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HEBDOLETTRE n°96 – Rallumer le feu de l’enseignement français à l’étranger (édito) – Téléthon des Français de l’étranger – UDI : conseil national – PLF2018 : intervention au nom du groupe UC lors de la discussion générale sur la mission “Action extérieure de l’Etat” (vidéo) – PLF2018 : intervention sur le réseau AEFE (vidéo) – PLF2018 : mon amendement pour soutenir la fondation Alliance française (vidéo) – PLF2018 : rapporteur de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées pour le programme 129 “Coordination du travail gouvernemental” (vidéo) – En circonscription en ESPAGNE – Barcelone / 13-14 nov. 2017

Lire : l’HEBDOLETTRE n°96 – 14 décembre 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°96

Comme chaque année, lors de la discussion budgétaire au Sénat, nous débattons de l’enseignement français à l’étranger. La France y consacre plus d’un demi-milliard d’euros d’argent public.

Et comme chaque année, résonnent les trompettes de la renommée : excellence pédagogique, instrument de rayonnement, réseau unique au monde…
Rien à redire, sinon de rappeler que le réseau AEFE accueille moins de 25 % des enfants français résidant à l’étranger (51 % en 1980).

Le gâchis est déjà immense : des dizaines de milliers d’enfants français nés à l’étranger ne parlent pas notre langue, faute d’avoir accès à son apprentissage dans leur pays d’accueil.

Visuel HL94Lors des débats, j’ai proposé à notre ministre Jean-Yves Le Drian de fixer deux objectifs à notre enseignement à l’étranger :
1 – Viser la maîtrise du français par 100 % des enfants français vivant à l’étranger, en créant un chèque éducation,
2 – Doubler le nombre d’écoles françaises d’ici à cinq ans, pour que le réseau compte 1000 écoles, puis 2000 écoles d’ici à dix ans, en libérant le système.

C’est en libérant le système que l’on fera éclore l’initiative privée, seule capable de prendre le relais d’un modèle économique à bout de souffle, construit sur de l’argent public. Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°96

Hommage à Carl Lutz, le diplomate suisse qui a sauvé 62.000 Juifs

Le 8 novembre dernier, à Paris, la conférence de la fondation Carl Lutz avait rassemblé des représentants des gouvernements suisse, américain, israélien, salvadorien, ainsi que le secrétaire d’État aux Affaires européennes de la Hongrie !

« Les lois de la vie sont plus fortes que les textes de loi », la citation de Carl Lutz illustre la conférence de Frédéric Hayat et de Agnès, fille du diplomate suisse.

 

Agnès Hirschi et Frédéric Hayat

Alors qu’il officiait comme vice-consul de Suisse à Budapest entre 1942 et 1945, Carl Lutz a suivi sa conscience en donnant aux Juifs hongrois des papiers de protection. Ainsi, il a sauvé de l’extermination à Auschwitz plus de 62’000 hommes, femmes et enfants juifs, la plus vaste opération humanitaire de la guerre.

En affrontant le sinistre officier SS Adolf Eichmann sur le terrain du droit, Carl Lutz a usé de stratagèmes élaborés pour placer plus de 76 bâtiments résidentiels de Budapest sous extraterritorialité et y a logé des milliers de familles.

Bernardino Regazzoni

Carl Lutz et sa femme Gertrud ont organisé, à eux deux, la plus vaste opération de sauvetage de la Seconde guerre mondiale !

La paix revenue, plus personne ne pensa à Lutz, sauf son propre gouvernement qui ouvrit une enquête à son encontre pour avoir abusé de ses fonctions.

« Quand autant de pays violent les lois pour tuer, il peut bien s’en trouver un qui les transgresse pour sauver », disait Carl Lutz.

Avec Frédéric Hayat, historien et Xavier Cornut, membre du conseil, Fondation Carl Lutz

Son histoire a dormi dans les archives officielles et les papiers de famille jusqu’en 1964, lorsque le diplomate et son épouse reçurent le titre de Juste parmi les nations au nom de l’état d’Israël par le mémorial de Yad Vashem.

Bernardino Regazzoni, ambassadeur de Suisse en France a rendu hommage à Carl Lutz, nominé trois fois au prix Nobel de la Paix.

Je recommande la lecture de « Diplomatie dangereuse », une biographie de l’historien Theo Tschuy qui fait le récit émouvant de cet homme qui a représenté un rayon d’espoir aux heures les plus sombres de notre humanité.

Crédit photo Lutz : holokausztmagyarorszagon.hu