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Sénat – Égypte – Unesco

À l’invitation de Catherine Morin-Desailly, présidente du groupe interparlementaire d’amitié France-Egypte, j’ai participé au dîner qui suivait l’audition de l’ancien ministre des Antiquités et du Tourisme, M. Khaled El-Anany, en présence de M. Alaa Youssef, ambassadeur de la République Arabe d’Égypte en France et délégué permanent auprès de l’UNESCO.

Opportunité de revoir l’un et l’autre, depuis la réception à l’occasion de la fête nationale, l’année précédente (compte-rendu) et d’échanger avec l’actuel candidat de l’Égypte au poste de directeur général de l’UNESCO, dont l’élection aura lieu l’an prochain.

M. Khaled El-Anany a fait ses études secondaires dans un lycée francophone où il a passé son baccalauréat. Après avoir obtenu une bourse, il a entrepris des études d’égyptologie à l’université Paul-Valéry-Montpellier en France, où il a passé un DEA et un doctorat, puis y est revenu comme professeur invité pour y enseigner.

Son sens du consensus, sa pondération et sa volonté de se porter à l’écoute des pays membres de l’Unesco constituent de sérieux atouts pour sa candidature à la succession d’Audrey Azoulay en 2025. +d’images

Sénat – Égypte – Ambassadeur

Ce 25 mars, Alaa Youssef, ambassadeur d’Égypte en France, est venu au Sénat partager son enthousiasme concernant diverses réalisations qui préfigurent une « une Égypte plus moderne, plus ambitieuse, plus jeune ».

Ainsi, les progrès du chantier de la Nouvelle capitale administrative, située dans le désert, distante d’une cinquantaine de kilomètres du Caire. Cet ensemble architectural exceptionnel sera relié au Grand Caire par un consortium dirigé par Alstom, déjà très présent en Égypte, a rappelé l’ambassadeur. Il revient au Français d’assumer la construction et l’exploitation de la ligne de monorail.

Sur un plan international, Alaa Youssef a déploré que le cycle de négociations entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte sur le remplissage et l’exploitation du barrage de la Renaissance n’ait pas pu aboutir à la satisfaction de son pays. En effet, Le Caire considère le barrage éthiopien comme une menace pour son approvisionnement en eau qui met « en jeu sa sécurité nationale », pointe M. Youssef.

C’est pourquoi nous avons évoqué l’hydro-diplomatie qui repose sur un dialogue constant, respectueux et constructif. L’hydro-diplomatie a pour objectif un usage raisonné et durable de l’eau par une gestion concertée entre pays riverains et, ainsi, devenir un facteur de paix entre les peuples. A ce titre, en janvier 2020, j’avais organisé au Sénat avec Fadi Comair, un colloque réunissant notamment les ambassadeurs en France des trois pays concernés par le partage des eaux du Nil (compte-rendu).

Égypte – Droits de l’Homme

Le groupe d’amitié France-Egypte, présidé par Catherine Morin-Desailly, a accueilli Wael Attiyah, ambassadeur des Droits de l’Homme, auprès du ministre des affaires étrangères de la République d’Égypte, et SEM Alaa Youssef, Ambassadeur d’Égypte en France, pour un point de situation sur les Droits de l’Homme et les mesures envisagées pour les renforcer.

La stratégie lancée par le Président Sissi en septembre 2021 en matière de droits de l’Homme porte sur 4 axes :
1 – les droits politique et civils ;
2 – les droits économiques, sociaux et culturels ;
3 – les droits des femmes, des enfants et des personnes âgées ;
4 – la formation et le développement de la culture des droits de l’Homme ;

Les 3 voies pour sa mise en œuvre se traduisent par des réformes législatives, des réformes institutionnelles et une formation et des procédures pour disséminer les droits de l’Homme dans la société égyptienne.

Wael Attiyah a détaillé les activités nécessaires pour disséminer les droits de l’Homme dans la société égyptienne afin de progresser.

Il est important d’apprendre aux très jeunes enfants la culture aux droits de l’Homme.
À titre d’exemple, il est important d’enseigner très tôt le droit de jouer pour les enfants ;
Enseigner le droit de participer dans la vie publique et le respect vers autrui ;
Enseigner le droit de liberté d’expression ;
Enseigner le droit à la vie privée et à la religion ;
Ces droits doivent être intégrés aux curriculums scolaires pour ne pas ennuyer les enfants.

En université, 23 millions d’élèves reçoivent cet enseignement obligatoire pour le respect des droits de l’Homme.

Un enseignement est prodigué aux forces de l’ordre et une campagne de communication est destinée à accroître la conscience aux droits de l’Homme dans la société.

Plusieurs lois ont été votées pour interdire les violences contre les femmes, comme les mutilations génitales, la criminalisation des mariages de jeunes filles mineures ou encore garantir les droits d’héritage pour les femmes.

Au niveau institutionnel, une unité policière dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes et une unité judiciaire pour enregistrer les plaintes des femmes ont été créées.

Le ministre a partagé ces statistiques :
Lorsque les Frères musulmans étaient au pouvoir, le parlement égyptien comptait 1,5% de femmes. En 2015, il en comptait 16% puis 28% lors du renouvellement en 2020.
Il y a 25% de ministres féminins au gouvernement égyptien actuellement.

Après avoir salué l’orientation choisie par l’Égypte en matière de droits de l’Homme, j’ai indiqué que cette démarche historique était susceptible de donner une vision enthousiasmante pour le développement humain dans la région.

J’ai adressé tous mes encouragements à poursuivre dans cette direction et affirmé ma disponibilité pour venir en appui à leur démarche.

Face à une puissance chinoise qui assure que les droits au développement priment sur les droits humains, la vision de l’Égypte qui choisit la vision droits de l’Homme pour garantir le progrès humain est conforme aux engagements internationaux des Nations unies.

Au vu des progrès enregistrés par l’Égypte, ce volontarisme politique mérite d’être encouragé. +d’images

INFOLETTRE n°153 – Édito : AFE : le jour de l’indépendance // HOMMAGE : Sénatrice Catherine Fournier // EN CIRCONSCRIPTION > MOYEN-ORIENT : Déplacement présidentiel Émirats arabes unis / Qatar / Arabie saoudite (2-4 déc. 2021) / SÉNÉGAL : Déplacement ministériel Dakar (5-7 déc. 2021) / REPUBLIQUE DOMINICAINE : Saint-Domingue & Las Terrenas (15-19 nov. 2021) // FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER > Une élue indépendante à la présidence de l’AFE / Rencontre avec Alain Bentejac, pdt du CNCCEF // CYBERSÉCURITÉ > PLF 2022 – Mon rapport sur les crédits de la coordination du travail gouvernemental (cyberdéfense, SGDSN) / Cybersécurité – Budget du GIP ACYMA / Revue de presse – Suite à mon rapport sur les crédits du programme 129 / Interview : “Viginum, une avancée majeure contre la désinformation” – GS Mag (déc. 2021) // DROITS HUMAINS > “Qui est prêt à mourir pour Taïwan ?” (RFI) / “JO d’hiver en Chine : Les boycotts diplomatiques continuent à pleuvoir” – (L’Opinion) / Liberté religieuse : Pasteur Thierry Le Gall // DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE > Algérie / Bahreïn / Égypte / E.A.U / Éthiopie / Israël-Palestine / Koweït / Oman / Qatar / Turquie / Venezuela

Lire : l’INFOLETTRE n°154 – 20 décembre 2021Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°154

AFE : le jour de l’indépendance

Réunie cette semaine, la 35ème session de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) achève une année électorale pour les Français de l’étranger.

À l’issue des consultations consulaires, sénatoriales et AFE, les cinq étiquettes politiques LR, ASFE (parti dont les sénateurs sont affiliés au groupe LR), LREM, EELV et PS ont enregistré chacune un poids équivalent à un sixième de l’électorat.

Les élus indépendants, sans étiquette politique, constituent la sixième force du panel. Ils ont fait jeu égal avec les partis constitués.

Indépendance ne rime pas avec isolement. En s’alliant avec les élus de la majorité présidentielle pour fonder le groupe « Indépendants, démocrates et progressistes » à l’AFE, les élus indépendants ont adopté une démarche pragmatique pour peser et faire entendre la voix des conseillers des Français de l’étranger.

C’est à mon sens le signe d’une modernité qui en annonce d’autres. On le sait, j’appelle de mes vœux une large réforme de la représentation des Français de l’étranger.

Je ne suis pas le seul, comme en témoigne le projet de création d’une commission, au sein de l’AFE, chargée de proposer des pistes de réforme. Il me parait fondamental que ces propositions viennent des élus eux-mêmes, car c’est le premier pas vers le renforcement de leurs prérogatives et une représentation plus efficiente. Visuel HL125

Ce mardi 14 décembre, un conseiller des Français de l’étranger indépendant a été élu à la Présidence de l’Assemblée des Français de l’étranger. Pour ne rien gâcher, cet élu est une élue. C’est donc à un double titre que l’élection d’Hélène Degryse, conseillère des Français des Pays-Bas et conseillère à l’AFE pour le Benelux, marquera l’histoire de la représentation des Français établis hors de France.

Je me félicite de ce magnifique résultat.

Élue en mai dernier face à toutes les étiquettes politiques, Hélène s’est révélée être un remarquable point d’appui pour construire un consensus.

Non seulement le visage de l’AFE est aujourd’hui celui d’une femme dont l’indépendance a toujours constitué la ligne politique, mais encore l’ensemble de la répartition des responsabilités a obéi à un impératif de proportionnalité des six groupes politiques qui composent désormais la nouvelle assemblée.

C’est le signe d’une démocratie en bonne santé. Découvrir l’InfoLettre n°154

 

Égypte – Ambassadeur d’Égypte en France

Ce 24 novembre, le groupe d’amitié France-Égypte, présidé par ma collègue Catherine Morin-Desailly, a reçu au Sénat Alaa Youssef, ambassadeur d’Égypte en France.

Nous avons évoqué ensemble l’état de nos relations bilatérales depuis notre dernier entretien qui s’était déroulé en mars 2021.