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En circonscription en République dominicaine (1/2) – Saint-Domingue (15-16 & 19 nov. 2021)

Retour en République dominicaine, six ans après mon déplacement en avril 2015 (compte-rendu).

Je suis reconnaissant à Eric Fournier, ambassadeur de France en République dominicaine, qui a été à l’initiative de mon déplacement dans le pays afin de me permettre de mesurer les premiers effets du changement de gouvernement sur la société dominicaine .

Notre ambassadeur m’a permis de rencontrer tous les acteurs de notre communauté, autour de réunions de travail, de visites et d’événements.

À la faveur d’une soirée organisée par Nicole Domino, j’ai souhaité lui rendre un hommage particulier pour saluer son travail d’élue émérite au service de « ses Français », pendant les nombreuses années de son mandat. Nous avons été heureux d’entourer Nicole Domino, pour témoigner notre gratitude à cette grande dame qui a consacré son « bonheur d’aider les gens », pour reprendre ses mots.

(g à d) Nicolas Brehm, Emmanuelle Jacob, Nicole Domino, Yves Demouy, conseillers des Français de l’étranger en République dominicaine et Olivier Cadic.

Nicolas Brehm, président du conseil consulaire, était à mes côtés sur la liste sénatoriale en septembre. Je le remercie de m’avoir accompagné lors de mes déplacements à Saint-Domingue et Las Terrenas. +d’images

Diplomatie parlementaire

Sénateur Antonio Taveras Guzman

Entretien avec le sénateur Antonio Taveras Guzman, président de la commission de la Justice et des Droits humains, et Henni Hebrard, économiste, conseiller auprès du ministère dominicain de l’Énergie et des Mines, en présence d’Eric Fournier, ambassadeur de France en République dominicaine.

Entrepreneur depuis l’âge de 23 ans, éditeur, Antonio a été élu sénateur il y a un an.

Cet élu issu de la société civile, sans appartenance politique, s’est révélé comme un parlementaire courageux proposant des lois audacieuses, à l’image de celle destinée à saisir tous les biens des personnes condamnées pour trafic de drogue ou bien celle visant à réguler les situations de conflits d’intérêt pour les personnes exerçant des fonctions publiques.

Antonio Taveras s’inscrit dans le sillage réformateur de Luis Abinader, élu Président de la République dominicaine en juillet 2020, en mettant fin à seize ans de règne ininterrompu du Parti de la libération dominicaine (PLD, centre).

Nous avons évoqué la vision “Saint Domingue 2050” annoncé par le Président dans le but de développer l’économie dominicaine, qui affiche déjà l’une des plus fortes croissances du continent latino-américain. +d’images

Agence française de développement

Rencontre les responsables de l’AFD, en présence d’Eric Fournier, ambassadeur de France en République dominicaine.

Début 2021, l’encours du groupe AFD dans le pays s’élève à plus de 900 millions d’euros, pour des engagements totaux atteignant plus 1,2 milliards d’euros. L’AFD est le premier bailleur de fonds bilatéral de la République Dominicaine.

Depuis 2010, l’AFD accompagne le développement du réseau de transport public de Saint-Domingue qui implique de nombreuses entreprises françaises (Alstom, Thales, Poma, Systra…).

L’Agence finance des projets d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique. Les interventions de Proparco financent des projets éoliens et solaires (centrale éolienne Pecasa).

L’AFD finance également, depuis 1999, un projet de reforestation et de développement local dans la zone montagneuse de la Sierra dans le nord-ouest du pays.

Par ailleurs, différents prêts renforcent des accès à l’eau et assurent l’assainissement durable, les systèmes de santé et de protection sociale ou encore promeuvent un enseignement accessible et de qualité qui favorise l’insertion professionnelle.

Enfin, le groupe AFD soutient les micros, petites et moyennes entreprises à travers l’intermédiation financière, micro-finance et secteur bancaire avec en particulier 5 millions d’euros pour le développement du crédit rural. +d’images

Entrepreneuriat

Poma

Visite de la ligne de transport collectif par câble de la société française Poma, mise en service en 2018.

La capitale de la République dominicaine connait une forte croissance qui s’accompagne de nombreux enjeux de mobilité face à une circulation très dense et de fréquents embouteillages, notamment aux entrées des ponts qui traversent le fleuve Ozama.

Pour autant, pas question de multiplier les coupures urbaines par des voies ferrées ou des lignes de bus réservées. C’est le choix de la mobilité aérienne qui s’est imposé.

Ainsi, connecté au métro, le « Teleférico Santo Domingo » assure le transport de 12 à 15.000 personnes par jour en traversant deux fois le fleuve sur 5km. Et il est désormais possible de se déplacer avec un ticket unique sur l’ensemble du réseau de transport de la capitale. Ouvert 7/7 de 6h00 à 23h00, il permet d’épargner aux utilisateurs 40 minutes de transport par trajet.

La station terminus a été baptisée « Charles de Gaulle » ! Un nom prédestiné pour un transport qui permet de prendre de la hauteur. +d’images

Deliciel

L’art du fromage français made in RepDom.

Visite de l’entreprise Deliciel, dirigée par Gaël et Yves Demouy, conseiller des Français de l’étranger.

J’ai demandé à découvrir cette entreprise après avoir dégusté leurs fromages lors d’un repas servi à la Résidence de France.

Cette entreprise familiale emploie 75 personnes et réalise des yaourts, fromages et confitures. Deliciel est une des rares usines capables de faire à la fois des yaourts et des fromages sur le même site.

Les procédés de fabrication qui vont de l’approvisionnement du lait à l’emballage des produits reposent exclusivement sur des opérations manuelles. Le personnel est polyvalent et accomplit plusieurs tâches différentes dans la même journée pour parvenir à l’élaboration du produit. Cette approche permet de maintenir l’attention des collaborateurs en évitant de leur faire exécuter des tâches répétitives tout au long de la journée.

Les produits Deliciel sont distribués dans les supermarchés et approvisionnent les hôtels-restaurants de l’île. On peut également se fournir auprès de leur propre boutique sur le lieu de production. +d’images

Communauté française

Soirée Nicole Domino

Aux côtés de notre ambassadeur, Eric Fournier, et en présence de tous ses invités dont nos élus des Français de l’étranger, j’ai eu l’honneur de remettre la médaille du Sénat à Nicole Domino en reconnaissance de son dévouement exemplaire aux Français installés sur l’ile.

Professionnellement, Nicole a permis à Peugeot, puis à L’Oréal de s’implanter avec succès en République dominicaine. Concernant sa vie publique, ses faits d’armes sont innombrables. Nous retiendrons qu’elle a été à l’origine du lycée français de St Domingue, fondé il y a maintenant 42 ans, avant de permettre l’ouverture du lycée français international de Las Terrenas (ancienne école Théodore Chassériau) en 2011. Nicole a également été la fondatrice de la chambre de commerce franco-dominicaine, il y a 32 ans, dont elle fut longtemps la présidente en œuvrant pour des actions communes avec les autres chambres binationales européennes, à travers une fédération d’associations. Nous lui devons aussi la création de l’Alliance française à Saint Domingue et de la Bibliothèque française.

J’ai siégé avec Nicole au sein de l’AFE de 2009 à 2014. Elle avait été précédemment élue au Conseil supérieur des Français de l’étranger. Son parcours personnel est impressionnant et son action d’élue de terrain demeure exemplaire.

Conseillers des Français de l’étranger

Réunion avec le conseil consulaire comprenant Nicolas Brehm, président ; Emmanuelle Jacob et Yves Demouy.

Élus sur la même liste en mai dernier, nos trois élus ont remporté l’intégralité des sièges en République dominicaine pour le plus grand bonheur de Nicole Domino, à laquelle ils ont succédé.

La communauté française compte 3124 compatriotes. L’essentiel est concentré à Saint Domingue (1510) où réside Yves Demouy, Las Terrenas (605) où est basé Nicolas Brehm, et La Romana (253) qui loge Emmanuelle Jacob.

Nous avons évoqué les différents événements organisés comme la fête de la science, la fête de la musique et leur volonté de soutenir la création d’une ONG destinée au micro-crédit avec pour objectif d’aider les micros-entrepreneurs.

Au bureau de la Chambre de commerce, Yves a pour objectif de créer un bureau emploi.

Les élus m’ont rappelé que 30% des élèves français sont boursiers, ce qui est un taux supérieur à la moyenne.

Un point les préoccupe, celui des retraités qui n’anticipent pas les problèmes de santé en s’exclamant : « Je ne suis pas venu pour être malade » ! Ils se trouvent parfois démunis lorsqu’ils doivent faire face aux frais exigés par les hôpitaux qui demandent un paiement d’avance.

Ambassade de France

Visite de l’ambassade de France en début de séjour pour faire un tour d’horizon qui a donné lieu à cinq entretiens :
-Consulat, avec Solène Crinière, vice-consule suivi d’une rencontre avec les agents de ses services (visas, état civil, service social…).
– Chancellerie, avec Rachelle Roumet, numéro deux de l’ambassade.
– Service économique, qui a souligné que la République dominicaine était le premier partenaire commercial caribéen de la France.
– Service de police, en présence de l’attaché de Sécurité intérieure en résidence à Port au Prince pour aborder la coopération policière et judiciaire et la lutte contre la fraude.
– Service de coopération et d’action culturelle pour évoquer la coopération pour le français en République dominicaine, pays où la langue française est une matière obligatoire dans le secondaire depuis 1997.

Depuis mon précédent séjour, le 1/3/21, l’ambassade a abandonné son emplacement situé dans le cœur historique de Saint Domingue pour un immeuble de bureaux avec un espace qui m’a paru un peu sous-dimensionné par rapport au besoin. L’histoire dira si ce choix était pertinent.

Soirée communauté française

Afin de me permettre d’échanger avec le plus grand nombre de personnalités de la communauté française, Eric Fournier, ambassadeur de France, avait ouvert la Résidence de France pour la dernière soirée de ce déplacement.

Pour l’occasion, l’association Saint Domingue Accueil, représentée par sa présidente Orlane Bellony, a été mise à l’honneur.

Lors de mon discours, j’ai rappelé que c’était au même endroit, il y a plus de 6 ans que j’avais exhorté nos compatriotes à défendre le principe de présomption d’innocence en toutes circonstances.

J’ai salué l’action de nos quatre consuls honoraires en République dominicaine si déterminante pour les Français éloignés de la capitale Saint-Domingue, qu’ils soient installés ou de passage : Damien Bischoff (zone de Santiago) ; Jean-Michel Cau (zone de La Romana) ; Anne Goffaux (zone de Punta Cana) ; Gérard Prystasz (zone de la Las Terrenas)

J’ai ensuite remis la médaille du Sénat à Jean-Michel Cau (à l’image), consul honoraire de La Romana, dont j’ai souvent pu suivre le travail à distance depuis mon dernier passage, afin de lui témoigner toute ma reconnaissance pour son action au service de nos compatriotes.

Enseignement

Lycée français (LFSD)

Visite du lycée français de Saint-Domingue (LFSD) avec l’ambassadeur Eric Fournier, en compagnie d’Yves Demouy, conseiller des Français de l’étranger et Marie-Pierre Delbosc, conseillère culturelle, à l’occasion de la 4ème édition de la Semaine de France en République dominicaine, sur le thème de la ville durable.

J’ai eu l’honneur d’intervenir sur le sujet aux côtés de notre ambassadeur et de Carolina Mejia, maire de Saint-Domingue.

Le proviseur Laurent Casanas m’a présenté son établissement conventionné avec l’AEFE depuis 1990. Il accueille chaque année plus de 685 élèves et ne parvient plus à répondre aux demandes d’inscription dans les petites classes (50 à 80 refus par an).

Le LFSD atteindra sa capacité maximum en septembre 2022 avec 720 élèves. +d’images

Culture française

Alliance française

Visite de l’Alliance française de Saint-Domingue, en présence de notre ambassadeur Eric Fournier.

Créée il y a plus de 100 ans, l’Alliance française de Saint-Domingue est le plus important espace culturel dédié à la France dans le pays.

L’AF dispose de 23 salles de classe, d’une salle d’exposition, d’un jardin, d’une cafétéria et de la plus grande médiathèque francophone de la zone Caraïbes. Elle accueille également une librairie française, le studio de RFI Santo Domingo et un espace Campus France !

L’Alliance a bénéficié de nouveaux aménagements particulièrement réussis et elle a su s’adapter à la crise Covid en offrant des cours mixtes en présentiel et distanciel.

L’AF assure une programmation culturelle annuelle dont les temps forts sont la Fête de la musique (20.000 spectateurs en juin), un cycle Cinéma français (600 à 800 spectateurs en novembre) ou encore le mois de la Francophonie. +d’images

HEBDOLETTRE n°75 – Vœux (édito) – En Bref du 05 au 18 déc. 2016 – Certificat de vie : bientôt le bout du tunnel ? – Handicap : rapport sur la prise en charge de nos compatriotes handicapés dans des établissements situés à l’étranger – En circonscription : ESPAGNE – Madrid et Villanueva (18-19 nov. 2016) – En circonscription : ROYAUME-UNI – Londres (2-3 déc.) & Reigate (10 déc. 2016) – En circonscription : HONGRIE – Budapest (8-10 déc. 2016) – UDI : les vœux de Jean-Christophe Lagarde.

Lire : l’HEBDOLETTRE n°75 – 11 janvier 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°75

Je vous souhaite une belle année nouvelle, pétillante de santé et porteuse d’opportunités pour progresser dans tous vos projets.

J’ai choisi de finir l’année auprès des Français de Fort Dauphin, ville située dans une zone enclavée à l’extrême sud de Madagascar, à l’invitation de Jean-Hervé Fraslin, conseiller consulaire.

Madagascar a marqué le 53ème pays visité en 27 mois de mandat. Partout, l’exaspération est devenue palpable. Le besoin d’alternance est criant tant les cinq années d’une politique socialiste ont déçu les Français établis à l’étranger !

En 2017, la présidentielle sera évidemment la clé du changement… à condition que nous sachions quoi changer.

Rien ne me parait plus essentiel que de définir nos priorités, plutôt que d’établir un catalogue de mesures qui, une fois mises en œuvre, apparaissent souvent être des demi-mesures réservées à une minorité.

Sans objectif à atteindre, impossible de flécher le chemin et mesurer les progrès. C’est la dématérialisation des certificats de vie prévue au 1er janvier 2018 qui rythme aujourd’hui le plan de route des caisses de retraite (voir l’HebdoLettre).

Visuel HL55 Alors, pourquoi ne pas donner à notre réseau d’enseignement français l’objectif d’apprendre la langue française à tous nos jeunes compatriotes à l’étranger ?

Alors, pourquoi ne pas adapter notre offre médico-sociale pour épargner aux Français handicapés de s’exiler hors de nos frontières (voir l’HebdoLettre) ?

Sénèque disait qu’il n’y a pas de vents favorables pour ceux qui ne savent pas où aller.

C’est la raison pour laquelle les élus de l’UDI Monde réunis en congrès, en décembre dernier, se sont concentrés sur les objectifs à atteindre pour les Français de l’étranger. Découvrir l’HebdoLettre n°75

En Bref – du 5 déc. au 11 déc. 2016

Burkina Faso : accueil du Premier ministre au Sénat (5 déc.)

(g à d) Paul Kaba Thieba, Premier ministre du Burkina Faso ; Olivier Cadic ; Xavier Lapeyre de Cabanes, ambassadeur de France au Burkina ; Jean-Marie Grosbois, président de la Chambre de commerce franco-marocaine (CCFM).

Comme je l’avais projeté lors de mon déplacement au Burkina Faso, début novembre (rapport), j’ai facilité la rencontre au Sénat d’entreprises françaises de tous secteurs avec le gouvernement burkinabé pour initier des partenariats.

L’équipe du Premier ministre, Paul Kaba Thieba, était à Paris pour rencontrer des bailleurs de fonds internationaux afin de soutenir son plan de développement.

DSAE – Auditions simplification des normes pour les entreprises (6 déc.)

Ce fut un plaisir de revoir Agnès Verdier-Molinié, directeur de l’iFrap, un think tank dédié à l’analyse des politiques publiques (Lire : notre rencontre du 18.01.2015). Accompagnée de l’expert Samuel Servière, elle a proposé des idées pour juguler notre inflation législative et la création d’une autorité indépendante chargée d’évaluer la qualité des études d’impact des textes législatifs, comme c’est le cas chez nos voisins européens.

Nous avons également entendu au nom du Medef : Jean-François Cledel, Dorothée Pineau, Joëlle Simon et Jules Guillaud. Puis, Lydie Evrard, déléguée interministérielle aux normes au ministère de l’Economie ; Laure de la Raudière, députée et pdte de la mission d’information sur la simplification législative ; Arnaud Debray, vice-pdt du Conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables.

La CAS plébiscite JF Delfraissy (7 déc.)

La commission des Affaires sociales (CAS) a voté à l’unanimité, ce qui n’est pas fréquent, en faveur de la nomination de Jean-François Delfraissy à la tête du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE).

Pionnier de la lutte contre le sida, M. Delfraissy ne veut pas seulement travailler avec un cortège d’experts, mais il prône une large participation citoyenne sur des sujets hautement sensibles. Le fait que le Comité n’émette que des avis consultatifs ne doit l’empêcher de s’impliquer, a-t-il promis.

Suppression des certificats de vie : bilan d’étape au Sénat (7 déc.)

La question des certificats de vie est un véritable serpent de mer. J’ai organisé au Sénat une rencontre entre les parlementaires des Français de l’étranger et divers responsables d’organismes de retraites (régime général et complémentaire).

Nous avons fait le point sur les avancées en termes de suppression, mutualisation et simplification dans l’attente de la dématérialisation prévue par la loi au 1er janvier 2018. Lire la news : “Certificat de vie : bientôt le bout du tunnel

DSAE – Auditions simplification des normes pour les entreprises (7 déc.)

Audition des responsables de la CGPME : Bénédicte Caron (vice-pte) ; Lionel Vignaud (juriste) et Sabrina Benmouhoub (organisation et dev.)

Une association pour les anciens des lycées français (7 déc.)

René Randrianja, président l’association des anciens des lycées français du monde (ALFM) et son conseiller Victor Giron Meza sont venus au Sénat pour m’exposer leurs projets.

ALFM est née officiellement le 10 avril 2010 pour créer des relations amicales et des liens de solidarité entre les anciens élèves du réseau AEFE qui sont des centaines de milliers, de toutes origines et toutes générations. Superbe idée.

En circonscription en Hongrie – Budapest (8 au 10 déc. 2016)

A l’image, Eric Fournier, ambassadeur de France en Hongrie, avait organisé un diner à la Résidence réunissant dix entrepreneurs français, en présence de Marie Vandevalle, consule.

Les élus consulaires, Jeanne Dubard et Benjamin Mege, ont facilité mes diverses rencontres  : parlement hongrois, chambre de commerce France-Hongrie, lycée français et Institut français de Budapest. Lire le rapport

En circonscription en Hongrie – Budapest (8 au 10 déc. 2016)

Je remercie Eric Fournier, ambassadeur de France en Hongrie depuis septembre 2015, pour le temps qu’il m’a consacré lors de mon déplacement à Budapest. Sa parfaite connaissance de l’Europe continentale et son expérience diplomatique en font un interlocuteur privilégié pour les esprits soucieux de comprendre certains ressorts géostratégiques.

La présence à mes côtés des conseillers consulaires Jeanne Dubard et Benjamin Mege pour l’organisation des rencontres avec les Français UFE de Hongrie et les entrepreneurs m’a été précieuse et je les en remercie.

Au gré de mes rencontres avec les entrepreneurs locaux, tous en quête de main d’oeuvre, je suis reparti conforté dans l’idée que la mobilité professionnelle internationale était une solution à développer pour résoudre le chômage de nos jeunes.

Politique

Au Parlement hongrois

J’ai eu le loisir d’échanger avec trois parlementaires hongrois dans le cadre du groupe d’amitié France-Hongrie dont je fais partie : Katalin Csöbör (membre du Fidesz, parti du Premier ministre Orban), Monika Bartos (Chrétienne démocrate) et Dr Istvan Jozsa (Socialiste).

A plusieurs reprises lors du déjeuner, une forte tension s’est manifestée entre mes homologues. La politique controversée de Victor Orban semble exacerber les ressentiments de ses adversaires.

La représentante du Fidesz m’a dit qu’elle souhaitait une Europe où les décisions ne relèvent pas uniquement des pays fondateurs. Malgré mon insistance, je n’ai pas entendu de proposition concrète de sa part pour améliorer le fonctionnement de nos institutions européennes.

Communauté française

Entretien avec notre consule et nos élus consulaires

(A l’image) Lors d’un petit déjeuner de travail, nous avons le point sur notre communauté avec les conseillers consulaires Jeanne Dubard et Benjamin Mege, élus pour la circonscription de Hongrie.

Le nombre de compatriotes installés en Hongrie est estimé entre 4 et 5000. Un tiers de la communauté enregistrée au consulat (2538 personnes) est binationale. A noter que les moins de 18 ans comptent pour un tiers des inscrits.

D’après notre consule, Marie Vandevalle, ses difficultés viennent essentiellement des Français de passage qui sont 450.000 par an à visiter Budapest.

Pour les conseillers consulaires une préoccupation domine les autres. Le lycée français est actuellement au maximum de sa capacité d’accueil. Jeanne Dubard et Benjamin Mege sont des entrepreneurs qui ont naturellement le sens de la gestion prévisionnelle.

Est-ce qu’une seule école peut suffire à court et moyen terme ? Leur expérience et leur volontarisme doivent permettre d’animer une réflexion pour faire émerger la meilleure solution.

Entrepreneuriat

CCI France-Hongrie

Visite de la chambre de commerce France-Hongrie fondée il y a 25 ans et qui compte 221 membres.

Présidée par Miklos Marothy (Renault Hongrie) et dirigée par Agnès Ducrot, la Chambre accompagne et conseille des entreprises de tous secteurs et organise une cinquantaine d’événements par an, toujours très fédérateurs.

Cette rencontre m’a permis d’échanger aussi avec trois administrateurs de la CCI : Marianna Nagy, DRH et Communication (Magyar Lapterjesztő Zrt.), Jérôme Cadiou, DG (Capgemini Hongrie) et Karoly Stefani (avocat).

La première préoccupation des entrepreneurs en Hongrie est le manque criant de main d’œuvre !

Au rang des solutions, des annonces de baisses à l’horizon 2017-2018 : TVA, charges sociales à 20%, impôt société à 9%, le tout pour compenser l’inflation des salaires avec ce double objectif : freiner l’émigration de la jeune génération et faciliter le retour des expatriés.

Entrepreneurs français

Pour clore ma première visite en Hongrie, notre ambassadeur avait organisé un diner à la Résidence de France avec dix entrepreneurs français, chacun à la tête d’une TPE ou PME. Nous les avons accueillis en présence de Marie Vandevalle, consule, Benjamin Mege, conseiller consulaire et des responsables économiques de l’ambassade.

Nos entrepreneurs mettent en avant la facilité de trouver un emploi en Hongrie et de faire une carrière. Ils sont unanimes pour inciter les jeunes français sans emploi à venir tenter leur chance.

Sur un plan économique, le revers de la médaille est la persistance d’une insécurité juridique.

Enseignement

Lycée français de Budapest

Visite du lycée français Gustave Eiffel en présence d’Eric Fournier, ambassadeur de France et des conseillers consulaires Jeanne Dubard et Franck Lefebvre.

Le proviseur Joël Flouder nous a présenté son établissement qui accueille 715 élèves de la maternelle à la terminale, véritable élite francophile en gestation, dont la moitié est de nationalité hongroise.

Fait remarquable, le lycée s’est lancé dans une dynamique de partenariats auprès d’établissements hongrois dotés d’une section bilingue franco-hongroise. Gustave Eiffel dispose de salles de langues haut de gamme, ce qui constitue un solide atout dans son offre.

Et des atouts, l’école n’en manque pas, comme ses équipements sportifs de pointe.

Des bourses ont été attribuées pour l’année scolaire 2016/2017 à 72 enfants français, représentant une enveloppe de 321.500€.

Culture

Institut français

L’Institut français de Budapest est situé sur les bords du Danube avec une vue splendide sur le parlement hongrois.

Accueilli par Claire Garand, directrice adjointe de l’Institut, j’ai apprécié les nombreuses installations de qualité mises au service de la francophonie dans la capitale hongroise.

L’arrivée prochaine des services consulaires va faire de ces locaux une véritable Maison de France, où l’on trouve déjà des produits de nos terroirs, une librairie française, un restaurant, une médiathèque, une salle de spectacle polyvalente et des salles de cours.

Comme dans tous les Instituts français, l’argent public se raréfie. A Budapest, le budget a été divisé par quatre entre 2008 et 2015 et il avoisine désormais 100.000€. Il est temps de réinventer le “business model” de ces structures si importantes pour leur permettre de dégager beaucoup plus de revenus propres.