâce à la bienveillance (et à l’élégance) de nos adversaires.

Un grand merci à Annabelle et Serge pour leur accueil et pour leur engagement constant au service de la communauté économique française à l’étranger. +d’images

French American Business Summit – FACC Florida (2/2)

Le French American Business Summit 2025 a été une journée incontournable pour la communauté d’affaires franco-américaine !

Organisé par la FACC Florida, cet événement phare a réuni des dirigeants, des décideurs politiques et des experts des deux côtés de l’Atlantique pour explorer les grandes tendances dans les domaines de l’aérospatiale, de la chaîne d’approvisionnement et de la logistique, de l’innovation dans le commerce de détail, des ressources humaines et de la macroéconomie.

J’ai eu le plaisir de participer à la table ronde “Macro Economy in Today’s Context”, animée par Eglantine Courtiere, directrice exécutive chez J.P. Morgan, aux côtés de Phil Guarco, directeur général chez J.P. Morgan, et Olivier Sureau, CPA et directeur de USA France Financials Group.

Le niveau d’endettement public des états devient une véritable source de préoccupation. Cet échange m’a offert une belle opportunité de partager la perception française des évolutions économiques observées aux États-Unis et des choix budgétaires auxquels la France est confrontée.

Le networking lunch m’a permis d’échanger avec de nombreux participants sur les atouts et les perspectives offertes par la Floride, qui s’affirme comme une plaque tournante mondiale du commerce, de l’innovation et de l’investissement.

La journée s’est clôturée par une séance exclusive de questions-réponses en compagnie d’Annabelle, un moment riche en échanges et en perspectives.

Lors du Sommet, la FACC Florida a enfin organisé une collecte au profit de la Florida Breast Cancer Foundation, en partenariat avec Image Me Photography — une belle illustration de l’engagement solidaire de la communauté d’affaires franco-américaine. +d’images

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Échanges fructueux avec les Conseillers du commerce extérieur de la France Floride-Caraïbes, présidée par Bertrand Leroux (45 membres, dont 12 femmes), en présence de Raphaël Trapp, consul général.

Au cœur des débats : l’impact des nouveaux droits de douane sur les entreprises.
Les complications administratives (déclarations par composant : parfum, flacon, emballage…) et les lourdeurs logistiques alourdissent les coûts et créent des emplois… de gestion de la complexité ! Une situation qui rappelle les défis post-Brexit.

Merci à tous pour ces échanges éclairants sur les réalités du terrain. La compétitivité de nos entreprises passe aussi par la simplification des procédures. Une réunion riche en enseignements, qui confirme l’importance du dialogue entre acteurs économiques et institutions.

Paul Bensabat

Paul Bensabat, ancien président des CCEF pour les États-Unis, est un serial entrepreneur et investisseur installé depuis plus de 40 ans aux États-Unis.

Je ne pouvais pas passer à Miami sans saluer son esprit conquérant. Piqué par la curiosité, j’ai découvert sa dernière initiative dans l’immobilier de prestige, associé à Pagani, une marque automobile élitiste.

Avec Paul Bensabat, chaque projet est une aventure audacieuse, mêlant vision entrepreneuriale et passion pour l’excellence.

Son parcours, de la promotion des PME françaises à l’immobilier d’exception avec Pagani Residences, en passant par l’innovation durable avec Y-LeYacht, incarne l’audace et le savoir-faire franco-américain. Un exemple inspirant pour tous ceux qui croient que l’ambition n’a pas de limites. Merci, Paul, de montrer que l’audace et l’élégance peuvent transformer les rêves en réalité ! +d’images

Semilla

Coup de chapeau à Frédéric Joulin, chef et propriétaire de Semilla, un restaurant gastronomique à Coconut Grove.

Après avoir ouvert son propre restaurant, « Le Clos Saint-Honoré », à Paris à seulement 25 ans, le chef Joulin a décidé de faire rayonner son talent à Miami.

Merci à Marie-Ange Joarlette et Xavier Capdevielle de m’avoir incité à découvrir sa cuisine élaborée à partir de produits de grande qualité, puisant son inspiration dans ses origines françaises et locales.
+d’images

Communauté française

Consulat – Conseillers des Français de l’étranger

Rencontre avec Raphaël Trapp, consul général, Jean-Christophe Larose, consul adjoint, Franck Bondrille (président du conseil consulaire), Axelle Gault et Aline Martin-O’Brien.

La communauté française en Floride compte 13 000 inscrits en 2025, avec une croissance annuelle de 6 à 7 % depuis 2022, beaucoup venant de New York ou de Californie. L’accent est mis sur le renforcement des tournées consulaires, notamment vers les îles, et la mobilisation des consuls honoraires pour les Français isolés.

Côté éducation, le réseau inclut 5 écoles privées homologuées, une école publique, et l’Alliance française de Miami, en difficulté lors de mon précédent déplacement (lire), est relancée et pleinement opérationnelle. L’association FLAM “Les Petits Écoliers” à Orlando pourrait fonder un futur établissement.

Si la préparation aux ouragans est exemplaire, la législation permissive de l’État sur les armes est anxiogène pour la sécurité, et nécessite des exercices réguliers.

À l’issue de la rencontre, j’ai remercié les participants pour leur engagement collectif en faveur d’un consulat proche des compatriotes, d’un enseignement accessible et d’une culture de la prévention des risques.

Dans un second temps, je me suis rendu au consulat pour saluer les équipes qui servent au quotidien les Français installés ou de passage en Floride. +d’images

UFE Floride – Associations

Merci à Xavier Capdevielle, président de l’UFE Floride, d’avoir organisé un déjeuner particulièrement convivial et riche en échanges au Miami Shores Country Club, à l’occasion de ma visite à Miami.

Ce moment, placé sous le signe du dialogue et de la convivialité, s’est tenu en présence du consul général de France à Miami, Raphaël Trapp, ainsi que des conseillers des Français de l’étranger, Franck Bondrille et Aline Martin-O’Brien (Miami) et Richard Ortoli (New-York), conseiller AFE pour les États-Unis.

Les échanges nourris que nous avons eus ont permis d’aborder des sujets essentiels pour nos compatriotes établis hors de France — de la cybersécurité à la représentation politique, en passant par les liens éducatifs, économiques et culturels entre la France et les États-Unis.

Je remercie sincèrement l’ensemble des associations françaises de Miami qui se sont mobilisées pour cette rencontre : Union des Français de l’Étranger (UFE) ; Alliance Française Miami Metro ; FIPA ; Miami Accueil ; French Tech Miami ; FACC Miami ; Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF) ; ACREFEU ; FRAMCO ; Association des Corses des États-Unis ; APEM

Le Comité des CCEF était particulièrement bien représenté par son président Bertrand Leroux, ainsi que Xavier Capdevielle, Jean-Michel G. Caffin, Serge Massat, Olivier Sureau, Emmanuel Desbats, Laurent Baudel et Raphaël Bolzan.

Remerciement spécial aux présidentes et président, Béatrice Benaros, Miami Accueil et Corinne Busson-Benhammou, French Tech, Serge Massat, FACC Floride pour leurs chaleureux messages, sans oublier Marie-Ange Joarlette pour son merveilleux accueil.

Enfin, j’ai eu le plaisir de remettre à Xavier Capdevielle, en reconnaissance de son engagement constant au service de la communauté française — en tant qu’ancien conseiller des Français de l’étranger pour la Floride (2014-2021), président de l’UFE Floride, de l’Alliance Française, membre actif des CCEF et soutien de la FACC Floride — la médaille commémorative des 150 ans du Sénat.

Un grand merci à toutes et à tous pour votre accueil, votre dynamisme et votre attachement à la présence française en Floride. +d’images

Enseignement

Alliance française – Convention annuelle

Un grand merci à Upi Struzak, présidente de la Fédération des Alliances françaises aux États-Unis, et à Isabelle Leroux, présidente de l’Alliance Française Miami Metro, pour leur invitation à participer à la convention annuelle des Alliances françaises USA, organisée ce 25 octobre à Miami par la Federation of Alliances Françaises USA en partenariat avec l’Alliance Française Miami Metro.

Le Congrès 2025 a réuni plus de 100 participants venus de tout le pays, un taux de participation record !

J’ai eu le plaisir d’assister à l’atelier « Construire et développer un plaidoyer en faveur de l’apprentissage du français », avant d’intervenir pour rappeler mon engagement de longue date en faveur d’une action forte pour développer l’enseignement du français auprès des enfants français qui ne le parlent pas.

J’ai souligné que mes amendements répétés visant à transférer une partie des crédits du programme 185 vers le programme 151, en faveur du Pass éducation langue française (PELF), avaient pour ambition de s’appuyer sur les Alliances françaises et les écoles Flam pour atteindre cet objectif.

Le choix de Miami pour accueillir cette convention annuelle marque une véritable reconnaissance du renouveau et du dynamisme de l’Alliance Française de Miami. Lors de mon précédent passage en 2016, j’avais appris que cette Alliance française avait été liquidée en 2013. Elle a été officiellement relancée en 2018. Avec 6 600 heures de cours vendues sur les trois premiers trimestres 2025, l’Alliance Française de Miami témoigne d’une croissance rapide et remarquable de son activité.

Ces résultats ont été célébrés comme il se doit lors de la fête de clôture, à laquelle j’ai eu le plaisir de participer en présence de :
Raphaël Trapp, consul général ;
Marc Cerdan, secrétaire général de la Fondation des Alliances Françaises (Paris) ;
Jean-François Hans, délégué géographique Amérique du Nord, Canada, Caraïbes – Fondation des Alliances Françaises.

Très heureux d’avoir retrouvé de nombreuses personnes qui m’ont accueilli récemment à l’image d’Emmanuelle Franck, directrice de l’AF de Pasadena. Félicitations à toutes et à tous pour ce magnifique succès ! +d’images

Association des petits écoliers de Miami (APEM)

Ravi d’avoir rencontré le board de l’APEM – Association des petits écoliers de Miami et sa directrice, Camille Jacquemont.

Depuis plus de quinze ans, l’APEM œuvre avec passion pour transmettre la langue et la culture françaises à Miami.

Aujourd’hui, l’association accueille une centaine d’élèves encadrés par une équipe pédagogique et administrative d’une douzaine de personnes.

Félicitations à Camille, à son équipe et au Board pour leur énergie, leur vision et leur engagement exemplaire au service de l’éducation, de la francophonie et d’une communauté culturelle dynamique, ouverte et inspirante.

Un modèle de passion et de coopération internationale !

Diplomatie parlementaire

Lutte contre le narcotrafic

Pour conclure mon déplacement à Miami, à l’invitation de Raphaël Trapp, consul général de France, j’ai participé à une rencontre à sa Résidence, marquant l’ouverture du séminaire sur la sécurité portuaire et la lutte contre le trafic de drogue maritime.

Organisée par le Bureau du conseiller des Douanes de France à Washington et l’Organisation des États américains (OEA), avec le soutien financier de la MILDECA, l’événement a réuni un large éventail de participants distingués tels que :
•⁠ ⁠S.E. Céline Giusti, ambassadrice de la France auprès de l’OEA,
•⁠ M. Nicolas Prisse, président de la MILDECA,
•⁠ M. Marc Dagorn, conseiller des Douanes françaises à Washington,
•⁠ M. Raphaël Parada et M. Yvan Marques de l’Organisation des États américains (OEA).

J’ai eu l’opportunité d’adresser un message d’encouragement aux participants en mentionnant l’importance du sujet de la lutte contre le narcotrafic pour le Sénat. Le séminaire a servi de plateforme pour explorer des solutions innovantes et identifier de nouvelles pratiques pour renforcer la sécurité portuaire et maritime.

Devoir de mémoire

Cérémonie d’hommage aux victimes françaises et américaines des attentats de Beyrouth en 1983

Accompagné par Raphaël Trapp, consul général de France à Miami, j’ai débuté mon second déplacement en Floride par la cérémonie d’hommage aux victimes françaises et américaines des attentats de Beyrouth en 1983, organisée au Miami-Dade Military Museum, en présence de membres de leurs familles et de leurs proches.

Accueillis par Anthony D. Atwood, directeur du musée, ainsi que par des militaires de l’US Army, j’ai prononcé un discours avant de déposer, aux côtés du consul général, une gerbe devant le mémorial. Nous avons ensuite assisté au dévoilement d’une plaque dans le musée, rappelant le nom de chacun des cinq soldats américains originaires de Floride tombés ce jour-là.

Ancien officier de la marine américaine, Anthony D. Atwood est à l’initiative de la création de ce musée, qui retrace l’histoire militaire de la région depuis la Seconde Guerre mondiale.

Penser au Liban, c’est aussi penser à celles et ceux que nous avons rencontrés avec Nadia Chaaya : à la dignité des familles, au courage du peuple libanais, à sa résilience face aux épreuves. En rendant hommage aux victimes de 1983, nous n’oublions pas les Libanaises et les Libanais d’hier et d’aujourd’hui, qui portent encore dans leur chair et leur mémoire les cicatrices de l’histoire. Leur espoir, malgré tout, demeure notre responsabilité et notre inspiration. +d’images

Texte du discours (traduit en français) :

En 1983, le Liban était en guerre civile depuis huit ans. Le pays était déchiré et les conflits étaient exacerbés par l’intervention armée des États voisins avec, en premier lieu, la Syrie qui s’était installée durablement au pays du Cèdre.

(…)

Ce 23 octobre 1983, à 6h17, le quartier général des Marines américains, installé à l’aéroport international de Beyrouth, a été touché par un attentat provoquant la mort de 241 soldats. Une minute plus tard, c’est le régiment français qui est lui aussi touché par un attentat. L’immeuble de huit étages s’est totalement effondré par l’explosion qui a provoqué la mort de 58 parachutistes français. On comptera aussi 15 blessés et 26 militaires en sortiront indemnes. Six civils libanais ont péri : l’épouse du concierge de l’immeuble et leurs cinq enfants. Lire le discours.

Budget 2026 – DFAE, AEFE, projets immobiliers – Vidéo Q/R (5’7)

Notre commission des Affaires étrangères et de la Défense a entendu, ce 12 novembre, Anne-Marie Descôtes, secrétaire générale du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, lors d’une discussion portant sur les moyens attribués aux Quai d’Orsay dans le budget 2026.

J’ai tenu à saluer les avancées réalisées par la DFAE et la réflexion engagée sur le modèle économique de l’AEFE, tout en relayant les préoccupations exprimées par Jean-Claude Rozier et Nadia Fehmi Taghi, conseillers des Français de l’étranger, concernant le projet immobilier d’Agadir.

Ce dossier, unanimement contesté par les acteurs locaux, soulève de sérieuses questions de cohérence et de bonne gestion (compte rendu de mon déplacement à Agadir en juillet 2025)

Je remercie Mme Descôtes pour l’ensemble de ses réponses qui m’ont satisfait et, en particulier, d’avoir accepté le principe d’une rencontre pour échanger avec les parlementaires sur les enjeux immobiliers, en rappelant que « ce sont des décisions difficiles » et qu’il faut éviter de se rendre compte après coup que « les choix auraient pu être différents ».



Voir l’intégralité de l’audition Budget 2026 : quels moyens pour le Quai d’Orsay ?
du 12/11/2025 sur le site du Sénat

VERBATIM de mon intervention

Félicitations pour l’engagement du ministère dans la lutte contre le narcotrafic annoncé.

Je voudrais rendre hommage aussi à la directrice des Français de l’étranger (*) pour les progrès spectaculaires constatés depuis qu’elle occupe ce poste et les premiers résultats obtenus par les consulats en matière de lutte contre la fraude.

Félicitations aussi pour cette décision de revoir le modèle économique de l’AEFE. Vous savez que j’appelais de mes vœux, depuis maintenant plus de 10 ans, afin de pouvoir favoriser le développement du réseau en faisant payer le juste prix au juste coût, comme l’a si bien dit la directrice générale de la mondialisation (**).

Là où je serais un peu plus critique, c’est sur les besoins des emprises qui sont nombreux, vous l’avez dit, et beaucoup de sujets sur les procédures pour les nouveaux projets et je vais appuyer la demande de ma collègue concernant justement la situation d’Agadir

Il y aurait d’autres sites qui posent des difficultés. Je vois Barcelone, il y a aussi un projet de remettre le consulat dans les locaux de l’Institut français.

Nous avons eu de fausses bonnes idées en matière d’immobilier. On a pu le voir à l’ONU à New York, la Résidence dans l’ambassade du Cap, on a plusieurs sujets identiques… Des décisions ont été prises, c’est difficile de revenir en arrière, et pour des principes de rationalisation, il y a plusieurs projets de fusion de consulats avec les Instituts français

A Agadir, j’ai constaté, comme ma collègue, que le projet immobilier de vente du consulat, dont nous sommes propriétaires, pour le déplacer sur le site de l’institut français fait l’unanimité contre lui sur le terrain, l’unanimité et je ne trouve personne, même au niveau du consulat sur place, pour justifier ce sujet.

Nous avons de nombreuses solutions alternatives qui permettraient de se révéler plus performantes au niveau des moyens budgétaires.

Quelle est la procédure pour trouver les moyens d’une conciliation quand il y a de fortes résistances au niveau des projets immobiliers ?

Les hypothèses du prix de cession du site d’Agadir sont très contestées. Puis-je vous demander ici, comme l’a fait ma collègue, de recevoir les parlementaires pour analyser ce projet Agadir avant toute décision ?

En vous remerciant.

(*) Pauline Carmona, directrice de la direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire (DFAE)
(**) Anne Grillo, directrice générale de la mondialisation (DGM)

VERBATIM Anne-Marie Descôtes

Je voudrais d’abord remercier le sénateur Cadic pour ses félicitations que je prends avec plaisir, effectivement, et je les transmettrai à Pauline Carmona, qui fait effectivement un excellent travail avec toutes ses équipes de la DFAE, à la fois dans l’amélioration de la qualité du service, la lutte contre la fraude. Et vraiment, merci de souligner que ce travail est visible. Et effectivement, le taux de satisfaction que nous avons en retour montre que nous avons là atteint notre cible. Et je crois que cette agilité et cette capacité à essayer de répondre là où sont les besoins et d’être plus souple dans l’organisation et l’affectation des moyens y est pour beaucoup. Et je sais qu’il y a encore des marges de progression qui seront utilisées. Donc c’est une bonne chose dans ce contexte très contraint.

En ce qui concerne l’AEFE, oui, je crois que la question du juste coût se pose. Il faut la poser sans parti pris. Et depuis toujours, la difficulté de l’AEFE, c’est ce grand écart entre un service qui est rendu aux familles qui peuvent bénéficier de bourses. Mais, bien sûr, plus les frais de scolarité augmentent et plus il est difficile de couvrir avec la subvention de service public les bourses et plus il est difficile de permettre l’accès à certaines familles françaises. Et en même temps, de l’autre côté, nous voulons faire de l’influence. Et là, il n’y a pas de raison objective d’être à un coût très inférieur à nos concurrents, même si on peut avoir des systèmes là aussi de bourses ou d’accueil d’enfants qui n’ont pas les moyens d’accéder à ces écolages, comme c’est déjà le cas. Mais il y a là un grand écart, une difficulté que la réduction de la subvention de service public ne permet pas de traiter. Il faut donc se poser la question de manière maintenant très objective et regarder comment sortir de cette situation si nous voulons préserver cet outil tout à fait essentiel de notre action et de notre influence.

Vous avez cité la situation de Barcelone, sur laquelle je ne suis pas en mesure de vous répondre très précisément. En revanche, je donne bien sûr mon accord pour que nous ayons une discussion, comme sur Agadir, sur la base des éléments d’analyse qu’aura rassemblé la nouvelle directrice de la DIL avec ses équipes dans un contexte qui là aussi évolue. Vous l’avez dit, monsieur le sénateur, on fait parfois de mauvais choix, mais c’est souvent plusieurs années plus tard qu’on s’aperçoit que les choix, parce que le marché immobilier a évolué localement, parce que la relation avec les pays a évolué, la communauté française… Donc, ce sont des décisions difficiles et on ne jette la pierre à personne. Mais effectivement, c’est toujours après coup qu’on s’aperçoit que les choix auraient pu être différents. Et donc, notre volonté n’est évidemment pas d’avoir raison seuls contre tous. Il faut qu’il y ait une acceptation sur place. Et donc, nous allons échanger avec vous sur ces sujets.

Attentats du 13-Novembre 2015

Pensées aux 132 personnes assassinées, aux centaines de blessés, aux policiers, pompiers, soignants et tous ceux dont la vie a basculé le 13 novembre 2015.

Notre mémoire est un hommage, notre solidarité nous unit.

MÉMORIAL aux victimes du 13-Novembre du journal Le Monde

PLF 2026 – Cybersécurité et ingérences étrangères (SGDSN, ANSSI et VIGINUM) – Questions sur la stratégie et la cohérence de l’action publique – Vidéo (6’42)

Alors que les crédits consacrés à la sécurité et la défense, dont je suis le rapporteur avec mon collègue Mickaël Vallet (*) ne devrait pas subir de baisse de crédit (+6%), j’ai néanmoins fait remarquer que les budgets affectés à la cybersécurité par certaines entités privées sont sans commune mesure avec ceux de la nation !

Mon intervention s’est articulée autour de plusieurs axes : la stratégie nationale de cybersécurité et la stratégie de lutte contre les manipulations de l’information ; l’organisation nationale du dispositif cyber français en me référant aux Etats-Unis ; certains choix budgétaires de l’ANSSI ; la transposition de NIS2 ; les recommandations du rapport de la Cour des comptes et les mesures concrètes attendues, comme le filtre « anti-arnaque ».

Notre administration était représentée par MM. Nicolas Roche, secrétaire général du SGDSN, Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale ; Vincent Strubel, directeur général de l’ANSSI, Agence nationale de sécurité des systèmes d’information et Marc-Antoine Brillant, chef du Service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères (Viginum), lors de leur audition budgétaire annuelle devant notre commission des Affaires étrangères et de la Défense, ce 4 novembre.

Voir l’intégralité de l’audition Budget 2026 : cybersécurité et ingérences étrangères du 4 novembre 2025 sur le site du Sénat

VERBATIM de mon intervention

Monsieur le Secrétaire général,

Votre rôle est central dans l’élaboration des stratégies nationales de défense et de sécurité de notre pays.

Après l’actualisation de la Revue nationale stratégique que vous étiez venu nous présenter au printemps dernier, comme notre président l’a rappelé, je me réjouis de vous entendre, cette fois en audition publique, sur les crédits de la coordination de la sécurité et de la défense du programme 129 de « coordination du travail gouvernemental ».

Le grand public ne vous connait pas. Pourtant vos services rendent des services essentiels à la population contre les cyberattaques et les ingérences étrangères ;

je pense évidemment à l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour la cybersécurité, de l’ensemble des organismes d’intérêts vitaux (infrastructures, énergies, transports, etc.), des hôpitaux, des services publics et au sens large de tout le tissu socio-économique ;

et au service VIGINUM de lutte contre les ingérences numériques étrangères qui dévoile des menaces très concrètes orchestrées depuis l’étranger, que M. le chef de service de Viginum vient d’illustrer parfaitement.

D’après les données budgétaires pour 2026 les crédits de paiement de la coordination de la sécurité et de la défense soient confortés (et même en hausse de 6 % à 431 millions d’euros, contre 406,1 M€ en 2025).

On pourrait s’en réjouir, cependant à titre de comparaison, le budget cyber de la seule banque JP Morgan est de 1 milliard de dollars sur un budget IT de 15 milliards de dollars.

J’ai plusieurs questions sur l’utilisation de nos crédits.

– En premier lieu, à la même époque l’an dernier, il nous avait été annoncé pour 2025 d’abord l’actualisation de la stratégie nationale de cybersécurité, ensuite l’élaboration d’une stratégie de lutte contre les manipulations de l’information.
C’était également une demande de notre excellent collègue Rachid Temal en qualité de rapporteur de la commission d’enquête sur les politiques publiques face aux influences étrangères.

Qu’en est-il des stratégies de cybersécurité et de lutte contre les manipulations de l’information ?

Quand seront-elles publiées et a minima communiquées au Parlement ?

Cette question de la stratégie rejoint un constat que nous avons déjà fait sur l’organisation qui apparaît anarchique et inutilement coûteuse : nous avons des points d’entrée avec une multiplication des interlocuteurs institutionnels face aux cyberattaques : ANSSI, cyber-malveillance, les CERT sectoriels (computer emergency response team), et les CSIRT régionaux (computer security incident response team).

À titre de comparaison, aux Etats-Unis, le bureau local du FBI est le seul point d’entrée. Les USA ont unifié l’ensemble du dispositif pour tracer les cyber-attaquants.
On remplit une plainte et le FBI bloque les transactions de paiement des rançons.

Nous pensions que la création du 17Cyber et que le projet de loi Résilience & Cybersécurité allait conduire l’ANSSI à mettre de l’ordre et de la lisibilité sur le rôle des différents acteurs.

Bien au contraire, nous avons appris au cours de nos auditions préparatoires que l’ANSSI avait lancé pendant l’été 2025 un appel à manifestation d‘intérêt (AMI) pour le renforcement de l’accompagnement local aux enjeux de cybersécurité, doté de quelque 7 millions d’euros.

Ces fonds contribuent au financement des CSIRT, alors même que le directeur de l’Anssi avait pris l’engagement en juillet devant le président Philippe Latombe de la commission spéciale à l’AN, de ne plus les financer.

Par contre pour GIP ACyma : rien.

Pourquoi ce revirement et ce dispositif qui ne figurait pas au PLF 2025 ?

Quels sont les résultats attendus qui justifient cette dépense et l’arrivée de nouveaux intervenants ?

Concernant la mise en œuvre du projet de loi relatif à la résilience des entités critiques et au renforcement de la cybersécurité, le Sénat a rempli sa mission.

Il a adopté dès mars dernier, sous ma présidence, un texte modifié en première lecture, qui attend toujours de passer à l’Assemblée nationale…

L’ANSSI n’a toujours pas indiqué en quoi consisterait NIS2 pour les entreprises françaises.

Ne craignez vous pas de mettre nos entreprises en retard ou en danger en faisant planer l’incertitude, voire en ne leur suggérant pas d’être certifiés ISO 27001, pour s’aligner sur nos voisins belges puisque nous parlons d’une directive européenne ?

Pour nos banques qui officient aux Etats-Unis, les attentes du régulateur américain sont supérieures au règlement européen Dora.

À titre d’exemple, pour le Vulnérability Patch Management, le délai de réponse exigé par la FED est d’une semaine.

Il est de 3 mois chez nous.

Comment justifier cette distorsion qui fait courir un risque de responsabilité important à nos établissements financiers vis à vis des autorités américaines ?

Enfin, la cour des comptes a publié un rapport relatif à “La réponse de l’État aux cybermenaces sur les systèmes d’information civils”, dont plusieurs des 11 recommandations rejoignent nos sujets de préoccupation, notamment la nécessité de mettre en place à court terme un observatoire national de la cybermenace, centralisant à l’échelle nationale les données et analyses utiles.

Les vols de données massives chez France Travail, DGFIP, Santé nous inquiètent et révèlent des échecs cuisants pour nos systèmes qui affectent des dizaines de millions de compatriotes.

Quand disposerons-nous de cet observatoire pour suivre concrètement l’efficacité de notre réponse aux attaques cyber ?

Le filtre « anti-arnaque » qui existe dans de nombreux pays a été voté en France en 2024 dans la loi SREN promulguée depuis 18 mois. Nous déplorons 50 800 dépôt de plainte via la plateforme dédiée aux e-escroqueries en 2024. Quand est-ce que le filtre entrera en vigueur ?

Cela fait déjà beaucoup de questions, principalement dans le domaine cyber, et mon collègue Mickaël Vallet pourra les compléter.

(*) Rapport pour avis sur les crédits de l’action n°2 du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » (gestion de crises, cyberdéfense, renseignement), au nom de la commission des Affaires étrangères et de la Défense.

Médias – Olivier Cadic : « La France, comme tous les autres pays, est victime d’ingérences étrangères extérieures » (Public Sénat – 06/11/2025 – Vidéo 25’10)

Invité de l’émission Bonjour chez vous (Public Sénat), ce 6 novembre, j’ai répondu aux questions de Quentin Calmet en premier lieu sur l’actualité : La libération des otages Cécile Kohler et Jacques Paris détenus par l’Iran ; les produits Shein ; les tarifs douaniers des Etats-Unis ; les passants fauchés sur l’ile d’Oléron.

Puis, nous avons abordé la thématique principale de l’émission :
. Municipales : un terrain d’ingérences étrangères ?
Enfin, nous avons successivement évoqué :
. Budget des armées, quelle priorité pour la France
, avec Jefferson Desport, grand reporter à Sud Ouest.
. Le monde associatif, pilier du lien social en France, avec Xavier Antoyé, red-chef du Progrès et Bien public.

J’ai répondu aux questions suivantes :

Ingérences
> Quel est le niveau de la menace, selon vous ? Est-ce que c’est massif ou encore négligeable en France ? Est-ce que nos élections sont menacées à l’heure où l’on se parle ?
> Peut-on préciser la menace : est-ce que les états étrangers veulent favoriser tel ou tel candidat ou plutôt de troubler et polariser le débat public en général ?
> Est-ce que vous pensez que les élections municipales sont directement en danger dès l’année prochaine ?

Budget des armées
> La commission des Affaires étrangères a auditionné Fabien Mandon, chef d’état-major des Armées, qui se prépare à un possible choc avec la Russie dans les 3-4 ans, car elle nous considère comme faible. Est-ce que vous partagez son analyse sur la perception de la Russie à notre égard ?
> Si le budget n’est pas voté ce sera lourd de conséquences pour les armées au point qu’elles pourraient perdre jusqu’à 6 milliards d’euros. Que dites-vous aux parlementaires ?
> Le chiffre de 6 milliards a été évoqué. Les Français n’ont peut-être pas conscience que la censure aurait des conséquences aussi directes sur l’investissements des armées ?
> Est-ce qu’il y a une possibilité de sortir de l’impasse politique autour de ce budget et qu’on peut aboutir sur un vote sur le projet de loi de finances avant le 31 décembre ?

Associations
> On sait l’importance des associations pour le lien social et, on le voit, leurs difficultés budgétaires ?

Résumé de Public Sénat :

Quels sont les risques d’ingérences étrangères sur les élections en France ? Une question au cœur d’une table ronde ce mercredi au Sénat.

Pour Olivier Cadic, sénateur (Union Centriste) représentant les Français de l’étranger, « en manipulant bien les réseaux sociaux on arrive à avoir des résultats qui ne sont pas ceux qui auraient pu être, si vraiment la démocratie s’était exercée sereinement. La France, comme tous les autres pays, est victime d’ingérences étrangères extérieures. Taïwan est le laboratoire de la Chine. La Roumanie, la Bulgarie et la Serbie sont le laboratoire de la Russie. Et on voit chez nous se développer des choses qui sont testées ailleurs (…). On voit ce que ces puissances étrangères sont capables de faire en soutenant les extrêmes pour polariser le débat ».

Également vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, Olivier Cadic affirme que : « La Russie considère que les démocraties sont faibles. Et c’est justement l’enjeu, de se battre pour continuer à vivre dans un monde démocratique. Nous subissons la désinformation, le sabotage, une guerre hybride, les cyber-attaques, on a affaire à quelqu’un qui est déjà en guerre avec nous. Le problème c’est qu’en démocratie on ne se fait pas élire pour faire la guerre. Il faut faire comprendre qu’il est indispensable qu’on augmente notre budget de défense ».

Procès de Jimmy Lai – Réponse du Président de la République

Je remercie le président Emmanuel Macron d’avoir répondu au courrier que nous lui avons adressé, avec mon collègue André Gattolin, le 31 août dernier (lire le courrier).

En tant que co-présidents de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC), nous avons souhaité attirer son attention sur le sort de Jimmy Lai, incarcéré depuis août 2020 et dont le procès n’a pas encore abouti.

Fondateur du quotidien Apple Daily et défenseur de la liberté de la presse et de la démocratie à Hong Kong, Jimmy Lai, 77 ans, est accusé de « collusion avec des forces étrangères » et de « publications séditieuses » pour avoir incarné le mouvement pro-démocratie hongkongais. Il encourt la réclusion à perpétuité.

Le Président de la République m’informe que « la France est en discussion avec le Royaume-Uni, dont Jimmy Lai est ressortissant, ainsi qu’avec nos partenaires européens, afin de déterminer la meilleure façon de le soutenir ».

Emmanuel Macron a également tenu à réaffirmer « l’engagement constant de la France en faveur de la liberté de la presse et de la liberté d’expression, partout dans le monde ».

Lire la lettre du Président de la République, Emmanuel Macron