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PJL Résilience & Cybersécurité – Présidents des deux commissions spéciales

Paris – Sénat, 20/10/2025

Le 9 octobre à La Roche-sur-Yon, à l’initiative de la CPME Vendée, puis au Sénat, le 20 octobre, à l’invitation du CyberCercle, j’ai eu le plaisir d’intervenir aux côtés de Philippe Latombe, député de la Vendée, dans le cadre du projet de loi « Résilience des infrastructures critiques et renforcement de la cybersécurité ».

Philippe et moi-même présidons chacun la commission spéciale constituée dans nos deux chambres respectives pour assurer l’examen approfondi de ce texte. L’un et l’autre avons contribué à enrichir la réflexion parlementaire grâce à la diversité des points de vue recueillis lors des auditions d’acteurs publics et privés du secteur de la cybersécurité.

Adopté au Sénat et désormais entre les mains de l’Assemblée nationale, ce texte stratégique marque une étape majeure dans la transposition en droit français de trois directives européennes structurantes pour la sécurité numérique (*).

La Roche-sur-Yon, 9/10/2025

À La Roche-sur-Yon comme à Paris, les deux échanges, animés par Bénédicte Pilliet, présidente du CyberCercle, ont permis d’aborder plusieurs sujets essentiels : cohérence des dispositifs, équilibre entre acteurs publics et privés, partage d’informations, sanctions, guichet unique ou encore simplification des obligations.

Face à nous, les représentants d’organisations publiques et privées engagées sur les sujets de confiance et de sécurité numériques ont exprimé une même attente : clarifier et harmoniser les dispositifs, sans ajouter de complexité, afin de renforcer la résilience des organisations face aux menaces numériques et de favoriser une cybersécurité collective.

Dans l’attente de l’examen du texte par l’Assemblée nationale, prévu à la mi-novembre, puis en commission mixte paritaire, les membres du CyberCercle ont été invités à nous adresser leurs souhaits et de leurs attentes à cette étape du processus législatif, à la lumière des travaux du Sénat et des apports de la commission spéciale de l’Assemblée nationale.

(*) Les trois directives : REC, sur la résilience des entités critiques ; NIS2, sur la sécurité des réseaux et des systèmes d’information ; et DORA, sur la résilience opérationnelle numérique du secteur financier.

Dernier adieu à Jean-Louis Mainguy

Afin de rendre hommage à Jean-Louis Mainguy, l’Union des Français de l’Étranger (UFE) a fait célébrer une messe à sa mémoire, ce 15 octobre 2025, en la cathédrale Notre-Dame du Liban.

J’ai partagé ce moment de recueillement aux côtés d’Alain-Pierre Mignon, président de l’UFE Monde, qui nous a adressé un message empreint de peine et de sincérité, entouré des membres du conseil d’administration de l’UFE et d’anciens collègues du groupe UDIL à l’Assemblée des Français de l’Étranger (AFE), parmi lesquels la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam.

Je repense avec émotion à un texte que j’avais écrit en avril 2019, après la visite que j’avais rendue à Jean-Louis à Beyrouth. Ce jour-là, j’étais accompagné de Roland Raad, conseiller consulaire pour l’Arabie Saoudite (Riyad – Al Khobar) et le Koweït — Roland, lui aussi, nous a quittés depuis. Deux hommes d’engagement et de cœur, au service de leurs compatriotes, dont la mémoire continuera d’inspirer tous ceux qui œuvrent pour les Français de l’étranger.

Mon souvenir de Jean-Louis Mainguy (2019)

“J’ai rencontré Jean-Louis Mainguy pour la première fois, il y a près de 13 ans. Nous siégions alors ensemble dans le même groupe à l’AFE. Président de l’UFE Liban, la plus importante section des UFE à l’époque, il m’impressionnait déjà par sa manière d’aborder les difficultés sans jamais se départir de son calme.

Quand l’AFE s’enflammait sur un sujet, il partageait ses arguments avec une force tranquille, sans jamais élever la voix.

Passionné par l’action sociale, il s’est engagé avec constance et dévouement à la CFE, dont il fait partie des administrateurs.

Son indépendance d’esprit l’a toujours incité à rester à l’écart des partis politiques, et je l’ai toujours vu soucieux de ne jamais être instrumentalisé.

On pourrait penser que l’indépendance peut mener à l’isolement et représenter le poids politique d’une plume. Mais j’ai pu observer que cette plume est souvent déterminante pour faire pencher la balance dans le bon sens.

Avec le temps, et plus encore depuis que je suis élu au Sénat, j’ai eu de nombreuses occasions d’apprécier ses conseils, fruits de son expérience.

Malgré le temps passé en sa compagnie, je n’ai jamais prétendu connaître Jean-Louis, tant sa personnalité est riche et parfois empreinte d’un peu de mystère.

A la faveur de ce 4ème déplacement à Beyrouth, Jean-Louis m’a ouvert son bureau d’architecte et sa maison qui est un vrai musée. Découvrir son univers m’a aidé à comprendre comment il cultive cette forme de sagesse qui l’anime.

Merci Jean-Louis pour tout ce qui te rend unique dans ton engagement au service des autres”.

Sénat – Ministère chargé de l’Intelligence artificielle et du Numérique – Cyber Sécurité

Merci à Anne Le Hénanff, ministre chargée de l’IA et du numérique, pour son invitation.

Nous avons échangé sur la loi Résilience à venir à l’Assemblée, et en particulier sur mon amendement voté au Sénat visant à empêcher l’imposition de backdoors dans les systèmes de chiffrement (compte-rendu). On ne peut pas renforcer la sécurité tout en créant nous-mêmes des brèches exploitables par des acteurs malveillants.

Nous avons également évoqué le retard de mise en œuvre du filtre anti-arnaque voté dans la loi SREN (sécuriser et réguler l’espace numérique), qui semble résulter d’une entrave administrative. La ministre partage cette préoccupation.

Enfin, j’ai rappelé la nécessité de structurer la réponse cyber sur le modèle des urgences médicales, avec le 17Cyber, comme point d’entrée unique pour particuliers et entreprises.

Merci encore à Anne Le Hénanff pour son soutien constant à l’équipe de Cybermalveillance.gouv.fr et au 17Cyber, dirigé par Jérôme Notin.

Bolivie : Rodrigo Paz Pereira remporte l’élection présidentielle

Chaleureuses félicitations à Rodrigo Paz Pereira pour son élection à la présidence de la Bolivie, ce 19 octobre.

Heureux de voir le peuple bolivien choisir la voie de la démocratie et de l’ouverture

Tous mes vœux de réussite pour son mandat au service de la Bolivie et pour le développement de liens toujours plus étroits avec la France.

J’ai adressé une lettre à Rodrigo Paz Pereira que j’ai rencontré à La Paz, le 13 mai 2024, lorsqu’il était sénateur (compte-rendu).

Lettre de félicitations à Rodrigo Paz Pereira, Président de l’État plurinational de Bolivie (traduction en français)

Monsieur le Président, Cher Rodrigo,

Je tiens à vous féliciter chaleureusement pour votre élection à la présidence de la Bolivie.

Ce résultat couronne un parcours engagé et une campagne qui a réussi à rallier de nombreux Boliviens, poussés par l’espoir d’un avenir plus démocratique, plus juste et plus ouvert.

Lors de notre rencontre à La Paz, en compagnie de notre ambassadrice Hélène Roos, vous m’avez dit : « En 2025 on décidera si la Bolivie suit le chemin du Venezuela ou celui de la démocratie ».

Je suis profondément heureux que le peuple bolivien ait choisi la voie de la démocratie, dans un esprit de responsabilité et de confiance pour l’avenir.

Je vous souhaite le plus grand succès dans cette mission exigeante au service de votre pays, et je vous réaffirme mon amitié et ma volonté de continuer à renforcer les liens entre la Bolivie et la France.

Respectueusement

Olivier Cadic

Lettre originale en espagnol

Médias – “Municipales 2026 : des ingérences étrangères déjà très actives sur de faux sites d’information locale” (Public Sénat – 21/10/2025)

Un article d’Aglaée Marchand (Public Sénat) révèle que, selon le groupe de recherche américain Insikt, près de 150 faux sites d’information locale, dopés à l’intelligence artificielle, sont soupçonnés d’être des outils d’influence russe.

J’ai répondu à ses questions sur les ingérences étrangères qui s’intensifient à l’approche des élections municipales.

Extrait :
Pour le sénateur centriste Olivier Cadic, il est grand temps de reconnaître une « guerre informationnelle » car « tout le monde prend conscience qu’il y a une volonté de perturber nos élections pour que des candidats soient élus et qu’ils puissent être plutôt favorables à des individus qui ne nous veulent pas du bien ». Celui qui a été la cible d’une cyberattaque (*) menée par la Chine en 2021 contre des parlementaires d’une dizaine de pays, milite pour que ces tentatives de « déstabiliser l’État » soient prises en charge par le ministère des Armées : « On sait qu’on a des batailles à mener, qu’on doit s’y préparer, or s’il s’agit d’une guerre, c’est le rôle des Armées ».

Lire l’article Municipales 2026 : des ingérences étrangères déjà très actives sur de faux sites d’information locale sur le site Public Sénat

(*) Lire : Cyberattaques : le sénateur, Olivier Cadic lui aussi visé par des hackers chinois

GIA – Pays du Golfe – Ambassadeur d’Arabie saoudite

g à d : Dany Wattelbeld, Olivier Cadic, S.E. Fahad Al Ruwaily et Louis-Jean de Nicolay

Ce 16 octobre, le groupe d’amitié interparlementaire France-Pays du Golfe que je préside s’est entretenu avec Fahad Al Ruwaily, ambassadeur d’Arabie saoudite, accompagné de Mmes Reem Alajlan, deuxième secrétaire, et Dr. Nauf Almaiman, conseillère.

Étaient également présents mes collègues Louis-Jean de Nicolay et Dany Wattelbeld.

Lors des échanges entre l’ambassadeur et les sénateurs présents, ont été abordés de nombreux sujets, au premier rang desquels la question palestinienne. Exprimant sa reconnaissance vis-à-vis de la France et de son soutien à la reconnaissance d’un État palestinien, Fahad Al Ruwaily a estimé que la « déclaration de New York » – résolution d’initiative franco-saoudienne visant à relancer la solution à deux États entre Israël et la Palestine, adoptée lors de l’Assemblée générale des Nations Unies le 12 septembre 2025 – avait eu un impact extrêmement positif et servi de support au plan de paix américain pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza.

Ont également été évoqués d’autres enjeux, tant régionaux – s’agissant notamment de la situation politique et sécuritaire au Liban – que propres à l’Arabie saoudite – avancement du plan « Vision 2030 » du Royaume saoudien, réforme du système éducatif et universitaire, évolution de la place des femmes…

Enfin, la perspective d’un éventuel déplacement d’une délégation du groupe d’amitié en Arabie saoudite en 2026, quatre ans après la dernière visite de ce type, et un an après l’accueil d’une délégation de la Shoura saoudienne, a été discutée.

Je remercie Nadia Chaaya, conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) et présidente du conseil consulaire à Djeddah-Sanaa d’être venue à cette l’occasion pour apporter son témoignage sur la situation des Français installés en Arabie saoudite.

L’ANEFE fête son cinquantenaire !

Afin que chaque enfant puisse bénéficier d’un enseignement français ou en français de qualité, où qu’il vive, l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger (ANEFE) que je préside poursuivra fidèlement sa mission aux côtés des écoles et de leurs équipes.

Placée sous le Haut Patronage du président du Sénat, Gérard Larcher, la célébration du cinquantenaire de l’ANEFE s’est tenue le 13 octobre dernier, dans le cadre prestigieux des salons Boffrand du Palais du Luxembourg.

Cette soirée, à la fois conviviale et émouvante, a rassemblé plus de 140 invités venus saluer un demi-siècle d’engagement au service de l’enseignement français à l’étranger.

Un hommage particulier a été rendu à Jacques Habert, fondateur et premier président de l’ANEFE, ainsi qu’à André Ferrand, son successeur, pour le rôle essentiel qu’ils ont joué dans la création et le développement de l’association.


Intervention d’Olivier Cadic, président de l’ANEFE


Intervention de la ministre Éléonore Caroit

La ministre déléguée Éléonore Caroit, chargée de la Francophonie, des Partenariats internationaux et des Français de l’étranger, a honoré la soirée de sa présence. Dans son intervention, elle s’est présentée comme un « alliée fidèle et engagée », évoquant son propre parcours au lycée français de Saint-Domingue, où elle a pris conscience que l’éducation en français à l’étranger constituait « une promesse d’excellence, d’ouverture et d’appartenance ».

Le CA de l’ANEFE Autour de la ministre Eléonore Caroit et de Marc Ferracci, ancien ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie

Notre secrétaire général, Michel Monsauret, a présenté plusieurs projets innovants portés par de nouveaux adhérents de l’association, témoignant du dynamisme et de la vitalité de notre réseau.

Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont contribué à la réussite de cet anniversaire et qui, par leur engagement, soutiennent le développement de l’enseignement français à l’étranger.

Retrouvez le dépliant commémoratif
de la soirée (Lien)

Riche de cinquante années d’expérience, l’ANEFE regarde résolument vers l’avenir et elle sera animée par la même énergie et la même conviction au cours des cinquante prochaines années !

Sénat – Groupe d’amitié – Taiwan

À l’invitation de l’ambassadrice Hao Pei-Chih, j’ai eu le plaisir de participer, aux côtés de mes collègues députés et sénateurs, à la célébration de la 114ᵉ fête nationale de Taïwan, organisée à l’ambassade.

Notre délégation sénatoriale, conduite par Rachid Temal, a exprimé sa solidarité avec le peuple taïwanais à la suite du passage du super typhon, tout en rappelant les nombreux liens d’amitié et de coopération qui unissent la France et Taïwan.

L’ambassadrice a notamment mis en lumière le rôle stratégique de l’industrie taïwanaise des semi-conducteurs, qui représente 166 milliards de dollars, soit un quart de la production mondiale, et produit près de 100 % des puces les plus avancées au monde.

Elle a également évoqué le projet de partenariat en France entre Foxconn, Thales et Radiall, destiné à répondre aux besoins du marché européen du packaging avancé de semi-conducteurs — une collaboration prometteuse pour l’innovation technologique et la souveraineté industrielle.

Je lui suis très reconnaissant d’avoir cité mon nom, pour avoir alerté le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, au sujet des manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan, et d’avoir évoqué la décoration que j’ai reçue du ministre des Affaires étrangères Lin Chia-Lung, lors de mon dernier déplacement sur l’île (compte-rendu).

J’ai tenu à féliciter madame l’ambassadrice pour le succès de cette réception, marquée par une belle affluence, et me suis réjoui d’y retrouver de nombreux amis engagés dans le renforcement des relations franco-taïwanaises. +d’images

Sénat – Commission des Affaires étrangères – Turquie

Rencontre ce 8 octobre avec Hulusi Akar, président de la commission de la Défense de la Grande Assemblée nationale de Turquie, et une délégation parlementaire turque, accueillis par notre commission présidée par Cédric Perrin.

Nous avons échangé sur les relations bilatérales, dont la situation des écoles françaises en Turquie ; la guerre en Ukraine et la situation au Moyen-Orient.

J’ai également posé des questions sur les manœuvres de la Russie visant à déstabiliser la Bosnie Herzégovine et sur les reproches principaux faits à la Turquie dans le domaine du trafic de migrants, en particulier la fabrication et l’exportation de bateaux pneumatiques pour faire traverser la Manche aux migrants.

La Turquie accuse la Russie d’utiliser la Bosnie comme un levier de déstabilisation régionale, notamment en soutenant des initiatives qui sapent l’autorité des institutions centrales bosniennes.

Cette stratégie russe est vue comme une tentative de maintenir une influence géopolitique dans les Balkans, au détriment de la paix et de la stabilité régionales. Au sujet du trafic de migrants, et en particulier de la fabrication de bateaux pneumatiques, qu’il a relativisé, le président Hulusi Akar m’a assuré que la Turquie avait intensifié ses opérations contre les réseaux de trafiquants sur son territoire avec des arrestations régulières.

En circonscription en Royaume-Uni – Londres (2-4 oct. 2025)

Diplomatie économique

L’équipe CCEF UK

Rencontre européenne CCEF UK – Jour 1/2

Europe / France – UK : restaurer la confiance et l’envie de faire des affaires ensemble

Très honoré d’avoir été invité par Dr Luc Bardin, président, et Olivier Morel, président d’honneur, à participer aux Rencontres européennes des CCEF au Royaume-Uni (2–3 octobre 2025).

Après Stockholm en janvier (compte-rendu) et Rome en avril (compte-rendu), j’ai eu le privilège de prendre part pour la troisième fois cette année aux rencontres des CCEF Europe, sous la présidence de la très dynamique Stella Clarke.

Objectif : contribuer au “reset” Europe / France – UK, dépasser l’héritage du Brexit et restaurer la confiance et l’envie de coopérer, dans l’esprit du Sommet européen du 19 mai et de la visite d’État des 8–10 juillet 2025, marquant la transition de l’Entente Cordiale à l’Entente Amicale.

Autour de l’ambassadrice de France en Irlande, Céline Place, l’équipe CCEF Irlande, présidée par Stella Clarke

La première journée de la conférence s’est tenue à la Résidence de France, avec la participation des ambassadrices Hélène Duchêne (Royaume-Uni), Céline Place (Irlande), et Sophie Sidos, présidente nationale des CCEF, Pierre Chabrol, chef du service économique régional et Samer Melki, consul général.

Panel 1 – Le nouveau paysage politique britannique et les relations UK–UE / France
Avec John Rowland (H/Advisors), Naomi Smith et Tom Brufatto (Best for Britain), une analyse passionnante du contexte politique britannique actuel. Une opinion désormais majoritaire estime que le Brexit fut un échec, y compris près de la moitié des électeurs conservateurs.
➡️ Comme le soulignent les CCEF UK : l’heure est venue d’entrer dans l’ère post-Brexit.

Panel 2 – Stratégies et partenariats UK dans la Tech, la Défense, la Santé et l’Éducation
Avec Lord Chris Holmes, Steve Oldfield CB, Sam Gyimah et John Howie MBE, des échanges riches sur les opportunités concrètes de collaboration franco-britannique.

Heureux également d’avoir pu échanger longuement avec notre ambassadrice en Irlande et les équipes CCEF UK & Irlande.

Un immense merci à Luc Bardin et Olivier Morel, deux présidents parfaitement complémentaires : 1 + 1 = 11. +d’images

Rencontre européenne CCEF UK – Jour 2/2

Europe / France – UK : restaurer la confiance et l’envie de faire des affaires ensemble

La seconde journée au National Liberal Club a permis d’échanger avec le député Vincent Caure, ainsi qu’avec nos collègues britanniques Ben Lake et Ben Coleman, dans un esprit d’ouverture et de coopération.

J’ai tenu à saluer le modérateur Dominic Grieve, ancien député conservateur et ardent défenseur du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Son engagement constant et digne en faveur du dialogue européen force le respect.

J’ai également souligné la constance d’Olivier Morel, qui, tout au long de la période du Brexit, n’a jamais dévié de sa conviction que le partenariat entre le Royaume-Uni et la France devait être préservé. Cette vision a été rappelée lors de la précédente table ronde de la French Team UK, où Fabienne Viala, ancienne présidente de la Chambre de commerce franco-britannique, a réaffirmé que nos deux pays ne doivent pas être des rivaux, mais des partenaires.

Concernant la dynamique politique récente, à la suite du Sommet européen du 19 mai et de la visite d’État des 8–10 juillet, elle ne me surprend pas. Installé à Ashford (Kent) depuis 1996, où j’ai transféré le siège de mon entreprise afin de créer la France libre d’entreprendre, j’ai appartenu à cette génération Eurostar née du tunnel sous la Manche.
J’ai toujours été convaincu qu’une fois le Brexit réalisé, un principe de réalité s’imposerait : nous sommes plus forts ensemble que séparés.

Cette conviction s’étend également au domaine de l’autonomie stratégique européenne, où le rôle du Royaume-Uni, dans le contexte géopolitique actuel et au sein de l’OTAN, doit être pleinement reconnu.

S’agissant de la stratégie vis-à-vis de la Chine, notamment en mer de Chine méridionale, la récente parade militaire organisée à Pékin pour le 80ᵉ anniversaire de la victoire m’est apparue comme un exercice de communication stratégique : montrer, convaincre, intimider. Nous devons rester conscients que le risque d’escalade demeure réel.

Après la guerre en Ukraine et le conflit entre Israël et le mouvement terroriste Hamas, une confrontation en mer de Chine méridionale aurait des conséquences encore plus lourdes pour l’Europe.

Qui, en 2022, avait prévu de devoir se retirer de Russie avant la fin de l’année ? Et qui anticipe déjà dans ses budgets une éventuelle sortie de Chine d’ici 2026 ou 2027 ?

Toute ma gratitude à Dr Luc Bardin et Olivier Morel, organisateurs de ces deux journées de réflexions et d’échanges, particulièrement enrichissantes.

Je tiens également à remercier Hélène Duchêne, Céline Place, les Conseillers du commerce extérieur de la France, Business France, ainsi que les services commerciaux de l’ambassade de France au Royaume-Uni et en Irlande, pour leur engagement et la qualité de leur contribution. +d’images

Communauté française

Salon des associations FAFGB 2025

Ce samedi 4 octobre 2025, j’ai eu le plaisir de participer au Salon des Associations de la Fédération des Associations Françaises en Grande-Bretagne (FAFGB), à l’invitation de sa présidente Odile Prévôt, dans les locaux de MPW Queen’s Gate House.

Aux côtés du député Vincent Caure, du consul général Samer Melki et de Patricia Connell, j’ai tenu à saluer le travail remarquable accompli par Odile Prévôt et les membres bénévoles du conseil d’administration qui poursuivent, avec conviction et dynamisme, l’action d’une organisation fondée il y a plus de 80 ans.

J’ai invité la présidente à organiser prochainement une visite du palais du Luxembourg, dans la continuité des initiatives de ce que nous avions prises avec ses prédécesseurs Jean-François Le Gal (2022) et Anne Faure (2015).

Ce salon fut un moment d’échanges chaleureux avec de nombreuses associations membres, témoins de la vitalité de notre communauté : Les Auvergnats de Grande-Bretagne, Planet on Stage, Gallic Gang, Expat Village, Ecole Flam, Union des Français de l’Étranger, Serge Betsen Academy, Alliance Française de Londres, Association des Parents d’Élèves du Lycée Charles de Gaulle, ou encore Franco-British Connections.

Leur engagement illustre la richesse de la vie associative française au Royaume-Uni.

Je remercie toutes celles et ceux qui ont pris le temps d’échanger avec moi sur leurs projets, leurs défis et leur passion commune : faire rayonner la France à l’étranger.

Serge Betsen et Anne Vigouroux

Ces rencontres m’ont rappelé nos moments partagés — la solidarité après le Bataclan, la pandémie, ou durant le Brexit — où la communauté a toujours su rester unie et résiliente.

La FAFGB, qui regroupe aujourd’hui 42 associations, démontre une fois encore que nous sommes plus forts ensemble qu’isolés. Félicitations à toute l’équipe bénévole pour cette magnifique journée, et un clin d’œil à Anne Vigouroux, dont la joie à l’annonce du lot offert par Serge Betsen a symbolisé, à merveille, la convivialité de cet esprit collectif. +d’images

INFOLETTRE n°250 – Sept. 2025

Lire : l’INFOLETTRE n°250 – sept 2025Logo HebdoLettre bleu - Rond75

4 succès et un remaniement

Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,

Ce mois-ci, la France est plus que jamais dans le mouvement et ces succès méritent d’être soulignés.

À Taïwan, j’ai eu l’honneur d’être décoré de la médaille de l’amitié diplomatique, récompensant mon engagement pour préserver le statu quo dans le détroit. J’y ai vu un véritable appel à continuer à porter, partout, le flambeau de la liberté (voir discours).

J’y ai également soutenu notre ambition de faire de la France une puissance des semi-conducteurs une filière stratégique dans laquelle notre nation doit jouer un rôle moteur au niveau mondial. (Le pavillon français au Semicon Taiwan en témoigne.)

À Herning (Danemark), nos jeunes experts de l’Équipe de France des Métiers ont porté haut nos couleurs aux Euroskills, avec un palmarès remarquable preuve qu’excellence et savoir-faire sont toujours nos atouts.

À l’exposition universelle d’Osaka, le Pavillon France a dépassé les 4 millions de visiteurs, faisant rayonner la culture, l’innovation et l’esprit français à l’occasion de l’Exposition universelle.

Sur le plan diplomatique, la France, à l’ONU, a relancé son rôle de leadership dans la médiation en faveur de la solution à deux États au Proche-Orient, convaincue qu’aucune paix durable ne se construira sans justice et sécurité pour tous.

Ces réussites offrent une image forte : la France qui gagne, qui innove, qui agit.

Et c’est précisément dans ce contexte que l’incertitude actuelle autour du gouvernement de la France nous interpelle.

Les hésitations et les divisions partisanes ne peuvent plus ralentir l’élan de notre pays en particulier quand elles compromettent l’élaboration d’un budget clair et crédible.

Car le temps est venu : l’intérêt général doit l’emporter sur les calculs politiciens. Notre note de crédit nationale, fragilisée, nous rappelle que la confiance se joue dans la cohérence et la responsabilité collective.

Je resterai pleinement mobilisé avec tous ceux qui se battent à l’international pour que la France investisse dans son avenir et que ces succès ne soient pas des parenthèses, mais les fondations d’un projet national partagé.

Avec détermination et confiance,

Fidèlement,

Olivier Cadic

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
. Disparition de Gérard Michon
. La France Championne d’Europe des métiers : un succès historique aux WorldSkills !
. AFD – Décoration Rémy Rioux

EN CIRCONSCRIPTION
> CANADA – Alberta / Calgary (30 août – 02 sept. 2025)
> TAÏWAN – Taipei (8-10 sept. 2025)
> JAPON – Tokyo, Osaka (11-14 sept. 2025)
> BULGARIE – Sofia (17-18 sept. 2025)
> ROUMANIE – Bucarest (18-19 sept. 2025)
> ROYAUME-UNI – Londres (23 sept. 2025)

SÉNAT – COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES
. Ifri – Tensions géopolitiques : vers la rupture ?

SÉNAT – RELATIONS INTERNATIONALES – GROUPES D’AMITIÉ
. Soutien au peuple taïwanais frappé par le typhon Ragasa
. États-Unis – San Diego – Coopération économique
. Ukraine – Arseniy Yatsenyuk (Ancien Premier ministre)
. Arabie saoudite – Fête nationale
. Réunion CCEF – Taïwan : petit territoire, grand enjeu !

SÉNAT – MÉDIAS
. “France-Chine, un jeu de dupes” (Politique Internationale, n°189 – Automne 2025)
. “Le salon SEMICON Taïwan 2025 s’ouvre avec une importante participation internationale” (RTI, 10/09/2025)
. Olivier Cadic : “Il y a une vraie inquiétude chez les Français aux États-Unis” (LePetitJournal.com, 15 sept. 2025)
. “La commande publique est un levier de puissance pour l’Europe” (Les Echos, 09/09/2025)

Découvrir l’InfoLettre n°250

En circonscription en Royaume-Uni – Londres (22 sept. 2025)

Enseignement

Les 10 ans du lycée français international Winston Churchill

Heureux d’avoir célébré les 10 ans du Lycée Winston Churchill à Londres ce 22 septembre !

Quel plaisir de retrouver la communauté du lycée pour cet anniversaire symbolique — ultime réalisation du plan École, rendu possible grâce à l’engagement d’une équipe visionnaire, pilotée à l’époque par l’ambassadeur Bernard Émié et au soutien de l’Anefe.

La présence de François Hollande, président de la République lors de l’inauguration du lycée, de l’ambassadrice Hélène Duchêne et de Jean-Pierre Jouyet, ancien ambassadeur de France au Royaume-Uni, a donné une belle solennité à cette célébration.

Félicitations à Arnaud Vaissié, président du conseil d’administration, à Amelie Mallet, conseillère des FDE pour Londres et à tous leurs collègues membres du Board pour le chemin parcouru.

Un grand bravo également à Mireille Rabaté, proviseure, pour les résultats remarquables du lycée : 60 % de mentions Très Bien au baccalauréat et 96 % d’admissions sur le premier choix d’université — une performance exceptionnelle !

J’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver à cette occasion plusieurs acteurs du comité de pilotage du plan Écoles qui ont fait partie de l’aventure qui a abouti à ce résultat : Laurent Batut, DAF du lycée Winston Churchill, Michel Monsauret, secrétaire général Anefe, Richard Fairbairn et Sophie Routier, dont la détermination avait permis de trouver ce site idéal.

Un grand bravo à toute la communauté éducative — élèves, parents et enseignants — pour cette réussite collective ! +d’images

Plan Ecole

À l’occasion du 10e anniversaire du Lycée International Winston Churchill (LIL), j’ai eu le plaisir de co-organiser une réunion intitulée : 2008-2025 : 17 ans d’évolution du plan École au Royaume-Uni.

Michel Monsauret, conseiller de Coopération éducative qui coordonnait le plan École à sa création en 2008, et Laurent Batut, son successeur en 2011, ont rappelé l’historique et les réussites de cette initiative.

Ces efforts ont notamment permis la création de nouvelles écoles secondaires à Londres, dont le CFBL et le Lycée international Winston Churchill — une première depuis 1917 !

Lancé en juin 2008 à mon initiative (mon intervention), le Plan École visait à répondre à la pénurie de places scolaires, alors que le lycée Charles de Gaulle refusait chaque année plus de 700 élèves.

Inspiré par les principes de qualité et d’amélioration continue, il reposait sur un mode de gouvernance collaboratif :
• un ambassadeur en leader du comité de pilotage,
• un conseiller culturel en facilitateur et garant de la transparence des données,
• et une communauté éducative réunie chaque année pour définir les priorités.

Les résultats parlent d’eux-mêmes :
• Objectif 1 : création de 1500 places – plus de 2500 atteintes !
• Objectif 2 : doublement des écoles bilingues – partiellement atteint, avec des réussites comme l’école européenne de Culham.
• Objectif 3 : mise en réseau des écoles Flam, ayant abouti à la création de la fédération Parapluie Flam, qui regroupe aujourd’hui plus de 50 associations et 5000 enfants, contre 15 à l’origine – un succès mondial pour ces “Petites écoles du samedi”.

Malheureusement, depuis 2014 et le départ de l’ambassadeur Bernard Émié, le comité de pilotage du plan École n’a plus été réuni pour définir de nouveaux objectifs.

Seul l’ambassadeur Jean-Pierre Jouyet avait accepté de relancer une réunion le 3 juin 2019 à ma demande (compte-rendu), mais la promesse d’une redéfinition d’objectifs n’a malheureusement pas été suivie d’effets. La pandémie de Covid-19 et, plus récemment, le Brexit, ont freiné la dynamique impulsée par l’arrivée constante de nouvelles familles françaises au Royaume-Uni.

Grâce à la participation active de plusieurs établissements londoniens — que je remercie chaleureusement —, nous avons pu débattre des nouveaux défis : TVA, fiscalité, baisse des arrivées, évolution des attentes des familles…

Je regrette toutefois de constater que le réseau tend à retrouver un fonctionnement administratif centralisé, source d’incompréhensions et de frustrations, semblable à celui d’avant 2007. Certains participants pensaient même que le Plan École consistait en une répartition administrative des places entre établissements, imposée aux parents — une idée contraire à son esprit initial.

Pour l’avenir, un nouvel objectif s’impose : faire en sorte que toutes les places offertes soient effectivement souscrites, en adaptant notre offre à un public dont les besoins ont profondément évolué. Compte tenu des enseignements recueillis lors de la réunion, je vais sensibiliser notre ambassadrice Hélène Duchêne, sur l’urgence de relancer cette démarche participative.

Un grand merci à Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger pour Londres, membre du CA de l’ANEFE et Board Member du LIL, à Laurent Batut, DAF du LIL, pour avoir facilité cette réunion, ainsi qu’à Mireille Rabaté, proviseur, pour son accueil chaleureux au Lycée international de Londres Winston Churchill. +d’images

En circonscription en Roumanie – Bucarest (18-19 sept. 2025)

Diplomatie économique

Gala CCIFER 2025 (CCI Française en Roumanie)

Invité par Nicolas Richard, président, et Adriana Record, directrice exécutive, à l’initiative de Dana Gruia Dufaut, présidente du conseil consulaire Roumanie-Moldavie, que je remercie chaleureusement, j’ai eu le privilège de participer à la treizième édition du gala de la CCIFER 2025, qui a mis la Côte d’Azur à l’honneur.

Aux côtés de Nicolas Warnery, ambassadeur de France en Roumanie, j’ai eu l’opportunité d’échanger avec Radu Miruță, ministre de l’Économie et des Investissements, et Dragoș Pîslaru, ministre des Investissements et des Projets européens.

Lorsque l’assistance dépasse le demi-millier de participants, il est difficile d’échanger avec chacun, mais j’ai été ravi de retrouver des acteurs engagés de notre communauté, tels que Benoît Mayrand, conseiller des Français de l’étranger, Grégoire Vigroux, président de la French Tech Roumanie, ainsi que Béatrix et Christian Derveloy (Arta Grafica).

Félicitations aux organisateurs et aux animateurs pour la qualité de cette soirée, marquée par une ambiance musicale exceptionnelle.

Je suis très reconnaissant aux organisateurs de m’avoir permis d’assister à cet événement et de m’avoir offert l’opportunité de m’adresser aux participants. +d’images (crédit photo : Mihai Cerveneanu).

Lire mon ALLOCUTION

Extrait : « Ce pays est un modèle d’infrastructures numériques. Tous les clichés sur la Roumanie véhiculés par le passé sont de l’histoire ancienne. Et c’est justifié. La force et la vitalité de la French Tech en Roumanie en témoigne. Le changement d’image de la Roumanie, vous en êtes les artisans. Grâce à vous, entrepreneurs et dirigeants, la Roumanie attire de plus en plus d’investissements français. Les chiffres le prouvent : plus de 4 000 entreprises françaises implantées ici, 125 000 emplois directs créés. La France est devenue un acteur économique majeur en Roumanie. Votre Chambre, avec ses 500 membres, joue un rôle clé. Vous êtes des bâtisseurs de confiance. Des relais d’influence. Des accélérateurs de coopération. »

Communauté française

Ambassade

Merci à Nicolas Warnery, ambassadeur de France en Roumanie, d’avoir organisé une réunion de cadrage à la Résidence avec les chefs de service, en présence des trois conseillers des Français de l’étranger.

L’ancien directeur des Français de l’étranger démontre qu’il n’a rien perdu de son intérêt pour associer les élus locaux aux échanges, et je lui en suis reconnaissant.

Nous avons échangé sur les enjeux de défense, alors que des forces françaises sont déployées en Roumanie dans un cadre otanien. Le passage des drones russes au-dessus du territoire est observé depuis longtemps. Une loi impose désormais qu’ils soient abattus. Reste à la faire appliquer.

Un point sur les échanges économiques a permis de souligner que la Roumanie est la première destination européenne pour le programme VIE.

Le dynamisme de notre présence s’explique en partie par le niveau élevé de francophonie dans le pays. Notre service d’action culturelle alerte sur le projet de réforme qui prévoit que l’enseignement de la langue vivante 2 dans les écoles publiques passe de 2 à 1 heure hebdomadaire, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives sur le nombre d’enseignants de français. +d’images

Consulat

Accueilli par Cécile Dousset, consule, aux côtés de Nicolas Warnery, ambassadeur, et de nos trois conseillers des Français de l’étranger (Dana Gruia-Dufaut, Benoît Mayrand, Christian Lemaitre), j’ai eu le plaisir d’échanger avec l’équipe du consulat de Roumanie-Moldavie.

Notre communauté française est en plein essor : +38 % en 3 ans, avec près de 5 000 inscrits, dont plus des deux tiers ont moins de 40 ans.

En réalité, elle dépasse 8 000 personnes, grâce à la forte présence de plus de 4 000 étudiants, principalement en médecine.

Avec Bucarest, Cluj et Iași comme pôles majeurs, la communauté française est aujourd’hui l’une des plus importantes communautés européennes en Roumanie : jeune, dynamique, entreprenante et tournée vers l’avenir.

La consule a également rappelé que les Carpates abritent la plus grande population d’ours en Europe. Chaque année, des accidents parfois mortels surviennent : nos compatriotes sont donc invités à la plus grande vigilance lors de leurs randonnées en montagne. +d’images

Enseignement

École française internationale de Bucarest (EFIB)

L’EFI Bucarest, une école qui monte

Très heureux de retrouver l’École française internationale de Bucarest (EFIB), dont la création avait été mon projet principal pour la Roumanie, en soutien à l’initiative du groupe Odyssey portée par Jonathan Derai.

Bianca Stinga, directrice, m’a chaleureusement accueilli, entourée de Jonathan et de représentants élus des parents d’élèves.

Cette visite m’a permis de constater les nombreuses améliorations apportées depuis mon précédent passage et le soin apporté à offrir aux 129 élèves, de la maternelle au CM2, un enseignement de qualité en français, anglais et roumain.

Félicitations à toute l’équipe pédagogique pour son engagement et sa passion. J’ai particulièrement été touché par l’accompagnement musical proposé aux enfants, notamment lors de la célébration des actions de l’UNESCO : un moment apaisant et inspirant. Une initiative qui, peut-être, pourrait inspirer l’Assemblée nationale pour retrouver un peu de sérénité dans ses débats ! +d’images

Lycée Anna de Noailles

Très heureux d’être revenu au lycée Anna de Noailles, membre de l’Anefe, qui accueille 1060 élèves de la maternelle au baccalauréat. Cette visite fut placée sous le signe de la découverte et du dialogue avec une communauté scolaire engagée et dynamique.

Après la découverte d’une classe innovante de double niveau (petite et moyenne section), j’ai échangé avec des élèves de première dans le cadre de leur cours d’enseignement moral et civique, un moment riche de réflexions et de partage sur de nombreux sujets internationaux.

Enfin, nous avons évoqué les perspectives d’avenir de l’établissement, notamment les différents scénarios pour un plan d’extension sur les cinq prochaines années.

J’étais accompagné par Ali Mouhoub, attaché de coopération éducative, Dana Gruia Dufaut et Benoît Mayrand, conseillers des Français de l’étranger. Merci à Simon Valette, proviseur, et à Christophe Weller, président de la Fondation, pour leur accueil chaleureux et leur disponibilité. +d’images

Diplomatie parlementaire

Sénat

Très honoré d’avoir été accueilli au Sénat par Titus Corlățean, président du groupe d’amitié Roumanie–France, à la faveur de mon huitième déplacement en Roumanie.

Homme d’expérience, il a occupé plusieurs hautes fonctions : ministre des Affaires étrangères, ministre de la Justice, président de la commission des Affaires étrangères du Sénat. Une carrière impressionnante au service de la Roumanie et du dialogue international.

Notre relation s’inscrit dans la durée : nous avons eu le plaisir de nous retrouver à de nombreuses reprises en Roumanie, en France et lors de rencontres internationales, comme au Sénat espagnol en mai dernier.

Nos échanges, à la fois professionnels et amicaux, ont porté sur des enjeux majeurs : soutien indéfectible à l’Ukraine, rôle de l’OTAN et présence militaire française, stratégie en mer Noire, mais aussi perspectives de coopération bilatérale et européenne en matière de défense. Nous avons également abordé les défis politiques, économiques et sociaux qui traversent nos pays.

Un grand merci à Nicolas Warnery, ambassadeur de France à Bucarest, pour sa présence et sa contribution éclairante. +d’images

Cybersécurité / Désinformation

Cyber-cataclysme

Rencontre avec les experts roumains de la cybersécurité pour comprendre comment la démocratie a résisté à un véritable cyber-cataclysme électoral.

En novembre 2024, la présidentielle roumaine a été ciblée par une campagne de manipulation orchestrée par des acteurs russes, utilisant massivement TikTok et Telegram pour influencer l’opinion et créer l’illusion d’un soutien populaire massif. Un candidat d’extrême droite est passé de 1% à plus de 20% en quelques semaines.

Grâce à la clairvoyance et à la réactivité des services roumains, ces ingérences ont été déjouées. La résilience de la démocratie roumaine a permis de protéger l’intégrité du scrutin et de rappeler l’importance cruciale de la cybersécurité pour nos démocraties.

Sénat – Ifri – Tensions géopolitiques : vers la rupture ? – Vidéo Q/R 5’40

Pour sa première audition de la rentrée parlementaire, notre commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées a organisé ses travaux autour du thème : Tensions géopolitiques : vers la rupture ?

A cet effet, ce 24 septembre, nous avons auditionné Thomas Gomart, directeur de l’Institut français des relations internationales, pour évoquer une situation internationale « évolutive et dégradée » a résumé le président Cédric Perrin, au lendemain même du discours de Donald Trump à l’ONU.

Le directeur de l’Ifri a successivement abordé la guerre en Ukraine, le conflit israélo-palestinien et le « schisme transatlantique », prévenant d’emblée qu’il observait un décalage entre la gravité et la dangerosité du contexte international et notre absence de préparation pour y faire face.

Je l’ai interrogé pour savoir quand, selon lui, on franchissait la ligne rouge qui transformait une attaque hybride en un acte de guerre.



Voir l’intégralité de l’audition sur le site du Sénat

VERBATIM de mon intervention

Merci monsieur le directeur pour votre présentation. J’ai apprécié votre affirmation, en conclusion, que le danger était déjà dans la place.

Vous avez parlé d’absence d’anticipation. Le chef d’état-major des Armées Thierry Burckardt nous disait toujours qu’il fallait gagner la guerre avant la guerre. Il est aujourd’hui parti et nous observons que nous sommes déjà en guerre. Pourtant, nous persistons à minimiser les attaques cyber, les sabotages, les attaques informationnelles qui cherchent à détruire les démocraties de l’intérieur. Aujourd’hui, les drones.

Il est très difficile de mobiliser une population dans une démocratie pour faire la guerre.
L’histoire nous l’a enseigné et nous le voyons encore aujourd’hui.

En ne réagissant pas aux attaques hybrides menées contre les pays de l’UE, est-ce que cela ne contribue finalement pas à l’escalade que nous observons sur le sol de l’Union européenne et que nous prétendons vouloir éviter ?
La meilleure défense n’est-elle pas la surprise ?
Ne devrions-nous pas démontrer aujourd’hui une capacité offensive pour répondre à ces attaques ?

La dernière déclaration de guerre date de 1982, ce sont les Malouines. Dans un contexte où les attaques ne sont plus uniquement militaires mais prennent des formes hybrides – cyberattaques, campagnes de désinformation, sabotages… – à partir de quel seuil l’État considère-t-il qu’une démocratie est passée de la notion d’“hostilité” à celle d’“état de guerre” ?

En d’autres mots : aujourd’hui, une cyberattaque massive ou une campagne de désinformation étrangère peuvent paralyser une démocratie ?
Pour vous, quand franchit-on la ligne rouge qui transforme une attaque hybride en un acte de guerre ?

En circonscription en Bulgarie – Sofia (17-18 sept. 2025)

Communauté française

Ambassade

Un grand merci à Marie Dumoulin, ambassadrice de France, tout juste arrivée en poste à Sofia, pour avoir organisé deux réunions clés lors de mon 6ᵉ déplacement en Bulgarie depuis mon arrivée au Sénat.

La réunion de cadrage avec les chefs de service m’a permis de saluer la vitalité de la communauté française (1 635 inscrits) et de souligner l’importance des lycées français de Sofia et Varna, en complément des 15 lycées bulgares bilingues sur 16 labellisés France Éducation par l’AEFE pour soutenir la francophonie en Bulgarie.

La dynamique franco-bulgare se traduit également par la progression de la CCIFB, qui compte désormais 350 membres, et le fort développement d’entreprises françaises telles que Schneider Electric, Latécoère, Soufflet, Veolia ou Alstom.

La Bulgarie bénéficie d’une situation économique favorable : endettement à 26 % du PIB, déficit sous 3 %, croissance 2 %. Concomitamment, la perspective de l’entrée dans l’euro et le solde positif des Bulgares qui rentrent au pays renforcent son attractivité. L’arrivée récente de retraités français pour s’établir en Bulgarie témoigne de cette évolution.

Lors de la deuxième réunion, initiée par Stéphane Delahaye, j’ai échangé avec Mariya Gabriel, présidente de l’Institut Robert Schuman, ex-vice-Première ministre et ancienne Commissaire européenne à l’Innovation, à la Recherche, à la Culture, à l’Éducation et à la Jeunesse.

La discussion a porté sur les orientations politiques de l’UE, son rôle stratégique face aux défis actuels et la nécessité d’un discours volontariste pour renforcer son impact et sa cohésion. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce et d’industrie France-Bulgarie (CCIFB)

J’ai eu le plaisir de participer à la soirée de rentrée de la CCIFB à la Résidence de France en Bulgarie, en présence de plus de 300 représentants des institutions, du corps diplomatique et des entreprises.

Félicitations à Stéphane Delahaye, président, et Vessela Todorova-Mosettig, directrice, pour le rôle essentiel de la CCIFB dans le renforcement des partenariats durables entre la France et la Bulgarie.

Lors de mon allocution, en présence de Mme Iliana Yotova, vice-Présidente de la République, et de M. Guéorgui Gueorgiev, ministre de la Justice, j’ai salué le développement remarquable de nos relations commerciales et les progrès impressionnants de la Bulgarie dans les domaines économique et technologique.

Merci à Marie Dumoulin, ambassadrice de France, pour l’accueil de cette soirée, véritable moment de rencontres et de célébration de l’amitié franco-bulgare. +d’images

Lire mon allocution

Meridiam – Aéroport

Heureux d’avoir entamé mon déplacement en Bulgarie par la visite de l’aéroport de Sofia, aux côtés de Vessela Todorova-Mosettig, directrice de la CCIFB, et Jérôme Kelle, conseiller politique à l’Ambassade de France.

Depuis la reprise de la concession en 2021 par le fonds français Meridiam, qui a créé la société SOF Connect pour en assurer la gestion, l’aéroport connaît une transformation remarquable sous la direction de Jesús Caballero Pinto.

En trois ans, 73 M€ ont été investis, 24 nouvelles destinations ouvertes (soit 91 au total), et le trafic passagers a plus que doublé : de 3,36 M en 2021 à 7,9 M en 2024.

Considéré naguère comme le « pire aéroport » de sa catégorie, Sofia Airport a été distingué en 2024 comme le meilleur de sa classe. Cette dynamique s’appuie sur la modernisation du Terminal 2 et sur la préparation du Terminal 3 – confiée à un consortium associant les Français Egis, et OnePax à un cabinet d’architectes bulgares afin de porter la capacité à 20 M de passagers d’ici 2031. Objectif : hisser Sofia Airport au rang de hub régional de référence en Europe du Sud-Est. +d’images

Atos

L’Europe innove, ensemble.

J’ai eu le plaisir de visiter le Sofia Tech Park en présence de Martin Danovsky, vice-ministre des Innovations et de la Croissance, de Marie Dumoulin, ambassadrice de France, et grâce à Stéphane Delahaye, président de la CCI France-Bulgarie.

J’ai découvert le supercalculateur Discoverer, développé par Atos, l’un des plus puissants d’Europe du Sud-Est (4,5 pétaflops), membre du réseau EuroHPC, au service de la recherche en IA, climat, santé et innovation industrielle.

Cette visite a aussi permis d’évoquer le projet BRAIN++ (Bulgarian Research and Innovation Network), symbole de l’excellence technologique bulgare et de la coopération européenne. +d’images

Oberthur Fiduciaire

Une coopération franco-bulgare exemplaire, au service de l’innovation et de la transition monétaire.

Dernière étape de ma visite à Sofia organisée par la CCIFB : le site Oberthur Fiduciaire.

Ce site bulgare complète les structures de production du groupe français, renforçant le leadership d’Oberthur-Fiduciaire sur le marché mondial des billets de banque.

Il produit non seulement des billets internationaux mais aussi les billets en monnaie bulgare, qui seront remplacés par l’euro à partir du 1er janvier 2026.

Grâce à sa technologie de pointe et ses solutions anti-contrefaçon, le site illustre l’excellence industrielle bulgare et l’intégration réussie de la France dans un réseau européen de production fiduciaire. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministre de l’Intérieur

Ma visite en Bulgarie, désormais membre à part entière de l’espace Schengen depuis janvier 2025, a permis un premier retour d’expérience précieux auprès du ministère de l’Intérieur.

Accueilli par le vice-ministre Filip Popov et ses équipes, j’ai constaté des résultats tangibles :
✅ -70 % de trafic de migrants depuis le début de l’année
✅ -47 % d’arrestations
✅ +1 200 agents bulgares déployés aux frontières
✅ Frontex a triplé ses effectifs à la frontière turque et doublé ceux de la frontière serbe
✅ 300 M€ de fonds européens pour sécuriser la frontière verte de 200 km

Mais il faut aussi le dire clairement : le trafic de migrants est utilisé comme arme par certaines puissances extérieures pour tenter de déstabiliser l’Union européenne. La Bulgarie en a fait l’expérience, avec l’ingérence russe dénoncée dès 2022 et l’expulsion de 75 diplomates.

La réponse européenne doit être ferme : protéger collectivement nos frontières, défendre notre souveraineté. Voilà l’Europe qui fonctionne. +d’images

Parlement

Accompagné par Anne-Charlotte Montin, Première conseillère, et Jérôme Kelle, second conseiller à l’Ambassade de France en Bulgarie, j’ai eu l’honneur de rencontrer un groupe de parlementaires bulgares sous la présidence de Dragomir Stoynev, vice-président de l’Assemblée nationale et président du groupe d’amitié avec la France.

Étaient présents : Hristo Gadzhev (président de la commission Défense), Yordanka Fandakova (présidente de la commission Affaires étrangères, ex-maire de Sofia, GERB), Dimitar Gardev (président de la commission Affaires européennes, ITP), ainsi que Denitsa Simeonova, Atanas Slavov et Lena Borislavova (PLC/BD).

Nos échanges ont porté sur la stabilité politique retrouvée après sept scrutins depuis 2021, l’adhésion de la Bulgarie à l’espace Schengen (2025) et son entrée prévue dans la zone euro (2026).

Au nom du groupe d’amitié France-Bulgarie du Sénat, brillamment présidé depuis 2014 par Loïc Hervé, j’ai salué le renforcement concret des liens franco-bulgares : soutien à l’Ukraine, livraison d’armements français, modernisation des capacités militaires, mais aussi coopération dans les transports et dans le secteur de l’énergie, avec des projets conjoints visant à sécuriser les infrastructures et à développer les énergies renouvelables.

La Bulgarie fournit désormais un tiers des munitions utilisées par l’Ukraine et contribue activement au programme européen Rearm Europe, illustrant un partenariat stratégique solide et tangible, au service de la stabilité et de la défense du flanc oriental de l’Europe. +d’images

Cybersécurité – Désinformation

Centre For The Study Of Démocraty (CSD)

Les Russes utilisent la Bulgarie, la Roumanie et la Serbie comme des laboratoires pour influencer l’opinion, à l’image de la Chine qui a fait de Taiwan son laboratoire pour tester ses cyber-attaques.

Échange avec Ruslan Stefanov, Todor Galev et Atanas Rusev, des experts de la lutte contre la guerre hybride et la cybercriminalité du « Center for Study of Democracy », think-tank géopolitique bulgare de référence.

Le rapport Webs of Deceit du CSD révèle que la Russie instrumentalise la désinformation en Bulgarie et en Roumanie pour affaiblir l’Union européenne. Ces manipulations appellent une réponse ferme : renforcer la régulation numérique, développer la résilience citoyenne et consolider la coopération européenne face à ces tentatives de déstabilisation.

Le rapport Breaking the Code du CSD révèle la convergence des stratégies russe et chinoise dans les Balkans : désinformation et financements opaques pour affaiblir l’UE. Il appelle à une riposte européenne coordonnée pour défendre souveraineté, stabilité et intégration régionale.

En examinant leurs différents rapports, j’ai compris pourquoi le Center for the Study of Democracy, à Sofia, est l’un des think tanks les plus respectés d’Europe centrale et orientale. +d’images

En circonscription au Japon – Tokyo, Osaka (11-14 sept. 2025)

Retour au Japon depuis Taïwan, pour participer à la journée France de l’exposition universelle d’Osaka.

OSAKA

Exposition universelle

Journée de la France

Honoré d’avoir accompagné le ministre Laurent Saint-Martin à l’occasion de la Journée de la France à l’Exposition universelle d’Osaka 2025.

La délégation française était composée de Philippe Setton, ambassadeur de France au Japon, Sandrine Mouchet, consule générale à Osaka, ainsi que Thierry Consigny, Marie-José Marie et Matthieu Séguéla, conseillers des Français de l’étranger.

Nous avons été accueillis par Jacques Maire, commissaire général, Léa Seydoux et Teddy Riner, marraine et parrain du pavillon France, ainsi que par les entreprises partenaires.

La cérémonie officielle – levée des drapeaux, hymnes et discours – s’est tenue au National Day Hall. Elle a été suivie d’un concert émouvant de Maia Barouh, artiste franco-japonaise, qui a interprété Un homme et une femme, chanson écrite par son père, Pierre Barouh.

Le déjeuner officiel, présidé par Hisashi Matsumoto, vice-ministre des Affaires étrangères, m’a permis d’échanger avec Teddy Riner, Yamatani, présidente du groupe d’amitié France-Japon au Sénat japonais, et Yasushi Katsume, secrétaire général adjoint du même groupe.

Nous avons ensuite visité le pavillon France, vitrine du savoir-faire national autour de l’innovation durable, des mobilités du futur et de la culture française. Puis, place à la démonstration de judo conduite par Teddy Riner aux côtés de champions français et japonais médaillés.

En compagnie de Thierry Consigny, Marie-José Marie et Laurent Pichot, consul adjoint, j’ai également visité plusieurs pavillons internationaux : Émirats arabes unis (hôte de 2021), Arabie saoudite (hôte de 2030), Serbie (hôte de 2027), Union européenne (Nurturing Tomorrow), Ukraine (Not for sale), Taïwan (Tech World et innovation numérique), et Qatar (solidarité).

La journée s’est conclue par le concert du groupe Indochine et une réception officielle au pavillon France.

Je félicite chaleureusement l’équipe de Cofrex, nos parrains, les partenaires du pavillon et l’ensemble de l’équipe diplomatique conduite par l’ambassadeur Philippe Setton.

Une journée inoubliable, qui illustre la vitalité du partenariat franco-japonais et le rayonnement de la France à l’international.

Communauté française

Un grand merci aux participants venus à ma rencontre aux deux réunions publiques organisées par Thierry Consigny et Marie-José Marie, conseillers des Français de l’étranger.

À Osaka, à l’hôtel IBIS, des compatriotes également venus aussi de Kyoto et de Kobé ont partagé leurs attentes : amélioration des services du consulat général de Kyoto, renforcement de la francophonie, et projets éducatifs ambitieux — extension de l’école française de Kyoto à Osaka ou création d’un nouvel établissement à Kobé.+d’images

TOKYO

Communauté française

À Tokyo, au restaurant Pachon, j’ai eu le plaisir d’échanger avec des universitaires sur des sujets passionnants : les avancées scientifiques, la cybersécurité, mais aussi la gouvernance du lycée de Tokyo.

Ces rencontres illustrent la vitalité et l’engagement de notre communauté au Japon.

Merci encore à toutes et tous pour vos contributions éclairantes !

Ambassadeur

À mon arrivée, la réunion de cadrage avec Philippe Setton, ambassadeur de France au Japon et Emilien Roulot, conseiller politique, a confirmé l’exceptionnelle vitalité de la relation franco-japonaise au travers d’un partenariat stratégique, ambitieux et porteur d’opportunités concrètes.

Avec 5 grands chantiers de coopération, la France et le Japon construisent une alliance unique, alliant innovation, économie et diplomatie. Les résultats sont là : 20 milliards d’euros d’échanges annuels, faisant de la France le 12ᵉ partenaire économique du Japon, mais surtout un acteur clé dans des secteurs d’excellence.

L’accord de libre-échange UE-Japon, en vigueur depuis 2019, est un véritable levier pour nos entreprises. La France en est l’un des principaux bénéficiaires, notamment grâce à un doublement des exportations de vins et spiritueux, un succès qui illustre notre savoir-faire et notre attractivité sur ce marché exigeant.

Ce dynamisme se reflète aussi dans notre présence sur le terrain : 650 entreprises membres de la chambre franco-japonaise (devant la chambre américaine !), un comité CCEF Japon actif avec 56 membres, et deux lycées français conventionnés à Tokyo et Kyoto, symboles de notre rayonnement culturel et éducatif.

Merci à Philippe Setton, qui finira sa mission dans quelques jours, d’avoir contribué à renforcer cette coopération gagnant-gagnant.

Consulat

J’ai eu le plaisir de retrouver François Roussel, président du conseil consulaire, Thierry Consigny, conseiller consulaire et AFE pour l’Asie et l’Océanie, Lise Mérigaud, cheffe de section consulaire, ainsi que Laetitia Bilgorai, à la Résidence.

La communauté française au Japon est dynamique et croissante : 9 780 inscrits à Tokyo, 3 500 à Kyoto, et près de 25 000 ressortissants estimés par les autorités japonaises. Les élus soulignent l’importance de renforcer le consulat de Kyoto, pour mieux répondre aux besoins de proximité.

Le sujet le plus sensible reste celui des enfants victimes de conflits parentaux : malgré les démarches internationales, trop de familles souffrent encore de séparations douloureuses.

Nous avons également abordé la vitalité de l’OLES, l’avenir de l’AEFE et rappelé les conditions strictes d’incarcération au Japon, dans un contexte de hausse d’arrestations liées aux stupéfiants.

Un échange riche et essentiel pour nos compatriotes.

Enseignement

Lycée français international de Tokyo (LFIT)

Très heureux de mon retour au Lycée français international de Tokyo, accompagné par Frédérique Penilla, conseillère culturelle adjointe, six ans après ma dernière visite (compte-rendu).

L’établissement conventionné par l’AEFE a atteint les objectifs fixés à l’époque : 1 573 élèves accueillis de la maternelle à la terminale, soit près de 200 de plus qu’en 2019, approchant ainsi le seuil des 1 600 envisagés.

Le projet immobilier visant à réhabiliter une école primaire désaffectée voisine a été mené à bien : j’ai pu visiter ce nouveau site, parfaitement intégré et fonctionnel.

De nouveaux défis se dessinent toutefois à l’horizon : deux chantiers immobiliers d’ici 2040, un contexte financier marqué par une hausse de 10 % des frais de scolarité en 2023 et 2024, et la nécessité d’adapter la structure de la fondation pour faciliter l’accès aux financements.

Félicitations à la proviseure Anne-Laure Campels et à l’ensemble de l’équipe de direction pour leur lucidité et leur professionnalisme. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères – Cyber – Indo-Pacifique

Accompagné par Jeremy El-Khatib et Jeanne Richard, conseillers politiques au ministère des Affaires étrangères du Japon, j’ai eu l’honneur de participer à deux entretiens de haut niveau : avec Fumito Miyake, ambassadeur chargé de la politique du numérique et directeur général adjoint de la politique étrangère, puis avec Kosei Nomura, directeur adjoint de la direction d’Asie.

Nous avons échangé sur les principaux défis de cybersécurité auxquels le Japon est confronté, tant du point de vue des menaces étatiques que criminelles, y compris leur lien avec le financement d’armements en Corée du Nord.

Les discussions ont également porté sur la résilience des infrastructures critiques, la sécurité des chaînes d’approvisionnement numériques, ainsi que sur la stabilité régionale et l’importance de préserver le statu quo dans le détroit de Taïwan.

Je remercie vivement mes interlocuteurs pour la richesse de ces échanges.

Diplomatie économique

Forum Innovation France-Japon – Business France

À l’invitation de Benoît Trivulce, directeur général par intérim de Business France, je me suis rendu au Forum Innovation France-Japon ce 12 septembre 2025 organisé par Business France en lien avec Tokyo Innovation Base.

J’ai assisté à la table ronde intitulée “Pour des partenariats durables à forte intensité technologique et vecteurs de souveraineté économique” avant de suivre le pitch d’entreprises innovantes : quatre françaises (Numalis, Quobli, Root me Pro, Technic France) et quatre japonaises, qui mettent les solutions deeptech au service d’un monde durable et du mieux vivre.

L’efficience du B2B matching à l’issue des présentations m’a offert l’opportunité de retrouver Gilles Bordes, ministre conseiller pour les affaires économiques, que j’avais rencontré précédemment en Suisse ; et également Nicolas Bonnardel, directeur de la CCI France Japon, une de nos plus importantes chambres de commerce bilatérale au monde.

J’ai pu rencontrer des contacts prometteurs, et observer des synergies possibles entre technologies, innovation, solutions durables.

Merci à l’équipe Business France pour ce dispositif structuré, qui allie vision stratégique, pragmatisme et ouverture. France et Japon peuvent franchir encore plus de ponts d’innovation, et ce forum en est un excellent levier. +d’images

Restaurant Pachon

À Tokyo, j’ai eu la chance de rencontrer le chef André Pachon, véritable ambassadeur de la gastronomie occitane au Japon.

Dans son restaurant Pachon, il fait rayonner avec passion les saveurs de sa région natale, sublimées par un savoir-faire qui a séduit Tokyo depuis plus de 30 ans.

Son cassoulet, élu meilleur au monde, illustre ce pont unique entre tradition française et raffinement japonais. Au-delà de l’excellence culinaire, j’ai été touché par la générosité et la chaleur de son accueil.

Merci, Chef Pachon, pour ce moment de partage qui honore autant la cuisine que l’amitié franco-japonaise. +d’images

Sénat – États-Unis – San Diego – Coopération économique

Avec Todd Gloria, maire de San Diego et Scott Peters, congressman de San Diego

Établir une liaison aérienne directe entre Paris et San Diego constitue ma priorité pour la Californie, en soutien à l’action de la South California French-American Chamber of Commerce, dirigée avec dynamisme par Sylvie Almeri (compte-rendu).

Le 23 septembre, j’ai eu le plaisir de retrouver Sylvie à Paris qui accompagnait une importante délégation comprenant Todd Gloria, maire de San Diego, Scott Peters, membre de la Chambre des Représentants pour le comté de San Diego, Marc Cafferty, président et directeur général du San Diego Regional Economic Development Corporation.

Sylvie Almeri et Todd Gloria

Une réception de haut niveau était organisée à l’Hôtel de Talleyrand par le service commercial de l’ambassade des États-Unis en France, sous l’impulsion de Marine François, en partenariat avec l’agence de développement économique de la ville de San Diego

L’événement, intitulé Spotlight on San Diego, avait pour objectif de renforcer les relations économiques et d’explorer de nouveaux partenariats dans des secteurs stratégiques : biotechnologies, énergie, intelligence artificielle, aérospatiale, industries de défense, ou encore blue tech.

Renforcer la connectivité entre Paris et San Diego est un enjeu stratégique.

Avec Marc Cafferty, président du San Diego Regional Economic Development Corporation

L’enjeu est clair : Paris est aujourd’hui la deuxième destination européenne pour le trafic transatlantique, derrière Londres. Pourtant, notre capitale ne bénéficie pas encore d’une liaison régulière avec San Diego. Air France a déjà opéré des vols directs lors de grands événements, tandis que Londres dispose de deux rotations quotidiennes, Munich d’une liaison journalière et Amsterdam de trois vols hebdomadaires opérés par KLM (hors hiver). La France, de son côté, se classe déjà au 6ᵉ rang des pays visiteurs à San Diego : un signe fort du potentiel de cette ligne.

Je tiens à remercier chaleureusement Marine François, attachée sectorielle Commerce & Investissements, ainsi que Charles Ranado, ministre conseiller aux Affaires commerciales, Rafael Patino, conseiller aux Affaires commerciales, Nawel Mejri Omrani, attachée sectorielle, et Rose-Marie Faria, Trade Advisor, pour leur accueil et leur disponibilité.

Sénat – Ukraine – Arseniy Yatsenyuk (Ancien Premier ministre)

Ce 23 septembre, au Sénat, j’ai eu le plaisir de recevoir, aux côtés de mes collègues Nadia Sollogoub, présidente du groupe d’amitié France-Ukraine, et Claude Malhuret, vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées :

Arseniy Yatsenyuk a partagé sa vision stratégique : faire face à l’agression russe pour garantir la paix, sans abandonner aucun territoire.

Nous avons évoqué la guerre hybride et en particulier les sanctions contre la Russie, leurs limites et perspectives.

Pour l’ancien Premier ministre ukrainien, le but de Vladimir Poutine est de contraindre l’Occident à abandonner son soutien à l’Ukraine, en terrorisant l’Europe par des provocations contre les pays de l’OTAN.

Il affirme “La France est une superpuissance, le seul pays nucléaire de l’Union européenne, son leadership pour l’Ukraine dans la résilience à la guerre et la sécurité européenne est extrêmement important.”

Il a rappelé que le monde attendait désormais des actions concrètes de la part du président Donald Trump qui reste un acteur incontournable pour sortir du conflit.

Au cours de cet entretien chaleureux, la délégation a remercié plusieurs fois le peuple français et ses représentants pour leur compréhension de la légitimité du combat ukrainien pour la liberté, ce dont nous les avons assurés.

Médias – “France-Chine, un jeu de dupes” (Politique Internationale, n°189 – Automne 2025)

La relation France-Chine est-elle un jeu de dupes ? Je salue le travail d’Isabelle Feng qui met en lumière un grave déséquilibre. Dans son article, elle dénonce avec justesse et précision 60 ans d’illusion dans la relation France-Chine et appelle à un changement radical de stratégie : fermeté, valeurs démocratiques et réciprocité comme principes directeurs, mais aussi soutien à Taiwan. Sur ce dernier point, la chercheuse rappelle les efforts du groupe d’échanges et d’études Sénat-Taïwan, présidé par Alain Richard, puis par Jean-Baptiste Lemoyne, ainsi que mon action. Je l’en remercie.

(Résumé) France–Chine : un partenariat déséquilibré

Depuis plus de soixante ans, les relations entre Paris et Pékin se révèlent largement à l’avantage de la Chine. Dès 1964, la France a joué un rôle clé dans la reconnaissance internationale de la République populaire de Chine, mais n’a jamais bénéficié en retour d’un véritable traitement « privilégié ». Qu’il s’agisse des violences subies par les diplomates français durant la Révolution culturelle, des boycotts orchestrés en 2008 ou des pressions exercées lors de la rencontre Sarkozy–Dalaï Lama, l’« amitié sino-française » a souvent rimé avec humiliations diplomatiques.

Sur le plan économique, la France a perdu du terrain. Malgré l’ouverture enthousiaste de son marché, son déficit commercial avec Pékin s’est envolé et plusieurs fleurons industriels (Alcatel, Renault, PSA, Carrefour…) ont subi de cuisants revers. La stratégie chinoise d’« apprendre des barbares pour mieux les dépasser » a permis à Pékin d’acquérir des technologies clés et de se hisser au rang de puissance technologique mondiale. Dans ce rapport de force inégal, Paris a trop souvent cédé aux pressions, espérant des retombées économiques qui ne se sont jamais concrétisées.

Le domaine culturel, longtemps présenté comme un terrain d’entente, n’échappe pas non plus aux ingérences chinoises. Censure d’expositions, effacement du mot « Tibet », contrôle des récits historiques : la France a dû à plusieurs reprises composer avec les exigences du Parti communiste chinois.

Face à ces échecs répétés, l’heure est venue de repenser la politique chinoise de la France autour de trois principes : soutien affirmé à Taïwan, défense sans concession des valeurs démocratiques, et stricte réciprocité dans les échanges. De nombreux élus, dont le sénateur Olivier Cadic, ne ménagent pas leurs efforts pour exprimer leur soutien constant à la démocratie taïwanaise, en paroles et en actes.

Il s’agit désormais d’assumer une ligne claire : traiter avec Pékin, oui, mais en imposant des conditions et en refusant les illusions d’une « amitié privilégiée » qui, depuis des décennies, s’apparente à un jeu de dupes.

Lire l’article France-Chine, un jeu de dupes, publié sur le site de Politique Internationale ou en format PDF

Isabelle Feng est juriste et chercheuse au centre Perelman de l’Université Libre de Bruxelles et vice-présidente du cercle de réflexion Asia Centre.

Paris – Arabie saoudite – Fête nationale

Félicitations à S.E Fahd Al Ruwaily, Ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite en France, pour la magnifique célébration de la Fête nationale saoudienne, ce 23 septembre au Palais Brongniart.

L’ambassadeur a rappelé, dans son allocution, les avancées de son pays dans le cadre de la Vision 2030 : diversification économique, autonomisation des femmes, réforme du système éducatif et essor numérique. Il a souligné que les activités non pétrolières représentent désormais près de 56 % du PIB, preuve des transformations en cours.

La stratégie nationale met également l’accent sur le développement humain et durable, avec l’initiative « Green Saudi Arabia ». Les universités du Royaume figurent désormais dans le haut des classements internationaux.

L’ambassadeur a insisté sur le dynamisme des partenariats stratégiques qui unissent nos deux pays, rappelant la visite du président Emmanuel Macron en décembre 2024 et la signature de nombreux accords. Il a aussi exprimé la fierté nationale suscitée par la désignation de l’Arabie saoudite comme pays hôte de la Coupe du monde de football 2034.

J’ai eu le plaisir de saluer à cette occasion notre ministre de la Culture, Rachida Dati, l’ancien ministre Jean-Yves Le Drian, de nombreux diplomates, ainsi que Rosiane Houngbo Monteverde, conseillère consulaire pour Qatar et Bahrein.

Du côté français, David Bertolotti, secrétaire général adjoint du Quai d’Orsay, a réaffirmé la solidité de la relation bilatérale, précisant que 140 entreprises françaises sont aujourd’hui implantées en Arabie saoudite, représentant 11 400 salariés. Il a enfin souligné la volonté commune de coopérer pour résoudre les crises et agir en faveur de la paix et de la sécurité internationales.