Accueil      En circonscription      Sénat      Bilan de mandat      Revue de Presse          Parcours      Contact     
    

Médias – Olivier Cadic : “Les Jeux Olympiques ont réussi puisqu’on les a préparés, la guerre c’est pareil” (Public Sénat – 03/12/2025 – Vidéo 26’)

Invité de l’émission Bonjour chez vous (Public Sénat), ce 3 décembre, j’ai répondu aux questions d’Oriane Mancini.

Au lendemain de la visite du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à son homologue Emmanuel Macron, nous avons évoqué trois sujets : La paix en Ukraine et quel rôle pour la France ? ; l’augmentation du budget militaire ; l’interception des clandestins entre la France et le Royaume-Uni.


Résumé de Public Sénat :

« On ne veut pas prendre la représentation nationale en traître », déclarent Le Premier ministre et la ministre des Armées après avoir rassemblé, ce 1er décembre, les parlementaires des commissions chargés des sujets de défense dans une réunion à huis clos.

L’enjeu : faire accepter via des débats organisés en vertu de l’article 50-1 …l’augmentation de 6,7 milliards d’euros le budget des Armées. Olivier Cadic, sénateur (Union Centriste) des Français établis hors de France, justifie cette nouvelle hausse de dépenses : « On a trop attendu. J’entends Laurent Fabius dire ‘nous devons toucher les dividendes de la paix’ après la chute du mur de Berlin, il faut maintenant rattraper cette erreur stratégique. Nous avons baissé l’arme. L’adversaire s’est dit que c’était le bon moment. Aujourd’hui on voit que les efforts d’investissements pour se rétablir sont beaucoup plus importants. Nous devons aujourd’hui payer pour ceux qui ont bénéficié des dividendes de la paix ».

Olivier Cadic pense qu’il faut « prendre avantage de l’expérience sur le terrain en Ukraine, mais aussi de la confrontation Iran-Israël. Si nos forces armées réclament des forces supplémentaires c’est justement parce qu’elles considèrent que nous ne sommes pas à niveau.

Mais malheureusement, c’est comme le jour du match, ce n’est que dans la confrontation que l’on sait si l’on est au niveau ou pas. Et il ne faut pas attendre le jour de l’entrée au conflit pour voir si l’on est au rendez-vous. Les Jeux Olympiques, si ça a été un succès fantastique, c’est parce qu’on les avait préparés, et bien là c’est pareil ».

Médias – Le Service volontaire sera-t-il utile ? (France24 – 27/11/2025 – Vidéo 42’)

Le Président Emmanuel Macron a décidé de lancer, dès cet été, le Service militaire volontaire de dix mois avec l’objectif de mobiliser 50.000 jeunes d’ici 2035. Depuis le début de la guerre en Ukraine, certains pays européens ont aussi rétabli le service militaire. Est-ce efficace ? De quelles menaces parle-t-on ?

Nous en avons discuté au micro de Stéphanie Antoine sur la plateau du France 24 avec Richard Werly, correspondant France/Europe pour le quotidien suisse Blick ; Michel Goya, ancien officier des troupes de marine et historien ; Christelle Craplet, directrice Opinion Ipsos-BVA

Parler de mobilisation et de résilience m’a conduit à montrer la brochure « Tous responsables » diffusée la semaine précédente par le gouvernement et qui concerne tous les Français, pas seulement les jeunes. Il faut en effet que chacun comprenne qu’il a un rôle à jouer et qu’il va falloir investir pour rester en paix

J’ai successivement répondu aux questions suivantes :
> Quelle est votre réaction au sujet du Service national volontaire ?
> Est-ce que cela va créer du patriotisme ou l’objectif est-il uniquement de se défendre ?
> Votre réaction au fait qu’Emmanuel Macron ait bien dit que ce service national volontaire se cantonnait à la défense du territoire français ?
> On est plutôt dans des temps de disette. Ces 2,3 milliards de crédits pour le service national vont-ils être retirés du budget ?
> Est-ce qu’il va y avoir une astuce budgétaire pour que cette augmentation des crédits militaires soit votée ?
> Un service européen sans armée européenne ?
> Est-ce qu’on a les moyens financiers de pouvoir se défendre véritablement ?

Voir l’émission de France24 Le Service volontaire sera-t-il utile ?

Médias – “Déploiement d’un service militaire volontaire ?” (Public Sénat – 21/11/2025)

À la suite du discours du chef d’état-major des Armées, le général Fabien Mandon, devant le Congrès des maires de France, Aglaée Marchand (Public Sénat) a interrogé la classe politique sur la manière de préparer notre pays à un éventuel conflit dans les années à venir.

Je la remercie d’avoir relayé mes propos et, en particulier, d’avoir mis en lumière mon engagement pour faire aboutir la création du kit d’urgence « Tous responsables », destiné à chaque Français.

Préparer les populations :

(extrait) Le discours du chef d’État-major des Armées (CEMA), à l’occasion du congrès des maires mercredi à Paris passe mal. Estimant qu’il faut être prêt à « accepter de perdre ses enfants » face à la menace russe, Fabien Mandon en a affolé plus d’un et provoqué de vives réactions au sein de la classe politique. […] « C’est important que tout le monde se sente concerné par une menace extérieure. On est face à des gens qui sont déterminés, il ne faut donc pas paraître faibles », insiste le sénateur centriste Olivier Cadic.

Kit d’urgence :

(extrait) Des inquiétudes se faisaient déjà sentir, à la suite de la publication d’un guide de survie à destination des Français ce jeudi. Ce kit d’urgence, intitulé « Tous responsables », liste les gestes à adopter en cas de situation de crise et recense les différents éléments nécessaires à rassembler pour pouvoir subvenir à ses besoins sur une période de 72 heures. Une plaquette similaire, originaire de Suède, avait été agitée à la tribune du Sénat par Olivier Cadic en mars, lors d’un débat sur l’Ukraine. « J’avais dit à François Bayrou : ‘Je vous laisse évaluer la possibilité de faire circuler un tel document en France’ ». C’est désormais chose faite, le sénateur des Français établis hors de France salue un outil « utile pour que chacun puisse prendre conscience de ce qu’il a à faire, et pour que le pays soit plus résilient ».

Service militaire rénové :

(extrait) Afin de « préparer les esprits », le gouvernement plancherait sur l’idée d’un service militaire rénové. […] Une telle mesure poserait des « conditions d’efforts de coût », précise le centriste Olivier Cadic, « des soldats doivent être présents pour former des civils, ça demande un gros effort financier et d’engagement des forces ». « Ça nécessite d’être évalué aujourd’hui, c’est quelque chose qui peut prendre plusieurs formes car le monde a évolué, on a besoin de forces dans différents secteurs. Aujourd’hui, s’impose la nécessité d’avoir une large partie de la population qui soit préparée ». Et le service militaire, tel qu’on l’imagine, « ne constitue qu’une partie de l’effort. On pense à des civils qui apprennent à utiliser un fusil, à s’engager sur un bateau, à piloter un drone, mais ça doit aussi être derrière un écran pour affronter le domaine du cyber ».

Lire l’article du 21 nov. 2025 sur le site de Public Sénat Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Médias – Olivier Cadic : “Flam est ce que la démocratie participative peut faire dans sa plus belle expression” (Françaisdanslemonde.fr – 15 nov. 2025 – Podcast 4’55)

Comment transmettre la langue française à ses enfants lorsque l’on vit au Royaume-Uni ? À l’occasion de la journée Parapluie FLAM UK du 9 novembre, Gauthier Seys (Françaisdanslemonde.fr) a réuni les acteurs d’un réseau engagé pour réfléchir ensemble à cette question essentielle pour les familles francophones de l’étranger.

Le réseau FLAM – Français Langue Maternelle – constitue un dispositif unique : il permet aux enfants francophones scolarisés dans le système éducatif local de préserver un lien vivant et régulier avec le français.

Au Royaume-Uni, 55 « Petites Écoles FLAM » forment un réseau dynamique et solidaire. Souvent créées et animées par des parents bénévoles, elles offrent chaque semaine des cours et des activités en français — jeux, théâtre, lecture, écriture — afin que les enfants continuent non seulement d’apprendre et d’aimer la langue de Molière, même loin de l’Hexagone.

Toutes mes félicitations à Sophie Gavrois-Karnavos , présidente du Parapluie FLAM UK, et son équipe pour cette remarquable journée de transmission, de partage et d’ouverture.

VERBATIM de mon entretien

Gauthier SEYS
Au micro de la Radio des Français dans le monde, j’ai le plaisir d’accueillir Olivier Cadic, sénateur depuis onze ans pour les Français établis hors de France. Olivier, bonjour, bienvenue au micro de la radio.

Olivier CADIC
Bonjour, merci Gauthier.

GS – Aujourd’hui, c’est le 616e déplacement. Il faut vraiment aller sur le terrain quand on est sénateur ? Quand on est élu de la République, il faut aller voir ce qui se passe sur le terrain ? Et quand le terrain, c’est le monde, il faut se déplacer.

OC – Eh bien, c’est ça. Je ne sais pas représenter les Français établis hors de France sans être à leur contact, sans voir le monde au travers du lieu où ils se trouvent. Chaque personne vit au « centre du monde » et donc la perspective n’est pas la même sur le monde quand on vit à Londres, quand on vit à New York ou à Bangkok. Et donc c’est important de voir comment les gens voient le monde. Mais ceci étant, ici, je joue à domicile.

GS – C’est ce que j’allais dire. Aujourd’hui, c’est la rencontre Parapluie Flam UK. Important ce réseau Flam pour cette langue française qui brille, c’est cas de le dire avec le mot Flam, dans le monde entier, à travers des associations et en particulier de façon très intense sur la zone UK.

OC – Le Parapluie Flam, et toutes ces associations Flam, c’est une de mes grandes fiertés en tant qu’élu. Quand j’ai été élu en 2006 pour représenter les Français du Royaume-Uni à l’Assemblée des Français de l’étranger, j’avais mis sur ma profession de foi de créer un plan École. Un plan École consistait à associer les parents d’élèves, les élus, l’administration, les entreprises pour que tous ensemble, on décide d’objectifs collectifs au niveau de l’enseignement. L’objectif un, c’était de développer le nombre d’enfants dans l’enseignement français au Royaume-Uni. L’objectif deux, c’était de développer le nombre d’écoles qui faisaient du bilingue. L’objectif trois, c’était de mettre en réseau les petites associations Flam. À l’époque, elles étaient douze. Aujourd’hui, elles sont entre cinquante-cinq et soixante. Aujourd’hui, c’est plus de cinq mille enfants qui sont tous les samedis participent aux associations Flam. Et je voulais venir, comme je viens tous les six mois, pour les réunions du parapluie Flam, rappeler cette histoire, rappeler comment on a souhaité que les écoles ne réinventent pas la roue à chaque fois qu’elles démarraient. On a souhaité qu’elles soient mises en réseau, on a souhaité qu’elles s’auto-gèrent, c’est-à-dire que ce n’était plus l’administration qui s’occupait d’organiser les réunions des associations Flam, mais une fédération et cette fédération se gère elle-même. Regardez ici, on est dans un hôtel, c’est privé, ils sont autonomes et ils s’organisent comme ils le souhaitent pour les réunions, pour les objectifs des réunions. Et ça, c’est fantastique. Cela montre ce que la démocratie participative peut faire dans sa plus belle expression : des familles, des parents qui prennent en charge un rôle essentiel qui est de transmettre la langue. On ne naît pas avec une langue, on doit apprendre cette langue. Et on sait bien qu’il n’est pas facile de transmettre à ses enfants, au sein de la famille, une langue. Ils ont besoin, les enfants, de ne pas être différents de leurs petits copains ou leurs petites copines. Et donc, qu’est-ce qui se passe ? Dans une association Flam, les enfants français se retrouvent avec d’autres enfants français. Ils se retrouvent, ils sont pareils, ils ne sont pas différents. Et donc, ils sont disponibles pour pouvoir apprendre le français. Encore une fois, c’est pour ça que je viens tous les six mois, parce que ces femmes et ces hommes qui animent ces associations, ce n’est pas que le samedi : dans la semaine, ces personnes préparent la réunion du samedi. Elles sont à plein temps. Je veux les saluer et leur dire combien je les admire.

GS – En tout cas, les chiffres parlent d’eux-mêmes. C’est une réussite, ce réseau ?

OC – C’est la plus grande réussite du réseau Flam. Aucun autre pays n’a réussi à faire ce qui a été fait au Royaume-Uni. Pourquoi ? Parce que c’est une mise en réseau. Ce sont des associations qui travaillent ensemble et il n’y a pas de velléité, je dirais personnelle, de pouvoir dans ce réseau. C’est ça que je trouve fantastique de Christian Ravel, qui a été le premier fondateur de Joëlle Simpson, aujourd’hui à Sophie Gavrois-Karnavos qui préside. Il y a une continuité, une envie de représenter l’intérêt général. Et cela aussi, ça me marque et je veux absolument que ce soit souligné.

Écouter le podcast de mon intervention :

Écouter l’intégralité de l’émission de Gauthier Seys qui nous vous plonge dans l’aventure humaine des Petites Écoles « Journée Parapluie FLAM UK à Londres (9 novembre 2025) »

Sénat – TV5Monde au service du rayonnement culturel francophone

J’ai eu le plaisir de recevoir au Sénat, ce 17 novembre, Kim Younes, présidente-directrice générale de TV5Monde (à l’image), ainsi que Thomas Derobe, son secrétaire général.

TV5Monde s’appuie sur une charte articulée autour de quatre valeurs fondatrices : la diversité culturelle, la transmission des savoirs, le développement durable et la promotion de la démocratie. Des principes essentiels, à l’heure où la circulation des fausses informations a été multipliée par trois depuis le début de l’année 2025, selon plusieurs études. Plus que jamais, « l’exigence d’une information fiable et de qualité est un enjeu démocratique majeur », rappelle Mme Younes.

Premier réseau média généraliste francophone au monde, TV5Monde relie les francophones et les francophiles sur les cinq continents. Chaîne généraliste, gratuite, proposant divertissement, cinéma, séries et magazines, elle n’est pas un média d’information en continu — et c’est ce qui fait sa singularité.

Sa présence est déterminante dans de nombreuses régions, notamment en Afrique. Mme Younes a rappelé que la République démocratique du Congo, avec ses 100 millions d’habitants, est désormais le premier pays francophone du monde, constituant une audience majeure. A noter également que c’est la seule chaine francophone autorisée en Chine !

La force de TV5Monde réside aussi dans sa gouvernance : un consortium réunissant la France, le Canada, le Québec, Monaco, la Suisse et la Fédération Wallonie-Bruxelles. « C’est presque une ONG », souligne Mme Younes, tant la chaîne porte une voix plurielle et véritablement internationale.

Notre discussion a porté sur les défis budgétaires à relever par la chaine et confirmé la place incontournable de TV5Monde dans la francophonie, à une époque où la fiabilité de l’information et la diversité des points de vue sont devenues essentielles.

Médias – “Nouvelle pratique mafieuse à Marseille ?”– Le Temps (Suisse) – 14 nov. 2025

Paul Ackermann, journaliste du Temps à Genève, a recueilli mon avis sur l’assassinat du jeune Mehdi Kessaci, petit frère d’Amine Kessaci, connu pour son combat contre le narcobanditisme marseillais et auteur du livre intitulé « Marseille, essuie tes larmes. Vivre et mourir en terre de narcotrafic ».

Extrait de l’article

Quant au sénateur centriste Olivier Cadic, vice-président de la commission d’enquête à l’origine de la loi contre le narcotrafic adoptée en début année, il estime que l’émergence de ce type d’acte serait «un vrai marqueur» : « En Italie, j’ai été très marqué par l’assassinat du juge Falcone tué par la mafia en 1992], cela montre que ces réseaux se sentent assez forts pour vouloir faire la loi.» Et dans ce cadre, il pense que l’État devra se montrer intransigeant, notamment avec l’arrivée des élections municipales : «Quand ils se sentent assez forts pour assassiner les gens qui les gênent, ils peuvent aussi vouloir favoriser ceux qui peuvent les servir. Cela s’est vu dans d’autres pays, des organisations mafieuses qui régentent des quartiers entiers. Il n’y a pas de raison que ça n’arrive pas chez nous.»

Lire l’article «Nouvelle pratique mafieuse à Marseille»? L’assassinat du frère d’un militant fait craindre le pire, publié par Le Temps, le 14/11/2025

Médias – Olivier Cadic : « La France, comme tous les autres pays, est victime d’ingérences étrangères extérieures » (Public Sénat – 06/11/2025 – Vidéo 25’10)

Invité de l’émission Bonjour chez vous (Public Sénat), ce 6 novembre, j’ai répondu aux questions de Quentin Calmet en premier lieu sur l’actualité : La libération des otages Cécile Kohler et Jacques Paris détenus par l’Iran ; les produits Shein ; les tarifs douaniers des Etats-Unis ; les passants fauchés sur l’ile d’Oléron.

Puis, nous avons abordé la thématique principale de l’émission :
. Municipales : un terrain d’ingérences étrangères ?
Enfin, nous avons successivement évoqué :
. Budget des armées, quelle priorité pour la France
, avec Jefferson Desport, grand reporter à Sud Ouest.
. Le monde associatif, pilier du lien social en France, avec Xavier Antoyé, red-chef du Progrès et Bien public.

J’ai répondu aux questions suivantes :

Ingérences
> Quel est le niveau de la menace, selon vous ? Est-ce que c’est massif ou encore négligeable en France ? Est-ce que nos élections sont menacées à l’heure où l’on se parle ?
> Peut-on préciser la menace : est-ce que les états étrangers veulent favoriser tel ou tel candidat ou plutôt de troubler et polariser le débat public en général ?
> Est-ce que vous pensez que les élections municipales sont directement en danger dès l’année prochaine ?

Budget des armées
> La commission des Affaires étrangères a auditionné Fabien Mandon, chef d’état-major des Armées, qui se prépare à un possible choc avec la Russie dans les 3-4 ans, car elle nous considère comme faible. Est-ce que vous partagez son analyse sur la perception de la Russie à notre égard ?
> Si le budget n’est pas voté ce sera lourd de conséquences pour les armées au point qu’elles pourraient perdre jusqu’à 6 milliards d’euros. Que dites-vous aux parlementaires ?
> Le chiffre de 6 milliards a été évoqué. Les Français n’ont peut-être pas conscience que la censure aurait des conséquences aussi directes sur l’investissements des armées ?
> Est-ce qu’il y a une possibilité de sortir de l’impasse politique autour de ce budget et qu’on peut aboutir sur un vote sur le projet de loi de finances avant le 31 décembre ?

Associations
> On sait l’importance des associations pour le lien social et, on le voit, leurs difficultés budgétaires ?

Résumé de Public Sénat :

Quels sont les risques d’ingérences étrangères sur les élections en France ? Une question au cœur d’une table ronde ce mercredi au Sénat.

Pour Olivier Cadic, sénateur (Union Centriste) représentant les Français de l’étranger, « en manipulant bien les réseaux sociaux on arrive à avoir des résultats qui ne sont pas ceux qui auraient pu être, si vraiment la démocratie s’était exercée sereinement. La France, comme tous les autres pays, est victime d’ingérences étrangères extérieures. Taïwan est le laboratoire de la Chine. La Roumanie, la Bulgarie et la Serbie sont le laboratoire de la Russie. Et on voit chez nous se développer des choses qui sont testées ailleurs (…). On voit ce que ces puissances étrangères sont capables de faire en soutenant les extrêmes pour polariser le débat ».

Également vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, Olivier Cadic affirme que : « La Russie considère que les démocraties sont faibles. Et c’est justement l’enjeu, de se battre pour continuer à vivre dans un monde démocratique. Nous subissons la désinformation, le sabotage, une guerre hybride, les cyber-attaques, on a affaire à quelqu’un qui est déjà en guerre avec nous. Le problème c’est qu’en démocratie on ne se fait pas élire pour faire la guerre. Il faut faire comprendre qu’il est indispensable qu’on augmente notre budget de défense ».

Médias – “Municipales 2026 : des ingérences étrangères déjà très actives sur de faux sites d’information locale” (Public Sénat – 21/10/2025)

Un article d’Aglaée Marchand (Public Sénat) révèle que, selon le groupe de recherche américain Insikt, près de 150 faux sites d’information locale, dopés à l’intelligence artificielle, sont soupçonnés d’être des outils d’influence russe.

J’ai répondu à ses questions sur les ingérences étrangères qui s’intensifient à l’approche des élections municipales.

Extrait :
Pour le sénateur centriste Olivier Cadic, il est grand temps de reconnaître une « guerre informationnelle » car « tout le monde prend conscience qu’il y a une volonté de perturber nos élections pour que des candidats soient élus et qu’ils puissent être plutôt favorables à des individus qui ne nous veulent pas du bien ». Celui qui a été la cible d’une cyberattaque (*) menée par la Chine en 2021 contre des parlementaires d’une dizaine de pays, milite pour que ces tentatives de « déstabiliser l’État » soient prises en charge par le ministère des Armées : « On sait qu’on a des batailles à mener, qu’on doit s’y préparer, or s’il s’agit d’une guerre, c’est le rôle des Armées ».

Lire l’article Municipales 2026 : des ingérences étrangères déjà très actives sur de faux sites d’information locale sur le site Public Sénat

(*) Lire : Cyberattaques : le sénateur, Olivier Cadic lui aussi visé par des hackers chinois

Médias – “France-Chine, un jeu de dupes” (Politique Internationale, n°189 – Automne 2025)

La relation France-Chine est-elle un jeu de dupes ? Je salue le travail d’Isabelle Feng qui met en lumière un grave déséquilibre. Dans son article, elle dénonce avec justesse et précision 60 ans d’illusion dans la relation France-Chine et appelle à un changement radical de stratégie : fermeté, valeurs démocratiques et réciprocité comme principes directeurs, mais aussi soutien à Taiwan. Sur ce dernier point, la chercheuse rappelle les efforts du groupe d’échanges et d’études Sénat-Taïwan, présidé par Alain Richard, puis par Jean-Baptiste Lemoyne, ainsi que mon action. Je l’en remercie.

(Résumé) France–Chine : un partenariat déséquilibré

Depuis plus de soixante ans, les relations entre Paris et Pékin se révèlent largement à l’avantage de la Chine. Dès 1964, la France a joué un rôle clé dans la reconnaissance internationale de la République populaire de Chine, mais n’a jamais bénéficié en retour d’un véritable traitement « privilégié ». Qu’il s’agisse des violences subies par les diplomates français durant la Révolution culturelle, des boycotts orchestrés en 2008 ou des pressions exercées lors de la rencontre Sarkozy–Dalaï Lama, l’« amitié sino-française » a souvent rimé avec humiliations diplomatiques.

Sur le plan économique, la France a perdu du terrain. Malgré l’ouverture enthousiaste de son marché, son déficit commercial avec Pékin s’est envolé et plusieurs fleurons industriels (Alcatel, Renault, PSA, Carrefour…) ont subi de cuisants revers. La stratégie chinoise d’« apprendre des barbares pour mieux les dépasser » a permis à Pékin d’acquérir des technologies clés et de se hisser au rang de puissance technologique mondiale. Dans ce rapport de force inégal, Paris a trop souvent cédé aux pressions, espérant des retombées économiques qui ne se sont jamais concrétisées.

Le domaine culturel, longtemps présenté comme un terrain d’entente, n’échappe pas non plus aux ingérences chinoises. Censure d’expositions, effacement du mot « Tibet », contrôle des récits historiques : la France a dû à plusieurs reprises composer avec les exigences du Parti communiste chinois.

Face à ces échecs répétés, l’heure est venue de repenser la politique chinoise de la France autour de trois principes : soutien affirmé à Taïwan, défense sans concession des valeurs démocratiques, et stricte réciprocité dans les échanges. De nombreux élus, dont le sénateur Olivier Cadic, ne ménagent pas leurs efforts pour exprimer leur soutien constant à la démocratie taïwanaise, en paroles et en actes.

Il s’agit désormais d’assumer une ligne claire : traiter avec Pékin, oui, mais en imposant des conditions et en refusant les illusions d’une « amitié privilégiée » qui, depuis des décennies, s’apparente à un jeu de dupes.

Lire l’article France-Chine, un jeu de dupes, publié sur le site de Politique Internationale ou en format PDF

Isabelle Feng est juriste et chercheuse au centre Perelman de l’Université Libre de Bruxelles et vice-présidente du cercle de réflexion Asia Centre.

Médias – Olivier Cadic : “Il y a une vraie inquiétude chez les Français aux États-Unis” (LePetitJournal.com – 15 sept. 2025)

Je remercie les journalistes Agnès Chareton, rencontrée à Orange County grâce à Sylvie Almeri (FACC Southern California), ainsi qu’Emmanuelle Franks à Pasadena, pour l’article qu’elles ont consacré à mon déplacement en Californie dans LePetitjournal.com.

J’adresse également mes vœux de plein succès à l’édition de Los Angeles de LePetitjournal.com.

Extrait :

Olivier Cadic : “Il y a une vraie inquiétude chez les Français aux États-Unis”

Fin août, le sénateur des Français de l’étranger Olivier Cadic a passé une semaine auprès de Français et d’entreprises tricolores à Las Vegas, Los Angeles, Orange County et San Diego. Sept mois après le choc du retour au pouvoir de Donald Trump, il constate un fort sentiment d’incertitude chez les expatriés.

Ce mercredi 27 août, la boulangerie Chaupain de Laguna Niguel, dans le comté d’Orange, accueille un invité un peu particulier. Attablés devant une quiche ou un pain au chocolat, une vingtaine de Français sont venus écouter attentivement Olivier Cadic, sénateur centriste des Français de l’étranger, et lui faire part de leurs interrogations, alors que depuis sept mois, le retour au pouvoir de Donald Trump fait peser son lot d’incertitudes sur leur quotidien. Les questions fusent. Quid de l’augmentation des tarifs des colis de la Poste vers les États-Unis ? Combien de temps faudra-t-il pour lever l’incertitude face à la nouvelle politique douanière de l’administration Trump ? Que faire en cas d’arrestation par l’ICE, la police de l’immigration, qui sème la terreur dans la région ?

En matière de crises internationales, Olivier Cadic, spécialiste des questions de cybersécurité et de défense, s’y connaît. Il s’agit de son 15ᵉ déplacement aux États-Unis, sur 603 déplacements dans 115 pays depuis qu’il a été élu sénateur des Français de l’étranger, en 2014. Lui qui a posé ses valises au Royaume-Uni en 1996 – pour y établir son entreprise d’électronique avant de fonder Cinebook, sa société d’édition de bandes dessinées – a ainsi vécu de plein fouet le Brexit et ses conséquences délétères outre-Manche. Mais aujourd’hui, impossible, selon lui, de prévoir l’issue du scénario à rebondissements qui s’écrit aux États-Unis. D’où l’importance de venir prendre le pouls du pays.

Prendre le pouls du pays dans cette période de bouleversements

C’est Sylvie Almeri, directrice de la FACC Southern California, qui a organisé son marathon d’une semaine entre Las Vegas, Los Angeles, Orange County et San Diego, du 24 au 29 août, aux côtés de Dimitri Demianenko, Consul adjoint de Los Angeles. Au programme : visite de start-ups (Noovolife), d’un restaurant (Mon ami Gabi), de grandes entreprises tricolores qui excellent dans des domaines de pointe (Vicat, Motul, Safran Cabin, Thales, Balt, Safran Power Unit, Colas Rail…), d’écoles franco-américaines (l’occasion de faire le point sur la rentrée sept mois après les incendies de Los Angeles qui ont impacté l’International School of Los Angeles et l’Alliance française de Pasadena)… Son objectif : “écouter et comprendre” les expatriés français.

Ses discussions avec les acteurs économiques locaux ont mis en évidence l’incertitude qui pèse sur la compétitivité en raison des nouvelles barrières tarifaires instaurées par Donald Trump… Lire la suite l’article sur le site lepetitjournal.com Olivier Cadic : “Il y a une vraie inquiétude chez les Français aux États-Unis” de Agnès Chareton à Orange County, avec Emmanuelle Franks à Pasadena

Médias – “Le salon SEMICON Taïwan 2025 s’ouvre avec une importante participation internationale” (RTI, 10/09/2025)

Article RTI :

“Le salon international des semi-conducteurs SEMICON Taiwan 2025 a ouvert ses portes ce matin, au centre d’exposition de Nangang, attirant environ 1 200 exposants venus de plus de 60 pays. Le Premier ministre Cho Jung-tai (卓榮泰) a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture de ce 30e salon que l’industrie des semi-conducteurs de Taïwan avait atteint une valeur de production de 5300 milliards de dollars taïwanais (environ 150 milliards €) l’année dernière.

Cette année, le gouvernement promeut les « dix nouveaux projets d’infrastructure IA », couvrant des domaines tels que la photonique sur silicium, la technologie quantique ou encore les drones IA, dans le but d’atteindre l’objectif de 6000 milliards de dollars taïwanais (environ 170 milliards €) de valeur de production.

Côté français, le pavillon national rassemble sous le label « Choose France » plus de 15 entreprises et la plus forte présence française à SEMICON Taiwan. La délégation officielle d’une soixantaine de membres, chercheurs et industriels, dirigée par Adrien Laroche de la Direction générale des entreprises, a pris part à l’ouverture du pavillon français en présence du sénateur Olivier Cadic, membre du groupe d’amitié parlementaire France-Taïwan, et du directeur du Bureau français de Taipei (BFT), Franck Paris, ainsi que du vice-ministre des Affaires étrangères François Wu Chih-chung (吳志中).

Le directeur de la Chambre de commerce française, Stéphane Péden, organisateur du pavillon français, a souligné les efforts entrepris pour améliorer la visibilité des entreprises françaises sur le salon : « Nous avons plus que doublé la taille du pavillon depuis l’année dernière et augmenté le nombre d’entreprises, puisqu’il y en a neuf cette année, auxquelles s’ajoutent cinq startups qui viennent de France et qui ont été choisies par Clara Chappaz, la ministre du Numérique. Ces startups sont venues à Taïwan pour faire partie du pavillon et découvrir le salon Semicon afin de voir si dans les futures années, elles pourraient faire partie du pavillon à titre permanent avec quelqu’un sur place. »

A noter également la toute première participation d’une délégation de 12 talents africains à Taïwan, en mission de prospection sous l’égide de la « French African Foundation », avec l’accompagnement du BFT sur place”.

Lire l’article sur le site RTI : Le salon SEMICON Taïwan 2025 s’ouvre avec une importante participation internationale (10.09.2025)

Médias – “La commande publique est un levier de puissance pour l’Europe” (Les Echos, 09/09/2025)

Avec des acteurs de référence, mais aussi de nombreux parlementaires, nous appelons à une politique d’achats publics ambitieuse, tournée vers les solutions européennes, afin de :

. soutenir nos filières industrielles,
. renforcer notre indépendance technologique,
. préserver nos données sensibles,
. et créer un véritable effet d’entraînement économique et social.

Cette tribune, publiée le 9 septembre dans Les Échos, rappelle l’urgence d’aligner nos choix collectifs avec nos objectifs de souveraineté et de compétitivité. Lire la tribune sur le site Les Echos ou le PDF

Médias – “Simplifier pour mieux représenter : redonnons toute leur place à tous les élus des Français de l’étranger”

Simplifier pour mieux représenter : redonnons toute leur place à tous les élus des Français de l’étranger

Olivier Cadic, Sénateur des Français établis hors de France et Président du groupe France-Pays du Golfe au Sénat.

Article publié dans l’infolettre UDI du 08 août 2025 :

Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, vient de faire paraître son rapport annuel sur la situation des Français établis hors de France.

Au 31 décembre 2024, 1 754 666 Français s’étaient inscrits auprès de leur consulat. C’est 3,5 % de plus qu’en 2023. Une belle progression, qui reflète le dynamisme de notre communauté expatriée, estimée à quelque 3,5 millions de personnes dans le monde.

Fait marquant : près d’un tiers des Français de l’étranger sont binationaux.

Où sont-ils ?

La Suisse regroupe le plus gros contingent (172 313 inscrits), suivie des États-Unis (159 981), du Royaume-Uni (141 593), de la Belgique (123 781) et du Canada (119 256). Ces cinq pays concentrent à eux seuls plus de 40 % des inscrits.

Ils constituent une richesse, car ils font bien souvent rayonner la France dans le monde, mais ils représentent aussi un défi démocratique.

Depuis la réforme de 2013, la représentation des Français de l’étranger souffre d’un mal structurel : son manque de lisibilité.

À l’élection de 155 conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) dans 52 circonscriptions, a en effet succédé l’élection, au scrutin universel direct, de 443 conseillers des Français de l’étranger dans 130 circonscriptions.

Ces élus locaux élisent, parmi eux, au scrutin proportionnel de liste à un tour au sein de 15 circonscriptions, les 90 membres qui siègeront à l’Assemblée des Français de l’étranger.

Si le maillage des 130 circonscriptions électorales, contre 52 auparavant, a pu rapprocher les élus des Français de l’étranger de leurs électeurs, la réforme a ajouté un étage bureaucratique sans valeur ajoutée démocratique.

Ce découpage institutionnel fait peser une frustration sur les conseillers des Français de l’étranger (CdFE) qui ne peuvent participer aux débats de l’AFE.

Durant la pandémie du Covid-19, l’administration a démontré qu’elle pouvait permettre à l’ensemble des CdFE de siéger à l’Assemblée des Français de l’étranger, qu’ils soient présents physiquement à Paris, ou à distance depuis leur circonscription.

Revenir à une catégorie unique de représentants simplifierait l’architecture institutionnelle, renforcerait la légitimité démocratique et offrirait une meilleure continuité entre les réalités du terrain et les débats nationaux.

C’est d’ailleurs ce qui se pratiquait avant 2013, dans un modèle plus simple, plus respectueux de l’engagement des élus.

À la faveur du projet de loi pour les Français de l’étranger envisagé par Laurent Saint Martin pour le second semestre 2025, il paraît opportun de clarifier les rôles et de simplifier notre représentation.

Liban – Médias – Fra’ Jean-Louis Mainguy

Architecte visionnaire, élu des Français de l’étranger et chevalier de l’Ordre souverain de Malte, Jean-Louis Mainguy laisse le souvenir d’un homme de foi et d’humanité profonde.

Merci à May Makarem pour ce portrait, hommage vibrant à sa vie et à son action, publié dans L’Orient-Le Jour (17 août 2025) :

“Du créateur Jean-Louis Mainguy à l’homme de foi Fra’ Jean-Louis”

Son œuvre, tant artistique que spirituelle et civique, a laissé une empreinte mémorable au Liban et au-delà.

Architecte d’intérieur, décorateur, scénographe, Jean-Louis Mainguy était pour beaucoup un « alchimiste », aménageant les espaces en y insufflant émotion et rêve. Ancien directeur adjoint de l’École des arts décoratifs et directeur de la section architecture intérieure à l’Académie libanaise des beaux arts (ALBA – Université de Balamand), il était également conseiller élu à l’Assemblée des Français de l’étranger de 2006 à 2021 et président de l’Union des Français de l’étranger au Liban, décrit par l’UFE « comme un leader visionnaire, généreux et humain, ayant marqué durablement le paysage franco-libanais » par sa défense des droits et des intérêts des Français établis hors de France. Dans un hommage sur les réseaux sociaux, le sénateur français Olivier Cadic, qui le connaissait depuis 19 ans, se souvient de lui comme d’un « homme d’une grande indépendance d’esprit qui savait toujours préserver son intégrité et défendre ses convictions avec calme et détermination ». Lire la suite de l’article de L’Orient-Le Jour du 17 août 2025.

Médias – “Le sénateur Olivier Cadic souligne que Taïwan est un symbole de liberté dans le monde” (RTI – 15/07/2025)

Article RTI :

“Olivier Cadic, vice-président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat français, membre de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC) et qui a effectué plusieurs visites à Taïwan, a récemment accordé une interview à l’agence de presse taïwanaise CNA.

Selon Olivier Cadic, la force du Parti communiste chinois est peut-être illusoire, car elle ne repose pas sur le soutien populaire, ne tolère pas la diversité des opinions personnelles et repose sur la peur. Il a déclaré : “Taïwan est beaucoup plus fort qu’il n’y paraît, il faut faire en sorte que la Chine ne cherche pas à entrer par la force à Taïwan car elle aurait trop à perdre, le jeu n’en vaudrait pas la chandelle. C’est tout ce travail de dissuasion que nous devons entreprendre.”

Concernant la résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations unies, votée en 1971, Olivier Cadic s’est dit admiratif des Parlements des pays qui avaient voté des textes ces derniers mois, afin de clarifier que la résolution 2758 ne traitait pas de la question de Taïwan. Il considère qu’en France, il faudrait d’abord qu’il y ait un consensus inter-partis avant de soumettre un tel texte au Parlement, ce qui constitue un défi dans un contexte où la scène politique française est très divisée à ce sujet, mentionnant le récent rapport de LFI appelant à la relance de la coopération franco-chinoise. Il a souligné que le Sénat français avait toutefois d’ores et déjà adopté à l’unanimité, en mai 2021, une résolution soutenant la participation de Taïwan aux organisations internationales.

Enfin, Olivier Cadic a assuré Taïwan de son soutien et a déclaré : “Taïwan représente cet élan démocratique qui nous inspire tous”, rappelant que le gouvernement chinois ne pouvait pas empêcher les parlementaires étrangers de se rendre à Taïwan”.

Lire l’article sur le site RTI : Le sénateur Olivier Cadic souligne que Taïwan est un symbole de liberté dans le monde (15.07.2025)

Médias – Olivier Cadic : « Il ne tient qu’à nous d’élever notre effort de défense pour être souverains. C’est l’autonomie stratégique, dont parlait le Président dès 2017 » (Public Sénat – 03/07/2025 – Vidéo 5’15)

Le 1er juillet, Sébastien Lecornu est venu au Sénat pour faire un point sur le budget des armées devant notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées (vidéo).

Dans le prolongement de l’audition du ministre des Armées, j’ai répondu à Quentin Calmet (Public Sénat) sur les questions que suscitent l’objectif de réarmement, en évoquant également Taïwan et nos otages en Iran.

J’ai répondu aux questions suivantes de Quentin Calmet :

> Au sujet des commandes, Sébastien Lecornu a dit : « l’ensemble des retards au premier semestre ont été largement rattrapés ». Est-ce qu’il vous a rassuré cette semaine en audition ?

> Un autre sénateur, Dominique de Legge, a dit « il y a 8 jours, ce n’est pas le discours que nous avons entendu au Bourget, soit c’est nous qui vous racontons des carabistouilles, soit c’est vous qui n’êtes pas dans la bonne vision de ce qui se passe et des choses qui remontent ». Vous faites plutôt confiance au ministre ?

> Le ministre a annoncé que les armées seront épargnées par l’effort budgétaire. C’est une bonne nouvelle ?

> On voit que les États-Unis demandent aux alliés de l’OTAN de passer à 3,5%, voire 5%, leur budget de défense dans le PIB d’ici 2035. La France est à 2%. Est-ce atteignable, est-ce souhaitable ?

> Qu’est-ce que vous répondez à tous les critiques qui ont dit qu’il y a une forme de vassalisation de l’Europe, suite au dernier sommet de l’OTAN. Donald Trump en est reparti victorieux, comme s’il avait pu imposer sa volonté aux pays européens. C’est une mauvaise lecture de la situation ?

> (autonomie stratégique) Même si c’est pour acheter des armes américaines ?

> On voit une inquiétude sur une possible escalade en mer de Chine ces prochains mois autour du sort de Taiwan. Vous avez interrogé spécifiquement le gouvernement sur ces sujets cette semaine. Qu’est-ce que vous avez eu comme réponse ?

> On a appris ces dernières heures que les Français, Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran depuis plus de trois ans sont inculpés d’espionnage pour le Mossad, de complot pour renverser le régime et de corruption sur terre. Qu’est-ce que ces chefs d’inculpation vous évoquent-ils ?

Médias – “Nucléaire iranien : l’impasse de la dissuasion”

Nucléaire iranien : l’impasse de la dissuasion

Olivier Cadic, Sénateur des Français établis hors de France et Président du groupe France-Pays du Golfe au Sénat.

Article publié dans l’infolettre UDI du 27 juin 2025

Les frappes récentes d’Israël et des États-Unis sur des infrastructures militaires iraniennes viennent rappeler une vérité brutale : la paix ne peut reposer sur l’ambiguïté stratégique ni sur l’impunité.

En ripostant à des agressions directes ou indirectes menées par l’Iran et ses relais régionaux (Hamas, Hezbollah, Houtis…), Israël et les États-Unis ont signifié que la terreur ne peut devenir une norme de gouvernance internationale.

Ces événements tragiques posent une question fondamentale : le nucléaire militaire constitue-t-il une assurance-vie pour les régimes autoritaires ?

L’Iran, tout en clamant sa volonté pacifique, continue de progresser vers un seuil critique. Il espère sans doute que la possession de l’arme atomique lui garantirait une impunité comparable à celle dont jouit la Corée du Nord. Mais ce calcul est non seulement cynique, il est dangereux pour tous !

Car la bombe ne protège pas contre les soulèvements intérieurs, elle n’efface pas les aspirations démocratiques de peuples opprimés, et elle ne garantit aucune prospérité. Elle ne fait qu’alimenter les tensions régionales, encourager la prolifération, et rendre chaque crise potentiellement apocalyptique.

L’Europe ne peut rester spectatrice. Elle doit rappeler que la stabilité ne se décrète pas par la peur mais se construit sur la liberté, l’État de droit et la coopération. À cet égard, la France doit rester ferme dans son opposition à toute forme de prolifération, tout en soutenant les forces démocratiques iraniennes qui aspirent à un avenir débarrassé de la répression et de l’isolement.

Le Sénat, à travers nos débats, a rappelé que l’inaction serait une complicité. Nous devons, plus que jamais, refuser le chantage atomique et promouvoir une diplomatie exigeante, appuyée sur une défense crédible, mais aussi sur une vision : celle d’un Proche-Orient libéré de la terreur et de la menace nucléaire.

Médias – « 50 ans de l’ANEFE : un tournant pour l’enseignement français à l’étranger » (Expat.com – 22/05/2025)

Merci à Julien Faliu (Expat.com) de m’avoir donné l’opportunité de présenter l’ANEFE et ses perspectives. Après avoir permis la création de dizaines d’établissements, l’ANEFE a fait évoluer ses statuts, en 2024, de manière à pouvoir faire bénéficier les établissements de ses conseils pour le montage des dossiers permettant d’obtenir la garantie de l’État dans le cadre du nouveau dispositif géré par l’AEFE.

Extrait de l’article :

À l’occasion de ses 50 ans, l’Association Nationale des Écoles Françaises de l’Étranger (ANEFE) met en lumière un demi-siècle d’engagement au service de l’éducation francophone à l’international. Depuis 2021, elle est présidée par Olivier Cadic, Sénateur des Français établis hors de France, qui œuvre depuis 2014 pour renforcer le lien entre la France et ses communautés expatriées. Dans cet entretien, il revient sur les missions de l’ANEFE, son évolution récente, les défis du réseau éducatif français à l’étranger et les ambitions portées pour les années à venir.

Pourriez-vous décrire les missions de l’ANEFE ? Quel est le rôle de l’ANEFE au conseil d’administration de l’AEFE, l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger ?)
L’ANEFE est représentée au conseil d’administration de l’AEFE par son Secrétaire général qui peut intervenir uniquement en qualité d’expert et exclusivement dans le domaine de l’investissement immobilier.

Combien d’écoles françaises sont membres de l’ANEFE, dans quels pays ?
Depuis 2020, c’est l’AEFE qui présente en commission interministérielle les dossiers des écoles françaises souhaitant obtenir la garantie de l’État français pour leurs emprunts contractés pour développer leurs projets immobiliers. Cependant, l’ANEFE continue à gérer les dossiers antérieurs à 2020 pour lesquels la garantie de l’État a été obtenue, et ce pour une cinquantaine d’écoles qui se situent sur les cinq continents. La gestion de ces dossiers se poursuivra jusqu’en 2050.

Lire la suite de l’entretien

GIA France-Pays du Golfe – Solidarité avec le Qatar – Communiqué

COMMUNIQUE DE PRESSE

Frappes de missiles iraniens sur le territoire qatari : le groupe d’amitié France-Pays du Golfe exprime sa solidarité avec le Qatar

Olivier Cadic, président du groupe interparlementaire d’amitié France-Pays du Golfe du Sénat, exprime sa solidarité pleine et entière à l’égard du Qatar et de ses habitants à la suite des frappes conduites par l’Iran contre les forces américaines basées au Qatar.

Affirmant son attachement à la sécurité et à la souveraineté du Qatar, comme de l’ensemble de ses partenaires du Conseil de coopération du Golfe, le président du groupe d’amitié appelle l’ensemble des acteurs à la retenue et à la désescalade en vue de trouver une solution diplomatique à ce conflit.

Le groupe d’amitié France-Pays du Golfe s’était rendu au Qatar en avril dernier, où il avait rencontré notamment le Premier ministre et le Ministre des Affaires étrangères, ainsi que le Président du Conseil de la Shoura.

Communiqué publié sur le site du Sénat, le 24 juin 2025

Médias – Olivier Cadic : “Pour Israël, la meilleure défense, c’est la surprise” (Public Sénat – 18 juin 2025 – Vidéo 41m)

Ce 18 juin, suite à la séance des Questions d’actualité au gouvernement, je me suis rendu sur le plateau de Public Sénat pour débattre avec mes collègues Hélène Conway-Mouret, Valérie Boyer et Ahmed Laoudj de trois sujets, au micro de Tâm Tran Huy.

D’abord, le conflit Iran-Israël.
J’ai constaté que nous vivons une nouvelle escalade qui en appellera une suivante.
Comme l’a rappelé Hélène Conway-Mouret, elle et moi, nous représentons, à la fois, nos compatriotes en Iran et en Israël et nous sommes très soucieux de leur sécurité.
Il est un fait que le régime des mollahs crée depuis 1979 du chaos dans la région et alimente le terrorisme. La politique de l’otage étant une forme de terrorisme : deux citoyens français, Cécile Kohler et Jacques Paris, sont détenus en Iran depuis trois ans, nous l’avons rappelé.

Puis, le conflit Ukraine-Russie.
Ce même jour, en début d’après-midi, Rouslan Stefantchouk, président de la Rada, parlement ukrainien, était venu dans l’hémicycle nous inviter à soutenir son pays et saisir les avoirs russes `
Il faut évidemment durcir nos sanctions, tout en se préparant au pire face à des états expansionnistes qui nous attaquent déjà au quotidien, via la guerre hybride.

Enfin, le conclave sur les retraites.
Devant l’enlisement des négociations entre partenaires sociaux, un principe de réalité s’impose à nous. Pensons qu’en 1970, il y avait 3000 centenaires ; ils sont 42.000 aujourd’hui. Leur nombre double allègrement tous les dix ans.