La transformation du consulat général d’Edimbourg en consulat d’influence aura bien lieu… d’ici l’été 2016 ! Nous pensions avoir six mois devant nous, ce sursis d’un an est donc une bonne nouvelle pour tous les acteurs qui travaillent à l’élaboration d’une solution alternative à la fermeture des services de chancellerie.

« Nous sommes sur la même longueur d'onde !», m’a dit Christophe Bouchard, directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire.

« Nous sommes sur la même longueur d’onde !», m’a dit Christophe Bouchard, directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire, au Quai d’Orsay.

Et nous travaillons sous l’œil attentif de nos concitoyens d’Ecosse, dont 1500 ont déjà signé une pétition en ligne pour obtenir la préservation d’un service de proximité, au lieu d’être contraints de se rendre à Londres pour faire un passeport, par exemple.

Cette mobilisation générale n’a pas échappé à Christophe Bouchard, directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire. Mais ce délai serait lié à une simple incompréhension de départ liée à une communication mal coordonnée. Peu importe, le temps disponible est fondamental pour notre affaire écossaise.

Notre entretien s’est déroulé lors d’une réunion des parlementaires au Quai d’Orsay, le 18 décembre dernier, où j’ai pu faire état de la situation à Edimbourg et évoquer une solution de “pay as you go”, permettant la prise d’empreintes biométriques dans le cadre des missions de nos consuls honoraires (lire : “Consulat d’Edimbourg : plébiscite pour une solution « à l’allemande »” du 21 décembre 2014).

« Nous sommes sur la même longueur d’onde !», a insisté Christophe Bouchard, en précisant qu’il partageait l’approche technique proposée et ses aspects financiers.

Le directeur a même investigué les outils disponibles développés par l’Union Européenne que j’ai découvert lors de mon déplacement à Madrid. C’est une alternative au système allemand qui pourrait également mettre à disposition des consuls honoraires des machines biométriques de la taille d’un ordinateur portable, afin de prélever des empreintes digitales sur un coin de bureau.

Pour M. Bouchard, le point d’achoppement se situe au sein du ministère de l’Intérieur, d’autant plus rétif à déléguer des pouvoirs aux consuls honoraires que certains ne seraient pas français ! « Je ne peux que vous inviter à aller voir nos amis du ministère de l’Intérieur », m’a-t-il répété…

Nous voilà avec un beau challenge pour 2015. Les Allemands ont réglé cette question depuis cinq ans, exactement dans l’esprit de ce que nous voulons pour Edimbourg.

Nul doute que d’autres conseillers consulaires appuieront cette démarche pour améliorer le service rendu à nos compatriotes vivant éloignés d’un consulat.