Voici plus de deux ans, par le biais d’une question écrite déposée le 30 juin 2015, j’avais dénoncé une faille sécuritaire dans les aéroports français lors de l’embarquement pour tous les vols internationaux à destination de pays situés en dehors de l’espace Schengen (question).

Dans un contexte terroriste, je trouvais incroyable que les compagnies aériennes ne procèdent pas à un contrôle systématique de concordance du nom du passager entre sa carte d’embarquement et sa pièce d’identité.

Lors du crash de Germanwings, les autorités ont été incapables, pendant presque 96 heures, de confirmer que les passagers listés par la compagnie aérienne étaient bien ceux montés à bord.

J’ai déposé plusieurs fois ma question, faute de réponse, tout dernièrement le 13 juillet. Enfin, le 07 septembre dernier, le ministre de l’Intérieur m’a répondu que cette obligation de vérification a été remise en vigueur et récemment prolongée par un arrêté interministériel en date du 26 février 2016 (réponse).

Le projet de loi “renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme” adopté en première lecture par le Sénat le 18 juillet 2017, vient renforcer les impératifs de sécurité publique, sans remettre en cause le principe de libre circulation des personnes.