Le 8 novembre, la commission des Affaires des étrangères, de la Défense et des Forces armées a entendu le rapport relatif au programme 151 “Français à l’étranger et affaires consulaires”.

Notre administration a entrepris de reconfigurer de son réseau consulaire, ce qui implique parfois la fermeture de certains postes, non sans désagréments. Ainsi, depuis que le consulat d’Édimbourg a tiré le rideau, les Français d’Ecosse doivent se rendre jusqu’à Londres pour effectuer certaines demandes, liées au passeport notamment.

Nous avons bien un dispositif Itinera, véritable serpent de mer qui s’avère aussi coûteux que techniquement problématique.

Il existe cependant une solution pour réduire nos coûts, sans renoncer à “offrir un service public de qualité aux Français de l’étranger” (intitulé de l’action n°1 du programme 151 du budget de l’Action extérieure de l’État).

Il s’agit de s’inspirer de l’Allemagne qui autorise ses consuls honoraires à recueillir des données biométriques à l’aide d’équipements dédiés. Prestation qui est facturée à l’usager et qui satisfait tout le monde. J’en parle depuis 2014 ! (lire : “Consulat d’Édimbourg : plébiscite pour une solution à l’allemande“).

J’ai donc demandé si les rapporteurs ne pourraient pas interroger le ministre à ce sujet.

Lire mon intervention en commission des Affaires étrangères.

Lire aussi mon édito dans l’HebdoLettre n°90 du 13 sept. 2017