Le président du groupe d’amitié France-Afrique de l’ouest, André Reichardt et Agnès Canayer, présidente déléguée pour la Côte d’Ivoire, ont convié les collègues membres du groupe à un entretien avec une délégation de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, conduite par Guikahue Maurice Kacou, VP de l’Assemblée nationale, ce 21 septembre.

J’ai évoqué avec les députés la campagne de dénigrement de la France orchestrée par des puissances étrangères sur les réseaux sociaux en Afrique et la situation au Mali.

En réponse à mes interrogations, les députés ont fait preuve d’une forte empathie à l’égard de la France et analysé la situation avec beaucoup de sagesse.

Ils nous invitent à rester lucides, éviter les escalades, savoir donner du temps au temps en poursuivant nos actions positives d’aide au développement.

Chacun sait que l’information passe par les réseaux sociaux, mais qu’elle n’est pas fiable. Les coups d’état dans les pays voisins ne produiront pas d’effet positif à long terme.

Ils pensent que l’on peut résoudre les problèmes par la démocratie, qu’il faut passer par la paix et non le conflit.

Ils sont optimistes et pensent que dans une relation, s’il y a des hauts et des bas, les couples peuvent se reformer.

Ils nous invitent à renforcer la diplomatie parlementaire, donner plus de visibilité à notre coopération, et ne pas hésiter à s’appuyer sur eux pour expliquer nos actions dans la région.

Les députés estiment que notre coopération éducative a baissé en intensité et que la nouvelle génération n’a pas l’étendue des contacts qui leur était offert lorsqu’ils étaient jeunes.

Ils nous ont incité à continuer à développer la relation avec la Côte d’Ivoire. C’est à leurs yeux la meilleure manière de montrer aux pays voisins, qui nous tournent le dos, ce qu’ils perdent.

Je leur ai exprimé ma sincère reconnaissance pour leur approche positive, pragmatique et porteuse d’espérance.