Depuis mon premier passage en Israël (compte-rendu), Serge Borg, attaché de coopération éducative et linguistique à l’ambassade, m’a associé à ses efforts pour promouvoir la francophonie en Israël.
Je remercie Serge pour le temps et l’énergie qu’il a consacrés pour organiser ce déplacement dans un temps aussi serré.
L’exceptionnel hommage que lui a adressé Claude Brightman-Grundman, présidente de la section francophone du collège académique de Netanya, en ma présence, démontre la qualité de son engagement.
Très heureux d’avoir pu passer 48 heures à ses côtés à la rencontre de la communauté éducative avant qu’il ne rejoigne son prochain poste au Brésil.
J’adresse également ma sincère reconnaissance à Eric Danon, ambassadeur de France en Israël, ainsi qu’à Gérard Pomper, président de l’UFE Israël pour le soutien précieux qu’ils m’ont apporté.
La réussite de cette mission leur doit beaucoup.
Diplomatie parlementaire
Knesset
À l’issue de mon second déplacement en Israël, j’ai été reçu à la Knesset pour un entretien avec Yossi Taieb, co-president du groupe d’amitié Israël-France, après avoir visité la Knesset et assisté à la séance, à la veille d’un débat destiné à voter la dissolution de la Knesset.
Français, ardent défenseur de la francophonie, Yossi Taìeb m’a décrit sa perception des menaces pour Israël mais également pour la France, à laquelle il reste très attaché. Nous avons évoqué longuement les défis communs qui attendent nos deux pays et promis de nous revoir afin de poursuivre nos échanges.
À l’issue de notre entretien, j’ai été invité à saluer Mickey Levy, président de la Knesset, dans son bureau.
Je suis très reconnaissant envers Gérard Pomper, président de l’UFE Israël, qui a initié ces rencontres à la Knesset et m’a permis de conclure ce déplacement par une séquence de diplomatie parlementaire de très haut niveau. +d’images
Communauté française
Réunion à l’ambassade
À la faveur de mon retour à Tel Aviv pour mon deuxième déplacement en Israël, Eric Danon, ambassadeur de France en Israël, a organisé un petit-déjeuner de cadrage pour m’accueillir en compagnie d’Eric Sayettat, conseiller économique, Jean-Jacques Pierrat, COCAC et directeur de l’Institut français d’Israël, Serge Borg, attaché de coopération éducative et Nathalie Gilbert, directrice adjointe de l’Institut français d’Israël, attachée de coopération scientifique.
Si la communauté française est estimée à 180.000 personnes en Israël, seuls 80.000 sont inscrits au consulat. C’est la troisième communauté après celle des Russes et des Ukrainiens.
Nous avons abordé longuement les sujets éducatifs qui vont dominer cette mission.
Nous avons également évoqué la nécessité de favoriser l’adhésion d’Israël à l’OIF (Organisation internationale de la francophonie), en faveur de laquelle notre ambassadeur est pleinement engagé. Je soutiens totalement sa démarche car avec près de 10% de la population francophone, dont 80% des membres de la Knesset, Israël mérite de rejoindre l’OIF. +d’images
UFE Israël
Gérard Pomper, délégué consulaire et président de l’UFE Israël, avait réuni une trentaine de compatriotes en présence de l’ambassadeur de France, Éric Danon, et de son épouse.
Johann Habib, conseiller des FDE et élu à l’AFE pour Israël, membre de la commission des Finances, était également présent. Johann a rendu hommage à son prédécesseur disparu, Robert Feldmann, qui m’avait accueilli lors de mon précédent passage.
Les questions de l’assistance ont porté sur des problématiques très concrètes liées à la vie courante, à l’administration d’association ou à une double imposition qui a pour effet de renchérir le coût des livres.
L’annonce de la dissolution de la Knesset a précipité le départ de l’ambassadeur et fait rebondir la salle sur les conséquences de l’absence de majorité claire à l’Assemblée nationale française, suite à l’élection législative de juin 2022.
Merci à Gérard Pomper d’avoir organisé cette belle réunion. +d’images
Enseignement français / Francophonie
Réunion Enseignement à la Résidence
Mes remerciements à Eric Danon, ambassadeur de France en Israël, et à son épouse, pour avoir offert une réception à la Résidence de France, réunissant tous les acteurs de l’enseignement du français et en français d’Israël, à l’occasion de ma venue.
Une trentaine d’invités de la communauté éducative avaient été conviés : Inspection générale de français du ministère israélien de l’Education nationale, directeurs des établissements scolaires relevant de l’AEFE, réseau FLAM, universités, Chrétiens d’Orient, Institut français, mais également des élus des Français de l’étranger, Gérard Pomper, également président de l’UFE Israël, et Daphna Poznanski, ainsi que la directrice de la chambre de commerce et d’industrie franco-israélienne.
Lors de mon premier déplacement en Israël, il y a plus de trois ans, Serge Borg m’a convaincu de faire du développement des associations FLAM (Français langue maternelle), mon projet prioritaire pour ce pays.
Attaché de coopération éducative et linguistique à l’ambassade, Serge est un passionné qui fait rayonner la francophonie en Israël et dont j’admire l’engagement.
Sa mission en Israël prendra fin cet été avant de rejoindre son nouveau poste au Brésil. Afin de lui marquer ma sincère reconnaissance, j’ai remis à Serge une médaille du Sénat en souvenir de notre action commune. +d’images
Lycée franco-israélien de Mikvé Israël
Visite du Collège Lycée franco-israélien (CLFI) de Mikvé Israël, en compagnie de Serge Borg, attaché de coopération éducative.
Seul établissement scolaire franco-israélien depuis sa création en 2007, le troisième bâtiment, construit en 2015, a permis à l’établissement de poursuivre sa croissance.
Le collège-lycée accueille 420 élèves. La filière française est homologuée par l’éducation nationale. La filière israélienne a obtenu le label France Éducation depuis 2017. Les élèves débutent le français en 5ème et peuvent tenir une conversation dans notre langue, deux ans plus tard.
J’ai eu l’honneur de participer à la remise des diplômes du CLEF (Certificat de langue et d’expression française), en présence de Ruth Bensmihan, directrice du CLFI et de Doris Cohen Ovadia, inspectrice générale de Français. Félicitations aux lauréats !
Suite à cet événement, je me suis rendu, tour à tour, au siège de l’école agricole de Mikveh Israel, puis au siège de l’Alliance israélite universelle, à l’origine du CLIF, où j’ai été reçu par Eva Labi, directrice. +d’images
Collège français Marc Chagall
Visite du collège français Marc Chagall, conventionné avec l’AEFE qui scolarise les enfants de la maternelle à la 6ème.
De l’avis de Laurent Foussereau, principal, l’école a un potentiel énorme et sans avoir de faire de publicité, elle dispose d’une liste d’attente.
Il m’a présenté un projet de rénovation et d’agrandissement du site qui pourrait accueillir deux classes supplémentaires. Un permis de construire est soumis à la mairie.
En compagnie d’Eric Danon, ambassadeur de France en Israël, j’ai participé au vernissage de deux projets réalisés par des élèves de CE2 et de CM2 de l’école Marc Chagall : une fresque de street art, créée avec un artiste israélien, et un vitrail réalisé avec un maître-verrier.
Félicitations à ces jeunes élèves qui ont fait preuve de talent précoce dans la pratique artistique ! +d’images
Collège académique de Netanya
Il y a un peu plus d’un an, je participais à la fête de la francophonie virtuelle organisée par Claude Brightman-Grundman, présidente de la section francophone du collège académique de Netanya.
Dans la foulée de cet événement, Claude Brightman-Grundman m’a proposé d’organiser au Sénat, une conférence consacrée aux Accords d’Abraham. Chose faite le 2 mai dernier (compte-rendu).
Subjugué par l’énergie et la ténacité de Claude Brightman-Grundman, à la faveur de mon retour en Israël, j’ai souhaité la revoir et visiter le campus.
Le Campus Francophone du Collège Académique de Netanya anime une expérience unique en Israël, en partenariat avec de nombreuses institutions et associations liées au monde francophone en Israël et dans le monde.
Par le rayonnement de son Campus Francophone, le Collège Académique de Netanya est l’institution académique la plus influente de la francophonie israélienne et il contribue à défendre dans la rencontre, l’étude et le partage de richesses humaines et intellectuelles, les valeurs de solidarité, d’ouverture et de paix.
A l’issue de la visite, Claude Brightman-Grundman a remis un certificat attribuant le titre honorifique de Haver à Serge Borg en reconnaissance de son soutien indéfectible au collège. +d’images
Congrès annuel des professeurs de français à Zikhron Yaakov
Déplacement avec Serge Borg, attaché de coopération éducative, à Zikhron Yaakov, dans le nord du pays pour participer aux échanges avec la communauté des professeurs de français et l’Inspection générale de français du ministère israélien de l’Éducation, dans le cadre de leur congrès annuel.
J’ai eu le privilège de prononcer une allocution devant 130 professeurs de français venus de tout le pays.
J’ai remercié Doris Cohen Ovadir, inspectrice générale, son équipe constituée de 6 conseillères très dynamiques, et les enseignants.
Le nombre d’apprenants en français est passé de 15 000 à 17 000 pendant la pandémie. Un succès qui leur est dû.
Serge Borg avait intitulé sa présentation : « Synthèse et testament » plutôt que « Bilan et perspectives », alors qu’il doit partir cet été pour un nouveau poste à Rio.
Avec beaucoup d’esprit, Serge a salué l’action de ces valeureux enseignants en les encourageant à persévérer dans la transmission de notre langue qui est la 2ème langue apprise et la 2ème langue d’information internationale, après l’anglais.
Dans ses 10 commandements, il les a exhortés à être toujours des ambassadeurs de la francophonie en dehors de leur salle de classe. Après avoir présenté son successeur, Serge a reçu un tonnerre d’applaudissements… +d’images
FLAM Israël
Entretien à l’Institut français avec Claude Harari, présidente du réseau FLAM Israël et membre du conseil d’administration de FLAM Monde.
Le programme FLAM a été introduit en 2012 en Israël par deux associations, l’une à Jérusalem et l’une à Netanya.
Les cours sont basés sur un programme linguistique et culturel, comme le théâtre, l’écriture de B.D., les arts plastiques, la réalisation d’un petit film.
Pendant la période du Covid des associations ont fermé suite aux problèmes de rencontres virtuelles et à la crise économique qui a touché bon nombre de nouveaux émigrants venus de France et ce malgré le dévouement, et souvent le bénévolat, dont on fait preuve les professeurs.
L’association Wizo à Tel Aviv a arrêté ses activités FLAM et les autres associations ont accusé une baisse de leurs effectifs. Aujourd’hui, seulement cinq associations sont actives avec environ 500 enfants, suite à un changement des critères de l’AEFE.
Les villes de Eilat, Beer Sheva, Bat Yam, Tel Aviv, Ashdod, Haïfa, Netanya ont dû renoncer à faire une demande de subvention, car le critère de “langue française” ne figure pas dans leurs statuts. Nous avons pointé de nombreuses difficultés dans le formalisme bureaucratique des critères pour obtenir des subventions de la part de l’AEFE. Cela a pour conséquence malheureuse de diminuer le nombre d’enfants susceptibles d’apprendre le français.
Je veux saluer l’abnégation et l’action de Claude et des personnes qui s’engagent dans ces associations FLAM malgré ces obstacles. +d’images
Institut français d’Israël (IFI)
La France demeure un partenaire de premier plan pour Israël, notamment dans les domaines culturel et scientifique. Serge Borg, attaché de coopération éducative, m’a organisé plusieurs réunions de travail très fructueuses avec les différents services de l’Institut Français :
Jean-Jacques Pierrat – COCAC ; Nathalie Gilbert, directrice-adjointe et attachée scientifique ; Laura Schwartz, attachée culturelle ; Line Levy, responsable pédagogique ; Laura Cohen (cours de français) ; Esther Marciano (Campus France).
Doté d’une équipe de 34 personnes, l’Institut français d’Israël (IFI), à travers ses implantations à Tel Aviv, Haïfa et Nazareth, et en lien étroit avec son Centre de recherche français à Jérusalem (CRFJ), constitue l’outil majeur de l’influence française en Israël.
L’IF de Tel-Aviv dispose d’un immeuble appartenant à l’État français idéalement placé boulevard Rothschild, au centre de Tel Aviv, en plein cœur de la vie culturelle de la ville. Il y regroupe la direction, le secrétariat général, les cinq services de coopération, la médiathèque, le bureau Campus France, un espace d’exposition, l’ensemble des salles de cours ainsi qu’une agence comptable des trois établissements. +d’images