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HEBDOLETTRE n°105 – ÉDITO : EGD Business : stop ou encore ? – CORÉE DU NORD / audition historique au Sénat : Kim Yong-Il s’exprime sur le processus de dénucléarisation de la Péninsule coréenne (Vidéo – 21m) – EXPORT : les solutions des présidents de CCI françaises à l’international pour booster nos PME – La chambre de commerce France-MOZAMBIQUE est née ! – CAMBODGE : un dîner pour la création d’une Alliance française à Siem Reap – BREXIT – L’ambassadeur du RU veut prévenir nos inquiétudes – FAKE NEWS : le ministre Jean-Yves Le Drian me répond en toute franchise (Vidéo 1:15) – En circonscription en LETTONIE – Riga (31 mai au 01 juin 2018) – L’UDI pour une Europe souveraine !

Lire : l’HEBDOLETTRE n°105 – 11 juillet 2018Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°105

EGD Business : stop ou encore ?

Lors de son Assemblée générale au palais du Luxembourg, la FAPEE a organisé une table ronde sur l’avenir de l’enseignement français à l’étranger à l’heure où débutait le match France-Uruguay. Et la FAPEE n’a pas manqué de supporters !

Les parents d’élèves financent majoritairement l’enseignement français à l’étranger. Pourtant seuls 2 sièges leur sont accordés sur 28 au conseil d’administration de l’AEFE, contre 5 pour les syndicats de personnel…

Ma présence était destinée à saluer l’action déterminée et judicieuse des parents d’élèves, parfaitement incarnée par son président sortant, Xavier Gonon, et par son successeur François Normant.

L’AG 2018 a marqué la croisée de chemins et cette impression se confirme à la lecture des 50 propositions élaborées par la FAPEE pour une réforme de l’enseignement français à l’étranger. La fédération souligne une injonction paradoxale pour une mission confiée jusqu’ici à la puissance publique : d’une part, on appuie à fond sur le frein budgétaire et, d’autre part, notre président de la République veut que “le nombre d’élèves accueillis au sein du réseau scolaire français” double d’ici 2025-2030.

Alors, par quel bout prendre le futur de l’enseignement français à l’étranger ? Par conséquent, quelles missions l’État français veut-il ou peut-il assumer frontalement ?

Il y aura des déçus et l’État mettra en avant le principe de réalité. Pour le comprendre, il faut être attentif aux propos de Christophe Bouchard, directeur de l’AEFE, lors de l’AG : “il ne faut pas se le masquer, l’enseignement français à l’international est un marché”.

Visuel HL101Un marché hautement concurrentiel, on le sait. Que faire face au développement exponentiel de l’enseignement anglais ou américain (environ deux nouvelles écoles privées par jour dans le monde) ou de l’enseignement religieux islamique, financé par des États du Moyen-Orient ?

Il faut “créer entre 50 et 60 établissements de 400 élèves par an, d’ici 2030”, nous dit le rapport de la FAPEE si on veut atteindre l’objectif présidentiel. Voilà un premier jalon.

Nous sommes face à un réseau d’écoles françaises sclérosé, menacé d’atrophie comme l’a souligné le rapport de la Cour des Comptes si on n’injecte pas davantage d’argent public. J’ai dit, lors de la table ronde, qu’il fallait commencer par opérer des arbitrages. Celui-ci en priorité : est-il bien du rôle de l’État français de continuer à faire du “business” à l’étranger, au travers de ses 72 établissements en gestion directe (EGD) ? Découvrir l’HebdoLettre n°105

En circonscription en Espagne – Barcelone (13-14 nov. 2017)

Mon cinquième déplacement à Barcelone depuis le début de mon mandat (sept. 2014) a été motivé par l’inauguration de l’école maternelle du lycée français de Barcelone.

L’occasion de retrouver Pierre Olivier Bousquet, conseiller consulaire au service des Français d’Aragon, des Iles Baléares et de Catalogne et, depuis septembre, collaborateur parlementaire de Samantha Cazebonne, députée des Français établis hors de France pour la  5ème circonscription qui englobe l’Espagne, le Portugal, Andorre et Monaco.

Enseignement

Inauguration de l’école maternelle

A l’invitation du proviseur du lycée français de Barcelone, Dominique Duthel, j’ai eu la joie de participer à l’inauguration de la nouvelle école maternelle française, le 14 novembre.

Un événement qui m’a permis de revoir Yves Saint-Geours, ambassadeur de France en Espagne ; Christophe Bouchard, directeur de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) et de faire la connaissance de Cyril Piquemal, consul général de France à Barcelone.

Accueillis par les élèves de terminale STMG, la visite de locaux a précédé les prises de parole sur le toit-terrasse du bâtiment neuf.

Il y a 14 mois, je m’étais rendu au lancement des travaux qui représentent un investissement de 6 millions d’euros. C’est donc en un temps record que le directeur de la maternelle, Patrick Bonnefoy aura accompli une double tâche. En premier lieu, la restauration de l’ancienne villa, incluant une salle de musique et une marmothèque pour que, dès l’âge de 3 ans, les enfants soient imprégnés de la culture du livre. En second lieu, la construction d’une nouvelle école qui inclut le restaurant scolaire.

Le nouveau bâtiment est un bijou d’architecture et de technologie dans le respect de l’environnement : éclairage aux LED avec des détecteurs de mouvement, régulation automatique de la lumière naturelle et de l’air ambiant grâce à un système qui contrôle l’ouverture des lames et des fenêtres, etc.

“Dans cette école maternelle, il y a de l’excellence dans la conception, dans la construction, dans la conservation du site historique, dans l’insertion locale”, a résumé notre ambassadeur Yves Saint-Geours.

Pour sa part, Christophe Bouchard, s’est demandé si ce n’était pas “la plus belle école maternelle française à l’étranger“, saluant l’engagement des parents qui ont fait le choix du système français.

Palmes académiques pour le proviseur

Au cours de la cérémonie, Yves Saint-Geours a décerné la médaille de Chevalier dans l’ordre des Palmes Académiques à Patrick Bonnefoy, directeur de l’école, pour récompenser son mérite professionnel et la part décisive qu’il a prise dans la concrétisation de la nouvelle école.

La matinée s’acheva par un joyeux lâcher de ballons. Des ballons bleu/blanc/rouge, évidemment.

Table ronde sur la Maternelle à la française

Participation à la table ronde sur la spécificité de l’école maternelle française, organisée dans le cadre de la Semaine des lycées français du monde par l’AEFE, en présence de son directeur Christophe Bouchard et de Lucia da Silva, COCAC adjointe.

Ce fut l’occasion de rappeler qu’en Espagne, ce n’est pas moins d’un million de jeunes qui apprennent le Français ! Notre langue est la deuxième langue étrangère enseignée. Ajoutons encore que quelque 4000 enfants sont scolarisés dans l’ensemble des écoles maternelles françaises en Espagne.

Communauté française

Consulat

Échanges très instructifs sur l’état d’esprit qui règne au sein de la communauté française de Barcelone auprès de Cyril Piquemal, consul général, Julien Perrier, consul adjoint et Frédérique Morcillo, vice-consule. Au milieu de l’agitation politique, nos compatriotes ressentent beaucoup d’empathie vis-à-vis des Catalans, tout en se défiant de la tentation sécessioniste, à fortiori à l’heure du Brexit.

Cyril Piquemal et son équipe se dévouent auprès d’une communauté conséquente de 36.000 Français (officiellement inscrits) qui veut conserver un lien étroit avec la France. L’enseignement français en profite et c’est plus d’un millier de bourses scolaires qui ont été attribuées par le consulat en 2017.

Soirée de l’Institut français

Invité par Pascale de Schuyter Hualpa, directrice de l’Institut français de Barcelone (IFB), j’ai participé à une conférence/dégustation intitulée “Papilles, molécules et Jazz”. Tout un programme !

Parrainé par l’IFB, il s’agissait d’un événement commun avec l’hôtel Palace et le Festival de Jazz. Une rencontre placée sous le signe de la convivialité, où j’ai rencontré divers acteurs de la communauté française.

Entrepreneuriat

Chambre de commerce

Rencontre avec Philippe Saman, directeur de la Chambre de commerce franco-espagnole à Barcelone, en présence des chefs d’entreprises François Martin, directeur général de Targobank, groupe Crédit Mutuel-CIC ; Paule Celma,  Sales Area General Manager Europe du Sud du groupe Umicore ; Christophe Dubus, directeur général Brico Dépôt pour la Péninsule Ibérique et Laurent Renard, fondateur et gérant de Toro Development.

Née en 1883, la Chambre de Barcelone est la doyenne des chambres françaises en Europe et la deuxième dans le monde. L’organisme rassemble aujourd’hui 450 membres, pour l’essentiel des entreprises françaises implantées en Catalogne et des entreprises espagnoles ouvertes sur la France, de taille et de secteurs très diversifiés.

Dans un contexte politique tendu, la Chambre a réuni ses membres pour faire un point sur l’état d’esprit des entrepreneurs. En effet, 99% des entreprises de la CCI sont toujours installées en Catalogue et personne ne veut prendre de décision précipitée, surtout dans la perspective des élections régionales convoquées le 21 décembre prochain. Le compte rendu de la réunion diffusé en interne appelle chacun à une attente sereine.

En Bref – du 6 au 12 mars 2017

Brexit : anticipation des entreprises (6 mars)

Ma collègue Jacky Deromedi a organisé un petit-déjeuner de travail de nature économique, à l’initiative de Jean-philippe Keil, conseiller AFE (circo : Allemagne, Autriche, Slovaquie, Slovénie, Suisse).

Riche débat avec des dirigeants d’entreprises françaises et suisses sur la nouvelle donne sur le marché européen suite au Brexit.

Travaux AFE : vote aux législatives (6 mars)

Dès le premier jour de la semaine de l’AFE, Matthias Fekl avait mortifié les élus en annonçant l’annulation du vote électronique pour cause de risque de cyberattaque (lire mon édito du 13 mars 2017).

Radya Rahal, élue AFE Afrique du nord (à l’image), a vertement réagi en rappelant la difficulté de se déplacer dans certains pays à l’exemple de l’Algérie. Le gouvernement a proposé de prolonger la possibilité de s’inscrire pour voter par correspondance jusqu’au 14 avril 2017.

Sénégal : UFE (6 mars)

(g. à d.) Philippe Certes ; Véronique Brigaud ; Olivier Cadic ; François Normant

Forte de plus de 400 membres, la section Sénégal de l’UFE fait partie des belles représentations du réseau. J’ai reçu un merveilleux accueil de toute l’équipe, en novembre dernier (lire l’article).

Parmi ses membres, Véronique Brigaud, secrétaire générale de l’UFE Sénégal et François Normant, pdt du comité de gestion du lycée Jacques Prévert à Saly, venu pour participer au CA de l’Anefe.

Diner des élus UDI-Monde (6 mars)

La veille d’un comité exécutif essentiel pour l’UDI, ce fut l’occasion de faire un tour de table pour connaitre l’opinion de chacun sur la stratégie de notre parti centriste dans la course à la présidentielle. Il s’en est suivi un débat riche, constructif et convergent sur l’essentiel.

Les élus et candidats UDI-Monde se sentent tous investis des aspirations de nos compatriotes sur tous les continents.

Conférence sur “l’avenir de la paix” (7 mars)

L’Institut Diderot a organisé un débat autour de Dominique de Villepin, à l’occasion de la publication de son dernier ouvrage “Mémoires de paix pour temps de guerre”.

“La paix n’est pas la paix du plus fort, c’est au plus fort de faire les gestes qui aboutiront à la paix”, nous a dit l’ancien ministre des Affaires étrangères (2002-2004) et ancien Premier ministre (2005-2007).

Dans un monde complexe où la guerre se répand comme un virus, Dominique de Villepin pense que la France, fidèle à sa vocation, a un rôle essentiel à jouer dans la construction d’un nouvel ordre mondial plus juste et pacifique.

Réunion avec le directeur de l’AEFE (7 mars)

Christophe Bouchard a réuni les parlementaires représentant les Français de l’étranger, en amont de son prochain conseil d’administration, pour passer en revue diverses thématiques, notamment les aspects financiers.

Le directeur de l’Agence française de l’enseignement à l’étranger (AEFE) a reconnu que de nouveaux lycées étaient ouverts en fonction de la demande locale, et non parce qu’ils répondaient à des objectifs de développement dans des pays définis. Ce pilotage à vue est empreint de pragmatisme, compte tenu du fait de la limitation des moyens consacrés à l’Agence.

A ce propos, nous avons remis sur la table l’idée de créer un conseil d’orientation de l’Agence, à laquelle M. Bouchard ne s’est pas montré hostile.

Burex UDI : Le jour d’après (7 mars)

(aux côtés de Catherine Michaud, présidente de GayLib) La veille, Alain Juppé avait définitivement renoncé à se présenter à la présidentielle en critiquant sévèrement François Fillon qui conduit son camp dans une impasse.

A l’étranger, les commentaires ne sont pas tendres, comme j’ai pu en témoigner.

Le Bureaux exécutif de l’UDI a validé l’accord électoral pour les législatives prévu avec Les Républicains, tout en restant majoritairement sur une position d’attente vis à vis de François Fillon.

AG de l’ANEFE (8 mars)

(à l’image) André Ferrand s’exprime lors de l’assemblée générale de l’Anefe, Association nationale des écoles françaises de l’étranger, en présence de ma collègue Jacky Deromedi et de nombreux conseillers consulaires.

Fondée en 1975, l’Anefe regroupe les associations gestionnaires d’écoles conventionnées avec l’AEFE ou simplement homologuées.

Grâce à la mission particulière d’instruction de demandes de prêts garantis par l’Etat qui lui a été confiée, le président s’est félicité que l’Anefe ait pu participer à la construction, l’extension ou la rénovation de plus de 100 établissements d’enseignement français dans le monde !

Cocktail GF. Seingry (8 mars)

Cocktail très convivial “Chez Françoise” organisé par le vice-président de l’AFE (Assemblée des Français de l’étranger) Georges-Francis Seingry pour annoncer officiellement sa candidature aux élections sénatoriales de septembre 2017.

Beaucoup d’élus se sont retrouvés représentant lors de cette soirée toutes les sensibilités de la droite et du centre. (g. à d. : avec les élus Nadine Pripp (Suède) Véronique Cartoux (RU) et Roland Raad (Arabie Saoudite).

Ecosse : David Lusseau (9 mars)

Avec David Lusseau, nous avons évidemment discuté de la situation au Royaume-Uni et plus particulièrement de l’Ecosse où il est élu conseiller consulaire UDI. J’avais fait escale chez David à Aberdeen en septembre dernier, lors de mon second Brexit Tour, avec Patricia Connell, élue consulaire Londres et candidate UDI aux législatives pour l’Europe du nord.

Comment le peuple écossais qui a voté à 62% pour rester dans l’UE va réagir lorsque Londres va activer le Brexit ? Nicola Sturgeon, premier ministre d’Ecosse déclare sa volonté d’organiser un nouveau référendum pour l’indépendance de son pays dans l’UE.

Pays-Bas : Hélène Degryse (9 mars)

(g. à d.) Olivier Cadic ; Hélène Degryse, conseillère consulaire Pays-Bas ; Anne Monseu-Ducarme, conseillère consulaire Belgique ; Olivier Bertin, élu AFE Europe du Nord

A la faveur d’un moment convivial pour fêter son anniversaire, Hélène Degryse nous a apporté une rectification utile aux propos de Matthias Fekl qui justifiait l’annulation du vote électronique en France à l’instar de la décision des Pays-Bas. Le vote électronique a bien été abandonné en 2008 aux Pays-Bas, mais il ne désignait pas le vote internet mais un vote sans papier où la machine remplaçait le bulletin et l’urne. Désormais, les Hollandais votent à l’aide d’un crayon rouge et d’un papier.

Hommage à C. Kammermann et JP. Cantegrit (9 mars)

(g. à d.) les sénateurs représentant les Français de l’étranger : Jacky Deromedi ; Louis Duvernois ; Christophe-André Frassa ; Jean-Pierre Cantegrit ; Christiane Kammermann ; Olivier Cadic ; Joëlle Garriaud-Maylam

Christiane Kammermann et Jean-Pierre Cantegrit feront leurs adieux au Sénat en septembre prochain. A l’occasion de la semaine de l’AFE, les élus consulaires se sont joints aux sénateurs UDI et LR des Français établis hors de France pour une soirée-hommage.

Christiane a fondé l’UFE Liban qui allait devenir la plus grande section du monde avec ses 2200 membres. Jean-Pierre a créé, en 1984, la CFE, une caisse autonome de sécurité sociale pour les expatriés.

Un grand moment d’émotion pour célébrer leur action au service des Français de l’étranger.

Réunion UDIL (11 mars)

Lors de la précédente AFE, l’UDIL (Union des démocrates indépendants et libéraux) constituait le groupe le plus important.

Après une messe en mémoire des disparus, Marie-Françoise de Tassigny (Suisse), ancienne secrétaire générale du groupe nous a réunis pour le traditionnel déjeuner des anciens au restaurant du Parc Montsouris.

Au Sénat – En Bref du 29 fev. au 04 mars 2016

“Le Grand Dîner” (29 fev.)

DinerCélébration des cinq ans de l’inscription du Repas gastronomique du Français par l’Unesco au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, organisée par le Club de la Table française.

Une belle soirée dégustation où j’ai retrouvé de nombreuses connaissances parmi lesquelles Catherine Dumas, coprésidente du Club de Table française, Eric Folliot, député du Tarn et mes collègues Joëlle Garriaud Maylam et Louis Duvernois.

Rencontre avec Nicolas Warnery, DFAE (29 fev.)

N_Warnery_gdJ’ai eu le plaisir d’échanger avec Nicolas Warnery, nouveau directeur de la DFAE, Direction des Français à l’étranger. Il était Inspecteur des Affaires étrangères depuis 2014.

Nous avons en particulier évoqué la question de la protection consulaire, notamment à la lumière des cas de Christophe Naudin ou de Renaud Meyssonnier qui sont révélateurs, à la fois, du dévouement de nos diplomates et des limites de notre influence à l’étranger.

Les soutiens de Naudin à l’Elysée (29 fev.)

SoutienDevant l’imminence de l’extradition de Christophe Naudin vers la République dominicaine décidée par l’Egypte, j’ai accompagné son comité de soutien à l’Elysée, où nous avons été reçus par Jacques Audibert, le conseiller diplomatique de François Hollande, et Laurent Pic, le directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault.

J’ai assuré Michèle Naudin et ses deux fils de tout mon soutien.

Rencontre avec Christophe Bouchard, AEFE (1er mars)

C_Bouchard_fev-2016Christophe Bouchard a fait un travail remarquable en qualité de directeur de la DFAE, notamment en faisant progresser notre administration sur la voie de l’e-consulat, si cruciale pour les Français de l’étranger.

Nous avons considéré les enjeux de l’enseignement français à l’étranger, dont il est désormais en charge, au regard de mes observations au sein de nombreux d’établissements scolaires à l’étranger.

Rencontre avec JP Camard, Pros-consulte (1er mars)

JP_CamardLe succès de Pros-consulte repose sur un concept innovant en matière de risques psychosociaux : les entreprises souscrivent un abonnement pour permettre à leurs salariés de se confier à un psychologue, via une plateforme d’écoute 24h sur 24.

Son fondateur, Jean-Pierre Camard, a tenu à me faire partager son projet d’ouvrir une filiale au Royaume-Uni. Il était venu faire une présentation de son activité lors du Red Carpet 2014 à Paris.

CAS : essais cliniques (2 mars)

CASLa commission des Affaires sociales s’est interrogée sur le cadre législatif et réglementaire applicable aux essais cliniques.

Nous avons demandé à des professionnels de santé comment concilier la protection des personnes avec les besoins de l’innovation thérapeutique : Pr Jean-Louis Bernard (à l’image) et Dr Patrick Peton (Comité de Protection des Personnes) et les professeurs Olivier Jardé et François Lemaire.

Maroc : rencontre avec la CFCIM (2 mars)

Cim1Avec Jean-Marie Grosbois, président de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) et Charafa Chebani, directrice du Pôle CFCIM-Business France, nous avons fait un point d’étape dans la préparation de la manifestation, prévue en mai prochain, pour développer les relations commerciales franco-marocaines.

L’événement suscite déjà un vif intérêt auprès de tous les interlocuteurs de la CFCIM.

Rencontre avec Cécile Philippe, IEM (2 mars)

CecileJ’ai revu avec plaisir Cécile Philippe, fondatrice et directrice générale de l’Institut économique Molinari qui analyse les politiques publiques afin de proposer des solutions alternatives et innovantes. La réputation de ce think tank libéral né en 2003 est considérable.

Cécile est aussi auteure. On lui doit récemment “Trop tard pour la France ? Osons remettre l’État à sa place” (2014). Je la remercie de m’avoir mis à l’honneur dans sa dernière lettre d’information (lien).

Luxembourg : Paul Dürh, ambassadeur (2 mars)

LuxembourgJe remercie Brigitte Derenne, présidente de l’IFEALOA, de m’avoir offert de parrainer une réunion publique où je suis intervenu sur le thème de la collaboration franco-luxembourgeoise (lire aussi : Déplacement au Luxembourg (2, 3 & 4 déc. 2015).

J’ai retrouvé Paul Dürh (à l’image), ambassadeur du Luxembourg en France qui est revenu sur les temps fort de la présidence européenne du Grand-Duché, la Cop21 et la question des migrants.

Retraités expatriés : visite du Cnarefe (3 mars)

Cnarefe_groupeJe suis reconnaissant à Patrick Boïs, directeur du Centre national des retraités français de l’étranger (Cnarefe) et son équipe d’avoir fait droit à ma demande de visiter leurs services en Seine et Marne (77).

Cet organisme a été créé en 2014 pour répondre aux besoins spécifiques des retraités vivant hors Union européenne et pour devenir leur service référent en matière d’assurance maladie. Nous avons parlé des engagements de la Cnarefe, de ses résultats et des points d’amélioration. Je reviendrai plus en détails sur ce déplacement.

République dominicaine : extradition de Christophe Naudin (3 mars)

NaudinBFMLe recours formulé devant les autorités égyptiennes a été rejeté. Christophe Naudin, pourtant hospitalisé pour de graves troubles cardiaques, a été remis aux autorités dominicaines qui le poursuivent pour “traite des êtres humains” et “trafic illicite de migrants” !

L’échec est collectif pour la France, ai-je commenté sur les plateaux télé. Pour l’heure, la décision de l’Egypte reste tragiquement incompréhensible, notre ambassade ayant été même informée après coup…

Mexique : rencontre avec Max-Alain Brassart (3 mars)

MaxMexJ’ai reçu Max-Alain Brassart, installé depuis vingt ans au Mexique. En qualité de CCEF, il est un fervent promoteur de “l’équipe de France du commerce extérieur”. Il a ainsi redéfini la stratégie de la Chambre franco-mexicaine de commerce.

Ses efforts de promotion, notamment par la création de divers prix (PME, VIE, Amitié…) ou de forums, ont conduit à une forte augmentation du nombre des adhérents. Max-Alain a aussi été administrateur de l’UFE et conseiller du COMCE (le Medef mexicain).

Royaume-Uni : rencontre avec Judith Masini (4 mars)

JudithJudith Masini envisage cette année un événement culturel et un autre caritatif. Elle est la fondatrice et directrice éditoriale d’Ornicar publishing, une maison d’édition jeunesse spécialisée dans l’apprentissage précoce des langues.

Ses publications mettent en scène les Zazoo, dont Judith est l’auteure. Ce sont de petits animaux malicieux au service d’une véritable méthode pour apprendre sans s’en rendre compte, puisque les Zazoo sont bilingues !

Royaume-Uni : diner de gala de l’APL (4 mars)

APL2016L’Association des parents d’élèves du lycée Charles de Gaulle, présidée par Virginie Royer, a réuni plus de 500 personnes au cours de son diner de gala annuel.

Sylvie Bermann, ambassadeur de France à Londres et Sylvaine Carta-Le Vert, consule générale ont honoré cette soirée de leur présence. J’ai aussi retrouvé Sophie Routier et Stéphane Rambosson, conseillers consulaires. La levée de fonds a été une nouvelle fois fructueuse pour les associations “Friends of the Lycée” et “APL Welfare Fund”. Images de la soirée et discours de Virginie Royer : lien

HEBDOLETTRE n°36 – Protection de l’enfant – Enfants placés à l’étranger – Bilan d’action sur le PJL Santé – Inscription en ligne au Registre des F.E – 23ème Session AFE – Prix du Rayonnement – David Lusseau (UDI)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°36 – 19 octobre 2015Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°36

Deux enfants meurent chaque jour en France sous les coups de parents bourreaux.

Sur un quinquennat, on estime que le nombre d’enfants décédés suite à des mauvais traitements équivaut au nombre de morts lors des attentats du 11 septembre.

Notre objectif commun devrait être de nous unir pour faire baisser ces statistiques.

Après un an d’exercice parlementaire, le processus législatif m’a souvent paru s’en tenir à la confrontation d’arguments. Il écarte toute phase préalable cherchant le consensus dans l’intérêt général. Le camp majoritaire impose aveuglément ses vues à la minorité. L’écoute de l’autre passe au second plan.
Visuel HL36
J’en veux pour preuve mon amendement destiné à protéger les enfants français placés par les services sociaux à l’étranger. Voté en première lecture au sénat, le gouvernement l’annulait ensuite à l’assemblée nationale, en s’appuyant sur sa majorité de gauche.

Cette décision m’avait paru irrationnelle. C’est pourquoi j’ai cherché à échanger avec Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat chargée de la Famille… Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°36

 

E-consulat : l’inscription en ligne au Registre des Français établis hors de France bientôt réalité

Comme il y a six mois, devant la même AFE, Christophe Bouchard est venu ce 9 octobre prôner la réforme pour relever l’enjeu d’un service consulaire de qualité dans un environnement contraint (lire : Christophe Bouchard dévoile son plan pour développer l’e-consulat ! du 22 mars 2015).

"Les réformes sont indispensables pour continuer d'assurer un service public qui est unique : peu de pays offrent autant de services à leurs compatriotes", Christophe Bouchard, directeur des Français de l’étranger, devant l'AFE, le 9 octobre 2015

“Les réformes sont indispensables pour continuer d’assurer un service public qui est unique : peu de pays offrent autant de services à leurs compatriotes”, Christophe Bouchard, directeur des Français de l’étranger, devant l’AFE, le 9 octobre 2015

Pour le directeur des Français de l’étranger du MAEDI, point de salut en dehors des nouvelles technologies jusqu’à l’avènement du consulat numérique qui, concrètement parlant, “doit permettre aux expatriés de faire le maximum de démarches derrière leur ordinateur, plutôt que de faire la queue au consulat”.

A commencer par se faire connaitre de leur consulat ! La possibilité de s’inscrire en ligne au Registre sera effective en janvier 2016, se félicite M. Bouchard. S’inscrire, mais aussi s’actualiser, ou encore télécharger sa carte d’inscription consulaire. Nul doute que cette évolution va encourager à l’inscription (1,7 millions sont actuellement inscrits) et offrir à terme une image bien plus fidèle des communautés françaises à l’étranger, a souligné le directeur.

Ultime point de satisfaction, l’application sera intégrée au site servicepublic.fr, ce qui va faciliter le retour de l’expatrié puisqu’il va se servir de son compte “service public” pour ses démarches en France, à partir des données administratives stockées dans son “coffre-fort” personnel.

Le MAEDI a avancé rapidement sur ce projet parce qu’il ne dépendait que de lui, a confié Christophe Bouchard. Les projets interministériels demandent forcément plus de temps de gestation, comme la dématérialisation des procurations de vote ou l’envoi postal des passeports mettant fin à la double comparution. Ce dernier projet a pris du retard et devrait aboutir en 2016.

Pas d’échéance, en revanche, pour la prise d’empreintes biométriques par les consuls honoraires pour les demandes de passeport. Pour autant, “l’administration est consciente des faiblesses de la valise Itinéra”, soupire le directeur. Un nouveau dispositif, “moins encombrant”, sera testé en début d’année prochaine et il va “faciliter la vie des consuls honoraires” (lire aussi : 1ère réunion au Sénat destinée à permettre aux consuls honoraires d’enregistrer les demandes de passeport, du 29 mars 2015).

Tandis qu’il souffle un vent nouveau, Christophe Bouchard veut lever une ambiguïté : la marche vers l’e-consulat est certes imposée par des moyens de plus en plus restreints, mais elle est hautement souhaitable, de toute façon, afin que les postes puissent “dégager des marges de manœuvre”. Pourquoi donc ? Libérés des tâches bureaucratiques, de la paperasserie familièrement dit, “les postes pourront se concentrer sur un travail de proximité, un travail social”, comme les bourses, l’aide à la personne… Ainsi, “la réforme qui conduit à la dématérialisation n’implique pas la déshumanisation de la fonction consulaire”. Bien au contraire, soutient le directeur !

Quelles évolutions pour notre réseau consulaire ?

Le ministère des Affaires étrangères a décidé de rencontrer deux fois par an les parlementaires représentant les Français établis hors de France pour faire le point sur l’évolution du réseau consulaire.

C’est ainsi que le 18 décembre dernier, Yves Saint-Geours, directeur général de l’administration et de la modernisation, et Christophe Bouchard, directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire, accompagnés d’une douzaine de collaborateurs, ont accueilli députés (seuls Claudine Schmid et Meyer Habib étaient présents) et sénateurs sous les boiseries dorées du Quai d’Orsay.

Tout en réaffirmant « l’universalité de notre présence » qui se matérialise par 230 implantations et une large gamme de services, l’heure est à l’adaptation, maitre-mot pour ajuster l’offre du ministère aux contraintes budgétaires, en premier lieu, et aux besoins locaux, en second lieu.

Adapter le réseau signifie que certains postes vont subir un mini-plan social. Les directeurs n’ont pas voulu nier le fait derrière les vocables de revue des missions ou de hiérarchisation. Certains postes vont même fermer, comme celui de Turin ou de Porto, tandis que d’autres vont se muer en poste à gestion simplifiée. Ce jargon diplomatique signifie que certains consulats généraux vont devenir des consulats d’influence comme celui d’Edimbourg, c’est-à-dire qu’ils ne délivreront plus de passeport (lire : “Consulat d’Edimbourg : plébiscite pour une solution « à l’allemande »” du 21 décembre 2014).

J’ai rappelé que le sort de quelque 3000 Français habitant l’Ecosse illustrait la problématique du réseau consulaire français : de plus en plus d’expatriés, de moins en moins de moyens. C’est ce que j’appelle l’effet ciseau.

Pour sortir du dilemme, Christophe Bouchard a défini trois principes d’action. Le premier, c’est « moins de démarches ». On pense à la fin de la double comparution pour les passeports. Le second mot d’ordre est « des démarches sans déplacement ». Il veut dissocier les simples formalités avec la nécessité d’un dialogue humain, par exemple dans le cadre de l’aide sociale ou de l’assistance scolaire. Le troisième axe vise à « rapprocher l’administration ». Il s’agit en l’occurrence de s’appuyer sur notre réseau exceptionnel de 500 consuls honoraires ou encore de développer les tournées consulaires avec un ou deux agents.

Les parlementaires présents ont mis sur la table, pêle-mêle, leurs préoccupations de terrain : le temps d’attente du public, l’exiguïté des salles d’attente, la sécurité, le parcours du combattant pour les certificats de vie, la coopération européenne…

Parfait dans cet exercice de style, le ministère a assuré qu’il était conscient de la situation et qu’elle ne pouvait que s’améliorer, dans la mesure des moyens disponibles et en invitant à la patience.

Je note que, pour l’administration, le fait de parcourir des centaines de kilomètres vers un consulat général pour faire renouveler un passeport est « gérable », puisque cette démarche ne s’effectue que tous les dix ans.

Précisons enfin que si le réseau consulaire est en train de se contracter et il a néanmoins le souci s’adapter à l’évolution des populations concernées. Ainsi, nos postes en Chine, au Brésil ou à Londres seront renforcés.

Regroupant désormais 7% des Français de l’étranger, l’Asie focalise l’attention avec 120.000 expatriés, dont 50.000 en Chine, soit dix fois plus qu’il y a 15 ans.

Quai Orsay 18-12-2014

Réunion au Quai d’Orsay sur l’évolution du réseau consulaire avec les parlementaires représentant les Français hors de France – (g. à d.) Olivier Cadic, sénateur, François Gheysens, collaborateur, Richard Yung, sénateur, Robert del Picchia, sénateur, Joëlle Garriaud-Maylam, sénateur, Jean-Yves Leconte, sénateur, Christiane Kammermann, sénateur – 18-12-2014 –