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La France Championne d’Europe des métiers : un succès historique aux WorldSkills

Félicitations à l’Équipe de France des métiers pour son succès historique aux championnats d’Europe WorldSkills à Herning.

Avec 17 podiums, dont 7 médailles d’or, 5 d’argent et 5 de bronze, et surtout la consécration de Loris Cubizolles, champion des champions toutes disciplines confondues, notre jeunesse a porté haut les couleurs de la France. Cette performance exceptionnelle marque un tournant : pour la première fois, la France devient Championne d’Europe des métiers.

Je souhaite également saluer l’engagement et le leadership de Florence Poivey, présidente de WorldSkills France, dont la détermination et la vision ont permis à nos jeunes talents de révéler tout leur potentiel.

Il y a un an à Lyon, au championnat du monde WorldSkills, j’avais mesuré l’extraordinaire énergie, la fraternité et l’excellence qui animent ces compétitions. Ce week-end à Herning en a été une nouvelle démonstration éclatante (compte rendu).

À travers ces résultats, la France démontre que son avenir repose sur la jeunesse, sur la maîtrise des savoir-faire et sur la fierté de ses métiers.

Bravo et merci à nos champions, à leurs experts et à toute l’équipe WorldSkills France. Vous êtes une formidable source d’inspiration et d’espérance.

Paris – Réunion CCEF – Taïwan : petit territoire, grand enjeu !

Un grand merci à Isabelle Bailly, présidente du Comité Hauts-de-Seine et vice-présidente Île-de-France des Conseillers du commerce extérieur (CCEF), à Perle Bagot ainsi qu’à Cédric Jaeg, président du comité Taïwan, pour leur invitation, ce 16 septembre, à introduire le petit-déjeuner consacré au thème : « Taïwan : petit territoire, grand enjeu ! ».

Ce rendez-vous fut l’occasion d’éclairer les multiples dimensions stratégiques de Taïwan grâce aux analyses croisées de 8 experts. Carrefour géopolitique, puissance technologique (semi-conducteurs, IA) et laboratoire d’innovation culturelle, Taïwan se situe au cœur des équilibres mondiaux et des dynamiques qui façonneront l’économie de demain.

Franck Paris, directeur du Bureau Français de Taïwan, et Antoine Aubel, chef du service économique, ont mis en lumière les opportunités uniques offertes par ce pays en forte croissance pour renforcer nos partenariats !

Ils ont rappelé que l’île est le 3ᵉ investisseur mondial en R&D et que sa croissance soutenue s’appuie sur une industrie de pointe, notamment les semi-conducteurs.

Félicitations aux CCEF qui mettent si bien en valeur l’importance de développer nos échanges commerciaux avec Taiwan.Espérons que cela influencera le prochain gouvernement à venir y appuyer nos entreprises. +d’images

AFD – Décoration Rémy Rioux

Le 15 septembre, j’ai eu l’immense privilège, en tant que membre du conseil d’administration de l’AFD, d’assister à la remise des insignes de la Légion d’honneur à Rémy Rioux, directeur général de l’AFD, par Manuel Valls, ministre d’État, ministre des Outre-mer.

Aux côtés de Thani Mohamed-Soilihi, ministre de la Francophonie, Éléonore Caroit, députée des Français d’Amérique latine, ainsi que de Sophie Sidos, présidente des CCEF, et Jean-Jacques Santini, membre du CA, nous avons écouté un discours empreint de reconnaissance envers celles et ceux qui lui ont accordé leur confiance, à commencer par le président de la République, Emmanuel Macron.

Puisant dans ses racines d’historien, Rémy Rioux éclaire ses décisions au service du développement.

De nombreuses autres personnalités étaient également présentes parmi lesquelles : Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, Anne Grillo, directrice générale de la mondialisation, Anne-Marie Descôtes, secrétaire générale du Quai d’Orsay, Mathias Fekl, ancien ministre des Français de l’étranger, ainsi que plusieurs ambassadeurs.

Un grand bravo à Rémy Rioux pour cette distinction méritée. +d’images

En circonscription à Taïwan – Taipei (8-10 sept. 2025)

À la faveur de ma cinquième visite à Taïwan depuis octobre 2021, à l’invitation d’Eva Leihener-Stefan, présidente de la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Taiwan (CCIFT) et de Stephane Peden, directeur, afin de soutenir les entreprises françaises présentes au 30ème salon Semicon, le ministère des Affaires étrangères a décidé de me décerner la médaille de l’Amitié diplomatique.

J’y ai vu un appel à continuer à porter, partout, le flambeau de la liberté.

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères – Décoration – Discours du ministre (1/2)

S.E.M. Chia-Lung Lin, ministre des Affaires étrangères, m’a fait l’honneur de me remettre la décoration en présence de François Wu, vice-ministre des Affaires étrangères, précédemment ambassadeur de Taïwan en France, du corps diplomatique, dont plusieurs membres ont été en poste en France, mais également de Franck Paris, ambassadeur de la France à Taïwan accompagné par plusieurs membres de notre représentation diplomatique.

J’ai été profondément touché par les mots choisis par le ministre, et par la chaleur de l’accueil de toute l’équipe du ministère. +d’images

DISCOURS du ministre Chia-Lung Lin

« C’est pour moi un très grand honneur de remettre aujourd’hui, au nom du ministère des Affaires étrangères, la médaille de l’Amitié diplomatique à M. le sénateur Olivier Cadic, vice-Président de commission sénatoriale française, en reconnaissance de son engagement constant en faveur du développement des relations franco-taïwanaises, ainsi que pour ses efforts inlassables visant à faire entendre la voix de Taïwan. Il est l’un de nos amis les plus fidèles au sein du Parlement français. » Lire le discours

Communiqué du MOFA – 11/09/2025

As long as Taiwan is still standing, the hope of the world stands with it”

MOFA Minister Lin Chia-lung recently conferred the Friendship Medal of Diplomacy on French Senator Olivier Cadic – Sénateur, who also serves as vice president of the Sénat Standing Committee on Foreign Affairs, Defence, and Armed Forces.

Minister Lin thanked Senator Cadic for being a long-standing friend to Taiwan who has often spoken up for Taiwan, defending the values of freedom and democracy“. Lire le communiqué
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Ministère des Affaires étrangères – Décoration – Discours de remerciements (2/2)

Un appel à continuer à porter, partout, le flambeau de la liberté. +d’images

DISCOURS de remerciements d’Olivier Cadic

« Recevoir aujourd’hui cette décoration de vos mains est pour moi un grand honneur. Mais cet honneur, je ne le garde pas pour moi seul. Il est le reflet d’un engagement partagé par le président Gérard Larcher et mes collègues sénateurs, d’un combat qui nous dépasse tous : La défense de la démocratie, là où elle est menacée.

Je pense à mes compagnons de route. À Alain Richard, qui, en tant que président du groupe d’amitié, fit adopter au Sénat une résolution appelant à l’intégration de Taïwan aux institutions internationales, notamment l’Organisation mondiale de la santé.

Je pense à André Gattolin, qui m’invita à rejoindre l’IPAC, cette alliance interparlementaire qui unit les démocrates du monde entier pour contenir les dérives autoritaires du parti communiste chinois. Leurs pas ont tracé la voie ; j’ai simplement eu l’honneur de la poursuivre. » Lire le discours

Présidente Tsai Ing-wen

Certainement l’une des conversations politiques les plus marquantes de mon activité sénatoriale : j’ai eu l’honneur d’échanger avec la présidente Tsai Ing-wen, cheffe d’État de Taïwan de 2016 à 2024, en présence de Franck Paris, de Cléa Le Cardeur et de notre conseiller politique.

Icône de la liberté et première femme élue à la tête de Taïwan, Tsai Ing-wen incarne la résilience démocratique face aux menaces multiples du Parti communiste chinois.

Elle m’a répondu avec franchise sur les pressions hybrides et militaires exercées par Pékin, ainsi que sur la stratégie expansionniste chinoise dans l’Indo-Pacifique, qui menace l’équilibre régional et mondial.

Dans le prolongement de sa visite en octobre dernier à Paris (compte-rendu), qui a contribué à l’accélération d’investissements taïwanais substantiels en France, la présidente a dressé un portrait positif de notre pays et de ses produits, jusqu’à évoquer avec humour la baisse des taxes sur le champagne, concrétisée lorsqu’elle était présidente.

Prévu pour une heure, l’entretien s’est prolongé à 90 minutes, que je n’ai pas vu passer tant son propos fut inspirant. +d’images

Ministère des affaires étrangères – François Wu

Clore mon cinquième déplacement à Taïwan par un dîner avec François Wu, vice-ministre des Affaires étrangères, et son équipe fut un moment privilégié.

François Wu a été un ambassadeur exceptionnel. Il a incarné l’image de Taïwan en France et popularisé cette nation qui s’affirme comme un modèle de démocratie.

Son engagement pour la création du LIFT, sa détermination à promouvoir la francophonie, témoignent d’une profonde amitié pour la France.

Cette soirée m’a offert l’occasion de retrouver Philippe Yen et Rosita Wang, qui furent respectivement premier conseiller et conseillère parlementaire auprès de François Wu lorsqu’il était ambassadeur à Paris ; et de revoir Xavier Chen, directeur général adjoint en charge des affaires européennes, qui m’avait accueilli à mon arrivée.

Merci à Antoine Cheng, qui a succédé à Rosita cette année et m’a accompagné sur l’ensemble de ce déplacement.

Je tiens enfin à remercier tout le MOFA de m’avoir décerné la médaille de l’Amitié diplomatique, et pour l’organisation de mon séjour.

Immense gratitude ! +d’images

Yuan législatif

Comme l’an passé, j’ai eu l’honneur d’être accueilli par l’Hon. Kuan-Ting Chen, président du groupe d’amitié parlementaire, pour une visite du Yuan législatif à Taïwan.

Nos échanges ont porté sur les défis budgétaires, la nécessité de renforcer les budgets de défense et la diminution notable des investissements taïwanais en Chine (83 % en 2013 → 3 % en 2025).

Le renforcement des présences américaine et allemande illustre que Taïwan n’est pas seul.

Enfin, nous nous sommes réjouis du dynamisme des échanges franco-taïwanais : délégations parlementaires et ministérielles se rendent régulièrement en France et à Taïwan pour renforcer la coopération culturelle, économique et éducative.

Merci à Kuan-Ting Chen pour son accueil chaleureux et ses précieux échanges. +d’images

Maire de Taipei

Rencontrer à nouveau le maire de Taipei pour la troisième année consécutive, cette fois dans les locaux de la mairie après l’avoir accueilli au Sénat en juin dernier (compte-rendu), fut un grand honneur.

M. Chiang Wan-an, plus jeune maire de l’histoire de Taipei, incarne une nouvelle génération d’élus engagés. Ancien député, il s’est rapidement imposé comme une figure montante de la vie politique taïwanaise. Sa vision moderne et ouverte de la capitale en fait un acteur clé des coopérations internationales.

Je lui ai exprimé ma profonde gratitude pour son soutien constant au projet LIFT – Lycée International Franco-Taïwanais et lui ai remis une invitation au dîner de gala du LIFT, mi-octobre. Sa présence constituerait un signal fort pour les familles taïwanaises désireuses d’offrir à leurs enfants une éducation internationale.

Le maire a par ailleurs suggéré de développer des stages professionnels en France pour les jeunes Taïwanais, une piste enthousiasmante pour renforcer nos échanges éducatifs et économiques.

Cette amitié et cette collaboration contribuent chaque jour à rapprocher nos deux sociétés, au service d’un avenir commun fondé sur l’éducation, l’ouverture et le partage. +d’images

Cybersécurité

Audrey Tang

Heureux d’avoir retrouvé Audrey Tang, ancienne ministre du Numérique de Taïwan, pour notre troisième rencontre dans les locaux du bureau français à la Taipei 101.

Parcours impressionnant : hackeuse prodige devenue figure mondiale de l’innovation civique, Audrey Tang est reconnue pour son engagement en faveur de la transparence, de la participation citoyenne et des technologies ouvertes.

Notre échange a porté sur plusieurs enjeux essentiels :
• le chiffrement et les “backdoors” ;
• la résilience face aux attaques informationnelles et cyber ;
• les partenariats internationaux.

Dernière avancée majeure à Taïwan : les amendements à la Cyber Security Management Act, adoptés le 29 août 2025. Ils désignent le ministère du Numérique (MODA) comme autorité de supervision, imposent des restrictions sur l’usage de produits à risque pour la sécurité nationale, et renforcent les obligations de cybersécurité des agences publiques avec des sanctions plus lourdes en cas de manquement.

Je remercie tout particulièrement Audrey de soutenir mon initiative visant à interdire toute backdoor dans les systèmes de chiffrement, afin de garantir la sécurité et la confiance numérique.

C’est dans ce même esprit que se développe ROOST – Reliable Open-source Observatory for Safety & Trust (http://roost.tools) – un projet pour partager l’information collectée afin de protéger les enfants contre les abus sexuels et lutter contre la criminalité organisée, tout en préservant nos libertés fondamentales grâce à l’open source et au chiffrement de bout en bout.

Merci à Audrey pour son inspiration et son engagement constant pour un numérique libre et sécurisé ! +d’images

DSET

Heureux d’avoir visité le Research Institute for Democracy, Society and Emerging Technology (DSET) à Taipei .

Créé en 2023 sous l’égide du National Science and Technology Council, le DSET analyse l’impact des technologies émergentes sur la société et propose des recommandations de politique publique.

Ses travaux couvrent des enjeux majeurs : gouvernance de l’intelligence artificielle, sécurité des semi-conducteurs, résilience des chaînes d’approvisionnement et lutte contre la désinformation.

L’approche multidisciplinaire et citoyenne de l’institut illustre parfaitement la manière dont l’innovation peut se mettre au service des valeurs démocratiques.

Un partenaire inspirant pour renforcer les coopérations entre Taïwan et la France autour d’un numérique responsable. +d’images

Diplomatie économique

SEMICON – cérémonie d’ouverture

J’ai eu l’honneur d’être invité à la cérémonie d’ouverture du SEMICON Taiwan 2025, qui s’est tenue ce mercredi au centre d’exposition de Nangang.

Ce 30e salon international des semi-conducteurs a réuni près de 1 200 exposants venus de plus de 60 pays.

À cette occasion, le Premier ministre Cho Jung-tai (卓榮泰) a rappelé que l’industrie taïwanaise des semi-conducteurs avait atteint l’an dernier une production de 5 300 milliards de dollars taïwanais (environ 150 milliards d’euros).

Le gouvernement a également présenté ses « dix nouveaux projets d’infrastructure IA », consacrés notamment à la photonique sur silicium, aux technologies quantiques et aux drones intelligents, avec pour objectif de porter la valeur de production à 6 000 milliards de dollars taïwanais (près de 170 milliards d’euros). +d’images

SEMICON – Network Summit

Très honoré d’avoir été invité à participer au SEMICON Network Summit, organisé par le ministère de l’Économie, ainsi qu’au déjeuner officiel présidé par le ministre.

Ce sommet avait pour objectif de renforcer les chaînes d’approvisionnement mondiales des semi-conducteurs, de développer des coopérations internationales autour des technologies critiques (IA, photonique, quantique), et de favoriser les échanges de talents pour soutenir l’innovation.

À l’ouverture, le président de Taïwan Lai Ching-te a délivré un message fort : « Taïwan est un partenaire fiable pour le monde. Grâce à notre chaîne d’approvisionnement complète en semi-conducteurs et à nos technologies de pointe, nous continuerons à soutenir l’innovation mondiale et à préserver la résilience des économies démocratiques. »

Il a également annoncé un investissement massif : « À travers notre initiative AI New Top Ten Constructions, Taïwan investira plus de 100 milliards de NT$ pour renforcer ses infrastructures en intelligence artificielle, développer les talents et garantir que notre industrie demeure à l’avant-garde de la compétitivité mondiale. »

La France a été particulièrement mise en valeur : Adrien Laroche (DGE) est intervenu lors d’une table ronde sur Co-creating the future of AI chips.

Taïwan a souligné l’importance de notre délégation en me positionnant à la droite du président, entre deux ministres : Marek Zenisek, ministre de la Science, Recherche et innovation (République tchèque) et Michal Jaros, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie (Pologne). +d’images

SEMICON – Inauguration pavillon Choose France – CCIFT

J’ai participé à l’inauguration du Pavillon “Choose France” organisé par la CCIFT à SEMICON Taiwan 2025.

En compagnie d’Eva Leihener-Stefan, présidente de la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Taiwan (CCIFT), j’ai rencontré chacune des 9 entreprises françaises dans le domaine des semi-conducteurs et des technologies de pointe et des 5 startups sélectionnées par Clara Chappaz, ministre du Numérique, présentes sur
le Pavillon.

J’ai eu le privilège de prendre la parole, aux côtés de plusieurs intervenants, dont Eva Leihener-Stefan ; Franck Paris, directeur, Bureau français à Taipei ; François Wu (吳志中), vice-ministre des Affaires étrangères ; Hsi Chih-Lun (許智倫), directeur général adjoint, Administration de la circulation des ressources, ministère de l’Environnement ; Nachouat Meghouar Meghouar, directeur général de la Fondation franco-africaine ; Adrien Laroche, direction générale des entreprises.

Félicitations à Stéphane Peden, directeur de la CCIFT et à toute l’équipe de la Chambre d’avoir brillamment mis à l’honneur l’innovation et l’excellence française. +d’images

DISCOURS d’Olivier Cadic (prononcé en anglais)

« La France est fière d’être ici avec son Pavillon au SEMICON 2025, réunissant des entreprises innovantes qui représentent l’excellence et la créativité de notre écosystème. Ces entreprises n’affichent pas seulement leurs technologies — elles sont là pour construire des ponts, se connecter avec Taïwan et contribuer à l’avenir de cette industrie essentielle.

Les semi-conducteurs sont devenus l’épine dorsale de nos sociétés, de nos économies et de notre sécurité. Taïwan est un leader mondial dans ce domaine et la France apporte une expertise, une recherche et une capacité d’innovation complémentaires.

Ensemble, nous pouvons créer un véritable pont technologique entre nos deux nations, et démontrer que l’Europe — et surtout la France—est un allié fort et fiable pour Taïwan. » Lire le discours

Médias – “Le salon SEMICON Taïwan 2025 s’ouvre avec une importante participation internationale” (RTI, 10/09/2025)
Côté français, le pavillon national rassemble sous le label « Choose France » plus de 15 entreprises et la plus forte présence française à SEMICON Taiwan. La délégation officielle d’une soixantaine de membres, chercheurs et industriels, dirigée par Adrien Laroche de la Direction générale des entreprises, a pris part à l’ouverture du pavillon français en présence du sénateur Olivier Cadic, membre du groupe d’amitié parlementaire France-Taïwan, et du directeur du Bureau français de Taipei (BFT), Franck Paris, ainsi que du vice-ministre des Affaires étrangères François Wu Chih-chung (吳志中).” Lire l’article de RTI

SEMICON – French Silicon Night

Invité par Eva Leihener-Stefan, présidente (chairwoman) de la Chambre de commerce et d’Industrie France-Taiwan (CCIFT), directrice générale (Managing Director) de L’Oréal Taiwan ; et Stéphane Peden, directeur général CCIFT, j’ai participé à la « French Silicon Night ».

L’événement a permis de la mise en relation de Venture Capitalists taïwanais avec les entreprises françaises venues participer à SEMICON sur le stand France du CCIFT : Veolia, CEA-Leti, Quobly, STMicroelectronics, Groupe ECM SOLNIL, SiPearl, IBS et Invest In Grenoble Alpes ; accompagnées par 5 startups sélectionnées par Clara Chappaz, ministre du Numérique : Aniah Entropie, Posithôt, Technic et Nellow. +d’images

DISCOURS d’Olivier Cadic (prononcé en anglais)

« C’est un grand honneur de prendre la parole devant vous aujourd’hui, au cœur de l’un des événements les plus stratégiques de l’industrie mondiale des semi-conducteurs. Merci à Stéphane Peden, directeur de la Chambre de commerce France Taïwan de m’offrir cette opportunité.

Permettez-moi une brève note personnelle : fondateur d’une société d’électronique à 20 ans, j’ai eu la chance de contribuer à des projets d’envergure : des commandes de vol du premier Rafale à une sonde sur Mars, ou encore aux côtés de Roland Moreno, l’inventeur de la carte à puce.

Cette expérience m’a conforté dans une conviction : la France est une nation d’ingénieurs et d’entrepreneurs, capable d’innover et de créer de la valeur au plus haut niveau mondial. Cet esprit d’innovation est fièrement représenté ici au Pavillon français. » Lire le discours

Kaohsiung – Veolia

Visite passionnante de l’usine d’incinération et de valorisation énergétique exploitée par Veolia dans la ville la plus peuplée de Taïwan

Ce site illustre parfaitement comment les déchets, souvent perçus comme une contrainte, peuvent devenir une véritable ressource énergétique. Grâce à des procédés de pointe, l’usine incinère plusieurs centaines de tonnes de déchets par jour et les transforme en électricité, contribuant ainsi à l’approvisionnement énergétique local tout en réduisant le volume de déchets enfouis.

Au-delà de la performance industrielle, j’ai été impressionné par le haut niveau d’exigence en matière de protection de l’environnement : contrôle strict des émissions, traitement des cendres et recherche constante d’efficacité.

Un exemple concret de ce que peut apporter l’expertise française en matière de solutions durables et d’économie circulaire.

Un grand merci à Carrie Lee, et à mes hôtes pour leur accueil et leurs explications riches, qui renforcent encore le sens de cette coopération franco-taïwanaise. +d’images

Enseignement

Lycée International Franco-Taïwanais (LIFT)

Toujours une grande émotion de retrouver le LIFT – Lycée International Franco-Taïwanais à Taipei.

Avec déjà 150 élèves inscrits pour sa quatrième année, le LIFT est un vrai succès.

Cette année, j’ai visité le campus secondaire de Yong Chun, étape décisive dans la consolidation de ce projet unique.

Faute de place sur le site du primaire (Liu Gong, 60 élèves), il a été décidé de regrouper dès l’an prochain l’ensemble du LIFT (primaire + collège) à Yong Chun, qui accueille aujourd’hui 90 élèves.

Depuis sa création, je reviens chaque année constater ses progrès : de nouveaux locaux, une communauté éducative dynamique et surtout l’enthousiasme des élèves et des équipes.

Le développement du LIFT est mon projet prioritaire à Taïwan : il incarne une passerelle entre nos cultures, une ouverture sur le monde et un lieu de dialogue interculturel.

Merci à Anthony Belin, au Board, aux enseignants, aux parents, aux élèves, ainsi qu’à la Mairie de Taipei et au proviseur partenaire pour leur formidable engagement. +d’images

Taipei European School – Lycée Français de Taipei (LFT)

Dès mon arrivée à Taïwan, j’ai eu le plaisir de me rendre pour la première fois au Lycée Français de Taipei (LFT), intégré à la Taipei European School (TES), en compagnie de Antoine Cheng, Premier secrétaire du Bureau de représentation de Taipei en France.

La délégation, accompagnée de Cléa Lecardeur, directrice adjointe du Bureau français de Taipei, et de Louise Crayssac, attachée de Coopération, a visité le campus primaire de Shilin.

Nous avons été chaleureusement accueillis par Benjamin Orillon, chef d’établissement, Juliette Kudlikowski, directrice du primaire, et Franck Lefèvre, directeur du secondaire, ainsi que par John Nixon, CEO de la TES.

Créé en 1989, le LFT scolarise aujourd’hui 292 élèves, dont 135 en secondaire. La première cohorte de bacheliers a vu le jour en 2017.

Cette visite a permis de riches échanges sur la dynamique de l’établissement et ses projets pédagogiques, illustrant l’importance des liens avec la communauté française et francophone de Taïwan. +d’images

Disparition de Gérard Michon

J’ai eu la profonde tristesse d’apprendre ce jour le décès de Gérard Michon, conseiller des Français de l’étranger à Los Angeles.

Membre de l’Assemblée des Français de l’étranger jusqu’en 2014, qu’il avait marquée en présidant l’un de ses groupes politiques, Gérard était une personnalité chaleureuse et reconnue de notre communauté.

Je me souviens de sa passion pour les mathématiques et les statistiques.

Il avait su mettre son savoir et son enthousiasme au service des autres.

Avec sa disparition, c’est une grande figure de l’AFE qui s’éteint.

Toutes mes pensées vont à sa famille, à ses proches et ses amis.

Médias – Olivier Cadic : “Il y a une vraie inquiétude chez les Français aux États-Unis” (LePetitJournal.com – 15 sept. 2025)

Je remercie les journalistes Agnès Chareton, rencontrée à Orange County grâce à Sylvie Almeri (FACC Southern California), ainsi qu’Emmanuelle Franks à Pasadena, pour l’article qu’elles ont consacré à mon déplacement en Californie dans LePetitjournal.com.

J’adresse également mes vœux de plein succès à l’édition de Los Angeles de LePetitjournal.com.

Extrait :

Olivier Cadic : “Il y a une vraie inquiétude chez les Français aux États-Unis”

Fin août, le sénateur des Français de l’étranger Olivier Cadic a passé une semaine auprès de Français et d’entreprises tricolores à Las Vegas, Los Angeles, Orange County et San Diego. Sept mois après le choc du retour au pouvoir de Donald Trump, il constate un fort sentiment d’incertitude chez les expatriés.

Ce mercredi 27 août, la boulangerie Chaupain de Laguna Niguel, dans le comté d’Orange, accueille un invité un peu particulier. Attablés devant une quiche ou un pain au chocolat, une vingtaine de Français sont venus écouter attentivement Olivier Cadic, sénateur centriste des Français de l’étranger, et lui faire part de leurs interrogations, alors que depuis sept mois, le retour au pouvoir de Donald Trump fait peser son lot d’incertitudes sur leur quotidien. Les questions fusent. Quid de l’augmentation des tarifs des colis de la Poste vers les États-Unis ? Combien de temps faudra-t-il pour lever l’incertitude face à la nouvelle politique douanière de l’administration Trump ? Que faire en cas d’arrestation par l’ICE, la police de l’immigration, qui sème la terreur dans la région ?

En matière de crises internationales, Olivier Cadic, spécialiste des questions de cybersécurité et de défense, s’y connaît. Il s’agit de son 15ᵉ déplacement aux États-Unis, sur 603 déplacements dans 115 pays depuis qu’il a été élu sénateur des Français de l’étranger, en 2014. Lui qui a posé ses valises au Royaume-Uni en 1996 – pour y établir son entreprise d’électronique avant de fonder Cinebook, sa société d’édition de bandes dessinées – a ainsi vécu de plein fouet le Brexit et ses conséquences délétères outre-Manche. Mais aujourd’hui, impossible, selon lui, de prévoir l’issue du scénario à rebondissements qui s’écrit aux États-Unis. D’où l’importance de venir prendre le pouls du pays.

Prendre le pouls du pays dans cette période de bouleversements

C’est Sylvie Almeri, directrice de la FACC Southern California, qui a organisé son marathon d’une semaine entre Las Vegas, Los Angeles, Orange County et San Diego, du 24 au 29 août, aux côtés de Dimitri Demianenko, Consul adjoint de Los Angeles. Au programme : visite de start-ups (Noovolife), d’un restaurant (Mon ami Gabi), de grandes entreprises tricolores qui excellent dans des domaines de pointe (Vicat, Motul, Safran Cabin, Thales, Balt, Safran Power Unit, Colas Rail…), d’écoles franco-américaines (l’occasion de faire le point sur la rentrée sept mois après les incendies de Los Angeles qui ont impacté l’International School of Los Angeles et l’Alliance française de Pasadena)… Son objectif : “écouter et comprendre” les expatriés français.

Ses discussions avec les acteurs économiques locaux ont mis en évidence l’incertitude qui pèse sur la compétitivité en raison des nouvelles barrières tarifaires instaurées par Donald Trump… Lire la suite l’article sur le site lepetitjournal.com Olivier Cadic : “Il y a une vraie inquiétude chez les Français aux États-Unis” de Agnès Chareton à Orange County, avec Emmanuelle Franks à Pasadena

Médias – “Le salon SEMICON Taïwan 2025 s’ouvre avec une importante participation internationale” (RTI, 10/09/2025)

Article RTI :

“Le salon international des semi-conducteurs SEMICON Taiwan 2025 a ouvert ses portes ce matin, au centre d’exposition de Nangang, attirant environ 1 200 exposants venus de plus de 60 pays. Le Premier ministre Cho Jung-tai (卓榮泰) a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture de ce 30e salon que l’industrie des semi-conducteurs de Taïwan avait atteint une valeur de production de 5300 milliards de dollars taïwanais (environ 150 milliards €) l’année dernière.

Cette année, le gouvernement promeut les « dix nouveaux projets d’infrastructure IA », couvrant des domaines tels que la photonique sur silicium, la technologie quantique ou encore les drones IA, dans le but d’atteindre l’objectif de 6000 milliards de dollars taïwanais (environ 170 milliards €) de valeur de production.

Côté français, le pavillon national rassemble sous le label « Choose France » plus de 15 entreprises et la plus forte présence française à SEMICON Taiwan. La délégation officielle d’une soixantaine de membres, chercheurs et industriels, dirigée par Adrien Laroche de la Direction générale des entreprises, a pris part à l’ouverture du pavillon français en présence du sénateur Olivier Cadic, membre du groupe d’amitié parlementaire France-Taïwan, et du directeur du Bureau français de Taipei (BFT), Franck Paris, ainsi que du vice-ministre des Affaires étrangères François Wu Chih-chung (吳志中).

Le directeur de la Chambre de commerce française, Stéphane Péden, organisateur du pavillon français, a souligné les efforts entrepris pour améliorer la visibilité des entreprises françaises sur le salon : « Nous avons plus que doublé la taille du pavillon depuis l’année dernière et augmenté le nombre d’entreprises, puisqu’il y en a neuf cette année, auxquelles s’ajoutent cinq startups qui viennent de France et qui ont été choisies par Clara Chappaz, la ministre du Numérique. Ces startups sont venues à Taïwan pour faire partie du pavillon et découvrir le salon Semicon afin de voir si dans les futures années, elles pourraient faire partie du pavillon à titre permanent avec quelqu’un sur place. »

A noter également la toute première participation d’une délégation de 12 talents africains à Taïwan, en mission de prospection sous l’égide de la « French African Foundation », avec l’accompagnement du BFT sur place”.

Lire l’article sur le site RTI : Le salon SEMICON Taïwan 2025 s’ouvre avec une importante participation internationale (10.09.2025)

En circonscription au Canada – Alberta / Calgary (30 août – 02 sept. 2025)

Premier déplacement dans l’Ouest canadien à l’invitation d’Olivier Dellapina, conseiller des Français de l’étranger pour la circonscription consulaire de Vancouver.

Olivier est un élu indépendant qui siège aux non-inscrits à l’AFE pour représenter les Français du Canada.

J’ai eu la joie de rencontrer son épouse Cindy, également élue : un couple engagé, complémentaire, dont l’énergie est au service des Français. Leur action a favorisé des avancées concrètes, notamment l’ouverture de liaisons aériennes directes entre Paris et Vancouver (Air France) et entre Paris et Calgary (WestJet).

Enseignement

(g à d) Cindy Dellapina ; Françoise Bougaeff ; OC ; Olivier Dellapina

Lycée international de Calgary (LIC)

“Au Lycée international de Calgary, nous ne faisons pas que préparer les élèves au monde ; nous les inspirons à le façonner.” Françoise Bougaeff

Accueilli par la proviseure Françoise Bougaeff, j’ai visité le lycée international en compagnie de Cindy et Olivier Dellapina, conseillers des Français de l’étranger, un dimanche, à deux jours de la rentrée.

L’école scolarise 468 élèves, dont 110 en maternelle, et offre un enseignement du primaire au lycée dans un environnement bilingue et multiculturel. Déconventionnée depuis 2018, elle a su fidéliser 80 % de ses enseignants, preuve de leur attachement à l’établissement et à ses valeurs, bien au-delà de leur statut.

L’école bénéficie d’un soutien financier diversifié : 20 % de son budget proviennent de subventions de l’Alberta, et elle a obtenu une aide de 350 000 euros de l’AEFE, ce qui permet de maintenir un niveau pédagogique élevé et des activités extrascolaires enrichissantes.

Impressionné par l’engagement des enseignants, qui consacrent leur temps personnel à préparer leurs classes, j’ai pu constater la qualité des infrastructures : laboratoires modernes, bibliothèque fournie, terrains sportifs et espaces artistiques qui favorisent l’épanouissement des élèves.

Cette visite a été l’occasion de mesurer l’importance de l’école pour la communauté française et locale, ainsi que la passion de ceux qui y travaillent pour offrir un enseignement d’excellence dans un cadre stimulant et bienveillant. +d’images

Culture

Alliance française

« Créateur de moments en français » : telle est la belle ambition portée par l’Alliance française de Calgary, qui dépasse l’enseignement de la langue pour offrir une véritable expérience culturelle et humaine.

Heureux d’avoir visité cette institution fondée en 1947, en compagnie d’Olivier Dellapina, élu des Français de l’étranger.

Nous avons été accueillis par son directeur, Jean-Baptiste Roux, en poste depuis 2015. Enseignant passionné par l’échange interculturel et la promotion de la langue et de la culture françaises, il insuffle une énergie remarquable à l’Alliance.

Située dans un bâtiment partagé dédié à la culture, elle dispose de 4 salles de classe, réunit 1 300 étudiants et 2 300 membres. Bien que plus petite du Canada en surface, elle se classe troisième en activité !

Au-delà des cours de français, elle crée de véritables moments de vie : cafés-croissants pour pratiquer, voyages culturels annuels en France (après Nice, Bordeaux, Biarritz, cap cette année sur Toulouse, élue 1ʳᵉ destination touristique 2025 par Lonely Planet).

Un lieu d’apprentissage, mais surtout un espace francophone vivant, qui fait rayonner notre culture au cœur de Calgary. +d’images

Communauté française

Réunion de cadrage

Deux temps forts avec des représentants de notre communauté, organisés par Olivier et Cindy Dellapina, conseillers des Français de l’étranger, que je remercie chaleureusement, ont ponctué mon déplacement dans l’Ouest canadien

Un premier dîner au Rouge, le restaurant d’Olivier Reynaud, a réuni Roy Classen, seul CCEF de l’Alberta, Jordan Willi, consul honoraire d’Edmonton, Gérard Carlier, ancien consul honoraire de Calgary, et Jean-Baptiste Roux, directeur de l’Alliance française.

Ils ont témoigné du dynamisme de l’Alberta, encore épargnée par la flambée immobilière touchant Montréal, Toronto ou Vancouver, tout en regrettant le peu d’attention pour l’ouest canadien, porté par le patronat français depuis la visite du MEDEF en 2014.

Réunion Communauté

La seconde rencontre s’est tenue dans la bibliothèque de l’Alliance française de Calgary, où une vingtaine de participants ont échangé sur leurs centres d’intérêt et leurs préoccupations, notamment la cybersécurité et la préservation des libertés publiques.

Je leur adresse toute ma reconnaissance pour leur présence et leurs questions.

Enfin, je tiens à saluer Franck Point, conseiller des Français de l’étranger, qui a participé à deux appels initiés par Olivier durant mon séjour, pour contribuer à enrichir mon information depuis Vancouver. +d’images

Rouge – Entrepreneur – Olivier Reynaud

Durant ce déplacement, j’ai eu le plaisir de découvrir Rouge, un restaurant au charme unique, installé dans un lieu chargé d’histoire. Chaque pierre raconte son passé, chaque espace mêle avec élégance tradition et modernité.

Les propriétaires Olivier Reynaud et le chef Paul Rogalski insufflent à ce lieu toute sa créativité et son savoir-faire. Formé dans de grandes maisons françaises et ayant travaillé aux côtés de chefs étoilés, ils dirigent aujourd’hui Rouge avec passion, transformant chaque plat en une expérience mémorable.

Leurs choix mettent en valeur les produits locaux et de saison, révélant des saveurs délicates et surprenantes encensées par les critiques gastronomiques.

Je suis particulièrement reconnaissant à Olivier Reynaud de m’avoir accompagné avec Olivier et Cindy Dellapina pour me faire découvrir la province d’Alberta, me permettant de mieux comprendre la région et ses richesses.

Rouge n’est pas seulement un restaurant, c’est un lieu où histoire, innovation et talent se rencontrent, porté par un chef et des équipes qui font rayonner cette belle culture culinaire. +d’images

Banff – Rocheuses

Pour me faire découvrir l’attrait de la région, Olivier m’a conduit à Banff, au cœur des Rocheuses, où la nature grandiose rappelle ce qui fonde la richesse humaine et écologique du Canada.

Mais l’Alberta traverse aussi une période de tension : la Première ministre Danielle Smith évoque un référendum sur la sécession, inspiré d’une rhétorique populiste. Les banderoles « Keep Alberta in Canada » témoignent qu’une majorité refuse cette rupture.

Comme parlementaire marqué par le Brexit, ce climat ne me paraît jamais tout à fait rassurant.

Mais une certitude demeure : grâce à des élus comme Olivier et Cindy Dellapina, les Français de l’étranger y trouvent des relais efficaces, proches et inspirants. +d’images

Médias – “La commande publique est un levier de puissance pour l’Europe” (Les Echos, 09/09/2025)

Avec des acteurs de référence, mais aussi de nombreux parlementaires, nous appelons à une politique d’achats publics ambitieuse, tournée vers les solutions européennes, afin de :

. soutenir nos filières industrielles,
. renforcer notre indépendance technologique,
. préserver nos données sensibles,
. et créer un véritable effet d’entraînement économique et social.

Cette tribune, publiée le 9 septembre dans Les Échos, rappelle l’urgence d’aligner nos choix collectifs avec nos objectifs de souveraineté et de compétitivité. Lire la tribune sur le site Les Echos ou le PDF

INFOLETTRE n°249 – Août 2025

Lire : l’INFOLETTRE n°249 – Août 2025Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Un exemple pour la Nation

Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,

Alors que la République chancelle, menacée de voir son gouvernement renversé pour la seconde fois en moins d’un an ;
Alors que grondent les appels à la rue, aux blocages, à la discorde ;
Alors que l’insulte, le mépris et le dénigrement empoisonnent la parole publique et donnent du pays une image défigurée ;
Alors que des forces obscures, venues du dehors, soufflent sur nos failles pour mieux nous diviser ;

Voici qu’un homme, par son exemple, nous rappelle la hauteur à laquelle doit se tenir une Nation.

Dans la cour d’honneur des Invalides, ce vendredi 5 septembre 2025, j’ai eu l’honneur d’assister à la cérémonie d’« adieu aux armes » du général d’armée Thierry Burkhard. Le président de la République, en lui rendant hommage, a mis en lumière ce que nous risquons d’oublier : les valeurs qui fondent une patrie.

Mais au-delà des valeurs, Thierry Burkhard a incarné une vision. Il a su mettre en œuvre un profond changement stratégique : retirer nos troupes d’Afrique pour les rendre disponibles face à la menace d’une guerre de haute intensité. Sa volonté était claire : gagner la guerre avant la guerre. Et par cette préparation, il nous aura donné la possibilité, demain, de la gagner.

Son exemple éclaire ce que nous devons retenir :
— le sacrifice et l’engagement pour la France, car une vie donnée au devoir n’est jamais perdue ;
— la force morale de la Nation, faite de mémoire et de responsabilité ;
— l’honneur, la discipline et la cohésion, ciment invisible de notre unité ;
— l’altruisme et le dépassement de soi, antidotes à l’individualisme.

Dans un pays troublé par le doute, Thierry Burkhard nous rappelle que la grandeur s’incarne dans le service.

Je forme le vœu que nous sachions nous hisser à cette hauteur, lorsque viendra l’heure, pour bâtir notre budget, de consentir aux efforts qui conditionnent notre avenir.

Fidèlement,

Olivier Cadic

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
. Hommage à Jean-Louis Mainguy
. Liban – Beyrouth – Mémoire
. Médias – “Simplifier pour mieux représenter : redonnons toute leur place à tous les élus des Français de l’étranger”

EN CIRCONSCRIPTION
> MAROC – Agadir (22-25 juillet 2025)
> ÉTATS-UNIS – Arkansas / Little Rock (21-23 août 2025)
> ÉTATS-UNIS – Nevada / Las Vegas (23-26 août 2025)
> ÉTATS-UNIS – Californie / Los Angeles, Lebec, Pasadena (26-27 août 2025)
> ÉTATS-UNIS – Californie / Orange County (27 août 2025)
> ÉTATS-UNIS – Californie / San Diego (28-29 août 2025)

SÉNAT – COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES
. IPAC – Procès Jimmy Lai – Ma lettre au Président de la République

SÉNAT – RELATIONS INTERNATIONALES – GROUPES D’AMITIÉ
. Panama – Ambassade
. Maroc – Fête du Trône

Découvrir l’InfoLettre n°249

En circonscription aux Etats-Unis – Californie / San Diego (28-29 août 2025)

Un immense merci à Sylvie Almeri et à la SoCal French-American Chamber of Commerce pour ce programme d’exception dans le Nevada et la Californie : leur énergie et leur talent à mettre en valeur les personnes et les entreprises sont remarquables.

Reconnaissance également à Dimitri Demianenko dont le soutien constant a contribué à transformer cette tournée en un véritable succès, avec pour conclure, grâce à l’initiative de Sylvie, un bel objectif : une liaison aérienne directe Paris–San Diego.

Vis ma vie de Sénateur
Sylvie Almeri a partagé sur LinkedIn un “Vis ma vie de Sénateur” d’une semaine, présenté sous forme de diaporama retraçant nos déplacements à Las Vegas, Los Angeles, Orange County et San Diego.
Lien

Communauté française

Marché français de San Diego – Entrepreneurs

Cette dernière séquence à la seconde édition du Marché français de San Diego vient ponctuer un déplacement de 4 jours en Californie à la rencontre de notre communauté.

Pour être pleinement dans l’ambiance, et aussi contribuer à cette atmosphère chaleureuse et tricolore, j’ai parcouru le marché revêtu de mon écharpe tricolore.

Je me suis arrêté sur chaque emplacement, prenant le temps d’échanger avec les exposants et d’apprécier la diversité de leurs savoir-faire, de la gastronomie à l’artisanat, dans une ambiance authentiquement française.

Je me suis également réjoui de la participation de l’Alliance française de San Diego, ainsi que de la petite école de français FLAM San Diego, créée il y a cinq ans et qui accueille aujourd’hui une centaine d’enfants.

Félicitations à Sylvie Almeri, directrice de la SoCal French-American Chamber of Commerce, à l’origine de cette belle initiative qui démontre avec cette deuxième édition que le Marché Français est un véritable succès.

Un grand merci à tous les participants pour leur accueil et leur talent, qui contribuent à faire rayonner la culture et le dynamisme français à San Diego. +d’images

Enseignement

Lycée français de San Diego

J’ai eu la joie de participer à l’inauguration du nouveau terrain multisport extérieur du Lycée français de San Diego, à l’invitation de son proviseur, François Trégouet. C’était un vrai retour, puisque j’avais déjà eu l’occasion de visiter l’établissement l’année passée (compte-rendu).

J’ai partagé ce moment avec Dimitri Demianenko, consul adjoint, ainsi que les partenaires locaux du lycée : la SoCal French-American Chamber of Commerce représentée par Sylvie Almeri, l’Alliance Française de San Diego avec Laurence de Valmy, et Isabelle David pour la San Diego French-American School.

Ce bel ajout au campus a été rendu possible grâce à la générosité de Diane Pérez, MD, MHCM, et de Franklin Libenson, MD, MPH, ainsi qu’au soutien de nombreux membres de la communauté.

Enfin, excellente nouvelle pour les jeunes passionnés : le club d’échecs bénéficiera bientôt d’un coach de tout premier plan, un grand maître international.

Je souhaite une très belle rentrée à tous les élèves, enseignants, équipes de direction et acteurs du réseau français à l’étranger. +d’images

Diplomatie économique

Conseillers du commerce extérieur de la France

Heureux de mon retour à San Diego où j’ai eu le privilège d’être accueilli par Bertrand Mangeot (Intercontinental San Diego) pour un déjeuner riche d’échanges, en compagnie des CCEF Marie Flacassier (BeatBabel), Laurent Delon (LJ1D Consulting), Gregory Poilasne (Nuvve Holding), ainsi que de Dimitri Demianenko, consul adjoint.

Au-delà des défis, hausse des coûts en Californie, incertitudes douanières ou pression cyber grandissante de la Chine, nos discussions ont mis en lumière les dynamiques porteuses : l’énergie de l’écosystème entrepreneurial, l’innovation tirée par l’IA et les investissements massifs des hyperscalers, ainsi que le rôle stratégique de la région transfrontalière Tijuana–San Diego.

Nous avons partagé une conviction forte : le marché américain reste incontournable pour les entreprises françaises, et une liaison directe San Diego–Paris serait un atout stratégique majeur.

Merci à Bertrand pour son accueil exceptionnel. Gratitude à nos quatre CCEF du comité Ouest Sud de San Diego pour la richesse de leur regard. Ensemble, ils font rayonner l’expertise française à l’international. +d’images

San Diego International Airport

À l’initiative de Sylvie Almeri, directrice de la SoCal French-American Chamber of Commerce, j’ai participé à une réunion passionnante avec l’équipe du San Diego International Airport, conduite par sa CEO Kimberly Becker, et des représentants du développement économique régional.

Sylvie a partagé son rêve : relier Paris et San Diego par une liaison aérienne directe. L’enjeu est de taille : Paris est la deuxième destination européenne après Londres pour le trafic transatlantique. Air France avait déjà opéré des vols directs lors de grands événements, tandis que Londres bénéficie de deux rotations quotidiennes, Munich d’une, et KLM dessert Amsterdam trois fois par semaine (hors hiver). La France est par ailleurs le 6e pays visiteur à San Diego.

La présentation de Sylvie a brillamment mis en valeur le poids économique français — 4e employeur étranger en Californie — et démontré tout le potentiel d’une telle ligne. Avec Dimitri Demianenko, consul adjoint, nous avons soutenu ce plaidoyer.

Un vrai consensus s’est dessiné pour transformer ce rêve en réalité.

Ce projet est désormais devenu une priorité pour guider mon action en soutien à la SoCal French-American Chamber of Commerce. +d’images

Safran Power Unit

Lors de ma visite à San Diego, j’ai eu le plaisir d’être accueilli par John Pogu au sein de Safran Power Units.

Cette entité stratégique du groupe, qui réunit 50 personnes, développe le groupe auxiliaire de puissance (APU), un système essentiel à tout avion moderne. L’APU fournit l’énergie nécessaire au démarrage des moteurs principaux, à l’alimentation électrique et au confort de bord lorsque l’avion est au sol — une technologie discrète mais absolument vitale pour la performance et la fiabilité.

Parmi ses nombreuses réalisations, Safran Power Units équipe le Falcon 6X, produit à Mérignac, puis personnalisé et finalisé à Little Rock, symbole de l’excellence de la coopération transatlantique.

En clin d’œil amical à cette continuité industrielle, j’ai souhaité immortaliser ma visite par une photo souvenir devant le moteur, que j’ai partagée avec l’équipe de Dassault Falcon Jet à Little Rock, rencontrée la semaine précédente.

Une belle illustration de la force de notre écosystème aéronautique aux États-Unis. +d’images

100%

Lors de ma visite au siège de 100% à San Diego, j’ai eu le privilège d’être accueilli par Ludovic Boinnard, CEO de la marque, en compagnie de Sylvie Almeri. Avec enthousiasme, il nous a présenté les activités d’une entreprise devenue leader mondial des masques et équipements pour sports extrêmes.

Au-delà de l’innovation et du design qui font sa réputation, 100% doit relever deux défis majeurs : la contrefaçon, principalement en provenance de Chine, qui menace la sécurité des pratiquants et l’image de la marque, ainsi que les droits de douane, qui pèsent sur des produits fabriqués à Taïwan, en Corée du Sud et au Vietnam et compliquent leur compétitivité à l’international.

Nous avons aussi découvert l’ampleur de la gamme, qui s’étend aux lunettes de performance portées par les cyclistes du Tour de France, symbole de la reconnaissance mondiale de la marque. +d’images

Colas Rail

J’ai eu le plaisir d’échanger avec Jean-Marc Kuntz, représentant de Colas Rail aux États-Unis, autour du projet de ligne à grande vitesse entre Los Angeles et San Francisco. Ce projet titanesque s’inscrit dans la continuité des implantations de Bouygues Construction et Colas, déjà actives aux États-Unis dans les infrastructures routières, aéroportuaires et ferroviaires.

Au-delà des défis techniques, c’est le débat politique qui façonne son avenir. Les Démocrates y voient un levier pour la transition climatique et la modernisation des transports, tandis que les Républicains dénoncent les retards, les surcoûts et l’ampleur du financement public. Cet affrontement explique en grande partie la lenteur d’avancement du chantier.

Pourtant, dans un pays où le ferroviaire reste sous-développé, ce projet ouvre un potentiel immense.

Et si Colas Rail était retenu, ce seraient près de 1000 emplois créés à la clé. Voilà une formidable opportunité industrielle et humaine pour conforter la relation franco-américaine.

Neuro Services Alliance

J’ai eu le plaisir d’animer une réunion publique pour les Français de San Diego, organisée par la SoCal French-American Chamber of Commerce, dirigée par Sylvie Almeri, dans les locaux de Neuro Services Alliance.

Merci à Olivier Toury, dirigeant de la société et président de la chambre, pour son accueil chaleureux.

Neuro Services Alliance est une PME de 12 personnes, cofondée par Olivier Toury et Bruno Buisson, qui accompagne l’industrie pharmaceutique pour évaluer l’efficacité des médicaments avant les essais cliniques.

Cela permet d’économiser des dizaines de millions de dollars si l’inefficacité est détectée en amont des essais.

Avec 70 % du marché mondial du développement des médicaments concentré aux États-Unis, un cadre peu réglementé et des prix élevés pour financer les investissements, le pays offre une dynamique unique d’innovation et d’investissement.

La société se distingue notamment par ses travaux sur les angoisses et la paralysie par la peur, un domaine aux applications thérapeutiques prometteuses.

Un grand merci à Sylvie, Olivier, Dimitri Demianenko, consul adjoint de France, et à tous les participants pour ces échanges enrichissants et cette belle rencontre avec la communauté française de San Diego. +d’images

En circonscription aux Etats-Unis – Californie / Orange County (27 août 2025)

Lors de mon précédent passage en Californie, j’avais promis à Sylvie Almeri de venir à la rencontre de la communauté française d’Orange County et de ses entreprises.

Ce comté dynamique situé entre Los Angeles et San Diego, connu dans le monde entier pour abriter à Anaheim le premier parc Disneyland… est souvent oublié lors des visites officielles en Californie au profit de Los Angeles, San Francisco ou San Diego.

Diplomatie économique

Garden Grove – Safran Cabin

Seconde étape du parcours consacré aux entreprises françaises du comté d’Orange County, organisé par Sylvie Almeri, j’ai eu le plaisir de visiter Safran Cabin à Garden Grove, l’un des sites emblématiques du groupe Safran aux États-Unis.

Cette visite m’a permis de mesurer l’importance de la présence de Safran depuis 50 ans aux USA : près de 10 000 collaborateurs, dont 2 300 en Californie.

Spécialisé dans l’aménagement intérieur des avions (galleys, toilettes, systèmes de rangement, équipements de sécurité…), Safran Cabin joue un rôle clé dans la chaîne de valeur aéronautique. Le site de Garden Grove compte à lui seul 450 employés, dont 54 % travaillent dans l’entreprise depuis plus de 10 ans — un véritable témoignage de fidélité et de savoir-faire.

Les équipes bénéficient aujourd’hui du retour de croissance du secteur aérien, mobilisant leur expertise pour répondre à la demande mondiale.

La visite s’est clôturée par une rencontre chaleureuse avec plusieurs compatriotes français installés dans la région, l’occasion d’échanger sur la dynamique de la présence française en Californie.

Un grand merci à Mike Levine, senior VP Services Americas et aux équipes de Safran Cabin pour leur accueil et leurs échanges passionnants ! +d’images

Thales In-Flight Experience

J’ai eu le plaisir de visiter le site californien de Thales In-Flight Entertainment (IFE), accueilli par Jean-Philippe Bernardin, COO de l’activité.

Thales est un acteur mondial majeur des systèmes de divertissement embarqués, que 2 millions de passagers utilisent chaque jour. Le marché est dominé par trois entreprises : Panasonic, et deux sociétés françaises, Thales et Safran.

Avec 800 collaborateurs répartis dans 10 pays, et 450 employés supplémentaires dédiés au service client, Thales conçoit, développe et accompagne les solutions choisies par les compagnies aériennes pour équiper leurs cabines.

Les équipes nous ont présenté les prochains produits qui équiperont les sièges passagers. J’ai été particulièrement impressionné par leur imagination et leur créativité.

Client fidèle d’Air France, j’espère que leurs écrans équiperont bientôt les cabines de notre compagnie nationale.

Thales dispose aujourd’hui d’un carnet de commandes de 200 000 sièges d’ici à 2032, confirmant sa place essentielle dans l’innovation aéronautique.

Un grand merci aux équipes de Thales pour leur accueil et la richesse de nos échanges ! +d’images

Motul

J’ai eu le plaisir de rencontrer Stéphane Bringues (CEO) et Jean-Frédéric Lematre (CFO) chez Motul, une entreprise française familiale qui célèbre plus de 100 ans d’histoire.

Née à Aubervilliers, présente aujourd’hui dans 100 pays, Motul s’est forgé une identité unique dans le monde des lubrifiants hautes performances, en particulier dans l’univers de la compétition automobile et des 24 Heures du Mans.

L’expansion internationale a conduit à la création de Motul US en 1989. Les droits de douane imposés sous l’administration Trump ont incité le groupe à investir dans une production locale, même si la dépendance aux matières premières importées reste un enjeu stratégique.

Je remercie vivement mes hôtes pour leurs éclairages précieux sur les défis de la supply chain automobile dans ce contexte. Ils représentent un bel exemple de résilience et de vision à long terme. +d’images

Balt

Dans le cadre de ma visite en Californie, j’ai rencontré Ryan Solomon et Fred Gunderman chez Balt, entreprise indépendante fondée en 1977 par un Français et restée fidèle à son identité familiale, tout en ayant récemment ouvert son capital à un fonds européen.

Balt développe des dispositifs médicaux capables d’accéder à l’intérieur du cerveau. Son activité est aujourd’hui consacrée à 90 % au neurovasculaire, avec un impact direct sur la vie de plus de 125 000 patients chaque année.

Après 48 ans d’existence, l’entreprise emploie 1 000 personnes et génère 330 millions d’euros de revenus dans le monde, dont 125 millions aux États-Unis. Sa croissance y est remarquable : inexistante en 2016, l’activité américaine est désormais un pilier du groupe.

Cette visite a été l’occasion d’échanger sur une belle réussite française à l’international, qui contribue de manière décisive à l’innovation médicale et à la santé des patients. +d’images

Communauté française

Chaupain / Réunion publique

C’est dans les locaux de Chaupain Bakery, que nous avons eu le plaisir d’organiser une réunion publique à Orange County.

Fondée en 2018 par Sarah et Sami Ellouze, Chaupain est bien plus qu’une boulangerie : c’est un lieu où qualité artisanale, équipe passionnée et expérience client unique se rencontrent.

Lors de cette rencontre, nous avons échangé avec les représentants de la communauté d’Orange County, en présence de Dimitri Demianenko, consul général adjoint à Los Angeles et Sylvie Almeri, directrice de la SoCal Franco-American Chamber of Commerce.

Merci aux participants et à l’équipe du French Cluster du comté d’Orange pour leur soutien.

En associant Chaupain à leurs événements, les membres du French Cluster illustrent parfaitement comment le savoir-faire français et l’esprit communautaire peuvent se combiner pour créer des moments mémorables. +d’images

Enseignement

International School Of Orange County

Quand la rentrée des classes paraît être la plus belle journée de l’année scolaire !

À l’invitation de Frédérique Bauer, directrice de l’école, et en compagnie de Dimitri Demianenko, consul général adjoint à Los Angeles, et de Sylvie Almeri, directrice de la SoCal Franco-American Chamber of Commerce, j’ai eu le plaisir d’assister à cette rentrée scolaire.

J’ai pu m’adresser aux enfants comme aux parents pour saluer leur choix inspirant en faveur d’un enseignement bilingue, véritable atout pour l’avenir.

Le campus d’Orange County a pris son indépendance en 2021, après 35 ans passés sous la houlette du LILA. Il accueille cette année 131 élèves de la petite section à la sixième, avec une croissance attendue en cours d’année. Pour répondre aux souhaits des parents, l’école recherche des solutions afin d’ouvrir progressivement les classes de collège jusqu’en 8e année.

Merci à Frédérique Bauer pour son engagement résolu au service de l’enseignement francophone, qui contribue à renforcer la présence et la vitalité de notre communauté dans ce territoire clé du sud de la Californie. +d’images

IPAC – Procès Jimmy Lai – Lettre au Président de la République

Ce 28 août à Hong-Kong, Jimmy Lai a assisté à la dernière séance des plaidoiries de son procès dit « de sécurité nationale » imposé par Pékin et commencé en décembre 2023.

Âgé de 77 ans, catholique, patron de presse, détenteur de la nationalité britannique et taïwanaise, Jimmy Lai est détenu depuis près de cinq ans. Il est accusé de « collusion avec des forces étrangères » et de « publications séditieuses », pour avoir incarné le mouvement prodémocratie hongkongais. Il encourt la réclusion à perpétuité. La date du verdict n’a pas encore été fixée.

Aux côtés de mon collègue André Gattolin, et en tant que membres de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC), nous avons adressé une lettre au président Emmanuel Macron. Nous sommes convaincus qu’une action concertée et déterminée de la communauté internationale, portée au plus haut niveau, est indispensable pour éviter que Jimmy Lai ne finisse ses jours en prison.

LETTRE au Président de la République

Monsieur le Président de la République,

En notre qualité de parlementaires membres de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC), nous vous écrivons afin de solliciter votre intervention en faveur de la libération de M. Jimmy Lai, fondateur du journal Apple Daily et défenseur de longue date de la liberté de la presse et de la démocratie à Hong Kong.

M. Lai, aujourd’hui âgé, est séparé de sa famille et placé à l’isolement depuis plus de quatre ans. Il a subi d’immenses épreuves personnelles, notamment la privation de sa liberté religieuse fondamentale, pour la seule raison d’avoir défendu les valeurs démocratiques et les libertés essentielles promises au peuple de Hong Kong

Le Département de la justice de Hong Kong continue de s’appuyer sur des récits fabriqués de toutes pièces, comprenant de fausses accusations concernant l’implication de M. Lai avec notre organisation. L’IPAC a rejeté à maintes reprises et sans équivoque ces allégations, apporté des preuves matérielles pour les réfuter, mais ces éléments ont été ignorés par l’accusation comme par les juges, illustrant à quel point le système judiciaire hongkongais est désormais perverti.

Récemment, les États-Unis, au plus haut niveau, se sont engagés à donner la priorité à la défense de M. Lai. Nous vous exhortons à vous associer à cette démarche, à vous tenir aux côtés d’autres dirigeants mondiaux, et à former une coalition unie en soutien à
M. Lai. Une réponse internationale claire et coordonnée est indispensable pour dénoncer l’injustice dont il est victime et réaffirmer les principes universels de démocratie, de droits humains et de liberté de la presse.

Sans une intervention concertée et déterminée de la communauté internationale au plus haut niveau, Jimmy Lai, homme totalement innocent, sera condamné et mourra en prison. Son sort est déjà scellé, non par la justice, mais par les intérêts politiques de Pékin.

Nous vous prions instamment de vous saisir personnellement de ce dossier et d’agir, en coordination avec les autres dirigeants des pays démocratiques, en faveur de M. Lai.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre très haute considération.

Olivier Cadic,
Sénateur représentant les Français établis hors de France

André Gattolin,
Ancien Sénateur des Hauts-de-Seine

Coprésidents et membres de l’Alliance interparlementaire sur la Chine

En circonscription aux Etats-Unis – Californie / Los Angeles, Lebec, Pasadena (26-27 août 2025)

Retour en Californie pour un périple de 4 jours, en compagnie de Dimitri Demianenko, consul général adjoint à Los Angeles, et de Sylvie Almeri, directrice de la SoCal Franco-American Chamber of Commerce.

Los Angeles & Lebec

Diplomatie économique

National Cement Of California – Vicat

Première séquence : la visite en deux temps de la société Vicat.

Nous avons d’abord été accueillis dans les bureaux de Los Angeles par Éric Holard, président et CEO de Vicat USA (National Cement Company Inc.), aux côtés d’Éléonore Sidos, qui lui succédera le 1er septembre 2025, en présence de plusieurs Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF).

Fondé en 1853, le groupe Vicat perpétue l’héritage de Louis Vicat, inventeur du ciment artificiel, et s’est implanté durablement aux États-Unis avec l’acquisition, en 1987, de son usine de Lebec (Californie), exploitée par sa filiale National Cement Company of California.

L’entreprise américaine compte aujourd’hui 1 300 collaborateurs, dont 700 en Californie et 150 à Lebec, sous la direction de Bruno Salomon.

Dans un second temps, nous nous sommes rendus dans cette cimenterie, désormais au cœur du projet Lebec Net Zero (LNZ), qui pourrait bénéficier d’un soutien du Département de l’Énergie américain pour sa phase initiale.

L’ambition : capter et stocker jusqu’à 950 000 tonnes de CO₂ par an grâce aux technologies de captage-carbone (CCS), développer l’usage de combustibles alternatifs locaux et produire un ciment à faible émission. Une trajectoire exemplaire vers une industrie cimentière bas carbone.

À l’issue de la visite, j’ai eu le plaisir de remettre une médaille du Sénat à Éric Holard, qui va prochainement prendre sa retraite, témoignage de ma reconnaissance pour son accueil, et son soutien constant à l’action des CCEF et de la SoCal Franco-American Chamber of Commerce.

Tous mes vœux de réussite à Éléonore, qui représente la 8ème génération des Vicat, et m’a impressionné tant par sa maîtrise des défis à relever, que par le parcours qui l’a préparé pour prendre la direction d’une filiale, au chiffre d’affaires d’un milliard de dollars. +d’images

Pasadena

Communauté française

Conférence

Rencontre avec des représentants de la communauté française de Pasadena, une ville durement touchée par les incendies du début 2025. Près de 60 compatriotes ont vu leurs biens détruits, et certains ont perdu leur activité professionnelle.

La communauté française continue pourtant de croître localement (+1 à 2 % par an depuis la pandémie), même si l’on observe parallèlement une baisse préoccupante de 30 à 40 % du tourisme français depuis le début de l’année.

À l’issue de ma conférence « Le monde tel que je le vois », le débat s’est principalement orienté vers les répercussions de la politique de la nouvelle administration Trump, davantage que vers les incertitudes politiques en France.

Un grand merci à l’Alliance française de Pasadena, sa directrice Emmanuelle Franck, et à tous les participants pour leur présence et la richesse de nos échanges. +d’images

Alliance française

L’Alliance Française de Pasadena, dirigée par Emmanuelle Franck, incarne un véritable carrefour de la langue et de la culture françaises dans le Grand Los Angeles.

Seule employée à temps plein, Emmanuelle anime et coordonne une équipe de 12 collaborateurs à temps partiel, et participe à un collectif de chefs d’entreprise engagés.

Journaliste multimédia, elle collabore également avec TV5 Monde et prépare son implication au Petitjournal.com USA Sud-Ouest, dont le lancement est prévu le 8 septembre prochain.

L’Alliance ne se limite pas à l’enseignement du français : elle propose des cours et ateliers pour tous âges, organise des événements culturels (conférences, projections, expositions, rencontres d’auteurs) et constitue un lieu d’échanges privilégié entre francophones et francophiles.

Le nombre de candidats au DELF B1 connaît une progression notable depuis le début de l’année, signe d’un désir récent de Californiens de s’expatrier vers des territoires francophones. +d’images

Enseignement

Lycée international Los Angeles (LILA)

J’ai eu le plaisir de visiter le Lycée International de Los Angeles (LILA), fondé en 1978, un établissement bilingue et biculturel proposant un enseignement de la maternelle à la terminale, combinant les programmes français et international.

Accueilli par sa directrice Anneli Harvey, j’ai découvert le campus de Pasadena, l’un des quatre sites accueillant les élèves de la maternelle à la primaire. Le cinquième campus, situé à Burbank, est dédié au collège et au lycée.

L’ensemble des campus rassemble aujourd’hui 1 036 élèves, avec des classes comptant en moyenne entre 15 et 19 élèves.

Depuis août 2025, le campus de Pasadena est dirigé par François Zabka, présent à LILA depuis 2013. L’école développe des projets ambitieux, notamment la création d’une salle polyvalente destinée aux activités sportives et aux spectacles. +d’images

En circonscription aux Etats-Unis – Nevada / Las Vegas (23-26 août 2025)

Cybersécurité

avec Bret Yunker (Caesars Entertainment) et Sylvie Almeri (SoCal FACC)

Cyber – Caesars Palace & MGM Resorts

Dans le cadre d’une réflexion sur l’opportunité de légiférer sur le paiement des rançons en cas de cyberattaque, Phil Stupak, alors directeur fédéral de la cybersécurité à la Maison Blanche, m’avait suggéré de rencontrer les dirigeants du Caesars Palace et du MGM Resorts, deux géants de Las Vegas frappés à quelques semaines d’intervalle par le même groupe de cybercriminels, Scattered Spider, affilié à ALPHV/BlackCat.

Sylvie Almeri, directrice de la South California French-American Chamber of Commerce, m’a organisé deux entretiens avec Bill Hornbuckle, CEO et président MGM Resorts International ; et Bret Yunker, CFO Caesars Entertainment, qui m’ont reçu avec leurs équipes.

Leur témoignage enrichit notre réflexion sur la manière d’améliorer notre résilience face aux cyberattaques.

Le Caesars Palace a choisi une stratégie de négociation : face à une demande initiale de 30 millions de dollars, il a versé environ 15 millions, afin de contenir la fuite de données sensibles (programme Caesars Rewards) et d’assurer un retour rapide à la normale. En interne, des mesures de sécurisation et un suivi des clients affectés ont été rapidement mis en place.

avec Bill Hornbuckle (MGM Resorts International), à gauche

Le MGM Resorts, quant à lui, a refusé de céder. Cette décision a entraîné une paralysie des activités pendant plus d’une semaine (systèmes de réservation et cartes magnétiques hors service) occasionnant des pertes estimées à 100 millions de dollars. Depuis, le groupe a investi massivement dans la cybersécurité et la formation de ses équipes.

Sur le plan judiciaire, des arrestations ont commencé : cinq membres présumés de Scattered Spider ont été inculpés aux États-Unis pour fraudes et usurpation d’identité. Au Royaume-Uni, un adolescent de 17 ans a été arrêté dans le cadre du piratage du MGM. De plus, Noah Michael Urban, alias King Bob, a été condamné récemment à dix ans de prison, pour fraude et vol d’identité.

Je remercie sincèrement mes interlocuteurs pour leur accueil et leur volonté de partager leur expérience pour servir le bien commun.

J’ai été particulièrement impressionné par la maîtrise managériale dans leurs prises de décisions stratégiques : négociation pragmatique pour les uns, résistance résolue fondée sur des principes éthiques inspirants pour les autres.

Je suis convaincu que leurs retours d’expérience enrichiront notre capacité à élaborer des stratégies de résilience réalistes et adaptées. +d’images

Communauté française

Ocean Pearl Smokehouse – Réunion communauté

Très heureux d’avoir pu rencontrer la communauté française de Las Vegas, aux côtés de Sébastien Tevenin, consul honoraire de France pour le Nevada du Sud.

Un grand bravo à François Gérard et à Candice Centazzo d’Ocean Pearl Smokehouse pour leur accueil chaleureux et la découverte de leurs produits.

Installée à Las Vegas depuis 2019, leur entreprise perpétue un savoir-faire français du fumage artisanal du saumon, fort de 30 ans d’expertise. Fondé par François Gérard, aquaculteur formé en France, l’atelier fournit aujourd’hui les plus grands casinos du Strip, mêlant tradition, innovation et excellence.

J’ai également eu le plaisir de retrouver Carole de la Cruz, conseillère à l’AFE (2014-2021), dont l’engagement constant auprès de notre communauté reste exemplaire.

Ma gratitude va aussi à Alan Escobedo, vice-consul général du Guatemala, qui représente le tout nouveau consulat ouvert à Las Vegas, et qui m’a témoigné sa reconnaissance pour mon engagement en faveur de Taïwan.

Merci enfin à Salomée Levy, collaboratrice de la députée Dina Titus, pour sa présence et son implication auprès de notre communauté française locale.

Et bien sûr, toute ma reconnaissance à Sylvie Almeri, sans qui cette rencontre n’aurait pas été possible. +d’images

Diplomatie économique

Noovo

La première séquence de mon déplacement à Las Vegas organisé par Sylvie Almeri, directrice de la South California French-American Chamber of Commerce, a été consacrée à la visite de Noovo, où nous avons été accueillis par son co-fondateur, Benoît Lafond.

Créée en 2020 par trois Français, Noovo est un bel exemple d’audace entrepreneuriale.

Partie de l’aménagement de bus scolaires, l’entreprise s’est rapidement spécialisée dans la conversion de vans haut de gamme, entièrement autonomes (off-grid).

Implantée au nord-ouest de Las Vegas, Noovo transforme des Dodge Promaster en véritables « maisons sur roues » : lit queen-size, cuisine, douche et toilettes, chauffage, Wi-Fi par satellite et batteries solaires.

Avec ses modèles Lite, Pop ou Plus – ce dernier doté d’un toit surélevé unique aux États-Unis – Noovo combine confort, innovation et esprit d’aventure.

En quelques années, elle est passée d’un petit atelier à une usine de 20.000 m², capable de produire 180 vans en 2025, incarnant le dynamisme de l’entrepreneuriat français à l’international. +d’images

Gastronomie française – Vincent Pouessel

Très heureux d’avoir eu l’occasion de m’entretenir, en compagnie de Sylvie Almeri, avec Vincent Pouessel, chef éminemment sympathique du restaurant À Mon Ami Gabi au Paris Las Vegas.

Originaire de Bretagne, Vincent a bâti un parcours solide, marqué par des expériences dans de grandes maisons, comme le restaurant Jules Vernes sur la Tour Eiffel, avant de rejoindre la scène culinaire de Las Vegas. Son restaurant se distingue par une identité française assumée et un succès impressionnant au beau milieu du Strip.

Parmi les faits marquants, À Mon Ami Gabi est aujourd’hui le premier consommateur d’escargots du pays, symbole d’un ancrage fort dans la tradition gastronomique française. La carte des vins illustre la même logique : près de 80 % des bouteilles servies sont françaises, confirmant la volonté de transmettre un véritable art de vivre hexagonal au cœur du désert du Nevada.

Au-delà de la cuisine, Vincent Pouessel rappelle que le modèle économique des casinos de Las Vegas a profondément évolué. Face à la baisse des revenus liés aux jeux, les établissements comme Le Paris misent désormais sur la restauration et les expériences culinaires haut de gamme pour attirer et fidéliser la clientèle.

On retrouve ainsi également à Las Vegas : Joël Robuchon, L’Atelier (MGM Grand) ; Restaurant Guy Savoy (Caesars Palace) ; Pierre Gagnaire au Twist (Mandarin Oriental) ; ou encore Alain Ducasse Mix (Mandalay Bay), Rivea (Delano)…

Chez À Mon Ami Gabi ou encore à l’Eiffel Tower Restaurant, Vincent incarne au quotidien cette transformation de Las Vegas, où la gastronomie française rayonne à grande échelle.

Merci à Vincent Pouessel pour la richesse des informations partagées. +d’images

En circonscription aux Etats-Unis – Arkansas / Little Rock (21-23 août 2025)

Retour aux États-Unis, au moment où entre en vigueur le nouveau régime tarifaire américain, fixant à 15 % le droit maximal sur la majorité des exportations européennes.

Soulagement : le secteur aéronautique en est exempté.

Première étape à Little Rock, dans l’Arkansas (ne pas prononcer le “s”), aux côtés de Béatrice Moore, consule honoraire. Ma visite chez Dassault Falcon Jet a coïncidé avec cette excellente nouvelle, accueillie comme un bol d’air pour toute la filière.

Communauté française

Consulat

Si le registre des Français de l’étranger ne compte que 250 inscrits, Béatrice Moore, consule honoraire à Little Rock depuis 2008, estime que leur nombre est trois fois supérieur.

L’Arkansas relève du consulat général de France à Houston, dont la consule générale est Valérie Baraban.

Un des objectifs de Béatrice est de favoriser la création d’une Alliance française pour promouvoir l’apprentissage de la langue nationale à Little Rock, une ville qui doit son nom à un explorateur français, Jean-Baptiste Bénard de la Harpe.

C’est un projet auquel j’apporterai tout mon soutien.

Merci à Béatrice pour sa contribution à l’organisation de ma mission.

Diplomatie économique

Dassault Falcon Jet

L’histoire de Dassault à Little Rock remonte aux années 1970, lorsque Fred Smith fonda FedEx, en choisissant le Falcon 20 pour lancer sa flotte. Cinquante ans plus tard, l’usine emploie près de 2 000 personnes, dont une cinquantaine de compatriotes, et 300 sous-traitants.

Sur ce site, les équipes hautement qualifiées personnalisent les cabines, assurent la peinture, l’intégration des systèmes et le support technique des avions assemblés à Mérignac. Tous les modèles Falcon y passent : le 2000LXS, le 900LX, les 7X et 8X, ainsi que les nouveaux 6X et 10X. Chaque année, une cinquantaine d’appareils sortent de Little Rock, soit un par semaine.

Je remercie chaleureusement Georges Schmidt, vice-président et directeur général, Mark Bremer, vice-président du programme industriel, et toute l’équipe pour leur accueil exceptionnel.

Toute ma gratitude à Jean Rosanvallon, ancien Pdg de Dassault Falcon qui a initié cette visite.

Puissent d’autres parlementaires visiter cette usine et promouvoir une entreprise qui incarne la rencontre de l’innovation française et du savoir-faire américain, au service d’une clientèle internationale exigeante et d’un véritable partenariat transatlantique. +d’images

Marcel et Serge Dassault

Comme disait Marcel Dassault : “Pour qu’un avion vole bien, il faut qu’il soit beau.” Cette phrase illustre l’esprit de rigueur et de passion qui anime cette maison.

Dassault n’est pas seulement un génie industriel français : c’est aussi un pilier de notre autonomie stratégique et, au-delà, de notre souveraineté.

En 1982, à 20 ans, je fondais une société spécialisée dans le dessin assisté par ordinateur. Dès l’année suivante, les Avions Marcel Dassault (AMD-BA) devinrent l’un de nos principaux clients.

Durant mes premières années au Sénat, j’ai eu l’honneur de côtoyer Serge Dassault, qui évoquait Dassault comme une véritable « maison ». À Little Rock, j’ai retrouvé cette même dimension familiale que les équipes de Dassault Falcon Jet entretiennent avec passion, souvent pour toute leur carrière.

Lors du déjeuner dans le hangar de démonstration des cabines Falcon, l’atmosphère cordiale m’a rappelé ce jour de décembre 1985, veille de la présentation du démonstrateur Rafale A à François Mitterrand, dernière apparition publique de Marcel Dassault.

Pour avoir respecté le délai très serré de digitalisation du circuit imprimé des commandes de vol du démonstrateur, les ingénieurs du bureau d’études m’avaient offert l’honneur de découvrir, en avant-première, le Rafale A exposé dans le hangar de Saint-Cloud. Ce fut pour moi une reconnaissance inoubliable. +d’images

L’Oréal

Dans le prolongement de la visite du centre de recherche et développement de l’Oréal à Rio en juin dernier (compte-rendu), j’ai pris avantage de mon passage dans l’Arkansas pour me rendre sur le site de L’Oréal à North Little Rock.

Accueilli par Lorie White, présidente du site, et Ryan Bounsy, directeur des affaires publiques, j’ai découvert l’un des piliers industriels du groupe en Amérique du Nord : le plus grand site mondial dédié aux cosmétiques couleur, actif depuis 1975 et initialement construit pour Maybelline.

Près de 450 employés produisent chaque année plus de 250 millions de produits — dont 50% des mascaras vendus aux États-Unis — pour des marques telles que Maybelline New York, L’Oréal Paris, Essie, ainsi que les lignes haut de gamme (Lancôme, Urban Decay, NYX).

Grâce à 230 millions de dollars d’investissements et sept extensions majeures, l’usine est devenue un centre d’excellence. Pionnière en durabilité, elle fonctionne grâce à une centrale solaire de 1,2 MW (3 500 panneaux), atteint le zéro déchet industriel, optimise la consommation d’eau, et favorise la biodiversité locale. Ce site symbolise l’ancrage industriel et écologique de L’Oréal aux États-Unis, où le groupe réalise 40% de ses ventes.

Merci à Lorie, Ryan et à toute l’équipe pour leur accueil avec une pensée particulière pour nos deux compatriotes qui m’ont initié avec beaucoup de patience et d’humour à la conception d’un gloss. +d’images

Cybersécurité

The Forge Institute – Cyber

Mark Bremer, VP du programme industriel de Dassault Falcon Jet est également président de l’Alliance aérospatiale et de défense de l’Arkansas (AADA), qui représente l’industrie aérospatiale et de la défense de l’Arkansas. L’aérospatiale et la défense sont les principales exportations de l’État.

Mark m’a présenté Lee Watson, fondateur et CEO du Forge Institute, une des organisations du groupe AADA, spécialisée dans la cybersécurité dans le secteur de la défense.

J’ai découvert une organisation majeure de l’Arkansas façonnant l’avenir de la cybersécurité et du leadership technologique.

Depuis 2018, Forge Institute rassemble acteurs publics et privés pour accélérer l’innovation en cybersécurité, intelligence artificielle, quantique, former des talents via des bootcamps et la Forge Fellowship, et renforcer la résilience numérique avec des initiatives comme le Phoenix Xcelerator, Atomic Anvil et le Arkansas Cyber Defense Center.

Guidé par l’objectif « Forever One Step Ahead », Forge construit le pont entre innovation, formation et sécurité nationale.

Devoir de mémoire

Clinton Presidential Center

« En visitant le Clinton Presidential Center, j’ai été frappé par la force de trois valeurs universelles : donner à chacun sa chance, promouvoir la justice sociale et croire au dialogue entre les peuples. »

Cette visite, dernière séquence de mon passage à Little Rock, fut un moment marquant.

Plus qu’un musée, le Clinton Presidential Center est un lieu de mémoire et d’engagement civique, qui illustre l’héritage du 42e président américain.

À travers les expositions, on revit les grands enjeux des années 1990 et l’action de Bill Clinton pour une Amérique plus ouverte et plus juste.

J’ai été particulièrement touché par les nombreuses photographies, dont celles où apparaît Jacques Chirac, à l’image de la signature des accords de Dayton – symbole fort du rôle joué par la diplomatie américaine dans la paix en Europe.

Une visite inspirante, qui rappelle que l’action publique n’a de sens que si elle améliore concrètement la vie des citoyens. +d’images

En circonscription au Maroc – Agadir (22-25 juillet 2025)

Cette tournée marocaine de juillet m’a conduit de Casablanca à Rabat, puis de Tanger à Fès, pour s’achever à Agadir.

Le fil conducteur de ces rencontres a été l’évolution des services consulaires, au cœur de chaque étape.

Je tiens à remercier chaleureusement Nadia Fehmi Taghi, conseillère des Français de l’étranger, Stéphane Saulais, consul adjoint et chef de chancellerie, ainsi que Franck Guillet, délégué de la CFCIM, pour le temps qu’ils m’ont consacré et la qualité de leur engagement, qui ont largement contribué à la réussite de cette mission.

Une pensée reconnaissante également pour Michel Charbonnier, consul général, et Jean-Claude Rozier, président du conseil consulaire et de l’UFE Agadir, qui, bien que retenus par leurs congés, ont veillé à ce que mon accueil soit assuré dans les meilleures conditions.

Communauté française

Consulat

Dernière étape de ma tournée marocaine de juillet : Agadir, à l’invitation de Nadia Fehmi Taghi, conseillère des Français de l’étranger pour la circonscription consulaire.

Nadia m’a alerté sur le projet controversé de transfert du consulat général vers le site de l’Institut français d’Agadir. Après avoir pris connaissance des initiatives de rationalisation à Tanger et à Fès, il m’a semblé essentiel d’examiner également la situation d’Agadir.

En l’absence du consul général, Michel Charbonnier, qui quittera cette mission à l’été, j’ai été reçu par Stéphane Saulais, consul adjoint et chef de chancellerie.

Le consulat d’Agadir compte onze agents pour assurer ses missions. Ses locaux, vastes, modernes et fonctionnels, offrent un accueil de qualité au public. Le grand jardin permet en outre d’organiser, dans des conditions optimales de sécurité et de confort, les réceptions officielles et les rencontres avec la communauté française, auxquelles j’ai moi-même pu participer.

Le bâtiment, récent, ainsi que le terrain, appartiennent à l’État français. L’implantation actuelle du consulat constitue ainsi une représentation digne de la France, répondant à des critères élevés de sécurité et de confort. Certains bureaux encore inoccupés pourraient même être mis à disposition d’autres services diplomatiques, culturels ou associatifs.

Des alternatives au déménagement avaient déjà été proposées par le consul général. Il importe désormais que le projet de vente et de relocalisation du consulat fasse l’objet d’une étude approfondie et transparente, avant toute décision, car les inconvénients paraissent manifestement l’emporter sur les avantages.

Merci à Nadia d’avoir pris l’initiative de provoquer ce déplacement. Cela va me permettre de faire valoir la promotion d’un projet alternatif aux plus hautes autorités. +d’images

Institut français d’Agadir (IFA)

Retour à l’IFA en compagnie de Nadia Fehmi Taghi, conseillère des Français de l’étranger, et de Stéphane Saulais, consul adjoint et chef de chancellerie.

Ma dernière visite remontait à deux ans, aux côtés de Michel Charbonnier, alors consul général et directeur de l’IFA (compte-rendu). Nous avions alors évoqué différentes pistes pour faire évoluer le site, parmi lesquelles la création d’une école d’hôtellerie sur ce vaste terrain de près de deux hectares, situé en plein centre-ville.

Je tiens d’ailleurs à saluer l’engagement du consul général, qui n’a ménagé aucun effort pour tenter de concrétiser ce projet. Mais la réalité est complexe : il reste extrêmement difficile d’attirer un investisseur privé prêt à engager des moyens immobiliers sur un site qui n’est pas en pleine propriété. De plus, les possibilités d’exploitation de l’espace sont limitées.

Certaines initiatives, comme l’installation d’un espace bar-restauration dans le jardin — à l’image de ce qui existe dans d’autres instituts —, ont dû être abandonnées car elles ne figuraient pas dans l’accord de rétrocession. S’ajoute à cela un handicap structurel : la présence, en sous-sol, du lit de l’oued qui traverse Agadir, faisant planer un risque d’inondation majeur.

Les insuffisances du bâtiment pèsent lourd : les travaux de mise à niveau nécessiteraient des investissements importants. La médiathèque adulte, par exemple, n’a pas été rénovée depuis son ouverture, il y a 25 ans. La salle de spectacle est fermée pour une durée indéterminée, le balcon de la médiathèque est inaccessible…

Pourtant, l’équipe de l’IFA continue d’afficher une énergie et un dévouement remarquables. Je tiens à souligner en particulier l’engagement de Zorha Ousaadi, responsable de la médiathèque, qui œuvre au sein de l’Institut depuis 33 ans.

Dans le même temps, la demande d’études en France connaît une forte progression à Agadir, avec une hausse de 40 % des dossiers déposés. Dans ce contexte, il serait pertinent d’installer l’accueil de Campus France directement au consulat, afin d’optimiser l’accompagnement des étudiants.

Pour l’IFA, l’enjeu est désormais stratégique : faut-il investir massivement pour réhabiliter un site dont l’État français n’est pas propriétaire et qui présente de nombreux inconvénients, ou bien envisager un déménagement vers un lieu mieux adapté aux besoins actuels et futurs de l’Institut ? La question se pose. +d’images

Acteurs de la communauté

Pour clore ma visite à Agadir, Nadia avait choisi de réunir plusieurs représentants de la communauté française à L’Ardoise Gourmande, le restaurant gastronomique de Cheffe Sandrine et Fabrice Drivet.

Comme le rappelait le philosophe britannique Théodore Zeldin : « La gastronomie est l’art d’utiliser la nourriture pour créer le bonheur. » Et ce bonheur, les Français d’Agadir savent le partager, comme en témoigne la vitalité de la section locale de l’UFE, présidée par Jean-Claude Rozier, également président du conseil consulaire.

Au menu des discussions, un sujet revenait avec insistance : le projet de déplacement du consulat sur le site de l’IFA, une idée qui suscite une opposition unanime.

Un grand merci à tous les participants, venus parfois de Taroudant, pour leur bonne humeur et la richesse de leurs échanges. Clin d’œil à Olivier Rouzé, directeur des achats stratégiques chez Azzura : son entreprise expédie chaque jour 50 camions de tomates cerises, dont près de la moitié à destination de la France. Et bien sûr, un bravo tout particulier à Cheffe Sandrine et Fabrice, qui nous ont régalés de leur savoir-faire ! +d’images

Diplomatie économique

CCIFM – GADIMAT

À la faveur de mon retour à Agadir, je me suis rendu dans les locaux de la délégation de la Chambre de commerce et d’industrie franco-marocaine (CFCIM) à Agadir, où j’ai été accueilli par Lamia, chargée d’affaires. La délégation d’Agadir compte plus de 200 membres.

Dans un second temps, je me suis rendu sur le site d’Ait Melloul de la société Gadimat présidée par Franck Guillet, délégué de la CFCIM pour Agadir. Spécialisée dans l’importation et la distribution de bois, panneaux et matériaux dérivés au sud du Maroc, Gadimat propose une large gamme d’essences (chêne, hêtre, pin, bois tropicaux), de panneaux (contreplaqués, MDF, stratifiés, high gloss…) ainsi que des produits d’étanchéité et d’isolation.

Gadimat dessert divers métiers : revendeurs, menuisiers, entrepreneurs du bâtiment, agenceurs, fabricants de palettes, offrant des services personnalisés, formation, découpe et un important stock disponible. Depuis ma précédente visite, l’an dernier, la société a progressé de 20% en chiffre d’affaires et en emplois. +d’images

CMGP CAS

Accompagné de Franck Guillet, délégué pour Agadir de la Chambre de commerce et d’industrie France-Maroc (CFCIM), j’ai visité le site de CMGP-CAS à Aït Melloul.

CMGP-CAS, né de la fusion entre CMGP (fondée en 1995) et CAS (créée en 1967), s’impose aujourd’hui comme un acteur majeur de l’agrofourniture et des solutions d’irrigation au Maroc.

J’ai été accueilli par Jacques Alléon, fils de Philippe Alléon — fondateur de CAS (Comptoir Agricole du Souss) et de Crocoparc. Entré dans l’entreprise familiale en 1994, il occupe désormais le poste de directeur général délégué Opérations au sein du groupe CMGP.

L’entreprise offre aux agriculteurs un véritable guichet unique : irrigation, pompage, énergie solaire, semences, engrais et solutions hydrauliques.

Introduit en bourse en décembre 2024, CMGP-CAS a levé 1,1 milliard de dirhams, une opération historique sursouscrite 37 fois. Un an plus tard, son action a doublé de valeur, témoignant de la confiance des investisseurs et de la pertinence de son modèle face aux défis agricoles et hydriques au Maroc et en Afrique. +d’images

Entrepreneurs

À Agadir, la délégation de la CFCIM réunit plus de 200 adhérents. Une belle énergie, qui reflète aussi le dynamisme entrepreneurial de la ville.

Comme je l’avais déjà fait à Tanger avec Anna-Gaël Rio, c’est cette fois Nadia Fehmi Taghi, qui m’a emmené à la rencontre de plusieurs entrepreneurs en lien avec la communauté française, au fil d’une déambulation en ville.

Elle-même dirige Le Boudoir du linge, une boutique élégante spécialisée dans le linge de maison et de table.

Et quoi de mieux que le salon de coiffure Nathalie pour capter l’air du temps et les conversations de la communauté française ?

Non loin de là, l’agence immobilière Jibril Immo, fondée par un Français, Philippe Jibril Lemaire, emploie huit personnes.

Selon Driss, spécialiste de l’accompagnement immobilier, les Français restent très actifs sur le marché local, aussi bien à l’achat qu’à la location. La clientèle ne se limite plus aux retraités : de plus en plus d’entrepreneurs s’y intéressent. Un atout fiscal renforce cette dynamique : pour les Marocains installés en France, un bien acquis au Maroc est considéré comme résidence principale, avec les avantages associés. +d’images

Médias – “Simplifier pour mieux représenter : redonnons toute leur place à tous les élus des Français de l’étranger”

Simplifier pour mieux représenter : redonnons toute leur place à tous les élus des Français de l’étranger

Olivier Cadic, Sénateur des Français établis hors de France et Président du groupe France-Pays du Golfe au Sénat.

Article publié dans l’infolettre UDI du 08 août 2025 :

Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, vient de faire paraître son rapport annuel sur la situation des Français établis hors de France.

Au 31 décembre 2024, 1 754 666 Français s’étaient inscrits auprès de leur consulat. C’est 3,5 % de plus qu’en 2023. Une belle progression, qui reflète le dynamisme de notre communauté expatriée, estimée à quelque 3,5 millions de personnes dans le monde.

Fait marquant : près d’un tiers des Français de l’étranger sont binationaux.

Où sont-ils ?

La Suisse regroupe le plus gros contingent (172 313 inscrits), suivie des États-Unis (159 981), du Royaume-Uni (141 593), de la Belgique (123 781) et du Canada (119 256). Ces cinq pays concentrent à eux seuls plus de 40 % des inscrits.

Ils constituent une richesse, car ils font bien souvent rayonner la France dans le monde, mais ils représentent aussi un défi démocratique.

Depuis la réforme de 2013, la représentation des Français de l’étranger souffre d’un mal structurel : son manque de lisibilité.

À l’élection de 155 conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) dans 52 circonscriptions, a en effet succédé l’élection, au scrutin universel direct, de 443 conseillers des Français de l’étranger dans 130 circonscriptions.

Ces élus locaux élisent, parmi eux, au scrutin proportionnel de liste à un tour au sein de 15 circonscriptions, les 90 membres qui siègeront à l’Assemblée des Français de l’étranger.

Si le maillage des 130 circonscriptions électorales, contre 52 auparavant, a pu rapprocher les élus des Français de l’étranger de leurs électeurs, la réforme a ajouté un étage bureaucratique sans valeur ajoutée démocratique.

Ce découpage institutionnel fait peser une frustration sur les conseillers des Français de l’étranger (CdFE) qui ne peuvent participer aux débats de l’AFE.

Durant la pandémie du Covid-19, l’administration a démontré qu’elle pouvait permettre à l’ensemble des CdFE de siéger à l’Assemblée des Français de l’étranger, qu’ils soient présents physiquement à Paris, ou à distance depuis leur circonscription.

Revenir à une catégorie unique de représentants simplifierait l’architecture institutionnelle, renforcerait la légitimité démocratique et offrirait une meilleure continuité entre les réalités du terrain et les débats nationaux.

C’est d’ailleurs ce qui se pratiquait avant 2013, dans un modèle plus simple, plus respectueux de l’engagement des élus.

À la faveur du projet de loi pour les Français de l’étranger envisagé par Laurent Saint Martin pour le second semestre 2025, il paraît opportun de clarifier les rôles et de simplifier notre représentation.

Sénat – Panama – Ambassade

Le 1er août, je me suis entretenu avec S.E. Joanna Lorena Villarreal Rodríguez, ambassadrice de Panama en France, à l’ambassade, pour discuter des relations bilatérales et évoquer plusieurs idées susceptibles de renforcer l’amitié franco-panaméenne.

J’avais eu l’honneur de rencontrer l’ambassadrice quatre mois plus tôt au Panama, à la faveur de mon entretien avec Carlos Ruiz-Hernández, vice-ministre des Relations extérieures (compte-rendu).

Le Panama occupe une position centrale dans les équilibres régionaux et globaux, notamment en raison de l’existence du canal de Panama.

Le pays fait face à deux défis sécuritaires majeurs, dont la gestion réclame des coopérations internationales.

En effet, sa situation géographique, en tant qu’étape incontournable sur l’axe terrestre nord-sud et interface maritime entre l’océan Pacifique et la mer des Caraïbes, fait du Panama un point de passage obligé pour le narco-trafic comme pour les flux migratoires.

J’ai évoqué le vote du projet de loi par le Sénat, début juillet 2025, qui vise à autoriser l’approbation de deux conventions, signées le 11 juillet 2023 entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de la République du Panama : la première concerne l’entraide judiciaire en matière pénale ; la seconde est relative aux procédures d’extradition.

Ces deux conventions sont destinées à instaurer un cadre juridique solide indispensable à une coopération judiciaire fluide et efficace.

J’avais pu constater sur place, il y a trois ans déjà, le volontarisme des autorités panaméennes en matière de lutte contre la criminalité organisée transnationale.

Dans les débats en commission, j’ai salué les résultats du Panama dans la lutte contre le narco-trafic. Les saisies ont atteint en 2024 un volume de 117 tonnes dans le pays. Le pays se classe ainsi quatrième dans le monde en termes de saisies de cocaïne.

Les importantes avancées en matière de transparence et de lutte contre le blanchiment, permettent au Panama de sortir progressivement des différentes listes de pays non coopératifs en matière fiscale.

Depuis 2019, la France accompagne le Panama dans ses progrès sur ce sujet.

Hommage à Jean-Louis Mainguy

Nous avons appris avec une profonde tristesse le décès de Fra’ Jean-Louis Mainguy.

Conseiller élu à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) de 2006 à 2021, président de l’Union des Français de l’Étranger – Liban, la plus importante section de l’UFE à l’époque, Jean-Louis s’est illustré par son engagement constant au service de nos compatriotes et en particulier de ceux du Liban.

Administrateur de la Caisse des Français de l’Étranger, il a œuvré avec détermination en faveur de l’action sociale et de la solidarité.

Homme d’une grande indépendance d’esprit, il a toujours su préserver son intégrité et défendre ses convictions avec calme et détermination. Ses interventions, empreintes de sagesse et de mesure, ont souvent contribué à faire évoluer les débats dans un sens constructif.

Architecte de talent, il cultivait un goût affirmé pour l’art et la culture, qu’il exprimait à travers son environnement personnel et professionnel.

J’ai eu le privilège de rencontrer Jean-Louis, pour la première fois, il y a près de dix-neuf ans. Tout juste élus, nous entrions alors ensemble à l’AFE pour siéger au sein du même groupe.

Jean-Louis Mainguy laisse le souvenir d’un homme profondément humain, respecté pour son intégrité, son écoute et son dévouement.

J’adresse à sa famille, à ses proches, aux Français du Liban et à tous ceux qui l’ont connu et apprécié, mes sincères condoléances et l’expression de ma profonde sympathie.