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VIDEO – Reportage Public Sénat – “48h avec le sénateur Cadic” (25.01.2016) – Pays-Bas (La Haye, Amsterdam) et Royaume-Uni (Londres)

Le reportage “48h avec le sénateur Olivier Cadic” a été réalisé par Louis Sibille, sur une idée de Perrine Tarneaud. L’équipe de Public Sénat a suivi mes pas lors d’un déplacement aux Pays-Bas, puis à Londres (21 et 22 janvier 2016).

Le reportage a illustré l’émission “Sénat 360” sur Public Sénat, le 25 janvier 2016, où j’étais l’invité de Michaël Szames et Alex Darmon.

A l’initiative de Tanguy Le Breton, conseiller consulaire, je me suis rendu à La Haye pour rencontrer notre communauté, puis à Amsterdam pour échanger avec nos entrepreneurs. J’ai été accueilli par Laurent Pic, ambassadeur de France et Christina Vasak, consule générale. Lire le compte-rendu : Déplacement aux Pays-Bas (La Haye et Amsterdam – 21 et 22 janvier 2016).

Je me suis rendu à Londres pour fêter le 5ème anniversaire de l’école bilingue Les Petites Etoiles, le 22.01.2016, accueilli par Olivier Bertin, directeur de l’école et élu AFE Europe du Nord.

VIDEO : 3m28s

Déplacement aux Pays-Bas (La Haye et Amsterdam – 21 et 22 janvier 2016)

Résidence 3A l’initiative de Tanguy Le Breton, conseiller consulaire, j’ai effectué mon troisième déplacement aux Pays-Bas, en 17 mois de mandat. Je suis très reconnaissant envers Laurent Pic, ambassadeur de France, (à gauche sur l’image) et Christina Vasak, consule générale. Ils m’ont une nouvelle fois organisé un excellent accueil et permis de faire les rencontres nécessaires à l’exercice de mon mandat.

Je remercie les élus consulaires Tanguy Le Breton (PB), à l’initiative de cette visite à laquelle se sont joints Maryse Imbault (PB) et Caroline Laporte (Bel.), mais aussi Hélène Degryse (PB) et Catherine Libeaut (PB) pour leur participation aux rencontres officielles. Je souhaite enfin saluer en particulier Georges Goyon , conseiller Politique intérieure et Presse, et Bernard Boidin, chef de la section économique de l’ambassade, pour leur implication et leurs éclaircissements afin de favoriser la réussite de mon déplacement.

Après ma rencontre avec la communauté française à La Haye, mes rendez-vous à Amsterdam avaient tous un objectif économique et entrepreneurial dans un pays qui se positionne comme la “porte de l’Europe”, accueillant en effet 51% des centres de distribution européens.

Les 17 millions de Néerlandais compensent leur géographie étriquée par une mentalité ouverte et pragmatique qui se traduit dans le monde des affaires par une forte culture du commerce, une réglementation légère et un esprit pionnier, pourrait-on résumer de mes échanges à Amsterdam.

Communauté française

Residence 2Soirée citoyenne – La Haye

Photo : Conformément à l’engagement pris de partager le mandat entre colistiers, Maryse Imbault, élue AFE Benelux, a laissé son siège à Tanguy Le Breton, en ces termes : “C’est avec une confiance absolue que je te passe le relais, sachant combien tu as à cœur de défendre la cause de nos compatriotes”.

La soirée “Soirée citoyenne” s’est déroulée à la Résidence de La Haye, capitale administrative, où résident le gouvernement, la famille royale et de nombreuses ambassades.

Cet événement était placé sous le patronage de Laurent PIC, ambassadeur de France aux Pays-Bas en présence de Christina Vasak, consule générale de France et sous le parrainage de l’UFE Pays-Bas, représentée par son président, Henry Her.

residence(g. à d.) Olivier Cadic ; Maryse Imbault, conseillère consulaire Pays-Bas ; Laurent Pic, ambassadeur de France ; Caroline Laporte, conseillère consulaire Belgique (UDI) ; Tanguy Le Breton, conseiller AFE Benelux.

Thème de la soirée: Quels sont les rôles respectifs de nos élus à l’étranger?
Devant une centaine de compatriotes, nous avons pu expliquer la différence entre le rôle d’un ambassadeur, d’un consul général, et celui des élus des Français de l’étranger, sénateur, conseiller à l’AFE, conseiller consulaire ou président d’une association reconnue d’utilité publique comme l’UFE.

Relations commerciales

CCI2Réunion à la CCI France Pays-Bas – Amsterdam

Photo : Sous l’objectif de Public Sénat, (g. à d.) : Bernard Boidin, chef de la section économique de l’ambassade ; Olivier Cadic ; Patricia Schneiders, directeur de la Chambre

Depuis 1979, la CCI France Pays-Bas favorise les échanges commerciaux entre nos deux pays et son catalogue de services est particulièrement fourni à l’attention de nos entreprises, qu’il s’agisse pour elles de s’informer, s’implanter, prospecter ou bien communiquer.

Force de soutien commercial, je souligne que la chambre est une fondation qui s’autofinance grâce aux cotisations de ses 200 membres et la vente de ses services.

Patricia Schneiders, directeur de la CCI, se félicite de la dynamique de coopération entre la France et les Pays-Bas. On récence près de 400 filiales françaises sur place et 650 filiales néerlandaises implantées en France (répertoire www.cfci.nl)

CCI1La France est le 7ème fournisseur (surtout appareils et combustibles) et le 3ème client des Pays-Bas. Inversement, les Pays-Bas sont le 8ème fournisseur et le 7ème client.

Les entreprises françaises apprécient la politique fiscale favorable aux investisseurs, tout autant que l’excellence des firmes néerlandaises qu’elles n’hésitent pas à racheter. Parmi les opérations les plus médiatiques, citons : Air France et KLM, Danone et Domico (produits bébé) ou Pierre & Vacances et Center parcs.

Les Pays-Bas se distinguent dans le secteur Transport et logistique par la combinaison des ports et de l’aéroport de Schiphol (3ème aéroport européen en termes de fret). Les Néerlandais ont aussi une expérience séculaire de la gestion de l’eau et les fleurs (n°1 européen ; 35% du total de leurs exportations)

Les investisseurs et les créateurs français prennent en compte que les Pays-Bas font partie des pays les plus avancés dans la haute technologie (lithographie, appareils médicaux…), la chimie, la santé ou les énergies renouvelables.

Entrepreneuriat

C_VasakRencontre avec nos entrepreneurs – Amsterdam

J’ai beaucoup apprécié que Christina Vasak, consul général (débout à l’image), réunisse des entrepreneurs français au consulat pour partager leur expérience de terrain.

Ils nous ont expliqué que l’environnement fiscal et social était conçu pour être propice à l’éclosion des entreprises. Cela peut sembler des détails, mais mis bout à bout, ceux-ci changent la donne pour un entrepreneur venu de France. Par exemple, les contributions à divers organismes sont centralisées : un seul paiement, une seule échéance.

Dans le même esprit, les statuts d’auto-entrepreneur ou de travailleur à temps partiel (un employé sur deux !) ne sont pas considérés comme des sous-catégories contingentes du salariat, mais valorisés en tant que tels, y compris par l’Administration.

HelenePhoto : Hélène Degryse, conseillère consulaire Pays-Bas, convertie au mode de circulation préféré des Amstellodamois, nous rejoignant au consulat français d’Amsterdam.

Faire des affaires aux Pays-Bas est assez plaisant, m’ont expliqué mes compatriotes. Généralement, les relations avec les clients et fournisseurs hollandais sont sobres et très respectueuses de la parole donnée. C’est l’effet d’une éducation portée sur le sens de la responsabilité individuelle.

Il est relativement aisé de faire connaitre ses produits et services sur un marché donné, puisque les entreprises néerlandaises sont des organisations principalement horizontales, où les relations de travail sont plutôt informelles.

AmsterdaminbusinessVisite de Amsterdam in Business

(g. à d.) Maryse Imbault conseillère consulaire Pays-Bas ; Reiniera van Pallandt, directrice de Amsterdam In Business ; Olivier Cadic et Tanguy Le Breton, conseiller AFE Benelux

Pour faire foisonner les innovations et les investissements, il faut mettre en place tout un écosystème pour attirer les créateurs de start-up, en leur assurant qu’ils seront choyés et stimulés par un climat permissif vers la réalisation leurs rêves. Amsterdam in Business leur délivre ce véritable message d’amour, jusqu’à offrir sur son site une cartographie du millier de jeunes pousses déjà implantés à Amsterdam.

Sa directrice, Reiniera van Pallandt, nous a décrit l’écosystème d’Amsterdam qui reflète l’esprit d’aventure et de résilience de cette ville : incubateurs, accélérateurs, entreprises partenaires, universités, fonds d’investissement… et administration locale qui joue pleinement son rôle dans cette démarche public/privé.

Reiniera n’a aucune crainte dans l’avenir, elle a pour mission de le dessiner.

Déplacement en Bulgarie (Sofia – 17 et 18 janvier 2016)

BenoitMon premier voyage en Bulgarie restera associé au chaleureux lancement d’une représentation UFE à Sofia, à l’initiative de Benoit Mayrand (à l’image), conseiller consulaire UDI (Roumanie-Moldavie) et lui-même fondateur et président de l’UFE Bulgarie. Je le remercie de m’avoir accompagné lors de ce déplacement.

L’absence de l’ambassadeur de France, Xavier Lapeyre de Cabanes, retenu à Skopje fût relative. Mes interlocuteurs bulgares ont unanimement loué son rôle positif sur les relations franco-bulgares. Je remercie Dominique Waag, première conseillère, pour  son accueil et toute l’équipe de l’ambassade qui m’a guidé lors de ce séjour.

A Sofia, notre pays affronte une vive concurrence de la part d’autres pays européens. En effet, même si Victor Hugo fût l’un des premiers intellectuels à souhaiter que la Bulgarie s’émancipe de la domination Ottomane, d’autres pays européens à l’image de l’Allemagne ont développé historiquement des relations plus étroites avec la Bulgarie.

Politique

D_GlavchevRencontre avec le député Dimitar Glavtchev

J’ai visité l’Assemblée nationale bulgare en compagnie de son vice-président, Dimitar Glavtchev, député de Sofia (membre du parti GuERB).

Nous avons évoqué les priorités de leur travail parlementaire : réforme judiciaire, loi anti-corruption et stabilité institutionnelle. Un vaste programme. En effet, les Bulgares veulent “simplement” que leurs dirigeants appliquent enfin les principes adoptés après la chute du communisme et plus encore après l’adhésion à l’UE, à savoir ceux de la démocratie libérale

Dimitar Glavchev exprime sa reconnaissance envers l’Europe et la France pour leur aide et il exhorte nos entrepreneurs à s’intéresser à la Bulgarie pour y investir.

Relations commerciales

Residence_SofiaServices économiques et chambre de commerce

Photo : Préparation de la réunion économique à la Résidence de l’ambassade : (de face) Dominique Grancher, conseiller économique ; Benoit Mayrand, conseiller consulaire UDI ; Dominique Waag, première conseillère ; Isabelle Vernice-Engelke, consule de France ; Claude Girard, premier secrétaire.

J’ai eu l’opportunité de rencontrer le milieu d’affaires français à Sofia, en deux temps. D’abord, un déjeuner à la Résidence avec des personnalités du secteur économique, organisé par Dominique Grancher, conseiller économique de l’ambassade ; ensuite, lors d’une rencontre avec des membres de la CCI France Bulgarie, organisation dirigée par Vessela Todorova-Mosettig et présidée par Stéphane Delaye qui justifie d’une remarquable connaissance du pays liée à ses relations professionnelles développées au sein de l’Agence Havas.

La CCIFB et l’agence Business France de Sofia, dirigée par Igor Chlapak, conjuguent leurs efforts pour promouvoir le savoir-faire français et accompagner nos industriels dans leurs démarches.

Nos solutions rencontrent beaucoup d’intérêt en matière d’environnement sur des sujets aussi variés que l’efficacité énergétique des bâtiments, le traitement de l’eau, la bonne gestion des déchets ou les transports écologiques, dans le sillage de quatre grandes entreprises implantées en Bulgarie : Véolia, Schneider Electric, Saint Gobain et Renault.

Nos entreprises du secteur des TIC, notamment les jeux vidéo et la téléphonie, sont les bienvenues pour accompagner les initiatives bulgares en faveur de l’innovation. A cet effet, on peut utilement entrer en contact avec le nouveau Sofia Tech Park. A noter que deux institutions françaises clés en matière de promotion des sciences et du numérique sont implantées en Bulgarie : la Cité des sciences et de l’industrie et la Gaité lyrique.

VesselaPhoto : Vessela Todorova-Mosettig, directrice et Stéphane Delaye, président, lors de la soirée fêtant le 200ème adhérent de la CCI France Bulgarie.

Nous avons aussi évoqué la coopération dans le domaine de la recherche en agronomie (avec l’INRA) et les opportunités de marché de la filière animale (importation de races d’élevage, par exemple). Le secteur de la construction n’est pas en reste, comme me l’a expliqué Patrick Favre qui a une entreprise de bâtiment depuis 23 ans sur place. Cet entrepreneur à succès est aussi président d’honneur de la CCIFB.

Enfin, comme d’autres pays de l’Est, la Bulgarie offre des solutions de sous-traitance de qualité à bas coûts (électronique, textile, mécanique..) permettant de rivaliser avec les pays émergents. Les entreprises sont soumises à une flat tax de 10%.

Entreprendre en Bulgarie c’est aussi intégrer les particularités de l’économie bulgare. Je remercie les entrepreneurs ou managers, issus de tous secteurs d’activité qui ont partagé leur expérience :
Aurore Breton (imprimerie), Jean-François Cheveux (automobile), Marc Ducos (photographie), Vincent Dujardin (hôtellerie), Benoit Garbolino (imprimerie), Cédric Gaypellier (transport), Arnaud Leclerc (banque), Christophe Lemaire (tourisme), Sophie Pellerin (mode), Veselin Penchev (titres de service).

Communauté française

Consulat_SofiaVisite du consulat

Isabelle Vernice-Engelke, consule de France, m’a présenté ses services qui se déploient au service de 1477 Français officiellement inscrits au Registre des Français établis hors de France. Ce chiffre représente 778 familles et il inclut 509 binationaux. A noter aussi que 74% sont enregistrés à Sofia, la capitale bulgare.

Nous avons balisé les difficultés que peuvent rencontrer nos compatriotes, notamment auprès de l’administration et de la justice locale. Nous avons ensuite librement évoqué l’évolution du réseau consulaire et les solutions alternatives aux pratiques actuelles, en recourant notamment aux nouvelles technologies.

UFE 1Lancement de l’UFE Bulgarie

Photo : Benoit Mayrand, conseiller consulaire Roumanie-Moldavie et président de l’UFE Bulgarie.

Devant une salle pleine à craquer, j’ai eu le plaisir de participer à la soirée de lancement de l’UFE Bulgarie.

L’Union des Français de l’étranger (UFE) a été créée en 1927 ! Cette association, reconnue d’utilité publique en 1936, est active dans une centaine de pays dans le but de maintenir un contact étroit entre les Français de l’étranger et la France, ainsi que de défendre leurs intérêts moraux et matériels.

UFE_Sofia2 A cette occasion, j’ai rencontré de nombreux acteurs de la communauté française qui ont assisté à la conférence, puis à la réception de la CCIFB qui a suivi pour fêter cette nouvelle représentation.

Mes vives félicitations à Benoit, initiateur de cette démarche à Sofia.

Education

Lycée 1Visite du lycée français Victor Hugo

Accueilli par le proviseur Pascal Moureau, j’ai découvert le lycée français de Sofia, conventionnée AEFE, fréquenté par 737 élèves. Particularité : 2/3 des élèves sont bulgares.

Pour répondre à la demande, Victor Hugo ouvrira une 3ème classe de sixième l’an prochain et travaille sur un projet d’extension de 5M€. Les parents d’élèves s’en félicitent, mais ils s’inquiètent tout autant de voir le nombre d’élèves français se diluer un peu plus chaque année.

Selon le président du comité de gestion, Marc Bolard, les expatriés souhaitent des écoles françaises où les enfants français sont majoritaires pour conserver leurs repères en passant d’un pays à l’autre. L’enjeu, comme on le voit à Sofia, est de disposer de suffisamment de professeurs français et de gérer le niveau de qualité les ressources humaines locales. Une préoccupation pleinement partagée par les parents bulgares.

Lycée 2Cette difficulté est exacerbée par le refus de l’AEFE de créer un poste supplémentaire de résident.

Sur un plan pédagogique, l’établissement se distingue par un stage d’observation en milieu professionnel, au cours de la Seconde, suivant les goûts de l’élève qui peut ainsi se retrouver auprès d’un chirurgien, d’un avocat ou un manager.

Pour entrer à l’université bulgare, il faut passer un examen. Obstacle plutôt rédhibitoire, puisque 95% des élèves partent à l’étranger pour faire leurs études supérieures : 2/3 en France et 1/3 au Royaume-Uni, en Suisse ou au Canada.

Culture française

Institut_Sofia1Visite de l’Institut français

Le bâtiment de l’Institut a été rénové entre 2011 et 2013 dans le respect des critères locaux (feuilles d’or dans la salle polyvalente…). Un investissement de 2M€ nécessaire au confort, tout autant qu’à l’image de la France. Ce dernier point préoccupe vivement Guillaume Robert, directeur de l’Institut français, qui lutte contre l’érosion continue de l’apprentissage de notre langue, liée à un déficit d’imaginaire pour la France.

Notre influence dans la mode, le luxe, le vin ou la culture n’est pas contestée, mais elle ne suffit plus aux yeux des Bulgares qui sont avides d’opportunités et se tournent vers des pays qui semblent plus ouverts et entreprenants dans la construction de leur futur.

Institut_Sofia2A tous égards, la France est challengée par les pays anglo-saxons, mais tout autant par la Pologne, la Tchécoslovaquie ou encore le Brésil. Et puis, les Bulgares sentent que les Français ne leur portent pas une affection particulière. Rien d’étonnant qu’ils privilégient l’anglais dans leur choix de langues et qu’ils partent étudier en Allemagne ou en Autriche (8000 étudiants bulgares chacun), plutôt qu’en France (2000 étudiants).

Mais Guillaume Robert se bat d’arrache-pied. Il n’hésite pas à déplacer les personnalités locales à Paris. Il multiplie des initiatives pour promouvoir le français et renforcer notre attractivité auprès des étudiants : arrivée de 10 lecteurs de FLE (Français langue étrangère) pour enseigner dans les sections bilingues de 7 villes et 3 universités (45.000 euros/an coût pour la part française) ; développement des formations en français dans les universités ; réédition du salon Etudes et carrières ; développement du programme “1 école, 1 entreprise”…

Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°34 – Janvier 2016 : Vœux – Attentats du 13 novembre 2015 – CSG-CRDS des non-résidents – Mes déplacements : Brookwood, Bristol, Cardiff, Londres – Santé : ce qu’une Française doit savoir sur l’Irlande – Enseignement français

Lire : l’INFOLETTRE n°34 – Janvier 2016Logo InfoLettre - Rond75

Edito de l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°34

Je souhaite à chacun d’entre vous, ainsi qu’à vos proches, de beaux projets, de belles réussites et une excellente santé.

A l’aube de 2016, je veux que vous, Français du Royaume-Uni, sachiez que mon élection au Sénat pour représenter les 2 millions et demi de nos compatriotes établis hors de nos frontières n’a pas diminué mon engagement à votre endroit.

Ma participation au 5ème anniversaire de l’école “Les Petites étoiles” à Londres, le 22/1/16, marque mon 50ème déplacement au Royaume-Uni depuis mon élection en septembre 2014.

Si j’ai passé 40% de mon temps en France pour siéger au Sénat en 2015, j’ai effectué une trentaine de déplacements au Royaume-Uni où je réside toujours, auxquels s’ajoutent 44 déplacements dans 27 pays.

Le souvenir des victimes des lâches attentats qui ont frappé notre pays en 2015 marquera à jamais nos esprits.
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Suite au 13 novembre, je comptais sur le climat ambiant propice à la convergence et à l’intelligence collective pour créer les conditions d’un sursaut. Il n’en a rien été. En fin d’année, le gouvernement et sa majorité ont décidé de faire passer en force, en seconde lecture, le projet de loi de Finances et celui de la Sécurité sociale sans tenir compte des réserves et des propositions votées par le Sénat. Lire la suite de l’édito et découvrir l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°34

Déplacement au Népal (Katmandou – 6, 7, 8 janvier 2016)

Je me suis rendu au Népal dans l’objectif d’accélérer la libération de Renaud Meyssonnier (à l’image) un Français de 27 ans, condamné à une année de prison, parce qu’il était en possession de 160 faux dollars, tout en ignorant qu’ils étaient faux.

renaud_200Pour avoir été abusé par un escroc, le jeune homme est derrière les barreaux, sans avoir eu d’interprète pendant l’enquête de police, ni lors du jugement du tribunal où il a été condamné pour fausse monnaie ! Il a fait appel.

Mon collègue Olivier Cigolotti, sénateur de Haute-Loire, où est situé Monistrol-sur-Loire, le village des parents de Renaud, m’a alerté sur ce dossier.

Avant même mon départ à Katmandou, Olivier Cigolotti et moi-même avons rencontré, à l’ambassade du Népal à Paris, le 10 décembre dernier, Ambika Devi Luintel, ambassadrice du Népal en France et Ram Babu Dhakal, le chef de mission de l’ambassade.

Comme je l’ai déclaré à la presse française, mobilisée par le comité de soutien de Renaud, ce dossier est emblématique de la réorganisation de nos services à l’étranger. Nous comptons de plus en plus de touristes français, mais nous disposons de moins en moins de structures pour les accompagner. Partout dans le monde, le gouvernement décide de fermer des consulats. C’est ce que l’on a fait au Népal. Pourtant 30 000 compatriotes décident de visiter chaque année ce pays pour voir de près l’Himalaya… avec tous les risques que cela comporte.

L’affaire Renaud Meyssonnier

Ministere_interieurAu ministère de l’intérieur népalais

Le 7 janvier, au ministère de l’intérieur, Martine Bassereau, ambassadrice de France au Népal, et moi-même, avons été reçus par Chakra Bahadur Budha, Joint Secretary Home Ministry.

Celui-ci a porté un intérêt évident pour cette affaire, en prenant en compte le caractère involontaire de la possession des faux billets qui avaient été remis à Renaud en Birmanie en échange de ses euros. M. Bahadur Budha a promis qu’il partagerait ces informations auprès de sa hiérarchie, ainsi que mon appel à l’indulgence, en prévision de la procédure d’appel.

L’entretien s’est tenu en présence de Achyut Raj Bhattarai, Section Officer du ministère qui nous a fait un point complet et précis sur les possibilités de recours offerts dans le cas de Renaud.

O-Cadic_M-Bassereau_S-Das-BairagiLa visite en prison suivie par la rencontre avec le Foreign Secretary

(g. à d.) Olivier Cadic ; Martine Bassereau, ambassadrice de France au Népal ; Shankar Das Bairagi, Foreign Secretary du ministère des Affaires étrangères.

Le 8 janvier, j’ai pu rencontrer Renaud Meyssonnier dans sa prison de Sundhara, en compagnie de notre ambassadrice.

Renaud m’a paru en forme et confiant. C’est déjà beaucoup. Il nous a indiqué que, malgré ses appréhensions, son transfert de la prison de Bhairawa (située près de la frontière avec l’Inde) à celle de Katmandou présentait quelques avantages. Si l’hygiène y est moindre, les 2 500 prisonniers sont libres d’aller et venir au sein de la prison. Les gardiens se limitent à garder l’enceinte pour empêcher les évasions.

Après avoir pris congé de Renaud, nous sommes allés à la rencontre de Shankar Das Bairagi, Foreign Secretary du ministère des Affaires étrangères népalais. En notre présence, il a appelé le ministre au téléphone pour évoquer le cas de Renaud. Le ministre a promis de prendre contact avec le ministère de l’Intérieur népalais et de revenir ensuite vers notre ambassadrice.

Sunil Bahadur Thapa TexteRencontre avec des personnalités népalaises

J’ai tenté de sensibiliser plusieurs hautes personnalités népalaises durant mon séjour. Je veux les citer et les remercier pour leur précieux concours. Je commencerai par Sunil Bahadur Thapa, ancien ministre du Commerce et fils de l’ancien premier ministre Surya Bahadur Thapa 

Narayan Khadka TexteToute ma gratitude au Dr Narayan Khadka, membre du Parlement et ancien ministre du Développement urbain, ainsi qu’au Dr Rambhakta Thakur, commissaire aux élections, francophone et francophile et à Rajendra K. Khetan, dynamique homme d’affaires et vice-président de l’Alliance française de Katmandou.

Il faut souligner que l’engagement de notre ambassadrice, saluée par les autorités locales, est intervenue dans le cadre d’une mission qui relève normalement de l’action consulaire. Elle a donc pallié le transfert de notre consulat de Katmandou à New Delhi…

Parents MeyssonnierRencontre avec Nadine et René Meyssonnier

Renaud a cette chance d’avoir des parents exceptionnels. J’ai fait la connaissance de Nadine et René à Katmandou (à l’image).

Je leur ai fait une synthèse de mes rendez-vous auprès des autorités locales et des personnalités politiques, organisés en un temps record par notre ambassadrice Martine Bassereau.

Nadine et René étaient sur place au Népal pour préparer les détails de la procédure d’appel, tout en apportant confort et réconfort à Renaud. Le jugement d’appel devrait intervenir fin mars, dans le meilleur des cas. Ils ont décidé de rester au Népal en se relayant pour aider leur fils à traverser cette épreuve.

Revue de presse

– 16-01-2016 – La Montagne – Renaud, emprisonné au Népal, et ses parents gardent espoir. Lien
– 16-01-2016 – France3 Auvergne – Monistrol-sur-Loire : les parents et amis de Renaud Meyssonnier attendent son procès en appel au Népal. Lien
– 14-01-2016 – Le Petit Journal – Renaud Meyssonnier – Quand un tour du monde se transforme en cauchemar. Lien
– 08-01-2016 – Le Figaro – Le combat d’un jeune Français emprisonné au Népal. Lien
– 06-01-2016 – Le Progrès – « Nous ne partirons pas de Katmandou sans Renaud » (Nadine et René Meyssonnier). Lien

Communauté française

AF-Veronique_BecchiaAlliance française de Katmandou

Véronique Becchia est la nouvelle directrice de l’Alliance française de Katmandou, en poste depuis mi-novembre dernier. Cette brillante jeune femme de 27 ans a déjà fait ses preuves, trois ans durant, à l’Alliance française de Brisbane en Australie.

Tout juste arrivée, elle a mis en place un cours de français pour les guides de trek népalais, dont le module débutant est déjà complet. Elle a également lancé des cours de népalais pour les expatriés et prévoit enfin un cours de culture népalaise, sur le modèle mis en place par l’ONU pour ses personnels.

Confrontée à la nécessité de déménager avant la fin 2016, l’Alliance pourra compter sur l’énergie et l’esprit d’initiative de Véronique. L’idéal serait de devenir propriétaire d’un bâtiment, hélas la législation népalaise ne le permet pas.

J’ai évoqué ce sujet avec tous mes interlocuteurs népalais francophiles. Chacun d’entre eux aime l’idée d’une Alliance française qui serait “chez elle” à Katmandou pour se consacrer exclusivement aux questions culturelles et linguistiques.

Le jour où ce rêve s’accomplira, nous dirons qu’impossible n’est pas népalais.

NepalCommunauteRencontre avec la communauté française

Seulement 300 Français sont inscrits au Registre.

Dans les locaux de l’Alliance française, j’ai eu le plaisir d’échanger avec mes compatriotes du bout du monde. Un moment convivial et enrichissant à l’écoute des parcours de chacun. Le Népal est un pays qui fascine les amoureux des grands espaces et des sommets vertigineux, quitte à adopter un style de vie simple et rustique.

Ambassade_Katmandou 1Ambassade de France à Katmandou

Je souhaite rendre un hommage appuyé à l’équipe qui constitue notre ambassade à Katmandou.

Si le consulat français au Népal a été déplacé à New Delhi pour des raisons budgétaires, les problèmes, eux, ne se sont pas déplacés.

Il y a d’abord les catastrophes naturelles : deux tremblements de terre en 2015, suivis de dizaines de répliques et de glissements de terrain. Une dizaine de nos compatriotes ont perdu la vie. Ensuite, il y a le phénomène touristique : chaque année 30.000 Français assouvissent leur goût de l’aventure sur les pistes de l’Himalaya. Parmi ceux qui s’essaient au trek, vous en trouvez toujours qui ont la mauvaise idée de s’égarer, sans parler de cas difficiles…

Malgré les pannes d’électricité récurrentes ou le rationnement d’essence, cette équipe fait front au quotidien de manière exemplaire, à l’image de notre ambassadrice Martine Bassereau.

Je salue leur sens de l’intérêt général qui les conduit à aller bien au-delà du cadre de leur mission.

Déplacement en Inde (New Delhi – 3, 4, 5 janvier 2016)

J’ai commencé l’année par mon premier déplacement en Inde, la plus grande démocratie du monde et une puissance destinée à devenir l’une des quatre premières économies mondiales d’ici 20 ans, au moment où sa population devrait dépasser celle de la Chine…

J’ai découvert New Delhi, capitale de ce pays-continent de 1,3 milliard d’habitants et ville la plus polluée de la planète, au moment où elle mettait en place la circulation alternée.

SaviJe remercie chaleureusement Prédibane Siva (à l’image), conseiller à l’AFE pour l’Asie et l’Océanie, conseiller consulaire pour la circonscription de Pondichery, ville d’où il est venu tout spécialement pour m’accompagner lors de mes déplacements à New Delhi.

Prédibane est aussi président de l’UFE Pondichéry qu’il anime en compagnie de Christine, son épouse. Tous deux font preuve d’un dévouement exemplaire au service de nos compatriotes. Leur regard et leur retour d’expérience m’ont été très précieux.
Je suis également reconnaissant Chantal Forler, conseillère consulaire pour la circonscription de New Delhi et établie à Bombay, pour ses conseils avisés dans la préparation de ce déplacement.

Accueil officiel

F_RichierRencontre avec François Richier, ambassadeur

“L’Inde c’est le PNB de l’Italie avec la population de l’Afrique !” François Richier, ambassadeur de France en Inde, a le sens de la formule.

Je le remercie de m’avoir exprimé ses points de vue avertis et décapants sur le développement économique de la France en Inde et de m’avoir incité à visiter la société VFS, pour effectuer un benchmark des procédures internationales de demandes de visas (lire ci-après).

Politique

Tarun VijayRencontre avec le sénateur Tarun Vijay

Entretien avec mon homologue Tarun Vijay, membre de la chambre haute (Rajya Sabna) du parlement indien. Il est aussi journaliste, écrivain, photographe et fondateur d’une association de protection de l’enfance.

Reçu à son domicile, j’ai apprécié sa hauteur de vue et sa tolérance, empreintes de spiritualité indoue, sur des sujets qui secouent notre monde contemporain et, d’une façon générale, son érudition. Sur un plan économique, nous avons évoqué la signature imminente d’un contrat de 36 avions Rafale par le gouvernement indien, ainsi que les moyens de développer les investissements français en Inde. Ce dernier point est jugé capital par Tarun Vijay qui souhaite, à l’image du premier ministre indien Narendra Modi, donner une forte impulsion à l’activité économique pour contribuer à l’essor de son pays.

Relations commerciales

Ces vingt dernières années, les progrès de l’Inde ont été impressionnants dans tous les domaines. Son économie se cale progressivement sur les critères internationaux en cherchant à renoncer au protectionnisme et au clientélisme. Le versant lumineux de l’Inde, c’est une matière grise inépuisable. Elle forme des ingénieurs et des informaticiens par centaines de milliers chaque année. La moitié de sa population a moins de 25 ans.

Résidence IndeExporter en Inde

Réunion avec les services économiques de l’ambassade (en partant de la gauche) : Mathieu Jouve-Villard, directeur de Wedge consulting India et CCEF ; Dominique Frachon, directeur investissement (Business France Inde) ; Thibault Fabre, directeur Inde & Asie du Sud (Business France Inde) ; Anne-Laure Desjonqueres, première conseillère et chef du service de presse (Ambassade) ; Prédibane Siva, conseiller AFE Asie et l’Océanie ; Olivier Cadic

Il existe une culture des affaires en Inde et l’ignorer serait faire preuve d’un amateurisme préjudiciable. Thibaut Fabre pointe la nécessité pour nos exportateurs d’être accompagnés, d’autant que la Chambre de commerce France Inde (http://www.ifcci.org.in) et une cinquantaine de conseillers du commerce extérieur (CCEF) sont à leur disposition. Une présence locale est également indispensable. On peut utilement recourir au système du Volontariat international en entreprises (VIE) dont le quota a été augmenté suite à la visite en France l’an dernier du premier ministre de la République de l’Inde. On dénombre déjà une centaine de jeunes (-28 ans) qui sont opérationnels en Inde sous le statut VIE.

Le marché indien, si ardu soit-il, peut devenir une terre de prédilection. CAP Gemini Inde est ainsi passé de 150 à 100.000 employés entre 2000 et 2015. L’entreprise a déclaré qu’elle n’aurait jamais pu maintenir 20.000 emplois en France, sans sa structure indienne…

N_RibolletInvestir en Inde

Ma rencontre avec Nicolas Ribollet, membre du conseil d’administration du réseau CCI France International et président de la CCI France Inde a été des plus intéressantes. En sa qualité de d’associé & responsable du bureau français de Mazars en Inde, il partage son temps entre New Delhi, Paris et Londres.

Nicolas m’a remis un guide pratique “Investir en Inde”, publié par Medef International et Mazars. Cet ouvrage est une mine de renseignements pour déceler des opportunités, secteur par secteur. En outre, il parcourt les montages juridiques possibles pour s’implanter en Inde et offre des conseils interculturels pour comprendre l’environnement indien des affaires.

TaxiResponsabilité sociétale en Inde

Mathieu Jouve-Villard, CCEF et directeur de Wedge consulting India, m’a apporté un éclairage social sur l’Inde.

Le “Companies Act 2013” contraint les entreprises indiennes à investir 2% de leurs profits dans des activités philanthropiques (à partir de 800K€ de profit). L’Inde compte 3 millions d’ONG ou d’associations caritatives. En les finançant directement, beaucoup de firmes y trouvent leur compte, par exemple en termes de motivation du personnel ou de communication… C’est cette vision “rentable” de la RSE que le gouvernement indien cherche à valoriser.

En s’installant en Inde, nos entreprises contribuent intentionnellement au progrès social, souligne Mathieu : Carrefour offre des conditions de travail décentes et n’emploie pas d’enfant ; Essilor organise des tournées dans les villages pour satisfaire les personnes âgées en lunettes.

Développement touristique

Visa 4Visite de VFS Global – Visa Application Center

VFS Global à Delhi se présente comme le plus grand spécialiste au monde de l’externalisation des missions diplomatiques, puisqu’il travaille au service de 48 gouvernements, à travers un réseau de 1901 centres de visa. Autre chiffre époustouflant, VFS a traité 110 millions de demandes de visa depuis sa création en 2001.

De la distribution de formulaires de demande de visa au retour des demandes une fois traitées, ainsi que tous les services connexes, VFS Global offre une gamme de services ultra-sécurisés, qu’il s’agisse de la saisie de données biométriques, de solutions de paiement ou de gestion des données personnelles en général.

Visa 1Ses locaux de New Delhi sont dimensionnés pour recevoir jusqu’à 4500 personnes par jour. En fonction de leur destination, les demandeurs s’orientent selon des codes couleurs. A noter que 60% des visas sont délivrés sur une période de 4 mois.

Pour l’anecdote, Singapour et Dubaï, deux pays qui n’exigent pas de données biométriques, ont adopté une solution on-line : une application mobile qui collecte votre photo en mode “selfie”, ainsi que vos données de paiement.

Communauté française

Reunion_SecuriteQuestions de sécurité

Réunion à la résidence de France (en partant de la gauche) : Gaëlle Rivas, responsable du bureau d’aide aux victimes ; Fabrice Grossir, attaché de sécurité intérieure (Ambassade) ; Dimitri Demianenko, consul général ; Anne-Laure Desjonqueres, première conseillère et chef du service de presse (Ambassade) ; Thibault Fabre, directeur Inde & Asie du Sud (Business France Inde) ; Dominique Frachon, directeur investissement (Business France Inde) ; Mathieu Jouve-Villard, directeur de Wedge consulting India ; Prédibane Siva, conseiller AFE Asie et l’Océanie ; Olivier Cadic

Si l’Inde compte un peu moins de 10.000 Français inscrits au consulat, elle accueille 250.000 touristes français par an. Nous avons largement évoqué leur cas, lors de notre réunion autour du consul Dimitri Demianenko.

Fabrice Grossir a mis en avant la progression préoccupante des affaires de pédophilie impliquant nos compatriotes, à la faveur du développement touristique. On compte 15 affaires en 2015, contre 2 dossiers seulement en 2012 (je reviendrai spécifiquement sur cette question dans un prochain billet).

Cette préoccupation vient s’ajouter au traditionnel trafic de drogue et au nouveau marché de la fraude aux médicaments. En effet, l’Inde est devenue le premier producteur et exportateur de médicaments génériques du monde.

Autre sujet d’inquiétude en Inde, le nombre de viols et d’agressions sexuelles a connu une recrudescence à trois chiffres, ces trois dernières années.

La situation est telle qu’un poste d’aide aux victimes a été créé au sein de l’ambassade à l’initiative de notre ambassadeur. Ce poste est tenu bénévolement par Gaëlle Rivas, juriste pénaliste. Elle assure une permanence chaque semaine pour soutenir les Français qui ont subi un préjudice (physique, matériel, psychologique). Il n’est pas nécessaire qu’une plainte ait été déposée.

Cette initiative va faire l’objet d’un bilan qui mérite d’être largement partagé. Je me suis entretenu avec Christophe Bouchard, directeur des Français à l’étranger, à ce sujet pour l’inciter à l’expérimenter dans d’autres pays où nos compatriotes sont menacés par la criminalité. Je proposerai à la délégation aux droits des femmes du Sénat d’auditionner Gaëlle à son retour en France, cet été.

Je veux enfin remercier les personnes de l’ambassade pour leur obligeance : Françoise Gruson, consul adjointe, chef du service des visas ; Benjamin Weisz , deuxième conseiller, Atul Srivastav, responsable des Affaires sociales et Thierry Morel.

Enseignement

LycéeDelhiVisite du lycée français de Delhi

Jean-Pierre Faou, proviseur, m’a permis de découvrir lycée français de Delhi, en compagnie de Jean Yves Coquelin, adjoint du conseiller de coopération d’action culturelle.

Une fois n’est pas coutume, cette école française du réseau AEFE ne doit pas faire face à une inflation de la demande, mais plutôt à une baisse continue des inscriptions. En l’espace de trois rentrées scolaires, les effectifs sont passés de 500 à 400 élèves. Cette tendance est également observée chez les écoles britanniques et allemandes de Delhi. En cause, la qualité de l’air est difficilement respirable. Le lycée a équipé chaque classe d’un purificateur d’atmosphère.

LycéeDelhi2Les rangs clairsemés ont des conséquences sur le niveau des frais de scolarité. Ils devraient augmenter de 30% à la rentrée 2016-17. Ils sont actuellement de 4000 euros pour les maternelles et de 7000 euros en secondaire.

Le comité de gestion parental, présidé par Nicolas Sokoloff, mérite tous nos encouragements. Sa vision responsable et ses décisions courageuses en matière de maîtrise des coûts méritent d’être accompagnés. Pour aider l’établissement à traverser cette période délicate, l’Etat français pourrait suspendre temporairement la perception du loyer.

Culture française

AFDelhiVisite de l’Alliance française de Delhi

(g. à d.) Jean Yves Coquelin, conseiller culturel adjoint ; Pierre-Yves Meunier, directeur adjoint et directeur des cours de l’AF Delhi ; Olivier Cadic ; Jawahar Lal Sarin, président de l’AF ; Prédibane Siva, conseiller AFE Asie et l’Océanie

Fait d’importance, l’Alliance est propriétaire d’un site magnifique, idéalement situé au coeur de la ville. L’enseignement du français poursuit sa croissance de manière encourageante, puisque le cap des 500.000 heures vendues a été franchi cette année.

La médiathèque française dispose du plus grand fonds de documents français, en libre-accès, de toute l’Inde, constitué de 30.000 références (romans, BD, films, magazines…). Près de 80.000 visiteurs ont franchi les portes de la médiathèque, lors du dernier exercice. L’Alliance représente une fenêtre grande ouverte sur la France, à l’attention d’un public composé d’indiens à plus de 80% !

Déplacement en Espagne (Barcelone – 14 décembre 2015)

Salon000Je suis retourné à Barcelone pour assister au salon en faveur de l’emploi francophone, lancé par l’UFE locale dans une dynamique exceptionnelle et qui va se prolonger par une application mobile. Ce déplacement m’a également permis de faire le point sur les progrès du “plan Centenaire” dédié à nos séniors expatriés et amorcé il y a un an lors de mon premier passage. Deux initiatives que nous devons à l’entreprenant Pierre-Olivier Bousquet, président de l’UFE Catalogne, Baléares et Aragon et conseiller consulaire Espagne.

Je remercie Edouard Beslay, consul général, pour son accueil et ses éclairages à propos de la communauté française de Barcelone qui profite d’un environnement économique attractif.

Emploi & mobilité

Salon 11Salon de l’Emploi francophone de l’UFE

L’Union des Français de l’Etranger (UFE) en Catalogne, Baléares et Aragon organisait, ce 14 décembre, un salon de l’Emploi, de la Formation et de l’Entreprenariat des Francophones. Il s’agissait de la seconde édition d’une formule lancée le 19 mai dernier et qui s’est déroulée dans le superbe musée d’art contemporain de Barcelone (MACBA).

(g. à d.) Didier Verwaerde, consul de Belgique, Olivier Cadic et Pierre-Olivier Bousquet.

emploi salonJ’ai fait le tour du salon en présence du consul de Belgique, Didier Verwaerde, dont le consulat tenait un stand, francophonie oblige. Une trentaine de structures étaient représentées, beaucoup d’entreprises et quelques cabinets de recrutement, aux côtés des partenaires institutionnels et associatifs : le Bureau du Québec, la CCI française de Barcelone, représentée par Marie Jesus Carmona (Service Emploi) et Carlos Gonzalo (activités associatives et communication) ou bien encore Business France Péninsule Ibérique. Le directeur de cet opérateur public, Richard Gomez, a présenté les opportunités d’affaires en Espagne lors d’une conférence.

Les exposants que j’ai rencontrés étaient ravis de la qualité des contacts, à l’image de Jacques Reynaud, directeur du cabinet Polyglot Group et de sa responsable marketing, Florence de Castries. Il faut dire que près d’un millier de candidats francophones ont fréquenté les allées du salon, impressionnés par le calibre des exposants, tel que AccorHotels qui avait dépêché sur place Loren del Amo Arancha (DRH Espagne) pour recruter dans les deux Ibis qui vont ouvrir dans les prochaines semaines et étoffer le potentiel humain des Pullman et Novotel.

Salon 4A noter que les visiteurs ont pu participer à des ateliers pratiques pour améliorer leur candidature ou trouver des conseils pour créer une entreprise à Barcelone.

Cette émulation autour de l’emploi francophone, très palpable lors du salon, se prolongera bientôt vers une application mobile, avec des offres géolocalisées. Pour ce faire, l’UFE Catalogne-Baléares-Aragon finalise un partenariat avec la franchise espagnole du développeur français JobAroundMe (à l’image). Dès l’année prochaine, les demandeurs d’emploi accéderont gratuitement sur leur mobile à des annonces au marquage UFE.

Salon 6Conférence Tour du monde de l’Emploi

La grande nouveauté de cette édition fut l’espace dédié aux conférences et aux ateliers. Je suis intervenu avec Jean-Pierre Pont sur le thème de l’emploi. Jean-Pierre est expert en mobilité internationale et éditeur délégué de La Voix de France, revue de référence des Français de l’étranger créée par l’UFE Monde

J’ai livré ma vision de la mobilité internationale, à l’heure où la moitié des 18-24 ans est attirée par une expérience à l’étranger. L’évolution des modes de travail leur permet de s’affranchir de plus en plus des contingences et d’aller là où il fait bon vivre ET bon travailler.

Pour sa part, Jean-Pierre, a présenté les différentes filières pour travailler à l’étranger : le réseau de l’emploi européen Eures, le réseau des 160 associations UFE ou encore les bureaux Emploi de nos chambres de commerce à l’étranger.

Santé – Dépendance

Barcelone Sante1Le point sur le plan Centenaire

L’espérance de vie des Français augmente de trois mois chaque année, cela pose la question du “bien vieillir”. Nous avons donc décidé d’anticiper cette évolution en lançant le “plan Centenaire” lors de mon passage à Barcelone fin 2014. Il correspond au défi n°29 de notre campagne sénatoriale.

Visite de la résidence “La Salut” de SARquavitae – (g. à d.) Felix Lopez, directeur commercial de SARquavitae ; Jean-Pierre Pont, éditeur du magazine La Voix de France ; Andreu Huguet, directeur général de SARquavitae ; Julie Gaudel, coordinatrice du plan Centenaire et fondatrice de l’agence A votre santé ; Francis Huss, président de l’UFE Espagne et conseiller AFE l’Espagne ; Olivier Cadic ; Pierre-Olivier Bousquet, président de l’UFE Catalogne, Baléares, Aragon et conseiller consulaire Espagne ; Patrick Duparchy (UFE) ; Rafael Giménez-Capdevila, responsable des relations transfrontalières à la direction générale des Affaires étrangères de la Generalitat (le gouvernement de la communauté autonome de Catalogne) ; Romain Molès (UFE)

Afin d’évaluer précisément les besoins des retraités français de la circonscription Catalogne/Baléares/Aragon, Pierre-Olivier a lancé une enquête de terrain, dont nous avons eu communication des résultats, traités par Patrick Duparchy et Romain Molès à partir de 500 formulaires complétés (sur 3300 courriers envoyés aux Français de plus de 70 ans). A noter que 3 répondants sur 5 ont demandé à être contactés.

JuliePlanDeuxième étape, il faut finaliser l’accord de partenariat entre l’UFE et le groupe SARquavitae qui dispose de 140 résidences médicalisées en Espagne et un service de maintien à domicile. Une convention passée avec ce spécialiste du grand âge vise à obtenir un tarif de faveur pour une offre résidentielle francophone (chaines de télé, fête du 14 juillet…) ou bien un accompagnement à domicile.

A l’image ci-dessus, la coordinatrice du plan Centenaire est Julie Gaudel, experte de la prise en charge de la dépendance, dont je salue l’implication à toutes les étapes du projet. Elle est la fondatrice de l’agence conseil en ligne avotresantebarcelone.com qui promet de “bien vieillir à Barcelone”.

Politique

Barcelone ParlementRencontre avec Susana Beltran Garcia (Ciudadanos)

Après la visite guidée du Parlement de Catalogne, situé dans un ancien arsenal, nous avons été reçus par la députée Susana Beltran Garcia, responsable des relations internationales du groupe parlementaire Ciudadanos, parti anticorruption de centre droit, dirigé par Albert Rivera, 36 ans.

Ce parti appartient au même groupe que l’UDI au Parlement européen (ALDE – Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe). Et pour cause, nos programmes sont assez comparables. Ciudadanos (Ciutadans en catalan) défend une vision pro-européenne et pro-entreprise. Son approche libérale se veut compatible avec la protection des droits sociaux (ex : contrat de travail unique).

Parlement_visite_Au parlement de Catalogne, ce mouvement dispose de 25 députés sur 138. Leurs élus se sentent investis d’un devoir d’exemplarité et d’honnêteté vis-à-vis de l’électeur. “Nous cherchons le consensus et non pas le pouvoir”, dit Susana. J’espère bientôt organiser sa visite à Paris et une entrevue avec Jean-Christophe Largarde, président de l’UDI.

Quelques jours après notre rencontre, les élections nationales du 20 décembre ont montré que Ciudadanos était devenu un acteur de premier plan en Espagne, incarnant la promesse d’un renouveau politique largement attendu.

R_Gimenez_Rencontre avec Rafael Giménez-Capdevila

Rafael est le responsable des relations transfrontalières à la direction générale des Affaires étrangères de la Generalitat (le gouvernement de la communauté autonome de Catalogne). 5 TGV relient quotidiennement la France à Barcelone, dont 2 liaisons avec Paris, une avec Toulouse, Marseille et Lyon. Une seule liaison quotidienne avec Toulouse ne permet de faire l’aller-retour dans la journée qu’au départ de Toulouse. Les Barcelonais sont contraints de passer deux nuits à Toulouse s’ils veulent passer une journée complète à Toulouse. De fait, ils privilégient la voiture. Rafael m’a alerté sur le fait que la liaison serait menacée en raison d’un trafic voyageur insuffisant. Ne serait-ce pas plutôt parce que l’offre ne serait pas adaptée à la demande ?

Communauté française

Barcelone UDIEntrepreneurs français

La veille du départ, dans le cadre d’une soirée conviviale, j’ai eu le plaisir d’échanger avec des Français de tous horizons et notamment des dirigeants d’entreprises. J’ai pu ainsi retrouver Didier de la Ferriere, directeur du superbe hôtel Pullman Barcelona Skipper, fleuron local du groupe Accor ou faire la connaissance de Emmanuel et Patricia Deleau du business-club “La pena des entrepreneurs” et de Laurent Dereux, directeur général de Nestlé Espagne et Portugal.

Crédit photo Salon de l’Emploi : Terry Lair

Déplacement au Royaume-Uni – Londres (4 & 6 décembre 2015)

3ème Noël des Français de Londres

WP_20151204_012(g. à d.) Eric Simon, écrivain et historien ; Olivier Cadic ; Carole Rogers, présidente de l’UFE-GB

Cela devient une tradition : chaque fin d’année, après la tenue de son assemblée générale, l’Union des Français de l’étranger de Grande-Bretagne (UFE-GB) rassemble les Français de Londres pour un diner de Noël.

Lors de l’assemblée, Carole Rogers, élue présidente en janvier dernier, a eu l’occasion de rappeler ses trois priorités : l’éducation, les entreprises et les conseils pratiques.

A l’heure des agapes, sponsorisées par l’agence immobilière Boulle International, Eric Simon, conteur inégalable, nous a raconté l’histoire des pubs !

Autre moment fort : une tombola a été organisée profit de quatre associations caritatives : Société française de Bienfaisance ; Centre Charles Péguy ; Le Bleuet de France et l’association Parapluie (Fédération des petites écoles FLAM).

Félicitations à Patricia Connell et son équipe de « France in London » qui a réuni la plupart des lots pour cette tombola dont tous les billets ont été vendus !

Messe solennelle pour les 150 ans de Notre Dame de France

NDame(A l’image) Dimanche matin, l’église francophone catholique célébrait le 150ème anniversaire de sa fondation, présidé par Le Cardinal Vincent Nichols en présence du Père John Hannan. L’homélie a débuté par appel “à vivre, se réjouir et aimer” malgré la menace terroriste.

J’ai eu le plaisir de rencontrer le Père Michel Clémencin, directeur de l’Aumônerie générale des Français de l’étranger. Nous avons convenu de nous rencontrer à Paris, dans les prochaines semaines.

CViYelIWEAAaw_3(A l’image) le Comité d’organisation des 150 ans aura accompli un travail remarquable et mémorable.

Au cours des années 2000, le nombre de francophones à Londres a beaucoup augmenté. L’équipe de prêtres s’est donc étoffée pour répondre aux besoins de catéchèse, de sacrements ou de préparation au mariage, mais leur action s’étend au soutien des personnes marginalisées ou réfugiées.

Pour l’anecdote, la configuration circulaire de l’église s’explique par la transformation, en 1865, du “Panorama” de Burford, ancêtre du cinéma qui était en forme de rotonde.

75ème anniversaire de l’Union des Français de Grande-Bretagne

UFGBDevant le gâteau d’anniversaire (à ma gauche:) Colette Moran, présidente de L’Union des Français de Grande-Bretagne, Olivier Bertin, directeur de l’école Les Petites Etoiles et élu AFE Europe du Nord. (à ma droite:) Anne Faure, présidente de la FAFGB, Fédération des associations françaises de Grande-Bretagne.

L’Union des Français de Grande-Bretagne a profité de son déjeuner de Noël pour célébrer ses 75 ans !

Dans son superbe discours, Colette nous a ramenés à 1940, année de tourmente et de désarroi. En juin, la France signe l’Armistice et son ambassade de Londres ferme ses portes. La colonie française se sent alors complètement désemparée, isolée, nous raconte-t-elle.

Nos compatriotes “ressentent le besoin de se grouper, de former une résistance civile, de préserver leur statut national et de se joindre aux efforts de la France Libre.” Immédiatement, l’association va s’occuper des orphelins de guerre, notamment en finançant les bourses de ceux qui étudient au Lycée français. En 1948, elle comptait déjà 500 membres.

La présidente a rappelé haut et fort que, fidèle à son passé patriotique, digne et glorieux, l’Union des Français de Grande Bretagne était toujours pleine d’idées et vigoureuse. Lire le discours.

Déplacement au Luxembourg (2, 3 & 4 déc. 2015)

LuxembourgPremier déplacement au Luxembourg, 11ème communauté française dans le monde, en constante progression, avec plus de 33.000 inscrits sur la liste consulaire.

Tous mes remerciements à Bruno Théret, vice-président UDI du conseil consulaire du Luxembourg, pour m’avoir préparé une belle feuille de route ainsi qu’à Maryse Imbault, conseillère consulaire des Pays Bas et Caroline Laporte, conseillère consulaire UDI Belgique pour nous avoir accompagnés durant ces 48 heures dans le grand-duché.

A l’occasion de ce déplacement, j’ai également rencontré de nombreux élus consulaires du Luxembourg : Carole Biot-StuartAlexandre Chateau-Ducos (aussi élu AFE-Bénélux), Emmanuel Cruz (délégué), Monique Dejeans, Pierre Girault et Valéry Kaiser.

Relations bilatérales

Chambre1Entrevue à la Chambre des députés

A notre arrivée à la Chambre des députés, j’ai exprimé ma sincère reconnaissance à Marc Angel, président de la commission des Affaires étrangères et européennes, de nous permettre d’échanger avec une délégation de parlementaires de différentes tendances.

(g. à d.) Caroline Laporte, conseillère consulaire Belgique ; Bruno Théret, vice-président du conseil consulaire Luxembourg ; Anne Brasseur, présidente de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ; Olivier Cadic ; Marc Angel, président de la commission des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et de l’Immigration ; Michel Wolter, membre du Bureau, trésorier international de l’APF, Bourgmestre de la Commune de Bascharage ; Maryse Imbault, conseillère consulaire Pays-Bas.

Chambre2Réunion de travail en présence de Lydie Polfer (au premier plan à gauche), députée bourgmestre, membre du Bureau, vice-présidente de la commission des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et de l’Immigration.

Les échanges ont été fructueux entre les délégations française et luxembourgeoise. Nous avons notamment évoqué la question des migrations et convenu qu’il était irresponsable de parler de la fin de Schengen. L’Europe est la solution.

J’ai exprimé mes félicitations au Luxembourg pour la qualité de leur présidence de l’Europe et leur soutien dynamique à l’enseignement en langue française.

N- SchmitRencontre avec Nicolas Schmit, ministre du travail

Au Cercle Cité : (g. à d.) Bruno Théret, Olivier Cadic et Nicolas Schmit, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire dans le gouvernement de Xavier Bettel.

Lorsque le Luxembourg a pris la présidence du Conseil de l’Union européenne, le 1er juillet dernier, son gouvernement a affirmé que l’emploi devait être la grande priorité de l’Europe et de ses politiques.

Nicolas Schmit attache une importance particulière à l’entrepreneuriat qui crée des activités, embauche et innove. Le ministre estime impératif une refonte de nos systèmes d’éducation et une adaptation des compétences tout au long de la vie, puisque nos économies verront disparaître des millions d’emplois dans leur forme actuelle.

BelvalVisite d’Agora-Belval

J’ai vu la maquette qui a été présentée à François Hollande, le 6 mars dernier, préfigurant le nouveau quartier urbain de Belval. L’ancien site industriel d’ArcelorMittal tout proche de la frontière française sera un exemple de reconversion vers des activités universitaires et tertiaires.

La société Agora, développeur d’espaces urbains, est responsable de la planification et de la réalisation du projet Belval, dans le cadre d’un partenariat entre l’État luxembourgeois et ArcelorMittal.

(g. à d.) Alexandre Chateau-Decos, conseiller AFE Benelux et consulaire Luxembourg ; Maryse Imbault ; Bruno Théret, Jean Christophe Courtin, DG de l’EPA Alzette ; Olivier Cadic ; Vincent Delwiche, DG d’Agora Belval.

Réunion CCMaison de la Grande Région

Nous avons été accueillis à la Maison de la Grande Région par Florence Jacquey, gérante GECT-Secrétariat du Sommet de la Grande Région qui vient de fêter ses 20 ans ! Ce lieu regroupera à terme, sous un seul toit, les bureaux des 8 entités de la Grande Région (de nature économique, culturelle, administrative, urbaine…) afin de favoriser la création de synergies. La Grande Région est un espace transfrontalier qui comprend les territoires de la Wallonie, la Sarre et de la Rhénanie-Palatinat en Allemagne, du Grand -Duché de Luxembourg et de la Lorraine en France

Entrepreneurs français

CFCICFCI & CCEF

Rencontre avec Martial de Calbiac, président de la Chambre française du commerce et de l’industrie (CFCI), en charge du parrainage PME-ETI, et Xavier Blouin, président des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) au Luxembourg.

Photo : discussion avec des managers d’entreprises françaises, membres de la Chambre.

Enseignement

SainteSophie1Visite de l’école Sainte Sophie

Ouverte en 2007, Sainte-Sophie est une école privée, homologuée AEFE pour le primaire et qui regroupe des élèves de 3 à 19 ans de 36 nationalités, dont 450 élèves français.
Notre priorité est d’obtenir l’homologation de l’école pour les classes de 5ème, 4ème et 3ème.

(g. à d.) Caroline Laporte ; Alain Simonelli (directeur) ; Olivier Cadic ; Martine Heisbourg (directrice de l’école maternelle et élémentaire française) ; Bruno Théret ; Marina Daniel (attachée de coopération à l’ambassade) et Maryse Imbault.

SainteSophie2L’établissement mêle harmonieusement les systèmes français et luxembourgeois. Outre l’accent sur la maîtrise de la langue française, un enseignement renforcé des langues vivantes se situe dans une perspective européenne et internationale. Au collège, une séance par semaine est consacrée à la langue luxembourgeoise et à la culture locale.

 

 

CharlemagneVisite de l’école Charlemagne

A Walferdange, l’école maternelle et élémentaire Charlemagne accueille une centaine d’enfants. Nous avons reçu un excellent accueil de la part de Henri de Crouy-Chanel, président du conseil, Christian Moufle, administrateur et Mme Bêler, directrice, ainsi que des membres du comité de gestion et de l’équipe pédagogique. Enfin, merci aux enfants de toutes les classes pour leur accueil affectueux.

L’école recherche l’harmonie entre l’éducation familiale et une pédagogie dite classique qui veut donner à l’enfant le sens du travail bien fait, le goût de l’effort et la confiance en lui-même.

Charlemagne2(g. à d.) Henri de Crouy-Chanel, président du conseil ; Bruno Théret ; Olivier Cadic ; Marina Daniel, attachée de coopération à l’ambassade ; Maryse Imbault ; Mme de Crouy-Chanel ; Christophe Moufle, membre du CA de l’école.
A l’image de Bruno Théret, les élus s’étaient beaucoup investis pour faciliter l’implantation de l’école sur le site de Walferdange, ils sont pleinement impliqués dans la recherche de nouveaux locaux en 2017

Communauté française

ResidenceRéception à la Résidence

Guy Yelda, ambassadeur de France au Grand-Duché de Luxembourg, a organisé une réception à la Résidence qui m’a permis de m’adresser aux élus consulaires de tous bords, aux présidents d’associations et à toutes les “forces vives” de la communauté française.

 

EmbouteillagesRéunion des élus consulaires

J’ai rencontré les élus consulaires du Luxembourg en présence du consul général, Bernard Coquebert, le jeudi soir à la Résidence de l’ambassadeur de France.

Ils m’ont confirmé l’exaspération de près de 100.000 travailleurs français frontaliers avec le Luxembourg : depuis les mesures d’urgence, le contrôle à la frontière représente 1h30 à 2h d’attente à chaque passage. Des bouchons liés aux filtrages sur l’autoroute (voir photo) tandis que les routes secondaires ne sont pas surveillées rend le dispositif incohérent et pénible pour la population.

IF LUXVisite de l’Institut français

L’Institut français du Luxembourg, relais de la culture française offre une large gamme de manifestations culturelles et assume des cours de langues aux particuliers et entreprises (français des affaires, français juridique ou encore français diplomatique).

Outre le soutien à la langue française, sa directrice, Corinne Baylac, assistée de Marina Daniel (communication et partenariat), assume la promotion de l’enseignement supérieur français, notamment à travers des salons étudiants. Le but est d’encourager la mobilité des étudiants résidant au Luxembourg qui sont de plus en plus nombreux à choisir la France pour poursuivre leurs études (plus de 2000 aujourd’hui).

Benelux2Soirée UDI

Soirée organisée par la délégation UDI-Luxembourg en présence de 43 sympathisants !

En compagnie des élus consulaires Benelux. (g. à d.) Caroline Laporte, conseillère consulaire Belgique, déléguée UDI-Belgique et coordinatrice UDI-Bénélux ; Olivier Cadic ; Maryse Imbault, conseillère consulaire UDI Pays-Bas, élue à l’AFE pour le Benelux ; Bruno Théret, conseiller consulaire UDI Luxembourg, élu à l’AFE pour le Benelux.

L_PolferNous avons eu le plaisir d’accueillir Lydie Polfer, membre du DP (parti centriste luxembourgeois) et députée-bourgmestre de la capitale, où la première communauté “étrangère” est française !

Mme Polfer a été ministre des Affaires étrangères entre 1999 et 2004 et députée européenne entre 2004 et 2009.

 

 

BeneluxUDILe dernier carré avant la fermeture ! (on reconnaitra, par ordre alphabétique) Aniela Bettel (mère du Premier ministre) présidente d’honneur d’UDI-Luxembourg ; Carole Biot-Stuart, conseiller consulaire ; Christophe Biraud, secrétaire général UDI Luxembourg, Michel Boufassa ; Christelle Boulanger-Niemeskern ; Olivier Cadic ; Erik Chapier-Maldague ; Célina Costa ; Emmanuel Cruz ; Nicolas Delaby ; Aurélien Firmin ; Guillaume Gallavardin ; Lysiane Hanriot-Jolival ; Eric Krebs, président de l’UFE-Luxembourg ; Caroline Laporte, conseiller consulaire ; Sophie Le Guilloux ; Clothilde Ludorf ; Valérie Sakila ; Bruno Théret, élu AFE ; Edme de Villaines.

Félicitations à Bruno Theret et Christophe Biraud pour cette soirée réussie chez “Nature et Éléments”, lieu choisi pour ses produits Bio (clin d’œil à la COP21) aux couleurs et senteurs italiennes.

COMMUNIQUE / NEPAL : Chaque jour qui passe est un jour de prison en trop pour Renaud Meyssonnier

Depuis deux mois, Renaud Meyssonnier est emprisonné au Népal pour usage de fausse monnaie, ayant été abusé par un changeur.

Ambassade du Népal à Paris – 10.12.2015 (g. à d.) : Ram Babu Dhakal, chef de mission à l'ambassade ; Olivier Cigolotti, sénateur de Haute-Loire, Ambika Devi Luintel, ambassadrice du Népal en France et Olivier Cadic

Ambassade du Népal à Paris – 10.12.2015 (g. à d.) : Ram Babu Dhakal, chef de mission à l’ambassade ; Olivier Cigolotti, sénateur de Haute-Loire, Ambika Devi Luintel, ambassadrice du Népal en France et Olivier Cadic

Olivier Cigolotti, sénateur de Haute-Loire, où est situé Monistrol-sur-Loire, le village des parents de Renaud Meyssonnier et Olivier Cadic, sénateur des Français établis hors de France ont été reçus, le 10 décembre, à l’ambassade du Népal à Paris moins de 24 heures après leur demande d’audience.

Ils se déclarent reconnaissants à l’ambassadrice, Ambika Devi Luintel, d’avoir porté un intérêt manifeste au sort de Renaud Meyssonnier, âgé de 27 ans, et d’avoir promis d’intervenir auprès des autorités népalaises.

Un an de prison pour avoir été la victime d’une personne malintentionnée qui lui a échangé des euros contre 8 faux billets de 20 dollars, et pour les avoir utilisés afin de payer son visa d’entrée au Népal au poste frontière de Belhiya semble totalement disproportionné.

Les sénateurs ont réclamé que tout soit entrepris pour obtenir la libération dans les plus brefs délais de leur compatriote, arrêté le 17 octobre dernier, jugé en dehors de la présence de tout interprète le 18 novembre et condamné à un an de détention.

Renaud Meyssonnier

Renaud Meyssonnier

Les deux parlementaires ont également pris contact avec l’ambassadrice de France au Népal, Martine Bassereau, et les services de protection des Français de l’étranger du Quai d’Orsay.

Les sénateurs soutiennent les démarches des parents de Renaud Meyssonnier partis pour le Népal afin d’assister leur fils.

Si vous souhaitez rejoindre le comité de soutien : www.soutien-renaud-nepal.fr
Contact Lucien Soyerecontact@soutien-renaud-nepal.fr

Déplacement au Royaume-Uni – Angleterre (Londres – 20 nov. & Bristol – 21 nov. 2015) – Pays de Galles (Cardiff – 21 nov. 2015)

Vendredi 20 novembre, Edouard Braine a gagné son pari : il a levé des fonds pour son projet “3 Parks Challenge” lors d’un dîner de gala. Tétraplégique depuis une quinzaine d’années suite à une chute de cheval, Edouard est l’ancien consul général de France à Londres. Je garde un merveilleux souvenir de notre travail commun au service de nos compatriotes, notamment en faveur de l’emploi et de la scolarité pour tous.

Samedi 21 novembre, J’ai été heureux de retrouver La Petite école de Cardiff, dont j’avais rencontré l’équipe fondatrice en mai 2011, peu avant l’ouverture, puis l’Ecole française de Bristol dont j’étais venu fêter le 30ème anniversaire, il y a cinq ans.

Angleterre – Londres – 20 nov.

Soirée-Parks E_BraineHandicap : lancement réussi du “3 Parks Challenge”

Un grand merci à toutes les personnes présentes au Whitehall place pour un dîner de gala qui a permis de réunir des fonds auprès d’entreprises socialement responsables et de particuliers pour servir la cause du handicap.

(au premier rang, en fauteuil) Isabelle Clément (directrice de l’association Wheels for Wellbeing) ; Edouard Braine (organisateur de la soirée) et Philippe Carette (Pilote et membre de l’équipe qui a fait la traversée de la Méditerranée en avion en suivant la même route que Roland Garros en 1903, pour fêter ce centenaire)

(au second rang, de g. à d.) Antoine de Navacelle (neveu de Pierre de Courbetin) ; Rory MacKenzie (ex-militaire qui a perdu une jambe en Irak. Il a traversé l’Atlantique à la rame) ; Philippe Croizon (qui a traversé la Manche à la nage… sans bras et ni jambe) ; Sylvaine Carta-Le Vert (consule générale de France) ; Paul Ryan (présentateur de la soirée) ; Olivier Cadic ; Sylvie Bermann (ambassadeur de France) ; Ludovic Bejot (membre de l’équipe “Roland Garros”) ; Manon Altazin (Sourde et pilote dans l’équipe “Roland Garros”)

Patricia Connell et son équipe de “France in London” ont comme de coutume organisé cet événement à la perfection. J’ai eu le plaisir de retrouver de nombreux et généreux philanthropes français de Londres, ainsi que des animateurs associatifs tels que Guillaume et Thibaut Dufresne du centre Charles Péguy.

Le “3 Parks Challenge” porté par mon ami Edouard Braine est un projet franco-britannique qui vise à mettre à profit les bonnes pratiques observées outre-Manche en matière d’accessibilité pour faire avancer la cause du handicap en France, notamment à la faveur de la candidature de Paris pour les JO 2024.

Pays de Galles – Cardiff – 21 nov.

CA AF CardiffL’Alliance française de Cardiff devrait ouvrir au début de l’année 2016.

Marie Brousseau-Navarro, consule honoraire de Cardiff, à l’origine de cette initiative m’a fait découvrir l’endroit qui deviendra très vite le point de rendez-vous de tous les francophiles de Cardiff.

J’ai donc prévu de revenir dans les prochains mois à Cardiff pour l’inauguration de l’Alliance.

 

 

CA HVCardiff(g. à d.) Marie Brousseau-Navarro, consule honoraire ; Ken Poole du Cardiff County Council ; David Walker , Lord Mayor de la ville et Olivier Cadic.

Pour ma venue au Pays de Galles, j’ai eu l’honneur d’être reçu le maire de la ville, David Walker. Qualifié de “First Citizen” de Cardiff, il assume une fonction dont ses prédécesseurs se succèdent depuis 1126…

CA Maquette CardiffA l’Hôtel de Ville, Mrs Walker et Poole, en compagnie de Nicolas Hatton, délégué consulaire, m’ont présenté leurs projets urbains, maquette à l’appui.

Ils souhaitent vivement que les ressortissants français mettent leur dynamisme et leur créativité au service du développement de la ville.

CA PECJ’ai retrouvé avec plaisir La Petite Ecole de Cardiff, dont j’avais rencontré l’équipe des fondateurs, quelques mois avant l’ouverture aux enfants francophones de 2 à 6 ans (lire : Une Petite école va ouvrir à Cardiff, en septembre du 19 mai 2011)

Petite école, c’est vite dit. Quatre ans après sa création, l’Ecole compte déjà 94 élèves !

J’ai été frappé par la vitalité que l’on ressent à Cardiff ces dernières années et qui s’incarne à travers cette réalisation au service du rayonnement de la langue française.

CA_CoriatAux côtés de Martin Coriat, Trustee de La Petite Ecole de Cardiff, qui s’adresse au comité et aux parents venus partager un moment de convivialité.

Martin a souligné que “les évènements récents ont à nouveau montré l’importance de l’animation des communautés françaises, par des initiatives associatives à travers le monde pour échanger, partager ou se consoler”.

Sud-Ouest de l’Angleterre – Bristol – 21 nov.

EFB G_Ferguson2J’ai découvert les nouveaux locaux de L’Ecole Française de Bristol installés sur le campus de l’école primaire de Fonthill, dans le quartier populaire de Southmead.

Lors de l’inauguration, nous avons reçu les autorités locales dont le soutien a été déterminant.

A l’image, George Ferguson, le maire de Bristol qui avait tenu à venir vêtu en bleu blanc rouge pour marquer sa solidarité avec la France.

EFB M_PelloisPhoto : Monique Pellois, directrice de l’école, fait son discours entre Nicolas Hatton (les fleurs à la main) et Estelle Tenant, assistante de direction (administration et finances)

Monique Pellois s’est dite soulagée parce qu’une solution a été trouvée pour faire face à l’impératif de déménager pour l’école. Nicolas Hatton, l’un des directeurs, s’est pleinement impliqué au sein du conseil d’administration pour trouver cette issue positive.

EFB A_Burnside7(g à d) Françoise Tidball, Annie Burnside, Annie Lewis et Monique Pellois

Devant l’œuvre accomplie, j’adresse toutes mes félicitations à Annie Burnside, cofondatrice de l’école française de Bristol avec Françoise Tidball et Annie Lewis. Avaient-elles imaginé de se retrouver 35 ans plus tard pour fêter l’installation de l’école dans des locaux si spacieux ?

EFB dinerLe diner du soir m’a permis d’échanger avec des parents très attachés à l’école. Chacun d’eux m’a exprimé pourquoi cette école était précieuse pour ses enfants.

Le déménagement va permettre à l’établissement d’élargir sa gamme de services pour répondre aux divers besoins éducatifs de la population de Bristol et de ses environs.

EFB enfantsIl y a cinq ans, je participais au 30eme anniversaire de l’école. Je constate que l’esprit collectif et solidaire qui anime les Français de Bristol rayonne toujours (lire : L’école française de Bristol fête ses 30 ans du 01 août 2010).

Le déménagement de l’école est désormais derrière nous. Heureux d’avoir vu les yeux d’Estelle, Monique et Nicolas briller de satisfaction, je suis reparti de Bristol, dimanche matin, avec le cœur léger.

Déplacement au Royaume-Uni – Londres (14 & 15 nov. 2015)

Au lendemain des attaques terroristes à Paris, j’ai retrouvé une communauté française de Londres totalement ébranlée, mais plus fraternelle que jamais.

Le samedi 14, j’étais au 3ème Forum de la FAFGB, fédération présidée par Anne Faure, qui regroupe environ 70 associations françaises installées en Grande-Bretagne.

Dimanche matin, Thibault Lavergne, président du Consistoire de l’Eglise protestante française de Londres m’avait invité au culte du souvenir en mémoire des anciens combattants et des victimes de guerre d’aujourd’hui. Les mots du Pasteur Stéphane Desmarais ont été particulièrement réconfortants pour notre communauté affectée par les événements tragiques survenus à Paris l’avant-veille. Puis, nous avons inauguré, dans le temple même, une salle dédiée aux expositions historiques avec un hommage à l’action du pasteur Frank Christol de Londres durant la 2ème guerre mondiale.

L’après-midi, j’ai fait une intervention lors de la journée pédagogique de l’association Parapluie FLAM (Français Langue Maternelle), animée par Christian Ravel et Roch Miambanzila.

Voir le DIAPORAMA du week-end, ci-dessous.

Déplacement au Royaume-Uni – Brookwood & Londres (11 nov. 2015)

A l’occasion de la commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918, deux cérémonies en hommage à tous les morts pour la France ont été organisées à Brookwood (Surrey) et à Londres, suivies d’une remise de décorations à la Résidence.

En fin de journée, je me suis rendu à l’invitation de FrogValley pour rencontrer une cinquantaine d’entrepreneurs français.

Cimetière de Brookwood

BrookwoodHL41Au cimetière militaire de Brookwood, j’ai retrouvé notre ambassadeur de France, Sylvie Bermann, la consule générale, Sylvaine Carta le Vert et l’attaché de Défense, le contre-amiral Patrick Chevallereau.

A l’image, les représentants des associations patriotiques qui, chaque année, rendent hommage aux soldats français et étrangers qui se sont sacrifiés au cours de la Première et la Deuxième guerre mondiale.

Statue du Maréchal Foch

FochAu Lower Grosvenor Gardens, en présence du Lord Mayor of Westminster, traditionnel dépôt de gerbes sous la statue du maréchal Foch, commandant en chef des forces alliées en 1918.

A l’image, les Scot Guards de la Household Division, ainsi qu’une délégation du lycée français Charles de Gaulle ont participé à cette émouvante cérémonie.

Résidence de France

veteransA la Résidence de France, la secrétaire d’Etat chargée du Numérique, l’ambassadeur de France et l’attaché de Défense ont remis les insignes de la Légion d’Honneur à dix-neuf vétérans britanniques et à un vétéran australien de la Seconde Guerre.

Des élèves du lycée français Charles de Gaulle et du lycée international Winston Churchill ont lu les faits d’armes des récipiendaires entourés par leurs familles.

Rencontre avec les entrepreneurs français

FrogvalleyJean Viry-Babel et Loïc Dumas m’ont invité à un “Apéro entrepreneur”, évènement à thème organisé par FrogValley qui rassemble les entrepreneurs français de Londres. Ce 11 novembre au soir, ils sont venus échanger autour de mon rapport intitulé “Pourquoi le Royaume-Uni séduit les entrepreneurs français ?” (lire le rapport ou la synthèse).

Fort de mon expérience d’entrepreneur établi en Grande-Bretagne depuis 1996, je suis convaincu que “c’est l’emploi qui fait la croissance et non l’inverse”. Outre l’évocation de l’environnement social et fiscal du Royaume-Uni très favorable à l’entrepreneur et à celui qui prend des risques en général, nous avons ébauché le profil de l’entreprise du futur évoqué lors de mon discours sur l’emploi pour la délégation à la prospective du sénat.

Déplacement en Côte d’Ivoire – Abidjan (6,7 & 8 nov. 2015)

Premier déplacement de mon mandat de sénateur en Afrique subsaharienne : j’ai rencontré la communauté française de Côte d’Ivoire, pays phare en Afrique de l’Ouest où, rappelons-le, le français est la langue officielle.

J’ai accompli un parcours riche et varié à Abidjan, capitale économique, préparé par les soins de Georges Serre, notre ambassadeur de France et Martine Ducoulombier, présidente de l’UFE locale et vice-présidente de la Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (Eurocham).

Mes visites ont été axées sur les perspectives commerciales bilatérales, les effets de la coopération et les attentes de nos compatriotes.

Accueil

G_SerreRencontre avec Georges Serre, ambassadeur

Photo : Georges Serre, ambassadeur France en Côte d’ivoire ; Martine Ducoulombier, présidente de l’UFE Côte d’Ivoire et Olivier Cadic.

Pour mon premier jour à Abidjan, Georges Serre a organisé un petit-déjeuner avec les chefs de service de l’ambassade qui m’ont sensibilisé aux enjeux inhérents à la Côte d’Ivoire.

Avec une croissance attendue de +8,4% (inflation +1,2%) en 2015, ce pays offre des perspectives attrayantes pour nos entreprises, d’autant que la stabilité politique est revenue. Nos échanges pourraient être fortement stimulés par l’amélioration du climat des affaires (délais de paiement, fonctionnement de l’administration fiscale…)

Coopération

FF1Visite des Forces françaises en Côte d’Ivoire

Mon arrivée à Port-Bouët où sont stationnés environ 500 militaires français qui assument des missions de coopération avec les forces armées ivoiriennes et la protection de nos ressortissants, le cas échéant.

 

 

FF2Je suis reconnaissant de l’accueil qui m’a été réservé par le colonel Michel Billard des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) qui ont remplacé La force Licorne depuis 1er janvier 2015. Le colonel m’a offert de découvrir l’organisation et les équipements sophistiqués de nos soldats.

 

CooperationBilan de la coopération France-Côte d’Ivoire

Tour d’horizon d’une coopération intelligente entre la Côte d’ivoire et la France, présenté par les conseillers politique, militaire, de sécurité, économique et culturel, réunis autour de notre ambassadeur Georges Serre.

Le pays est emblématique pour sa place de 1er producteur mondial de cacao (plus de 35 % du marché). Si le secteur agricole représente 28% du PIB, la Côte d’Ivoire se distingue de plus en plus grâce à son secteur tertiaire (47% du PIB) où dominent la téléphonie mobile (cinq opérateurs !), les activités bancaires et les technologies de l’information et de la communication.

Relations commerciales

CCEFRéunion des conseillers du commerce extérieur – CCEF

Frédéric Choblet, chef du service économique régional Afrique de l’Ouest de l’ambassade (à gauche sur la photo) a judicieusement organisé un dîner réunissant nos conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), en présence de Sophie Clavelier, directrice de Business France pour l’Afrique de l’Ouest (à droite de l’image).

Nous avons eu une franche discussion sur les forces et les faiblesses actuelles de nos échanges commerciaux.

Nous avons unanimement regretté que l’aide financière de la France en Côte d’ivoire ne soit pas conditionnée au recours à des entreprises françaises. Il parait surréaliste que l’argent du contribuable finance des chantiers attribués à des entreprises chinoises. A bon entendeur…

CCIRéunion à la CCIF

Photo : Jean-Louis Giacometti (DG de la CCI), Teyi Lawson (Axa Côte d’ivoire), Martine Ducoulombier, Olivier Cadic, Jean-Louis Legras (président de la CCI).

La Chambre de commerce et d’industrie française en Côte d’Ivoire rassemble 800 adhérents, pour moitié des entreprises françaises dont une centaine de multinationales. Ces dernières représentent un poids significatif dans l’économie ivoirienne et fournissent 110.000 emplois.

La Chambre anime la communauté d’affaires française et facilite les exportations de nos firmes nationales. A noter qu’en 2014, les exportations françaises vers la Côte d’Ivoire ont atteint un record historique de 1,065 Md€. Nos ventes se constituent principalement d’équipements électriques et mécaniques (28%) et de médicaments (13%). En contrepartie, nous importons des produits agro-alimentaires pour 629 M€. Notre solde commercial atteint donc 436 M€.

CfaoProjet CFAO-Carrefour : la France exporte son savoir-faire dans la distribution

Le groupe CFAO et le groupe Carrefour ont conclu un partenariat dont l’ambition est de créer un leader de la distribution en Afrique de l’Ouest et du Centre, par l’implantation de centres commerciaux. Chaque centre comprendra un hypermarché à l’enseigne Carrefour, ainsi qu’une galerie marchande et un espace restauration exploités par CFAO. Le premier centre commercial ouvrira ses portes à Abidjan en décembre 2015.

(à droite de l’image) Jean-Paul Denoix, directeur général CFAO Retail RCI, m’a parlé de l’impact sur les populations en termes d’emplois : 510 emplois directs pour le centre commercial d’Abidjan et le double d’emplois indirects. Les filières locales agro-alimentaires seront dynamisées : 170 producteurs sont déjà référencés. Enfin, ce partenariat entrainera le développement de la distribution moderne : sécurité alimentaire, traçabilité des produits…

Economie locale

Sania3Visite de l’usine Sifca (agro-alimentaire)

SIFCA est un groupe ivoirien qui intervient sur toute la chaîne de production, de la plantation à la commercialisation de l’huile de palme, du caoutchouc naturel et du sucre de canne. Il emploie 30.000 collaborateurs.

La raffinerie produit 1500 tonnes d’huile de palme par jour et produit elle-même les emballages destinés au conditionnement.

Sania2La visite conduite a été conduite par Souleymane Ouattara, directeur de l’usine (à gauche de l’image). Alassane Doumbia, vice-président du groupe Sifca (au centre) et Bertrand Vignes (à droite), directeur général du groupe, rappellent que la culture de l’huile de palme fait vivre deux millions d’Ivoiriens. Ils accompagnent les planteurs villageois avec beaucoup de pédagogie pour pérenniser la production et défendre sa qualité.

Communauté française

UFERéunion UFE-Côte d’Ivoire

Echanges constructifs avec les membres de l’UFE de Côte d’Ivoire, présidée Martine Ducoulombier, en présence de Jean-Luc Ruelle (debout à droite sur la photo), conseiller consulaire et président de Eurocham, Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire.

Les adhérents de l’UFE ont eu le loisir de m’interroger sur quelques sujets brûlants : scolarité, Caisse des Français de l’étranger (CFE) et bien sûr fiscalité des Français de l’étranger, thème qui exaspère particulièrement mes compatriotes. Les Français de Côte d’Ivoire se sentent corvéables à merci, sans la contrepartie accordée aux “autres Français”. Ainsi, le gouvernement refuse de leur rembourser les cotisations CSG-CRDS sur leurs revenus immobiliers français, indûment perçues. Cette possibilité ne sera en effet offerte qu’aux seuls résidents de l’Espace économique européen…

ConsulreunionRencontre avec les élus et présidents d’associations

Le consul général de France Philippe Truquet (à ma gauche sur l’image) a invité les élus et des présidents d’associations, à la résidence des Palmes, pour échanger au sujet de la communauté française en Côte d’Ivoire.

Philippe Truquet a déjà servi en Afrique, notamment au Sénégal et au Cameroun, dans d’autres fonctions mais avec le même souci d’écoute et de dialogue. A sa gauche sur l’image, on reconnait Jean-Luc Ruelle, conseiller consulaire.

Enseignement

Lycee2Visite du lycée français Blaise Pascal

Photo : avec le proviseur Didier Leroy-Lusson et son équipe.

L’établissement Blaise Pascal mobilise 170 enseignants (en équivalent temps plein). L’inquiétude du proviseur est ne pas pouvoir embaucher suffisamment d’enseignants détachés de l’Eduction nationale. Aujourd’hui, Le corps professoral est constitué pour 44% de professeurs français titulaires de l’Education Nationale, expatriés ou en position de détachement direct.

Le lycée est géré par l’AGBP (Association Gestionnaire de Blaise Pascal), une association de droit ivoirien.

lyceeDans la commune de Cocody, le Collège-Lycée est implanté sur un site verdoyant de six hectares (4ha pour l’Ecole) et dispose de beaux espaces sportifs.

Les élèves de l’établissement sont, environ, pour 50% de nationalité française, 40% de nationalité ivoirienne et 10% de nationalités diverses.

En 2015, l’établissement scolarise 1423 élèves dans le second degré, soit 822 au collège et 601 au lycée. Le premier degré (maternelle / élémentaire) rassemble 898 élèves.

Culturel

RoiRencontre avec le roi des N’Zima

Lors des célébrations de l’Abissa à Grand Bassam, j’ai eu l’honneur d’être reçu en audience par Sa Majesté Awoula Tanoè qui règne sur le peuple des N’Zima Kotoko de Côte d’ivoire.

Lors de cette fête qui célèbre la nouvelle année dans la danse et la critique sociale, j’ai pu saluer le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan.

Vendredi 13 novembre 2015… quand tout a basculé

Vendredi 13 novembre 2015, une journée heureuse…

G_Larcher_O_Cadic18.30 Gare du Nord. Retour de Valenciennes où j’étais en déplacement avec la Délégation aux entreprises du Sénat en présence de Gérard Larcher, président du Sénat.

 

 

 

Legion19.00 Sénat. Remise de décoration à Christian Cointat, ancien sénateur représentant les Français établis hors de France. Christian avait fait le choix de ne pas se représenter en 2014 pour favoriser le renouvellement. Je lui dois tant. Avec mes colistiers Christophe Frassa et Jacky Deromedi, nous lui témoignons notre reconnaissance pour son engagement et le résultat de son action. Christian Cointat compare le ruban rouge de la Légion d’honneur au baiser républicain de Marianne.

OC_RolandRaad20.00 Accueil de Roland Raad, conseiller consulaire UDI, afin de préparer mon prochain déplacement en Arabie Saoudite. Nous allons diner dans un restaurant situé carrefour de l’Odéon, face au boulevard St Germain.

 

… quand tout a basculé

22.00 Les téléphones s’affolent sur toutes les tables du restaurant. On apprend que des fusillades ont eu lieu dans le Xème arrondissement et que les clients d’un restaurant ont été abattus. Les tireurs poursuivraient leur mortelle randonnée… Le fils de Roland vient chercher son père en voiture. Je reste seul à ma table.

22.30 Mes voisins sont des touristes brésiliens. Internet fait son effet, le monde entier est au courant. Ils reçoivent des emails angoissés de Rio. François, mon collaborateur resté au sénat m’apporte mon second téléphone oublié sur mon bureau. L’établissement se vide.

23.00 Je sors le dernier. Le restaurateur est hébété. Les trottoirs sont quasi déserts. Devant moi, une jeune femme presse le pas ; elle colle son portable à l’oreille, puis se met à courir. Sur le trottoir d’en face, deux femmes immobiles, enlacées, sont visiblement submergées par le chagrin.

23.15 Je marche vers mon hôtel. Les Halles sont à deux minutes. On annonce qu’un véhicule des tireurs y serait localisé. Une voiture de police remonte le boulevard St Michel, sirène hurlante, vers la rive droite. Je me sens en sécurité. J’ai toute confiance dans les capacités de réaction de nos forces de l’ordre.

23.30 Toute vie s’est évanouie de Paris. Je m’engouffre dans mon hôtel. Je découvre comme chacun à la télévision l’ampleur de l’horreur qui frappe la capitale.

Samedi 14 novembre

8.00 Je sors de l’hôtel avec mes bagages. Je remonte le boulevard St Michel pour prendre le RER en direction de la gare du Nord. Paris est dépeuplé. Un peu comme un jour férié lorsque chacun en profite pour souffler. Aucun joggeur à l’horizon. Pas davantage de taxi.

8.30 La gare du Nord accueille ses voyageurs. Les forces de l’ordre sont omniprésentes. Les contrôles d’identité sont apparents. Les militaires patrouillent en tenue de combat nous rappelant que Paris a connu la guerre, la veille. Les mesures de sécurité pour accéder à l’Eurostar sont identiques à celles que nous connaissons habituellement.

12.00 Londres. L’ordre du jour du déjeuner de l’UDI “Parlons politique” est bouleversé. Et maintenant ?

Fafgb_discours15.00 Forum FAFGB (Fédération des associations françaises de Grande-Bretagne). J’interviens auprès des Français de Londres en compagnie de ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam et Sylvie Bermann, notre ambassadrice de France, pour rendre hommage aux victimes et à leurs proches ; pour saluer l’action de nos forces.

Vendredi soir, Christian Cointat se représentait le ruban rouge comme le baiser républicain de Marianne. Je reprends son image dans mon discours : hier, Marianne était blessée. Aujourd’hui, elle est endeuillée.

Versailles_CongresLundi 16 novembre, le Parlement est à Versailles, Marianne nous a réunis. Demain, Marianne devra agir pour défendre nos valeurs, avec toute la détermination dont elle est capable.

Déplacement en Suisse – Genève & Lausanne (23 au 24 oct. 2015)

La Suisse abrite 167.000 de nos compatriotes (inscrits au Registre), ce qui représente la plus forte communauté française du monde ! J’ai pris la mesure de ses attentes, notamment à l’occasion de la 67ème assemblée générale de l’Union des Français de Suisse (UFS), où je suis intervenu en compagnie de mes collègues parlementaires Jean-Pierre Cantegrit, Christophe-André Frassa et Claudine Schmid. Je remercie Yann Beaufils, président de l’UFS, qui a initié ce déplacement et Odile Soupison, consule générale à Genève pour la qualité et la densité du programme proposé.
Je suis rentré au Sénat avec un petit fascicule jaune, le code du travail suisse, que m’a offert Jean-François Liess, Délégué consulaire UDI à Genève. Une centaine de pages suffisent! De ce seul point de vue, il est déjà emblématique d’une autre vision du droit social.

Enseignement

L’école primaire française de Genève

LeCorbuEtablissement du réseau AEFE, l’école primaire française de Genève accueille 150 élèves de la grande section au CM2. Roger Dupraz, le directeur, encourage les élèves à devenir des “apprenants indépendants”, toujours curieux et avides de nouvelles connaissances.

Le bâtiment a été construit, il y a un peu plus de 50 ans, par un architecte élève de Le Corbusier ce qui explique que l’école soit inscrite au registre des sites classés de la ville de Genève.

Ecoleprimaire(g. à d) : Olivier Cadic, Odile Soupison, consule générale de France à Genève, Claudine Schmid, député des Français de Suisse et du Liechtenstein, Bernard Revol, président de l’association pour école primaire française de Genève.

Bernard Revol préside l’association qui assure la gestion administrative, logistique et financière de l’école, la partie pédagogique étant sous l’entière responsabilité du directeur. Il travaille en étroite liaison avec le comité des parents d’élèves.

Communauté française

AmbassadeurVisite du consulat

(g à d) Odile Soupison, consule générale de France ; Olivier Cadic ; René Roudaut, ambassadeur de France en Suisse.

J’ai eu le loisir de visiter le consulat général de Genève et d’échanger avec les chefs de service qui servent, en volume, la première communauté française à l’étranger!

ConseillerRéunion des conseillers consulaires

(g à d) Philippe Lucet, conseiller consulaire de Genève ; Olivier Cadic ; Nicolas de Ziegler, élu AFE et consulaire pour Genève

Nous avons évoqué l’influence française à Genève ressentie dans de nombreuses sociétés internationales, des organisations non gouvernementales et des banques privées.

Relations commerciales

MondeEcoRencontre le monde économique genevois

Des représentants issus de divers milieux d’affaires m’ont permis de cerner les opportunités de développement bilatéral. Les Suisses sont généralement rompus aux impératifs de l’économie internationale, ce que ressentent immédiatement les entrepreneurs français.

(g à d) Caroline Muller, chargée de presse et de communication à l’ambassade de France en Suisse ; Bernard Chauvet, directeur l’agence Losinger Marazzi ; Florence Dobelle, conseillère économique et financière à l’ambassade de France en Suisse ; Odile Soupison, consule générale ; Olivier Cadic ; Claudine Schmid, député des Français de Suisse et Vincent Subilia, directeur adjoint de la Chambre de commerce d’industrie et des services de Genève

CodeLes entrepreneurs français apprécient la souplesse du droit social en Suisse conçu pour favoriser l’emploi.

Bien des choses surprendraient nos compatriotes: par exemple, l’assurance médicale est “déconnectée” du salaire ou encore la part de la retraite par répartition ne pèse que 15-20% d’une pension de retraité.

A l’heure où la France veut réformer son code du travail, nous pourrions nous inspirer du code suisse (“Loi sur le travail” à l’image), pièce essentielle d’un modèle social qui affiche 3% chômage.

Mes échanges avec les managers de Genève ont également nourri ma réflexion en termes de dialogue social et je pense que de nombreux enseignements peuvent être tirés dans le domaine de l’apprentissage, auquel les Suisses accordent une importance cruciale.

Union des Français de Suisse

dinerDiner UFS à la Résidence

Dans une ambiance très chaleureuse, j’ai retrouvé à ce diner officiel mes collègues du Sénat Christophe-André Frassa et Jean-Pierre Cantegrit, par ailleurs président de la Caisse des Français de l’étranger (CFE). La CFE affiche 1903 adhérents en Suisse : 24% de pensionnés et 53% de salariés.

Cette rencontre préparait la 67ème assemblée générale de l’Union des Français de Suisse (UFS) du lendemain matin, à Lausanne. Cette organisation rassemble une soixantaine d’associations françaises en Suisse.

UFSuisseLausanne : 67ème assemblée générale de l’Union des Français de Suisse

Au musée Olympique de Lausanne, l’AG de l’UFS a été animée par Antoine Rosati, président de l’Union des sociétés françaises de Genève.

Parmi les questions qui ont été soulevées lors des discussions, les participants ont voulu savoir comment obtenir le remboursement de la fameuse CSG-CRDS depuis l’arrêt de la Cour de justice européenne désavouant le gouvernement français.

Nous avons été heureux de renseigner l’auditoire avec mon collège Christophe-André Frassa, auteur d’un amendement commun, il y a un an, visant à supprimer ces prélèvements sociaux de la CSG-CRDS sur les revenus du patrimoine des non-résidents.

48h avant cette AG, je m’étais rendu au centre des impôts des non-résidents à Noisy-le-Grand. J’avais donc des nouvelles fraiches, glaçantes même puisqu’en l’état actuel des choses, personne ne sait quand les contribuables lésés seront remboursés (lire à ce sujet : EditoHL37).

Une provision de 300M€ a bien été passée, en avril dernier, mais les ressources humaines du centre de Noisy ne peuvent pas absorber actuellement les milliers de demandes de remboursements en cours et à venir (total évalué à près de 50.000).

museePhoto : Avec Bertrand Picard, président de l’association des Alsaciens de Suisse, au cœur du musée Olympique de Lausanne.
Formidable attraction touristique, le musée a ré-ouvert ses portes en décembre 2013, à l’issue de 23 mois de travaux, pour intégrer le dernier cri de la technologie dans son approche muséographique !

Politique

HotelVilleVisite de l’Hôtel de ville

J’ai été l’hôte d’Antoine Barde (au centre de l’image), président du Grand Conseil de la République et Canton de Genève, à l’hôtel de ville.

Un moment exceptionnel en compagnie d’une personnalité politique charismatique, très au fait des réalités économiques puisque M. Barde est chef d’entreprise.

Nous avons visité la salle où fut signée, en 1864, la convention dite de Genève pour améliorer le sort des blessés sur les champs de bataille. La Croix-Rouge d’Henry Dunant se trouvait légitimée.

Déplacement en Belgique – Mouscron & Bruxelles (12 au 13 oct. 2015)

A l’occasion de ce nouveau déplacement en Belgique, je remercie cordialement Caroline Laporte, conseillère consulaire Belgique, déléguée UDI Belgique / Coordination Benelux. Elle m’a encore permis de rencontrer des gens passionnants et passionnés. A Bruxelles, j’ai aussi eu le privilège d’être aux côtés de Jean Arthuis pour le lancement du Réveil EuroCitoyen de l’UDI Belgique et pour participer à la Conférence internationale Erasmus.

Action sociale

maison1Projet thérapeutique original à la Maison Saint Joseph

Le soir de mon arrivée à Mouscron, j’ai reçu un accueil chaleureux de la part de Wim Vellemans, directeur de la Maison Saint Joseph et de son équipe, une structure d’accueil pour les personnes âgées située à 1 km de la frontière. L’institution abrite 275 résidents. Parmi eux, 180 sont atteints de la maladie d’Alzheimer, dont 40% de Français.

En présence de Français transfrontaliers, j’ai participé à la présentation du projet de potager thérapeutique qui s’adressera à des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Ce projet a été soutenu par Caroline Laporte qui l’a présenté, cet été, au jury d’élus consulaires de l’UDI Monde en charge d’affecter ma réserve parlementaire.

maison2Wim Vellemans, le directeur, explique les trois bénéfices du potager thérapeutique : maintenir une activité, travailler la réminiscence par l’évocation des potagers d’antan et encourager l’interactivité, puisque le potager sera un lieu d’échanges.

Le rapport au temps est un élément important de ce projet, car les malades en perdent le sens, que ce soit le rythme des saisons ou même le cycle du jour et de la nuit.

 

maison3Les participants à la réunion m’ont posé des questions sur divers sujets liés à la condition de transfrontalier, à commencer par la fiscalité qui préoccupe beaucoup ces Français.

De nombreux résidents français ont décidé de faire carrière en Belgique, malgré les difficultés liées à l’expatriation. Ils apprécient que les entreprises accordent de l’attention à leurs salariés (bien-être, priorité aux compétences…) et fonctionnent sur un plan informel et participatif.

Le directeur des soins de la maison Saint Joseph a regretté les rigidités françaises. Infirmier libéral jusqu’en 2010, il a préféré intégrer cette institution exemplaire belge où l’organisation est centrée sur les besoins de la personne et non sur la productivité.

maison4Ma présence à Moucron était liée au défi de campagne n°29 de notre liste sénatoriale qui vise à “organiser la création de structures pour répondre aux besoins présents et futurs en matière de dépendance”.

Photo : avec Bernard Barroo, Wim Vellemans, Aida Felix, Olivier Cadic, Alain Cammaert, Caroline Laporte, Roland Liénard-Weydts, Christian Horrie, Frédéric Misheletti, Jean René Bruneel, Véronique Sudraud, Jérôme Cloarec et Brigitte Vincent

Union européenne

reveil11er “Réveil EuroCitoyen” avec Jean Arthuis

L’UDI Belgique a initié un nouveau rendez-vous, le “Réveil EuroCitoyen”, à la rencontre des Français de Belgique, dans les locaux du Pressclub Europe. Avec Jean Arthuis, député UDI européen, nous avons eu l’honneur d’inaugurer cette formule, le 13 octobre dernier.

Tous les participants ont salué le succès de ce concept qui sera pérennisé par un rendez-vous mensuel.

Photo (g à d) : Caroline Laporte, conseillère consulaire UDI Belgique ; Olivier Cadic ; Jean Arthuis, député européen, président de la commission des Budgets au Parlement européen et président de l’Alliance Centriste (UDI) ; Jérôme Cloarec, président d’Atelier Europe et délégué adjoint de l’UDI Belgique (crédit photo : Laurent de Broca)

reveil2Une occasion pour Jean Arthuis d’évoquer un projet qui lui tient à cœur : un “Erasmus de l’apprentissage” pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes européens, par le biais de la mobilité internationale.

Le président de l’Alliance centriste a aussi réaffirmé sa vision fédéraliste, à la lumière de la crise migratoire. “Quels que soient les outils, sans gouvernement l’Europe n’aura pas de direction et ne sortira pas de l’impasse actuelle”, a-t-il défendu.

reveil3Pour ma part, j’ai évoqué le sujet du rapatriement des enfants placés par les services sociaux étrangers, puis celui de la libre concurrence au regard du monopole des pharmaciens et, enfin, j’ai insisté sur l’importance de la mobilité professionnelle que j’essaie de stimuler depuis des années. On ne peut pas enraciner nos chômeurs alors que l’environnement est de plus en plus mouvant, international et connecté.

De plus l’’international n’a jamais été aussi attractif qu’aujourd’hui pour les jeunes, c’est même une évidence pour 45% des 18-24 ans, selon un récent sondage (lire : Forum Expat : l’envie d’ailleurs n’a jamais été aussi forte chez les Jeunes du 12 juin, 2015).

J’ai engagé le dialogue avec Pôle Emploi qui se mobilise en ce sens (lire : Pôle Emploi va refondre son offre de service à l’international du 26 janvier, 2015), mais j’ai eu moins de réussite auprès du gouvernement… (lire : Mobilité professionnelle : l’Etat se désengage du 05 novembre 2014).

Entrepreneuriat

pernotRencontre avec François Pernot

Déjeuner de travail amical et constructif avec François Pernot, conseiller du commerce extérieur de la France, CEO de Dargaud & Lombard. Cet homme entreprenant cumule les hautes responsabilités, mais il trouve le temps d’accompagner les entreprises françaises qui veulent pénétrer le marché belge.

François Pernot a aussi souligné le dynamisme et la créativité de nos amis belges, dont l’un des fleurons est la bande dessinée.

borisVisite chez Air France/KLM

J’ai fait la connaissance de Boris Darceaux, General Manager Belgique/Luxembourg chez Air France / KLM. Dans les locaux de la compagnie française, nichés dans la tour Generali à Bruxelles, nous avons évoqué l’évolution du marché aérien, archétype de la mondialisation de l’économie.

Si Air France-KLM vient d’enregistrer un bénéfice record, dopé par une demande toujours croissante et la chute des prix du pétrole, de profondes mutations sont à l’ordre du jour pour rester compétitifs.

Il semble nécessaire de retrouver un dialogue social de qualité pour permettre à la compagnie européenne de se concentrer sur ses impératifs de développement qui servent directement notre industrie touristique, notre commerce extérieur et l’image de la France.

Mobilité internationale

erasmus1Conférence internationale Erasmus

A l’occasion des 10 ans du passeport européen de compétences, Europass, les trois agences francophones (France, Belgique et Luxembourg) chargées de la promotion et de la gestion du programme Erasmus+ se sont associées pour organiser cette première conférence mondiale.

Elle a mobilisé plus de 200 acteurs, les 13 et 14 octobre 2015 à Bruxelles, pour un bilan et une présentation des outils européens au service de l’employabilité.

erasmus2J’ai participé à la table ronde d’ouverture, intitulée “Etats des lieux par les acteurs politiques et économiques”, une démarche dans le droit fil de mon défi de campagne sénatoriale n°31 : “initier un Eramus Emploi pour sécuriser et faciliter la mobilité professionnelle de nos jeunes à l’international”.

A la lumière des pratiques du centre Charles Péguy de Londres, j’ai soutenu que le développement de la mobilité professionnelle nécessitait une bonne préparation et un accompagnement des candidats. Il leur faut certes acquérir une nouvelle langue, mais aussi s’imprégner de la mentalité et des usages du pays d’accueil. Les compétences de départ et la motivation ne suffisent pas.

erasmus3Jean Arthuis est intervenu devant la presse, en amont de la conférence internationale, pour annoncer que son projet pilote de mobilité européenne des apprentis sera opérationnel à la rentrée 2016.

“Nous souhaitons que les jeunes apprentis puissent passer un an hors de leur pays d’origine”, a précisé le député européen.

Les CFA sont donc invités à travailler en partenariat avec leurs homologues européens afin de développer, entre eux, les mobilités pour leurs apprentis, avec l’aide des Chambres des métiers et le soutien du monde de l’entreprise, a développé Jean Arthuis.

Déplacement au Maroc – Agadir (10 & 11 oct. 2015)

Jean-Claude Rozier, conseiller consulaire et président de l’UFE Agadir

Jean-Claude Rozier, conseiller consulaire et pdt de l’UFE Agadir

C’est la seconde fois depuis le début de mon mandat que je me rends au Maroc. J’ai répondu à l’invitation de Jean-Claude Rozier, conseiller consulaire et président de l’UFE Agadir qui compte plus de 800 membres grâce à son impulsion. Cette personnalité hors du commun a su fédérer les énergies et faire grandir cette association en un temps record. Ma visite à Agadir avait trois objectifs : rencontrer la communauté française et ses représentants, puis échanger avec les entreprises françaises implantées à Agadir et, enfin, mieux connaitre les opportunités économiques de la région, notamment dans le domaine du tourisme.

Le programme de 14 visites en 2 jours préparé par Marc Peltot, notre consul général, a comblé mes attentes.

Communauté française

Conseil_consulaireRéunion autour du consul

(g à d) : Marc Peltot, consul général de France ; Jean-Claude Rozier, conseiller consulaire et président de l’UFE Agadir ; Isabelle Derlon, conseillère consulaire ; Olivier Cadic ; Franck Guillet, trésorier de la  Société française de bienfaisance (SFB)

Au Riad Villa Blanche, ma première réunion travail pour évoquer les attentes de la communauté française. Le consul général Marc Peltot nous a fait un point sur le site d’Agadir, destination très prisée par nos retraités. Sur les 4500 inscrits, 42% sont des retraités âgés de 60 ans et plus. C’est le taux de retraités le plus élevé du réseau à comparer avec le Maroc (28%) et

Marc Peltot, consul général de France

Marc Peltot, consul général

la moyenne mondiale (12%). Chaque jour, un compatriote se présente au consulat pour signaler qu’il n’a pas reçu sa retraite. Ses services établissent des certificats d’existence à tour de bras.

Il faut ajouter les 5 à 8000 Français qui viennent à partir de fin octobre avec leur camping car haut de gamme pour occuper chacun 60 mètre carrés au camping pendant 178 jours.

Isabelle Derlon et Jean-Claude Rozier ont souligné l’esprit de solidarité qui anime la communauté française d’Agadir. En témoigne la présence à notre réunion de Franck Guillet, trésorier de la société française de bienfaisance.

Crocoparc2Soirée UFE au Crocoparc

Le 10 octobre, au Crocoparc d’Agadir, Jean-Claude Rozier, conseiller consulaire et président de l’UFE locale, a rassemblé près de 300 Français pour échanger de manière libre et conviviale.

Les principales préoccupations de mes compatriotes sont les suivantes : le coût de la scolarité au lycée français, les conditions d’accès à la Caisse des Français de l’étranger  (délai de carence de 6 mois), l’absence de maison de retraite et la situation des personnes âgées dépendantes.

Lors de cette soirée, Jean-Claude a remis aux participants, en avant-première, le tout nouveau guide de l’adhérent UFE 2015/2016.

CrocoparcUFENous nous sommes réunis dans un lieu où l’on accède à travers l’immense gueule d’un crocodile ! Crocoparc est un parc à crocodiles de 4 hectares, en l’occurrence 300 crocodiles du Nil pouvant atteindre 6 mètres et peser une tonne, vivant dans un écosystème reconstitué où l’on dénombre 300 espèces de végétaux.

Ce parc exceptionnel est administré par un homme qui l’est tout autant, Philippe Alleon, par ailleurs membre du bureau UFE. Grâce à lui, nous avons vécu une soirée inoubliable. Ouvert l’été dernier, Crocoparc, fondé par Luc Fougeirol, est appelé à devenir un pôle touristique incontournable.

Bureau_UFERéunion du bureau de l’UFE

L’UFE Section Agadir, présidée par Jean-Claude Rozier, force l’admiration. Elle n’est pas puissante de 850 membres par hasard. Elle foisonne d’activités. Son président lui insuffle une véritable vision.

Lors de la réunion du Bureau, à laquelle j’ai été convié, ses membres ont notamment réfléchi à la construction d’une maison de retraite, préoccupation récurrente des Français d’Agadir. Toutes les propositions permettant une amélioration de l’offre de prise en charge des soins sont analysées afin d’offrir des solutions de bon rapport qualité-prix.

Retraités français

DyarProjet résidentiel Dyar Shemsi

J’ai visité un complexe immobilier pour retraités, implanté dans une orangeraie à une quarantaine de kilomètres d’Agadir. L’endroit comprendra 242 villas, à terme. Une centaine de villas ont déjà été livrées, dont 80% ont été acquises par des résidents français !

Ce complexe comprend, en guise de parties communes, un restaurant, un golf, une piscine, une bibliothèque et des installations médicales.

La résidence Dyar Shemsi est administrée par Isabelle Derlon, conseillère consulaire, qui m’a organisé une rencontre avec les résidents à l’issue du déjeuner en présence de Pascal Capdevielle, conseiller consulaire venu de Fès pour l’occasion.

Enseignement

Lycee1Lycée français d’Agadir (LFA)

La visite de l’établissement a été organisée par le proviseur Christian Claverie (à droite de l’image). Le lycée du réseau OSUI (Office scolaire et universitaire international) s’est agrandi et modernisé après la fusion avec le groupe scolaire Paul Gauguin, de manière à accueillir plus de 1200 élèves.

Cette fusion s’est remarquablement concrétisée, grâce à l’action pragmatique du proviseur et solidaire des équipes de la MLF, Mission Laïque française et de l’AEFE.

Les programmes s’appuient sur les valeurs de l’enseignement français à l’étranger : neutralité religieuse et politique, tolérance et solidarité, mais aussi souci de l’excellence, résume Christian Claverie.

Lycee2Les 1241 élèves présents à la rentrée 2015, dont 388 Français, se répartissent de la petite section à la terminale.

Le LFA est le seul établissement d’Agadir qui assure, selon les programmes français et dans le respect de la Convention culturelle franco-marocaine, la préparation au baccalauréat français et à l’option internationale de ce baccalauréat.

Culture française

InstitutInstitut français d’Agadir

Les Français d’Agadir peuvent s’enorgueillir de leur Institut français, dont j’ai fait la découverte en compagnie de son directeur, Franck Patillot (à droite de l’image, à côté du consul Marc Peltot). La programmation culturelle est éclectique et abondante (opéra, cinéma, théâtre, concert, expos, ateliers thématiques…).

Actuellement, l’Institut s’associe à la COP21 en programmant des films et expositions liés à la thématique du climat, tels que les travaux de Yann-Arthus Bertrand. Notons aussi que l’Institut fait rayonner les artistes marocains en accueillant leurs oeuvres.

Solidarité

HayatiAssociation Hayati

Née en 2001, l’association Hayati, a pour vocation de venir en aide aux mamans seules, en difficultés ou dans une situation précaire. Elle prend en charge plus de 120 enfants de zéro à six ans dans des structures adaptées (nurserie, maternelles…), ce qui permet notamment à leurs mères de pouvoir travailler.

Photo (g. à d) : Danielle Billat ; Abdallah Taoufiq, vice-président ; Abdeljalil Labhar, président ; Olivier Cadic ; Marc Peltot, consul général de France ; Isabelle Derlon, conseillère consulaire ; Naima Anajjar.

Chambre de commerce

CFCIMPénurie de cadres français

Je remercie Frédéric Faillières, délégué régional Agadir de la Chambre française du commerce et de l’industrie du Maroc (CFCIM) de m’avoir accueilli avec des chefs d’entreprises français de tous secteurs. Nos échanges furent riches et constructifs.

Les entrepreneurs présents ont regretté la difficulté de recruter des cadres français. Les candidats à l’expatriation sont attentifs à de nombreux critères contextuels, tels que la qualité de l’enseignement.

Une difficulté administrative les rebute clairement : l’obligation du visa du ministère du Travail marocain sur tous les contrats de travail des expatriés. En effet, il faut souvent plusieurs mois pour obtenir ledit visa. En outre, ceux-ci ne sont valables qu’un an, créant une insécurité juridique et rendant impossible la conclusion d’un CDI.

Suite à mon premier déplacement au Maroc, j’avais interpellé le gouvernement sur ce statut de « Contrat de travail étranger », entretenant une précarité pour 3000 Français au Maroc (lire : Ma question écrite pour le respect des droits des salariés français au Maroc). J’attends une réponse.

A peine revenu en France, Khalil Nazih, directeur régional du Centre régional des Investissements (CRI), m’a prévenu qu’il avait contacté ses collègues du ministère de l’Emploi (ANAPEC) pour essayer d’éclaircir les procédures des contrats de travail pour les étrangers.

TwizyPhoto : Mme Peltot, épouse du consul et architecte cultive le sens de l’esthétique et de la promotion des produits français en se déplaçant dans Agadir avec la Twizy, bi-place électrique et fun de Renault.

J’ai rencontré Lahoucine Rachdi, le pdg de Sodisma, le tout nouveau site Renault-Dacia au centre d’Agadir, qui m’a fait part de ses ambitions.

Je remercie de leur présence et de leur contribution à notre réunion : Mmes Bouche (Jean Duflot) ; Hamza (Guy Cotten) ; Lorey (Ostréicultrice), ainsi que MM. Alleon (Comptoir agricole de Souss) ; Benhayoune (Biougra Motoculture) ; Bouche (Jean Duflot) ; Brunet (WebHelp) ; Capoen (Caoba) ; Guillet (Gadimat) ; Letorterec (Afriquia Réfrigération) ; Magnien (Next) ; Maurel (Marmara Agadir).

Opportunités commerciales

Ecolodge_déjeunerDéveloppement économique régional – Souss Massa –

(g à d) : Khalil Nazih, directeur régional du Centre régional des Investissements (CRI) ; Olivier Cadic ; Mme Peltot, épouse du consul ; Hassan Aboutayeb, directeur de l’Ecolodge Atlas Kasbah ; Hélène Aboutayeb ; Mohamed El Yazid Zellou, Wali de la région Souss Massa et gouverneur d’Agadir ; Marc Peltot, consul général de France ; Brahim Hafidi, président du conseil régional Souss Massa

Le déjeuner de travail réunissant le wali (équivalent du préfet), le président de la région et le directeur du centre régional des Investissements m’a permis de rencontrer des personnalités brillantes. Ce fût un véritable honneur car j’ai pu échanger directement avec les acteurs du développement régional. Ils ont une vraie stratégie de partenariat avec nos régions à l’image de ce qui s’est fait avec l’Isère pour les circuits touristiques. Il a été identifié quatre axes de progression, propices à des partenariats en tous genres avec nos entreprises :
– le tourisme dont les atouts sont évidents, représente l’avenir de la région. Ils ont créé un fonds pour les TPE afin de garantir les prêts sans caution pour dynamiser l’offre ;
– l’agriculture (fruits, légumes, agrumes…) qui doit relever le défi de l’économie d’eau ;
– le secteur de la santé qui se dote d’infrastructures hospitalières et universitaires ;
– les activités de transformation des produits de la pêche.

A l’évidence, les opportunités sont nombreuses pour les entrepreneurs qui souhaitent contribuer à développer une région qui a tout pour devenir la Floride de l’Europe.

Port_AgadirPort d’Agadir

Implanté au fond d’une baie radieuse, le port d’Agadir fascine depuis le XVIème siècle. Il est aujourd’hui le premier port de pêche et quatrième port de commerce au Maroc.

Sur place, j’ai fait la rencontre d’Abdelaziz Lansari, devenu commandant du port après une carrière au long court. Il m’a présenté les infrastructures qui permettent à Agadir de jouer le triple rôle de port de pêche, de commerce et de plaisance.

Photo : Marc Peltot, consul général ; Abdelaziz Lansari, commandant du port et Olivier Cadic

Un pays ouvert aux entrepreneurs

Convention_nationaleConvention nationale

L’Institut français abritait la convention qui réunissait les autoentrepreneurs marocains venus des quatre coins du pays. Un événement organisé par Ali Alahiane, directeur du complexe d’accueil et d’insertion Tilila (à gauche sur l’image). Une belle occasion de m’émerveiller devant le nombre de jeunes qui avaient fait le choix de prendre leur destin en main. Cette jeunesse a confiance en elle. Je suis convaincu qu’elle ira loin.

Tourisme durable

Le tourisme marocain (8,6% du PIB) génère 500.000 emplois directs et 1,9 millions d’emplois indirects.

Ecolodge_proprietairesEcolodge Atlas Kasbah

Mettant à profit son savoir-faire en tourisme durable, Hassam Aboutayeb et son épouse Hélène ont fondé en 2009 l’Ecolodge Atlas Kasbah, un hébergement enchanteur fondé sur le développement durable, situé sur les premiers contreforts de l’Atlas, tout près d’Agadir.

A souligner que Hassan est également président du RDTR, le Réseau du tourisme régional, qui labellise une quarantaine d’hébergements ruraux dès lors qu’ils respectent une charte Qualité et Environnement.

Photo : Hassan Aboutayeb et sa femme Hélène. Tous deux sont titulaires d’un master en développement durable. Lui est marocain, elle est française.

Taghazout_BayLe projet Taghazout Bay

Je me suis rendu sur le site qui développe un projet de station balnéaire de 8000 lits, nommé Taghazout Bay. Il a été confié à la Société d’aménagement et de promotion de la station Taghazout (SAPST), dont le capital a été constitué sous forme de partenariat public (65%) / privé (35%).

Habib Ahechmoud, directeur chargé de mission auprès du directeur général de la SAPST, m’a expliqué qu’il réalisait cette station en plaçant le tourisme durable au cœur de ses priorités.

En effet, ce projet s’inscrit dans un cadre naturel exceptionnel et se déploiera, dès 2016, sur une bande côtière de 4,5km de plages au nord d’Agadir.

SofitelSofitel Agadir

Kamil Ennadifi, directeur d’exploitation du Sofitel d’Agadir m’a permis de compléter mon tour d’horizon des perspectives de développement touristique d’Agadir et de sa région.

Les deux hôtels Sofitel d’Agadir font partie des joyaux de la chaîne d’hôtels de luxe du groupe Accor.

David Lusseau, nouveau conseiller consulaire d’Ecosse renforce l’UDI-Monde

Bienvenue à David Lusseau dans la 2eme circonscription de Grande-Bretagne, en remplacement de Véronique Bévierre qui a quitté l’Ecosse pour les Etats-Unis. David devient ainsi le trentième élu consulaire de l’UDI-Monde.

David Lusseau, conseiller consulaire d'Ecosse

David Lusseau, conseiller consulaire d’Ecosse

Pour David, l’UDI est la famille du radicalisme en France, celle de Simone Veil ou de Raymond Barre qui ont façonné son éveil politique. Il apprécie que le projet de l’UDI ne se réduise pas à ses idéaux politiques, mais qu’il “réengage tous les citoyens dans la vie de la République, en promouvant une politique plus participative et solidaire”.

David a vécu 20 ans en France et 21 ans à l’étranger. “Cette distance m’a permis de mieux définir mon identité française, dit-il, et de me persuader que les expatriés pourraient favoriser un vent de réformes par leur témoignage.” Encore faut-il les “reconnecter” avec leur propre communauté, ce qu’il va s’efforcer de faire en tant que conseiller consulaire en Ecosse.

Comment un Français en vient-il à être chercheur-enseignant au sein de la prestigieuse Université d’Aberdeen, fondée en 1495 ? A 10 ans, le héros de David ne s’appelle pas Luke Skywalker, mais Charles Darwin ! Sa résolution est prise, il sera biologiste. Après le lycée, il bourlingue à travers le monde et rencontre sa femme en chemin, danoise et expert scientifique sur les pêches.

Chaque jour, tous deux travaillent à préserver la planète. “Mais on ne peut pas améliorer la situation de notre terre indépendamment de celle des hommes”, soutient David.

Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°32 – octobre 2015 : Inauguration du lycée français Winston Churchill – CSG-CRDS des non-résidents – Maltraitance aux enfants – Déplacements en Europe du nord – Rapport: “Pourquoi le Royaume-Uni séduit les entrepreneurs français ?”…

Lire : l’INFOLETTRE n°32 – Octobre 2015Logo InfoLettre - Rond75

Edito de l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°32

Sénateur et entrepreneur, j’ai eu à cœur de faire venir à Londres la Délégation sénatoriale aux entreprises, dont je suis le vice-président. Ainsi au printemps, dix sénateurs ont rencontré des Français venus à Londres pour entreprendre. Ces échanges ont conduit à la parution de mon premier rapport intitulé “Pourquoi le Royaume-Uni séduit les entrepreneurs français ?” (voir le rapport).

Reconnaissant que l’environnement britannique séduit de plus en plus de compatriotes, il y a deux semaines, le président de la République est venu en personne inaugurer le nouveau lycée de Londres. Celui-ci porte le nom de Winston Churchill, un homme qui plaçait la persévérance au plus haut rang des vertus.
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Il est vrai que du projet à la chose le chemin est parfois long. En 2006, lors de mon élection à l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger, l’engorgement du lycée Charles de Gaulle paraissait insoluble. Des centaines de places étaient non pourvues chaque année. Et pour cause : aucun nouvel établissement secondaire français n’avait été construit à Londres depuis…1917 ! Lire la suite de l’édito et découvrir l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°32