VIDEO 2 – TEMOIGNAGE
Patricia Connell, franco-britannique, déléguée consulaire UDI s’était engagée dans la campagne du Remain
Réunion sur les conséquences du Brexit – Londres, 2 juillet 2016
VIDEO 2 – TEMOIGNAGE
Patricia Connell, franco-britannique, déléguée consulaire UDI s’était engagée dans la campagne du Remain
Réunion sur les conséquences du Brexit – Londres, 2 juillet 2016
VIDEO 1 – PRESENTATION
Olivier Cadic accueille la communauté française à l’Imperial College
Réunion sur les conséquences du Brexit – Londres, 2 juillet 2016
Depuis la fin de l’année 2014, le consulat d’Edimbourg était promis à devenir un consulat d’influence, par le transfert, dès ce mois de juillet, vers notre consulat de Londres de ses missions à l’égard des Français d’Ecosse. Ceux-ci s’en étaient immédiatement émus et une solution alternative et consensuelle n’a pas encore émergé (Lire : Consulat d’Edimbourg : plébiscite pour une solution « à l’allemande » du 21 décembre 2014).
Le Brexit est venu rebattre les cartes.
Avant de me rendre à Edimbourg, le 30 juin dernier, j’avais demandé par courrier à Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères, de suspendre le transfert de nos services (Lire la lettre). Dans le même temps, j’ai déposé cette question écrite au Sénat :
Question écrite n° 22585
Olivier Cadic attire l’attention de M. le ministre des affaires étrangères et du développement international sur l’opportunité de geler la fermeture des services de chancellerie du consulat général de France à Édimbourg tant que toutes les conséquences du vote en faveur du Brexit ne seront pas connues.
Il souligne que cette fermeture est prévue pour le 30 juin et que nos compatriotes installés en Écosse vont donc devoir se rendre, dès le 1er juillet, à Londres pour obtenir un nouveau passeport ou le faire renouveler.
Il suggère que les circonstances exceptionnelles amènent le gouvernement français à surseoir à cette décision de transfert, dans l’attente que soient précisés le calendrier et les modalités de sortie de l’Union européenne pour le Royaume-Uni ou certaines de ses nations constitutives,
Il indique qu’au-delà de la communauté française, cette décision constituerait un geste symbolique fort à l’égard des Écossais qui se sont majoritairement prononcés en faveur du maintien de leur pays dans l’Union européenne.
Il l’interroge donc sur l’opportunité de stabiliser l’organisation de la représentation française en Écosse en attendant de connaître le calendrier et le périmètre exact de sortie de l’Union européenne des quatre nations du Royaume Uni.
Avec Patricia Connell, déléguée consulaire UDI, nous avons programmé une réunion d’information à Bristol auprès de la communauté française pour répondre à ses interrogations et inquiétudes liées au Brexit.
Dimanche 10 juillet 2016 / 14h30 à 16h30
Bradbury Hall Centre
Henleaze United Reformed Church
Waterford Rd, Bristol, BS9 4BT
Avec la participation de Annie Burnside (fondatrice de l’Alliance Française) ; Nicolas Hatton, délégué consulaire et Trustee de l’École Française de Bristol ; Josette Lebrat (Consule honoraire).
Inscriptions sur https://www.eventbrite.com/e/brexit-quel-futur-pour-les-citoyens-europeens-de-bristol-et-bath-tickets-26375316281
Cette rencontre fait suite à nos réunions précédentes à Edimbourg et Londres, la semaine dernière, qui ont rassemblé plus d’un millier de nos compatriotes au total.
Avec Patricia Connell, déléguée consulaire UDI, nous avons programmé une réunion d’information à Leeds auprès de la communauté française pour répondre à ses interrogations et inquiétudes liées au Brexit.
Jeudi 07 juillet 2016 / 18h00 à 19h45
The Banqueting Hall
Leeds Civic Hall
Millennium Square
Leeds LS1 1UR
Avec la participation de Jeremy Burton (Consul honoraire)
Inscriptions sur : https://www.eventbrite.com/e/brexit-consequences-pour-les-francais-vivant-au-royaume-uni-tickets-26410499515
FOOT / Civic Hall se situe sur le Millennium Square où un écran géant permettra de suivre la demi-finale de l’Euro France-Allemagne en direct (à l’extérieur, mais avec des sièges).
Cette rencontre fait suite à nos réunions précédentes à Edimbourg et Londres, la semaine dernière, qui ont rassemblé plus d’un millier de nos compatriotes au total.
Lire : l’HEBDOLETTRE n°60 – 21 juin 2016
Edito de l’HebdoLettre n°60
God Save Europe
La célébration de l’Appel du 18 juin à Londres, ce samedi, a marqué mon 120ème déplacement en circonscription depuis 21 mois de mandat et mes 10 ans de vie politique, puisque j’ai été élu pour la première fois conseiller AFE le 18 juin 2006.
Avec Patricia Connell, Carole Rogers et Sophie Routier, élues consulaires de Londres, nous avions organisé pour l’occasion une réunion de l’UFE GB consacrée au plan Ecole et au Brexit, en présence de ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam.
Nous avons salué la mémoire de la députée travailliste Jo Cox, assassinée jeudi dernier. Dans son hommage, Thibault Lavergne, président de la communauté protestante française de Grande-Bretagne, a rappelé l’histoire des Huguenots venus chercher refuge en Angleterre. Pour qu’ils soient accueillis dignement, le roi avait été contraint d’encourager ses sujets chaque dimanche aux offices pour surmonter leurs réticences.
En m’engouffrant dans le taxi qui devait me conduire à la réunion, je me suis retrouvé le nez face à un poster “Leave”. Le chauffeur ne m’a pas adressé un seul mot de tout le trajet puis, à l’arrivée, il m’a tendu mon reçu sans regard ni merci.
Surpris par cette animosité, j’ai partagé l’anecdote avec les participants. Les témoignages concordants ont fusé. Une compatriote qui parlait français dans les rues de Fulham a été traitée de “bâtarde d’étrangère” et de “p… française” par un passant. Un restaurateur français, pourtant installé depuis 17 ans à Londres, s’est vu brutalement interpellé sur ses origines étrangères.
Très étonnant aussi les propos de cet Afghan et cette Portugaise, tous deux naturalisés britanniques de fraiche date, qui prônaient le Brexit pour mettre un frein à l’arrivée de nouveaux étrangers. Une fois rentrés, eux, ils veulent fermer la porte et… jeter la clé.
Un épais malaise s’est saisi de nos compatriotes de Grande-Bretagne. Le fait de résider au Royaume-Uni depuis des décennies ne change rien à l’affaire. Un vent mauvais s’est levé et chacun sait que les extrémistes ne s’embarrasseront pas de nuances.
Sur le continent, les nationalistes rêvent du Brexit, parce qu’il pourrait provoquer un effet domino au sein de l’Union européenne. Résolument opposée à cette tendance mortifère du chacun pour soi, Jo Cox “croyait en un monde meilleur et se battait chaque jour pour cela”, a dit son mari.
Par les temps qui courent, il faut croire qu’on peut en mourir. Même au cœur de la plus vieille démocratie parlementaire d’Europe.
Jeudi prochain, je veux croire que les Britanniques feront le choix de l’Union pour retrouver apaisement et espérance.
God save Europe !
Lire : l’INFOLETTRE n°35 – Juin 2016
Edito de l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°35
Le 23 juin, le Royaume-Uni aura un rendez-vous historique avec l’Europe.
J’adresse mes félicitations à Patricia Connell, déléguée consulaire UDI, pour sa mobilisation en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, ainsi qu’à tous nos compatriotes qui, d’une manière ou d’une autre, ont œuvré dans ce sens.
Quelques jours avant le référendum, cela fera tout juste 10 ans que j’ai l’honneur de vous représenter, puisque j’ai été élu pour la première fois conseiller AFE le 18 juin 2006.
Devenu sénateur des Français établis hors de France le 28 septembre 2014, j’ai déjà couvert 41 pays à travers 117 déplacements (dont 59 pour le seul Royaume-Uni) afin de rencontrer nos compatriotes. C’est seulement ensemble que nous pourrons relever chacun des 31 défis de mon programme de campagne.
Vous pouvez suivre mes pas en circonscription, ainsi que mon travail au Sénat, en vous abonnant à mon hebdo lettre ou en me rejoignant sur les réseaux sociaux.En qualité de conseiller au Royaume-Uni, un de mes premiers objectifs a été de favoriser l’enseignement français outre-Manche en rassemblant notre communauté. Cela s’est traduit par la création du plan Ecole… Lire la suite de l’édito et découvrir l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°35
Installée au Royaume-Uni depuis trente ans, Patricia Connell est déléguée consulaire de Londres et directrice du magazine en ligne FranceInLondon.com, au service de notre communauté qui n’a cessé de croître ces dernières années.
Elle fait feu de tout bois dans les médias (voir ses interventions : BBC, Courrier international, Financial Times…) pour inciter les indécis à voter contre le Brexit, une hypothèse qui fait frémir les Français d’outre-Manche.
Au nombre de 400.000, leur influence n’est pas négligeable, d’autant que 3.000 sociétés françaises emploient près de 400.000 salariés en Grande-Bretagne.
François Gheysens : Quels sont vos liens avec le Royaume-Uni ?
Patricia Connell : Je suis mariée à un Britannique francophile depuis 35 ans. Nos trois enfants ont fait une partie de leur scolarité dans des écoles françaises à Londres et l’autre partie dans des écoles anglaises. Je tenais tout particulièrement à ce qu’ils parlent français même s’ils étaient nés en Angleterre. Pour ma part, j’ai fait mes études supérieures au Royaume-Uni, ainsi que toute ma carrière professionnelle, dans l’industrie et en agence.
Franchement, les Anglais se sont-ils jamais sentis “européens” ?
Les jeunes Britanniques se sentent européens ! Il est vrai que leurs parents et grands-parents n’ont pas forcément le même sentiment. Ils sont cependant beaucoup plus proches de l’Europe qu’on ne pourrait le penser : une grande partie d’entre eux possède une maison ou un appartement en France, en Italie, en Espagne ou ailleurs. Mais les Anglais aiment l’idée de vivre sur une île et donc d’être différents. C’est devenu une illusion : l’Eurostar et les vols bons marchés ont tout changé, surtout pour les Londoniens et les jeunes.
D’après votre ressenti, les Français de Grande-Bretagne sont-ils majoritairement pour ou contre le Brexit ?
Les Français du Royaume-Uni sont définitivement et massivement contre le Brexit. Certains sont optimistes quoi qu’il arrive, tandis que d’autres sont vraiment terrifiés à l’idée d’une sortie de l’Union. Seront-ils expulsés ? Perdront-ils leurs droits, malgré les accords en vigueur, au niveau des retraites, de la sécurité sociale ou de la reconnaissance des diplômes ? Certains Français ont tellement peur qu’ils ont demandé la nationalité Britannique !
Que risquent-ils de perdre, concrètement, en cas de Brexit ?
Si les Britanniques ont beaucoup à perdre, comme ne plus bénéficier des accords conclus par l’UE avec d’autres pays, les Français aussi. On peut citer trois risques potentiels : d’abord, l’interdiction de travailler au Royaume-Uni ; ensuite, la fin des droits à la retraite et à la sécurité sociale. Il y a, enfin, la remise en cause libre-échange qui serait catastrophique pour les entreprises françaises installées localement. Bref, en cas de Brexit, il faudrait tout renégocier et cela prendrait un temps fou !
Pourquoi vous engagez-vous personnellement en faveur du maintien dans l’UE ?
Je suis une européenne convaincue et je souhaite que l’Union Européenne soit la plus forte possible. Le malaise des Britanniques devrait être l’occasion de repenser le pacte européen en fonction des nouveaux enjeux. Mais sans le Royaume-Uni, l’Europe serait affaiblie, déstabilisée et sous la menace des partis extrémistes. Quelle angoisse !
Si les arguments de M. Cameron et des milieux d’affaires étaient recevables, cela voudrait dire qu’un vent de folie souffle sur le Royaume-Uni, au point d’égarer un électeur britannique sur deux ?
On dirait qu’un vent de folie souffle partout. L’Autriche a failli avoir un président d’extrême droite et la France pourrait bien sortir de l’UE si elle se range derrière Marine Le Pen. Poutine est aux portes de l’Europe et terrorise ses voisins, y compris des puissances comme la Suède et la Finlande. Le climat en Angleterre est la conséquence de nos politiques d’intervention hasardeuses en Irak, en Lybie ou en Afghanistan, puisque les politiciens anglais, tels que Johnson, Farage ou Gove, jouent sur la peur des migrants.
En guise de leçons à tirer, au-delà même du cas britannique, que faudrait-il réformer d’urgence dans le projet européen ?
L’Union a évidemment besoin de réformes, mais il est trop facile de prétendre que tout se décide à Bruxelles et faire semblant de ne pas participer au processus de décision. Nous siégeons tous ! Nous sommes tous représentés, en fonction du nombre d’habitants. Et parfois, représentés par des eurosceptiques comme Farage ou Le Pen. C’est un comble !
Pour finir, quel est votre pronostic ?
J’espère que les Britanniques seront nombreux à vouloir rester dans l’Union, tout comme les Ecossais ont choisi de rester dans le Royaume. A moins d’un désastre ou d’un attentat, je pronostique un vote contre le Brexit. Nous aurons cependant besoin de la mobilisation des jeunes votants qui sont majoritairement contre le Brexit.
Sa circonscription consulaire, Ontario et Manitoba, fait 2,7 fois la superficie de la France… J’ai revu Marc Cormier, conseiller consulaire de Toronto, qui se montre toujours sourcilleux des intérêts de ses compatriotes.
Marc était également à Paris pour l’Assemblée générale de l’Union des Français de l’étranger, au titre de président de l’UFE-Toronto.
A l’occasion de la semaine de l’AFE réunissant les élus du monde entier, ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam a invité les élus consulaires lors d’une soirée sur le thème de la “Défense et Réserve citoyenne à l’international” aux Invalides, dans les salons du gouverneur militaire de Paris, le général Bruno Le Ray.
Ce dîner-débat, co-présidé par le général Jean-Paul Palomeros, était le premier événement de l’Association internationale des Réservistes citoyens qu’ils viennent de créer.
J’ai été auditionné par la commission des Finances, du Budget et de la Fiscalité de l’AFE, présidée par Laure Pallez, pour livrer ma vision de l’avenir de l’enseignement français.
J’ai soutenu qu’il existait à la fois des solutions éprouvées (plan Ecole) et innovantes (chèque Education pour tous) pour permettre à 100% des enfants français vivant à l’étranger de suivre un enseignement dans “leur” langue (au lieu de 25% aujourd’hui).
Réunis en session à Paris, les élus de l’AFE ont été invités au Sénat autour de son président Gérard Larcher, de François Zocchetto, pdt du groupe UDI-UC et de Bruno Retailleau, pdt du groupe LR.
Cette soirée a été organisée par le sénateur Louis Duvernois avec le concours de ses collègues UDI & LR des Français de l’étranger : Jean-Pierre Cantegrit ; Jacky Deromedi ; Robert Denis Del Picchia ; Christophe-André Frassa ; Joëlle Garriaud-Maylam ; Christiane Kammermann.
En marge de la 24ème session de l’AFE, j’ai eu l’occasion de faire un point sur les attentes de la communauté française d’Amérique latine :
(g.à d.) Charles-Henry Chenut (Brésil), vice pdt du comité national des CCEF ; Geneviève Suberville, conseillère consulaire au Mexique et élue AFE, aux côtés de laquelle j’avais inauguré la place Barcelonnette à Valle de Bravo au Mexique, en février dernier ; Denis Viala, conseiller consulaire au Brésil et élu AFE.
La situation des chrétiens d’Orient est dramatique. Ma collègue Christiane Kammermann (à l’image) a profité de la session de l’AFE pour débattre de ce sujet avec les élus et parlementaires lors d’un dîner au Sénat, en présence de Gérard Pélisson, pdt de l’UFE.
Parmi les intervenants, Roland Raad, conseiller consulaire Arabie Saoudite a déploré la complaisance des états occidentaux, dont la “diplomatie économique noie parfois la diplomatie éthique”…
Lors de la 24ème session plénière de l’AFE, Matthias Fekl, secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger, a répondu aux préoccupations des élus dans les domaines qui relèvent de la vie quotidienne de nos compatriotes établis à l’étranger.
La première question émanait de Michèle Goupil, élue d’Argentine, qui s’inquiétait de la fermeture prochaine du consulat du Paraguay.
Je me réjouis que l’AFE ait adopté une formule qui privilégie l’échange spontané, plutôt que d’assister à un discours du ministre suivi d’une prise de position de chaque président de groupe.
Patricia Connell, déléguée consulaire Londres et directrice du magazine en ligne FranceInLondon.com, destiné aux Français établis au Royaume-Uni, était à Paris pour découvrir les travaux de l’AFE.
Venus suivre les débats avec le ministre Matthias Fekl, nous avons prolongé l’entretien au Sénat pour évoquer l’actualité des Français outre-Manche.
Pascale Mimouni et Gérard Benichou, sont les élus UDI à l’AFE pour Israël et les Territoires palestiniens. J’ai évoqué avec eux la perspective d’un prochain déplacement en Israël, en compagnie du député de la circonscription Meyer Habib qui réalise un travail remarquable.
La semaine de l’AFE m’a permis de réunir trois catégories d’élus pour débattre du futur de la représentation des Français de l’étranger.
Francis Huss, Jean-Louis Mainguy, Bruno Théret, élus AFE ; Benoit Mayrand et Roland Raad, conseillers consulaires et Patricia Connell, déléguée consulaire.
La réforme Conway a généré trois statuts d’élus à l’étranger, au lieu d’un seul précédemment. Chacun s’accorde à penser qu’il faudra réformer le mode d’élection à l’AFE pour y assurer la pleine participation de tous les élus consulaires.
J’ai assisté à la fin des travaux de la 24ème session plénière de l’AFE, mais pas à l’intervention de Christian Eckert, secrétaire d’État chargé du Budget, qui était aux abonnés absents !
Plus facile, semble-t-il, de créer une CSG-CRDS sur les revenus immobiliers des non-résidents que de se confronter à leurs représentants.
(g. à d.) Eric Simon, écrivain et historien ; Olivier Cadic ; Carole Rogers, présidente de l’UFE-GB
Cela devient une tradition : chaque fin d’année, après la tenue de son assemblée générale, l’Union des Français de l’étranger de Grande-Bretagne (UFE-GB) rassemble les Français de Londres pour un diner de Noël.
Lors de l’assemblée, Carole Rogers, élue présidente en janvier dernier, a eu l’occasion de rappeler ses trois priorités : l’éducation, les entreprises et les conseils pratiques.
A l’heure des agapes, sponsorisées par l’agence immobilière Boulle International, Eric Simon, conteur inégalable, nous a raconté l’histoire des pubs !
Autre moment fort : une tombola a été organisée profit de quatre associations caritatives : Société française de Bienfaisance ; Centre Charles Péguy ; Le Bleuet de France et l’association Parapluie (Fédération des petites écoles FLAM).
Félicitations à Patricia Connell et son équipe de « France in London » qui a réuni la plupart des lots pour cette tombola dont tous les billets ont été vendus !
(A l’image) Dimanche matin, l’église francophone catholique célébrait le 150ème anniversaire de sa fondation, présidé par Le Cardinal Vincent Nichols en présence du Père John Hannan. L’homélie a débuté par appel “à vivre, se réjouir et aimer” malgré la menace terroriste.
J’ai eu le plaisir de rencontrer le Père Michel Clémencin, directeur de l’Aumônerie générale des Français de l’étranger. Nous avons convenu de nous rencontrer à Paris, dans les prochaines semaines.
(A l’image) le Comité d’organisation des 150 ans aura accompli un travail remarquable et mémorable.
Au cours des années 2000, le nombre de francophones à Londres a beaucoup augmenté. L’équipe de prêtres s’est donc étoffée pour répondre aux besoins de catéchèse, de sacrements ou de préparation au mariage, mais leur action s’étend au soutien des personnes marginalisées ou réfugiées.
Pour l’anecdote, la configuration circulaire de l’église s’explique par la transformation, en 1865, du “Panorama” de Burford, ancêtre du cinéma qui était en forme de rotonde.
Devant le gâteau d’anniversaire (à ma gauche:) Colette Moran, présidente de L’Union des Français de Grande-Bretagne, Olivier Bertin, directeur de l’école Les Petites Etoiles et élu AFE Europe du Nord. (à ma droite:) Anne Faure, présidente de la FAFGB, Fédération des associations françaises de Grande-Bretagne.
L’Union des Français de Grande-Bretagne a profité de son déjeuner de Noël pour célébrer ses 75 ans !
Dans son superbe discours, Colette nous a ramenés à 1940, année de tourmente et de désarroi. En juin, la France signe l’Armistice et son ambassade de Londres ferme ses portes. La colonie française se sent alors complètement désemparée, isolée, nous raconte-t-elle.
Nos compatriotes “ressentent le besoin de se grouper, de former une résistance civile, de préserver leur statut national et de se joindre aux efforts de la France Libre.” Immédiatement, l’association va s’occuper des orphelins de guerre, notamment en finançant les bourses de ceux qui étudient au Lycée français. En 1948, elle comptait déjà 500 membres.
La présidente a rappelé haut et fort que, fidèle à son passé patriotique, digne et glorieux, l’Union des Français de Grande Bretagne était toujours pleine d’idées et vigoureuse. Lire le discours.