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Le club des Indépendants : Ana Fabia FERRAZ MARTINS dans l’Hebdo n°185

Ana Fabia FERRAZ MARTINS, conseillère des Français de Sao Paulo et Curitiba : “La participation des femmes à la politique est pratiquement insignifiante”. 

L’année 2022 marque un nombre record de femmes candidates à la présidence de la République au Brésil qui se tient les 2 et 30 octobre prochain. Il y aura quatre femmes en lice, sur un total de 11 candidats. Et, deux listes sont formées exclusivement de femmes pour les postes de président et de vice-président.

Malgré la forte représentation féminine parmi les candidats, au Brésil, la participation des femmes à la politique est pratiquement insignifiante, car même si elle est numériquement obligatoire, le modèle ne se montre pas efficace lorsqu’il s’agit de lutter à égalité avec les hommes. Nous sommes 53% de la population votante, mais nous n’occupons que 12% des postes électifs.

Et, malgré l’existence de quotas électoraux (une loi qui garantit un pourcentage minimum de 30% et maximum de 70% pour la participation d’un certain sexe à tout processus électoral), l’entrée des femmes dans les postes politiques ne s’est guère améliorée : si beaucoup d’argent est mis à la disposition des partis pour les campagnes électorales, c’est à eux qu’il revient de le répartir entre les candidats et les candidates. On constate alors qu’elles en sont très peu destinataires, ce qui rend l’égalité de la participation des femmes irréalisable, que ce soit en termes de nombre de candidats ou de distribution des ressources.

S’agissant de la présidentielle, Simone TEBET, la candidate la mieux placée, qui présente un projet de gouvernement de centre-droit, ne recueille que 6% des intentions de vote. Bien qu’elle progresse dans les sondages et qu’elle soit actuellement en quatrième position, à égalité technique avec Ciro GOMES, les experts disent qu’il sera très difficile, presque impossible, d’avoir une femme au second tour.

De toute évidence, la polarisation entre les deux principaux candidats, qui présentent deux propositions de gouvernement totalement différentes en termes idéologiques, empêche l’émergence d’une troisième voie politique plus modérée. Ce qui est dommage, car la polarisation nous impose le choix d’un camp, pas d’un candidat.

Ainsi, aussi bien préparée que soit la candidate Simone TEBET, présentant dans son curriculum l’expérience académique, puisqu’elle est professeur de droit, exécutive, puisqu’elle a été secrétaire dans son état, et législative, puisqu’elle est sénatrice de la République depuis 2015, pour l’état du Mato Grosso do Sul, elle n’aura pas l’opportunité d’être évaluée et choisie pour ses qualités et son programme de gouvernement, et peut-être est-elle exclue comme option de vote pour ne pas renforcer ou affaiblir un camp.

Dans ce contexte, nous constatons que malgré la forte présence féminine en nombre, on ne peut pas dire qu’il y ait la perspective d’une réelle compétition entre hommes et femmes pour le poste de président.

Le club des Indépendants : Serge THOMANN dans l’Hebdo n°185

Serge THOMANN, conseiller des Français en Australie, Papouasie Nouvelle-Guinée : « L’Australie va-t-elle aimer son nouveau Roi ? ».
« L’Australie vient de perdre sa Reine. L’Australie est en effet un des 15 pays « realms » ou « pays royaumes » dans le monde : Antigua et Barbuda, Australie, Bahamas, Belize, Canada, Grenade, Jamaïque, Nouvelle Zélande, Papouasie Nouvelle Guinée, Saint Kitts et Nevis, Sainte Lucie, Saint Vincent et les Grenadines, Iles Salomon, Tuvalu et le Royaume Uni. La Reine est venue 16 fois en Australie pendant ses 70 ans de règne, la première visite datant de 1954, où près de 1 million de personnes l’attendaient à Sydney, soit la moitié de la population de la ville à l’époque. Elle a visité 57 villes et passé 58 jours en Australie, la première visite d’un monarque en Australie. On estime que près de 7 millions de personnes l’ont vue pendant ce premier voyage, soit 70% de la population.
La mort de Sa Majesté Elizabeth II a énormément marqué la population australienne. Melbourne et Sydney sont aux couleurs de la Reine, violet, chaque soir jusqu’à son enterrement lundi prochain. Une journée de deuil national aura lieu la semaine prochaine au retour de Londres du Premier Ministre Australien. Le Roi Charles III va remplacer la Reine sur les pièces de monnaie à partir de l’année prochaine.
Le Roi Charles III connait bien l’Australie pour y être venu plusieurs fois et ayant même passé deux années de collège à Geelong à coté de Melbourne à l’âge de 17 ans, une des meilleures écoles australiennes. Tous ses camarades d’école en gardent un excellent souvenir.
Malgré le passé ombrageux de l’Angleterre en Australie, en particulier en ce qui concerne la population aborigène, la Reine a toujours été beaucoup aimée par les Australiens. Un référendum pour devenir une République en 1999 a plébiscité de garder la Reine à 55%. Dans un sondage tout récent, 60% de la population veut garder la monarchie (5% de plus qu’en 2012).
Que va-t-il se passer en Australie ? Nul ne le sait, même si les républicains souhaiteraient profiter du changement à la tête de la monarchie pour que l’Australie devienne une République. Malcolm TURNBULL, ex Premier Ministre et qui avait mené la campagne du référendum en 1999 a pleuré en évoquant la mort de la Reine la semaine dernière. Le gouvernement a même un « Ministre de la République » mais Anthony ALBANESE, le Premier Ministre nouvellement élu, un républicain, a déjà indiqué qu’il n’y aurait pas de référendums dans les trois prochaines années. Tout dépend un peu de la façon de gouverner de Charles III.
L’Australie a bien sûr beaucoup changé en 70 ans… Quelle est sa vraie identité aujourd’hui ? Comme l’a dit Malcolm TURNBULL, ami d’Emmanuel MACRON : « On peut aimer la Reine tout en adoptant le principe qu’on peut être un pays indépendant et que la personne à la tête du pays soit l’une ou l’un d’entre nous. L’Australie va-t-elle aimer son nouveau Roi ? »

Le club des Indépendants : Marie-Christine HARITÇALDE dans l’Hebdo n°184

Marie-Christine HARITÇALDE, présidente du conseil consulaire au Chili, membre de l’AFE et membre de la commission nationale pour le STAFE (Soutien pour le tissu associatif français à l’étranger). “Une réunion a été organisée avec les représentants de l’UFE, de l’AFE et les trois membres qui représentent l’AFE lors de laquelle la réflexion sur l’évolution des critères a été confirmée. Le groupe de travail qui avait été annoncé en mars n’a toutefois pas encore été réuni. Ainsi, les critères d’éligibilité seront les mêmes pour la prochaine campagne qui s’ouvre le 12 septembre prochain. Les dossiers de demande de subvention devront être déposés avant le 18 novembre. Ils seront instruits et examinés par les conseils consulaires avant la fin de l’année. La commission nationale STAFE sera réunie le 27 mars. Les élus comme les représentants des associations ont appelé à une certaine souplesse dans l’instruction des dossiers et appelé à une formation des personnes amenées à guider les associations dans leur démarche.”

 

Le club des Indépendants : Dana GRUIA-DUFAUT dans l’Hebdo n°184

Dana GRUIA-DUFAUT, présidente du conseil consulaire en Roumanie. “Nous sommes un gouvernement pro-business”, a assuré le Premier ministre Nicolae Ciuca, lors de la rencontre avec les représentants de la communauté d’affaires franco-roumaine réunis autour de la CCIFER, en présence de l’ambassadrice de France en Roumanie, Laurence Auer. Le chef du gouvernement a ainsi souligné l’importance du partenariat stratégique franco-roumain pour attirer de nouveaux investissements en Roumanie et pour identifier les opportunités d’investissements qu’offre le pays dans des domaines clés tels que la transition énergétique, les infrastructures, la transition numérique et la transition verte. Le chef de l’exécutif a également souligné que la convergence des points de vue et les positions communes sur la taxonomie, le développement de projets dans le secteur de l’énergie nucléaire et les capacités énergétiques sont fondamentales pour ajouter encore de la valeur à la coopération économique entre les deux pays. Le Premier ministre a enfin remercié la France pour son soutien militaire dans le contexte de l’agression militaire russe en Ukraine, ainsi que pour l’appui à deux objectifs stratégiques de la Roumanie : l’adhésion à l’Espace Schengen et la poursuite du processus d’adhésion à l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE).”