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Sénat – Liban – Président de la Ligue maronite

Le groupe interparlementaire d’amitié France-Liban, présidé par Christine Lavarde, a auditionné Khalil Karam, président de la Ligue maronite, ce 19 mars.

J’ai eu le plaisir de croiser régulièrement Khalil Karam, que ce soit au Liban, ou au Sénat, lors des conférences sur l’hydro-diplomatie, organisées avec le Dr Fadi Comair.

Le président a partagé les difficultés du Liban accrues par la pression liée à la présence des réfugiés syriens. Une solution, d’après lui, serait que les Syriens puissent continuer à percevoir l’aide aux réfugiés après être retournés dans leur pays.

De mon côté, j’ai partagé ma préoccupation devant l’absence d’élections d’un président de la République au Liban depuis 18 mois.

Ce blocage affaiblit le Liban et renforce l’influence du Hezbollah. Cette situation me paraît susceptible de contribuer à alimenter une escalade dans le conflit entre le Hezbollah et Israël. +d’images

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°204 – 16 fév. 2023

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°204 – 16 fév. 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Dispositifs de soutien à l’exportation et attractivité des investissements étrangers en France : un rapport et 30 propositions
. Liste des pays éligibles à l’identité numérique de La Poste
. Une ancienne Française de l’étranger au perchoir
. Turquie, les jours d’après
. Pass Culture pour les jeunes Français vivant à l’étranger ?
. PS : vote dans certaines « fédés »
. La NUPES propose un webinaire sur les retraites
. Renaissance : a voté !

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Christian ALBUISSON, président du conseil consulaire en Écosse (Démission de Nicola STRUGEON : l’Écosse en quête d’un nouveau dirigeant).
. Benoit MAYRAND, conseiller des Français de Roumanie et de Moldavie, vice-président de la commission des Finances de l’AFE (Les bons réflexes à acquérir dans une zone sismique)

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Australie. Gillian BIRD, ambassadrice d’Australie en France
. Bahreïn. Muhammad ABDUL GHAFFAR, ambassadeur de Bahreïn en France.
. Liban. Nicolas CHIKHAN, économiste
. En circonscription au MAROC (2/2) – Rabat (5-6 fév. 2023)
Christophe LECOURTIER, ambassadeur de France, Sandrine LELONG-MOTTAN consule générale et les conseiller des Français de l’étranger Nicolas ARNULF (Rabat) et Anna-Gael RIO, (Tanger).

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

CARNET & NOMINATIONS

Découvrir l’InfoLettre n°204

Sénat – Liban – Groupe d’amitié

Christine Lavarde, présidente de notre groupe d’amitié France-Liban, nous a conviés à l’audition de Nicolas Chikhani, économiste.

Ce dernier a mis au point, avec un certain nombre d’experts de la société civile, une feuille de route visant à redresser l’économie libanaise et à recréer la confiance dans le système financier et bancaire libanais.

J’ai évoqué la situation des deux députés libanais indépendants, Najat Saliba et Melhem Khalaf, qui refusent de quitter le parlement depuis près de trente jours, afin de protester pour obtenir l’élection d’un président du Liban et la nomination d’un nouveau gouvernement.

Le blocage politique interdit toute amélioration de la situation au Liban. De fait, toutes les initiatives de rétablissement de l’économie sont sans espoir en l’absence d’une bonne gouvernance.

Nous avons évoqué le projet d’une résolution du Sénat sur le Liban que j’avais mentionnée lors d’une visioconférence avec les deux députés, le 6 février dernier.

Promouvoir la neutralité du Liban me paraîtrait de nature à créer une nouvelle dynamique pour mobiliser les énergies politiques afin de protéger le peuple libanais des ingérences étrangères néfastes.

Liban – Table ronde “Diaspora Libanaise, acteur de la reconstruction du Liban”

Ce 17 décembre, j’ai parrainé une réunion au Sénat à l’initiative de la DLO, Diaspora Libanaise Overseas, présidée par mon ami Rodrigue Raad. Son projet est de rallier la diaspora libanaise dans le but d’aider le Liban à récupérer sa souveraineté et reconstruire son économie.

Je remercie ma collègue Christine Lavarde, présidente du groupe d’amitié France-Liban, pour sa brillante intervention en ouverture cet événement.

Il est frappant d’entendre que la diaspora libanaise représente plus de 14 millions de personnes à travers le monde, au regard de 4,5 millions de résidents !

Les divers intervenants ont rappelé que les liens de parenté, de religion ou le rêve de revenir sur le sol natal font que ces Libanais du dehors n’oublient pas leurs racines, même s’ils sont des “immigrants modèles” qui en oublient parfois de transmettre leur identité et leur langue. Forts de leurs compétences et leurs réseaux, ils forment un “bouillon de culture” autant qu’une force pour faire renaitre l’âme du Liban. Les résidents du Pays du cèdre pensent à eux comme à une ultime planche de salut.

Le sentiment d’urgence a prévalu dans tous les propos, face au cortège des calamités : grande pauvreté, hôpitaux qui ferment les uns après les autres, exode massif, ingérence meurtrière de certains pays ou bien encore “casse du siècle” avec le vol des avoirs des déposants…

“Le Liban n’est pas un pays, mais un paysage ; ce n’est pas un état, mais un état d’âme”, a résumé un participant.

Pour tenter de maintenir la barque à flot, plusieurs responsables d’associations apolitiques et areligieuses ont successivement témoigné de leurs actions de solidarité pour pallier les besoins de première nécessité, dans un contexte qui ne fait que s’aggraver.

Comment sortir de ce cauchemar ? “Il ne peut y avoir de résurrection du Liban sans le soutien indéfectible de sa diaspora”, affirme Rodrigue Raad.

Tout le monde est d’accord ou presque, disons que “80% des gens sont d’accord sur 80% des choses”, précise un conférencier. A cet égard, un autre souligne que le drame libanais s’explique par “l’excellence individuelle et la déchéance collective”. Il faut donc impérativement “mettre les égos de côté”, conclut-il.

Sur le plan collectif, une orientation suscite l’adhésion : “la diaspora libanaise est un corps qui doit être démocratiquement légitimé”. Il a ainsi été question d’états généraux.

Le Liban compte beaucoup sur sa diaspora, d’autant que la situation se dramatise. Mais gardons à l’esprit que “le symbole du pays, le cèdre, même blessé et exsangue, ne perd jamais de sa majesté. Il est éternel”, a conclu le président Raad.

Liban – Audition d’Anne Grillo, ambassadrice de France

À la faveur du déplacement à Paris d’Anne Grillo, ambassadrice de France au Liban, notre collègue Christine Lavarde, présidente du groupe interparlementaire d’amitié France-Liban, nous a réuni ce 12 avril pour l’auditionner au Sénat.

Cet entretien m’a offert l’opportunité de lui exprimer la satisfaction des Libanais qui saluent les décisions d’Emmanuel Macron et de Jean-Yves Le Drian afin de les soutenir dans l’épreuve.

J’ai remercié notre ambassadrice pour avoir piloté la mise en oeuvre des aides de la France avec efficacité, en m’appuyant sur les témoignages émanant de nos conseillers des Français du Liban, Denise Revers-Hadad, Jean-Louis Mainguy, Ghassan Ayoub et Charles Kanaan.

L’ambassadrice a détaillé les aides apportées par la France à nos compatriotes sur place dans le domaine social, en s’appuyant sur les organismes de bienfaisance, dont elle a loué la performance.

Anne Grillo pense que le réseau scolaire français résistera mieux que les autres. La décision d’aide à la scolarité venant de France qui s’applique aussi bien aux familles françaises qu’aux familles libanaises a été plébiscitée par nos hôtes. Anne Grillo a ajouté qu’une aide a été apportée à 22 écoles pour financer des travaux de réparation, suite à l’explosion qui s’est produite à Beyrouth cet été.

J’ai insisté sur la situation désespérée de nombre de nos compatriotes qui, comme une majorité de Libanais, vivent désormais en mode survie, au jour le jour.

L’ambassadrice a partagé ses observations avec beaucoup d’humanité sur cette situation, en soulignant la brutalité de la dégradation économique du Liban puisque le PIB a été divisé par 2 en 2 ans.

J’ai posé des questions à Anne Grillo sur la situation politique que vous trouverez, ci-dessous.

Ses réponses tout comme ses commentaires sur l’actualité politique du Liban seront publiés ultérieurement par le Sénat.

Questions :

1. A la lumière des propos de Jean-Yves Le Drian tenus au Sénat, mercredi dernier, concernant les causes de la crise libanaise, due principalement à des responsables libanais bien identifiés qui refusent de s’entendre sur la composition du gouvernement et ont toujours fait une obstruction délibérée à toutes perspectives de sortie de crise, quelles sont les propositions concrètes avancées par la France ?

2. Est-il envisagé des sanctions à l’encontre de personnes qui auraient privilégié leurs intérêts personnels au-dessus de tout intérêt général ?

3. Comment le gouvernement français pourrait-il travailler et aider les Libanais et les libanaises de valeur au sein de la société civile qui ont à cœur de participer sincèrement à l’édification du Liban de demain ?

4. Comme je l’ai évoqué avec Jean-Yves Le Drian devant notre commission des affaires étrangères, le lancement du mémorandum sur le Liban et la neutralité active portée par le Patriarche Raï apparaît être la seule porte de sortie à cette spirale de guerre permanente.

Elle est fondée sur 3 piliers :
A-La distanciation du pays des conflits régionaux.
B-La non-ingérence de tout pays dans les affaires intérieures du Liban qui en fait “un pays message” soutenant les causes des droits de l’homme et la liberté des peuples.
C-Le renforcement de l’État pour qu’il devienne un État fort sur le plan militaire grâce à son armée et ses institutions, ses lois et son unité nationale et garantir ainsi sa sécurité intérieure.

Avez-vous envisagé la possibilité de collaborer étroitement avec le Patriarche Raï pour mener à bien cette initiative de “neutralité active” afin de permettre au Liban de rétablir sa souveraineté?

Réception de l’ambassadeur du Liban

Déjeuner de travail organisé au Sénat, le 16 septembre, par ma collègue Christine Lavarde, présidente du groupe d’amitié France-Liban, avec SEM Rami Adwan, ambassadeur du Liban à Paris.

L’ambassadeur a exprimé toute sa reconnaissance vis-à-vis de l’action du président Emmanuel Macron et de la France.

M. Adwan nous a fait un point sur la situation au Liban et une présentation des enjeux à court terme.

Le diplomate est revenu sur les attentes prioritaires en matière sanitaire, éducative et économique, afin d’éviter un départ des forces vives du pays.

Son témoignage émouvant sur des circonstances dramatiques renforce notre détermination à soutenir toute initiative destinée à aider le peuple libanais.