Accueil      En circonscription      Sénat      Bilan de mandat      Revue de Presse          Parcours      Contact     
    

Olivier Cadic, premier sénateur UDI des Français de l’étranger

Soirée de victoire au Sénat ce soir : le sénateur Christophe Frassa entouré de ses deux nouveaux collègues, Jacky Deromedi et Olivier Cadic.

Soirée de victoire au Sénat ce soir : le sénateur Christophe Frassa entouré de ses deux nouveaux collègues, Jacky Deromedi et Olivier Cadic.

Mesdames et messieurs les élus des Français de l’étranger, chers collègues,

Les Grands électeurs représentants les Français de l’étranger se sont exprimés. La liste d’union sénatoriale UMP-UDI soutenue par l’UFE, conduite par Christophe Frassa et sur laquelle j’occupais la troisième place arrive largement en tête. L’ampleur de notre victoire nous permet de conquérir 3 des 6 sièges qui étaient soumis à renouvellement sur la circonscription hors de France. Les manœuvres politiciennes et le charcutage électoral n’auront heureusement pas permis à la gauche d’enlever le troisième siège qu’elle convoitait… Elle subit un revers sévère et perd également la majorité au Sénat !

C’est avec une profonde émotion que je reçois le mandat de sénateur des Français de l’étranger que vous venez de me confier. J’ai ainsi l’honneur d’être le premier sénateur UDI des français établis hors de France.

Je félicite le sénateur Christophe-André Frassa pour sa réélection et Jacky Deromedi pour son élection. Christophe a mené cette campagne avec brio, a su rassembler autour de lui la droite, le centre et les indépendants. Je suis fier d’avoir fait ce chemin avec lui. Je remercie les délégués et conseillers consulaires pour la confiance qu’ils nous ont accordée. J’ai aussi une amicale pensée pour mes colistiers non élus dont je veux saluer l’implication dans cette campagne.

Votre confiance m’honore. Je la reçois comme un encouragement à défendre activement au Parlement les intérêts de nos compatriotes dans le monde.

Face à un gouvernement qui agit avec précipitation, de façon hasardeuse ou partisane, et enfonce notre pays dans la crise, notre devoir est de nous unir pour promouvoir les réformes structurelles dont la France et les Français de l’étranger ont besoin !

Les 31 défis que nous vous avons présentés pendant la campagne et que nous voulons relever avec vous constituent ma feuille de route. Entrepreneur depuis l’âge de 20 ans, entrepreneur je resterai. Et vous pouvez compter sur moi pour privilégier une politique pragmatique, efficace, et collégiale.

Les élus consulaires seront partie prenante dans mon travail parlementaire car l’action collective et l’expertise partagée sont, sans aucun doute, le gage de notre réussite.

Ensemble, nous pouvons relever chaque défi.

Ensemble, nous pouvons faire de grandes choses.

Ensemble, nous changerons la manière de faire de la politique !

Fidèlement,

Olivier Cadic

Red Carpet Day 2014 : un tremplin pour les jeunes entrepreneurs

Le 15 octobre prochain, à Paris, la deuxième édition du Red Carpet Day constituera une belle opportunité pour les entrepreneurs français attirés par le Royaume-Uni, premier excédent commercial de la France depuis plusieurs années (lire : “Save the date : Red Carpet Day, édition 2014” du 25 juillet 2014).

Organisé par l’UFE Corporate, cet événement a pour vocation de présenter les opportunités qui existent outre-Manche pour développer ses affaires ou initier de nouvelles activités, ce qui intéresse tout apprenti-entrepreneur qui ne parvient pas à déployer ses ailes en France. En ce cas, le Red Carpet Day pourra l’aider à prendre son envol depuis la Grande-Bretagne. (lire : “Red Carpet Day Report (6) : le marché du travail au Royaume-Uni, un choc de culture” du 12 décembre 2013).

Red Carpet Day 2013 : Thibaut Rouffineau (Apptual) et Julien Thierry (Eclypsia) ont régalé l’auditoire de leurs tribulations de jeunes entrepreneurs outre-Manche.

Red Carpet Day 2013 : Thibaut Rouffineau (Apptual) et Julien Thierry (Eclypsia) ont régalé l’auditoire du récit de leurs tribulations de jeunes entrepreneurs outre-Manche.

Tenter sa chance ailleurs est une idée que partagent de plus en plus de jeunes Européens, le nez dans leur smartphone et paradoxalement pleinement ouverts sur le monde qui les entoure. Alors, traverser la Manche devient presque un réflexe, du fait de la proximité ou de l’universalité de la langue anglaise. Et puis, l’Angleterre rapproche du rêve américain…

Le départ des jeunes entrepreneurs semble devenir une tendance lourde, selon une enquête de la Chambre de Commerce et d’Industrie Paris-Île-de-France (CCIP). Au micro d’Emmanuel Langlois, le 31 août dernier sur France Info, Christina Gierse, rédactrice-en-chef de Vivre à l’Etranger.com, nous apprenait qu’en 2013, près de 2 Français sur 10 installés à l’étranger étaient des créateurs d’entreprises, contre seulement 1 sur 10 dix ans auparavant, en 2003 !

Christina Gierse fait bien la distinction entre le « ras le bol fiscal » et cette envie de se faire une place au soleil, là où c’est encore possible, « le signe d’une jeune génération plus mobile et donc plus à même d’aller chercher les opportunités de business là où elles se trouvent. » (lire l’interview « Expatriation : allons-nous perdre tous nos jeunes talents ? », dans l’émission Français du monde par Emmanuel Langlois, le 31 août 2014).

L’an dernier, nous avions invité Julien Thierry, un jeune homme pressé qui juge que l’on progresse « cinq fois plus vite » dans l’écosystème britannique, allégé en charges et en formalités, mais enrichi en libertés et en financements (lire : “Julien Thierry, symbole de la nouvelle génération des Français du Royaume-Uni” du 04 octobre 2013).

Julien a souligné les avantages logistiques de sa localisation face à la gare Eurostar d’Ashford (Kent), auprès de Marie Charrel, journaliste au Monde, qui est allée le rencontrer cet été. « Si les patrons vantent la faible fiscalité britannique, le premier avantage d’Ashford est selon eux sa position géographique – à 1h50 de Paris et à 35 minutes de Londres. », conclue-t-elle après avoir fait le tour des entreprises créées par des Français à Ashford (lire : Les petits Frenchies d’Ashford – Le Monde 29.08.2014).

Un avantage géographique pour développer ses affaires, comme l’explique dans le même article Delphine Vernhes, directrice export de Santé Verte, spécialiste de compléments alimentaires : « Nous avons pu nous implanter sur le marché britannique, très fermé; depuis le continent, cela aurait été impossible ».

Créer une entreprise en Angleterre n’est pas pour autant la seule option pour développer ses ventes sur le marché britannique depuis la France.

Le 15 octobre prochain, Edouard Braine, ancien consul général de Londres, réunira à nouveau les jeunes pousses tricolores qu’il avait souhaité mettre en valeur lors de la précédente édition du Red Carpet Day. Depuis un an, ces entreprises cherchent à percer au Royaume-Uni. Nous suivrons leur progrès sur la route vers le succès.

La section britannique de l’UFE (Union des Français de l’étranger) et la communauté d’affaires française implantée au Royaume-Uni se mobilisent pour faciliter l’accès au marché britannique à nos compatriotes.

Le Red Carpet Day est un événement gratuit. C’est pourquoi il est important de réserver votre place au plus tôt, en suivant ce lien : http://ufecorporate.org.uk/inscription

Centenaire de la mort de Charles Péguy

Ce blog fait souvent référence au centre Charles Péguy de Londres. Présidé par Guillaume Dufresne et dirigé par Marine Deneux, le centre fournit un emploi à près d’un millier de nos jeunes compatriotes, chaque année, au Royaume-Uni.

Charles_peguyŒuvre salutaire puisque le taux de chômage des 15-24 ans en France métropolitaine s’élève à 22,8 % ! Le ministre du travail, François Rebsamen, a reconnu cette semaine “un échec” en matière d’emploi : depuis l’élection de François Hollande plus de 500 000 nouveaux demandeurs d’emploi ont poussé la porte de Pôle emploi.

Le centre Péguy porte le nom de l’écrivain français mort il y a exactement cent ans, aux premiers jours de la guerre 14-18, à l’âge de 41 ans.

En fin d’après-midi du 5 septembre 1914, dans un champ d’avoine aux alentours du village de Villeroy près de Meaux, le lieutenant Charles Péguy charge en tête de sa section lorsqu’il est atteint d’une balle en plein front. Autour de lui, gisent une centaine d’hommes de la 19ème compagnie du 276ème régiment d’infanterie.

« Celui qui est désigné doit marcher. Celui qui est appelé doit répondre. C’est la loi, c’est la règle, c’est le niveau des vies héroïques, c’est le niveau des vies de sainteté », écrivait-il.

« Aucun écrivain ne m’a autant marqué », disait de lui Charles de Gaulle.

Beaucoup d’auteurs contemporains, Alain Finkielkraut en tête, se sentent les héritiers de Péguy.

Dans son dernier livre, «Les Héritiers Péguy», paru en 2014, le philosophe Damien Le Guay nous assure de la « fraicheur de sa pensée et la justesse de ses mises en garde qui éclatent à chacune de ses pages. Et surtout, il y a dans son œuvre, de nombreux antidotes. Antidotes pour sauver la république de ceux qui s’en servent au lieu de la servir. (…) Antidote contre la déprime française, la morosité démocratique, le manque d’espérance et de foi en l’avenir. »

Ce sont des antidotes dont la France a bien besoin de nos jours.

Lire : “Ateliers, workshops, formations : les nouveautés du centre Charles Péguy” du 15 décembre 2013

Lire : “Plan Emploi : le centre Charles Péguy toujours plus performant” du 02 décembre 2013

Photo wikimedia commons