Le 21 juillet, la mission d’information sur “les influences étatiques extra-européennes dans le monde universitaire et académique français” du Sénat, présidée par mon collègue Etienne Blanc et dont le rapporteur est mon collègue André Gattolin, a auditionné Gillian Bird, ambassadrice d’Australie en France.

L’Australie est à la pointe de la lutte contre les formes influences étrangères dans le domaine universitaire. Le parlement australien s’est saisi de la question en 2019 au travers de sa commission sur le renseignement et la sécurité. Les résultats de cette enquête sont imminents et sont le fruit d’une étroite collaboration entre les autorités, les parlementaires et les universités australiennes.

Notre mission d’information restituera ses travaux à la fin du mois de septembre.

À l’issue de l’audition, j’ai interrogé l’ambassadrice en compagnie de mon collègue Jean-Michel Houllegatte, président du groupe d’amitié France-Australie, afin de connaître sa position au sujet de la nécessité d’avoir une convention de sécurité sociale bilatérale.

Bonne surprise, l’ambassadrice m’a dit qu’elle souhaitait également réouvrir ce dossier resté trop longtemps sur la table. L’ambassadrice nous a proposé de nous recevoir en septembre pour avancer sur cette question.

J’ai bien évidemment informé Serge Thomann, qui m’avait suggéré de travailler sur ce dossier en action prioritaire pour que les retraités australiens en France ou français en Australie ne soient pas lésés.