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Sénat – Inde – Chambre de commerce franco-indienne

En novembre dernier, à New Delhi, j’ai eu le plaisir de visiter les locaux de la Chambre de commerce et d’industrie franco-indienne (IFCCI), accueilli par Payal S. Kanwar, sa directrice (compte-rendu).

En partenariat avec les CCE, la chambre avait organisé le forum APAC (Asie Pacifique) auquel j’avais participé en présence de notre ministre Sophie Primas.

Puis, croisant Bénédicte Brouard, présidente d’Honneur de l’IFCCI, au Forum MENA (Moyen-Orient Afrique du Nord) au Caire, en mai dernier, nous nous sommes entendus pour accueillir au Sénat la prochaine AG de la Chambre.

Cette idée a été rendue possible, grâce à ma collègue Mireille Jouve, présidente du groupe d’amitié France-Inde. Ce 16 juin, l’AG s’est tenue au Sénat sous la houlette de Coumar Ananda, président exécutif. A la fin des travaux, je m’y suis rendu en compagnie de Sanjeev Singla, ambassadeur d’Inde en France

Nous avons rappelé que la visite à Paris du Premier ministre, Narendra Modi, en février 2025, à l’invitation du président Emmanuel Macron, avait permis de réaffirmer notre attachement à renforcer notre coopération bilatérale.

A ce titre, l’ambassadeur a fait un tour d’horizon de nos partenariats de pointe, notamment dans le domaine de la défense, de l’aviation civile ou du spatial, soulignant notre goût commun pour la créativité et l’innovation.

C’est tout naturellement que la France et l’Inde ont coprésidé, lors de la venue de M. Modi, le Sommet sur l’action pour l’intelligence artificielle et plusieurs start-ups indiennes étaient présentes au sein de l’incubateur français Station F.

Cette AG s’est conclue avec la présentation du programme Jeunes Talents, initié par la chambre, permettant des échanges croisés de talents français et indiens (de moins de 35 ans) pour contribuer à favoriser les relations d’affaires entre les entreprises de nos deux pays.

En circonscription en Suisse – Genève (25-27 mai 2025)

Les 26 et 27 mai, Marie Wattez, présidente de la CCIFS, m’a fait l’honneur de m’accueillir à nouveau, à l’occasion de 48 heures d’échanges riches à Genève.

À la faveur de 3 conférences suivies de débats et de 2 petits-déjeuners avec des adhérents de la Chambre, j’ai eu l’opportunité de rencontrer de nombreux membres et participants mobilisés par les questions géopolitiques.

Ce fut une formidable opportunité de mettre en lumière les initiatives franco-suisses en matière d’innovation, d’entrepreneuriat et de coopération économique.

Ces moments privilégiés ont illustré la vitalité du réseau franco-suisse, la richesse des coopérations transfrontalières et la volonté partagée de faire de la Suisse un espace d’opportunités.

Toute ma gratitude à Marie pour la qualité des événements proposés et la mise en valeur de mon travail au Sénat.

Un grand merci à Olivier Dupont, directeur de la CCIFS, ainsi qu’à l’ensemble des membres de l’équipe pour leur disponibilité et leur professionnalisme.

Toute ma reconnaissance à toutes les personnes qui se sont mobilisées pour concrétiser ces rencontres.

Diplomatie économique

CCI France-Suisse (CCIFS) – 1/5

Première séquence, un petit-déjeuner consacré à rencontrer plusieurs dirigeants d’entreprises du secteur de La Défense :

François Teissier, fondateur de Teissier Technique à Annecy, une société de mécanique de haute précision. François a développé un groupe d’entreprises pour diversifier ses activités ;

Yves Donin de Rozieres, fondateur de Cathyor Engineering en 1976, société spécialisée dans l’étude et le développement de systèmes à usage militaire ; Yves a été un ancien élu à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE). J’ai été très touché par ses mots si bienveillants pour mon action sénatoriale.

Benoît Passuelo, responsable stratégie d’Elma Électronique, qui emploie 800 personnes sur 10 sites, dont la moitié aux USA.

Chacun d’entre eux témoignent d’un changement de perception de l’industrie de défense, qui est là pour protéger. +d’images

CCI France-Suisse (CCIFS) – 2/5

Deuxième séquence, une conférence “Le monde tel que je le vois” avec des dirigeants d’entreprises* membres de la CCIFS, au sein du Club NowHere.

Ce Club d’investisseurs privé, élitiste et innovant, a été lancé fin 2023 dans le quartier des Eaux Vives, au sein d’une maison de maître protégée.

Il réunit investisseurs, visionnaires, talents émergents et créatifs impliqués dans les domaines de la blockchain, cryptomonnaies, intelligence artificielle, luxe, art et tech.

Une vingtaine d’entreprises au nom prestigieux de l’industrie et de la finance ont participé à cette séquence. +d’images

CCI France-Suisse (CCIFS) – 3/5

Moment fort de la visite, le dîner-débat a rassemblé un public record pour ce format et affiché complet.

Aux côtés des membres du comité de soutien de la CCIFS, plusieurs personnalités institutionnelles ont honoré l’événement de leur présence: Clément Leclerc, consul général de France, Marie-Ange Rousselot, députée des Français établis hors de France – Suisse & Liechtenstein (suppléante de Marc Ferracci, ministre de l’Industrie), Gilles Bordes, chef du service économique à l’ambassade de France en Suisse, Alexandre Epalle, directeur général de l’Office cantonal de l’Économie et de l’Innovation et Linda Chevalier, conseillère des Français de l’étranger pour la circonscription de Genève.

Dans son mot d’accueil, Marie Wattez, présidente de la CCIFS, a rappelé l’origine même de la Chambre en 1894, née dans un contexte de tensions commerciales entre la France et la Suisse, et fondée pour encourager la relance du dialogue économique bilatéral.

J’ai partagé ensuite une analyse des tensions géopolitiques actuelles, des défis numériques et des enjeux de souveraineté économique, tout en répondant aux nombreuses questions suscitées au fil du repas. +d’images

CCI France-Suisse (CCIFS) – 4/5

Le 27 mai au matin, les échanges se sont poursuivis lors d’un petit-déjeuner réunissant des dirigeants d’entreprises françaises implantées en Suisse : Armelle Comte, DG, et Yanis Yasbec (Air France) ; Jérôme Barra (Firmenic), et Antoine de Montmollin (Metalor).

Les discussions ont permis d’identifier des pistes d’action concrètes dans les domaines de la transition numérique, de la compétitivité des entreprises et de la défense des intérêts économiques bilatéraux.

Échange très instructif sur l’affinage des métaux précieux et en particulier concernant l’or. +d’images

CCI France-Suisse (CCIFS) – 5/5

Ultime séquence organisée par Marie Wattez, une conférence devant les membres du Club des Leaders, en présence de son fondateur, Jean-Sébastien Robine.

Le Club des Leaders à Genève est un réseau d’affaires et de networking de haut niveau, qui réunit environ 520 membres répartis dans plusieurs grandes villes européennes (Genève, Paris, Zurich, Monaco, Luxembourg, Londres, Gstaad).

J’ai été très honoré de partager ma perception de la situation internationale devant des décideurs influents de l’économie, la politique, la culture, l’art et la philanthropie.
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Cette rencontre a permis un dialogue franc et stimulant sur les grands enjeux contemporains : souveraineté et mondialisation, cybersécurité, rôle des diasporas entrepreneuriales et place de l’engagement politique à l’international.

Je suis sincèrement reconnaissant envers Paul Dubrule, cofondateur du groupe Accor, et ancien sénateur, pour ses mots élogieux, prononcés à l’issue de mon intervention. Je lui ai témoigné, à mon tour, mon admiration pour son parcours et sa réussite exceptionnelle qui inspirent tous les entrepreneurs de l’Hexagone.

Autre personnalité d’exception rencontrée, Francis Wahl, un investisseur de génie, engagé dans l’innovation et qui soutient l’école française de Genève.

Merci à Marie qui m’a offert l’opportunité de ces multiples rencontres qui constituent des souvenirs exceptionnels. +d’images

Communauté française

Consulat

En marge des rencontres organisées par la CCIFS, Clément Leclerc, consul général à Genève, m’a organisé deux séquences au consulat avec la participation de trois conseillers des Français de l’étranger : Guilhem Kokot, président du conseil consulaire de Genève, Linda Chevalier et Ilham Chahdi qui prendra la présidence du conseil consulaire au 1er juillet (à la suite d’une élection qui s’est tenue le 5 mai).

J’ai souhaité que nous déposions une gerbe devant le monument aux morts du consulat qui avait été vandalisé le 10 septembre 2024. Ces actes de vandalisme ont mis en lumière la nécessité de protéger un monument déjà restauré en 2021.

J’ai salué l’action du consul général qui a veillé à l’ajout de nouveaux monolithes pour honorer 291 soldats de la première guerre mondiale, précédemment omis.

Clément Leclerc m’a confié que le calcaire dans lequel leurs noms sont gravés provient des mêmes carrières, à Saint-Martin-Belle-Roche en Bourgogne, que celui du monument originel.

Dans un second temps, nous avons tenu une réunion consulaire, en présence de Marie-Hélène Papi, consule générale adjointe, pour évoquer en particulier les questions scolaires et le développement à venir du réseau d’écoles internationales locales prochainement homologuées. +d’images

Diplomatie parlementaire

ONU – Mission permanente

Entretien avec Céline Jurgensen, représentante permanente à l’ONU, en présence de Clément Leclerc, consul général.

On trouve, à Genève, plus de 40 organisations internationales et de très nombreuses ONG, notamment :
• ONU (Office des Nations Unies à Genève)
• Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH)
• OMS (Organisation mondiale de la santé)
• OMC (Organisation mondiale du commerce)
• HCR (Agence des Nations Unies pour les réfugiés)
• CICR (Comité international de la Croix-Rouge), etc.
Très heureux du choix d’une diplomate chevronnée pour représenter la France dans l’un de ses lieux stratégiques.

Pour Céline Jurgensen, l’Europe puissance est insuffisamment présente dans ces instances internationales.

Plusieurs organisations multilatérales dans lesquelles se jouent des enjeux sont sous le radar. Nous avons besoin de développer une vision transversale et une coordination européenne.

Je remercie notre diplomate de m’avoir averti sur de nombreux points méritant toute notre attention. +d’images

En circonscription en Espagne – Madrid (22–24 mai 2025)

Retour à Madrid, pour un 7ème déplacement dans la capitale du Royaume d’Espagne, à la faveur de ma participation au forum interparlementaire sur le renseignement et la sécurité au Sénat espagnol.

Je remercie Kareen Rispal, ambassadrice de France en Espagne de son invitation à la Résidence de France, pour une réunion de cadrage avec les chefs de service.

L’Espagne a accueilli 1,5 millions de migrants d’Amérique latine en 3 ans, ce qui a fait progresser mécaniquement la croissance du pays. Ainsi les 3,2 % de croissance affichés apparaissent d’abord liés à la croissance de la population.

L’absence de majorité parlementaire pour voter le budget, à l’image de ce que nous observons actuellement en France, amène l’Espagne à fonctionner sur le budget de 2023 en faisant voter le budget de l’année précédente sans vote depuis 2 ans. +d’images

Cybersécurité

Forum parlementaire Sur le Renseignement et la Sécurité (Parliamentary Intelligence-Security Forum)

À l’invitation de Robert Pittenger, ancien sénateur américain, j’ai participé au forum interparlementaire, qui a réuni, au Sénat espagnol, plus de 500 participants venus du monde entier.

Ce rassemblement sur trois jours m’a offert l’opportunité de retrouver de nombreux élus et experts, parmi lesquels des amis parlementaires roumains comme Titus Corlăţean et Cristian Bacanu, ou Neemat Frem du Liban.

Je me suis également entretenu avec Hennadiy Troukhanov, maire d’Odessa, et relayé son message de reconnaissance à l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, pour le soutien fidèle qu’il lui apporte.

J’ai participé à une table ronde sur la cyber sécurité en compagnie du sénateur José Antonio Monago Terraza, Senate of Spain ; Dr. Paul J. Maurer, President of Montreat College ; et Dr. Varun Suthra, Director International Relations, KIIT University, Inde. +d’images

Texte de mon DISCOURS (traduit en français)

Ministère des Affaires étrangères / Cyber

Rencontre avec Fernando Nogales, coordinateur pour la cybersécurité et les menaces hybrides au ministère des Affaires étrangères, en compagnie de Vincent Guimard (Affaires européennes – Ambassade).

Nous avons échangé sur l’organisation espagnole en matière de cyber sécurité et sur les progrès concernant la transposition de NIS2 en Espagne.

Le projet de loi n’a toujours pas été présenté au Parlement. +d’images

Diplomatie économique

Service économique – CCEF

En 2024, la France a été le 3ème fournisseur et le premier client de l’Espagne.
Notre déficit commercial de 3,2 milliards d’euros s’est réduit de 40%.
La France est également le 4ème investisseur en Espagne.

L’Espagne est devenu le deuxième pays producteur d’automobiles en Europe après l’Allemagne et devance désormais la France, alors que l’Espagne ne dispose d’aucune marque espagnole.

Les équipements mécaniques, les matériels de transport et produits chimiques figurent parmi nos principaux secteurs exportateurs.

Merci à Cyril Forget, chef du service économique régional et à son équipe pour la brillante présentation qu’ils m’ont préparée.

Cette réunion m’a également permis de rencontrer Anne-Laure Viard (Forvis Mazars Group), qui devrait être prochainement élue à la présidence de la section locale des CCEF. +d’images

Chambre de commerce France-Espagne

Visite de “la Chambre” à Madrid qui fête ses 130 ans d’existence en 2025.

Entretien avec Sara Bieger, directrice qui a succédé à Bertrand Barthélemy après avoir occupé ce poste pendant trois décennies.

Ayant siégé au conseil d’administration de la chambre, Sara a immédiatement pu mettre les qualités issues de son expérience professionnelle au profit du développement collectif.

Les entreprises françaises emploient 500 000 personnes en Espagne, loin devant les Allemands (350 000).

Très heureux d’avoir pu échanger sur différentes idées susceptibles de contribuer au développement du réseau des chambres. +d’images

Communauté française

Consulat

Avec près de 35 577 inscrits au 31/12/24, le consulat général de France à Madrid constitue le 8ème poste au monde en termes de communauté française.

Madrid offre également les services consulaires aux compatriotes rattachés aux circonscriptions des consulats d’influence de Bilbao et Séville.

Quatre séquences d’échanges m’ont permis d’évoquer leur situation et leurs attentes.

Entretien avec Nathalie Berthy, consule générale de France à Madrid ; Visioconférence avec Marianne Carré (en médaillon), consule générale à Bilbao qui est également directrice de l’Institut français de Bilbao

Double entretien avec nos conseillers des Français de l’étranger pour la circonscription de Madrid : Stéphanie Le Vaillant-Vignancour, également conseillère AFE pour la péninsule ibérique ; et Francis Huss que j’ai côtoyé à l’AFE lors de ma première élection en 2006.

Le consulat est poste pilote pour la certification de l’identité numérique et est intégré dans l’expérimentation concernant le renouvellement des passeports à distance.

Le retour d’expérience sur les conséquences de la panne électrique a fait évoluer le regard sur la sécurité des communications en cas de crise. +d’images

UFE Espagne / restaurant Allegorie

Coup de chapeau à Francis Huss, conseiller des FDE et président de l’UFE Espagne, pour son infatigable capacité à réunir et animer notre communauté française au travers de l’UFE Espagne.

Francis m’a offert l’opportunité d’échanger avec des compatriotes venus d’horizons différents aux opinions variées.

Et comme les paroles peuvent nourrir l’esprit mais pas le corps, Francis a choisi le Allegorie, le restaurant de Romain Lascarides, formé en France dans des tables étoilées.

Ouvert en novembre 2023, l’établissement a été récompensé par le Guide Michelin dès son 1er anniversaire, saluant son approche moderne et rigoureuse de la tradition culinaire française. Selon Romain : « manger, c’est nourrir l’esprit, la pensée et la faculté de juger ». Tout est dit !

Merci à Francis et aux participants pour leur franchise et d’avoir si bien… nourri les débats. +d’images

Enseignement

Lycée français de Madrid (LFM)

Retour au Lycée français de Madrid, où j’ai été accueilli par Gilles Martinez, proviseur.

Créé en 1884, le lycée vient de fêter ses 140 ans. Les effectifs au 1/9/2024 étaient de 4312 élèves (3843 à Condé et 469 à Moraleja).

EGD de l’AEFE, l’agence a apporté un concours de 10 millions d’euros en 2023 pour financer les résidents et 1,5 million pour le Parcours de Formation du Citoyen.
L’aide moyenne hors bourses au LFM s’élève à 2164 euros par élèves, dont 40 % sont espagnols et 6% étrangers.

Accompagné par Laurent Bertat, Cocac adjoint, j’ai découvert les infrastructures du campus de Conde de Orgaz et échangé avec l’équipe de direction du LFM.

Dernière séquence, ma rencontre avec les élèves impliqués dans la présidence d’EUROMAD+ 2025.

S’ils ont paru un peu intimidés par l’échange avec un sénateur, à l’issue de la rencontre, c’est moi qui en suis ressorti impressionné par leur vivacité d’esprit. Confiant dans l’avenir de notre pays si la nouvelle génération, qui animera notre pays à l’avenir, est à leur image. +d’images

Réseau scolaire français – Institut français

Déplacement à l’ambassade de France pour deux séquences de travail avec Eric Tallon, COCAC.

1 – Une réunion consacrée au réseau d’enseignement français en Espagne, le premier en Europe, qui compte 23 établissements homologués.

Ils scolarisent 20 412 élèves de la maternelle à la terminale, en baisse de 2% sur les 5 dernières années.

2 – une visite de l’Institut français de Madrid qui annonce plus de 10 000 apprenants par an en Espagne.

Son Centre officiel pour les examens (DELF, DALF, TCF…) pointe à la première ou deuxième place dans le monde en revenus de certification.
La Médiathèque est riche de +40 000 documents (livres, films, journaux et magazines français).

J’ai également visité l’auditorium de 250 places, la galerie d’art, et le Café Bistrot avec patio, très couru à Madrid. +d’images

Alliance française de Madrid (AFM)

Visite de l’Alliance française de Madrid en présence de Julián Ocana, directeur général de l’Alliance Française de Madrid, d’Ignacio Rodríguez, président de l’Alliance, de Christine Torelli, coordinatrice nationale de l’Alliance Française d’Espagne et de Miguel Vergara, membre du conseil d’administration.

L’Espagne compte 19 Alliances françaises sur 830 dans le monde. Avec 2,5 millions d’euros de revenus, Madrid est une des 10 premières dans le monde.

J’ai particulièrement apprécié l’étiquetage des livres de la médiathèque avec le niveau de maîtrise du français nécessaire pour guider le lecteur dans son apprentissage.

L’alliance française offre une grande variété d’activités culturelles et promeut les voyages en France pour leurs étudiants.

Je suis ressorti bluffé par la qualité de l’exposition photographique issue du film Exodus de Brice Thiercelin. +d’images

École du FLAM

Très heureux d’avoir retrouvé Stéphanie Adélaïde, qui animait autrefois les Francs-risqueurs.

L’école accueille 155 enfants francophones de 2 à 16 ans (voire jusqu’à 18 ans), répartis en groupes d’âge : des tous-petits aux adolescents pour les accompagner vers non seulement une maîtrise du français, mais également de notre culture.

Sa particularité est d’aller au plus proche des élèves en tournant sur 5 antennes à Madrid (Puerta de Toledo, centre-ville, Alcobendas, Rivas, Villanueva de la Cañada), ainsi qu’un programme en ligne. Un 6ème emplacement est prévu à la rentrée.

J’ai adoré la variété des activités pédagogiques proposées : lectures, projets culturels, ateliers créatifs, sorties pédagogiques, concours d’éloquence, visite d’expo, spectacles, voyages en France… et le sympathique échange avec les jeunes présents.

Sincères félicitations à Stéphanie qui n’a rien perdu de son charisme. +d’images

Sénat – Italie – Fête nationale

Merci à SEM Emanuela d’Alessandro, ambassadrice d’Italie en France pour son invitation à sa Résidence, où je me suis rendu le 5 juin en compagnie d’Hervé Marseille, président du groupe d’amitié France-Italie.

L’Italie célèbre la Fête de la République en souvenir du 2 juin 1946, lorsque le peuple italien a choisi la République plutôt que la monarchie.

La cérémonie s’est tenue en présence de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, et de Patrick Mignola, ministre des Relations avec le Parlement.

J’y ai retrouvé de nombreuses personnalités, dont SEM Ana Hrustanovic, ambassadrice de Serbie en France, également chevalier de Grand-Croix, la plus haute distinction décernée par la République italienne.

Cette réception m’a permis d’échanger également avec Piero Fassino, député à la Chambre des députés d’Italie et ancien ministre.

Très heureux de constater à cette occasion la force des liens d’amitié qui unissent l’Italie et la France.

INFOLETTRE n°246 – Mai 2025

Lire : l’INFOLETTRE n°246 – Mai 2025Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito

Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,

Comme le poinçonneur des Lilas, chanté par Gainsbourg, qui a disparu des stations de métro, l’agent qui percevait les droits de chancellerie est appelé à d’autres fonctions dans nos consulats.

Depuis le 2 juin, les Français de l’étranger peuvent désormais régler en ligne leur demande de passeport ou de renouvellement de carte d’identité via un timbre électronique (timbres.impots.gouv.fr), avant de se rendre au consulat.

Cette « mesure de modernisation attendue de longue date », saluée par Pauline Carmona, directrice de la DFAE, concrétise l’annonce qui avait été faite par Laurent Saint-Martin, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, devant l’AFE, conformément aux priorités fixées par Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères devant les ambassadeurs en janvier.

Au-delà du gain de temps lors du passage aux consulats, cela va également permettre de redéployer des postes vers des services à valeur ajoutée pour les Français à l’étranger.

Ainsi à Londres, comme évoqué le 16 mai dernier, avec Samer Melki, consul général, le poste pourra être redéployé au consulat général de France à Édimbourg, après l’installation d’une station de recueil de demandes de titres d’identité et de voyage, prévue à l’automne.

Cela évitera aux Français d’Ecosse et du nord de l’Angleterre de se rendre à Londres pour demander ou renouveler leurs passeports et cartes nationales d’identité.

Félicitations à Samer Melki, Stéphane Pailler, consul général à Édimbourg, et à tous ceux qui leur ont donné le feu vert à Paris pour cette décision, qui est l’aboutissement heureux d’une mesure réclamée depuis 11 ans par Christian Albuisson, président du conseil consulaire à Édimbourg (Voir).

Cela récompense l’engagement opiniâtre de Christian, rejoint par Véronique Miller, conseillère des Français d’Écosse, lors de son élection en 2021, et tous ceux qui leur ont apporté leur soutien.

Ce sera moins de fatigue, moins de jours perdus, moins d’empreinte carbone pour les Français d’Écosse, et moins d’engorgement au consulat à Londres. Bref, que du plus !

Fidèlement,

Olivier Cadic

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
. Français de l’étranger et services publics : audition de Pauline Carmona
. En réponse à ma question écrite, le gouvernement confirme l’impossibilité pour un fonctionnaire en disponibilité de se présenter à un concours interne
. Ces Alliances françaises qui rayonnent depuis la France
. Français de l’étranger : ouverture du paiement par timbre électronique pour les passeports et cartes d’identité
. Protection sociale des Français de l’étranger : consultation citoyenne

EN CIRCONSCRIPTION
> BAHREÏN – Manama (20–22 avril 2025)
> KOWEÏT – Koweït City (23-25 avril 2025)
> LIBAN – Beyrouth / Tripoli / Balamand / Byblos (25-29 avril 2025)
> ESPAGNE – Barcelone (05-06 mai 2025)
> ÉGYPTE – Le Caire (8-10 mai 2025)
> MALTE – La Valette / Zebbug (11-12 mai 2025)
> ROYAUME-UNI – Londres (15–16 mai 2025)

SÉNAT – COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES
. Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères – Diplomatie parlementaire
. Audition sur les enjeux de l’Arctique
. Royaume-Uni – Ambassade
. Pologne – Fête nationale
. Estonie – Délégation parlementaire – Groupe d’amitié
. Bahreïn – Accueil de l’Ambassadeur
. IPAC – Unité transatlantique interparlementaire face à la Chine
Découvrir l’InfoLettre n°246

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (15–16 mai 2025)

Enseignement 

Lycée Charles de Gaulle (LCDG) / APL, Association des parents d’élèves

Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger, a organisé une nouvelle rencontre avec Karen Bargues, présidente de l’APL, Association des parents d’élèves du lycée Charles de Gaulle à Londres.

Nous avons salué Karen, tous ceux qui ont participé à l’organisation du diner de gala et les participants qui ont contribué à la levée de près de 200.000 £.

En 20 ans d’efforts, ce sont près de 3,3 millions de £ qui ont été apportés, grâce à la générosité des sponsors et à toutes celles et tous ceux qui ont œuvré pour le succès de ces galas annuels.

En début d’année, l’AEFE a refusé la demande de l’APL afin d’obtenir l’annulation de l’augmentation de 4% des frais de scolarité prévue à la rentrée 2025 et à la charge des familles du LCDG.

Or, il apparaît, suite à la réunion du Conseil d’établissement du 24 avril, que le résultat net de l’établissement s’élève à 1.925.400 euros et que la trésorerie nette dépasse les 12 millions d’euros.

La mise en place de la TVA sur les frais de scolarité au Royaume-Uni depuis le 1er janvier 2025 a engendré une hausse immédiate de 20% et est particulièrement difficile à absorber pour nos familles. Cependant, de son côté, l’établissement bénéficiera d’une récupération partielle de TVA.

En acceptant, malgré un contexte économique difficile, des augmentations exceptionnelles de frais de scolarité de 8% en 2023-24 et 6% en 2024-25, les familles ont permis au lycée de retrouver un équilibre financier.

Il apparaît donc légitime pour l’APL de demander le report de cette quatrième augmentation en deux ans qui apparaît exorbitante pour les familles.

Amelie et moi avons assuré Karen et l’APL de notre plein soutien à cette requête. +d’images

Gala Sciences-Po UK

Merci à Stéphane Rambosson (à l’image) et aux trustees de Sciences Po Alumni UK Charity Trust pour leur invitation à la quatorzième édition du gala, sous le haut patronage de SEM Hélène Duchêne, en présence de Luis Vassy, président de Sciences Po.

Le Trust est dirigé par un conseil de six trustees bénévoles, présidé par Stéphane Rambosson.

Il entretient des liens étroits avec la communauté des anciens élèves de Sciences Po au Royaume-Uni, qui organise régulièrement des événements tels que des dîners-débats et des rencontres mensuelles pour renforcer les liens entre les membres.

En tant qu’organisation caritative enregistrée au Royaume-Uni, le Trust a réussi la performance de lever plus de 3,7 millions de livres sterling depuis sa création en 2009.

Il finance des bourses d’excellence, favorise la coopération académique, contribue au développement des infrastructures et soutient des œuvres sociales.

Le “guest speaker” de la soirée était le Dr Dmytro Kuleba, ancien ministre des Affaires étrangères ukrainien, et aujourd’hui professeur adjoint à Sciences Po au sein de la PSIA qui a partagé son regard sur la situation du conflit ukrainien et des enjeux géopolitiques.

Très heureux d’avoir eu l’opportunité de retrouver de nombreuses personnalités qui me sont chères, à l’image de Florence et Xavier Quattrocchi, et d’avoir pu échanger avec Emmanuelle Bury, nouvelle présidente de la chambre de la French Chamber of Great Britain. +d’images

Communauté française

Consulat

Retour au consulat général de France à Londres en compagnie d’Amelie Mallet pour apprécier les nouveaux progrès mis en oeuvre sous la conduite de Samer Melki, consul général.

Un nouveau sas de contrôle d’entrée, installé quelques jours plus tôt, améliore la mise en sécurité des locaux. Le parcours des usagers a pu être modifié en différenciant la porte de sortie de celle de l’entrée. Cela permet de fluidifier l’accès au consulat.

À partir du 2 juin 2025, les Français de l’étranger peuvent payer en ligne leurs demandes de passeports ou de renouvellement de carte nationale d’identité, via un timbre électronique, avant de se rendre au consulat.

Le pré-paiement par timbre électronique supprime donc l’étape de paiement au sein du consulat qui occupait un agent à plein temps à Londres.

Lors de notre échange avec le consul général, nous avons évoqué la réaffectation du poste pour améliorer le service aux usagers ; l’augmentation d’un poste pour l’instruction des visas à partir de septembre dans le prolongement de ma demande au ministre Jean-Noël Barrot lors de son audition au sénat sur le budget ; et du service Consu’late qui étend exceptionnellement certains jours les horaires d’ouverture jusqu’à 19 heures.

Merci à Samer Melki et à toute l’équipe du poste pour leur sympathique accueil et leur efficacité. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce française en Grande-Bretagne

En compagnie d’Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger, nous avons rencontré Sébastien Joly, nouveau directeur de la Chambre de commerce franco-britannique, qui anime une équipe de 30 personnes.

La French Chamber of Commerce in Great Britain (Chambre de commerce française en Grande-Bretagne) a été fondée en 1883.

Elle œuvre depuis plus de 140 ans pour renforcer les relations commerciales et industrielles entre la France et le Royaume-Uni.

Elle constitue l’un des réseaux d’affaires franco-britanniques les plus actifs au Royaume-Uni, regroupant près de 400 entreprises de toutes tailles et secteurs.

L’expérience professionnelle de Sébastien, sa connaissance du marché britannique et du fonctionnement de la chambre, pour en avoir été un membre au sein du bureau Veritas UK, constituent de formidables atouts pour animer cette plateforme d’échange, de networking et de services aux entreprises françaises souhaitant s’implanter ou se développer au Royaume-Uni.

Je lui souhaite plein succès dans cette nouvelle mission.

En circonscription à Malte – La Valette / Zebbug (11-12 mai 2025)

Premier déplacement à Malte pour soutenir l’atteinte de l’objectif prioritaire de Sandrine Lelong-Motta, ambassadrice de France à Malte : l’ouverture de la première école française de l’île, prévue à la rentrée de septembre 2025.

Je remercie sincèrement Sandrine Lelong-Motta pour son accueil et souhaite rendre hommage à son habileté pour s’appuyer sur la diplomatie parlementaire, afin de mettre en valeur les multiples atouts de la France et défendre ses intérêts.

Enseignement

Lycée français bilingue international de Malte (LFBI)

Ce projet a vu le jour grâce au leadership d’Anne Douaire-Banny, représentante de l’AFLEC (Association franco-libanaise pour l’Éducation et la culture).

Un bâtiment a été trouvé dans un quartier résidentiel à Pembroke, situé juste au nord de La Valette, et le bail signé avec le diocèse de Pembroke va permettre au LFBI de croître sans avoir à déménager.

La première ouverture prévue en septembre 2025 se fera sur 3 classes : une maternelle (PS,MS,GS), CP-CE, CM1-2. Une classe atelier collège avec le CNED complètera l’offre scolaire proposée.

Afin d’inciter les parents d’élèves à inscrire leurs enfants, j’ai participé à la première journée Portes ouvertes du LFBI, ce dimanche 11 mai 2025, organisée par les représentants de l’AFLEC, dont son président Paul Raucy et Anne Douaire-Banny.

Cet événement s’est tenu en présence de Sandrine Lelong-Motta, ambassadrice ; de Carole de Blesson, conseillère des Français de l’étranger ; Christophe Jean, premier conseiller ; Renaud Lallemant, conseiller culturel ; et Pierre Bigot, président de Malte Accueil (FIAFE)

Les enfants ont pris possession des lieux avec une joie communicative.
Émerveillé d’avoir eu l’opportunité de participer au lancement de la première école française de Malte qui a la mer pour horizon.
J’ai proposé aux participants de faire une photo souvenir pour la partager avec nos successeurs qui fêteront son centenaire. +d’images

Diplomatie parlementaire

Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

La diplomatie parlementaire récompensée

Entretien avec Ian Borg, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères maltais à l’occasion de ma première visite dans l’archipel pour échanger sur la relation bilatérale et la situation internationale, en présence de Sandrine Lelong-Motta, ambassadrice de France.

J’ai porté la demande émanant de son homologue Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, pour sensibiliser le gouvernement maltais à l’importance de la ratification du traité BBNJ (Traité international pour la Protection de la haute mer et de la biodiversité marine) par Malte, avant la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC) qui se tiendra à Nice, du 9 au 13 juin 2025.

Il entrera en vigueur 120 jours après la date de dépôt du soixantième instrument de ratification, d’approbation, d’acceptation ou d’adhésion.

La France s’est fixée pour objectif d’avoir réuni les 60 signatures d’États à Nice.

Nouvel exemple de l’excellence de la relation entre la France et Malte, Ian Borg m’a assuré que Malte ferait le maximum pour contribuer au succès de l’UNOC 3.
Dès le lendemain, le vice-premier ministre confirmait à notre ambassadrice que Malte serait au rendez-vous.
Je lui suis reconnaissant de récompenser ainsi la diplomatie parlementaire. +d’images

Ministre de la Santé

Entretien avec Jo Etienne Abela, ministre de la Santé et président du groupe d’amitié France-Malte. Francophile, le ministre est également un admirateur de Napoléon.

Chirurgien spécialisé en gastro-entérologie et endoscopie, le ministre est préoccupé par l’exode du personnel médical vers les pays à hauts revenus.

Il souhaite développer la coopération bilatérale en matière de santé et dans l’utilisation de l’intelligence artificielle.

Nous avons parlé du sondage, paru le matin, en une des quotidiens maltais, soulignant que 70% de la population locale serait en faveur d’une loi sur le suicide assisté. Le ministre a pour priorité d’élever le niveau local en matière de soins palliatifs, afin qu’il soit de bonne qualité, avant de légiférer sur le suicide assisté, comme cela est envisagé en France.

La forte influence de la religion catholique, on compte plus de 365 églises dans l’archipel, laisse anticiper une forte résistance face à ces droits nouveaux. +d’images

Ambassadeur pour les Migrations

Entretien à l’ambassade de France avec Malcolm Cutajar, ambassadeur maltais pour les migrations.

Après avoir connu un pic d’arrivées illégales entre 2019 et 2021, jusqu’à plus de 3000 en 2019, l’archipel n’a connu que 238 migrants illégaux en 2024, selon le chiffre donné par le HCR.

D’après mon interlocuteur, ces chiffres sont à nouveau orientés à la baisse depuis début 2025 (27).

Malte est favorable à un durcissement des règles sur l’asile et l’immigration et à des accords avec des pays de transit ou de départ pour la mise en place de centres de traitement à l’extérieur de l’UE.

99% des personnes qui arrivent à Malte partent depuis la Libye.

Parlement

Accueil au Parlement par David Agius, vice-président, et membre du groupe d’amitié Malte-France.

Les membres du parlement maltais ne sont pas indemnisés, ce qui les contraint à maintenir une activité professionnelle en parallèle.

Nous avons évoqué la question du suicide assisté évoqué le jour même dans les médias maltais.

Les très bonnes relations entre la France et Malte sont caractérisées par une proximité et des convergences politiques sur de nombreux dossiers régionaux et internationaux.

Nous avons échangé sur l’opportunité de prévoir une visite du groupe d’amitié. La dernière remonte à 2013.

Diplomatie économique

ST Microelectronics (STM)

Visite de ST Microelectronics (STM), premier fabricant de semi-conducteurs européen, né de la fusion du français Thomson Semi-conducteurs et de l’italien SGS Microelettronica, et l’un des premiers au monde.

Accueillis par Laurent Filipozi, directeur général de l’usine, en compagnie de Sandrine Lelong-Motta, ambassadrice de France à Malte, et de Carole de Blesson, conseillère des Français de l’étranger, nous avons découvert que Malte abrite désormais la première usine de fabrication avancée de l’UE.

L’usine, 1er employeur de l’île, emploie plus de 1600 professionnels hautement qualifiés et génère plus de 1,2 milliards d’euros d’exportations à Malte.

Une nouvelle salle blanche de 10.000 mètres carrés sur 4 niveaux est en cours de construction, tandis qu’une nouvelle installation de traitement des eaux conçue pour réduire considérablement la consommation va également voir le jour.

Enthousiasmé par le formidable état d’esprit des personnels rencontrés, dont un tiers des employés sont non-européens.

Hâte de revenir pour voir la concrétisation des projets en cours. +d’images

FDJ United (Française des jeux)

Visite des locaux de FDJ United et présentation de ses activités par Michaël Marceau, directeur produits et stratégie.

FDJ United, anciennement connue sous le nom de La Française des Jeux, occupe une position dominante sur le marché français des jeux d’argent, y compris dans le segment du jeu en ligne.

Pour renforcer sa position sur le marché européen du jeu en ligne, FDJ United a acquis le groupe suédois Kindred, propriétaire de la marque Unibet, pour 2,6 milliards d’euros.

Cette acquisition place FDJ United au deuxième rang des opérateurs de jeux d’argent en Europe et marque son entrée dans le secteur du casino en ligne, une activité interdite en France mais prospère sur de nombreux sites étrangers.

Le service client international de FDJ United à Malte intègre un centre d’appel, doté d’une vue sur mer imprenable.

Malte a été le premier pays de l’Union européenne à réguler le jeu en ligne dès 2004, via la Malta Gaming Authority (MGA), et est devenu un hub incontournable pour les opérateurs de jeux en ligne, cherchant à opérer légalement et efficacement en Europe. +d’images

Chambre de commerce / Secteur maritime

Afin de me permettre de découvrir l’importance du secteur maritime pour Malte, notre ambassadrice Sandrine Lelong-Motta m’a organisé un déjeuner avec des personnalités locales, à l’image de William Spiteri Bailey, président de la Chambre de commerce de Malte ; Helga Mizzi, ancienne ambassadrice de Malte en France (2017-19) ; John Gauci-Maistre, président du groupe Economicard ; Joseph Bujega, président de la chambre franco-maltaise.

Malte est le 6ème drapeau maritime dans le monde et le premier européen. Il est passé d’une image de drapeau de commodité à celle d’un drapeau de réputation.

Le Malta Maritime Summit est un événement de renommée mondiale qui regroupe tous les deux ans à Malte, depuis 2018, les décideurs politiques et économiques du secteur.

Le Malta Freeport est un hub stratégique de transbordement majeur en Méditerranée, offrant des connexions avec 120 ports dans le monde, dont plus de 50 en Méditerranée. Il traite autant d’EVP (équivalent vingt pieds) que le port du Havre. Malta Freeport terminal Ltd est détenu à 50% par une société turque, et à 50% par Terminal link, une JV entre le français CMA CGM (51%) et China Merchants Port (49%). +d’images

Communauté française

Ambassade – Consulat

Entretien à l’ambassade avec Joffrey Bonnet, consul.

La communauté française de Malte et de Gozo s’élève à 1012 personnes enregistrées, mais on l’estime à 2500, si on intègre ceux qui y résident de manière durable.

Elle est relativement jeune et entrepreneuriale. Seuls 14% d’entre-eux se déclarent retraités.

Le nombre de français de passage est très important. Avec 300 000 touristes français, la France pointe au troisième rang des nationalités qui visitent Malte. Ils représentent une part non négligeable de l’activité du consulat du fait des problèmes récurrents de perte de papier, accidents, vols…

Résidence de France (Zebbug)

Ultime séquence de ce premier déplacement à Malte, l’ambassadrice Sandrine Lelong-Motta avait réuni, à la Résidence de France à Malte, des représentants de la communauté française, dont Carole de Blesson, conseillère des Français de l’étranger, pour partager les résultats de nos différents échanges.

Cette soirée m’a offert l’opportunité de saluer l’engagement de notre ambassadrice, avec laquelle j’avais eu l’opportunité de collaborer dans son précédent poste de consule générale à Rabat.

Sa détermination afin de faire naître le premier établissement scolaire français à Malte, permet de marquer un progrès essentiel susceptible de favoriser le développement de la relation d’affaires bilatérale.

Ma venue était destinée à conforter cette initiative qui a reçu un accueil enthousiaste de toutes les autorités locales que j’ai rencontrées.

J’ai eu l’opportunité d’encourager chaleureusement les représentants de l’AFLEC, artisans de cette initiative qui permettra à l’archipel de compter une école internationale française en septembre aux côtés des écoles britanniques et américaines.

En circonscription en Égypte – Le Caire (8-10 mai 2025)

Retour au Caire pour assister au Forum MENA (Moyen-Orient Afrique du Nord) 2025 des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), réunissant plus de 400 entrepreneurs français autour des enjeux économiques entre la France, l’Égypte et l’ensemble de la région.

Le MENA est le 3ème marché pour la France après l’Amérique du Nord et la zone rhénane.

Diplomatie économique

Forum MENA des CCEF

Très reconnaissant envers Sophie Sidos, présidente des CCEF, qui ne manque jamais de souligner ma présence et mon engagement pour soutenir les efforts de la Team France export.

C’est le 3ème forum régional CCEF auquel j’assiste depuis le début 2025 : Europe à Stockholm, Amérique à Mexico et Afrique du Nord et Moyen-Orient au Caire.

Retrouver les acteurs économiques de la zone m’a permis d’approfondir le travail engagé en avril avec les CCEF des 6 pays du Golfe et du Liban, en particulier avec la délégation Bahreïn, conduite par Jacques Michel, venue en force avec 6 membres.

Cela m’a également offert l’occasion d’élargir le champ de réflexion en prenant en compte, en particulier, l’approche des entreprises établies en Égypte, avec Emad El Sonbaty, président de la CCIF en Égypte ; en Turquie, avec Franck Mereyde, président de la section Turquie ; et au Maroc, avec Claudia Gaudiau-Francisco, et Jean-Charles Damblin, respectivement présidente et directeur général de la CFCIM ; et Gilles Abensour, président des CCEF – comité Maroc.

L’ouverture du forum par Eric Chevalier (ambassadeur de France en Égypte), Ludovic Pouille (directeur de la Diplomatie économique), Ahmed Kouchouk (ministre égyptien des Finances), et Mohamed Kamel El-waziry (vice-Premier ministre d’Égypte), a permis d’appréhender l’importance de la relation économique bilatérale.

J’ai particulièrement apprécié l’intervention de Benoit Trivulce, directeur général par intérim de Business France. Son discours sans notes, fédérateur et positif a mis en lumière les atouts de la France et son attractivité pour les investissements étrangers. Il n’y a pas d’économie forte sans international. La France exporte 1000 milliards de biens et de services et s’appuie sur un réseau de 53000 filiales à l’international.

J’ai été moins sensible à un autre discours promettant le déclin de notre modèle avec, en conclusion du propos, l’affirmation que “la parenthèse de 400 ans de la domination occidentale va se refermer”.

L’ancien premier ministre de l’Égypte et économiste, Ziad Bahaa-Eldin, a partagé une vision différente, lors de la table ronde sur les perspectives régionales. S’il a regretté l’absence de valeurs morales du leader américain actuel, prônant que tout le monde doit penser à lui même, il a défendu la supériorité du modèle démocratique occidental incarné par l’UE, sur les modèles autoritaires (Chine, Russie, Iran… ), afin de garantir le développement humain.

Il a appelé l’UE à reprendre le flambeau des valeurs et à poursuivre une vision d’expansion en intégrant à terme les pays d’Afrique du Nord, comme le Maroc ou l’Égypte.

J’ai également assisté à deux tables rondes thématiques consacrées à l’art de vivre et sur l’intelligence artificielle.

Bravo à Alexandre Ratle (président de la Commission MENA des CCEF), à Mo Saad, président du comité CCEF Égypte, et à toute l’équipe du comité d’organisation pour la richesse et la diversité du programme.

La soirée avec une vue imprenable sur les pyramides marquera assurément toutes les mémoires. +d’images

Prix V.I.E. Entreprise à l’ambassade

La zone Afrique du Nord et Moyen-Orient accueille un quart des VIE dans le mondeLudovic Pouille.

Lors de la soirée de clôture du forum CCEF MENA, à la Résidence de France au Caire, j’ai eu le plaisir de participer à la remise des Prix V.I.E Entreprise, en présence d’Éric Chevalier, ambassadeur, des représentants des CCE d’Egypte et du General Authority for Investment and Free Zones (GAFI).

4 entreprises lauréates ont été distinguées pour leur engagement envers les jeunes Talents en Afrique du Nord et au Proche Moyen Orient :
1 – Le prix Croissance V.I.E – après Covid, a été attribué à l’entreprise Technip Energies, par Business France. Driss Louahem, CCE en Arabie Saoudite a reçu le trophée de la part de Benoit Trivulce, l’entreprise a formé 138 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001.
2 – le prix Impact V.I.E a été attribué à l’entreprise Sanofi par les CCE. Adrien Delamare-Deboutteville, CCE en Egypte a reçu le trophée de la part de Sophie Sidos, l’entreprise a formé 147 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001.
3 – Le prix Territoires V.I.E a été attribué à Thales par la Direction Générale du Trésor. Mouchir El Husseini, CCE au Liban a reçu le trophée de la part de Pascal Furth, l’entreprise a formé 215 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001.
4 – Le prix Rayonnement V.I.E a été attribué à TotalEnergies par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Thomas Strauss, CCE en Égypte a reçu le trophée remis par Ludovic Pouille, l’entreprise a formé 295 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001.

Félicitations à toutes celles et ceux qui s’engagent dans ce dispositif de mobilité RH, géré par Business France, destiné à former les talents internationaux et à soutenir l’investissement des entreprises françaises à l’étranger. +d’images

Chambre de Commerce (CCIFE)

Entretien avec Emad El Sontaby, président de la Chambre de commerce et d’industrie française en Égypte (CCIFE), qui a été créée en 1992 au Caire avec le soutien de l’ambassade de France.

Acteur-clé dans le développement des relations économiques entre la France et l’Égypte, elle compte 640 membres. Une équipe de 10 personnes l’anime.

De nombreuses grandes sociétés françaises sont implantées en Égypte, ce qui place la France au premier rang des investisseurs étrangers hors hydrocarbures.

L’Égypte enregistre une forte croissance dans la Tech.

Un smart village s’est développé à Gizeh, que le président compare à une Silicon Valley égyptienne.

Forte d’une population de 140 millions d’habitants, l’Égypte est un pays qui offre de multiples opportunités.

Communauté française

Ambassadeur

Entretien de cadrage sur la relation bilatérale France-Égypte avec Éric Chevalier, ambassadeur de France en Égypte.

Les relations bilatérales entre la France et l’Égypte ont connu un renforcement significatif cette année.

Début avril, lors de la visite officielle du président de la République Emmanuel Macron au Caire, la France et l’Égypte ont élevé leur coopération au rang de partenariat stratégique.

Cette initiative vise à consolider la stabilité régionale et à soutenir les réformes économiques en Égypte. Plusieurs accords intergouvernementaux et économiques ont été signés dans des secteurs clés, tels que la santé, les transports, l’énergie et la gestion de l’eau.

La France dispose d’un réseau de 15 établissements scolaires homologués qui accueille 10000 élèves. Plus de 40 accords bilatéraux ont été conclus entre des établissements français et égyptiens, renforçant la coopération scientifique et universitaire.

Consulat

Séance de travail avec le consul général, Olivier Le Van Xieu, et nos trois conseillers des Français de l’étranger pour l’Égypte : Hervé Majidier, Catherine Pascal et Rafael Pleutin.

La communauté française compte 7000 inscrits, dont près de 90% résident au Caire, et environ 700 à Alexandrie.

Les participants m’ont alerté sur les conséquences de la chute de la livre égyptienne qui a entraîné une perte de la moitié des revenus des agents de droit local. Cela a également eu un fort impact, par exemple, pour les clients de la CFE payés en monnaie locale.

Très reconnaissant pour les alertes qui m’ont été remontées pour améliorer les mesures de vigilance, afin de garantir l’intégrité de notre système d’aides sociales.

Comme j’ai eu souvent l’occasion de l’exprimer, un consul devrait pouvoir gérer son consulat comme une PME. Un instructeur visas ramène 1 million d’euros au Trésor public chaque année. C’est une source de revenus pour le Trésor qui pourrait progresser si nous savions adapter nos effectifs à la demande.

Bravo au consul général et aux élus pour leur approche pragmatique.

Enseignement

Lycée français du Caire

Accompagné par Philippe Lods, adjoint du Cocac, et accueillis par Yves Olichon, proviseur, et son équipe, j’ai visité Merag, le site principal des 4 sites du lycée français du Caire.

Merag accueille les élèves de collège-lycée, tandis que les 3 autres antennes reçoivent les primaires.

L’établissement compte 1987 élèves et anticipe de dépasser les 2000 élèves à la rentrée 2025.

Avec 21 millions d’habitants, Le Caire offre des perspectives importantes de développement pour les écoles internationales. Nous avons longuement évoqué les opportunités de croissance pour l’établissement, le plan de modernisation des différents sites et la perspective d’un nouveau site à New Cairo, qui pourrait ouvrir en septembre 2026. +d’images

Discovery Path

Entretien avec Maria Chatzikonstantinou (CEO) et Jamil Maleyran (CPO), dirigeants de la société de conseil Discovery Path.

Lors de notre précédente rencontre à Antananarivo, où il dirigeait le lycée français comme proviseur, Jamil m’avait confié son désir d’aller en Égypte pour accompagner les établissements scolaires internationaux et étrangers dans leurs projets de développement, d’acquisition et de transformation éducative.

À titre d’exemple, Discovery Path a facilité l’entrée du groupe français Odyssey Education sur le marché égyptien en orchestrant la reprise du British International College of Cairo (BICC).

L’entreprise conçoit des programmes intégrant des technologies avancées telles que la réalité augmentée, l’intelligence artificielle et l’apprentissage hybride.

Discovery Path met également en œuvre des solutions technologiques immersives et organise des événements tels que des compétitions d’e-sport pour les établissements français en Égypte.

Très heureux d’avoir retrouvé Jamil Maleyran, un leader engagé dans la transformation de l’éducation, et d’avoir pu échanger avec ce couple visionnaire, reconnu pour sa capacité à fusionner technologie et pédagogie.

À l’issue de notre échange, Maria et Jamil ont décidé de faire adhérer leur société à l’ANEFE pour contribuer au développement du réseau d’enseignement français à l’étranger. Je leur en suis profondément reconnaissant.

Le Gouvernement confirme l’impossibilité pour un fonctionnaire en disponibilité de se présenter à un concours interne

Lors de mon déplacement en Suède du 30 au 31 janvier (compte-rendu), Nadine Pripp, présidente du conseil consulaire, avait organisé une rencontre avec l’association Stockholm Accueil (à l’image).

Une professeure de lettres-histoire qui a suivi son mari, militaire français, affecté dans la capitale suédoise, m’a exposé son cas : souhaitant mettre à profit sa période d’expatriation pour préparer le concours de personnels de direction d’établissements du secondaire, elle a appris qu’elle n’était pas autorisée à candidater du fait de sa mise en disponibilité de l’Éducation nationale.

Puisque cette situation peut concerner tout fonctionnaire expatrié pour des raisons familiales, j’ai interrogé notre ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification sur le bien-fondé de cette impossibilité.

Malheureusement, celui-ci confirme les termes du code général de la fonction publique, en concluant toutefois « qu’il reste loisible aux fonctionnaires en position de disponibilité de présenter un concours externe » !

C’est absolument regrettable, à l’heure où l’on manque de professeurs et de personnels de direction.

Question n°03894 (JO du Sénat, 27/03/2025) :

M. Olivier Cadic attire l’attention de Mme la ministre d’État, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche sur l’impossibilité pour un fonctionnaire en disponibilité de se présenter à un concours interne de la fonction publique.
En effet, comme le précise le site de l’éducation nationale : « La position de disponibilité ne permet pas de se présenter au concours interne conformément à l’article L. 325-3 du code général de la fonction publique. Le candidat doit donc être, à la date de la 1ère épreuve, en position d’activité, de détachement, de congé parental, de mise à disposition ou en fonction dans une organisation intergouvernementale.»
Il a été saisi de différents témoignages de fonctionnaires qui ont demandé une mise en disponibilité dans le but de suivre leurs conjoints à l’étranger.
Une situation plutôt classique qui devrait justement permettre à un fonctionnaire de mettre à profit sa période de résidence à l’étranger pour préparer un concours, quitte à en lui faire perdre le bénéfice au cas où il ne serait pas en mesure de prendre le poste proposé.
Pour concourir, il note que les deux alternatives consistent à demander un congé de formation ou bien obtenir un détachement, deux options qui exigent de longs délais et offrent peu de garanties d’aboutir.
Dans un contexte de pénurie de personnels d’enseignement ou de direction, il l’interroge donc sur la logique d’une telle disposition qui bloque des fonctionnaires dans leur évolution de carrière lorsqu’ils sont temporairement contraints de préserver la cellule familiale, en suivant leur conjoint à l’étranger.

Réponse de M. le ministre de l’action publique, de la fonction publique et de la simplification (JO du Sénat, 29/05/2025)

Le dernier alinéa de l’article L. 325-3 du code général de la fonction publique (CGFP) dispose que les candidats au concours interne doivent être en position d’activité, en détachement, en congé parental ou accomplir le service national. C’est le cas des candidats bénéficiant d’un congé pour formation professionnelle ou en position de détachement qui maintiennent le fonctionnaire en position d’activité.
L’impossibilité de concourir à un concours interne pour un fonctionnaire en disponibilité trouve sa justification dans la définition même de cette position statutaire définie à l’article L. 514-1 du CGFP comme plaçant le fonctionnaire « hors son administration d’origine ».
Cette position emporte que certains droits des fonctionnaires en activité ne sont plus ouverts au fonctionnaire dont le lien avec son corps ou cadre d’emplois d’origine est suspendu. C’est le cas du droit à se présenter à un concours interne, ce que le Conseil d’Etat a jugé par un arrêt du 18 novembre 1991, Commune de Vénissieux, n° 101209, publiée au recueil Lebon p. 397.
En revanche, il reste loisible aux fonctionnaires en position de disponibilité de présenter un concours externe sous réserve de détenir, en application de l’article L. 325-2 du CGFP, les titres ou diplômes requis par les statuts particuliers du corps ou cadre d’emplois auxquels le concours donne accès.

Sénat – Estonie – Délégation parlementaire – Groupe d’amitié

En l’absence d’Édouard Courtial, président du GIA France-Pays Baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie) et de Rémi Cardon, président délégué pour l’Estonie, j’ai eu l’honneur de présider la rencontre de notre groupe d’amitié sénatorial avec la délégation du groupe d’amitié Estonie-France du Riigikogu (Parlement estonien) en visite au Sénat, ce 28 mai.

Composée de Kristo Enn Vaga (président du groupe d’amitié France-Estonie) ; Toomas Kivimägi (vice-président du Parlement estonien) ; et Tõnis Lukas (vice-président de la commission de la Culture), la délégation estonienne a souligné l’excellence de nos relations bilatérales sans aucun contentieux et où les échanges sont réguliers.

L’Estonie est avec la France la seule nation européenne à avoir pris part à toutes les missions internationales au Mali (Barkhane dès 2018 et Takuba à son lancement en 2020, MINUSMA et EUTM Mali).

L’Estonie continue aujourd’hui à être l’un des fers de lance de la solidarité envers l’Ukraine et compte parmi les pays ayant proportionnellement le plus aidé Kiev (plus de 1% du PIB).

Sa sécurité est fondée sur l’OTAN, dont elle est membre depuis mars 2004. Consacrant déjà 2,3% de son PIB à la défense en 2022, ses dépenses militaires ont atteint 3,4% du PIB en 2024, et pour objectif de 5% en 2025.

Depuis un an, l’Estonie a promulgué une loi permettant au niveau national de saisir les avoirs des particuliers et entreprises d’un État agresseur en cas de violation du droit international. Cette loi vise particulièrement les avoirs russes gelés.

Les États baltes se sont déconnectés avec succès du réseau électrique ex-soviétique BRELL (Biélorussie, Russie, Estonie, Lettonie, Lituanie) les 8 et 9 février 2025 pour se synchroniser sur le réseau européen continental (UCTE), et s’affranchir des infrastructures énergétiques héritées de l’URSS.

Nous sommes revenus sur la coopération dans le domaine cyber et avons évoqué la création, l’an dernier, de la chambre de commerce France-Estonie qui est présidée par Violaine Champetier de Ribes.

Alors que nous suivions la séance de Questions d’actualité au gouvernement en tribunes, le président du Sénat, Gérard Larcher, a salué la présence des parlementaires estoniens pour que la Haute assemblée leur rende un hommage mérité.

Sénat – Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères – Diplomatie parlementaire

De retour d’un déplacement en Arménie où il était accompagné de 7 parlementaires, Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a lancé une nouvelle initiative, ce 27 mai.

Pour la première fois, un ministre des affaires étrangères recevait au Quai d’Orsay, les sénateurs présidents des groupes interparlementaires d’amitié en présence du président du sénat Gérard Larcher pour souligner l’importance de la diplomatie parlementaire.

Avant sa nomination au gouvernement, Jean-Noël Barrot a été élu président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale en juillet 2024.

Depuis sa prise de fonction ministérielle, il a maintenu un dialogue étroit avec le Parlement, comme j’ai pu l’observer lors du déplacement au Koweït en sa compagnie.

Je remercie le ministre d’avoir salué mes efforts pour obtenir la ratification par Malte du traité BBNJ (Biodiversity Beyond National Jurisdiction), un traité international adopté en 2023 sous l’égide des Nations Unies pour protéger la biodiversité en haute mer.

Après avoir été le premier ministre des affaires étrangères à évoquer les Français établis à l’étranger au début de son discours aux ambassadeurs, Jean-Noel Barrot a été également le premier à reconnaître, lors de cette soirée, que le ministère s’était inspiré des méthodes de Taïwan pour démonter une désinformation en se servant de l’humour.

Notre ministre de l’Europe et des Affaires étrangères est décidément un “serial innovateur” ! ‎+d’images

Ces Alliances françaises qui rayonnent depuis la France

Oui, les Alliances françaises existent aussi… en France. Et elles méritent d’être mieux connues, reconnues et soutenues pour ce qu’elles apportent à notre attractivité, à notre rayonnement culturel, et à la cohésion sociale.

(g à d) Marie-Laurence Canevet (pdte Cavilam AF Vichy) ; Gérard Ribot, président de la fédération des Alliances françaises de France (et pdt de l’AF Montpellier) ; Peggy Ferreira-Reis (pdte AF Nice Côte d’Azur) ; Franck Trouilloud (pdt AF Grenoble Alpes) ; Thierry Coupé (vice-président de la fédération et pdt de l’AF Bretagne) ; Claude Malhuret, Sénateur de l’Allier ; Olivier Cadic

Le 15 mai dernier, au Sénat, en présence de mon collègue Claude Malhuret, j’ai eu le plaisir de recevoir Gérard Ribot, président de la Fédération des Alliances françaises de France (af-france.fr), accompagné de plusieurs représentants de ce réseau particulièrement dynamique. Il rassemble aujourd’hui 26 associations – auxquelles s’ajoutent 4 annexes – implantées dans 11 régions, y compris en Guyane et à La Réunion.

Bien qu’établies sur notre territoire, ces Alliances sont pleinement intégrées au réseau mondial des Alliances françaises, fondé en 1883, qui compte aujourd’hui 829 établissements dans 135 pays.

Leur impact est considérable. En 2023, ces Alliances françaises de France ont généré 210 millions d’euros de chiffre d’affaires. Elles ont accueilli 765 000 participants, nombre en constante augmentation, représentant 21,4 millions d’heures de cours vendues.

Certaines structures se distinguent par leur spécificité. A Nice, l’Alliance française Côte d’Azur constitue un campus de 3500 m² avec 14 salles équipées d’écrans interactifs et une résidence de 75 studios ! À Grenoble, l’ouverture vers le monde économique est privilégiée. Dans ce cas de figure, on pratique des cours de français spécialisés dans les affaires, l’hôtellerie, ou encore l’œnologie.

Ce maillage territorial n’empêche pas les Alliances de nouer des partenariats au-delà des frontières. À Grenoble, des séjours croisés sont en cours d’organisation avec des Alliances situées aux Émirats arabes unis ou à Malaga.

Ancrées sur le sol français mais ouvertes sur le monde, les Alliances françaises de France incarnent l’hospitalité culturelle à la française et participent pleinement à notre politique d’influence. « Le tourisme linguistique n’est pas reconnu à sa juste place dans nos dispositifs d’attractivité », regrette le président de la fédération.

Il est temps de combler ce retard. Je continuerai à porter cette cause, convaincu que la France a tout à gagner à valoriser ces institutions exemplaires.

IPAC – Unité transatlantique interparlementaire face à la Chine

En qualité de membre de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC), constituée de parlementaires issus d’une vingtaine de pays, j’ai cosigné une déclaration commune avec deux organisations interparlementaires américaines, afin de marquer notre volonté de travailler ensemble pour contrer l’influence néfaste du régime de Pékin.

Communiqué (traduit en français) :

En tant que membres
. de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC),
. de la Commission spéciale de la Chambre des représentants des États-Unis sur le Parti communiste chinois*,
. de la Commission exécutive du Congrès sur la Chine (CECC)**,
nous réaffirmons notre engagement commun à renforcer la coopération entre les démocraties,

nous réaffirmons notre engagement commun à renforcer la coopération entre les démocraties en réponse aux défis croissants posés par la République populaire de Chine sous la domination du Parti communiste chinois – un régime autoritaire qui cherche à remodeler l’ordre mondial selon ses termes.

Le PCC mène une campagne coordonnée pour saper les institutions démocratiques, faire pression sur les sociétés ouvertes et contraindre les économies par l’ingérence étrangère, l’investissement stratégique et l’agression militaire.

Ses actions dans le détroit de Taïwan, à travers l’Indo-Pacifique et au sein des institutions internationales reflètent un effort délibéré pour réduire les normes qui sous-tendent la stabilité mondiale pendant des décennies.

Face à la montée de l’autoritarisme, la division entre les démocraties n’est pas une option. C’est pourquoi nous nous engageons à approfondir notre coordination à travers l’Atlantique et au-delà – pour protéger nos valeurs communes, renforcer la résilience collective et garantir que le monde libre soit uni dans la défense d’un ordre international pacifique et fondé sur des règles.

C’est un défi générationnel. Mais, ensemble, avec clarté et détermination, nous pouvons y répondre – et transmettre un héritage de liberté et de sécurité aux générations futures.

Liste des signataires

* the U.S. House Select Committee on the Chinese Communist Party
** the Congressional-Executive Commission on China (CECC)

En circonscription en Espagne – Barcelone (05-06 mai 2025)

À l’invitation de son président Pierre-Olivier Bousquet, je suis revenu à Barcelone, pour participer à une soirée très conviviale de l’UFE Catalogne, Baléares et Aragon en présence de Azar Agah-Ducrocq, consule générale à Barcelone et d’Alexandre Auddin, consul adjoint.

(à l’image) Avec Azar Agah-Ducrocq, consule générale à Barcelone et Pierre-Olivier Bousquet, président de l’UFE Catalogne, Baléares et Aragon.

J’ai partagé ma perception des défis lancés aux démocraties par les pays soumis à des régimes autoritaires au travers d’une guerre hybride dont les effets s’intensifient.

Merci à Pierre-Olivier et aux participants pour leur chaleureux accueil et leurs multiples questions. +d’images

Communauté française

Consulat

Nouvelle visite du consulat de Barcelone, en compagnie d’Alexandre Auddin, consul adjoint, avec lequel j’ai collaboré lorsqu’il travaillait au centre Charles Peguy à Londres.

La communauté inscrite au consulat de Barcelone progresse régulièrement. Elle était de 33 607 fin 2020 et a atteint 35 079 fin 2024.

Nous avons longuement évoqué, avec l’équipe du consulat, le temps consacré à l’action sociale qui passe en dessous des radars statistiques de l’action consulaire. En 2024, le service social a effectué près de 1 200 interventions auprès des compatriotes français, résidents ou de passage.

Ces interventions, difficilement quantifiables en termes de temps, couvrent un champ large : Français en difficulté, questions relatives à la retraite, hospitalisations, accidents, rapatriements, arrestations et détentions, décès, problématiques touchant des mineurs, troubles psychiatriques, personnes sans domicile, etc.

Les déclarations de vol ou de perte de documents d’identité sont de 4 à 5 fois par jour en été.

Autre sujet évoqué, les conséquences de la panne d’électricité survenue en Espagne le 28 avril dernier. Le consulat général de France à Barcelone a été dans l’incapacité de maintenir son activité et d’avoir une liaison avec Madrid et la centrale compte tenu de la coupure d’électricité et du fait qu’il n’est pas équipé d’un générateur.

Le poste plaide a minima pour la dotation de téléphones satellitaires pour communiquer avec l’ambassade à Madrid et le Département, voire même avec les consuls honoraires et les proviseurs de lycées français.

À l’issue de la visite, j’ai retrouvé Azar Agah-Ducrocq, consule générale, pour la séquence suivante au lycée. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce France-Espagne

Accueilli pour une réunion de travail à la CCI France-Espagne (CCIFE) qui existe à Barcelone depuis 142 ans et compte 450 membres, par Christian Marion, directeur général.

Margaux Marty, auparavant présidente du club VIE qui compte 400 membres à Barcelone, a rejoint la chambre début mars en qualité de directrice des événements.

J’ai eu le plaisir d’échanger avec les représentants des entreprises du Booster, accélérateur du développement des jeunes pousses localisées à la chambre : Matthieu Tanaescu, Sowesoft, Lauréat du Prix Entrepreneur Tech 2025 ; Wandrille Echalier et Julien Eychenne, GAC technology ; Jean Lin Marchant, Monstock ; Pierre Reichmuth, Sencrop ; Chloé Dubourgnoux, Addeus ; Carole Donna, Altana.

Logiciels de formation professionnelle ou d’agrégation de données, logistique, administration automatisée des réseaux sociaux, optimisation du rendement des cultures, gestion à distance des flottes de véhicules, accompagnement de l’implantation des entreprises en Catalogne, ces jeunes incarnent une nouvelle génération d’entreprises françaises qui proposent des solutions innovantes inspirantes. +d’images

French Tech

Rencontre avec Guillaume Rostand, directeur marketing de Liligo et président de la French Tech catalane, installé à Barcelone, depuis maintenant 14 ans.

Liligo est un comparateur de produits touristiques français (billets d’avion, trains, covoiturages, hôtels, séjours, locations de voiture) en ligne depuis 2006.

Plus de 250 entreprises font partie de la French Tech Barcelona, faisant de la ville un des Hub Tech du Sud de l’Europe pour s’étendre sur d’autres marchés.

La French Tech Barcelona a pour ambition d’accompagner les entrepreneurs dans leur processus de connaissance de l’écosystème local et de leur donner des clés pour connaître ce marché.

Depuis la révolution de l’IA générative, Guillaume s’interroge sur l’avenir de Google. Cela a du sens, tant l’accélération se fait forte et menace directement l’activité du premier moteur de recherche. +d’images

Enseignement

Lycée français de Barcelone (LFB)

Accueilli par le proviseur Jean Bastianelli et Matthias Bihel, proviseur adjoint, je suis revenu au lycée français de Barcelone (LFB), en compagnie d’Azar Agah-Ducrocq, consule générale, et de Pierre-Olivier Bousquet, président de l’UFE Barcelone.

Opportunité de découvrir les nouveautés depuis mon précédent déplacement : le sas de sécurité permettant de filtrer les entrées, décidé suite à l’attentat de 2017 sur les ramblas ou le gymnase rénové.

Des efforts ont été consentis pour moderniser les infrastructures, comme la réfection du réseau d’eau qui datait de 1965, ou encore la création d’îlots de fraîcheur.

Avec Mme Azar Agah-Ducrocq, consule générale

L’Espagne est confrontée à une baisse de la natalité. Elle impacte toutes les écoles internationales et le LFB n’y échappe pas. La décision a été prise de fermer une classe de maternelle et un cours préparatoire en septembre 2024. Cela permet d’anticiper le passage progressif de 6 à 5 classes par niveau de primaire chaque année.

En septembre 2024, le LFB comptait 2765 élèves contre 2854 en septembre 2020, pendant la crise Covid.

Le LFB a fait évoluer son parcours de langue de la maternelle à la terminale pour créer une élite quadrilingue français-anglais-espagnol-catalan. Cette stratégie semble donner de bons résultats en matière d’attractivité et permet de voir l’avenir avec sérénité. +d’images

Culture

Institut français

Visite de l’Institut français de Barcelone (IFB) organisée par sa directrice Valérie Nicolas.

L’IFB reçoit 2400 étudiants, dont un quart est composé d’enfants et d’adolescents.

Il est le plus important centre d’examen de la péninsule et le passage du DELF constitue une part importante de ses recettes.

Capitale mondiale de l’architecture en 2026, Barcelone est une ville magnifique qui attire la jeunesse européenne. L’IFB propose de multiples initiatives comme le théâtre, un festival de cinéma, des débats d’idées…

Reste que l’entretien du bâtiment est lourd à porter économiquement pour le seul IFB et que les reports successifs de travaux sur les infrastructures ont des conséquences sur le budget.
Chaudière, climatisation, conduites de gaz, système électrique, eau, sécurité… la liste des sujets à traiter est longue.

J’ai remercié la directrice pour sa transparence et fait de la rénovation du site, une priorité de mon action pour l’Espagne. +d’images

Sénat – Bahreïn – Ambassadeur

Ce 21 mai, en qualité de président du GIA France-Pays du Golfe, aux côtés de mon collègue Rémy Pointereau, président délégué pour Bahreïn, nous avons accueilli S.E. Essam Abdulaziz Aljassim, nouvel ambassadeur du Royaume de Bahreïn en France.

Une visite de courtoisie agrémentée par la rencontre fortuite du président du Sénat, Gérard Larcher, qui a chaleureusement salué l’ambassadeur.

Notre discussion a porté sur la relation étroite liant la France et Bahreïn, notamment dans les domaines économique et culturel, que l’émir Hamed ben Issa Al Khalifa souhaite continuer à développer dans une visée stratégique.

Ont été notamment évoqués les projets du Fonds d’investissement bahreïni et leur possible diversification dans les domaines de la cybersécurité et de l’agroalimentaire.

Enfin, a été abordé le projet d’un déplacement d’une délégation du groupe d’amitié à Bahreïn en 2026.

J’étais à Manama du 20 au 22 avril dernier, où j’ai rencontré les autorités et parlementaires du Royaume de Bahreïn, en présence de notre ambassadeur, Eric Giraud-Telme et Rosiane Houngbo-Monteverde, conseillère des Français de l’étranger pour Bahreïn et Qatar (compte-rendu)

En circonscription au Liban – Beyrouth / Tripoli / Balamand / Byblos (25-29 avril 2025)

L’espoir revient et ça change tout !

Première séquence de mon 7ème déplacement au Liban, un entretien de cadrage en compagnie d’Hervé Magro, ambassadeur de France au Liban.

La crise politique a trouvé une issue avec l’élection du président de la République, Joseph Aoun, que j’avais rencontré lors de mes deux derniers passages à Beyrouth en janvier 2023 et juillet 2024 (lien).

Les premières semaines du gouvernement libanais dirigé par Nawaf Salam, investi le 8 février 2025, ont été marquées par une volonté affichée de réformes et de reconstruction.

Le président de la République Emmanuel Macron a réaffirmé l’engagement de la France à soutenir le Liban dans ses efforts de réforme et de stabilisation.

L’affirmation de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire, en particulier face à des groupes armés non étatiques, demeure un enjeu majeur pour la stabilité du pays. La mise en œuvre de réformes économiques structurelles paraît essentielle pour restaurer la confiance des citoyens et des bailleurs internationaux.

Toute ma gratitude à Nadia Chaaya, conseillère à l’AFE pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, de s’être autant investie pour organiser et m’accompagner à nouveau durant ce séjour, afin de poursuivre le travail que nous avions engagé ensemble, lors de mes deux précédents déplacements.

Associations des victimes de l’explosion du port de Beyrouth

Fil conducteur de mon action au Liban en compagnie de Nadia Chaaya, notre soutien aux familles des victimes de l’explosion du port de Beyrouth, plus grande explosion non nucléaire de l’histoire. On a déploré plus de 200 décès, dont trois Français, des milliers de blessés, des centaines de milliers de personnes déplacées.

Dans le prolongement de l’hommage aux victimes, que nous avions rendu ensemble sur le lieu de la tragédie en juillet dernier (compte-rendu), j’avais transmis une lettre des associations et de Nadia, en mains propres à Emmanuel Macron dans l’avion présidentiel, alors que nous étions en vol pour Riyad.

En retrouvant les familles, ce dimanche 27 avril 2025, je leur ai remis une lettre de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, témoignage de son indéfectible soutien à leur démarche pour obtenir justice.

Après une interruption de deux ans, due à des interférences politiques, le juge d’instruction Tarek Bitar a repris l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth en janvier 2025.

Le président Joseph Aoun, et le Premier ministre Nawaf Salam, ont exprimé leur engagement à garantir l’indépendance de la justice et à ne pas entraver l’enquête. Ils ont promis qu’aucune immunité ne serait accordée aux personnes impliquées dans cette tragédie.

De son côté, le ministre de la Justice libanais, Adel Nassar (à l’image), a entrepris plusieurs réformes majeures pour restaurer la confiance dans le système judiciaire du pays. Pour la première fois, des personnalités politiques de haut niveau ont été entendues dans le cadre de l’enquête.

Les victimes et leurs familles, toujours aussi déterminées à réclamer justice, m’ont déclaré retrouver espoir avec ces avancées.

Les sourires timides esquissés sur leurs visages lors de cette rencontre, ont constitué une belle marque de confiance et décuplé notre détermination pour continuer à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que justice leur soit rendue.
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Communauté française

Consulat

Lors de ce déplacement, trois séquences ont été consacrées au suivi des attentes de nos compatriotes établis au pays du Cèdre.
•⁠ ⁠Une visite du consulat avec Eric Amblard à la rencontre de l’équipe ;
•⁠ ⁠Une réunion avec les conseillers des Français de l’étranger (g à d) Lucas Lamah, Ghassan Ayoub, Ziad Nassour, Olivier Cadic, Rola Assi, présidente du conseil consulaire, Denise Revers-Hadad, Nadia Chaaya.
•⁠ ⁠Une réunion du conseil de Sécurité à la Résidence de France.
Les Français du Liban représentent 1% des Français de l’étranger, mais 20% du budget social.
Les questions relatives à la Caisse des Français de l’étranger (CFE) occupent une part importante du travail des agents concernés.

Compte tenu du travail qui s’ajoute sur le consulat lié au nouvel afflux de réfugiés (1200 demandes d’asiles enregistrées pour les seuls mois de mars et avril 2025), le renfort d’un agent consulaire est demandé.

La décision du CA de la CFE de déclassement du Liban a eu pour effet de limiter à 70% le remboursement des prestations en hôpitaux conventionnés et de 50% pour les non conventionnés est dénoncée par les élus. Un élu pénalisé m’a déclaré que la CFE n’est plus compétitive par rapport au privé. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministre de l’Intérieur

La sécurité de nos compatriotes est notre première préoccupation avec Nadia Chaaya, conseillère à l’AFE pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale.

Nous avons été reçus par Ahmad Hajjar, ministre de l’Intérieur du Liban, au lendemain d’une frappe israélienne sur Beyrouth, sur un bâtiment situé à 4 kilomètres de la Résidence des Pins, où je me trouvais.

Ancien général de brigade de l’armée libanaise, le ministre apporte une solide expérience en matière de sécurité intérieure, de lutte contre le terrorisme et de coordination entre les forces armées et les services de renseignement.

Peu après sa nomination en février 2025, le ministre libanais de l’Intérieur, Ahmad Hajjar, a demandé le retrait de toutes les affiches et banderoles de félicitations érigées en son honneur dans diverses villes du pays. En mettant l’accent sur le travail plutôt que sur les honneurs personnels, Ahmad Hajjar a affirmé sa volonté de se concentrer sur les défis sécuritaires et institutionnels du pays.

J’ai salué son humilité et l’ai remercié pour sa volonté de réforme et de restauration de la confiance entre l’État et les citoyens. +d’images

Ministre des Affaires étrangères

Entretien avec Joe Raggi, ministre des Affaires étrangères du Liban, en compagnie de Nadia Chaaya, depuis le ministère qui m’a permis d’avoir une vue d’ensemble sur le Sérail.

Les propos du ministre reflètent la volonté du Liban de renforcer sa souveraineté, de stabiliser la région et de s’engager activement dans la diplomatie internationale.

J’ai apprécié sa lucidité et sa fermeté, quand il a affirmé que la capacité du Liban à recevoir une aide internationale dépendait du désarmement du Hezbollah.

En effet, lors de mes échanges avec ses collègues situés dans les six pays du Golfe, si le sentiment général exprimé sur le nouveau gouvernement libanais est positif et nourrit l’espoir, les interrogations sur le futur du Liban et les doutes qui en découlent, confortent l’analyse de Joe Raggi lors de mes échanges avec ses collègues situés dans les six pays du Golfe. +d’images

Ministre de la justice – Députés – Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprise libanais (RDCL) – FMI

Très heureux de constater, avec Nadia Chaaya, les formidables progrès enregistrés depuis l’élection du président Joseph Aoun.

Merci à Carole et Nicolas Boukather, président du Rassemblement des Dirigeants et Chefs d’entreprise libanais (RDCL), pour avoir réuni des participants passionnants au cours d’un dîner privilégié pour évoquer la situation économique et sécuritaire. Ravi d’avoir pu suivre en direct certains échanges qui permettent d’appréhender les défis qui restent à surmonter dans les prochains mois pour le Liban.

Le Fonds monétaire international (FMI) a établi plusieurs attentes clés pour le Liban en 2025, conditionnant toute assistance financière à la mise en œuvre de réformes structurelles profondes. Le FMI insiste sur la nécessité de réformer en profondeur le système bancaire libanais, en particulier la Banque du Liban (BDL). Cela inclut la résolution des pertes accumulées, la protection des petits déposants et la mise en place d’une stratégie claire pour la restitution des dépôts.

La réforme du secret bancaire au Liban, adoptée quatre jours plus tôt par le Parlement libanais, constitue une avancée significative vers la transparence financière et la lutte contre la corruption.

Cette soirée m’a permis de saluer les efforts du ministre libanais de la Justice, Adel Nassar, qui ont rendu l’espoir aux familles des victimes de l’explosion du port de Beyrouth. Le ministre travaillait alors à son projet de loi visant à garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire qui devait être soumis au conseil des ministres la semaine suivante.

Le général Antoine Mansour, conseiller militaire et de sécurité du président Joseph Aoun, m’a permis d’appréhender la détermination du gouvernement afin que l’État dispose à terme du monopole sur les armes, pour garantir la souveraineté du pays.

Ces discussions ont parfaitement complété les informations recueillies lors de mes échanges dans les jours précédents avec des représentants des Forces libanaises, Dr. Ghada Ayoub, députée, Joe Gebeily, et Samy Gemayel, chef du parti Kataeb.

Merci à chacun pour avoir partagé leur regard sur l’évolution du Liban.

L’espoir revient et ça change tout.
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Ministère de la Santé publique – Marche contre le cancer

“Chaque pas fait la différence”

Pierre Anhoury, conseiller Expertise France, auprès de Son Excellence Dr Rayan Nasr El-Din, ministre de la Santé publique du Liban, m’a proposé de me joindre à la marche annuelle pour la sensibilisation au cancer du colon.

La prévention constitue une étape fondamentale dans cette lutte. Le cancer est un véritable fléau au pays du cèdre, où la population compte 70% de fumeurs. Le tabac coûte moins d’un dollar par paquet et les enfants commencent à fumer à 12 ans. Le pays enregistre une flambée de cancers du poumon et de la vessie. Au Liban, le cancer de la vessie arrive en 3eme position chez les femmes, alors qu’il ne pointe qu’au 12eme rang dans le monde.

Cette marche m’a permis d’échanger avec le ministre sur la situation politique et de le féliciter de poursuivre la mise en œuvre du plan cancer initié par son prédécesseur.

Parmi les participants également rencontrés, Dr Abdel-Nasser Abu Bakr, représentant de l’OMS au Liban ; Dr Arafat Tfayli, Pdt du Comité national du Cancer ; et Léa Moukanas, Pdte de l’association française Aida qu’elle a lancé à l’âge de 15 ans pour faire entrer la société civile dans l’hôpital. Après avoir mobilisé 85.000 jeunes pour l’action bénévole dans l’Hexagone, Léa lançait une branche de son association à Beyrouth.

Merci à Pierre de m’avoir sollicité pour soutenir toutes ces personnes engagées pour prévenir, traiter et guérir ce cancer du colon. +d’images

Patriarche d’Antioche et de l’Orient / Tripoli – Balamand

Rencontre privilégiée avec Sa Béatitude John X, Patriarche orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient, pour évoquer la situation en Syrie.

Le Patriarche m’a alerté sur les tensions auxquelles la communauté chrétienne de Syrie est soumise. Cette communauté doit être pleinement intégrée et ne pas se sentir menacée.

Le Patriarche est revenu sur sa rencontre récente à Damas avec Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères. Il a réitéré son appel pour que la France poursuive ses efforts en faveur de la paix et s’engage pour obtenir, du nouveau pouvoir, la garantie de respect de toutes les minorités établies en Syrie.

Merci au Dr Fadi Comair, professeur et membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, auteur du livre « Les chrétiens d’Orient, le Liban et les maronites », un destin de coexistence, d’avoir favorisé cette rencontre, et au président Elias Warrack de l’avoir initié. +d’images

Coopération

Agence française de développement (AFD)

Le conflit entre le Hezbollah et Israël a particulièrement fragilisé le Liban. Il a fait plus de 4000 victimes, plus de 16.000 blessés, 1,2 millions de déplacés et près de 100.000 logements détruits ou endommagés.

Neuf mois après mon précédent à Beyrouth (compte-rendu), je suis retourné dans les bureaux de l’AFD, accueilli par Anne Isambert, directrice adjointe, pour évaluer les actions récentes mises en œuvre par l’Agence dans ce contexte.

6,15 millions d’euros ont été engagés pour des réadaptations : Santé (1,7) ; Éducation (0,9) ; Eau (0,6) ; développement urbain (0,25) ; gouvernance (1,2) ; Agriculture (1,5).

Sur les 1,7 millions d’euros engagés pour la santé, 1 million a été consacré à l’hôpital Rafic Hariri, premier hôpital public du pays. +d’images

1ère journée mondiale de l’Eau de Balamand – Tripoli – Université de Balamand – Ministre de l’Énergie et de l’Eau

Très heureux d’avoir retrouvé Dr Fadi Comair, à son invitation, dans l’amphithéâtre de l’université de Balamand, située près de Tripoli au nord du Liban, afin de participer à l’ouverture de cette première journée mondiale de l’Eau, en qualité de Keynote speaker.

Je suis intervenu en présence de Joe Saddi, ministre de l’Énergie et de l’Eau du Liban ; du Dr Elias Warrack, président de l’université de Balamand et de prestigieux experts du monde de l’eau.

Dans son propos introductif, Fadi Comair, ancien directeur du ministère de l’Énergie et de l’Eau du Liban, a rappelé notre collaboration pour la création d’un centre aux métiers de l’eau (CIFME) au Liban, en 2015 (compte-rendu).

L’Eau constitue un enjeu stratégique pour la région.

Fadi Comair est revenu également sur les conférences sur l’hydro-diplomatie que nous avons co-organisé ensemble au Sénat (Oronte, Jourdain, Nil-1, Nil-2,Tigre et Euphrate, Méditerranée…).

Le dialogue entre les pays riverains aboutissant à des accords durables sur le partage équitable et l’utilisation raisonnable de la ressource, est considéré comme le seul moyen viable pour la résolution des conflits aux niveaux des bassins transfrontaliers.

Lors de mon discours, j’ai retracé une décennie d’actions dans le secteur de l’eau pour prolonger l’élan impulsé par l’ancien ministre Jean-Louis Borloo, qui a été l’initiateur du projet régional de CIFME, labellisé par l’Union pour la Méditerranée. Puis, en qualité de membre du conseil d’administration de l’Agence française du développement (AFD), j’ai mis en avant l’action de l’agence pour accompagner le Liban, où le secteur de l’eau fait face à des défis techniques, institutionnels et commerciaux. + d’images

Propos tirés de mon discours :
“L’AFD intervient depuis 1999, en appui à la rénovation des infrastructures et à la gouvernance, avec pour lignes directrices la gestion durable de la ressource et la promotion d’un service de qualité pour tous.
Sur fonds européens, l’AFD a soutenu la révision de la stratégie nationale et l’élaboration du plan de redressement du secteur.
Elle accompagne en outre le ministère et les établissements régionaux des eaux dans la mise en œuvre des réformes requises. lire la suite

UNHCR – Réfugiés syriens

Entretien avec Ivo Freijsen, représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) au Liban.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) intervient activement au Liban pour soutenir non seulement les réfugiés, mais aussi les communautés hôtes libanaises, particulièrement touchées par les crises économiques et humanitaires récentes.

La fin du régime Assad a suscité un espoir de retour chez de nombreux réfugiés syriens. Entre le 8 décembre 2024 et la mi-avril 2025, 142.955 réfugiés syriens sont retournés dans leur pays, auxquels s’ajoutent 97.021 syriens sortis des fichiers, comme présumés rentrés.

Malgré ces retours, de nombreux réfugiés hésitent à rentrer en Syrie. Seuls 24% des réfugiés syriens du Liban envisagent de rentrer dans les 12 mois.

Paradoxalement, malgré la chute du régime, de nouveaux réfugiés continuent d’arriver au Liban. Sur la période 8 décembre 2024 et la mi-avril 2025, 103.825 nouveaux réfugiés syriens ont été enregistrés.

L’UNHCR prévoit de faciliter le retour volontaire de 1,5 million de réfugiés syriens depuis les pays d’accueil, notamment le Liban, la Turquie et la Jordanie, au cours de l’année 2025 (437 226 retours enregistrés : au 17 avril 2025).

Pour atteindre ces objectifs, l’UNHCR a lancé un plan opérationnel nécessitant un financement de 575 millions de dollars pour ses programmes en Syrie en 2025. En janvier 2025, l’administration Trump a suspendu la majorité de l’aide étrangère pour une période de 90 jours via l’Executive Order 14169, affectant directement les financements de l’UNHCR. À ce jour, seuls 71 millions de dollars ont été engagés, mettant en péril la capacité de l’agence à soutenir les retours prévus.

Lors de mon premier déplacement à Beyrouth, en février 2015, j’avais déclaré aux médias : “Si nous avions accueilli autant de réfugiés syriens que le Liban au prorata de sa population, la France compterait 24 millions d’habitants de plus.”

Dix ans plus tard, avec environ 1,5 million de réfugiés syriens présents sur son territoire, le Liban accueille toujours l’une des plus fortes proportions de réfugiés par habitant au monde (25,4% de sa population). +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce et d’industrie France-Liban

Merci à Maxence Duault, président de la Chambre de commerce et d’industrie France-Liban (CCIFL) d’avoir animé à mes côtés une réunion dans les locaux de l’ESA Business School.

À l’issue de mon déplacement dans les 6 pays du Golfe, nous sommes revenus sur les opportunités économiques offertes par une région en fort développement et les défis auxquels elle est confrontée.

J’ai également eu l’opportunité de revenir sur les textes européens adoptés en matière de cybersécurité et d’intelligence artificielle.

Très heureux d’avoir pu débattre de ces sujets et des priorités en matière de représentation des Français à l’étranger. +d’images

Devoir de mémoire

Byblos – Musée des Orphelins du Génocide arménien “aram bezikian”

Le musée des Orphelins du Génocide Arménien « Aram Bezikian » est un lieu de mémoire situé à Byblos (Jbeil), au Liban, dédié à la commémoration du génocide arménien de 1915 et à l’histoire des orphelins qui en ont survécu.

Inauguré en 2015 à l’occasion du centenaire du génocide, le musée se trouve dans l’ancien orphelinat arménien connu sous le nom de « Bird’s Nest ». Cet orphelinat, fondé en 1922 par la missionnaire danoise Maria Jacobsen, a accueilli des milliers d’enfants arméniens ayant survécu aux massacres perpétrés par l’Empire ottoman. Le musée a été financé par la famille Bezikian en hommage à Aram Bezikian, lui-même orphelin du génocide.

J’ai été profondément ému par ce musée. Ce témoignage permet de réaliser l’horreur subie par ces enfants et de saluer l’humanité de ceux qui les ont recueillis.

J’ai découvert ce lieu de mémoire grâce à Pierre Anhoury, qui a grandi auprès de Jija Mesropian, une de ces orphelines. Pierre a enregistré ses souvenirs lors d’un entretien intitulé “1915, j’avais 6 ans en Arménie”(vidéo).
Bouleversant. + d’images

Médias

MTV Liban

“Avec ce président et ce nouveau gouvernement, l’espoir existe”

À la faveur de cette nouvelle visite au Liban, Marianne Zouein, m’a interviewé pour MTV lors du journal de 19.45, le 27/04/25 (lien).

VERBATIM

Comment voyez-vous la situation au Liban ?

Il y a une grande attente évidemment sur les réformes économiques, mais on sait qu’il y a beaucoup de défis pour le gouvernement. Le Hezbollah a failli entraîner tout le Liban dans la guerre. Aujourd’hui, la question est qu’il y a eu un accord qui a été passé. Ce qu’il faut c’est que ça se concrétise. Il faut aussi un changement dans le fonctionnement politique, c’était les accords de Taëf.

Vous venez de visiter les six pays du Golfe, alors quelles opportunités pourraient-ils offrir au Liban et y-a-t-il des conditions ?

Ce que j’ai ressenti c’est qu’il y avait une inquiétude très forte que la fenêtre qui était ouverte puisse se refermer. Avec ce président, avec ce nouveau gouvernement, l’espoir existe. On peut le faire. Cependant, si le Hezbollah reste armé, qu’est-ce qui aura réellement changé ? Qu’est-ce qui vous prouve que si vous mettez de l’argent sur le Liban, dans trois mois, dans six mois, neuf mois, cela ne recommence pas ? Et donc à nouveau des destructions. La chance ne passe qu’une fois. Et donc, il faut savoir la saisir. Évidemment, il faut que ça vienne du Hezbollah, il faut qu’ils aient cette sagesse de couper le cordon.

Comment cette intention peut-elle devenir des actions concrètes ? Y-a-t-il un calendrier bien clair ?

On voit que les choses vont aller très vite. L’année prochaine, il y aura de nouvelles élections au Liban et donc dans quelques mois la campagne va redémarrer. Est-ce qu’on peut imaginer que cette campagne se fera avec un Hezbollah toujours armé ? Non. Évidemment. Il faut que ça aille très vite.

Vous avez toujours soutenu le besoin impératif pour la justice, pour les familles des victimes du port, alors quels changements voyez-vous aujourd’hui ?

J’ai vu des sourires sur des visages qui voulaient dire qu’il y avait un espoir, que la justice s’était remise en route, qu’il y avait un nouveau ministre de la Justice dont les premières décisions avaient entraîné de la confiance, qu’un juge recommençait son action.

Sénat – Pologne – Fête nationale

À l’invitation de SEM Jan Emeryk Rościszewski, ambassadeur de Pologne en France, j’ai assisté à la réception donnée à l’occasion de la Fête nationale de la République de Pologne, ce 13 mai, en présence de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, dont c’était l’anniversaire.

Lors des discours, il a été souligné que la France et la Pologne parlent d’une seule voix.

Signé le 9 mai 2025 à Nancy par le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre polonais Donald Tusk, et intitulé « Traité pour une coopération et une amitié renforcées entre la République de Pologne et la République française », le Traité de Nancy représente une avancée significative dans les relations franco-polonaises.

Il établit un partenariat stratégique approfondi couvrant des domaines clés, tels que la défense, l’énergie, la culture et l’éducation.

Il reflète une volonté commune de renforcer la souveraineté européenne et de répondre aux défis géopolitiques actuels. +d’images

En circonscription au Koweït – Koweït City (23-25 avril 2025)

À l’occasion de cet ultime déplacement de la tournée dans les 6 pays du GCC, Conseil de coopération du Golfe, je suis revenu pour la troisième fois au Koweït, où j’ai retrouvé Olivier Gauvin, ambassadeur de France, avec lequel j’avais eu l’opportunité de travailler lorsqu’il était consul général à Istanbul.

Heureuse coïncidence d’agenda, j’étais au Koweït pour accueillir Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, aux côtés de Abdullah Al-Yahya, ministre des Affaires étrangères du Koweït et de Olivier Gauvin, ambassadeur de France.

Diplomatie parlementaire

Ministre des Affaires étrangères

Dans la perspective de la visite prochaine en France de Son Altesse l’Émir du Koweït, Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a eu l’occasion d’échanger avec plusieurs hauts responsables koweïtiens pour approfondir le partenariat stratégique entre nos deux pays.

À l’issue de la réunion avec son homologue Abdullah Al-Yahya, Jean-Noël Barrot a signé une déclaration d’intention sur la coopération dans le domaine de l’énergie, et un accord intergouvernemental sur l’échange d’informations stratégiques dans le secteur de la défense.

Lors du déjeuner, les deux ministres ont échangé sur les moyens d’étendre notre coopération économique dans la durée.

Je remercie Jean-Noël Barrot de m’avoir associé à ses échanges. +d’images

Réunion ministérielle 

Accompagné par plusieurs entreprises françaises, le ministre Jean-Noël Barrot a échangé sur les perspectives d’investissement lors d’une rencontre avec les ministres des Finances, des Travaux publics, de l’Électricité et de l’Eau, ainsi que des Municipalités et du Logement.

Le directeur général du fonds souverain koweïtien (Kuwait Investment Authority) était également présent. Il a confirmé qu’il se rendrait en France en mai pour participer au Sommet “Choose France”.

Heureux d’avoir pu observer l’engagement de la France pour accompagner le Koweït dans sa transformation économique, en mobilisant l’excellence de ses entreprises, la solidité de son cadre d’investissement et sa capacité à innover pour répondre aux défis globaux. +d’images

Communauté française

Réception autour du ministre

Comptant en 2025 moins de 800 membres, la communauté française a connu une baisse de 20% depuis la pandémie en 2020.

Les contraintes administratives imposées aux expatriés compliquent le regroupement familial, ce qui explique le faible nombre de nouveaux arrivants.

Avant de poursuivre sa tournée dans le Golfe, malgré un emploi du temps très contraint, Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, a tenu à venir saluer la communauté française, réunie par l’ambassadeur Olivier Gauvin à la faveur de mon passage au Koweït.

J’ai rendu hommage à la démarche du ministre qui a élevé le service aux Français de l’étranger au rang de première priorité du ministère, lors de son discours aux ambassadeurs.

J’ai également salué l’action de l’ambassadeur qui est parvenu à boucler le texte des accords signés par le ministre, le matin même, dans un temps extrêmement contraint.

Cette séquence m’a permis d’échanger longuement avec les représentants présents de notre communauté, et notamment François Dickes, attaché de défense, ou les militaires engagés dans l’opération Chammal pour lutter contre Daech.

Merci à toutes et tous pour leur chaleureux accueil et les multiples encouragements qu’ils m’ont témoigné. +d’images

Ambassade

A mon arrivée, Olivier Gauvin, ambassadeur de France, avait organisé deux séquences :

•⁠ ⁠Une réunion de cadrage avec son équipe à la Résidence animée par Bessam Khadhraoui, premier conseiller, en présence de membres de l’équipe du poste*.

•⁠ ⁠Une visite de l’ambassade qui m’a permis de rencontrer tous les services et d’échanger en particulier avec Émilie Ridez, consule, pour constater que l’activité “Administration des Français” est à la hausse.

L’accueil assuré par un seul agent titulaire fait peser des contraintes sur la continuité du service.

Le service visas a une activité soutenue (36000 en 2024). Les voyageurs koweïtiens disposent d’un fort pouvoir d’achat et investissent souvent dans l’immobilier en France.

Notre coopération dans la santé est dynamique, tirée par le partenariat dans l’oncologie, avec l’Institut Guillaume Roussy. 2026 marquera les 65 ans de la relation bilatérale.

*Équipe :
•⁠ ⁠Émilie Ridez, consule ;
•⁠ ⁠Benoit Cathala, conseiller de coopération et d’action culturelle (COCAC) ;
•⁠ ⁠Bernhard Hechenberger, conseiller économique ;
•⁠ ⁠Rabih Soufanji, directeur Business France Koweït +d’images

Diplomatie économique

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Merci à Olivier Gauvin, ambassadeur de France, d’avoir organisé cette ultime séquence de mon déplacement au Koweït : une rencontre avec les représentants de la section locale des conseillers du commerce extérieur, présidée par Arthur Liger (directeur général de DCI – Défense conseil International), en présence de Bernhard Hechenberger, conseiller économique et Rabih Soufanji, directeur Business France Koweït.

La France est le premier investisseur européen direct au Koweït et le deuxième investisseur occidental derrière les États-Unis.

Parmi les entreprises implantées au Koweït, on observe : Accor, Air Liquide, Bureau Veritas, CMA CGM, DCI, Egis, Eiffage, Ipsos, Saint-Gobain, Schneider Electric, Thalès, Technip, Veolia….

Plus de 2000 entreprises françaises exportent au Koweït.

Malgré cela, notre balance commerciale reste déficitaire à 1,3 milliards d’euros, du fait de nos importations de produits pétroliers. Le Koweït dispose de la 6ème réserve mondiale d’hydrocarbures.

D’après les CCEF, le pays est ouvert aux affaires, fait preuve de pragmatisme dans ses choix et se montre bien disposé à l’égard de la France. +d’images

Enseignement

Lycée français

Visite du lycée français du Koweït, où j’ai été accueilli par Olivier Gautier, proviseur, et par des représentants des élèves.

Le lycée accueille 1265 élèves de la TPS à la terminale. Il a perdu 20% des effectifs depuis la pandémie.

Il compte 36 nationalités. 17% des élèves sont français, 18% koweïtiens et 31% libanais.

La moitié des bacheliers poursuit ses études en France.

Le Lycée français de Koweït, établissement d’enseignement privé fondé en 1989, a été créé par Mme Mona Al Khaled, première femme koweïtienne à obtenir un diplôme universitaire français (maîtrise de lettres à l’université de Caen). +d’images

Culture – Francophonie

CEFREPA

Au Koweït, la France est investie dans l’archéologie depuis 1983, avec des fouilles qui se concentrent sur l’île de Faikala.

Soutenu par le Centre français de recherche de la péninsule Arabique (CEFREPA), compétent pour les 6 pays du Golfe et établi au Koweït depuis 2015, la mission archéologique est la plus importante des équipes étrangères présentes.

Accueilli par Makram Abbes, directeur du CEFREPA, j’ai visité ses locaux en compagnie de Benoit Cathala, conseiller de coopération et d’action culturelle (COCAC). +d’images

Institut français du Koweït (IFK) – Francophonie

Très heureux d’avoir visité à nouveau l’institut français du Koweït (IFK) qui a connu des travaux améliorant la qualité d’accueil qui m’ont beaucoup plu.

Une décoration gaie, un café nouvel espace de convivialité, la médiathèque réaménagée, un espace enfant dédié….

L’IFK est le seul opérateur culturel européen et francophone du Koweït.

Une relocalisation de l’IFK sur un autre site est à l’étude.

Après la visite de l’IFK, je me suis rendu à la Résidence de Belgique pour assister à la soirée de la poésie organisée dans le cadre du mois de la francophonie.

Merci à SEM l’ambassadeur de Belgique pour son accueil et au COCAC pour son interprétation du Dormeur du val d’Arthur Rimbaud. +d’images

Sénat – Les enjeux de l’Arctique – Vidéo Q/R 3’30

Le 7 mai, notre commission des Affaires étrangères et de la Défense a entendu Hervé Baudu, professeur à l’École nationale supérieure maritime, afin de cerner les enjeux stratégiques du Grand Nord.

En effet, notre commission a lancé une mission d’information sur les enjeux sécuritaire du nord de l’Europe pour mieux documenter l’état des menaces sur le flanc nord de l’Otan. Une zone dans laquelle les appétits de la nouvelle administration américaine font écho aux ambitions russes et chinoises.

Ancien officier de marine, spécialiste des eaux polaires, Hervé Baudu a brossé un état des lieux des enjeux juridiques, économiques et géopolitiques, notamment afin de caractériser son potentiel de conflictualité.

J’ai porté son attention sur les manœuvres de la Chine et l’observation spatiale, sujet sur lequel le professeur s’est montré rassurant pour l’instant.

A noter que les satellites stationnaires qui sont au niveau de l’équateur ne peuvent pas couvrir l’Arctique. Pour ce faire, on utilise des satellites à défilement polaire, centrés sur les pôles, pour les communications et l’observation, notamment les navires.

Voir l’intégralité de l’audition Enjeux stratégiques du Grand Nord sur le site du Sénat

VERBATIM de mon intervention

La Chine avait tenté d’acheter de vastes étendues de terre en Islande en 2011 et, ensuite, un ancien président islandais a créé une fondation que l’on soupçonne être en connexion avec la Chine, c’est Arctic Circle, qui se réunit tous les ans et dont la Chine est le pays non-arctique présent au travers cette fondation. On voit donc bien les approches indirectes de la Chine et une présence qui s’affirme effectivement de façon très adroite, comme vous l’avez souligné.

Ceci étant, il y a peut-être une chose qu’on pourrait mentionner c’est l’observation spatiale sur l’Arctique. C’est un sujet qui peut nous préoccuper. Que pourriez-vous nous dire à ce propos ?

En circonscription au Bahreïn – Manama (20–22 avril 2025)

Merci à Eric Giraud-Telme, ambassadeur de France au Royaume de Bahreïn, son équipe et Rosiane Houngbo-Monteverde, conseillère des Français de l’étranger pour Bahreïn et Qatar, pour leur mobilisation afin de contribuer à la réussite de ma mission, destinée à préparer un prochain déplacement du groupe d’amitié France-pays du Golfe.

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Communauté française

Ambassade

Pour mon retour à Bahreïn, Éric Giraud-Telme, ambassadeur de France à Bahreïn, a organisé un petit déjeuner de cadrage à la Résidence en présence de Marie-Laure Charrier, première conseillère ; François Schlosser, conseiller politique ; Bastien Rafel, attaché de Coopération éducative.

La relation bilatérale est confiante et sur une trajectoire positive.

S’il est le plus petit des États arabes, Bahreïn est un pays qui compte dans une région stratégique pour nos intérêts. L’image positive de la France à Bahreïn nous permet de développer la relation comme en témoigne la longue entrevue à l’Élysée entre le Président de la République et le Roi Hamad.

Le “Haut comité de coopération bilatérale” entre les ministères des Affaires étrangères, interrompu avec la pandémie, a été relancé.

Un expert technique international va venir à la rentrée pour relancer l’enseignement du français. La place de la langue française constitue un réel enjeu dans ce pays, où nous avons un lycée français MLF et une Alliance française très active.

Réception

(g à d) Jean-Christophe Durand, président de la Chambre de commerce et d’industrie française à Bahreïn ; Jacques Michel, président de la section des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) à Bahreïn ; Eric Giraud-Telme, ambassadeur de France à Bahreïn ; Olivier Cadic ; Amine Bel Hadj Soulami, président de BNP Paribas Bahreïn et Benoit Pivot, CEO BNP Paribas Bahreïn.

Ultime séquence d’un séjour très réussi, grâce à la forte implication de notre ambassadeur Éric Giraud-Telme, une réunion avec des représentants de la communauté française qui compte 1120 inscrits (1112 en 2019), en présence de Rosiane Houngbo-Monteverde, conseillère des Français de l’étranger pour Bahreïn et le Qatar.

Composée surtout d’expatriés, le profil du résident français est une personne mariée avec enfants de niveau cadre dans le tertiaire.

Symbole d’un pays où les conditions de vie et sécurité sont favorables, les trois précédents présidents de BNP Bahreïn sont restés sur place après leur fin de mission.

Les entrepreneurs français ne sont pas en reste à l’image du traiteur français JOY, qui a démontré la qualité de ses produits et de son savoir-faire lors de cette soirée. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères

Rencontre au ministère des Affaires étrangères avec Cheikh Abdulla bin Ali al Khalifa, vice-ministre des Affaires étrangères.

Bahreïn a rejoint les accords d’Abraham, il y a près de cinq ans.

Un des points des accords prévoit un travail commun pour parvenir à une solution négociée au conflit israélo-palestinien qui réponde aux besoins et aux aspirations légitimes des deux peuples, et pour faire progresser la paix, la stabilité et la prospérité globales au Moyen-Orient.

Échange très intéressant avec le ministre sur la vision à long terme du Royaume pour la région, dans un contexte où la solution à deux états semble avoir disparu du discours politique israélien, d’une part, et d’autre part, où l’Iran poursuit ses ingérences et ne respecte pas la souveraineté de leurs voisins. +d’images

Parlement

Lors de ce troisième déplacement dans le Royaume de Bahreïn, j’ai eu l’opportunité d’échanger avec mes collègues parlementaires à l’occasion de trois séquences en compagnie d’Éric Giraud-Telme, ambassadeur de France à Bahreïn, et Rosiane Houngbo-Monteverde, conseillère des Français de l’étranger pour Bahreïn et le Qatar.

À l’ordre du jour, les relations bilatérales et l’actualité régionale et internationale.

<<< Rencontre avec Dr. Ali bin Mohammed Al Rumaihi, président de la commission des Affaires étrangères, Défense et Sécurité au Majlis al Shura, Chambre haute du Parlement et des membres de la commission ;

Rencontre avec Ahmed bin Salman Al-Musallam, Président du Majlis al Nuwab, Chambre basse du Parlement et des membres de la commission des affaires étrangères >>>

<<< Déjeuner à l’invitation de Jamal Fakhro, vice-président du conseil de la Choura, et des membres du conseil.
C’est la troisième fois que nous nous sommes rencontrés. Jamal Fakhro m’avait reçu à son domicile lors de mon premier passage (compte-rendu), puis nous nous étions retrouvés à la résidence lors de mon retour (compte-rendu). Le vice-président est un adepte du sud de la France.

J’ai salué les résultats sportifs du Bahreïn. L’écurie de formule 1 McLaren qui appartient à Bahreïn s’est imposée dans le Royaume et également la veille à Djeddah en Arabie saoudite.

Bahreïn a fini premier pays du CCEAG (Conseil de coopération des États arabes du Golfe) aux J.O. Paris 2024 avec quatre médailles dont deux d’or.

Bahreïn avait investi dans le Paris FC. Résultat positif puisque le club de football parisien vient d’être revendu alors qu’il s’apprête à rejoindre la Ligue 1. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce française à Bahreïn

Merci à Jean-Christophe Durand, président et Rim Jalali, directrice générale de la French Chamber of Commerce and Industry in Bahrain de m’avoir accueilli, en compagnie de notre ambassadeur pour une réunion avec les membres du conseil d’administration.

Seule chambre de commerce de l’Union européenne présente à Bahreïn, elle a été créée par un pool de 20 entreprises. La chambre compte désormais 80 sociétés membres, 200 adhérents individuels.

Elle dispose également d’un incubateur, qui accueille 10 sociétés, et de tous les services d’appui aux entreprises.

La chambre fête son dixième anniversaire en affichant une liste de publications utiles : “Réussir à Bahreïn” ; “French Bahreïn Investor guide”, etc….

Une belle réussite que j’ai plaisir à voir grandir. +d’images

CCEF

À l’invitation de Jacques Michel, président, j’ai participé à la réunion mensuelle de la section des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) à Bahreïn, qui compte 16 membres.

Cette séquence s’est déroulée au siège de la BNP situé au 54 ème étage d’une tour, où Amine Bel Hadj Soulami, président de BNP Paribas Bahreïn, nous a gracieusement accueillis.

Accompagné de Éric Giraud-Telme, ambassadeur de France au Royaume de Bahreïn et de Rosiane Houngbo-Monteverde, CFDE, j’ai bénéficié de leurs expertises pour découvrir les perspectives offertes par le dynamisme économique de la région à une époque de transformations mondiales complexes.

J’ai également eu l’opportunité de partager ma perception de la situation géopolitique, ce qui nous a valu mon plus long échange avec des CCEF qui s’est terminé au-delà de minuit. Record battu !

Merci à tous les conseillers présents pour leur formidable participation. +d’images

Beyon Cyber

Beyon Cyber est l’entreprise de cyber sécurité la plus importante du royaume de Bahreïn, et celle qui connaît la croissance la plus importante du Moyen-Orient d’après Deloitte.

L’entretien avec Cheikh Dr Khalid bin Daij Al Khalifa, CEO de Beyon Cyber m’a permis de découvrir leur partenariat avec Thales.

L’équipe composée de 80 personnes développe des produits propres de cyber sécurité qui sont présents dans 7 pays.

La société a détecté que les SMS internationaux étaient lus par un système extérieur, et permis à la SEC (United States Securities and Exchange Commission) d’être alertée.

Beyon Cyber travaille sur le projet de la réalisation de la première ville numérique du GCC.

Impressionné par la maturité et l’agilité de l’équipe rencontrée. +d’images

Fives Services Gulf

Accueilli par Stephen Augostine, CEO, et son équipe pour une visite de la société Fives Services Gulf, filiale du groupe français d’ingénierie industrielle, spécialisée dans la fourniture de solutions technologiques pour les industries lourdes, notamment l’aluminium.

L’entreprise entretient un partenariat stratégique avec l’entreprise Bahreïnienne d’aluminium Alba.

Fives emploie 4 jeunes VIE, avec lesquels j’ai échangé, qui incarnent la présence de jeunes talents français au sein de l’équipe.

Très satisfait d’avoir pu bénéficier d’une visite guidée d’un atelier par El Hocine El Mazraui, en compagnie d’Éric Giraud-Telme, ambassadeur de France, Rosiane Houngbo-Monteverde, CFDE, Mme Charrier, chef de mission adjointe, François Schlosser, conseiller politique et presse, et Esma Laouadi, chef adjointe du Service économique. +d’images

Daniele Decor

Visite de Daniele Decor, l’entreprise où le client est le Roi !

Accueillis par Amna Chouika, CEO, et Daniel Mabire, manager pour le royaume d’Arabie saoudite, j’ai découvert cette société spécialisée dans la décoration d’intérieur, qui fait partie du groupement d’ateliers de France.

S’il n’est pas possible de montrer les meubles réalisés sur mesure pour la famille royale, je peux témoigner de mon admiration pour le résultat proposé par les artisans d’art français qui réalisent des merveilles.

Chapeau bas devant ces magiciens qui perpétuent une tradition faite d’excellence et de bon goût. +d’images

Café “Chez Ségo”

Lors de mon précédent déplacement à Bahreïn en novembre 2019 (compte-rendu), Rosiane Houngbo-Monteverde, CFDE, m’avait permis de rencontrer Ségolène Crêtaux et de découvrir le café « Chez Ségo » ouvert un mois plus tôt.

Qui pouvait imaginer que quatre mois plus tard, une pandémie mondiale la contraindrait à devoir suspendre son activité ? J’ai souhaité revenir la voir pour savoir comment elle s’en était sortie. Ségolène a surmonté tous les obstacles, dans un pays où le cas de force majeure n’a jamais été pris en compte par les tribunaux.

Elle a rouvert et agrandit son établissement situé dans le quartier des ministères en ajoutant une véranda.

Mieux, elle a ouvert deux nouveaux “cafés Sego” dans deux malls de Manama et envisage d’en établir un autre de l’autre côté du pont… en Arabie saoudite.

Bluffé par cette personnalité débordante d’énergie et d’ingéniosité ! +d’images

Enseignement

Lycée français

Retour au lycée français MLF de Bahreïn, six ans après mon premier passage (compte-rendu).

Le lycée, qui est également membre de l’Anefe, compte 496 élèves soit encore près d’un tiers de moins qu’en 2019, avant la pandémie.

Accueilli par le proviseur Sébastien Gaillard et des représentants des élèves en compagnie de Marie-Laure Charrier, première conseillère, j’ai visité de nombreuses classes et multiplié les échanges dans la bonne humeur face à des élèves épanouis.

Le projet d’établissement met en exergue l’article 26 de la déclaration universelle des Droits de l’homme à l’ONU, qui stipule que l’éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Une approche qui séduit de nombreux Bahreïnis !

Merci au proviseur, à l’équipe et aux élèves rencontrés pour leur chaleureux accueil et pour la vidéo qu’ils ont réalisée en souvenir de ce passage. +d’images

WEBTV des élèves du LIFB

Interview par les élèves du lycée.

> Lien vidéo

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VISITE du lycée français MLF de Bahreïn

Rencontre avec les élèves au sein du lycée.

> Lien vidéo

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Médias

Revue de presse

Ma visite à la Choura a donné lieu à des articles de presse.

– Bahrein News Agency (21 avril) : Shura Foreign Affairs Committee receive visiting French senator

– Bahrein News Agency (21 avril) : Speaker receives French Senator