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En circonscription aux États-Unis – Géorgie / Atlanta (22-24 oct. 2025)

Diplomatie économique

Communauté d’affaires

À la faveur de ce quatrième déplacement à Atlanta, je souhaite remercier chaleureusement Anne-Laure Desjonqueres, consule générale de France à Atlanta, pour m’avoir offert l’opportunité d’échanger simultanément avec les représentants de la communauté économique, non seulement d’Atlanta mais également des États-Unis.

Ces moments d’échange m’ont permis de mettre en avant les atouts de la France, nos réussites à l’international observées en septembre dernier, et de dialoguer sur les défis et opportunités liés aux évolutions économiques actuelles outre-atlantique.

Chaque rencontre et chaque visite renforcent ma conviction : le dialogue et la collaboration transatlantique sont essentiels pour construire ensemble des relations durables et prospères. +d’images

FACC – Réunion annuelle du réseau national

Depuis mon premier déplacement aux États-Unis en 2016, j’ai fait du soutien aux French-American Chambers of Commerce (FACC) une priorité de mon mandat pour ce pays.

Je suis convaincu que notre influence économique naît d’abord des femmes et des hommes qui, sur le terrain, créent, innovent et tissent des liens durables entre nos deux pays.

Cette nouvelle tournée américaine commence à Atlanta, où j’ai participé à la réunion nationale des 17 FACC à l’invitation de Marc Somnolet, président de la FACC États-Unis et de la FACC New York.

Une organisation exemplaire assurée par Katherine Lafourcade et Jacques J. Marcotte, à la tête de la FACC Atlanta Southeast, qui m’avaient accueilli en début d’année pour célébrer les 40 ans de cette chambre de commerce (compte-rendu).

Au programme consacré aux FACC lors de cette étape :
•⁠ ⁠un dîner de bienvenue réunissant les présidents des 17 chambres,
•⁠ ⁠une réception à la Résidence à l’invitation d’Anne-Laure Desjonqueres, consule générale de France à Atlanta.
•⁠ ⁠deux séances de travail consacrées à la stratégie, au financement du réseau et au développement de nos entreprises.

Les réunions ont permis mesurer les progrès des FACC qui compte 2 418 entreprises membres et affiche 7,4 M$ de chiffre d’affaires cumulé.

Le réseau fêtera ses 130 ans en 2026.

J’ai remercié chaque section pour son accueil au fil de mes déplacements et pour les visites d’entreprises réalisées ensemble. Ces rencontres sont utiles : elles renforcent la visibilité des savoir-faire français, encouragent les nouveaux adhérents et créent des opportunités concrètes pour nos entrepreneurs.

J’ai cité en exemple le travail remarquable de Sylvie Almeri et de son équipe de la FACC Sud-Californie lors de la tournée organisée cet été – Las Vegas, Los Angeles, Orange County, et San Diego qui a contribué à renforcer l’image de la présence française sur le terrain.

Ce qui m’a frappé à Atlanta, c’est ce souffle collectif du réseau. La volonté de mutualiser, de se parler davantage, de fonctionner en équipe. Marc Somnolet y joue un rôle essentiel : rassembler, fédérer, donner un cap.

Bravo à toutes les FACC, à leurs présidents, leurs directrices et directeurs, collaborateurs, bénévoles et entreprises membres. Ils sont la preuve que l’influence française passe aussi par l’action économique, locale et concrète. +d’images

Curiosity Lab

À la faveur de la réunion nationale des FACC, le président Jacques Marcotte m’a offert l’opportunité de visiter le Curiosity Lab à Peachtree Corners, où est installé la FACC Atlanta.

Ce lieu unique est un véritable laboratoire urbain dédié aux technologies de la smart city, des véhicules autonomes, de la mobilité intelligente et de l’IoT.

Au cœur d’un environnement réel, startups, grandes entreprises et institutions comme la FACC y expérimentent, innovent et collaborent.

Inspirant de voir comment une ville devient un terrain d’expérimentation pour façonner le futur des technologies. Une visite riche en idées et en perspectives pour renforcer les liens entre innovation et coopération franco-américaine. +d’images

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Retour sur la réunion des membres CCEF d’Atlanta, présidée par Iwan Streichenberger, en présence de la consule générale à la Résidence de France.

La ville d’Atlanta a vu sa population passer de 2,4 millions en 2003 à 6,7 millions en 2025. Une croissance à deux chiffres soutenue depuis dix ans, portée par la vision de l’ancien maire Manuel Jackson, qui voulait faire d’Atlanta le plus grand hub aérien du monde.

Au centre des échanges : l’impact des mesures tarifaires américaines. Dans certains cas, les droits de douane sont intégralement répercutés sur le client. Sinon, les marges se réduisent.

Certaines chaînes de valeur se déplacent vers les États-Unis pour réduire les coûts comme le souhaite le président. Mais d’autres activités, notamment en développement logiciel, s’orientent vers l’étranger en raison du coût élevé des visas et de l’absence de main d’œuvre locale suffisante.

Indicateur de résilience : Delta Airlines, basée à Atlanta, a dépassé les attentes au 3ᵉ trimestre. Une preuve que le marché américain et ses acteurs savent rester performants malgré l’incertitude économique. +d’images

French Women In Business

Rencontre inspirante, initiée par la consule générale, avec le groupe French Women in Business, affilié à la Chambre de commerce franco-américaine d’Atlanta.

Né au printemps 2024 avec une douzaine de participantes, le groupe compte aujourd’hui trois groupes actifs, rassemblant des femmes engagées et motivées.

French Women in Business est un espace d’échanges, de soutien et d’inspiration professionnelle : intégration, écoute, résolution de problèmes concrets.

Le dynamisme, la créativité et le professionnalisme de ces femmes sont impressionnants. Leur solidarité et leur capacité à transformer les défis en opportunités en font un véritable moteur pour la communauté d’affaires franco-américaine à Atlanta.

Jade Fiducial

Merci à Elisabeth Marchal pour son invitation qui m’a permis de visiter Jade Fiducial, entreprise spécialisée dans les services financiers et fiscaux pour les entreprises et particuliers français en Amérique du Nord.

Ainsi, Jade Financial travaille en back-office pour les entreprises : la gestion financière et la tenue de registres, la planification et la préparation des impôts, le traitement de la paie et les rapports périodiques des activités. +d’images

Prologis

Guillaume Paulic, CCEF, m’accueilli chez Prologis, opérant dans l’immobilier logistique.

Né en 1984 aux Etats-Unis, Prologis se positionne comme le leader mondial sur son métier. Par exemple, ce spécialiste en immobilier logistique propose en France des entrepôts à la location et des terrains pour les développements clé-en-main.

Ces visites ont été l’occasion de découvrir concrètement l’excellence des services proposés pour accompagner les entreprises françaises aux États-Unis.+d’images

Communauté française

Consulat

Retour au consulat général de France à Atlanta en compagnie d’Anne‑Laure Desjonqueres, consule générale, pour un échange riche avec ses équipes.

Nous avons évoqué l’évolution des besoins des familles françaises, notamment pour les bourses scolaires. Pour la CCB2, 25 dossiers ont été déposés en 2023, 10 en 2024, et aucun en 2025. Les parents qui obtiennent une bourse ne peuvent généralement pas couvrir le reste à charge et se tournent donc vers l’école publique.

Par ailleurs, l’école Flam du samedi accueille près de 300 enfants, témoignant de l’intérêt et de l’attachement des familles à l’enseignement français.

L’actualité du consulat est largement centrée sur l’arrivée du service France consulaire aux États‑Unis à partir du 25/11/2025, qui complète et renforce la couverture des Français de l’étranger. Le service France consulaire permet notamment un accès simplifié aux démarches administratives et à l’information via une plateforme téléphonique centralisée, une avancée que je réclamais déjà il y a plus de 15 ans (voir mon billet de février 2011).

L’arrivée de Pauline Carmona à la direction de l’administration des Français de l’étranger a marqué un tournant : grâce à elle, ce service de réponse centralisé devient une réalité pour tous les consulats du monde. Une belle preuve que la persévérance et la vision peuvent transformer les services aux Français de l’étranger. +d’images

La 43ᵉ session AFE, entre lucidité et volonté de changement

La 43ᵉ session de l’Assemblée des Français de l’Étranger s’est tenue du 13 au 17 octobre dans un contexte de transition politique marqué par l’arrivée d’Éléonore Caroit, nommée ministre déléguée chargée de la Francophonie, des Partenariats internationaux et des Français de l’étranger.

Forte de son parcours d’élue de l’AFE puis de députée des Français d’Amérique latine et des Caraïbes, Éléonore Caroit incarne une connaissance concrète du terrain, ayant elle-même suivi sa scolarité au lycée français de Saint-Domingue.

Empêchée d’assister lundi à l’ouverture de la session en raison de la passation de pouvoir, elle a tenu à s’adresser dès mercredi aux élus pour leur dire son attachement aux Français de l’étranger, qu’elle considère comme « une force vive de la France ». Elle a affirmé sa volonté de s’atteler sans délai à trois priorités majeures : la réforme de la protection sociale, la pérennisation de la Caisse des Français de l’Étranger (CFE) et la modernisation des services publics destinés à nos compatriotes établis hors de France.

Nommée dimanche, je la remercie de m’avoir l’honneur de sa participation, lundi soir, à la soirée du cinquantenaire de l’ANEFE que je préside (compte-rendu).

Des priorités claires pour les Français de l’étranger

Au terme de cette 43ᵉ session, les commissions de l’Assemblée des Français de l’Étranger ont tracé une feuille de route à la fois ambitieuse et pragmatique, pour répondre aux défis du moment.

Au rang des priorités, les élus ont appelé à réformer en profondeur la protection sociale et à pérenniser la (CFE), tout en garantissant la viabilité financière du réseau éducatif français à l’étranger, porté par l’AEFE et la MLF.

La sécurité, l’accès au droit et la protection des plus vulnérables demeurent au cœur des préoccupations, de même que l’engagement pour accélérer la transition écologique et soutenir l’innovation dans nos communautés.

Repenser la protection sociale des Français de l’étranger

L’une des séquences majeures de cette 43ᵉ session a été la restitution des Assises de la protection sociale, engagées en mars 2025 par la commission des Affaires sociales, du Monde combattant, de l’Emploi et de la Formation. Découvrez les 355 propositions dont 36 prioritaires : LIEN

Après avoir salué « l’exercice démocratique de ces Assises » et s’être réjouie de la présence de notre nouvelle ministre, Eléonore Caroit, à la restitution, Radya Rahal, élue pour l’Afrique du Nord, a souligné avec réalisme : « soyons néanmoins lucides sur un point : aucun chiffrage n’est proposé. Étant donné la période budgétaire que nous entamons (enfin !), il me fallait le souligner. Le nerf de la guerre, c’est l’argent. Nous en manquons ».

Que retenir de ces travaux ? Outre repenser les aides sociales et moderniser les bourses scolaires, l’avenir de la Caisse des Français de l’Étranger (CFE) a retenu l’attention des élus : malgré son statut d’organisme de Sécurité sociale de droit privé, la CFE accuse un déficit structurel de 18 millions d’euros en 2024. Sans réforme en profondeur, sa pérennité est menacée.

Par ailleurs, dans son avis au gouvernement, l’AFE a également recommandé de créer une allocation spécifique pour les Français de l’étranger en situation de dépendance ou de grand âge, ainsi que d’aligner les critères d’attribution des AESH (Accompagnants d’élèves en situation de handicap) sur le modèle national.

En assistant à cette restitution, j’ai été sensible aux propos d’Éléonore Caroit, qui a affirmé sa détermination à « porter plusieurs de ces propositions » et à défendre le budget des Français de l’étranger, confirmant avec justesse les propos de Radya Rahal : l’argent est le nerf de la guerre.

AEFE : entre excellence et nécessité de réforme

L’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE) affiche un taux de réussite au baccalauréat de 98,3 %. Derrière cette réussite, la situation financière inquiète : 80 % des dépenses sont absorbées par la masse salariale, laissant peu de marge pour l’investissement. En fin d’année, dans les deux mois qui restent, il faut trouver près de 25 millions et l’année prochaine probablement 60 millions pour que l’activité de l’Agence perdure, a alerté le conseiller Alexandre Col.

Face à ce constat, la commission de l’enseignement de l’AFE a adopté à l’unanimité une résolution demandant que les conseillers de l’AFE participent au groupe de travail sur la réforme de l’AEFE.

Lors de la réunion du groupe d’études « Statut, rôle et place des Français établis hors de France », au Sénat le 16 octobre, j’ai rebondi sur ce sujet en rappelant que, depuis quinze ans, j’appelle à un changement de paradigme : passer d’un modèle étatique et coûteux à un modèle souple, entrepreneurial et décentralisé, afin que les acteurs locaux et associatifs disposent d’une plus grande autonomie pour innover et répondre aux besoins des familles à travers le monde.

État civil et nationalité : des exigences renforcées

En séance plénière, Gaëlle Le Pape, sous-directrice de l’État civil et de la Nationalité, a présenté les nouvelles instructions adressées aux postes consulaires à la suite de récentes décisions du Conseil d’État. Objectif : rendre les pratiques plus justes et plus humaines, notamment pour les usagers confrontés à un refus de certificat de nationalité française (CNF).

Par ailleurs, deux évolutions importantes entreront en vigueur au 1ᵉʳ janvier 2026 pour les demandes de naturalisation : le niveau de langue exigé passera du B1 au B2, à l’écrit comme à l’oral ; un examen civique sera instauré pour les naturalisations par décret.

Modernisation du réseau consulaire : des avancées concrètes

Efficace, à l’écoute et proche des réalités du terrain, Pauline Carmona, directrice des Français à l’étranger et de l’administration consulaire, a présenté les progrès réalisés et les perspectives du réseau consulaire au service de nos compatriotes.

Parmi les avancées majeures : la pré-demande en ligne de titres d’identité et de voyage, désormais pleinement opérationnelle, et l’expérimentation du renouvellement à distance des passeports, menée au Canada et au Portugal, qui a rencontré un taux de satisfaction de 80 %. L’envoi des titres sécurisés sera étendu à tout le réseau dès les prochains mois.

Mme Carmona a insisté sur la protection sociale et la prévention des violences : 461 situations ont été recensées en 2022, ce qui a conduit à la mise en place d’un guide pratique destiné à mieux former les agents et élus à l’accompagnement des personnes en détresse.

Les Indépendants : conviction et force d’initiative

Comme l’a souligné Nadia Chaaya, présidente du groupe des Indépendants, cette 43ᵉ session de l’Assemblée des Français de l’Étranger s’est ouverte dans un contexte politique et budgétaire particulièrement incertain.

Pour Nadia Chaaya, ces difficultés doivent être une incitation à la mobilisation collective : « Nous vivons à l’étranger, mais nous ne sommes pas étrangers au sort de notre pays. Cette période de crise doit nous pousser à nous demander ce que nous pouvons apporter à la France, plutôt que ce que la France peut nous apporter ». Je félicite la présidente pour sa conduite éclairée des travaux des Indépendants.

L’instabilité politique a forcément placé les élus dans l’expectative budgétaire. « Notre commission des Finances étudie un budget qui n’existe pas », a rappelé Benoît Mayrand. « On attend aussi le rapport d’évaluation du Pass éducation langue française qui nous a supprimé 1 million de crédits au programme 151 »

Dans ce contexte, la nomination d’Éléonore Caroit au poste de ministre déléguée chargée de la Francophonie, des Partenariats internationaux et des Français de l’étranger, a été accueillie comme un signe d’espoir, parce qu’elle est « issue des rangs de l’AFE », chacun s’en félicite.

Les élus indépendants ont une nouvelle fois confirmé leur rôle moteur au sein de l’Assemblée. Sous l’impulsion de Nadia Chaaya, ils ont défendu avec constance des positions constructives et tournées vers l’action, dans tous les domaines, guidés par une même exigence : servir au mieux les intérêts des Français établis hors de France.

En circonscription en Serbie – Belgrade (6-7 oct. 2025)

Éric Grasser, CdFE Serbie et Florence Ferrari, ambassadrice de France en Serbie

Honoré d’avoir été accueilli à l’aéroport par Florence Ferrari, nouvelle ambassadrice de France en Serbie, et par le protocole du parlement de Serbie qui a facilité mon arrivée à Belgrade à l’occasion de ma participation au forum d’affaires des Balkans occidentaux.

Un événement remarquablement organisé par Alexis Brierre, président de la CCI France Serbie et de Sanja Ivanisevic, directrice.

Merci à Éric Grasser, conseiller des Français de l’étranger pour la Serbie, d’avoir pris le temps de me rendre compte de la situation locale et des attentes de notre communauté.

Communauté française

Ambassade

Pour débuter mon 5ème déplacement en Serbie, l’ambassadrice de France, Florence Ferrari, m’a organisé une réunion de cadrage avec les chefs de service, quelques jours après le survol des Rafale lors de la parade du 20 septembre, symbole fort de notre alliance.

Nous avons évoqué les multiples progrès de la relation bilatérale dans le domaine économique, en particulier pour le traitement des déchets et des eaux usées.

Nous sommes revenus sur le projet de déménagement du lycée français, dossier prioritaire. Le poste met en avant qu’une assemblée générale a acté la nécessité de déménager et que deux projets sont à l’étude.

Consulat

J’ai eu le plaisir de m’entretenir avec Brune Liquard, cheffe de la section consulaire, avant de visiter le consulat et de rencontrer l’ensemble de l’équipe.

Je les remercie très sincèrement pour leur accueil et la qualité de nos échanges.

La communauté française en Serbie compte aujourd’hui près de 1 700 inscrits, dont 60 % de binationaux. Une partie significative de nos compatriotes résidant ici ne s’exprime qu’en serbe, témoignant d’une intégration ancienne et solide.

Nous avons fait le point sur les bourses scolaires attribuées (entre 30 et 40 chaque année) ainsi que sur le nombre d’allocataires bénéficiant d’aides sociales, essentiels pour accompagner nos concitoyens les plus fragiles. Enfin, la présence de près de 200 000 ressortissants russes en Serbie explique la forte activité du service des visas, particulièrement sollicité ces derniers mois.

Je tiens à saluer l’engagement constant de l’équipe consulaire, qui œuvre chaque jour au service de notre communauté et de nos valeurs. +d’images

Diplomatie parlementaire

Premier ministre

J’ai eu le plaisir d’échanger avec le Premier ministre de Serbie, Duro Macut, à l’occasion d’un entretien particulièrement constructif.

Nous sommes revenus sur les temps forts de mon déplacement à Belgrade et sur ma satisfaction d’avoir pu rencontrer plusieurs membres de son gouvernement.

M. le Premier ministre a tenu à saluer la CCI France Serbie pour l’organisation du Forum d’affaires des Balkans occidentaux, intitulé « S’adapter au changement : construire un business résilient ». Il a exprimé son soutien à cette initiative, qui contribue activement à renforcer les investissements des entreprises françaises en Serbie.

Nous avons également évoqué les succès économiques de la relation bilatérale enregistrés depuis 2017, ainsi que la décision d’acquisition d’avions Rafale par la Serbie, qui illustre une nouvelle étape dans le rapprochement entre nos deux pays. Le survol de deux Rafale lors de la parade militaire du 20 septembre, célébrant la libération du territoire serbe, est venu symboliser la solidité et la confiance qui caractérisent désormais notre partenariat. +d’images

Ministre des Affaires étrangères

Très heureux d’avoir échangé avec Marko Đurić, ministre des Affaires étrangères de Serbie, engagé et déterminé à faire de son pays un pont entre l’Est et l’Ouest au sein de l’UE.

Il rappelle que le PIB serbe a doublé en dix ans, mais déplore le récent recul des investissements étrangers. L’Expo 2027 est vue comme un levier d’accélération des infrastructures, dans une région où certaines interconnexions restent insuffisantes — comme l’absence d’autoroute Serbie-Roumanie.

Le ministre plaide pour l’intégration des Balkans dans l’Union européenne tout en en relativisant l’effet macro-démographique : les 17 millions d’habitants de la région ne compensent pas la perte de 70 millions depuis le Brexit. Il a également rappelé la centralité de la question du Kosovo qui touche à l’identité serbe autant qu’au territoire.

Je l’ai remercié pour le soutien apporté à la sécurisation des JO de Paris et réaffirmé l’appui de la France à l’approche de l’Expo 2027.

Cette rencontre illustre combien le dialogue et la coopération sont essentiels pour renforcer les ponts entre nos pays et construire des projets d’avenir partagés. +d’images

Secrétaire d’État au Affaires étrangères

Comme l’an passé, j’ai eu l’honneur de m’entretenir à nouveau avec Damjan Jović, secrétaire d’État au ministère serbe des Affaires étrangères.

Nos échanges ont permis de faire le point sur le développement positif de la relation bilatérale entre la France et la Serbie, que le ministre a tenu à saluer.

M. Jović a toutefois exprimé son inquiétude quant à l’évolution des relations entre la Serbie et l’Union européenne, estimant que le processus d’adhésion donnait aujourd’hui le sentiment d’un recul dans la volonté européenne d’intégration.

Il a également évoqué avec gravité le départ de 148 000 personnes du Kosovo au cours des deux dernières années, ainsi que ses préoccupations concernant la gouvernance en Bosnie-Herzégovine.

Les propos du ministre rejoignent ceux récemment exprimés par les membres du groupe d’amitié parlementaire franco-serbe, témoignant d’une convergence d’analyses. J’ai assuré M. Jović que je partagerai ces perceptions avec des membres de l’administration européenne, afin de favoriser un dialogue plus fluide et constructif entre la Serbie et l’Union européenne. +d’images

Présidente du Parlement – Groupe d’amitié

Très heureux d’avoir retrouvé une nouvelle fois Ana Brnabić, présidente du Parlement de Serbie.

Forte de sa longue expérience de Première ministre, la présidente dispose d’une hauteur de vue qui lui permet d’aborder sereinement les défis de son pays.

Face aux recommandations du représentant de l’OSCE sur les libertés publiques, Ana Brnabić affiche une attitude positive et inclusive que l’on ne peut que saluer.

J’ai ensuite échangé avec des membres du groupe d’amitié parlementaire, présidé par Jadranka Jovanović, dont Aleksandar Mirković et Ivana Sojić.

Le président de la commission Défense et Sécurité s’est réjoui de la coopération militaire accrue entre nos deux pays et de la communication continue entre nos présidents. Les parlementaires ont également exprimé leur frustration face à la situation au Kosovo et au manque de prise en compte de leur point de vue par certains pays européens.

Très touché par l’accueil chaleureux de mes collègues, je repars convaincu que le dialogue, l’écoute et la coopération sont les meilleurs outils pour construire ensemble un futur partagé entre la France et la Serbie. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de Commerce & Forum d’affaires des Balkans occidentaux

À l’invitation d’Alexis Brierre, président, et de Sanja Ivanisevic, directrice de la CCI France Serbie, j’ai participé au forum d’affaires des Balkans occidentaux intitulé « S’adapter au changement : construire un business résilient ».

J’y suis intervenu à l’occasion de deux événements en présence d’Éric Grasser, conseiller des Français de l’étranger pour la Serbie :

• J’ai prononcé un discours devant la communauté d’affaires réunie pour la réception à la Résidence de France, à l’invitation de Florence Ferrari, ambassadrice de France en Serbie.

• Le lendemain, j’ai participé à une table ronde animée par Dragana Djurica, intitulée « Défis et opportunités dans un environnement géopolitique en évolution ».

J’ai eu le plaisir d’échanger avec Christian Di Lizia (EDF, Senior Business Developer, Nuclear Energy) et Alisa Adel (Airbus, Senior Director, AI & Digital Transformation).

Dans un monde où le paysage politique et économique évolue constamment, garder une longueur d’avance exige perspicacité et adaptabilité. Notre panel a exploré comment les entreprises des Balkans occidentaux et de France font face aux tensions commerciales, à l’incertitude politique et à l’importance croissante de la gestion des risques.

Je remercie chaleureusement Alexis Brierre, Sanja Ivanisevic et toute l’équipe de la CCI France Serbie pour leur accueil, leur organisation impeccable et cette opportunité unique de renforcer le dialogue économique entre nos pays.

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Expo 2027

Entretien avec Danilo Jerinić, directeur de l’EXPO 2027 qui se tiendra à Belgrade du 15 mai au 15 août 2027.

Les organisateurs prévoient plus de 2,7 millions de visiteurs et 4,1 millions de visites, avec des infrastructures conçues pour accueillir jusqu’à 6 millions de personnes sur un parc de 27 hectares. Plus de 100 pays devraient participer, avec pour objectif d’atteindre 130 nations.

J’ai suggéré à mes interlocuteurs de présenter l’EXPO 2027 à notre groupe d’amitié, afin de renforcer la coopération et de partager cette formidable ambition internationale.

Convaincu que cet événement sera une vitrine exceptionnelle pour la Serbie et un symbole de dialogue et de partenariat entre nos pays. +d’images

Culture

Institut français

Très heureux d’avoir visité les installations rénovées de l’Institut français à Belgrade. Les espaces lumineux mettent en valeur les expositions et la création locale, notamment les auteurs serbes de bande dessinée.

La médiathèque, chaleureuse et moderne, propose des coins lecture adaptés à tous les âges. Les locaux sont désormais conçus pour accueillir des événements jusqu’à 120 personnes, favorisant la rencontre et le partage culturel.

Une belle illustration du dynamisme et de l’ouverture de l’Institut français. +d’images

PLF 2026 / P129 – “French Response” pour répondre à la désinformation

Audition dans le cadre du PLF 2026, avec mon collègue Mickaël Vallet, afin de préparer notre rapport pour avis sur les crédits de l’action n°2 du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » (gestion de crises, cyberdéfense, renseignement), au nom de la commission des Affaires étrangères et de la Défense.

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« Selon le service de renseignement extérieur russe, l’armée française se préparerait à envoyer des troupes en Ukraine ? FAUX. Cette attaque informationnelle (…) cherche à nourrir les narratifs pro-russes visant à inverser les rôles de défenseur et d’agresseur ».

A la fin de ce message posté sur X par “French Response“, ce 29 octobre, on trouve un lien vers un décrypage de l’attaque informationnelle lancée par le service de renseignement extérieur de la Russie (SVR), la veille.

En effet, “French Response” est le nouveau dispositif de riposte de la diplomatie française contre la désinformation institutionnelle étrangère sur X qui nous a été présenté par Emmanuel Lebrun Damiens, directeur de la communication du MEAE, ce 15 octobre.

L’objectif du compte X du Quai d’Orsay est clair : contrer les attaques fallacieuses et les campagnes de désinformation étrangères visant la France, un outil « adapté à la tonalité directe des échanges internationaux sur les réseaux sociaux », commente Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères.

“French Response” est inspiré du dispositif de protection que j’avais découvert à Taiwan, en octobre 2021, grâce à Audrey Tang, alors ministre du numérique. Contre les “fake news” les Taïwanais procèdent au “fact checking” avec l’objectif de démasquer une fausse nouvelle en moins de 200 mots et de la démentir en moins de deux heures par SMS ; cela en relais avec la société civile et les entreprises. De plus, « notre ministère a produit un vaccin contre la désinformation : l’humour », avait précisé Audrey… (compte-rendu).

En circonscription en Mauritanie – Nouakchott (26-29 sept. 2025)

Premier déplacement en Mauritanie, qui m’a permis de découvrir un pays à potentiel immense et des partenaires engagés.

Je remercie tout particulièrement Emmanuel Besnier, ambassadeur de France, ainsi que Christophe Jourdan, président des CCEF, pour leur appui déterminant.

 

 

Diplomatie parlementaire

Ministre de la Défense – Collège de Défense du G5 Sahel

J’ai eu l’honneur d’être reçu par le ministre de la Défense, des Affaires des retraités et des Enfants de Martyrs, Hanana Sidi, aux côtés d’Emmanuel Besnier, ambassadeur de France en Mauritanie.

Je le remercie chaleureusement pour la qualité de cet échange, qui a permis de réaffirmer notre volonté commune de renforcer la coopération de défense dans un contexte régional exigeant.

Je tiens également à remercier les hôtes qui m’ont accueilli au Collège de défense du G5 Sahel, institution stratégique fondée en 2018 et déjà au service de la formation de plus de 300 officiers. Une séquence utile au service de la stabilité collective. +d’images

Président de l’Assemblée nationale

Très honoré d’avoir été reçu par Mohamed Bemba Meguett, président de l’Assemblée de Mauritanie.

Séduit par son sens pédagogique, il explique avec clarté les défis du pays et les solutions mises en œuvre.

Par l’éducation, la Mauritanie a réussi à contrer le narratif des islamistes. Il affirme avec conviction que son pays ne sera jamais une base arrière pour des terroristes.

Nous avons également échangé sur la stabilité régionale et le rôle clé du développement, porté par une volonté politique forte.

Ont assisté à la rencontre le député Abou El Mawahi Ould Mohamed El Houssein, et M. Mohamed Yahya Ould Haye, chargé de mission à l’Assemblée nationale. Était également présent le premier conseiller de l’ambassade de France, Samuel Jacquenet. +d’images

Chargé de mission auprès du Premier ministre

J’ai eu l’honneur d’être reçu par Mohamed Lemine Raghani, chargé de mission auprès du Premier ministre, dont le parcours ministériel et l’expérience gouvernementale donnent un éclairage stratégique précieux aux orientations de la Primature.

Le rendez-vous a été obtenu grâce à Christophe Jourdan, président des CCEF Mauritanie, en présence d’Emmanuel Besnier, ambassadeur de France, et de Luc Bouabie, conseiller économique.

L’échange a confirmé l’ampleur du potentiel mauritanien — gaz, minerais, or, uranium, hydrogène vert, pêche, agriculture, infrastructures — et la sous-représentation des acteurs français malgré leurs avantages comparatifs.

J’ai proposé la création d’une Agence mauritanienne du médicament afin de contribuer activement à l’édification de l’Agence africaine du médicament, idée accueillie avec intérêt par l’ancien ministre de la Santé.

Je remercie notre hôte pour la qualité et la densité des échanges. +d’images

Directeur de la Sûreté nationale

Rencontre avec Mohamed Elmin, directeur général de la Sûreté nationale de Mauritanie, pour échanger sur l’action efficace du pays face à la menace jihadiste et aux flux migratoires.

La Mauritanie n’a connu aucun incident sécuritaire majeur ces dix dernières années.

Elle fait face à des pressions migratoires croissantes (Mali, Sahel, Pakistan, Somalie), avec près de 300 000 réfugiés au camp de M’Bera et 111 réseaux de passeurs démantelés à fin septembre 2025.

La Mauritanie démontre que vigilance, coopération internationale et action déterminée sont clés pour protéger la sécurité nationale et soutenir la stabilité régionale.

Délégation de l’Union européenne

Réunion organisée par notre ambassadeur avec ses collègues Joaquin Tasso Vilallonga (UE), Dr Florian Reindel (Allemagne) et Pablo Barbara Gomez (Espagne) pour faire le point sur l’action européenne en Mauritanie.

Au programme : soutien de Frontex contre l’immigration illégale depuis la Mauritanie vers les Canaries (seuls 4 bateaux passés en 2025), lutte contre la pêche illégale et programmes d’infrastructures financés par l’UE via Global Gateway.

J’ai apprécié la volonté de mes interlocuteurs d’aboutir à une coopération internationale efficace, générant des résultats concrets pour la sécurité et le développement du pays.

Coopération

AFD – Centre national de Transfusion sanguine (CNTS)

Heureux d’avoir effectué mon premier déplacement en Mauritanie, aux côtés d’Emmanuel Besnier, ambassadeur de France, pour visiter le Centre national de Transfusion sanguine (CNTS) et le chantier de son futur siège, un projet stratégique soutenu par l’AFD – Agence française de développement, dirigé à Nouakchott par Ignace Monkam-Daverat.

Accueillis par le Dr Khadidjetou Ba, directrice du CNTS, et Mohamed Mahmoud Khattry, président de la cellule de suivi des travaux, nous avons pu mesurer l’importance de cette infrastructure pour la santé publique.

Le CNTS couvre aujourd’hui 35 % des besoins nationaux en sang, mais ambitionne d’atteindre 100 % d’ici 2030, en s’appuyant sur 5 centres régionaux et 14 banques de sang.
Le nouveau centre, dont l’ouverture est prévue le 23 mars 2026, permettra :
. de tripler la capacité de collecte,
. de doubler la surface du laboratoire,
. et de digitaliser la gestion des activités transfusionnelles.

Avec un budget de 1,3M€, ce projet incarne l’engagement de la France aux côtés de la Mauritanie pour renforcer ses infrastructures sanitaires et soutenir une coopération durable fondée sur la solidarité et l’innovation. +d’images

AFD

Visite au siège de l’Agence française de Développement (AFD) en Mauritanie, en compagnie d’Emmanuel Besnier, ambassadeur, pour échanger avec Ignace Monkam-Daverat, directeur ; Sébastien Demay, directeur adjoint ; Domitille Lubineau, chargée de mission, sur les principaux axes d’intervention de la France en matière de coopération et de développement durable.

L’AFD agit en priorité pour soutenir les territoires et les collectivités locales, en accompagnant leurs projets de développement et de gouvernance. Elle œuvre également à créer des opportunités pour la jeunesse, à travers l’éducation, la formation professionnelle et l’entrepreneuriat, afin de favoriser l’emploi et l’inclusion économique.

Enfin, l’agence joue un rôle essentiel dans le financement d’infrastructures prioritaires et durables, adaptées aux défis du changement climatique, qu’il s’agisse d’accès à l’eau, d’énergie, de santé ou de mobilité.

Cette visite a permis de réaffirmer la solidarité et le partenariat étroit entre la France et la Mauritanie, au service d’un développement équitable et résilient. +d’images

Communauté française

Consulat

Dès mon arrivée à Nouakchott, l’ambassadeur Emmanuel Besnier a organisé une rencontre avec des représentants de notre communauté, en présence de Boubou Sylla, conseiller des Français de l’étranger.

Lors de la soirée d’accueil, j’ai rencontré Corinne Donveau, présidente de Nouakchott Accueil, et son équipe, dont le travail pour l’intégration des nouveaux arrivants et les initiatives sociales contribuent concrètement au renforcement des liens bilatéraux.

Au fil du séjour, j’ai eu la chance d’échanger avec de nombreux compatriotes qui m’ont fait découvrir ce pays et son dynamisme. Parmi ceux-ci, j’ai eu un entretien passionnant avec Christian Norgard, entrepreneur expérimenté et fin connaisseur de la région, à l’initiative de Christophe Jourdan, président des CCEF Mauritanie.

Un passage par le consulat m’a permis de rencontrer l’équipe et de faire un point sur l’activité. Dès 2025, les demandes de visas devraient dépasser le niveau de 2019.
Plusieurs sujets sensibles ont été évoqués, notamment :
• la protection des femmes face aux violences intrafamiliales, avec des cas de retenues de documents ou de pressions au mariage lors de retours au pays ;
• la lutte quotidienne contre les fraudes sociales et documentaires, enjeu important pour la crédibilité de nos dispositifs et la justice entre bénéficiaires.

Merci à l’équipe du consulat pour son engagement, et à tous les compatriotes rencontrés pour leur bienveillance et leurs encouragements. +d’images

Enseignement

Lycée Théodore Monod

J’ai eu le plaisir de visiter le Lycée français Théodore Monod de Nouakchott, en compagnie de Hugo Bechtel et du proviseur Laurent Casanas, que je tiens à saluer, avec son équipe, pour les améliorations remarquables réalisées afin de moderniser l’établissement.

Depuis 2012, le lycée a doublé son nombre d’élèves, passant de 700 à 1 400. Nous avons échangé sur les projets à venir, notamment la rénovation du primaire et des espaces sportifs. Cette visite a permis de mesurer la vitalité, le dynamisme et l’excellence de ce modèle éducatif phare en Mauritanie.

Nous avons également rendu hommage à Théodore Monod, dont l’établissement porte fièrement le nom, lui qui a toujours porté un regard attentif sur ce pays qu’il affectionnait tant.

Enfin, le nombre de candidats libres au baccalauréat a été quintuplé en quatre ans, atteignant 900. Un signal fort qui nous encourage à poursuivre nos efforts pour accroître nos capacités d’accueil. +d’images

Les Marsupios

À la suite de mes retrouvailles avec Joël Pichot, ancien élu AFE de Mauritanie avec lequel j’ai siégé de 2006 à 2014, j’ai visité l’école Les Marsupios.

Fondée il y a 20 ans par l’épouse de Denis Pichot — qui en assure aujourd’hui la direction — l’école accueille 400 élèves en maternelle et primaire dans un cadre francophone.

À l’issue de cette visite, Denis a décidé de rejoindre l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger (Anefe). Cette adhésion vient renforcer un acteur engagé depuis deux décennies au service de la francophonie.

Félicitations à lui, à son épouse et à toute l’équipe. +d’images

Diplomatie économique

Port Conteneurs – CMA-CGM Meridiam

Merci à Christophe Jourdan, directeur général CMA-CGM en Mauritanie et président de la section locale des CCEF, qui a inspiré mon premier déplacement en Mauritanie pour découvrir les multiples opportunités économiques offertes par ce pays.

Présent en Mauritanie depuis 2014, CMA CGM couvre Nouakchott et Nouadhibou avec des escales hebdomadaires vers tous les continents, et étend progressivement ses services, notamment vers la Gambie et la Guinée-Bissau, afin de dynamiser les flux export du pays.

À l’invitation de Christophe Jourdan, j’ai visité le terminal CMA CGM de Nouakchott avec Emmanuel Besnier, ambassadeur de France en Mauritanie, et Luc Bouabie, conseiller économique, observant in situ les gains d’efficacité logistique et l’intégration accrue du pays aux chaînes mondiales.

Christophe a attiré mon attention sur la présence de pélicans dans le bassin d’amarrage, preuve de la qualité des eaux. +d’images

Terminal à conteneurs Nouakchott (TCN) – Meridiam

Dans le prolongement de ma visite du terminal utilisé par CMA-CGM, je me suis rendu chez TCN, co-entreprise entre Meridiam et Africa Finance Corporation, premier PPP de Mauritanie avec 336MUSD d’investissement sur 30 ans.

Accueilli par Sidaty Bedredine, directeur général, et accompagné des autorités du Port autonome de Nouakchott, notre délégation a pu visiter le terminal et découvrir ses équipes performantes. TCN modernise 22 ha et un quai mixte de 570 m, visant un port efficace et un rôle stratégique régional.

Lors de la réunion, j’ai exprimé ma fierté d’observer l’approche long terme de Meridiam, fidèle à la tradition des entreprises françaises de créer de la valeur localement ; et ma gratitude envers les autorités du Port autonome de Nouakchott – PANPA pour m’avoir accompagné lors des deux visites sur site. +d’images

Razel-Bec

En compagnie de l’ambassadeur de France Emmanuel Besnier et de Luc Bouabie, conseiller économique, nous avons rencontré Grégoire Saix, directeur général pour l’Afrique de l’Ouest de Razel-Bec (groupe Fayat).

Les échanges ont porté sur le projet d’eau et d’assainissement de Nouakchott, destiné à renforcer l’approvisionnement en eau potable de la capitale. Ce chantier structurant vise à augmenter la capacité de distribution de 150 000 à 225 000 m³ par jour, soit une hausse de 50%, et à moderniser le réseau afin de réduire les pertes liées à l’évaporation, actuellement estimées à près de 50%.

Avec plus de 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 21 000 collaborateurs, le groupe Fayat, via Razel-Bec, acteur présent en Afrique depuis 1948, contribue activement à des projets d’infrastructure soutenus par l’AFD dans le cadre de l’aide publique au développement. +d’images

Grands Moulins de Mauritanie

Lors de ma visite des Grands Moulins de Mauritanie (GMM), fondés en 1999 par l’entrepreneur français Eric-Bastien Ballouhey, j’ai découvert l’histoire et le rôle stratégique de cette entreprise pour la Mauritanie.

Créée pour répondre au besoin local en farine, elle s’est rapidement développée en une plateforme agroalimentaire majeure, capable d’ensacher 1000 tonnes par heure.

Aujourd’hui, GMM produit de la farine, des pâtes alimentaires et de l’aliment pour le bétail.

L’entreprise est également active dans le négoce et la logistique, contribuant directement à la sécurité alimentaire du pays.

Cette visite m’a permis d’apprécier l’engagement de GMM pour le développement économique et industriel local. +d’images

Boulangerie Paul

Ce 27 septembre, j’ai eu le plaisir, aux côtés de l’ambassadeur, de visiter la principale boulangerie Paul de Nouakchott, accueilli chaleureusement par Stéphanie Colleau, directrice du développement de la marque en Mauritanie.

Ouverte le 27 février 2022, cette première adresse, rapidement devenue une référence, s’est récemment enrichie d’un second site sur la route de l’aéroport.

Paul Nouakchott, c’est bien plus qu’une boulangerie : un restaurant sur trois niveaux, ouvert jusqu’à une heure du matin, où l’on retrouve tout le savoir-faire français dans une ambiance conviviale et moderne. L’équipe a même réalisé un record mondial au sein du réseau Paul : 5300 croissants vendus en une seule journée ! Une performance qui témoigne du dynamisme et de l’engouement des clients mauritaniens pour la marque.

Présente dans plus de 50 pays, Paul incarne l’art de vivre à la française, entre tradition, qualité et gourmandise. Son implantation réussie à Nouakchott illustre la vitalité du secteur privé mauritanien et l’attrait croissant des enseignes internationales pour ce marché prometteur.

Félicitations à Stéphanie Colleau et à toute son équipe pour cette belle réussite ! +d’images

Le Colibri

J’ai eu le plaisir de découvrir Le Colibri, le restaurant créé par Sabine Chediac, une entrepreneure au parcours inspirant.

Après plusieurs années d’expérience entre la Mauritanie et l’international, Sabine a choisi de partager sa passion pour la gastronomie à travers une cuisine inventive et conviviale.

Le Colibri est à son image : élégant, chaleureux et ouvert sur le monde. Une belle réussite qui illustre le dynamisme et la créativité entrepreneuriale à Nouakchott.

Bravo à Sabine pour cette aventure culinaire remarquable ! +d’images

Culture

Institut français

En compagnie du COCAC Bernard Rubi et du directeur Hugo Bechtel, j’ai visité l’Institut français de Mauritanie (IFM), créé en 1965 sous le nom de Centre culturel français Antoine de Saint-Exupéry.

Seul centre culturel actif du pays, l’IFM est un lieu d’échanges, de formation et de diffusion artistique. Il abrite la seule salle de cinéma de Mauritanie (250 places), des espaces scéniques, une salle de danse, des studios d’artistes et une médiathèque de 15 000 ouvrages, dont un fonds “Mauritanie” unique.

Avec 300 événements par an et 25 000 visiteurs, l’IFM demeure un pilier du rayonnement culturel et francophone en Mauritanie. +d’images

Fondation Vergnol

Moment privilégié : Thierry Vergnol m’a ouvert les portes de sa fondation et partagé une collection remarquable de photographies, cartes postales et albums sur l’artisanat mauritanien.

Je lui suis vivement reconnaissant pour cet accès rare à une mémoire matérielle du pays.

Né d’un père électricien et d’une mère secrétaire d’ambassade, il a grandi à Nouakchott avant d’être naturalisé mauritanien en 2016 — incarnation d’une histoire vécue et adoptée.

Consultant indépendant depuis plus de 25 ans en relations interculturelles, il dirige aujourd’hui une fondation dédiée au patrimoine mauritanien (www.mauritanie.org). +d’images

Sénat – Direction générale de la mondialisation (DGM) – Enseignement français à l’étranger

AEFE : Pour un réseau durable fondé sur le juste coût et le juste prix

Ce 13 octobre, j’ai rencontré Anne Grillo, directrice générale de la mondialisation (DGM), pour discuter de la situation préoccupante de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE).

Un réseau sous pression financière

Les faiblesses de l’AEFE sont connues depuis longtemps. Malgré son rôle stratégique, l’Agence reste fortement dépendante de l’argent public. Chaque année, plusieurs centaines de millions d’euros servent notamment au financement partiel des 5 121 personnels détachés du ministère de l’Éducation nationale, répartis dans 68 établissements en gestion directe (EGD) et 159 écoles conventionnées.

Cette situation alourdit les frais de scolarité pour les familles et met une pression supplémentaire sur les finances publiques.

Le principe du “juste coût / juste prix”

Lors de notre entretien, j’ai rappelé l’importance d’une réforme : « L’AEFE doit tendre vers le juste coût — une gestion rigoureuse et transparente des moyens publics — et vers le juste prix, pour que les familles ne paient que ce qui correspond réellement au service rendu. »

Cette approche permet de préserver le réseau, tout en garantissant équité et soutenabilité. Elle empêche que des dépenses excessives soient supportées par les contribuables ou les parents.

Une orientation désormais envisagée par la DGM : Mme Grillo a confirmé que cette idée fait désormais partie des pistes de réflexion de la DGM. C’est un signal positif pour un réseau qui a besoin de clarté, transparence et responsabilité.

Un avertissement ancien, aujourd’hui confirmé

En 2008, j’avais déjà alerté dans une tribune publiée par Société Civile :

« Si rien n’est fait, l’AEFE deviendra un mammouth budgétivore. »

Dix-sept ans plus tard, ce constat est malheureusement confirmé : le réseau souffre d’un modèle économique insoutenable. Lire l’article du 11 mars 2008 publié par l’Ifrap

Vers un nouveau cap

Il est désormais urgent de clarifier la feuille de route de l’AEFE autour du juste coût / juste prix.

Cette réforme doit être lucide, équitable et progressive, pour assurer la pérennité du réseau, le bon usage de l’argent public et la justice pour les familles.

Spoliation bancaire au Liban : l’espoir renaît grâce à Nadia Chaaya !

Depuis 2019, des milliers de déposants français et libanais sont privés illégalement de leurs économies au Liban, parfois de toute une vie de travail.

Face à cette injustice, Nadia Chaaya a choisi de ne pas se résigner. Animée par un sens profond de la dignité et du droit, cette Française d’origine libanaise, présidente du conseil consulaire de Djeddah–Sanaa et conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, s’est engagée avec courage et détermination pour défendre les épargnants spoliés.

C’est ainsi qu’elle a fondé l’Union franco-libanaise des déposants spoliés (UFLDS), une association à but non lucratif qui accompagne gratuitement les victimes dans leurs démarches juridiques. Grâce à une équipe de juristes bénévoles, l’UFLDS aide les déposants à déposer plainte contre les banques libanaises devant les tribunaux français. « Et cela fonctionne ! », souligne Nadia, qui invite chacun à vérifier gratuitement son éligibilité sur le site www.uflds.com.

Le 20 octobre dernier, j’ai eu le plaisir de réunir Nadia et les membres de son équipe : Hugo Roche Poggi, secrétaire général de l’UFLDS, Tanguy Valéry, responsable de la communication, et Dany Habel, docteur en droit.

Je remercie également Rodrigue Raad, président de la Diaspora Libanaise Overseas (DLO), et Sami Saikali, son secrétaire général, pour leur participation à ces échanges constructifs.

L’énergie, l’esprit fédérateur et la persévérance de Nadia Chaaya redonnent aujourd’hui espoir à des milliers de familles, quelle que soit leur nationalité, qui pourront retrouver le fruit de leur travail et de leur épargne.

Médicaments falsifiés : la France engagée aux côtés de l’Afrique

OC, Antoine Peigney, Juan Cepeda

C’est une réalité tragique : les médicaments contrefaits font d’innombrables victimes en Afrique, chaque année.

Face à ce fléau sanitaire et économique, une de mes priorités est de soutenir la montée en puissance de l’Agence africaine du médicament (AMA), créée par l’Union africaine en 2019 et dont le siège est établi au Rwanda.

La France agit en ce sens au travers de sa Stratégie française en santé mondiale 2023-2027.

Il s’agit d’une opportunité historique. L’AMA doit devenir pleinement opérationnelle et constituer le sommet d’une pyramide d’autorités nationales et régionales de régulation, afin de bâtir un rempart efficace contre les produits médicaux falsifiés.

J’ai eu le plaisir d’accueillir au Sénat, le 10 octobre, Juan Cepeda, chef de projet chez Expertise France (groupe AFD), accompagné d’Antoine Peigney, directeur du département Santé, venus me présenter les avancées en cours.

En effet, de retour à Paris, Juan reprend la direction du programme MEDISAFE, consacré à la lutte contre les médicaments falsifiés et de qualité inférieure. Cette nouvelle phase du programme, financée par l’Union européenne dans le cadre de NDICI – Global Europe, s’étend désormais à 13 pays d’Afrique de l’Ouest et de l’Est.

Je salue l’excellent travail conduit par Expertise France, agence publique de coopération technique internationale, pour sensibiliser l’ensemble des acteurs concernés — pharmaciens, magistrats, forces de l’ordre et société civile — à la gravité de ce trafic mortifère.

En avril dernier à Kigali, en compagnie de Juan, j’avais rencontré Émile Bienvenu, directeur général de la Rwanda Food & Drug Authority et membre du conseil d’administration de l’AMA, qui m’a présenté les progrès remarquables accomplis par son pays, pionnier d’une politique de tolérance zéro contre les médicaments contrefaits (compte rendu).

L’Afrique avance. La France restera à ses côtés pour protéger des millions de vies grâce à des traitements sûrs, certifiés et accessibles.

France–Canada : les élus AFE se mobilisent pour renforcer la connectivité aérienne

Ce 17 octobre, dans le cadre de la semaine des travaux de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) à Paris, j’ai eu le plaisir d’accueillir au Sénat un déjeuner consacré aux liaisons aériennes France–Canada.

Cette rencontre, organisée par Olivier Dellapina, conseiller des Français de l’étranger (circonscription Vancouver et Calgary) et membre de l’AFE pour le Canada, faisait suite à ma visite à Calgary début septembre (compte-rendu).

À ses côtés, Francine Watkins, présidente du conseil consulaire de Toronto et conseillère à l’AFE pour le Canada, a plaidé, d’une même voix avec Olivier Dellapina, pour l’accroissement du nombre de vols et l’ouverture de nouvelles liaisons dont profiteraient certaines villes canadiennes, afin de renforcer les échanges humains et économiques entre nos deux nations.

Nous avons eu l’honneur de compter parmi nous Stéphane Dion, ambassadeur du Canada auprès de la France et de Monaco, dont la présence a marqué l’intérêt partagé pour un renforcement de la connectivité entre nos deux pays.

Les participants ont également salué la participation de Raphaël Dang, consul général de France à Vancouver, venu spécialement à Paris pour cette rencontre.

Autour de la table figuraient aussi des représentants d’Air France et de la société d’assistance travaillant avec WestJet à l’aéroport de Roissy–Charles-de-Gaulle, compagnie aérienne canadienne opérant des vols directs quotidiens entre Paris et Calgary.

Les chiffres témoignent du dynamisme des échanges : 1,2 million de Canadiens ont visité la France l’an dernier, faisant de notre pays leur deuxième destination internationale après les États-Unis.

Sur le plan économique, nous avons souligné les effets positifs du CETA, accord de libre-échange que je défends de longue date : la croissance du trafic de fret aérien illustre la vitalité des échanges commerciaux franco-canadiens dès qu’on ouvre de nouvelles lignes.

Les échanges ont aussi porté sur les enjeux de l’autorisation de voyage électronique (ETIAS) bientôt opérationnel pour les citoyens canadiens exemptés de visa souhaitant visiter l’espace Schengen. Le sujet sensible des documents de voyage pour les réfugiés a également été abordé.

Enfin, nos discussions ont mis en lumière l’attrait croissant du Canada auprès des voyageurs français, séduits par la diversité culturelle du pays et désireux de le découvrir bien au-delà du seul Québec.

Participants :
. Mme Tamae BARISELLE, Cheffe d’escale CDG – Air France/WestJet
. Mme Cyrielle BON, directrice générale / Destination Canada, office de tourisme du Canada
. M. Gérard CARLIER, Secrétaire du corps consulaire de Calgary (ancien Consul honoraire de France à Calgary)
. M. Raphaël DANG, Consul général de France à Vancouver
. M. Olivier DELLAPINA, Conseiller des Français de l’étranger (1er circo – Vancouver et Calgary) et Conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger
. M. Romain DEVAUX, Quai d’Orsay
. M. Stéphane DION, ambassadeur du Canada en France
. Mme Suzanne ELLIOT, Agente des services consulaires à l’Ambassade
. M. Francis ISSABHAY, General Manager Operations – Air France/WestJet
. M. Emmanuel MEYER, Sous-directeur Afrique du Nord MEAE
. M. Éric SEVRE, Responsable Contrat Air France – WestJet
. M. François SONATORE, Brigadier-chef de police, aéroport Charles de Gaulle (COE 2EFG – Ministère de l’Intérieur)
. M. Alain THOMAS, Project Manager CDG – Air France
. Mme Francine WATKINS, Conseillère des Français de l’étranger (circonscription Ontario-Manitoba) et Conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger

Sénat – Conférence devant la Société des membres de la Légion d’honneur


L’amiral Alain Coldefy et Jacques Deveze m’ont honoré de la médaille de la SMLH

Ce 10 octobre 2025, j’ai eu le plaisir d’être invité par la Société des membres de la Légion d’honneur SMLH – Paris Ve, présidée par Jacques Deveze, à intervenir lors de leur dîner-débat semestriel organisé au Palais du Luxembourg.

Sous la présidence de l’amiral Alain Coldefy, cette rencontre m’a offert l’occasion de partager mon expérience de parlementaire des Français de l’étranger et d’échanger sur les grands défis auxquels la France et l’Europe doivent faire face dans un monde en profonde mutation, marqué par la montée des menaces, la désinformation et le retour des rapports de force.

Intitulée « Le monde tel que je le vois », ma conférence a permis d’aborder les enjeux de sécurité, de liberté d’expression et de souveraineté à la lumière de mon expérience de terrain. Ces thèmes sont au cœur de mon engagement, tant au Sénat que dans mes missions à l’étranger.

Je remercie très sincèrement Jacques et l’ensemble des membres de la SMLH – Paris Ve pour leur accueil chaleureux et la qualité du dialogue que nous avons pu entretenir.

17Cyber – Ma question écrite pour un véritable guichet unique

En mars dernier, l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) a adopté à l’unanimité une résolution visant à permettre aux Français établis hors de France d’accéder au service de dépôt de plainte en ligne, et à renforcer la visibilité du dispositif 17Cyber, guichet unique d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance.

Cette résolution faisait suite à l’audition que j’avais menée, aux côtés de Jérôme Notin, directeur général du GIP ACYMA, pour encourager l’extension du champ d’action du 17Cyber et sa pleine intégration dans le réseau consulaire (compte-rendu).

Malheureusement, la réponse du ministère de l’Intérieur à cette initiative s’est révélée insatisfaisante (lire). Elle tend à assimiler le 17Cyber à un portail généraliste, remettant ainsi en cause le principe même d’un guichet unique dédié à la cybermalveillance.

J’ai donc adressé une question écrite au ministre de l’Intérieur, afin de rappeler l’esprit de cette réforme demandée par le Président de la République et d’obtenir des garanties sur la reconnaissance du 17Cyber comme plateforme de référence pour toutes les victimes d’infractions numériques, qu’elles résident en France ou à l’étranger.

Question n° 06475 (23/11/2025) : M. Olivier Cadic appelle l’attention de M. le ministre de l’intérieur au sujet de la réponse apportée par son ministère à la suite de la résolution de la commission n°/03.2025 de la 42e assemblée des Français de l’étranger (10-14 mars 2025) touchant la cybersécurité de nos concitoyens installés à l’étranger.
Certaines réponses du ministère n’apparaissent pas satisfaisantes.
En réponse à la demande d’ajout d’un portail dédié sur les sites des consulats et ambassades redirigeant vers 17Cyber.fr ainsi que la mise en place de campagnes de sensibilisation sur la cybercriminalité auprès des Français de l’étranger, le ministère indique que ce portail existe déjà en faisant référence au site www.masecurite.interieur.gouv.fr/fr qui constitue le portail d’entrée unique vers tous les téléservices du ministère de l’intérieur. Cette affirmation s’oppose au principe même qui a justifié la création du téléservice 17Cyber, pourtant soutenu par le même ministère, et qui doit constituer le guichet unique des victimes de cybermalveillance.
Les typologies et variantes de la cybermalveillance évoluent au même rythme, intense, que celui de l’innovation et des usages numériques. Elles constituent aujourd’hui un enjeu sociétal associé à des risques toujours plus évolutifs dont la dangerosité augmente continuellement. Compte tenu de la spécificité de leur domaine, elles occupent une place à part parmi les problèmes de sécurité de concitoyens. Face au désarroi grandissant qu’elles provoquent, la réponse de l’État doit être claire, lisible, précise et rassurante. Il est donc essentiel de concentrer la communication sur une plateforme unique et spécialisée afin d’éviter d’égarer les victimes vers des sites, toujours plus nombreux, qui proposent des formules diverses, et parfois contestables, de remédiation. C’est particulièrement souhaitable pour les plateformes mises en service par des services officiels.
Il est également indispensable que la réponse de l’État dispose d’une expertise incontestable, ce que propose aujourd’hui le 17Cyber. Ce téléservice, issu de l’expérience acquise depuis 8 ans par l’équipe chargée de cybermalveillance.gouv.fr, concentre un savoir-faire remarquable et sans égal sur plan technique comme ergonomique. Il propose à nos concitoyens, entreprises et collectivités un large éventail de services, toujours mis à jour, de diagnostic et d’assistance.
Il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend prendre afin que le 17Cyber devienne le nouveau réflexe, tel qu’affirmé lors de son lancement, des Français victimes de cyberdélinquance, qu’ils soient basés en France ou à l’étranger.

PJL Résilience & Cybersécurité – Présidents des deux commissions spéciales

Paris – Sénat, 20/10/2025

Le 9 octobre à La Roche-sur-Yon, à l’initiative de la CPME Vendée, puis au Sénat, le 20 octobre, à l’invitation du CyberCercle, j’ai eu le plaisir d’intervenir aux côtés de Philippe Latombe, député de la Vendée, dans le cadre du projet de loi « Résilience des infrastructures critiques et renforcement de la cybersécurité ».

Philippe et moi-même présidons chacun la commission spéciale constituée dans nos deux chambres respectives pour assurer l’examen approfondi de ce texte. L’un et l’autre avons contribué à enrichir la réflexion parlementaire grâce à la diversité des points de vue recueillis lors des auditions d’acteurs publics et privés du secteur de la cybersécurité.

Adopté au Sénat et désormais entre les mains de l’Assemblée nationale, ce texte stratégique marque une étape majeure dans la transposition en droit français de trois directives européennes structurantes pour la sécurité numérique (*).

La Roche-sur-Yon, 9/10/2025

À La Roche-sur-Yon comme à Paris, les deux échanges, animés par Bénédicte Pilliet, présidente du CyberCercle, ont permis d’aborder plusieurs sujets essentiels : cohérence des dispositifs, équilibre entre acteurs publics et privés, partage d’informations, sanctions, guichet unique ou encore simplification des obligations.

Face à nous, les représentants d’organisations publiques et privées engagées sur les sujets de confiance et de sécurité numériques ont exprimé une même attente : clarifier et harmoniser les dispositifs, sans ajouter de complexité, afin de renforcer la résilience des organisations face aux menaces numériques et de favoriser une cybersécurité collective.

Dans l’attente de l’examen du texte par l’Assemblée nationale, prévu à la mi-novembre, puis en commission mixte paritaire, les membres du CyberCercle ont été invités à nous adresser leurs souhaits et de leurs attentes à cette étape du processus législatif, à la lumière des travaux du Sénat et des apports de la commission spéciale de l’Assemblée nationale.

(*) Les trois directives : REC, sur la résilience des entités critiques ; NIS2, sur la sécurité des réseaux et des systèmes d’information ; et DORA, sur la résilience opérationnelle numérique du secteur financier.

Dernier adieu à Jean-Louis Mainguy

Afin de rendre hommage à Jean-Louis Mainguy, l’Union des Français de l’Étranger (UFE) a fait célébrer une messe à sa mémoire, ce 15 octobre 2025, en la cathédrale Notre-Dame du Liban.

J’ai partagé ce moment de recueillement aux côtés d’Alain-Pierre Mignon, président de l’UFE Monde, qui nous a adressé un message empreint de peine et de sincérité, entouré des membres du conseil d’administration de l’UFE et d’anciens collègues du groupe UDIL à l’Assemblée des Français de l’Étranger (AFE), parmi lesquels la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam.

Je repense avec émotion à un texte que j’avais écrit en avril 2019, après la visite que j’avais rendue à Jean-Louis à Beyrouth. Ce jour-là, j’étais accompagné de Roland Raad, conseiller consulaire pour l’Arabie Saoudite (Riyad – Al Khobar) et le Koweït — Roland, lui aussi, nous a quittés depuis. Deux hommes d’engagement et de cœur, au service de leurs compatriotes, dont la mémoire continuera d’inspirer tous ceux qui œuvrent pour les Français de l’étranger.

Mon souvenir de Jean-Louis Mainguy (2019)

“J’ai rencontré Jean-Louis Mainguy pour la première fois, il y a près de 13 ans. Nous siégions alors ensemble dans le même groupe à l’AFE. Président de l’UFE Liban, la plus importante section des UFE à l’époque, il m’impressionnait déjà par sa manière d’aborder les difficultés sans jamais se départir de son calme.

Quand l’AFE s’enflammait sur un sujet, il partageait ses arguments avec une force tranquille, sans jamais élever la voix.

Passionné par l’action sociale, il s’est engagé avec constance et dévouement à la CFE, dont il fait partie des administrateurs.

Son indépendance d’esprit l’a toujours incité à rester à l’écart des partis politiques, et je l’ai toujours vu soucieux de ne jamais être instrumentalisé.

On pourrait penser que l’indépendance peut mener à l’isolement et représenter le poids politique d’une plume. Mais j’ai pu observer que cette plume est souvent déterminante pour faire pencher la balance dans le bon sens.

Avec le temps, et plus encore depuis que je suis élu au Sénat, j’ai eu de nombreuses occasions d’apprécier ses conseils, fruits de son expérience.

Malgré le temps passé en sa compagnie, je n’ai jamais prétendu connaître Jean-Louis, tant sa personnalité est riche et parfois empreinte d’un peu de mystère.

A la faveur de ce 4ème déplacement à Beyrouth, Jean-Louis m’a ouvert son bureau d’architecte et sa maison qui est un vrai musée. Découvrir son univers m’a aidé à comprendre comment il cultive cette forme de sagesse qui l’anime.

Merci Jean-Louis pour tout ce qui te rend unique dans ton engagement au service des autres”.

Sénat – Ministère chargé de l’Intelligence artificielle et du Numérique – Cyber Sécurité

Merci à Anne Le Hénanff, ministre chargée de l’IA et du numérique, pour son invitation.

Nous avons échangé sur la loi Résilience à venir à l’Assemblée, et en particulier sur mon amendement voté au Sénat visant à empêcher l’imposition de backdoors dans les systèmes de chiffrement (compte-rendu). On ne peut pas renforcer la sécurité tout en créant nous-mêmes des brèches exploitables par des acteurs malveillants.

Nous avons également évoqué le retard de mise en œuvre du filtre anti-arnaque voté dans la loi SREN (sécuriser et réguler l’espace numérique), qui semble résulter d’une entrave administrative. La ministre partage cette préoccupation.

Enfin, j’ai rappelé la nécessité de structurer la réponse cyber sur le modèle des urgences médicales, avec le 17Cyber, comme point d’entrée unique pour particuliers et entreprises.

Merci encore à Anne Le Hénanff pour son soutien constant à l’équipe de Cybermalveillance.gouv.fr et au 17Cyber, dirigé par Jérôme Notin.

Bolivie : Rodrigo Paz Pereira remporte l’élection présidentielle

Chaleureuses félicitations à Rodrigo Paz Pereira pour son élection à la présidence de la Bolivie, ce 19 octobre.

Heureux de voir le peuple bolivien choisir la voie de la démocratie et de l’ouverture

Tous mes vœux de réussite pour son mandat au service de la Bolivie et pour le développement de liens toujours plus étroits avec la France.

J’ai adressé une lettre à Rodrigo Paz Pereira que j’ai rencontré à La Paz, le 13 mai 2024, lorsqu’il était sénateur (compte-rendu).

Lettre de félicitations à Rodrigo Paz Pereira, Président de l’État plurinational de Bolivie (traduction en français)

Monsieur le Président, Cher Rodrigo,

Je tiens à vous féliciter chaleureusement pour votre élection à la présidence de la Bolivie.

Ce résultat couronne un parcours engagé et une campagne qui a réussi à rallier de nombreux Boliviens, poussés par l’espoir d’un avenir plus démocratique, plus juste et plus ouvert.

Lors de notre rencontre à La Paz, en compagnie de notre ambassadrice Hélène Roos, vous m’avez dit : « En 2025 on décidera si la Bolivie suit le chemin du Venezuela ou celui de la démocratie ».

Je suis profondément heureux que le peuple bolivien ait choisi la voie de la démocratie, dans un esprit de responsabilité et de confiance pour l’avenir.

Je vous souhaite le plus grand succès dans cette mission exigeante au service de votre pays, et je vous réaffirme mon amitié et ma volonté de continuer à renforcer les liens entre la Bolivie et la France.

Respectueusement

Olivier Cadic

Lettre originale en espagnol

Médias – “Municipales 2026 : des ingérences étrangères déjà très actives sur de faux sites d’information locale” (Public Sénat – 21/10/2025)

Un article d’Aglaée Marchand (Public Sénat) révèle que, selon le groupe de recherche américain Insikt, près de 150 faux sites d’information locale, dopés à l’intelligence artificielle, sont soupçonnés d’être des outils d’influence russe.

J’ai répondu à ses questions sur les ingérences étrangères qui s’intensifient à l’approche des élections municipales.

Extrait :
Pour le sénateur centriste Olivier Cadic, il est grand temps de reconnaître une « guerre informationnelle » car « tout le monde prend conscience qu’il y a une volonté de perturber nos élections pour que des candidats soient élus et qu’ils puissent être plutôt favorables à des individus qui ne nous veulent pas du bien ». Celui qui a été la cible d’une cyberattaque (*) menée par la Chine en 2021 contre des parlementaires d’une dizaine de pays, milite pour que ces tentatives de « déstabiliser l’État » soient prises en charge par le ministère des Armées : « On sait qu’on a des batailles à mener, qu’on doit s’y préparer, or s’il s’agit d’une guerre, c’est le rôle des Armées ».

Lire l’article Municipales 2026 : des ingérences étrangères déjà très actives sur de faux sites d’information locale sur le site Public Sénat

(*) Lire : Cyberattaques : le sénateur, Olivier Cadic lui aussi visé par des hackers chinois

GIA – Pays du Golfe – Ambassadeur d’Arabie saoudite

g à d : Dany Wattelbeld, Olivier Cadic, S.E. Fahad Al Ruwaily et Louis-Jean de Nicolay

Ce 16 octobre, le groupe d’amitié interparlementaire France-Pays du Golfe que je préside s’est entretenu avec Fahad Al Ruwaily, ambassadeur d’Arabie saoudite, accompagné de Mmes Reem Alajlan, deuxième secrétaire, et Dr. Nauf Almaiman, conseillère.

Étaient également présents mes collègues Louis-Jean de Nicolay et Dany Wattelbeld.

Lors des échanges entre l’ambassadeur et les sénateurs présents, ont été abordés de nombreux sujets, au premier rang desquels la question palestinienne. Exprimant sa reconnaissance vis-à-vis de la France et de son soutien à la reconnaissance d’un État palestinien, Fahad Al Ruwaily a estimé que la « déclaration de New York » – résolution d’initiative franco-saoudienne visant à relancer la solution à deux États entre Israël et la Palestine, adoptée lors de l’Assemblée générale des Nations Unies le 12 septembre 2025 – avait eu un impact extrêmement positif et servi de support au plan de paix américain pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza.

Ont également été évoqués d’autres enjeux, tant régionaux – s’agissant notamment de la situation politique et sécuritaire au Liban – que propres à l’Arabie saoudite – avancement du plan « Vision 2030 » du Royaume saoudien, réforme du système éducatif et universitaire, évolution de la place des femmes…

Enfin, la perspective d’un éventuel déplacement d’une délégation du groupe d’amitié en Arabie saoudite en 2026, quatre ans après la dernière visite de ce type, et un an après l’accueil d’une délégation de la Shoura saoudienne, a été discutée.

Je remercie Nadia Chaaya, conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) et présidente du conseil consulaire à Djeddah-Sanaa d’être venue à cette l’occasion pour apporter son témoignage sur la situation des Français installés en Arabie saoudite.

L’ANEFE fête son cinquantenaire !

Afin que chaque enfant puisse bénéficier d’un enseignement français ou en français de qualité, où qu’il vive, l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger (ANEFE) que je préside poursuivra fidèlement sa mission aux côtés des écoles et de leurs équipes.

Placée sous le Haut Patronage du président du Sénat, Gérard Larcher, la célébration du cinquantenaire de l’ANEFE s’est tenue le 13 octobre dernier, dans le cadre prestigieux des salons Boffrand du Palais du Luxembourg.

Cette soirée, à la fois conviviale et émouvante, a rassemblé plus de 140 invités venus saluer un demi-siècle d’engagement au service de l’enseignement français à l’étranger.

Un hommage particulier a été rendu à Jacques Habert, fondateur et premier président de l’ANEFE, ainsi qu’à André Ferrand, son successeur, pour le rôle essentiel qu’ils ont joué dans la création et le développement de l’association.


Intervention d’Olivier Cadic, président de l’ANEFE


Intervention de la ministre Éléonore Caroit

La ministre déléguée Éléonore Caroit, chargée de la Francophonie, des Partenariats internationaux et des Français de l’étranger, a honoré la soirée de sa présence. Dans son intervention, elle s’est présentée comme un « alliée fidèle et engagée », évoquant son propre parcours au lycée français de Saint-Domingue, où elle a pris conscience que l’éducation en français à l’étranger constituait « une promesse d’excellence, d’ouverture et d’appartenance ».

Le CA de l’ANEFE Autour de la ministre Eléonore Caroit et de Marc Ferracci, ancien ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie

Notre secrétaire général, Michel Monsauret, a présenté plusieurs projets innovants portés par de nouveaux adhérents de l’association, témoignant du dynamisme et de la vitalité de notre réseau.

Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont contribué à la réussite de cet anniversaire et qui, par leur engagement, soutiennent le développement de l’enseignement français à l’étranger.

Retrouvez le dépliant commémoratif
de la soirée (Lien)

Riche de cinquante années d’expérience, l’ANEFE regarde résolument vers l’avenir et elle sera animée par la même énergie et la même conviction au cours des cinquante prochaines années !

Sénat – Groupe d’amitié – Taiwan

À l’invitation de l’ambassadrice Hao Pei-Chih, j’ai eu le plaisir de participer, aux côtés de mes collègues députés et sénateurs, à la célébration de la 114ᵉ fête nationale de Taïwan, organisée à l’ambassade.

Notre délégation sénatoriale, conduite par Rachid Temal, a exprimé sa solidarité avec le peuple taïwanais à la suite du passage du super typhon, tout en rappelant les nombreux liens d’amitié et de coopération qui unissent la France et Taïwan.

L’ambassadrice a notamment mis en lumière le rôle stratégique de l’industrie taïwanaise des semi-conducteurs, qui représente 166 milliards de dollars, soit un quart de la production mondiale, et produit près de 100 % des puces les plus avancées au monde.

Elle a également évoqué le projet de partenariat en France entre Foxconn, Thales et Radiall, destiné à répondre aux besoins du marché européen du packaging avancé de semi-conducteurs — une collaboration prometteuse pour l’innovation technologique et la souveraineté industrielle.

Je lui suis très reconnaissant d’avoir cité mon nom, pour avoir alerté le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, au sujet des manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan, et d’avoir évoqué la décoration que j’ai reçue du ministre des Affaires étrangères Lin Chia-Lung, lors de mon dernier déplacement sur l’île (compte-rendu).

J’ai tenu à féliciter madame l’ambassadrice pour le succès de cette réception, marquée par une belle affluence, et me suis réjoui d’y retrouver de nombreux amis engagés dans le renforcement des relations franco-taïwanaises. +d’images

Sénat – Commission des Affaires étrangères – Turquie

Rencontre ce 8 octobre avec Hulusi Akar, président de la commission de la Défense de la Grande Assemblée nationale de Turquie, et une délégation parlementaire turque, accueillis par notre commission présidée par Cédric Perrin.

Nous avons échangé sur les relations bilatérales, dont la situation des écoles françaises en Turquie ; la guerre en Ukraine et la situation au Moyen-Orient.

J’ai également posé des questions sur les manœuvres de la Russie visant à déstabiliser la Bosnie Herzégovine et sur les reproches principaux faits à la Turquie dans le domaine du trafic de migrants, en particulier la fabrication et l’exportation de bateaux pneumatiques pour faire traverser la Manche aux migrants.

La Turquie accuse la Russie d’utiliser la Bosnie comme un levier de déstabilisation régionale, notamment en soutenant des initiatives qui sapent l’autorité des institutions centrales bosniennes.

Cette stratégie russe est vue comme une tentative de maintenir une influence géopolitique dans les Balkans, au détriment de la paix et de la stabilité régionales. Au sujet du trafic de migrants, et en particulier de la fabrication de bateaux pneumatiques, qu’il a relativisé, le président Hulusi Akar m’a assuré que la Turquie avait intensifié ses opérations contre les réseaux de trafiquants sur son territoire avec des arrestations régulières.