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HEBDOLETTRE n°09 – 21 janvier 2015

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Edito de l’HebdoLettre n°9

J’ai participé jeudi dernier, en compagnie des députés Claudine Schmid et Alain Marsaud, à la commission mixte paritaire (CMP) convoquée pour se prononcer sur le projet de ratification de la convention fiscale franco-andorrane.

La raison d’être d’une CMP est de faire appel à l’esprit de conciliation et à l’intelligence collective lorsque l’Assemblée nationale et le Sénat ne s’accordent pas sur un texte.

En trente minutes, ma vision d’une France réconciliée, solidaire et courageuse en réaction aux attentats s’est brusquement évaporée.

Les socialistes et les communistes ont soutenu mordicus la présence d’un alinéa que les parlementaires UMP-UDI voulaient voir supprimé, parce qu’il autorise une imposition fondée sur la nationalité, totalement étrangère à nos traditions et à notre législation.

Rien de surprenant à voir majorité et opposition ne pas s’accorder au cours du processus parlementaire, me direz-vous. Sauf que le gouvernement socialiste clame qu’il n’appliquera jamais le dispositif prévu du texte dénoncé par l’opposition !

A bon entendeur, le gouvernement n’a aucune velléité d’imposer les résidents français en Andorre ou de mettre en place un impôt sur la nationalité !

Il exige toutefois le maintien de ce fameux alinéa « d » de l’article 25-1 : « la France peut imposer les personnes physiques de nationalité française résidentes d’Andorre comme si la présente Convention n’existait pas. »

Ubuesque. Le gouvernement veut faire voter un texte qu’il jure ne pas vouloir appliquer, au lieu de le supprimer tout simplement…

C’est le choc d’inutilité !

Il faut se dépêcher d’en rire avant d’avoir à en pleurer.

Sachant qu’ils ont la majorité à l’Assemblée et donc le dernier mot, les socialistes veulent relancer la navette parlementaire, faire perdre du temps et de l’énergie à tout monde, au lieu de supprimer l’alinéa litigieux et faire ratifier enfin cette convention, ce qui n’aurait dû être qu’une formalité.

La convention va retourner, cette semaine, à l’Assemblée nationale. Nous porterons une attention particulière au vote des députés socialistes représentant les Français de l’étranger.

J’aimerais être agréablement surpris, me bercer de l’idée qu’il y a bien un avant et un après Charlie, comme je l’ai tant lu et entendu. On aimerait que ce vent nouveau souffle jusqu’au Parlement.

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Françoise Conestabile dynamise l’UFE Portugal qui dépasse 350 membres !

A la douceur de vivre, les Français du Portugal ont voulu ajouter la convivialité, c’est pourquoi leur communauté est vivante et organisée. Tous connaissent Françoise Conestabile qui se charge efficacement de ce travail de ralliement au sein de l’UFE locale.

Françoise Conestabile, présidente de l’UFE Portugal

Françoise Conestabile, Conseillère à l’AFE, conseillère consulaire au Portugal et présidente de l’UFE Portugal

En parallèle, Françoise a poussé son implication jusqu’à se faire élire conseillère consulaire pour le Portugal puis a été également élue à l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger, où elle siège à la commission des Finances.

Elle est d’abord attentive au soutien des nouveaux arrivants, notamment pour l’inscription des enfants au lycée français. Puis, Françoise aime réunir nos compatriotes en multipliant les rencontres à Lisbonne et en province dans le cadre de déjeuners réguliers, soirées événementielles ou journées plein-air. Enfin, la présidente de l’UFE Portugal entretient le lien en publiant une lettre d’information et un annuaire des membres.

Ceux qui ont croisé cette femme bienveillante et énergique ne s’étonneront pas que sa section dépasse désormais 350 membres !

Cette performance lui vaudra la visite de Gérard Pélisson, en personne, le 5 février prochain. Le président de l’UFE et fondateur du groupe Accor sera l’invité d’honneur du grand dîner annuel qu’elle organise.

L’anecdote est jolie puisque ce déplacement procède d’un pari ! « Lors d’une AG de l’UFE, il y a deux ans, M. Pélisson avait promis qu’il viendrait nous voir le jour où nous aurions atteint 200 membres !», raconte Françoise.

Je rencontrerai Françoise en mars prochain, lors de la session de l’AFE à Paris. Nous nous accorderons le temps d’évoquer la situation des Français du Portugal, dans le prolongement de ma rencontre avec Laurent Goater, conseiller consulaire du Portugal. (lire : ” La reconfiguration du réseau consulaire affecte les Français du Portugal” du 19 janvier 2015).

Photo : site Français du Portugal

Convention France-Andorre : les socialistes exigent le maintien de la clause autorisant l’impôt sur la nationalité

Le 18 décembre dernier, le Sénat a refusé d’approuver la convention fiscale entre la France et Andorre visant à éviter les doubles impositions et la fraude fiscale. En cause, deux lignes de texte envisageant la possibilité pour la France de taxer ses nationaux résidant à Andorre (lire : “Le Sénat refuse de ratifier la convention fiscale entre la France et Andorre” du 20 décembre 2014).

Puisque l’Assemblée nationale avait précédemment approuvé ce texte, une commission mixte paritaire s’est tenue le jeudi 15 janvier 2015 pour tenter de concilier les points de vue. Cette commission de 14 membres comptait trois représentants des Français de l’étranger : les deux députés Claudine Schmid et Alain Marsaud, et moi-même.

Ce fut peine perdue. L’affaire fut même expédiée en 30 minutes. Les socialistes qui disposent de la majorité à l’Assemblée ont rejeté la demande des parlementaires UMP et UDI de supprimer l’alinéa litigieux. Ils savent qu’ils auront le dernier mot si le texte doit faire la navette entre les deux assemblées. Ainsi, après un nouveau vote positif de l’Assemblée majoritairement à gauche envisagé cette semaine, le texte va se retrouver en mars au Sénat.

Nous remonterons donc au créneau pour le rejeter une deuxième fois, toujours au même motif que l’alinéa d de l’article 25-1 ouvre une brèche vers l’impôt sur la nationalité, contraire à nos principes juridiques et une tradition héritée de la Révolution.

Article 25 – Divers
1. Nonobstant les dispositions de tout autre article de la présente Convention :
d) la France peut imposer les personnes physiques de nationalité française résidentes d’Andorre comme si la présente Convention n’existait pas. Lorsque la législation fiscale française permet l’application de la présente disposition, les autorités compétentes des Etats contractants règlent d’un commun accord la mise en œuvre de cette dernière (lire : Convention fiscale France Andorre – pdf).

Pas de quoi s’affoler, a prétendu le gouvernement, le 8 décembre dernier à l’Assemblée nationale, par la voix d’Annick Girardin, secrétaire d’État chargée du développement et de la francophonie, auprès du ministre des Affaires étrangères (lire : Compte rendu intégral de la première séance du lundi 08 décembre 2014 – Assemblée nationale).

doigts croisés« J’affirme que le gouvernement n’a pas le projet caché de créer un impôt sur la nationalité » a-t-elle répondu aux inquiétudes de ma collègue Claudine Schmid qui avait découvert, il y a quelques semaines, le pot aux roses.

Bardée de sa bonne foi, Annick Girardin nous prie de ne pas voir dans cette clause « un quelconque début de mise en œuvre d’un impôt sur la nationalité. »

Et pourquoi donc ? « Parce que, conformément à l’article 34 de la Constitution française, seul le Parlement, peut, dans le cadre d’une loi, créer une imposition nouvelle. », justifie-t-elle.

Parfait ! Alors, cessons ce bras de fer inutile et gagnons du temps en retirant cet alinéa tendancieux qui, nous en sommes tous d’accord, ne sert à rien ! Pas question, répondent en cœur les parlementaires socialistes. Cela laisse perplexe…

J’ai dit lors de la commission mixte paritaire que je trouvais incompréhensible que le gouvernement demande de voter un texte en prétendant qu’il ne s’appliquera jamais.

Jamais, c’est vite dit. Les secrétaires d’Etat passent, les écrits restent…

Pour l’AGEFI, le quotidien de l’agence économique et financière de Genève, il n’y a pas de doute. La convention France-Andorre apparaît comme un banc d’essai pour avancer vers une taxation des Français de l’étranger (lire :  « Bercy avance un pion dans la taxation des Français à l’étranger – La convention France-Andorre apparaît comme un banc d’essai.»)

Photo Flickr de Carmella Fernando

La reconfiguration du réseau consulaire affecte les Français du Portugal

A la faveur d’un passage au Portugal pour le jour de l’An, j’ai eu le plaisir d’être accueilli par Laurent Goater, conseiller consulaire, avant de rencontrer notre ambassadeur Jean-François Blarel à Lisbonne, dans le superbe palais Santos.

Laurent Goater, conseiller consulaire du Portugal

Olivier Cadic et Laurent Goater, conseiller consulaire au Portugal, deux supporters de “Give me five”, parce que la Bretagne a 5 départements

Nous avons passé du temps à évoquer la situation des Français au Portugal et je me suis rendu compte du travail abattu par leurs élus. Mon ami Laurent, entrepreneur comme moi, est un conseiller exemplaire par son attitude altruiste et sa rectitude morale. Il fait partie de ces gens que chacun appelle en pensant qu’il est l’homme de la situation… quelle que soit la problématique.

Auprès de l’ambassadeur Jean-François Blarel, à Lisbonne, j’ai évoqué la fermeture du consulat général de Porto, prévue en avril prochain, ainsi que le transfert de l’Institut français au sein de l’ambassade de France.

La fermeture du consulat et le transfert de l’Institut sont la conséquence de la rationalisation des moyens qui conduit le ministère des Affaires étrangères à redimensionner son réseau diplomatique et consulaire à travers le monde (lire : “Quelles évolutions pour notre réseau consulaire ?” du 22 décembre 2014).

Vouloir travailler de façon plus rationnelle et se montrer économe des fonds publics est une démarche parfaitement louable. Il ne faut cependant pas se montrer économe d’imagination. La nécessité étant la mère de l’invention, on peut parfaitement tirer le rideau ou réduire la voilure d’un poste consulaire, à condition de trouver des solutions alternatives (lire : “Consulat d’Edimbourg : plébiscite pour une solution ’’à l’allemande’’ ” du 21 décembre 2014).

Les Français de Porto devront-ils comme les Français d’Edimbourg prendre le train et poser une journée de congés pour accomplir des formalités à l’époque de la technologie triomphante ? (lire : “Les services de proximité du consulat d’Edimbourg menacés” du 29 novembre 2014).

Palais de Santos à Lisbonne : Olivier Cadic, Jean-François Blare, ambassadeur de France au Portugal et Véronique Cartoux, conseiller consulaire – 2 janvier 2015

Palais de Santos à Lisbonne : Olivier Cadic, Jean-François Blarel, ambassadeur de France au Portugal et Véronique Cartoux, conseiller consulaire à Londres – 2 janvier 2015

J’ai apprécié que Jean-François Blarel partage cet état d’esprit et qu’il propose justement d’augmenter le nombre de consuls honoraires dans le nord du pays. En effet, il observe une recrudescence du nombre d’installations de nos compatriotes dans cette zone. On estime à environ 30.000 le nombre de Français établis au Portugal, dont une forte proportion de binationaux. La moitié de cette population est inscrite sur les registres consulaires et elle se répartie entre deux circonscriptions : Lisbonne (10.037 inscrits au 31 décembre 2013) et Porto (5435 inscrits). (lire : “Autorisons les consuls honoraires à traiter les demandes de passeport ou mon amendement anti-déplacement !” du 01 décembre 2010).

On comprend sur place pourquoi de nombreux Français ont choisi de vivre au Portugal. Le décor naturel à lui seul ferait oublier tous les tourments administratifs… A ce propos, la perspective que nous offre le jardin du palais Santos sur les berges du Tage est inoubliable. Cet espace de verdure ordonné sur deux niveaux, parsemé d’une grande variété d’arbres et de plantes, sert aussi au rayonnement français ! Ce décor de charme peut en effet être mis à disposition des entreprises et organisations professionnelles françaises, ou actives en France, pour des manifestations.

C’est aussi le cas du palais, rebâti peu après la Reconquista espagnole, qui renferme un mobilier d’exception et des œuvres d’art en provenance de tous les continents.

Jean-François Blarel, les conseillers consulaires Laurent Goater, Françoise Conestablile et certainement beaucoup de Français du nord du Portugal seront attentifs aux expérimentations administratives que nous souhaitons mener en Ecosse, comme autant de bonnes pratiques à transposer pour pallier la fermeture du consulat de Porto.

Gérer c’est prévoir, sauf en matière de retraite…

Le 14 janvier, dans le cadre de la mission d’évaluation et de contrôle de la sécurité sociale, nous avons auditionné Antoine Durrleman, président de la sixième chambre de la Cour des comptes, au sujet de l’avenir des retraites complémentaires des salariés (Agirc et Arrco).

Le rapport de la Cour conforte nos constats et montre que, si les caisses complémentaires ont été mieux gérées que la chose publique, la dégradation est inéluctable et les réserves ne suffiront bientôt plus.

Les importantes réserves financières accumulées entre 1998 et 2008 par l’Arco seront épuisées en 2025 et celles de l’Agirc (pour les cadres) le seront dès 2018 ! Les deux organismes confondus, ces réserves seront épuisées en 2023. Gérés de manière paritaire par les partenaires sociaux, ces régimes concernent 18 millions de salariés et 12 millions de retraités. Leur gestion est assurée par 37 institutions de retraite complémentaire.

Au rang des explications, un rapport déséquilibré entre le nombre de cotisants et le nombre de retraités qui plombe les comptes de façon continue depuis 2009.

Comme mes collèges, j’ai l’impression que l’on attend toujours d’être dos au mur pour commencer à réagir. Et puis, face à une situation inédite, le gouvernement va toujours piocher une solution en rayonnage, même vermoulue, au motif qu’elle a pu marcher autrefois pour préserver un système de retraite par répartition, aujourd’hui à bout de souffle.

"La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent" A. Einstein

“La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent” A. Einstein

Les Trente Glorieuses sont loin. J’ai partagé le mot d’Einstein pendant l’audition : “la folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent”.

La Cour des comptes recommande aujourd’hui quelques orientations de bon sens. Elle estime que les coûts de gestion pourraient diminuer de 450 millions d’euros à horizon 2020, si le nombre de caisses de retraites complémentaires était rationalisé.

J’ai exprimé que l’espérance de vie était un facteur encore une fois négligé dans l’analyse financière des régimes de retraite. On gagne trois mois d’espérance de vie par an, comment cela s’incrémente-t-il dans nos comptes ? Pourquoi ne pas reculer l’âge de la retraite d’un trimestre par an, comme l’a proposé Charles de Courson, député de la Marne, au dernier congrès de l’UDI ?

Mais encore : trois mois, c’est notre rythme actuel. Comment s’ajuster vis-à-vis d’une progression supérieure de l’espérance de vie, d’autant qu’on attend des progrès fulgurants des NBIC (Nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives) ?

J’ai également proposé que les gestionnaires des caisses instaurent un mécanisme automatique de régulation du montant des pensions en fonction des ressources encaissées, plutôt que d’accumuler les déficits et de réagir a posteriori (lire le compte rendu de la mission d’évaluation).

C’est ce que font nos voisins allemands ou suédois. La Cour a reconnu que cette pratique pourrait nous inspirer et nous inciterait à agir avant d’être au pied du mur.

J’espère que le travail de cette commission permettra, a minima, de faire prendre conscience au gouvernement de l’urgence de la situation.

Crédit Photo : OpenClip Art

Les vœux de Gérard Larcher, président du Sénat

Olivier Cadic Gérard Larcher - 13 01 2014

Le 14 janvier au Sénat, le président Gérard Larcher a présenté ses vœux empreints d’émotion, de grandeur républicaine et d’espérance pour la France.

C’est la première fois que je participais à cette cérémonie qui réunit les sénateurs dans un climat fraternel et qui leur rappelle qu’ils sont mandatés au service du bien commun et rien d’autre.

Pour l’occasion, le président Larcher accueille chaque sénateur en leur adressant un mot gentil, une note d’humour ou une parole d’encouragement.

Dans ses vœux, il est d’abord revenu sur la tragédie en considérant que « notre pays a retrouvé le souffle des grands moments de son histoire ». Le Sénat prendra toutes ses responsabilités, parce qu’après le temps des larmes, « vient le temps de l’action dans la fermeté républicaine ».

Puis, il fut question de croissance et d’économie parce qu’il faut « redonner à la France les moyens de croitre et d’espérer ». Tout doit être mis en œuvre pour lutter contre le chômage de masse parce qu’un « pays où plus de 25% des jeunes sont hors de la vie économique est un pays qui souffre et porte une génération qui, parfois, désespère ».

Pour conclure et caractériser la conduite du Sénat, le président Larcher a repris à son compte les trois mots qui forment la doctrine de l’équitation française, enseignée à Saumur : En avant, Calme et Droit.


Voeux de Gérard Larcher, président UMP du Sénat par publicsenat

Rencontre au Sénat avec Agnès Verdier-Molinié, directeur de l’iFrap

Tandis que l’examen de la loi Macron pour la croissance et l’activité se profile au Sénat, j’ai été ravi de revoir Agnès Verdier-Molinié, directeur de la fondation iFRAP, un think tank dédié à l’analyse des politiques publiques et un laboratoire d’idées innovantes. Il y a trois mois, elle m’a fait l’honneur d’intervenir au Red Carpet Day que j’organisais à Paris avec l’UFE Corporate.

Agnès Verdier-Molinié, directeur de l’iFrap et Olivier Cadic - Sénat 2015

Agnès Verdier-Molinié, directeur de l’iFrap et Olivier Cadic – Sénat 2015

Son travail consiste à étudier l’efficacité des politiques publiques, notamment à l’aune de la création d’entreprises et de l’emploi. Elle exprime souvent un avis à rebrousse-poil du discours ambiant. Plusieurs de ses suggestions sont déjà devenues réalité dans notre législation comme par exemple la création d’un comité d’évaluation des politiques publiques à l’Assemblée nationale, l’inscription de l’obligation de transparence pour le financement des syndicats dans la loi ou encore la déduction d’ISF pour les investissements dans les PME…

Agnès Verdier-Molinié passe d’un média à l’autre, publie des ouvrages passionnants (*) et laisse en libre accès les travaux de l’iFrap. L’opinion publique commence à goûter ces messages rationnels sans enrobage idéologique, ni charge émotionnelle.

Elle s’étonne ainsi que la loi Macron parle de croissance sans parler de fiscalité. Si l’on souhaite s’approcher d’un capitalisme familial à l’allemande ou favoriser nos start-up, dit-elle, il faut commencer par reconsidérer notre fiscalité en termes de déductibilité, de plus-values ou d’ISF.

L’iFrap a étudié à quel point l’ISF pouvait être un déterminant important de la croissance, puisque « les actionnaires minoritaires demandent de plus de plus dividendes pour payer leur ISF. Cela freine l’investissement et empêche les PME de grossir », explique son directeur.

Je partage pleinement son avis sur l’obligation de corréler croissance et fiscalité, sinon les Français qui ont de l’argent resteront figés sur l’immobilier et l’assurance-vie. Je porterai cette idée dans l’hémicycle.

L’organisation fondée par Bernard Zimmern en 1985 a été reconnue d’utilité publique en 2009, devenant la “Fondation iFRAP.” Mais que l’on ne s’y méprenne pas, la fondation est entièrement financée par la générosité privée ; ceci la rend totalement libre de parole !

(*) Agnès Verdier-Molinié est aussi auteur, aux éditions Jean-Claude Lattès, de « La Mondialisation va-t-elle… nous tuer ? », 2008, des « Fonctionnaires contre l’État. Le grand sabotage », aux éditions Albin Michel en 2011, et « 60 milliards d’économies ! Oui… mais tous les ans », aux éditions Albin Michel en 2013.

Gérard Pélisson, président de l’Union des Français de l’Etranger (UFE), invite les Français expatriés à une marche virtuelle

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Chers compatriotes,

Je vous sais particulièrement attachés à votre pays et aux valeurs universelles de liberté, d’égalité et de fraternité qu’il véhicule à travers le monde.

Tout comme les Français vivant en métropole, vous avez été consternés, indignés, choqués par les évènements tragiques qui ont secoué notre pays jusqu’au plus profond de son âme, la semaine dernière.

Nombre d’entre vous, je le sais, ont assisté, dans leur pays de résidence, à des manifestations organisées en hommage aux victimes de ces actes barbares et aux valeurs républicaines qui ont été bafouées.

En revanche, vous n’avez pu participer aux différentes marches organisées le 11 janvier dernier partout en France, notamment à Paris entre la place de la République et la place de la Nation, qui ont rassemblé plus de 3 millions de personnes.

Je tiens à partager avec vous la fierté que j’ai ressentie, d’être Français, devant cet évènement sans précédent, en voyant notre pays soutenu et entouré.

Soucieux, depuis toujours, de témoigner de l’attachement profond des Français de l’étranger à leur pays, je vous invite à vous associer à l’élan de solidarité exprimé par nos compatriotes, en participant à une marche virtuelle, organisée sur le site Internet de l’UFE.

Prendre part à cette marche virtuelle consiste concrètement pour vous à cliquer sur une fenêtre de dialogue, en mentionnant simplement le pays dans lequel vous résidez. Cette fenêtre de dialogue dispose d’un compteur qui fera apparaître en temps réel, votre participation à la marche.

Par votre action, nous apporterons la preuve que les Français de l’étranger sont avant tout des patriotes, des républicains, qui portent haut les couleurs et les valeurs de la France et qu’ils en sont fiers.

Je compte donc sur vous pour participer en masse à cette marche virtuelle et en faire la promotion auprès de vos amis et connaissances.

Cette opération fera résonner, aux quatre coins de la planète, le message universel du peuple français, selon lequel les droits de l’homme seront toujours plus forts que la barbarie.

Je vous remercie de votre attention et vous prie de croire, chers compatriotes, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Gérard Pélissonlogo-ufe
Président de l’Union des Français de l’Etranger

L’Ecole de Bristol va déménager et développer son offre pédagogique

Bonne nouvelle en provenance de Bristol : un contrat de bail, d’une durée de dix ans, a été signé entre l’Ecole française de Bristol et la mairie. L’école va enfin pouvoir déménager ! « La recherche de locaux a duré plus de cinq ans et c’est un grand soulagement dans l’équipe de direction », se réjouit Nicolas Hatton, un des quatre directeurs de l’école.

Les locaux actuels de l’Ecole française de Bristol

Les locaux actuels de l’Ecole française de Bristol

Le transfert s’effectuera pendant les vacances de février pour une réouverture prévue le lundi 23 février. Ces locaux, je me souviens qu’on y pensait déjà lors du 30ème anniversaire. L’équipe déplorait de ne pouvoir ouvrir une seconde classe de maternelle pour faire face au développement de la communauté française de Bristol (lire : “L’école française de Bristol fête ses 30 ans” du 01 août 2010)

« Ces locaux sont exactement ce qui nous recherchions », m’a dit Nicolas. En intégrant le campus de l’école primaire de Fonthill, dans le quartier populaire de Southmead (nord de Bristol), l’école va profiter d’un net regain de superficie et d’un bel espace extérieur.

L’objectif d’améliorer le cadre de travail des enfants de maternelle et de primaire « pour l’étude du français et de sa culture » est atteint. Toutefois, l’école poursuit un second objectif : offrir davantage de services pour répondre aux besoins éducatifs de la population de Bristol et de ses environs.

« Ce contrat de bail de dix ans nous permet de voir les choses à long terme », s’est félicité Nicolas, qui s’estime désormais plus serein pour réfléchir à la création d’un « plan Ecole Bristol », une action décentralisée pour la région de Bristol, à l’image de ce qui a été entrepris à Londres (lire : “En route pour le « plan Ecole pour tous », édition 2014-2020” du 13 juillet 2014).

HEBDOLETTRE n°08 – 14 janvier 2015

Lire : l’HEBDOLETTRE n°8 – 14 janvier 2015Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°8

En ce début d’année 2015, les Français traversent une terrible épreuve.

Les attentats perpétrés à Paris ont causé un véritable électrochoc. Derrière un slogan symbolique et unitaire, « Je suis Charlie », des millions de Français se sont rassemblés pour dire NON. Non à la barbarie, non à la terreur, non à l’obscurantisme.

Cette manifestation d’unité nationale, d’une ampleur inédite, a été abondamment couverte par les médias internationaux, rappelant combien l’image de la France était porteuse de liberté et d’universalisme à travers le monde.

Dans de très nombreux pays, nos compatriotes ont manifesté à ciel ouvert, chaleureusement entourés des populations locales. Les élus consulaires ont joué tout leur rôle dans cette mobilisation et ont posté sur les réseaux des images émouvantes de solidarité que j’ai compilées dans deux diaporamas publiés sur mon blog.

L’un des deux diaporamas est consacré au Royaume-Uni, où les autorités ont illuminé Tower Bridge avec nos trois couleurs. Aucun Français présent ne l’oubliera.

Pour ma part, j’ai appris l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo tandis que je me trouvais à Rabat en compagnie l’ambassadeur de France, Charles Fries. Nous étions effarés. Je me suis rendu dès le lendemain à Alger, dans le cadre de mon déplacement en circonscription organisé dans les pays du Maghreb. Sur place, j’ai assisté au conseil de Sécurité convoqué par notre ambassadeur Bernard Emié.

Sur le point de décoller à Alger, j’ai vu dimanche les images de la manifestation parisienne retransmises en direct à la télévision algérienne. Dès mon arrivée à Tunis, notre ambassadeur François Gouyette m’a informé qu’il venait de recevoir le président de la République, Béji Caïd Essebsi, qui s’était déplacé jusqu’à sa résidence pour signer le registre des condoléances.

L’heure est encore à l’émotion et à l’apaisement. Mais déjà ces attaques terroristes ont fait l’objet d’un appel à réagir vigoureusement de la part des présidents de chaque groupe au sein du Sénat. Je m’associe pleinement à cet élan. Dès hier soir, afin de marquer la solennité du moment, nos débats ont été précédés par une minute de silence, puis nous avons entonné la Marseillaise.

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Je suis Charlie : images de la mobilisation internationale

Dans beaucoup de villes du monde, les Français expatriés, avec le soutien des populations locales, ont manifesté au nom des valeurs de la République, sous la bannière « Je suis Charlie ». Voici quelques clichés dont beaucoup proviennent des comptes sociaux des conseillers consulaires.

Je suis Charlie : images du rassemblement des Français de Londres et de Bristol

Les Français de Londres se sont rassemblés à Trafalgar square pour montrer leur indignation et réaffirmer la liberté d’expression, emboitant le pas de millions de leurs compatriotes en France et dans le monde, ce 11 janvier 2015, désormais jour historique.

Ce diaporama contient des photos de Londres et de la manifestation qui s’est déroulée à Bristol (crédit Bristol : Ludovic Rousset) .

Carole Rogers devient présidente de l’UFE GB

Le 11 décembre dernier, au cours de l’assemblée générale de l’UFE GB, Union des Français de l’Etranger de Grande Bretagne, j’ai transmis le flambeau de la présidence à Carole Rogers, avec autant de bonheur que de confiance.

L’assemblée de UFE GB a fait le choix du cœur et de la raison. Après neuf années à la tête de l’association, je trouve un successeur parfaitement légitime en la personne de Carole, déjà vice-présidente de l’UFE-GB qui siégeait aux comités consulaires Action sociale, Emploi et Anciens combattants.

Avocat français et solicitor anglais, mère de deux enfants, résidente en Grande-Bretagne depuis 27 ans, ayant aussi vécu en Belgique et en Allemagne, elle connait donc bien les problèmes liés à l’expatriation.

(de g à d) : Roch Miambanzilla, délégué consulaire, puis les membres du conseil d’administration de l’UFE GB : Anne Vigouroux, Pierre Blanchet, Olivier Cadic, Marion Vayson de Pradenne, Carole Rogers, David Macdonald, David Blanc et Sophie Routier. Deux membres du CA manquent à l’appel : Véronique Cartoux et Stéphane Rambosson.

(de g à d) : Roch Miambanzilla, délégué consulaire, puis les membres du conseil d’administration de l’UFE GB : Anne Vigouroux, Pierre Blanchet, Olivier Cadic, Marion Vayson de Pradenne, Carole Rogers, David Macdonald, David Blanc et Sophie Routier. Deux membres du CA manquent à l’appel : Véronique Cartoux et Stéphane Rambosson.

Carole possède un vif esprit associatif doublé du sens du management, comme l’atteste son précédent rôle de présidente de la Fédération des associations françaises de Grande-Bretagne. Aussi, je me souviens de son talent mobilisateur à la tête du groupe « UFE solidarité pour Haïti » en 2010.

L’assemblée générale du 11 décembre fut suivie de notre coutumier Noël des Français de Londres, où nous avons commencé à évoquer le futur de l’UFE GB. Quelle vision, quelle singularité, quelles nouvelles priorités pour répondre aux attentes des Français établis au Royaume-Uni ?

Il est clair que le conseil d’administration n’entend pas se reposer sur ses lauriers après la belle victoire électorale de la liste d’union UMP, UDI et UFE, qui a recueilli 40% des suffrages ! (lire : “Elections consulaires 2014 : Large victoire de la liste d’union UMP, UDI et UFE !” du 26 mai 2014).

Les priorités de Carole Rogers sont au nombre de trois : l’éducation, les entreprises et conseils pratiques. On se passera donc du clinquant ou de l’originalité à tout prix, qui ne s’avèrent pas indispensables au sein de la maison UFE fondée en 1927.

La thématique de l’éducation s’illustre déjà brillamment à travers le plan Ecole qui s’apparenterait à une marque de fabrique de l’UFE GB, tant nous lui avons accordé d’importance et soutien depuis sa création en 2007 (lire : “Sept ans après sa création, le plan Ecole est en pleine expansion” du 22 décembre 2014). Le fonctionnement participatif du plan Ecole et les succès qu’il enchaine étonne beaucoup de mes interlocuteurs français à travers le monde.

« L’ouverture cette année de l’établissement de Wembley sera un moment important, nous rappelle Carole, mais il faut continuer à s’assurer que l’éducation française en Grande-Bretagne soit un sujet privilégié, incluant le développement des petites Ecoles ou la question des frais de scolarité ».

Les entrepreneurs français qui souhaitent s’implanter en Grande-Bretagne sont les bienvenus. Un groupe de travail, l’UFE Corporate, leur est même dédié. C’est dans cet esprit que l’UFE GB a organisé le « Red Carpet Day » à Paris au Tapis Rouge le 15 octobre dernier, pour informer les entrepreneurs qui veulent exporter, investir ou faire grandir leur entreprise au Royaume Uni. (lire : “Le Red Carpet Day ouvre les portes du marché international aux PME/PMI et aux jeunes pousses” du 21 octobre 2014).

Véronique Cartoux et Olivier Cadic

Véronique Cartoux, conseiller consulaire et membre du CA du l’UFE GB  et Olivier Cadic

« J’aimerais aussi que L’UFE Grande-Bretagne travaille avec une agence conseil spécialisée en expatriation française pour apporter des solutions pratiques à tous types de problèmes : retraite, fiscalité, immobilier, famille ou actes notariés ».

Carole cite France Expat Conseil, dont on se souvient de la présentation par son président Philippe Roisin (lire : “L’UFE GB étoffe son conseil d’administration et présente France Experts” du 12 décembre 2012). Le principe est le suivant : des experts vous apportent une réponse personnalisée afin de gérer à distance tous vos problèmes personnels.

Je félicite chaleureusement Carole pour ses nouvelles fonctions, certain qu’elle saura guider sa barque sur des flots pas toujours tranquilles. Mais elle me trouvera toujours à ses côtés en cas de besoin.

Belges et Français redimensionnent leur réseau diplomatique

Lorsque nos amis belges reformatent leur réseau diplomatique et consulaire, ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère. Face aux mesures de rationalisation, on se dit qu’en comparaison les Français de l’étranger ne sont pas si mal lotis.

Les réformes structurelles annoncées par le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, impliquent de nombreuses fermetures de consulats (Johannesbourg, Casablanca, Toronto, Genève, Cologne, Lille, Strasbourg…), d’ambassades (Tripoli, Tallinn, Riga, Vilnius, Nicosie, Kaboul, Brastislava, Brazaville…) ou bureaux de coopération (Quito, La Paz). Source : Didier Reynders réorganise le réseau de postes diplomatiques belges.

NetworkAfin de maintenir « au niveau le plus haut possible » le service aux quelque 500.000 Belges de l’étranger (le pays compte 11 millions d’habitants), les missions seront transférées d’un poste à l’autre. Par exemple, les tâches des consulats généraux à Lille et de Strasbourg seront reprises par l’ambassade de Belgique à Paris, celles de Cologne par l’ambassade de Berlin. Plus au nord de l’Europe, la Lettonie sera couverte depuis Stockholm, la Lituanie depuis Varsovie, tandis que la Slovaquie et la Slovénie seront désormais du ressort de l’ambassade de Belgique de Vienne. Autres exemples en Afrique du Nord : la Libye déprendra désormais de Tunis ou encore l’Afghanistan relèvera d’Islamabad, capitale du Pakistan.

Soucieux de rationalisation, j’ai toujours marqué ma volonté de préserver la qualité de service offerte à mes compatriotes expatriés (lire : “Quelles évolutions pour notre réseau consulaire ?” du 22 décembre 2014). Par ailleurs, notre réseau doit être un relais de plus en plus actif au service nos intérêts économiques, éducatif ou culturels.

Au Portugal, il y a quelques jours, j’ai évoqué avec notre ambassadeur Jean-François Blarel la fermeture du consulat de Porto, essentiellement en termes d’opportunité de modernisation de nos pratiques, à l’image de ce qui existe déjà à l’étranger (lire : “Consulat d’Edimbourg : plébiscite pour une solution ’’à l’allemande’’ ” du 21 décembre 2014).

On ne peut faire l’économie d’une telle démarche comme le prouve la forte mobilisation des Français d’Ecosse contre la transformation du consulat d’Edimbourg en simple consulat d’influence, les obligeant à se rendre à Londres à 600km pour tous les services de chancellerie (passeport, carte d’identité…). La pétition lancée par les conseillers consulaires de tous bords a dépassé 1500 signatures (il y a 5300 électeurs inscrits) (lire : “Les services de proximité du consulat d’Edimbourg menacés” du 29 novembre 2014).

Vous trouverez dans le document ci-joint les prévisions du ministère des Affaires étrangères, en date du 18 décembre 2014, en ce qui concerne la cartographie de ses implantations. En termes de fermetures pures et simples, seuls 3 consulats généraux sont concernés : Porto, Turin et Calgary au Canada. Les autres clôtures définitives programmées impliquent 4 antennes diplomatiques (Malawi, Gambie…) et 23 sections consulaires (Brunei, Honduras, Andorre, Seychelles, Paraguay, Zambie…). Lire : Evolution prévisionnelle de la cartographie des implantations dilplomatiques et consulaires – MAEDI – décembre 2014-1

Les autres opérations prévues sont regroupées sous les jargons de reformatage, développement de subsidiarité, colocalisation ou mutualisation des espaces… toutes visent à rationaliser et optimiser notre réseau.

Les élus et les administrés ne doivent pas subir cette évolution, mais l’accompagner en devenant force de proposition. Je parle de démocratie participative, une idée encore neuve mais prometteuse.

Photo Flickr de David R

Londres : bilan d’activité 2014 de vos conseillers consulaires

Déjà six mois de mandat pour vos conseillers consulaires, élus en mai dernier sur la liste d’Union de la droite et du centre : Véronique Cartoux, Sophie Routier et Stéphane Rambosson.

Soucieux de vous tenir informés de leur travail pour le compte de la circonscription de Londres, ils m’ont adressé ce message commun que j’ai le plaisir de publier :

Sophie, Véronique et Stéphane« Chers compatriotes,

Nous profitons de cette tribune pour vous adresser nos meilleurs vœux pour 2015.

Après l’effervescence des élections consulaires du mois de mai, nous sommes heureux d’avoir fait élire trois sénateurs qui représenteront avec pugnacité les intérêts de nos expatriés : Christophe-André Frassa, Jacky Deromedi et Olivier Cadic.

Services consulaires

Le 16 octobre dernier, les conseillers consulaires et conseillers à l’AFE se sont réunis pour un premier conseil consulaire, présidé par notre consul général, Olivier Chambard.

Ce conseil nous a permis de faire la connaissance des neuf consuls honoraires de Grande-Bretagne et d’entendre leurs besoins et leurs inquiétudes, comme l’illustre l’évolution du consulat d’Edimbourg qui pourrait bien obliger les Français d’Ecosse à se rendre jusqu’à Londres pour obtenir leurs passeports !

Notre projet électoral mentionnait un plan Qualité Consulat que nous voulons voir éclore, pour qu’aucun Français ne soit administrativement lésé sur le territoire britannique.

Enseignement

Le 6 novembre, vos conseillers ont activement participé au conseil consulaire dédié à l’enseignement français à l’étranger. Nous avons ainsi délibéré sur la recevabilité et le barème applicable aux demandes de bourses scolaires. Avec les services du consulat, nous avons examiné 138 demandes de bourses (89 dossiers familles) dont 103 ont reçu un avis favorable.

Le 12 décembre, lors de l’AG du plan Ecole, nous avons eu le plaisir d’échanger avec Mireille Rabaté, futur proviseure du lycée international de Wembley qui accueillera ses premiers élèves dès la rentrée prochaine.

Le plan Ecole a déjà permis d’ajouter 1500 places dans notre réseau scolaire depuis 2008. Les efforts insufflés par tous les acteurs du plan ont créé une synergie qui explique l’ouverture, en septembre 2015, d’une école bilingue Jeannine Manuel à Londres, ainsi que d’un nouveau collège à l’initiative de l’EIFA qui avait ouvert une maternelle/primaire il y a deux ans seulement.

Action sociale

Le 25 novembre, un CCPAS (Conseil consulaire pour les affaires sociales) s’est tenu, toujours sous l’impulsion de notre consul, au cours duquel nous avons considéré des propositions d’attribution de subventions à divers Organismes Locaux d’Entraide et de Solidarité, tel que Les Consultations gratuites, le centre Charles Péguy, le Dispensaire français, la Société française de Bienfaisance.

Emploi

Le 25 novembre, au cours du CCPEFFP (Conseil consulaire pour l’emploi et la formation professionnelle), nous avons apporté notre entier soutien au centre Charles Péguy qui permet de trouver un job à près d’un millier de jeunes Français par an. Les besoins de financement du centre sont d’autant plus sensibles que le gouvernement a décidé de cesser de financer les dispositifs de soutien à l’emploi-formation à l’étranger.

Devoir de mémoire

Vos conseillers consulaires et conseillers AFE ont représenté la communauté des Français lors de deux dernières commémorations militaires à Londres : le 18 juin sous la statue du général de Gaulle et le 11 novembre, sous celle du Maréchal Foch.

Chers compatriotes du Royaume-Uni, soyez assurés que nous ne cesserons pas un instant de nous battre au nom de l’intérêt général, à l’heure où les budgets publics affectés aux besoins des expatriés ne font que s’amenuiser.

Sophie, Véronique et Stéphane

L’Ecole Battersea nous a offert un Christmas « Trêve de Noël 1914 »

Lors de l’année écoulée, j’ai participé à de nombreuses manifestations dédiées la Première guerre, celle de l’Ecole de Battersea me laissera un souvenir prégnant. Mirella Otten, la principale et Frédérique Brisset, le chef d’établissement, ont choisi de faire une exposition consacrée à la trêve de Noël en 1914, lueur d’humanité vacillante au milieu du carnage général.

Les plus petits ont fabriqué des tas de poppies en papier rouge ; les plus grands, ceux de la moyenne section au CM2, ont écrit des poèmes, rédigé des lettres aux soldats ou bien de petits messages pour pigeons voyageurs ! L’équipe pédagogique, pour sa part, s’est démenée pour dénicher des objets d’époque avec beaucoup de réussite puisque les lieux ressemblaient à un véritable musée. L’enseignante allemande de l’école est attelée à trouver du matériau « côté germanique ».

Pour rehausser l’ambiance, professeurs et élèves n’ont pas hésité à se vêtir en militaire, en infirmier ou en dames de la Belle époque. « Cent ans, cela parait énorme et pourtant dans beaucoup de familles on se souvient encore d’un grand père ou d’un arrière-grand père qui a participé au conflit », m’a justement dit Frédérique Brisset.

Pour illustrer leur programme d’histoire, les CM2 de l’Ecole de Battersea se rendront prochainement à Ypres en Belgique, haut lieu d’affrontements en 1914. « Il ne faut pas oublier le sacrifice, même si nous sommes sortis de la gravité de l’événement lors de l’exposition », justifie la chef d’établissement.

Au calendrier 2015, une tâche ardue l’attend puisque l’Ecole de Battersea fêtera ses 10 ans !

En effet, après avoir fondé l’Ecole des Petits en 1977, une maternelle bilingue qui accueille 135 Petits à Fulham, Mirella Otten a ouvert, en 2005, l’Ecole de Battersea destinée aux 6-11 ans. Le succès est également au rendez-vous puisque les 255 places de cette école primaire ne peuvent pas répondre à toutes les demandes de scolarisation.

Homologué par l’Education nationale, cet établissement a la particularité d’offrir un enseignement biculturel, auquel j’attache une extrême importance à travers le plan Ecole. Outre la facilité linguistique, « on apprend à être tolérant et à mieux comprendre sa culture en voyant les différences », précisait justement Frédérique Brisset, devant les caméras de TF1, il y a deux ans (lire : “L’enseignement bilingue au Royaume-Uni à l’honneur au journal de TF1” du 26 septembre 2012). La tolérance est toujours un combat, l’actualité nous le rappelle douloureusement.


Lundi 19 janvier : venez découvrir la future école Jeannine Manuel à Londres

Le projet est devenu réalité : une école Jeannine Manuel va ouvrir ses portes à Londres en septembre 2015 ! Après deux ans de recherche de locaux, Elisabeth Zéboulon et Bernard Manuel sont très heureux de nous annoncer la bonne nouvelle.

L’événement semblait imminent après leur exposé conjoint lors de l’Assemblée générale du plan Ecole, début décembre, organisée par Laurent Batut, conseiller culturel adjoint (lire : “Sept ans après sa création, le plan Ecole est en pleine expansion” du 22 décembre 2014).

L’école sera une « Charity » (association à but non-lucratif de droit anglais) qui accueillera la première année des élèves de la Moyenne Section à la Cinquième, avant de poursuivre son développement jusqu’au baccalauréat. Nous passerons ainsi de près de 200 élèves à 1200 à terme !

Dès à présent, vous êtes invités à visiter les lieux au cœur de Bloomsbury, charmant quartier du côté du British Museum pour démarrer cette aventure :

Ecole J Manuel Bedford Square texteCocktail / Présentation
Lundi 19 janvier 2015
43-45 Bedford Square, Londres
Inscriptions en suivant ce lien

(Vous pouvez aussi vous inscrire pour une présentation le 29 janvier et le 24 février à Londres, ainsi que le 22 janvier à Paris).

Ainsi, 70 plus tard, l’esprit de Jeannine Manuel retourne à Londres dans un pays pour lequel elle avait beaucoup d’affection et d’estime, puisqu’elle avait rejoint la France libre dès 1940.

De père américain et de mère française, elle s’était fixé pour mission, au lendemain de la guerre, de travailler à la compréhension internationale. C’est pourquoi elle crée en 1954 l’Ecole Active Bilingue prodiguant une éducation bilingue dès le plus jeune âge. Jeannine Michel nous a quittés en 2003. Aujourd’hui, son école accueille à Paris et à Lille 3 100 élèves, d’au moins 70 nationalités différentes.

J’adresse mes plus chaleureuses félicitations à Elisabeth Zéboulon et Bernard Manuel qui sont venus me rencontrer au Sénat, en novembre dernier, pour me faire part de leur projet.

Sous l’impulsion des acteurs du plan Ecole, la rentrée 2015 s’annonce historique puisque l’école Jeannine Manuel va ouvrir en même temps que le lycée international de Londres à Wembley et le collège de l’Ecole internationale franco-anglaise (EIFA), initié par Sabine Paradis-Dehon et Isabelle Faulkner.

Sécurité : réunion d’urgence du conseil consulaire à Londres

Suite de l’attentat qui a frappé la rédaction de Charlie hebdo, Olivier Chambard, consul général de France, a réuni en urgence un conseil consulaire pour faire le point sur les mesures de sécurité et recueillir son avis.

Bobby SecuriteLe 9 janvier au consulat, après l’observation d’une minute de silence à la mémoire des victimes de l’attentat du 7 janvier, le consul général a introduit la séance par un bref rappel des manifestations et marques de soutien organisées jusqu’à présent.

Les participants ont appris que des contacts avaient déjà été pris avec les forces de sécurité britanniques qui ont permis la mise en œuvre de mesures de protection de la communauté et des entreprises françaises.

Ainsi, les autorités de police assument la protection des établissements scolaires, après avoir diffusé des consignes de vigilance auprès des chefs d’établissement. Le représentant du service de sécurité intérieur a salué leur excellente solidarité opérationnelle.

Lorsque les élus ont été invités à s’exprimer, Sophie Routier a proposé une mise à jour des plans de continuité des écoles avant la prochaine réunion du comité de pilotage du plan Ecole, en tenant compte des menaces d’attentat.

Une réponse positive lui a été donnée, le rappel devant assurer une mise en cohérence des plans élaborés par les comités de gestion des différentes écoles et s’accompagner de la transmission d’une cartographie des établissements aux autorités de police britannique.

La publication de la prochaine lettre d’information du consulat sera l’occasion de faire passer des messages à nos compatriotes installés au Royaume-Uni. Il sera également préconisé à la chambre de commerce franco-britannique de diffuser des recommandations de vigilance auprès des chefs d’entreprises implantées dans le pays.

Rassemblement des Français de Londres, dimanche à Trafalgar square

Les Français de Londres se rassembleront, dimanche 11 janvier, 2pm, à Trafalgar square.

Trafalgar CharlieNous attendons la présence de notre ambassadeur de France, Sylvie Bermann et de Nick Clegg, vice-Premier ministre du Royaume-Uni

Je vous invite à vous rendre à cette manifestation à la mémoire des victimes et au nom de nos valeurs.

je serai en pensée avec vous, étant retenu à Annaba en Algérie dans le cadre d’un déplacement en circonscription.

« La raison ne doit pas avoir peur de son contraire. Face à l’erreur, argumentons. Devant l’imbécillité, tournons en dérision. Au venin et aux insultes, opposons une dignité tranquille. » Gaspard Koenig (lien vers l’article publié dans l’Opinion du 07 janvier)

Photo : wikimedia commons

HEBDOLETTRE n°07 – 06 janvier 2015

Lire : l’HEBDOLETTRE n°7 – 06 janvier 2015Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°7

J’ai le plaisir de vous adresser mes meilleurs vœux à l’occasion de cette nouvelle année et je vous remercie de la fidèle attention que vous accordez à mon HebdoLettre.

Depuis trois mois, j’ai l’honneur de représenter les Français de l’étranger au Sénat et je vous en rends compte chaque semaine. A l’occasion de la rentrée sénatoriale de mardi prochain, il m’apparait naturel de vous présenter un premier bilan de mon travail parlementaire.

Je vous adresse ce rapport d’activité depuis Fès au Maroc, où je me trouve en compagnie des conseillers consulaires Pascal Capdevielle et Vincent Cazelle dans le cadre d’un déplacement en circonscription, organisé au Maghreb : Maroc, Algérie, Tunisie. Sur place, je rencontre les communautés françaises, les élus et autorités consulaires, ainsi que les responsables de notre réseau économique, éducatif et culturel.

Vous pourrez d’ailleurs me retrouver sur le plateau de TV5 Monde, dans l’émission consacrée à Casablanca :

Mercredi 14 Janvier 2015 à 16h00 (heure française)
pour « Les 24 heures Chrono de l’international».
Vous pouvez suivre l’émission en direct sur les sites
www.mondissimo.com ou www.tv5monde.org

Bloc Bilan 2014

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