Le 18 juin, j’ai eu le plaisir de présenter devant mes collègues de la délégation aux Entreprises la structure du rapport intitulé : « Pourquoi le Royaume-Uni séduit les entrepreneurs français ? », cosigné par sa présidente Elisabeth Lamure et moi-même.

Ce document fait suite au déplacement de notre délégation à Londres, le 13 avril 2015, pour y rencontrer des entrepreneurs français installés sur place (lire : La délégation aux entreprises du Sénat a rencontré les entrepreneurs français de Londres, du 20 avril 2015).

Présentation du rapport sur le Royaume-Uni. Elisabeth Lamure, présidente de la Délégation sénatoriale aux entreprises et Olivier Cadic

Présentation du rapport sur le Royaume-Uni. Elisabeth Lamure, présidente de la délégation aux Entreprises et Olivier Cadic

Je suis certain que ce rapport nous aidera à concevoir des propositions pour lever les freins de la croissance en France. Dans cette mission, j’ai souligné tout l’intérêt d’observer les pratiques de nos voisins, surtout ceux qui ont renoué avec la création d’emplois.

Ainsi, pour ne prendre qu’un exemple, lors d’une discussion récente relative au gel de notre réglementation, nous avons pris la mesure de notre retard face aux Allemands et aux Britanniques, pays où des organismes indépendants sont garants de la simplification réglementaire et de la réduction des coûts pour les entreprises (Lire : Mon appel à la déflation réglementaire pour soutenir les entreprises françaises (vidéo), du 29 juin 2015).

Simplicité, flexibilité et confiance constituent le triptyque autour duquel ce rapport s’articule. Et pour cause, ce sont les trois facettes du paradigme anglais de l’économie, orienté vers la promotion de l’entrepreneuriat et la récompense du risque associé.

Les Français installés au Royaume-Uni ne s’y sont pas trompés. Il est urgent de les écouter (lire Intervention_O_Cadic_rapport_RU).

Lire aussi : L’allègement du poids des emplois publics continue au Royaume-Uni, paru sur www.emploi-2017.org, le 28 juin 2015