Avec Christian Cointat, sénateur des Français établis hors de France (de 2001 à 2014), nous avons été ravis d’accueillir ce 4 septembre au palais du Luxembourg une délégation franco-luxembourgeoise, conduite par Bruno Theret, conseiller consulaire des Français du Luxembourg, pour une visite des lieux, avant un diner sur place.
Nous avons été très sensibles à la présence d’Aniela Bettel et de Nadia Ernzer, cheffe de mission adjointe de l’ambassade du Grand-Duché de Luxembourg à Paris.
Cette rencontre renouait avec une tradition instaurée par Christian Cointat qui fut élu des Français du Luxembourg pendant 17 ans au CSFE (Conseil Supérieur des Français de l’Étranger), avant de devenir sénateur. Cette rencontre préfigurait aussi ma quatrième visite au Grand-Duché qui sera axée sur le spatial. “Le Luxembourg aime le futur”, justifie Bruno qui organisera aussi des rencontres en rapport avec l’université , la crise sanitaire et nos coopérations, les Startups et entrepreneurs, sans oublier le service consulaire
Certainement l’une des clés de sa prospérité, puisque c’est “le pays le plus riche du monde par tête d’habitant et aussi celui dont l’écart est le plus resserré entre les plus riches et les plus pauvres”, a souligné Christian Cointat.
Une communauté d’environ 55.000 résidents français contribue au dynamisme économique du Luxembourg, auxquels s’ajoutent plus de 100.000 travailleurs transfrontaliers. Au total, nos concitoyens occupent près du quart des emplois salariés de ce pays, carrefour de l’Europe et de la Grande Région.
L’occasion pour Christian, promoteur de l’idée de création d’une “collectivité d’outre-frontière”, de pointer que “les Français de l’étranger ne sont pas toujours conscients de la force qu’ils représentent, une force sans laquelle aucun pays ne peut réussir dans le monde”.
Le Sénat en est parfaitement conscient, puisqu’il a adopté le 17 octobre 2019, tout comme l’Assemblée nationale, un projet de loi, dont j’ai été le rapporteur, qui vise concrètement à économiser des millions d’heures de transport perdues par nos transfrontaliers dans les embouteillages. La coopération entre notre gouvernement et le Grand-Duché comprend un volet routier (20M€ d’investissements) et un volet ferroviaire (220M€) afin de tripler le nombre de voyageurs quotidiens par le rail (compte-rendu).
Faciliter la mobilité transfrontalière entre le Luxembourg et la France constituait une priorité d’action que nous nous étions fixée avec Bruno dès ma visite en 2015. Au rang des priorités, l’enseignement, le logement, la culture, la fiscalité sont des sujets que nous traitons ensemble depuis six ans avec des avancées palpables.
Le protocole d’accord en matière de transport transfrontalier illustre l’adage préféré de Bruno “plus d’Europe, mieux d’Europe”, aimant rappeler que le Luxembourg abrite la maison natale du père fondateur de l’Union, Robert Schuman, la Cour de justice de l’Union européenne ou la Banque européenne d’investissement, lieux que j’ai visités en sa compagnie, il y a quelques mois (compte-rendu).
Je félicite Bruno et le remercie d’avoir réuni tous ces acteurs économiques et culturels de notre communauté du Luxembourg, dont il est le brillant et réputé animateur depuis des années. + d’images