Question écrite – Communication sur les réseaux sociaux des postes diplomatiques et consulaires – utilisation de la langue française.

Dans une question écrite au ministre délégué notamment chargé des Français de l’étranger, j’ai demandé « si l’utilisation privilégiée du français par les postes s’étend également à leurs publications sur les réseaux sociaux ». En effet, dans une précédente réponse, le Quai d’Orsay confirmait que « toutes (les) communications à destination de nos communautés soient en langue française, et éventuellement accompagnées d’une traduction dans la langue locale ou en anglais, lorsqu’elle s’adresse à un public extérieur ». Constatant que des publications, par exemple sur Facebook, pouvaient être rédigées exclusivement en anglais ou en arabe, j’ai de nouveau interrogé sur la doctrine administrative.

« Ambition pour la langue française et le plurilinguisme ». Rappelant le plan « lancé dès 2018 » par « le Président de la République », le Quai d’Orsay souligne à nouveau que la « règle, à laquelle le ministre délégué demeurera très attentif, est naturellement celle de l’emploi de notre langue quand nos missions diplomatiques et consulaires s’adressent à nos compatriotes – et cela, quel que soit le support de communication, site internet ou réseaux sociaux. » Néanmoins, « s‘agissant des communications destinées à des publics étrangers et non francophones, les postes diplomatiques sont invités à s’adapter à leur audience et à faire le choix du plurilinguisme. (…) Ce plurilinguisme est une réalité et une fierté de notre réseau puisque nos postes s’adressent à leurs 12 millions d’abonnés en près de 60 langues à travers le monde. Des versions françaises sont généralement prévues, mais il peut arriver, du fait des spécificités des plateformes de réseaux sociaux (…), que ces communications se fassent uniquement dans une langue étrangère. » Le ministre assure toutefois que son administration est attentive à « ce qu’il soit fait bon usage de cette règle et que toutes les occasions d’utiliser la langue française, même avec des audiences marginalement francophones, restent exploitées autant que possible par nos ambassades et nos consulats. »

Lire la question écrite n°03599 + la réponse du ministère (19/01/2023)