Le 26 juillet, je suis intervenu en discussion générale, au nom du groupe UC, sur le projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre la France et l’Autriche.
Cet accord a été signé en 2007, puis actualisé en 2014. Il oblige chaque partie à réadmettre ses propres ressortissants qui se trouveraient en situation irrégulière sur le territoire de l’autre partie. Deuxième cas de figure, l’accord permet à la France et à l’Autriche de réadmettre des ressortissants de pays tiers (hors Schengen), lorsqu’ils ont séjourné ou transité par leur territoire avant de se rendre sur le territoire de l’autre partie.
Dans ce second cas, depuis 2015, la France a saisi l’Autriche d’une quarantaine de demandes de réadmission par an en moyenne, nous a expliqué le ministre Jean-Baptiste Lemoyne.
Cette intervention m’a permis de rappeler le contexte sensible des migrations en soulignant deux idées fortes : d’une part, le refus d’une immigration irréfléchie ; d’autre part, la réaffirmation franche de notre soutien au droit d’asile.
Les solutions ne peuvent l’être qu’à l’échelle de l’Union européenne et l’émergence de gouvernements xénophobes ne doit pas remettre en cause le droit d’asile inspiré par les pères fondateurs de l’Europe.
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