J’ai assisté au discours du Premier ministre, lors du conseil national de l’UMP samedi 30 janvier 2010.

François Fillon distingue « trois enjeux communs » dans l’élection régionale de mars prochain pour justifier d’apporter son soutien à l’ensemble des candidats de la Majorité présidentielle:

la démocratie locale qui doit être clarifiée en fédérant d’un côté l’action des communes et des intercommunalités, et de l’autre celle des régions et départements.

la reprise économique qui nécessite un accompagnement régional que cela soit dans le domaine de l’investissement que de la maîtrise des comptes publics, ainsi que de la responsabilité fiscale.

la réforme des collectivités locales

Chacun sait combien je suis attentif à la défense de l’intérêt général face aux intérêts partisans. Je réprouve donc la thèse qui veut que les régions pourraient – ou devraient – être un contre-pouvoir à l’Etat. Aussi, ces propos du Premier ministre m’ont paru très opportuns :

« Nos régions ne sont pas des bastions hors de la République. Elles n’ont pas vocation à être des forteresses derrière lesquelles se réfugient les conservatismes. Il n’y a pas d’un côté l’Etat et de l’autre les collectivités locales, chacun travaillant de son côté, chacun faisant bouillir sa petite marmite. Les défis de la compétition internationale, de la désindustrialisation, de l’emploi, du développement durable, du rétablissement de nos comptes publics : c’est une affaire collective, c’est une affaire qui transcende les clivages partisans, bref, c’est une affaire républicaine ! »

L’intégralité du discours de François Fillon du 30-01-10
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