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En circonscription en Serbie – Belgrade (14-15 nov. 2024)

Retour à Belgrade à la faveur de la deuxième journée du Forum économique régional pour les Balkans des conseillers du commerce extérieur de la France.

J’ai retrouvé Pierre Cochard, ambassadeur de France en Serbie, avec lequel j’ai eu le plaisir de travailler lorsqu’il était consul général à Jérusalem, puis lorsqu’il a accompagné notre mission sénatoriale à l’ONU en 2019.

 

Communauté française

Réunion de cadrage

Retour à Belgrade à la faveur de la deuxième journée du Forum économique régional pour les Balkans des conseillers du commerce extérieur de la France.

J’ai retrouvé Pierre Cochard, ambassadeur de France en Serbie, avec lequel j’ai eu le plaisir de travailler lorsqu’il était consul général à Jérusalem, puis lorsqu’il a accompagné notre mission sénatoriale à l’ONU en 2019.

L’ambassadeur m’a organisé deux réunions pour faire le point, quatre ans après mon précédent passage (compte-rendu).

Une réunion de cadrage avec la Chancellerie pour faire un tour d’horizon sur la situation politique et économique du pays, et les progrès de la relation bilatérale.

Dans un second temps, un déjeuner pour bénéficier du regard des représentants de la communauté française, en compagnie d’Eric Grasser, conseiller des FDE pour la Serbie ; Michel Bourse (Belgrade accueil) ; Eric Blanchetête et Claude Istria, CCEF ; Fatih Akçal, premier conseiller et Melmet Meydan, consul.

Parmi les sujets évoqués, la gouvernance de l’école française de Belgrade, les succès économiques de la France en Serbie qui sont spectaculaires depuis 7 ans, le repli des banques françaises qui est une ombre au tableau et la forte progression des visas, liée à la présence de Russes qui peuvent voyager dès lors qu’ils peuvent justifier d’un titre de séjour serbe.

Merci à Pierre Cochard pour son accueil et son soutien pour me permettre de réaliser ma mission dans les meilleures conditions. +d’images

Eric Grasser – Conseiller des Français de l’étranger

À la faveur de ce 4ème déplacement en Serbie en 7 ans, l’entretien privilégié avec Eric Grasser, unique conseiller des Français de l’étranger pour la Serbie, a constitué une séquence forte qui m’a permis d’évaluer la perception locale de l’image de notre pays.

Son tempérament d’entrepreneur allié à une détermination de servir l’intérêt général sont une source d’inspiration.

Pierre Cochard a trouvé une solution pour que l’élu puisse saluer le président de la République lors de son dernier déplacement sur le tapis rouge avant qu’il remonte dans l’avion pour Paris.

Cet échange n’est pas passé inaperçu d’autant que le président Vučić lui a également témoigné son intérêt.

Merci à Éric pour son remarquable investissement au service des 2000 compatriotes établis en Serbie. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ana Brnabić – Présidente du Parlement

Je n’oublierai jamais ma précédente rencontre, à Belgrade le 13 mars 2020, avec Ana Brnabić, alors Première ministre de Serbie (compte-rendu).

C’était quelques minutes avant un conseil des ministres, présidé par le président Aleksandar Vučić, destiné à prendre les premières décisions pour faire face à la propagation du Covid-19. La Serbie a été saluée pour sa réponse rapide à la pandémie.

Sous sa direction, la Serbie a maintenu une croissance économique notable et des taux de chômage en baisse, en ligne avec les orientations définies par Aleksandar Vučić.

Première ministre de Serbie pendant près de 7 ans, Ana Brnabić préside désormais l’Assemblée nationale de Serbie et m’a accueilli dans son bureau, en compagnie de Pierre Cochard, ambassadeur de France. Elle s’est pleinement engagée pour concrétiser des réformes électorales promises pour améliorer la transparence et la légitimité des scrutins.

Je lui ai présenté mes condoléances suite à l’accident tragique à la gare de Novi Sad, qui a causé plusieurs décès et a conduit à des démissions ministérielles.

La présidente s’exprime toujours avec un discours clair et direct. Ses compétences en communication et son aptitude à représenter le pays sont de vrais atouts pour aider la Serbie à relever les défis politiques et sociaux, auxquels elle doit faire face aujourd’hui.

Je lui ai exprimé toute ma gratitude pour son accueil chaleureux et l’espoir de la revoir au Sénat avec le président Larcher et notre groupe d’amitié, présidé par Marta de Cidrac, lors de son prochain déplacement à Paris. +d’images

Ministère des Affaires étrangères

Rencontre avec le Secrétaire d’État au MAE, Damjan Jovic, un brillant diplomate serbe, passé par UCL et Yale, et qui a servi comme consul général à Chicago.

Cette conversation passionnante m’a permis d’appréhender le souhait de la Serbie de chercher à équilibrer les relations entre l’Union européenne, la Russie et la Chine, et sa lecture de la situation géopolitique.

La Serbie tente de tirer parti des avantages économiques et politiques offerts par ces partenaires. Le plus important à mes yeux est que la Serbie a maintenu son engagement envers le processus d’adhésion à l’UE.

Très reconnaissant envers le ministre pour l’intérêt et la considération qu’il a témoigné à notre échange, tenu en présence de notre ambassadeur Pierre Cochard. +d’images

Coopération

AFD – Agence Française de Développement

Échange avec Arnaud Dauphin, directeur AFD Balkans occidentaux, agence créée à Belgrade en 2019.

Pour son cinquième anniversaire, l’AFD aura octroyé 1,5 milliards d’euros à fin 2024 et ambitionne d’atteindre 3 milliards en 2029. 60% des financements concernent la Serbie, 30% l’Albanie et le complément au Monténégro et en Macédoine du Nord.

L’AFD (15), Proparco (5) et Expertise France (15) soutiennent 33 projets qui vont du soutien à la transition énergétique (ex : ferme éolienne au Monténégro…) à la gestion des territoires comme la modernisation du secteur ferroviaire en Serbie.

Ravi que l’AFD prenne toute sa part pour contribuer au développement des Balkans occidentaux afin de faciliter leur intégration à l’UE. +d’images

Diplomatie économique

Réunion CCEF Europe centrale (Forum économique régional)

Raphael Dayan, président du comité CCE Serbie m’a offert l’opportunité de participer à la deuxième journée du Forum économique régional pour les Balkans, aux côtés de Sophie Sidos, présidente du Comité national Les CCE – Paris, de Frédéric Petit, député des Français de l’étranger, et d’Eric Grasser, conseiller des Français de l’étranger pour la Serbie.

Nous étions accueillis par Pierre Cochard à la Résidence. Ludovic Pouille, ambassadeur en charge de la diplomatie économique, a ouvert l’événement.

Ce séminaire de deux journées nous a permis d’aborder :
– Les enjeux et spécificités du développement du business dans les Balkans pour nos entreprises,
– Les enjeux et perspectives d’adhésion des pays de la Zone des Balkans à l’Union européenne,
– Les conséquences de la guerre en Ukraine sur l’Europe et nos entreprises, en termes de géopolitique, de cybersécurité et de souveraineté,
– Les impacts de l’Intelligence Artificielle.

Très heureux d’avoir retrouvé nombre de CCEF, dont ceux rencontrés récemment en Pologne et Bulgarie. +d’images

Table ronde (Forum économique régional)

Lors du Forum économique régional pour les Balkans des CCEF, deux tables rondes dédiées à la géopolitique et aux enjeux de sécurisation de l’IA.

Autour de Andréas Oosterlinck-Loulier, chef de mission pour les CCEF, j’ai participé à la première table ronde avec Pierre Desjeux, attaché de Défense en Serbie, Joseph Giustiniani, chef du secteur VED au Secrétariat général des affaires européennes (SGAE), et Frédéric Petit, député.

Nous avons évoqué les conséquences des guerres ouvertes aux portes de l’Union sur nos sociétés, les voies à engager pour se prémunir contre des menaces toujours plus grandes et comment faire face à un monde de plus en plus troublé.

Je suis également revenu sur la menace cyber et ce qui est attendu de la transposition des directives comme NIS2 pour élever notre résilience face aux attaques cyber.

Merci aux CCEF pour leur accueil et cette très belle organisation. +d’images

Enseignement

École française de Belgrade (EFB)

Retour à l’école française de Belgrade, située sur le même emplacement que découvert lors de ma première visite en novembre 2017 (compte-rendu).

Compte tenu des contraintes du site réparti sur différentes villas traversées par une voie empruntée par des véhicules, j’avais fait de la concrétisation du déménagement de l’EFB, mon action prioritaire pour la Serbie.

J’étais intervenu au plus haut niveau et le président Aleksandar Vucić nous avait aidés.
Les solutions proposées ont été repoussées par les parents d’élèves.

Pour surmonter le blocage des parents et éviter que l’école reste dans l’impasse, les enseignants se sont impliqués directement et ont été élus au conseil de gestion, renouvelé en 2023. Je salue l’initiative et l’engagement de ces quatre enseignants qui ont pris le taureau par les cornes afin d’expliquer que l’homologation de l’école pourrait être retirée par le ministère de l’Éducation nationale, si l’école ne déménage pas.

Très heureux de constater la volonté collective du conseiller culturel, de la proviseure, et du conseil de gestion avec le soutien de l’ambassade pour aboutir sur cette question du déménagement dans les prochains mois.

L’école comptait 530 élèves en 2020. Elle en compte 498 cette année. Les résultats au bac sont de 100% d’admis, dont plus de 90% de mentions. Ils témoignent de la qualité de l’enseignement proposé.

J’ai renouvelé tout mon soutien à l’équipe pour les aider à relever ce défi du déménagement de l’école qui reste ma priorité pour la Serbie. +d’images

INFOLETTRE n°135 – Édito : “Les ailes d’un élu zélé” // PPL Français de l’étranger au Sénat (discussion générale et interventions) // L’AEFE ou l’art du “deux poids, deux mesures” // L’AEFE accusée de “gestion opaque” (Atlantico) + Réponse de l’AEFE // Les conseillers consulaires remontés contre les mesures discriminatoires envers les FE // Mes réserves sur l’État d’urgence sanitaire // Cyber : À quoi joue la Chine ? // Médias // En circonscription en ROUMANIE : Bucarest (9-10 mars 2020) / BULGARIE : Sofia (11-12 mars 2020) / SERBIE : Belgrade (12-13 mars 2020)

Lire : l’INFOLETTRE n°135 – 22 mai 2020Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°135

Les ailes d’un élu zélé

“Quand tout semble être contre vous, souvenez-vous que les avions décollent face au vent et pas avec lui.” C’est en empruntant les mots d’Henri Ford que les deux associations francophones d’étudiants en médecine de Iasi (AMSFI) et de Cluj (CMC) ont annoncé leur retour en France, ce samedi 23 mai, à l’aéroport de Bâle-Mulhouse.

“Nous tenons particulièrement à remercier le conseiller consulaire Benoît Mayrand, en tant qu’élu de la République, mais surtout en tant que personne qui a su écouter et soutenir avec dévotion notre communauté étudiante en cette période de crise sanitaire et en nous mettant en relation avec un voyagiste afin d’affréter un avion”, est inscrit dans leur communiqué.

Organisé grâce au soutien de l’ambassadeur de la Confédération Helvétique en Roumanie, Arthur Mattli, ce vol a constitué l’alternative au vol des étudiants qui devait atterrir à Roissy CDG, s’il n’avait été empêché par notre ambassade.

Après deux mois de confinement en Roumanie, 160 étudiants français en médecine devaient débarquer à Paris, six jours plus tôt.

Seulement voilà. Cette initiative privée émanant d’associations ne demandant aucun engagement financier de la part du gouvernement français nécessitait l’autorisation de l’ambassade de France à Bucarest, et celle-ci leur a été poliment refusée.

Le prétexte : “les étudiants français de Roumanie ne sont pas en situation de détresse, même si leur situation est inconfortable” assorti d’une mise en cause du conseiller consulaire pour son “initiative personnelle” à laquelle l’ambassade n’a “aucunement été associée”.

Des propos particulièrement étonnants, d’autant que l’élu local est intervenu en toute transparence, parce que les autorités françaises avaient cessé d’agir.Visuel HL125

À l’origine, les examens approchants, des associations de parents et d’étudiants avaient sollicité Benoît et moi-même pour sortir de cette impasse. Ce n’est pas la première fois : les années précédentes, nous avons soutenu des actions d’insertion pour nos étudiants désemparés ou bien encore agi pour leur ouvrir l’accès à la plateforme collaborative Sides, outil pour réussir les examens en médecine.

“Tant que l’on n’a pas tout donné, on n’a rien donné” avait pour devise l’as des as, Georges Guynemer. Ceux qui connaissent Benoit savent combien il a une conscience aiguë de sa mission d’élu au service de ses compatriotes. Ce résultat le démontre encore.

Mais cette histoire illustre aussi la dégradation de la reconnaissance de l’administration vis-à-vis des élus, ce qui explique un malaise croissant même chez les plus expérimentés.

J’ai évoqué ce sujet au Sénat lors de la discussion générale de la proposition de loi (PPL) relative aux Français établis hors de France, en mentionnant plusieurs exemples où il a été fait obstacle à l’action des élus (vidéo).

Comme je l’ai exprimé à Jean-Baptiste Lemoyne, les conseillers consulaires font de la transparence des instructions données aux postes leur priorité.

Ils appellent à un travail où ils soient mieux associés, afin qu’ils puissent servir au mieux nos compatriotes.

Souhaitons qu’ils soient entendus. Découvrir l’InfoLettre n°135

En circonscription en Serbie – Belgrade (12-13 mars 2020)

Toute ma reconnaissance à Jean-Louis Falconi, ambassadeur de France en Serbie, et à toute son équipe pour le brillant programme et l’accueil qui m’a été réservé lors de mon troisième déplacement qui fut, à nouveau, une pleine réussite.

J’adresse également toute ma gratitude à Éric Grasser, conseiller consulaire, dont l’engagement au service des Français de Serbie est remarquable.

J’ai observé qu’il s’impliquait avec le même sérieux sur chaque question touchant la vie quotidienne, économique, éducative de nos compatriotes, tout autant que leur sécurité.

Sa connaissance des enjeux de la relation bilatérale rehausse son efficacité d’élu local à un niveau professionnel.

Politique

Première Ministre

À la faveur de mon retour à Belgrade, Ana Brnabic, Première Ministre du gouvernement de la République de Serbie, m’a accordé le privilège d’un entretien en présence de Jean-Louis Falconi, ambassadeur de France en Serbie et de Swalie Lefeuvre, Premier secrétaire à l’ambassade.

Ana Brnabic m’avait déjà reçu lors de mon précédent passage à Belgrade en septembre 2018 (compte-rendu), puis nous nous étions revus à Paris en juin 2019 (compte-rendu).

Notre échange s’est tenu juste avant qu’Ana Brnabic ne rejoigne Aleksandar Vučić, Président de la République de Serbie pour une réunion du gouvernement portant sur le coronavirus. Compte tenu de ces circonstances exceptionnelles, j’ai été très sensible à sa décision de maintenir notre entretien (Lire le communiqué).

La politique de consolidation budgétaire conduite par son gouvernement a permis de stabiliser l’économie serbe qui a renoué avec la croissance (4,4% en 2018 et 4,2% en 2019).

La France devient un investisseur de premier plan en Serbie (1er investisseur étranger en 2018). Ana Brnabic a su gagner la confiance de nos représentants implantés dans le pays, qui ne tarissent pas d’éloges à son sujet. Pour renforcer l’attractivité de la Serbie auprès des acteurs économiques en France, je l’ai invité à participer à un colloque à Paris, au Sénat, le 15 mai prochain.

Elle est une chef de gouvernement qui comprend à merveille les attentes du monde économique. Je lui ai remis ma brochure « Un monde de projets » dans laquelle elle figure en bonne place. + d’images

Délégation de l’Union européenne

J’ai été ravi de revoir Sem Fabrizi, ambassadeur de la délégation de l’Union européenne en Serbie qui m’a reçu en présence de Jean-Louis Falconi, notre ambassadeur et de Swalie Lefeuvre, Premier secrétaire.

La Serbie est officiellement candidate à l’adhésion à l’Union européenne depuis mars 2012.

Nous avons évoqué, tour à tour, l’évolution des relations entre le Kosovo et la Serbie, les efforts faits par la France pour combler le retard dans ses relations économiques avec ce pays et les progrès de la candidature de la Serbie dans son processus d’adhésion à l’UE.

Les propos du diplomate m’ont encouragé à poursuivre mon action en faveur du processus d’intégration des pays des Balkans occidentaux à l’UE, et inciter mes collègues parlementaires et les entrepreneurs français à venir en Serbie.

Entrepreneuriat

Les conseillers du commerce extérieur

Ce troisième déplacement à Belgrade m’a permis de faire le point sur nos progrès en termes de relations économiques bilatérales.

Afin de préparer mon entretien avec la Première ministre Ana Brnabic, notre ambassadeur Jean-Louis Falconi, m’avait organisé un petit-déjeuner à l’ambassade avec des conseillers du commerce extérieur : Olivier Si Thahar, Pdt CCEF Serbie (Holiday Inn) ; Eric Blanchetete (Paxton Equity) ; Gilles Pequeux (Egis) ; Emmanuel Koenig (Pwc) ; François Berisot (Vinci Airports) ; François Allain (Delice), en présence de Fabrice Blazquez, conseiller économique et Sanja Ivanic, directrice Chambre de commerce, CCIFS).

Depuis mon premier passage en 2017, j’observe avec satisfaction que notre pays gagne en visibilité en Serbie.

Ainsi, la concession de l’aéroport de Belgrade a été confiée à Vinci Airports (plus d’un milliard d’euros d’investissements prévus en 25 ans). Suez Environnement a remporté la réalisation du centre de traitement de déchets de Vinca.

La France est devenue le 5ème investisseur étranger de la décennie 2010. Environ 120 entreprises françaises, employant 12000 salariés sont implantées.

Lors de mon précédent passage à Belgrade, la Première ministre Ana Brnabic m’avait demandé de proposer un projet pouvant symboliser le partenariat économique entre nos deux pays.

En réponse à sa demande, je proposais dès le lendemain à Aleksandar Vučić, Président de la république, le projet de fourniture d’un réseau intelligent (Smart Grid) par Schneider Electric à l’opérateur national d’électricité.

Le président Vučić m’avait alors invité à trouver 10 projets bilatéraux d’envergure pour amplifier nos échanges. Un colloque est en cours d’organisation pour le 15 mai prochain, au Sénat intitulé “La Serbie porte d’entrée pour la région des Balkans”, en partenariat avec Business France. + d’images

Enseignement

École française de Belgrade

Retour à l’École française de Belgrade (EFB), où j’ai été reçu par Christine Chourré, directrice, et François Allain, président du CA, en présence d’Eric Grasser, conseiller consulaire et de Manuel Bouard, conseiller de Coopération et d’Action culturelle.

Fondée en 1951, cette école accueille 530 élèves de la maternelle à la terminale.

La disposition des locaux, répartis sur plusieurs villas, semble très cosy mais n’est pas véritablement fonctionnelle au regard des standards éducatifs. En effet, une voie de passage, entre les bâtiments, ouverte au trafic des véhicules pose des problèmes de sécurité.

Aussi, lors de mon premier passage en novembre 2017, j’avais fait de la concrétisation du déménagement de l’école, mon action prioritaire pour ce pays.

Un projet de réimplantation était alors envisagé sur  le site de Belgrade Waterfront. J’avais obtenu l’aide du Président de la République, Aleksandar Vučić, pour que l’offre de location du site puisse être proposé à l’achat à un taux financièrement accessible pour l’école française.

Malgré cela, une majorité de parents s’était opposée au déménagement en assemblée générale préférant conserver l’école à proximité de leur domicile. Le problème reste donc entier, car les locaux nécessitent de lourds travaux pour les mettre aux normes. De plus, les coûts de location et de maintenance sont en hausse et pèsent de plus en plus sur les frais de scolarité.

L’exigence du déménagement se fait pressante, car il faut pouvoir faire croître cette école, afin de répondre à une demande de scolarisation toujours plus soutenue.

François Allain m’a confié qu’il étudiait de nouvelles pistes pour accueillir l’école et offrir le meilleur environnement possible aux élèves. J’ai apprécié le courage et le sens du consensus de mes interlocuteurs pour trouver une solution afin d’aller de l’avant. Ils ont tout mon soutien. + d’images

Solidarité

Kosovo

Eric Grasser, conseiller consulaire pour la Serbie, m’a permis de rencontrer plusieurs compatriotes installés dans le pays, lors de ce déplacement.

Parmi eux, j’ai fait la connaissance d’Arnaud Gouillon, un franco-serbe de 35 ans, originaire de Grenoble qui a fondé l’ONG Solidarité Kosovo.

En se dévouant à aider les Serbes du Kosovo, il a acquis une grande reconnaissance et fait figure de héros national en Serbie. Arnaud a été récompensé par les plus hautes institutions et autorités civiles ou religieuses.

Cette notoriété ne lui a pas tourné la tête. J’ai découvert une personnalité qui séduit par son humilité et son envie de contribuer au bien commun de son pays d’adoption.

Devoir de mémoire

Hommage à la France

Entre deux rendez-vous, Jean-Louis Falconi, ambassadeur de France en Serbie, m’a permis de constater la qualité de la restauration du monument de la Reconnaissance de la Serbie à la France, inauguré par le Président Emmanuel Macron, lors de sa visite le 15 juillet 2019.

L’inscription « Aimons la France comme elle nous a aimés » exprime toute la gratitude du peuple serbe pour le soutien apporté par notre pays au cours de la Première guerre mondiale.

Le monument porte sur un piédestal une statue monumentale, en pierre de Brač, symbolisant la Liberté.

Deux bas-reliefs placés sur les flancs du socle incarnent le rôle militaire et éducatif de la France en faveur du royaume de Serbie. + d’images