A l’occasion de son centenaire, l’Institut Français vient de lancer la Culturethèque, une plate-forme internet de contenus culturels et éducatifs en français.

Consacré au rayonnement culturel français et à la promotion de notre langue, ce site sera accessible les deux prochains mois sans bourse délier. A la rentrée, l’accès à certains contenus deviendra payant (£20/an, ou £5/mois).

Fruit d’un partenariat public-privé, la culturethèque est un projet novateur et ambitieux, exploitant toute l’interactivité du web 2.0 pour fédérer de nouveaux publics au sein d’une communauté.

Un outil furieusement de son temps en effet, puisqu’on prévoit déjà des déclinaisons vers les nouvelles pratiques de lecture (tablettes PC, smartphones…). Serait-ce pour mieux révéler intemporalité du beau, du vrai et du juste chez nos artistes et penseurs ?

Justement, pour séduire les francophones, les francophiles, les étudiants ou les simples curieux, la  culturethèque allègue un éclectisme éclairé plutôt que l’abondance numérique.

Plus de 5000 ebooks constituent la première bibliothèque numérique française du Royaume-Uni, où les classiques de la littérature voisinent avec des romans contemporains ou les guides de cuisine.  Par ailleurs, l’Institut numérise des livres anciens : plus de 200 éditions rares des XVII° et XVIII° siècles sont désormais consultables par tous, en version numérique. J’ai remarqué, en home page, un lien vers une belle édition de 1665 des Mémoires de la Reine Marguerite de Valois, autrement dite la Reine Margot. Elle est la première femme a avoir publié ses mémoires en nous offrant le seul témoignage écrit de la St Barthélémy qu’elle a vécue au Louvre.

La Culturethèque propose également des documents sonores (dont les 250 enregistrements des conférences qui se sont tenues à l’Institut français depuis 1957) et audiovisuels avec un fonds actuel de 500 films documentaires français traitant de tout sujet (immigration, religions…)

Le site de la Culturethèque
Le communiqué de presse du lancement de la Culturethèque (27 mai 2010)
Le site de l’Institut français