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Sénat – Audition de Catherine Colonna – Sanctions Russie & réseau consulaire (vidéo 4’40)

Première audition de Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, devant la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, présidée par Christian Cambon, ce 19 juillet.

Après avoir formulé mes vœux de réussite à notre ministre, j’ai posé deux questions, la première au sujet des sanctions de l’Union européenne contre l’or russe, la seconde concernant ma suggestion d’une loi de programmation consulaire.


📌 VERBATIM de mon intervention

Madame la Ministre,

Les membres du groupe UC se réjouissent sincèrement de votre nomination et nous vous souhaitons une pleine réussite dans l’accomplissement de votre mission.

La présidence française de l’UE qui s’est achevée il y a 3 semaines, a été remarquée et remarquable.

Nous voudrions saluer l’engagement de la France et de l’UE en faveur de l’Ukraine et de son peuple depuis le début de l’agression russe.

Vous avez mentionné l’adoption de sanctions européennes hier pour bloquer l’importation d’or en provenance de Russie.

Depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, la banque centrale de Russie a plus que doublé la part d’or dans ses réserves : elles sont passées de 8,9% à 21,7%. Cela s’est fait au détriment de la part des devises américaines et européennes.

Dans le même temps, la Russie a passé des accords pour extraire de l’or au Soudan, en RCA et au Mali. Le groupe Wagner sévit de manière sinistre dans ces trois pays.

Avez-vous prévu une action diplomatique pour freiner l’activité russe en matière minière avec ces trois pays ?

Madame la Ministre,

Vous avez une fine connaissance du réseau diplomatique et consulaire et connaissez ses défis.

Vous le démontrez encore par vos propos suite à la réforme du corps diplomatique.

Vous avez rappelé la perte de plus de 18% des effectifs du ministère en 15 ans

L’exercice budgétaire fait souvent apparaître le MEAE comme une simple structure de coûts à maitriser et réduire.

On oublie totalement les ressources engrangées grâce à ces ETP.

Un agent du service visa produit 4 fois plus de revenu que son coût.

Chacun de ces agents fait gagner de l’argent à la France.

À titre d’exemple, parlons d’un poste que vous connaissez parfaitement : Londres !

8,5 millions d’euros de revenus en droit de chancellerie et de visas en 2019 ;
6 millions d’euros encaissés depuis le début de l’année.

Les consulats ne doivent pas être vus comme des structures de coûts, mais plutôt comme des structures de profits qu’il convient de développer.

Ils fournissent un service public attendu par nos ressortissants qui peinent actuellement à obtenir des rendez-vous pour avoir ou faire renouveler leur passeport ;

Je partage votre avis sur l’action bénéfique de votre prédécesseur Jean-Yves Le Drian qui a su mettre un terme à l’érosion des moyens, ces dernières années.

Mais l’heure est peut-être venue de revoir l’ensemble du dispositif pour recréer un nouvel élan.

Que pensez-vous de l’idée d’une loi de programmation consulaire, afin de donner une nouvelle perspective à ce réseau ?

Semaine AFE (5) – Soirée des élus avec le ministre Marc Fesneau (1/3) : Crise sanitaire & Hommages (vidéo 1’45)

Le 7 octobre, au Sénat, Marc Fesneau m’a fait l’honneur de sa présence lors d’une soirée réunissant des élus de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) qui tenait sa 33ème session de travaux à Paris.

Lors de son intervention, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement et de la Participation citoyenne, est d’abord revenu sur la gestion de crise sanitaire, dont il a été le témoin au conseil des ministres :

“On était dans une énorme inconnue de ce qui pouvait arriver aux Français situés en dehors de nos frontières”.

“Tout n’a pas été parfait, mais je voudrais saluer les réseaux consulaires et diplomatiques qui ont essayé de faire au mieux”.

“Je souligne le relais important qui a été fait par les sénateurs et députés des Français de l’étranger… et, je ne le dis pas par flagornerie, je voudrais souligner le travail que fait Olivier : il est toujours en grande vigilance sur les dossiers et en dialogue avec le gouvernement (…) tu es très identifié comme quelqu’un qui essaie de défendre et de mettre en avant des sujets qui ne sont pas, par nature, des sujets de l’actualité et de l’information en continue”.


J’ai été infiniment touché par ses propos.

PLF2020 – Notre réseau diplomatique : des économies en guise de stratégie

Le 6 novembre, notre commission des Affaires étrangères a examiné un rapport concernant le Programme 105 “Action de la France en Europe et dans le monde” (Mission “Action extérieure de l’État”).

Le consulat de France à Séville fermé et vendu cette année

Quelle sera la carte de notre réseau diplomatique dans dix ans ? Avec mes collègues, nous avons du mal à comprendre la stratégie de l’État qui se limite à réduire la voilure, davantage chaque année.

Si encore les économies étaient durables, ce serait une démarche préférable à la vente des “bijoux de famille”, s’est alarmé Joël Guerriau. Le co-rapporteur Ladislas Poniatowski, avait en effet évoqué des prévisions de recettes de cessions immobilières s’élevant à 30 millions d’euros pour 2020.

L’image que donne notre diplomatie est celle d’un reflux continu depuis 1995. C’est très perceptible à travers la vente de notre patrimoine immobilier, comme le consulat de France à Séville cet été.

Cependant, nous ne pouvons pas nous contenter de nous lamenter et devons proposer des solutions.

J’ai ainsi conclu mon intervention : “Jean-Yves Le Drian nous a tendu la perche lors de son audition : il faut la saisir, penser différemment et être innovant. Comme le proposent certains ambassadeurs, il faudrait permettre à ces derniers d’administrer localement leurs résidences. À Addis-Abeba, par exemple, notre ambassadeur serait en mesure de financer l’entretien de sa résidence sans puiser dans les deniers publics ; simplement, il ne peut pas le faire, car cela impliquerait de déroger aux principes de la comptabilité publique. Veut-on vraiment se donner les moyens d’être autonome ? Voilà toute la question.”

Lire mon intervention et les débats : LIEN

PLF 2018 : ma question concernant les services consulaires – Programme 151 (Français de l’étranger)

Le 8 novembre, la commission des Affaires des étrangères, de la Défense et des Forces armées a entendu le rapport relatif au programme 151 “Français à l’étranger et affaires consulaires”.

Notre administration a entrepris de reconfigurer de son réseau consulaire, ce qui implique parfois la fermeture de certains postes, non sans désagréments. Ainsi, depuis que le consulat d’Édimbourg a tiré le rideau, les Français d’Ecosse doivent se rendre jusqu’à Londres pour effectuer certaines demandes, liées au passeport notamment.

Nous avons bien un dispositif Itinera, véritable serpent de mer qui s’avère aussi coûteux que techniquement problématique.

Il existe cependant une solution pour réduire nos coûts, sans renoncer à “offrir un service public de qualité aux Français de l’étranger” (intitulé de l’action n°1 du programme 151 du budget de l’Action extérieure de l’État).

Il s’agit de s’inspirer de l’Allemagne qui autorise ses consuls honoraires à recueillir des données biométriques à l’aide d’équipements dédiés. Prestation qui est facturée à l’usager et qui satisfait tout le monde. J’en parle depuis 2014 ! (lire : “Consulat d’Édimbourg : plébiscite pour une solution à l’allemande“).

J’ai donc demandé si les rapporteurs ne pourraient pas interroger le ministre à ce sujet.

Lire mon intervention en commission des Affaires étrangères.

Lire aussi mon édito dans l’HebdoLettre n°90 du 13 sept. 2017

BREXIT – Consulat d’Edimbourg : suspendons le transfert vers Londres !

J’ai demandé par courrier à Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères et du Développement international de surseoir à la fermeture des services de chancellerie du consulat général de France à Édimbourg.

Edim_consulatEn effet, à compter du 1er juillet, les Français d’Ecosse devront accomplir leurs formalités (renouvellement de passeport…) directement auprès du consulat français de Londres.

A l’heure où l’Ecosse se désolidarise du Brexit, il serait judicieux de suspendre le transfert de nos services vers Londres, en attendant de connaître les modalités de sortie.

En outre, ce report constituerait un geste symbolique fort à l’égard des Écossais qui se sont majoritairement prononcés en faveur du maintien de leur nation dans l’Union européenne, ai-je soutenu dans mon courrier au ministre.

J’ai repris cette demande dans une question écrite déposée au Sénat.

Lire : lettre à Jean-Marc Ayrault (pdf)

HEBDOLETTRE n°46 – Le réseau consulaire sous pression – Le plan de l’administration des Douanes en faveur des entreprises / rencontre avec la Délégation sénatoriale aux entreprises – PPL “Expérimentation territoriale visant à faire disparaître le chômage de longue durée” – En circonscription au NEPAL / Katmandou (6, 7, 8 janvier 2016) – UDI Actualités et Médias

Lire : l’HEBDOLETTRE n°46 – 27 janvier 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°46

Frappées par la contrainte budgétaire, certaines ambassades voient disparaître leur consulat.

Nos compatriotes doivent alors franchir des frontières et effectuer de longs trajets pour renouveler leurs passeports, voire rentrer directement en France munis d’un laissez-passer, dans le cas d’une perte ou d’un vol.

Peut-on prétendre offrir un service de qualité aux Français de l’étranger et, dans le même temps, réduire le nombre de consulats ?

Le défi de campagne n°20 de notre liste sénatoriale apporte une réponse. Il vise à permettre à nos compatriotes de faire une demande de passeport ou de carte d’identité auprès de nos consuls honoraires, en nous inspirant ainsi du système allemand. Ces consuls honoraires seraient donc habilités à saisir les empreintes biométriques, moyennant rémunération. Visuel HL46

Nous parlons des Français vivant à l’étranger, mais le problème se pose tout autant pour nos compatriotes en voyage.

En rencontrant Martine Bassereau, notre ambassadrice au Népal, j’ai constaté qu’elle allait bien au-delà de sa mission diplomatique, tout comme sa formidable équipe. Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°46