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INFOLETTRE n°230 – 5 février 2024

Lire : l’INFOLETTRE n°230 – 5 fév. 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

ÉDITO

EN CIRCONSCRIPTION
> ROYAUME-UNI – Londres (4 janv. 2023)
> MALAISIE (1/2) – Kuala Lumpur (8–11 janv. 2024)
> MALAISIE (2/2) – Penang (11–12 janv. 2024)
> SINGAPOUR (13 –16 janv. 2024)
> SRI LANKA (1/2) – Colombo (17–19 janv. 2024)
> SRI LANKA (2/2) – Kandy (18 janv. 2024)

NARCOTRAFIC – Commission d’enquête
. Martinique et Guadeloupe : l’avis des forces de l’ordre
. Martinique et Guadeloupe : l’avis de la Justice
. Guyane : l’avis de la justice pour contenir le flot de “mules” au départ de Cayenne
. Guyane : l’avis des maires sur le scanner et contrôle de la frontière terrestre
. Comment améliorer la coopération policière européenne ?
. Eurojust – Améliorer la coopération pénale
. Les réponses du Quai d’Orsay face au narcotrafic

QUESTIONS ÉCRITES
. Imposition en France des “intérêts virtuels” non perçus au Liban

MÉDIAS
. « Dans le Somaliland, Berbera se place en concurrent de Djibouti » (RFI – 05/01/ 2024)
. « Le retour de la réserve parlementaire : le casse-tête des politiques » (Lesfrancais.press – 11/01/2024)
. « Lai Ching-te élu président de Taïwan » (Le Monde – 13/01/2024)
. « Les bonnes résolutions de 7 de nos parlementaires des Français de l’étranger » (LePetitJournal – 16/01/2024)

Découvrir l’InfoLettre n°230

En circonscription au Sri Lanka (1/2) – Colombo (17–19 janv. 2024)

Premier passage au Sri Lanka, dont le nom signifie Île resplendissante.

Ultime étape de ma tournée régionale après la Malaisie (CR Kuala Lumpur & CR Penang) et Singapour.

Pour débuter ce déplacement de trois jours, Jean-François Pactet, ambassadeur de France au Sri Lanka, a organisé un petit déjeuner au prestigieux Galle Face Hotel, qui m’a fait l’honneur d’arborer le drapeau français durant tout mon séjour.
.

Diplomatie parlementaire

Indo-Pacifique

Jean-François Pactet a organisé un déjeuner à la Résidence destiné à échanger autour des enjeux géostratégiques liés à l’Indopacifique, vus depuis le Sri Lanka.

Premier pays des Routes de la soie à avoir fait faillite suite à des prêts chinois inconsidérés, le Sri Lanka est un cas d’école.

La célébration en 2023 du 75ème anniversaire des relations diplomatiques entre la France et Sri Lanka a pu s’appuyer sur un renforcement des relations.

La France, quatrième créancier du Sri Lanka, copréside avec l’Inde et le Japon le comité des créanciers publics, formé par des membres du Club de Paris après le lancement du processus de restructuration de la dette sri-lankaise.

Le Président de la République a ainsi rencontré son homologue sri-lankais à trois reprises en 2023 : en juin à l’occasion du Sommet pour un Nouveau Pacte financier mondial, en juillet lors de la première visite d’un président français à Sri Lanka, et en décembre en marge de la COP28.

Mes interlocuteurs observent que le Sri Lanka est pris dans un jeu géopolitique. Ils appellent la France à ne pas négliger la relation bilatérale pour aider ce pays à retrouver son équilibre et sa voie en toute indépendance.

Je remercie l’ambassadeur d’avoir réuni des personnalités de haut niveau afin de bénéficier de leur expertise :
Mr. Ravinatha Aryasinha, directeur général du LKI (un think-tank centré autour des relations internationales), ancien secrétaire général du Ministry of Foreign Affairs
Dr. Harinda Vidanage, directeur des relations internationales à la General Sir John Kotelawala Defense University (KDU)
Admiral Piyal Da Silva, ancien chef d’état-major de la Marine sri-lankaise
Dr. Ganeshan Wignaraja, économiste, membre du conseil d’administration du Geopolitical Cartographer (un think-tank centré autour des relations internationales)
Rear Admiral Ravi Ranasinghe, membre du conseil d’administration du Geopolitical Cartographer
Marie-Noëlle Duris, numéro deux de l’ambassade
Capitaine de frégate Jean-Baptiste Trouche, coopérant Sûreté et Sécurité maritimes à l’ambassade
Olivia Bellemere, conseillère de coopération et d’action culturelle
Nathanaël Drochon, stagiaire à l’ambassade

Diplomatie économique

Coopération – Inauguration d’une laiterie à Wennapuwa

Je me suis rendu à l’usine de Wennapuwa, située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Colombo, en compagnie de Jean-François Pactet, ambassadeur de France au Sri Lanka.

Nous avons inauguré une laiterie en présence du ministre de l’Agriculture, Mahinda Amaraweera, qui est par ailleurs député depuis 2001 et qui a précédemment exercé les fonctions de secrétaire d’état à la Santé, ministre de l’Énergie et ministre de la Conservation de la faune et des ressources forestières.

Ce projet de coopération vise à construire et rénover 6 mini-laiteries (3 coopératives et 3 fondations/sociétés privées) et 30 centres de collecte du lait au Sri Lanka en vue de faciliter l’approvisionnement en lait. A pleine capacité, chaque usine sera en mesure de produire 5000 litres de lait par jour.

Le financement de ce projet repose sur un protocole signé en 2017 entre les gouvernements sri lankais et français. Il est assuré par un prêt concessionnel du Trésor d’un montant de 13,9 M€

J’ai été séduit par la variété de produits proposés dès la mise en route de l’usine, par les équipements français utilisés pour la production et par la bonhomie du prêtre qui a béni l’usine.

Longue vie à l’usine de Wennapuwa ! +d’images

Port City Colombo

Visite du projet « Colombo port City » en compagnie de Jean-François Pactet, ambassadeur de France au Sri Lanka.

Développé par China Harbour Engineering company (CHEC), il prévoit la création, sur une presqu’île artificielle, d’une ville nouvelle à proximité du centre de la capitale sri-lankaise. Le slide nous présentant les routes maritimes proposées, s’inscrit dans le cadre du projet des Routes de la soie, caractéristique de la stratégie des entreprises d’état chinoises.

La construction de Colombo port City a été lancée en 2014 conjointement par le président Sri lankais en exercice à l’époque, Mahinda Rajapaksa, et le président chinois Xi Jinping pour le coût de la construction de la presqu’île supporté par CHEC et estimé à 1,4 milliard USD. En contrepartie de cet investissement, sur les 178 hectares susceptibles de faire l’objet de développement immobilier, 116 hectares ont été concédés par l’état sri-lankais à CHEC dans le cadre d’un bail de 99 ans. Les 62 hectares restants sont la propriété du gouvernement sri-lankais.

Pour attirer les investisseurs, Colombo port City jouira du statut de zone économique spéciale qui fonctionnera comme une zone offshore. Le gouvernement sri-lankais compte, avec ce projet, attirer de nombreux investisseurs étrangers et faire de Colombo un hub régional dans le domaine de la finance et des services sur le modèle de Singapour ou de Dubaï.

Un projet de casino porté par une société de Hong-Kong est à l’étude. +d’images

Communauté d’affaires

Notre ambassadeur a réuni des acteurs français* issus de différents secteurs économiques pour m’accueillir.

40 entreprises française sont présentes au Sri Lanka, dont la moitié sont des filiales et l’autre créées par des compatriotes entrepreneurs.

L’année 2023 marque la reprise du tourisme (+72%) après 3 années noires consécutives dues aux attentats de 2019 et à la pandémie. On observe plus de touristes indiens et moins de chinois. Cependant l’économie peine à repartir (-3,6% de croissance en 2023 et des prévisions de +1,5% pour 2024).

Pour les participants, ce pays a un fort potentiel. Il serait plus facile d’y faire des affaires que chez le grand voisin indien. L’Union européenne est le premier acheteur du Sri Lanka.

La difficulté principale est la pénurie de main d’œuvre. Les hôteliers se plaignent que le personnel parte travailler dans des pays étrangers, notamment au Moyen-Orient ou en Nouvelle-Zélande. 10 000 Sri Lankais auraient été recrutés par les Israéliens pour travailler en Cisjordanie, dans les exploitations agricoles à la place des Palestiniens. Les Sri Lankais diplômés en médecine ou universitaires s’expatrient et ne reviennent pas…

La vision du Sri Lanka est de se placer comme un hub portuaire. Il est le premier porte-conteneurs d’Asie du sud. Son objectif est de tripler sa capacité.

*Jérome Auvity, Dilmah Tea ; Guy Barge, Michelin Lanka ; Michael Delrieu, Inter Lanka Services ; Nathalie de Dieuleveult, Braun Lanka ; Nathalie Pujolle, Baguette ; Chandra Wickramasinghe, Connaissance de Ceylan ; Jean-Alexandre Egea, conseiller économique ; Hema Ramachandran, conseillère économique adjointe et Marie-Noelle Duris, numéro deux à l’ambassade. +d’images

Baguette

Baguette est l’unique boulangerie française de Colombo.

Après une carrière dans la finance à Tokyo, une reconversion pour apprendre la pâtisserie au Cordon bleu, Nathalie Pujolle a fondé cette enseigne il y a six ans.

Elle continue de promouvoir l’art de vivre à la française à travers ses viennoiseries et sa baguette.

Nathalie m’a confié que le premier défi est d’avoir du personnel pour la boutique. Beaucoup de Cingalais sont attirés par les salaires offerts à l’étranger. +d’images

Communauté française

Ambassade

Très reconnaissant envers Jean-François Pactet, ambassadeur de France au Sri Lanka, pour l’organisation d’un cocktail réunissant la communauté française, ce qui m’a permis d’échanger avec les personnel de l’ambassade et leurs conjoints, les représentants des associations, à l’image de Colombo Accueil et de la communauté d’affaires et culturelle.

Les résidents français travaillent pour la plupart dans les secteurs du tourisme, de la construction et de l’enseignement.

Plusieurs compatriotes sont également employés par des organismes internationaux et des ONG.

Le noyau le plus important des résidents reste constitué par l’ambassade et les services qui lui sont rattachés. +d’images

Consulat

Très heureux d’avoir retrouvé Élisabeth Tesson, consule, avec laquelle j’avais déjà eu l’opportunité de travailler lorsqu’elle était en poste à Rome et à Marrakech.

J’ai eu la possibilité de visiter les bureaux et d’échanger avec les agents. Fin 2023, 570 ressortissants (15% de binationaux) étaient inscrits au registre, dont 70 pour les Maldives. Ils étaient 673 avant la crise du COVID.

L’enchainement de la pandémie et de la crise politique a entrainé une diminution de 15% de la communauté française résidente.

Par ailleurs, alors que Sri Lanka réapparaît dans les circuits touristiques des voyagistes, on recense plus de 55 000 touristes français en 2023. Ce sont des touristes responsables qui arrivent préparés et assurés. Il y a peu d’accidents. Les étrangers n’ont pas le droit de conduire. Le permis de conduire international n’est pas reconnu.

Le consulat traite en moyenne 10 000 demandes de visas par an. Le taux de refus s’élève à 35%. +d’images

Enseignement

EFIC

L’École française internationale de Colombo (EFIC) dispense un enseignement bilingue français-anglais.

Elle est homologuée par l’AEFE pour le primaire. Une demande de dérogation est présentée annuellement pour l’attribution de bourses scolaires.

En septembre 2023, 47 élèves étaient inscrits, de la maternelle à la terminale. 21 d’entre eux sont boursiers.

La directrice de l’école est personnel expatrié (résident), les enseignants et le personnel administratif sont des agents de droit local.

Pour parler de l’EFIC, l’ambassadeur Jean-François Pactet avait organisé un déjeuner à la résidence, pour me permettre d’échanger avec Bruno Seweryn, inspecteur de l’Education nationale, à l’occasion de sa venue à Sri Lanka en présence de :
Réguina Trézeux, Directrice de l’Ecole française internationale de Colombo (EFIC)
Marie-Noëlle Duris, numéro deux
Olivia Bellemere, conseillère de coopération et d’action culturelle
Élisabeth Tesson, consule
Nathanaël Drochon, stagiaire à l’ambassade

Par la suite, je me suis rendu à l’EFIC pour une visite des locaux, suivie par une rencontre avec la direction, le comité de gestion et l’équipe éducative.

L’équipe de l’EFIC m’a demandé de sensibiliser l’AEFE sur la nécessité de verser au plus vite les bourses pour ne pas peser sur leur trésorerie.

Très satisfait de voir le niveau d’engagement tant des parents que des enseignants pour offrir aux enfants un service d’éducation de qualité dans une structure familiale. +d’images

Culture

Alliance française

Créée en 1954, l’Alliance française de Colombo accueille environ 2000 élèves par an. En 2023, L’AF Colombo a fait passer 550 DELF (75% de réussite).

Accueilli par Cécile Hoorelbeke, directrice de l’Alliance française du Colombo, j’ai visité cette bâtisse coloniale rénovée accompagnée par Olivia Bellemere, conseillère de coopération et d’action culturelle.

Elle accueille les cours de français qu’elle dispense en partenariat avec de nombreuses institutions éducatives et professionnelles de Colombo.

J’ai découvert en avant-première un espace adapté spécifiquement aux cours destinés aux enfants.

L’auditorium et les espaces d’exposition en font un lieu de vie culturelle incontournable à Colombo, partenaire de nombreux festivals locaux. Il héberge des propositions culturelles variées, à l’image du spectacle des artistes Frédéric Vern et François Dubois, de passage à Colombo.

La coordination du réseau des AF à Sri Lanka et aux Maldives (Kandy, Matara et son annexe à Galle, Jaffna et Malé aux Maldives) est assurée depuis Colombo. +d’images

Devoir de Mémoire

Carré français Borella

Au sein du principal cimetière de Colombo, connu sous le nom de Borella ou Kanatte, se trouve un « carré français » qui comporte 81 tombes.

Je m’y suis rendu en compagnie du capitaine de frégate Jean-Baptiste Trouche.

Nous avons déposé une gerbe de fleurs devant le monument aux morts pour rendre hommage à ceux qui sont tombés en défendant nos valeurs.

L’ambassade prend en charge l’entretien de ces sépultures, dont quarante-sept ont été identifiées. La plupart des noms gravés sur la stèle correspondent à des soldats français morts entre 1900 et 1902, à l’époque où Sri Lanka, alors colonie britannique, accueillait les blessés de la guerre des Boxers.

Les commémorations de l’Armistice de 1918 et l’Hommage à tous les morts pour la France s’y tiennent chaque année. +d’images

En circonscription au Maroc (4/5) – Marrakech (12 sept. 2019)

Marrakech fut la 4ème étape de mon déplacement au Maroc en compagnie de Pascal Capdevielle, conseiller consulaire. C’est aussi la 4ème fois que je m’y rendais depuis le début de mon mandat.

Grâce à l’énergie déployée par notre consul général Philippe Casenave (à l’image), j’ai pu accomplir ma mission éclair à Marrakech au service de nos compatriotes. Je lui en suis reconnaissant.

Communauté française

(g. à d.) Pascal Capdevielle ; Philippe Edern-Klein ; Geneviève Euloge ; Olivier Cadic ; Elisabeth Bauchet-Bouhlal ; Philippe Casenave

Consulat 

Afin de me permettre d’échanger sur les évolutions des attentes de notre communauté depuis mon précédent passage à Marrakech en août 2017, Philippe Casenave, consul général, avait organisé des rencontres en trois temps.

Un entretien d’accueil à mon arrivée au consulat, où il m’a reçu en présence d’Elisabeth Tesson, consule adjointe. J’avais déjà apprécié le professionnalisme d’Elisabeth alors en poste à Rome. J’ai constaté qu’elle n’avait rien perdu de sa capacité à décrire avec concision les principaux défis à relever par le poste pour une communauté qui compte 8000 inscrits. La Willaya les estime à 30.000.

Un déjeuner de travail où nous avons été rejoints par les conseillères consulaires Bérangère El Anbassi et Geneviève Euloge à l’hôtel Movenpick, dont la chaîne a été acquise récemment par le groupe Accor.

Enfin, une réunion à la Résidence avec les représentants de notre communauté à l’occasion de l’arrivée des nouveaux agents du réseau affectés à Marrakech.

Ce fût l’opportunité de croiser ou de retrouver de nombreuses personnalités comme les conseillers du commerce extérieur de la France Elisabeth Bauchet-Bouhlal et Jean Pozzo-di-Borgho.

J’ai été touché de revoir notre consul honoraire d’Essaouira. Georges Lapeyre est venu spécialement à Marrakech à cette occasion pour me donner des nouvelles de l’école pour laquelle je m’étais mobilisé suite à mon passage en 2017.

J’ai aussi été très sensible à la présence de Philippe Edern-Klein, président de la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM), qui m’a accompagné pour cette nouvelle étape après Casablanca et Rabat. Cela m’a permis d’échanger avec Mounir Bouanani, directeur du développement et de la communication de Madaef golf, 1er réseau de golfs au Maroc.

J’ai également revu Rémy Hallegouet, représentant de France Volontaires, qui m’a présenté deux jeunes volontaires : Jasmine Karimi-Detoc pour la fondation Club Med et Appoline Saurel de Dans le noir ? Maroc. +d’images

Enseignement français

Ecole Jacques Majorelle 

Visite de l’école Jacques Majorelle, en présence de Philippe Casenave, consul général, et de Marie-Pierre Leclere-Guillomo, Principale.

J’ai eu le plaisir de revoir Isabelle Marlinge, directrice du primaire, qui était précédemment en poste à Londres.

J’ai découvert cet établissement de l’OSUI qui offre de très belles infrastructures et enrichit l’offre d’enseignement français à Marrakech. +d’images

Groupe scolaire Renoir-Victor Hugo 

Retour au groupe scolaire Renoir-Victor Hugo, en présence de Philippe Casenave, consul général, de Serge Faure, proviseur, d’Amélie Libre, directrice du primaire et de Lilian Filipozzi, proviseur adjoint.

J’avais visité cet établissement en janvier 2015, lors de mon premier déplacement à Marrakech.

Avec près de 2000 élèves, cet établissement en gestion directe de l’AEFE, situé sur l’emplacement affecté précédemment à une caserne, dispose d’un potentiel de développement important.

Pour s’étendre, l’école a un projet immobilier en 2 phases. J’ai visité les bâtiments ouverts à la rentrée de septembre, issus de la phase 1 : un premier bâtiment pour la maternelle, et un second pour l’enseignement scientifique.

La phase 2 prévoit de reconstruire un bâtiment pour l’administratif et une médiathèque partagée avec l’Institut français.

J’ai découvert une équipe de direction très motivée par les perspectives offertes pour notre enseignement à Marrakech. +d’images

Culture française

Institut Français 

Visite de l’Institut français en présence de Christophe Chaillot, directeur de l’Institut et de Philippe Casenave, consul général.

Superbes décors, équipements audiovisuels de belle qualité, auditorium, espace en plein air pour des représentations artistiques… tout est là pour assurer un enseignement du français de qualité et offrir un point d’appui pour mettre en valeur la culture française au Maroc.

J’ai également rencontré l’équipe de Campus France. Les Marocains constituent la première communauté étrangère à fréquenter l’enseignement supérieur en France. +d’images

Riad Denise Masson

Visite du Riad Denise Masson, annexe de l’Institut français, en compagnie de Christophe Chaillot, directeur de l’Institut et de Philippe Casenave, consul général.

Accueilli par Sophia Tebbaa, responsable de la maison, j’ai découvert le lieu où a résidé Denise Masson, connue pour avoir traduit le Coran en français.

Baptisée la Maison du dialogue de Marrakech, elle correspond à la volonté de Denise Masson qui a légué à la France sa résidence située dans la Médina pour en faire un lieu favorisant le dialogue inter-religieux. +d’images

En circonscription en Italie – Rome (04 juin 2018)

Retour à Rome pour un 4èmedéplacement en Italie depuis le début de mon mandat, sous le signe de l’emploi.

L’appui à la mobilité professionnelle constitue mon action prioritaire en Italie.

(g. à d) Christian Masset, ambassadeur de France en Italie et Alix Carnot, fondatrice de l’association Ponte Via qui aide les francophones à trouver un emploi dans la région de Rome ou bien à créer leur entreprise.

Mobilité professionnelle

Journée de l’Emploi et de la Formation professionnelle

Organisée conjointement par l’ambassade de France à Rome et par l’association Ponte Via, j’ai participé à la Journée de l’Emploi au centre Saint Louis des Français de Rome.

Ce fut l’occasion de retrouver Elisabeth Tesson, consule, au cours de ce mini salon qui offrait beaucoup d’informations à travers divers stands : Pôle emploi international, Eures, Région de Rome, CCI France Italie, entreprises…

Les conférences portaient sur les meilleures techniques pour trouver un emploi en Italie. J’ai découvert qu’un CV pouvait faire 10 pages, mais aussi que 45% des CVs étaient truffés de mensonges !

Il faut souhaiter que cette action puisse inspirer d’autres postes diplomatiques. + d’images

CCI France-Italie

Lors de la journée de l’Emploi et de la Formation professionnelle, entretien avec Annie Rea, conseillère déléguée et Maura Coradduzza, chargée de gestion RH à la CCI.

La Chambre de commerce France-Italie offre un service RH pour les PME françaises qui s’implantent dans la Péninsule et gère actuellement 90 feuilles de paye. De son côté, Business France accueille 255 VIE dans le pays.

Cinquième anniversaire de Ponte Via

(g. à d.) Fondée par Alix Carnot et présidée par Sophie Conrad, l’association Ponte Via, compte 140 membres et se définit comme un regroupement de talents pour faciliter l’accès à l’emploi des francophones et italophones à Rome et alentours : bilan de compétences, coaching, CV, ateliers de motivation, incubation de nouvelles entreprises, opération networking, conférences…

Pour célébrer son 5ème anniversaire, l’association avait organisé l’attribution du Prix “Ponti Talenti Via”. Signe des temps, les candidats étaient exclusivement des candidates. Elles avaient chacune 90 secondes pour présenter leur profil ou leur projet d’entreprise et nous ont offert un florilège d’allocutions pleines d’énergie et de brio. + d’images

Remise du prix “Ponti Talenti Via”

“Chercher un emploi est un métier qui ne s’apprend pas à l’école”, a lancé Alix Carnot, lors de la remise du Prix ” Ponti Talenti Via ” au cœur du palais Farnese.

Pour cette cérémonie, Christian Masset, ambassadeur de France en Italie, a ouvert les portes du prestigieux palais Farnèse à son organisateur, l’association Ponte Via

A l’issue de mon intervention destinée à soutenir l’association, j’ai rendu hommage à Alix en lui remettant une médaille du Sénat.

Ayant vécu les désappointements typiques du conjoint expatrié, Alix a décidé d’aider ses compatriotes à gérer les multiples problématiques qui se posent à tout expatrié, ce qui l’a conduite à fonder cette association. C’était il y a cinq ans, lorsqu’elle habitait Rome. Revenue en France, elle a publié deux ouvrages de référence : “Chéri(e) on s’expatrie” et “L’essentiel de l’expatriation”. Ponte Via est aujourd’hui présidée par Sophie Conrad.

De plus, Alix Carnot est devenue directrice associée de Expat Communication qui aide les candidats au départ à valoriser leurs compétences et qui fédère des communautés (comme à travers FemmExpat.com) + d’images

LePetitJournal Rome :

“Journée de l’emploi et 5 ans de Ponte Via”

Article qui rend compte de l’événement au palais Farnèse, le 4 juin 2018HL

Lien :  https://t.co/k3ygJVYBzq

Ambassade de France

Toute ma gratitude à Christian Masset pour son invitation à participer à la réception donnée en l’honneur de l’association Ponte Via.

Notre ambassadeur m’a offert le privilège d’un entretien dans son prestigieux bureau au premier étage du Palais Farnèse.

Un lieu construit par un cardinal qui allait devenir Pape et qui se prêtait donc parfaitement à nos échanges sur l’actualité politique italienne si mouvementée. + d’images du fabuleux palais

HEBDOLETTRE n°84 – Marchons, marchons… (édito) – Edouard Philippe au JT de TF1 – A l’étranger, neuf Français sur dix ont voté Macron – En Bref du 10 au 30 avril 2017 (Sénat et Circo.) – Déclaration de revenus avancée 2016 pour les non-résidents – UDI : législatives à l’étranger – En circonscription : ITALIE – Milan & Rome (26 – 30 avril 2017)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°84 – 16 mai 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°84

La présidentielle est derrière nous !

Après ces mois de campagne et de psychodrames, Emmanuel Macron a été élu président de la République en rassemblant deux Français sur trois. Je le félicite chaleureusement et m’en réjouis pour notre pays.

Au second tour, la participation des Français de l’étranger a progressé. Le Front National est terrassé par 89,31%. Petite fierté personnelle : le Royaume-Uni émarge à 95,12% en faveur de Macron. Le Brexit nous a échaudé.

La première décision du nouveau Président a été de nommer Edouard Philippe pour diriger le gouvernement. Le député-maire du Havre est une personnalité de droite aux qualités reconnues de tous. J’ai fait partie de ceux qui ont fait campagne à ses côtés durant la primaire de la droite et du centre en faveur d’Alain Juppé. Je m’associe à ceux qui lui témoignent leur confiance.

Pour réussir là où ses prédécesseurs ont échoué, Emmanuel Macron cherche à réunir des personnalités qui pensent différemment pour trouver des solutions nouvelles pour le pays. C’est encourageant. Ce qui vaut pour le gouvernement doit valoir pour le parlement.

Dans un mois, les Français dessineront les contours de la majorité présidentielle. C’est peut-être paradoxal, mais l’histoire de la Vème République nous montre qu’un parti dominant qui légifère sans partage échoue toujours, comme le rappelle Jean-Christophe Lagarde. C’est aux Français qu’il reviendra de décider s’ils veulent à nouveau une majorité qui marche au pas ou bien une majorité plurielle qui marche ensemble.

Visuel HL84 Si les électeurs veulent rompre avec leurs comportements précédents, il leur faudra choisir avec discernement leur député en fonction de ses qualités personnelles plutôt qu’en fonction de son étiquette. Quel que soit le résultat des législatives, la recomposition de la droite et du centre est inéluctable.

Face aux défis traduits des attentes des Français de l’étranger, il n’y a pas de réponses toutes faites. Elles n’existent ni dans le programme de la République en Marche, ni dans celui de l’Union UDI-LR. Le rôle de l’élu prend alors tout son sens, à travers ces deux mots : être constructif. Constructif toujours, même s’il faut parfois être “schumpeterien” et en appeler à la “destruction créative”.

J’aspire à ce que nous sortions enfin de la spirale des changements annoncés, mais à chaque fois reportés. Et les sujets de manquent pas où il faudrait rompre avec le passé pour créer un nouvel élan : l’AEFE, Business France, l’Institut Français, l’universalité du réseau diplomatique, les missions du réseau consulaire…

Si nous y parvenons, alors Emmanuel Macron aura effectivement concrétisé dans ce domaine sa «Révolution». Découvrir l’HebdoLettre n°84

En circonscription en Italie – Rome (27 avril au 30 avril 2017)

ROME – (à l’image) Merci à Elisabeth Tesson, chef de la section consulaire à l’ambassade de France à Rome, pour avoir organisé mon déplacement et facilité mes rencontres dans le domaine éducatif et économique.

A fortiori à Rome, la beauté des lieux et la résurgence de l’Histoire nous feraient oublier que l’Italie est un partenaire commercial stratégique pour notre économie : nous sommes le deuxième client et le deuxième fournisseur de la péninsule. Un rang qui n’a rien d’anecdotique et qui prouve que nos liens d’affaires sont d’une force généralement insoupçonnée des deux côtés des Alpes.

Économie – Rome

Mobilité professionnelle

Rencontre avec les représentants de l’association PonteVia, accompagné par Jean-Claude Calisesi, conseiller consulaire à Rome.

Cristel Thiriat, VP de l’association, Sophie Conrad et Catherine Turcaud m’ont décrit la variété des actions de l’association qui compte 120 membres et se définit comme un regroupement de talents : bilan de compétences, coaching, CV, ateliers de motivation, incubation de nouvelles entreprises, opération networking, conférences…

Leur formidable engagement aide de nombreuses personnes à trouver un emploi ou bien à lancer leur propre activité.

Commerce extérieur

(à l’image) Les Affaires économiques de l’ambassade ont vue sur le palais Farnese qui abrite l’ambassade de France.

Après avoir rencontré Nicolas Dhiers, CCEF à Milan, j’ai poursuivi mes échanges à Rome auprès de Françoise-Marie Plantade, présidente des CCEF Italie (conseillers du commerce extérieur de la France), puis Paul Hunsinger, ministre conseiller pour les affaires économiques.

Au fait, pourquoi les exportations transalpines sont-elles au beau fixe (excédent commercial de 51,5Mds€ en 2016) ? Parce que les Italiens n’attendent rien de l’État !

C’est l’équivalent du Medef qui, en Italie, s’occupe d’aider ses PME adhérentes. Cette organisation patronale est parfaitement structurée par secteur et par territoire.

1.600 filiales d’entreprises françaises sont présentes en Italie employant plus de 230.000 salariés, ce qui fait de la France le premier investisseur en Italie. Aux côtés de nos plus grandes entreprises, on rencontre une myriade de petits entrepreneurs qui tentent de percer dans la péninsule, comme Catherine Turcaud (voir ci-dessous).

Entrepreneuriat

J’ai rencontré Catherine Turcaud, entrepreneur et fondatrice de « Dire et d’Aujourd’hui », une start-up qui crée du lien entre les seniors.

Son rôle est de faciliter et animer des conférences téléphoniques hebdomadaires entre des groupes de 6 seniors (www.direetdaujourdhui.fr)

Transport

Je me suis rendu de Milan à Rome par le train à grande vitesse, inaugurée en 2009, qui relie la capitale économique à la capitale politique en moins de 3 heures et dans un grand confort.

On observe que les autorités italiennes ont mis en place un contrôle d’accès dans les gares et filtrent l’entrée sur les quais aux seuls titulaires d’un titre de transport.

Communauté française – Rome

Section consulaire

Après un entretien privilégié avec Jean-Claude Calisesi,  conseiller consulaire (à l’image), Élisabeth Tesson, chef de la section consulaire, m’a permis d’appréhender l’intense activité de ses services.

Puisqu’il n’y a pas de consulat général à Rome, la section consulaire à l’ambassade de France est en charge de l’état civil pour toute l’Italie ! Cela représente par exemple 600 certificats de capacité à mariage chaque année (et tout autant de mariages à transcrire), 1600 actes d’état civil, 150 bourses scolaires, sans compter le volume des passeports d’urgence et de laissez-passer pour nos compatriotes dont les papiers ont été volés ou perdus…

Par ailleurs, Mme Tesson s’est félicitée du travail collaboratif entrepris avec les élus consulaires de Rome et du développement de certaines initiatives, comme le Forum des associations françaises qui s’est tenu pour la première fois à Rome, en octobre dernier.

Enseignement – Rome

Lycée français Chateaubriand

Visite du site de Strohl Fern, l’un des 3 établissements du lycée Chateaubriand à Rome, établissement à gestion directe (EGD) de l’AEFE.

Implanté dans le parc extraordinaire de la Villa Borghèse d’une superficie de 7 hectares, le site accueille 1140 élèves de la maternelle à la quatrième.

Un projet de réhabilitation du site de 10 millions d’euros a été voté par le CA de l’AEFE en 2012 : 5M€ pour le projet Casone, le plus grand bâtiment du site (1500 m²) ; 3M€ pour les autres pavillons et 2M€ pour le parc.

Avec 100% de réussite au bac depuis deux ans, dont 82,8% de mentions, Chateaubriand justifie sa réputation d’excellence dans le réseau d’enseignement français.

Je remercie Isabelle Lebret Di Fiore, directrice de l’école primaire, de m’avoir permis de découvrir cet établissement hors du commun, pendant la période de congés.

Institut Saint Dominique

Visite de l’Institut Saint Dominique, établissement homologué AEFE, qui accueille 350 élèves de la maternelle au baccalauréat.

Bertrand Villette, proviseur, Silvana Abenavoli, directrice du primaire et Sœur Marie-Théo Manaud m’ont présenté leurs installations, en présence d’Élisabeth Tesson, chef de la section consulaire à Rome.

L’inscription des familles implique évidemment l’adhésion aux caractéristiques de l’enseignement catholique, pédagogie dispensée par les sœurs de la Congrégation romaine de Saint-Dominique depuis la création de l’école en 1959. In corpore sano : l’école bénéficie de remarquables infrastructures sportives qui expliquent certainement ses résultats élogieux dans les joutes inter-écoles.

Située à une petite demi-heure du centre de Rome, j’ai tenu à me rendre dans cette école pour témoigner de l’importance de la diversité pour notre offre d’enseignement français.

Culture française – Rome

Institut français

Averti du soutien qu’il porte à l’association Ponte Via (mobilité professionnelle), j’ai tenu à rencontrer Olivier Jacquot, conseiller culturel de l’ambassade de France auprès du Saint-Siège et directeur de l’Institut Français / Centre Saint-Louis.

J’ai ainsi découvert à Rome, l’un de nos cinq instituts français installés en Italie.

Les élèves qui veuillent étudier le français ne manquent pas. Il s’agit d’une clientèle plutôt professionnelle que de nombreux chemins ont conduit à Rome. Ils apprécient en outre la richesse de la médiathèque, la qualité de la programmation des spectacles, ainsi que de nombreuses initiatives culturelles qui s’incarnent dans un bâtiment ancestral offert à la France par Catherine de Médicis !