Accueil      En circonscription      Sénat      Bilan de mandat      Revue de Presse          Parcours      Contact     
    

Sénat – Commission des Affaires étrangères – Turquie

Rencontre ce 8 octobre avec Hulusi Akar, président de la commission de la Défense de la Grande Assemblée nationale de Turquie, et une délégation parlementaire turque, accueillis par notre commission présidée par Cédric Perrin.

Nous avons échangé sur les relations bilatérales, dont la situation des écoles françaises en Turquie ; la guerre en Ukraine et la situation au Moyen-Orient.

J’ai également posé des questions sur les manœuvres de la Russie visant à déstabiliser la Bosnie Herzégovine et sur les reproches principaux faits à la Turquie dans le domaine du trafic de migrants, en particulier la fabrication et l’exportation de bateaux pneumatiques pour faire traverser la Manche aux migrants.

La Turquie accuse la Russie d’utiliser la Bosnie comme un levier de déstabilisation régionale, notamment en soutenant des initiatives qui sapent l’autorité des institutions centrales bosniennes.

Cette stratégie russe est vue comme une tentative de maintenir une influence géopolitique dans les Balkans, au détriment de la paix et de la stabilité régionales. Au sujet du trafic de migrants, et en particulier de la fabrication de bateaux pneumatiques, qu’il a relativisé, le président Hulusi Akar m’a assuré que la Turquie avait intensifié ses opérations contre les réseaux de trafiquants sur son territoire avec des arrestations régulières.

INFOLETTRE n°250 – Sept. 2025

Lire : l’INFOLETTRE n°250 – sept 2025Logo HebdoLettre bleu - Rond75

4 succès et un remaniement

Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,

Ce mois-ci, la France est plus que jamais dans le mouvement et ces succès méritent d’être soulignés.

À Taïwan, j’ai eu l’honneur d’être décoré de la médaille de l’amitié diplomatique, récompensant mon engagement pour préserver le statu quo dans le détroit. J’y ai vu un véritable appel à continuer à porter, partout, le flambeau de la liberté (voir discours).

J’y ai également soutenu notre ambition de faire de la France une puissance des semi-conducteurs une filière stratégique dans laquelle notre nation doit jouer un rôle moteur au niveau mondial. (Le pavillon français au Semicon Taiwan en témoigne.)

À Herning (Danemark), nos jeunes experts de l’Équipe de France des Métiers ont porté haut nos couleurs aux Euroskills, avec un palmarès remarquable preuve qu’excellence et savoir-faire sont toujours nos atouts.

À l’exposition universelle d’Osaka, le Pavillon France a dépassé les 4 millions de visiteurs, faisant rayonner la culture, l’innovation et l’esprit français à l’occasion de l’Exposition universelle.

Sur le plan diplomatique, la France, à l’ONU, a relancé son rôle de leadership dans la médiation en faveur de la solution à deux États au Proche-Orient, convaincue qu’aucune paix durable ne se construira sans justice et sécurité pour tous.

Ces réussites offrent une image forte : la France qui gagne, qui innove, qui agit.

Et c’est précisément dans ce contexte que l’incertitude actuelle autour du gouvernement de la France nous interpelle.

Les hésitations et les divisions partisanes ne peuvent plus ralentir l’élan de notre pays en particulier quand elles compromettent l’élaboration d’un budget clair et crédible.

Car le temps est venu : l’intérêt général doit l’emporter sur les calculs politiciens. Notre note de crédit nationale, fragilisée, nous rappelle que la confiance se joue dans la cohérence et la responsabilité collective.

Je resterai pleinement mobilisé avec tous ceux qui se battent à l’international pour que la France investisse dans son avenir et que ces succès ne soient pas des parenthèses, mais les fondations d’un projet national partagé.

Avec détermination et confiance,

Fidèlement,

Olivier Cadic

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
. Disparition de Gérard Michon
. La France Championne d’Europe des métiers : un succès historique aux WorldSkills !
. AFD – Décoration Rémy Rioux

EN CIRCONSCRIPTION
> CANADA – Alberta / Calgary (30 août – 02 sept. 2025)
> TAÏWAN – Taipei (8-10 sept. 2025)
> JAPON – Tokyo, Osaka (11-14 sept. 2025)
> BULGARIE – Sofia (17-18 sept. 2025)
> ROUMANIE – Bucarest (18-19 sept. 2025)
> ROYAUME-UNI – Londres (23 sept. 2025)

SÉNAT – COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES
. Ifri – Tensions géopolitiques : vers la rupture ?

SÉNAT – RELATIONS INTERNATIONALES – GROUPES D’AMITIÉ
. Soutien au peuple taïwanais frappé par le typhon Ragasa
. États-Unis – San Diego – Coopération économique
. Ukraine – Arseniy Yatsenyuk (Ancien Premier ministre)
. Arabie saoudite – Fête nationale
. Réunion CCEF – Taïwan : petit territoire, grand enjeu !

SÉNAT – MÉDIAS
. “France-Chine, un jeu de dupes” (Politique Internationale, n°189 – Automne 2025)
. “Le salon SEMICON Taïwan 2025 s’ouvre avec une importante participation internationale” (RTI, 10/09/2025)
. Olivier Cadic : “Il y a une vraie inquiétude chez les Français aux États-Unis” (LePetitJournal.com, 15 sept. 2025)
. “La commande publique est un levier de puissance pour l’Europe” (Les Echos, 09/09/2025)

Découvrir l’InfoLettre n°250

Sénat – Ifri – Tensions géopolitiques : vers la rupture ? – Vidéo Q/R 5’40

Pour sa première audition de la rentrée parlementaire, notre commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées a organisé ses travaux autour du thème : Tensions géopolitiques : vers la rupture ?

A cet effet, ce 24 septembre, nous avons auditionné Thomas Gomart, directeur de l’Institut français des relations internationales, pour évoquer une situation internationale « évolutive et dégradée » a résumé le président Cédric Perrin, au lendemain même du discours de Donald Trump à l’ONU.

Le directeur de l’Ifri a successivement abordé la guerre en Ukraine, le conflit israélo-palestinien et le « schisme transatlantique », prévenant d’emblée qu’il observait un décalage entre la gravité et la dangerosité du contexte international et notre absence de préparation pour y faire face.

Je l’ai interrogé pour savoir quand, selon lui, on franchissait la ligne rouge qui transformait une attaque hybride en un acte de guerre.



Voir l’intégralité de l’audition sur le site du Sénat

VERBATIM de mon intervention

Merci monsieur le directeur pour votre présentation. J’ai apprécié votre affirmation, en conclusion, que le danger était déjà dans la place.

Vous avez parlé d’absence d’anticipation. Le chef d’état-major des Armées Thierry Burckardt nous disait toujours qu’il fallait gagner la guerre avant la guerre. Il est aujourd’hui parti et nous observons que nous sommes déjà en guerre. Pourtant, nous persistons à minimiser les attaques cyber, les sabotages, les attaques informationnelles qui cherchent à détruire les démocraties de l’intérieur. Aujourd’hui, les drones.

Il est très difficile de mobiliser une population dans une démocratie pour faire la guerre.
L’histoire nous l’a enseigné et nous le voyons encore aujourd’hui.

En ne réagissant pas aux attaques hybrides menées contre les pays de l’UE, est-ce que cela ne contribue finalement pas à l’escalade que nous observons sur le sol de l’Union européenne et que nous prétendons vouloir éviter ?
La meilleure défense n’est-elle pas la surprise ?
Ne devrions-nous pas démontrer aujourd’hui une capacité offensive pour répondre à ces attaques ?

La dernière déclaration de guerre date de 1982, ce sont les Malouines. Dans un contexte où les attaques ne sont plus uniquement militaires mais prennent des formes hybrides – cyberattaques, campagnes de désinformation, sabotages… – à partir de quel seuil l’État considère-t-il qu’une démocratie est passée de la notion d’“hostilité” à celle d’“état de guerre” ?

En d’autres mots : aujourd’hui, une cyberattaque massive ou une campagne de désinformation étrangère peuvent paralyser une démocratie ?
Pour vous, quand franchit-on la ligne rouge qui transforme une attaque hybride en un acte de guerre ?

Sénat – États-Unis – San Diego – Coopération économique

Avec Todd Gloria, maire de San Diego et Scott Peters, congressman de San Diego

Établir une liaison aérienne directe entre Paris et San Diego constitue ma priorité pour la Californie, en soutien à l’action de la South California French-American Chamber of Commerce, dirigée avec dynamisme par Sylvie Almeri (compte-rendu).

Le 23 septembre, j’ai eu le plaisir de retrouver Sylvie à Paris qui accompagnait une importante délégation comprenant Todd Gloria, maire de San Diego, Scott Peters, membre de la Chambre des Représentants pour le comté de San Diego, Marc Cafferty, président et directeur général du San Diego Regional Economic Development Corporation.

Sylvie Almeri et Todd Gloria

Une réception de haut niveau était organisée à l’Hôtel de Talleyrand par le service commercial de l’ambassade des États-Unis en France, sous l’impulsion de Marine François, en partenariat avec l’agence de développement économique de la ville de San Diego

L’événement, intitulé Spotlight on San Diego, avait pour objectif de renforcer les relations économiques et d’explorer de nouveaux partenariats dans des secteurs stratégiques : biotechnologies, énergie, intelligence artificielle, aérospatiale, industries de défense, ou encore blue tech.

Renforcer la connectivité entre Paris et San Diego est un enjeu stratégique.

Avec Marc Cafferty, président du San Diego Regional Economic Development Corporation

L’enjeu est clair : Paris est aujourd’hui la deuxième destination européenne pour le trafic transatlantique, derrière Londres. Pourtant, notre capitale ne bénéficie pas encore d’une liaison régulière avec San Diego. Air France a déjà opéré des vols directs lors de grands événements, tandis que Londres dispose de deux rotations quotidiennes, Munich d’une liaison journalière et Amsterdam de trois vols hebdomadaires opérés par KLM (hors hiver). La France, de son côté, se classe déjà au 6ᵉ rang des pays visiteurs à San Diego : un signe fort du potentiel de cette ligne.

Je tiens à remercier chaleureusement Marine François, attachée sectorielle Commerce & Investissements, ainsi que Charles Ranado, ministre conseiller aux Affaires commerciales, Rafael Patino, conseiller aux Affaires commerciales, Nawel Mejri Omrani, attachée sectorielle, et Rose-Marie Faria, Trade Advisor, pour leur accueil et leur disponibilité.

Sénat – Ukraine – Arseniy Yatsenyuk (Ancien Premier ministre)

Ce 23 septembre, au Sénat, j’ai eu le plaisir de recevoir, aux côtés de mes collègues Nadia Sollogoub, présidente du groupe d’amitié France-Ukraine, et Claude Malhuret, vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées :

Arseniy Yatsenyuk a partagé sa vision stratégique : faire face à l’agression russe pour garantir la paix, sans abandonner aucun territoire.

Nous avons évoqué la guerre hybride et en particulier les sanctions contre la Russie, leurs limites et perspectives.

Pour l’ancien Premier ministre ukrainien, le but de Vladimir Poutine est de contraindre l’Occident à abandonner son soutien à l’Ukraine, en terrorisant l’Europe par des provocations contre les pays de l’OTAN.

Il affirme “La France est une superpuissance, le seul pays nucléaire de l’Union européenne, son leadership pour l’Ukraine dans la résilience à la guerre et la sécurité européenne est extrêmement important.”

Il a rappelé que le monde attendait désormais des actions concrètes de la part du président Donald Trump qui reste un acteur incontournable pour sortir du conflit.

Au cours de cet entretien chaleureux, la délégation a remercié plusieurs fois le peuple français et ses représentants pour leur compréhension de la légitimité du combat ukrainien pour la liberté, ce dont nous les avons assurés.

Médias – “France-Chine, un jeu de dupes” (Politique Internationale, n°189 – Automne 2025)

La relation France-Chine est-elle un jeu de dupes ? Je salue le travail d’Isabelle Feng qui met en lumière un grave déséquilibre. Dans son article, elle dénonce avec justesse et précision 60 ans d’illusion dans la relation France-Chine et appelle à un changement radical de stratégie : fermeté, valeurs démocratiques et réciprocité comme principes directeurs, mais aussi soutien à Taiwan. Sur ce dernier point, la chercheuse rappelle les efforts du groupe d’échanges et d’études Sénat-Taïwan, présidé par Alain Richard, puis par Jean-Baptiste Lemoyne, ainsi que mon action. Je l’en remercie.

(Résumé) France–Chine : un partenariat déséquilibré

Depuis plus de soixante ans, les relations entre Paris et Pékin se révèlent largement à l’avantage de la Chine. Dès 1964, la France a joué un rôle clé dans la reconnaissance internationale de la République populaire de Chine, mais n’a jamais bénéficié en retour d’un véritable traitement « privilégié ». Qu’il s’agisse des violences subies par les diplomates français durant la Révolution culturelle, des boycotts orchestrés en 2008 ou des pressions exercées lors de la rencontre Sarkozy–Dalaï Lama, l’« amitié sino-française » a souvent rimé avec humiliations diplomatiques.

Sur le plan économique, la France a perdu du terrain. Malgré l’ouverture enthousiaste de son marché, son déficit commercial avec Pékin s’est envolé et plusieurs fleurons industriels (Alcatel, Renault, PSA, Carrefour…) ont subi de cuisants revers. La stratégie chinoise d’« apprendre des barbares pour mieux les dépasser » a permis à Pékin d’acquérir des technologies clés et de se hisser au rang de puissance technologique mondiale. Dans ce rapport de force inégal, Paris a trop souvent cédé aux pressions, espérant des retombées économiques qui ne se sont jamais concrétisées.

Le domaine culturel, longtemps présenté comme un terrain d’entente, n’échappe pas non plus aux ingérences chinoises. Censure d’expositions, effacement du mot « Tibet », contrôle des récits historiques : la France a dû à plusieurs reprises composer avec les exigences du Parti communiste chinois.

Face à ces échecs répétés, l’heure est venue de repenser la politique chinoise de la France autour de trois principes : soutien affirmé à Taïwan, défense sans concession des valeurs démocratiques, et stricte réciprocité dans les échanges. De nombreux élus, dont le sénateur Olivier Cadic, ne ménagent pas leurs efforts pour exprimer leur soutien constant à la démocratie taïwanaise, en paroles et en actes.

Il s’agit désormais d’assumer une ligne claire : traiter avec Pékin, oui, mais en imposant des conditions et en refusant les illusions d’une « amitié privilégiée » qui, depuis des décennies, s’apparente à un jeu de dupes.

Lire l’article France-Chine, un jeu de dupes, publié sur le site de Politique Internationale ou en format PDF

Isabelle Feng est juriste et chercheuse au centre Perelman de l’Université Libre de Bruxelles et vice-présidente du cercle de réflexion Asia Centre.

Paris – Arabie saoudite – Fête nationale

Félicitations à S.E Fahd Al Ruwaily, Ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite en France, pour la magnifique célébration de la Fête nationale saoudienne, ce 23 septembre au Palais Brongniart.

L’ambassadeur a rappelé, dans son allocution, les avancées de son pays dans le cadre de la Vision 2030 : diversification économique, autonomisation des femmes, réforme du système éducatif et essor numérique. Il a souligné que les activités non pétrolières représentent désormais près de 56 % du PIB, preuve des transformations en cours.

La stratégie nationale met également l’accent sur le développement humain et durable, avec l’initiative « Green Saudi Arabia ». Les universités du Royaume figurent désormais dans le haut des classements internationaux.

L’ambassadeur a insisté sur le dynamisme des partenariats stratégiques qui unissent nos deux pays, rappelant la visite du président Emmanuel Macron en décembre 2024 et la signature de nombreux accords. Il a aussi exprimé la fierté nationale suscitée par la désignation de l’Arabie saoudite comme pays hôte de la Coupe du monde de football 2034.

J’ai eu le plaisir de saluer à cette occasion notre ministre de la Culture, Rachida Dati, l’ancien ministre Jean-Yves Le Drian, de nombreux diplomates, ainsi que Rosiane Houngbo Monteverde, conseillère consulaire pour Qatar et Bahrein.

Du côté français, David Bertolotti, secrétaire général adjoint du Quai d’Orsay, a réaffirmé la solidité de la relation bilatérale, précisant que 140 entreprises françaises sont aujourd’hui implantées en Arabie saoudite, représentant 11 400 salariés. Il a enfin souligné la volonté commune de coopérer pour résoudre les crises et agir en faveur de la paix et de la sécurité internationales.

La France Championne d’Europe des métiers : un succès historique aux WorldSkills

Félicitations à l’Équipe de France des métiers pour son succès historique aux championnats d’Europe WorldSkills à Herning.

Avec 17 podiums, dont 7 médailles d’or, 5 d’argent et 5 de bronze, et surtout la consécration de Loris Cubizolles, champion des champions toutes disciplines confondues, notre jeunesse a porté haut les couleurs de la France. Cette performance exceptionnelle marque un tournant : pour la première fois, la France devient Championne d’Europe des métiers.

Je souhaite également saluer l’engagement et le leadership de Florence Poivey, présidente de WorldSkills France, dont la détermination et la vision ont permis à nos jeunes talents de révéler tout leur potentiel.

Il y a un an à Lyon, au championnat du monde WorldSkills, j’avais mesuré l’extraordinaire énergie, la fraternité et l’excellence qui animent ces compétitions. Ce week-end à Herning en a été une nouvelle démonstration éclatante (compte rendu).

À travers ces résultats, la France démontre que son avenir repose sur la jeunesse, sur la maîtrise des savoir-faire et sur la fierté de ses métiers.

Bravo et merci à nos champions, à leurs experts et à toute l’équipe WorldSkills France. Vous êtes une formidable source d’inspiration et d’espérance.

Paris – Réunion CCEF – Taïwan : petit territoire, grand enjeu !

Un grand merci à Isabelle Bailly, présidente du Comité Hauts-de-Seine et vice-présidente Île-de-France des Conseillers du commerce extérieur (CCEF), à Perle Bagot ainsi qu’à Cédric Jaeg, président du comité Taïwan, pour leur invitation, ce 16 septembre, à introduire le petit-déjeuner consacré au thème : « Taïwan : petit territoire, grand enjeu ! ».

Ce rendez-vous fut l’occasion d’éclairer les multiples dimensions stratégiques de Taïwan grâce aux analyses croisées de 8 experts. Carrefour géopolitique, puissance technologique (semi-conducteurs, IA) et laboratoire d’innovation culturelle, Taïwan se situe au cœur des équilibres mondiaux et des dynamiques qui façonneront l’économie de demain.

Franck Paris, directeur du Bureau Français de Taïwan, et Antoine Aubel, chef du service économique, ont mis en lumière les opportunités uniques offertes par ce pays en forte croissance pour renforcer nos partenariats !

Ils ont rappelé que l’île est le 3ᵉ investisseur mondial en R&D et que sa croissance soutenue s’appuie sur une industrie de pointe, notamment les semi-conducteurs.

Félicitations aux CCEF qui mettent si bien en valeur l’importance de développer nos échanges commerciaux avec Taiwan.Espérons que cela influencera le prochain gouvernement à venir y appuyer nos entreprises. +d’images

AFD – Décoration Rémy Rioux

Le 15 septembre, j’ai eu l’immense privilège, en tant que membre du conseil d’administration de l’AFD, d’assister à la remise des insignes de la Légion d’honneur à Rémy Rioux, directeur général de l’AFD, par Manuel Valls, ministre d’État, ministre des Outre-mer.

Aux côtés de Thani Mohamed-Soilihi, ministre de la Francophonie, Éléonore Caroit, députée des Français d’Amérique latine, ainsi que de Sophie Sidos, présidente des CCEF, et Jean-Jacques Santini, membre du CA, nous avons écouté un discours empreint de reconnaissance envers celles et ceux qui lui ont accordé leur confiance, à commencer par le président de la République, Emmanuel Macron.

Puisant dans ses racines d’historien, Rémy Rioux éclaire ses décisions au service du développement.

De nombreuses autres personnalités étaient également présentes parmi lesquelles : Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, Anne Grillo, directrice générale de la mondialisation, Anne-Marie Descôtes, secrétaire générale du Quai d’Orsay, Mathias Fekl, ancien ministre des Français de l’étranger, ainsi que plusieurs ambassadeurs.

Un grand bravo à Rémy Rioux pour cette distinction méritée. +d’images

Disparition de Gérard Michon

J’ai eu la profonde tristesse d’apprendre ce jour le décès de Gérard Michon, conseiller des Français de l’étranger à Los Angeles.

Membre de l’Assemblée des Français de l’étranger jusqu’en 2014, qu’il avait marquée en présidant l’un de ses groupes politiques, Gérard était une personnalité chaleureuse et reconnue de notre communauté.

Je me souviens de sa passion pour les mathématiques et les statistiques.

Il avait su mettre son savoir et son enthousiasme au service des autres.

Avec sa disparition, c’est une grande figure de l’AFE qui s’éteint.

Toutes mes pensées vont à sa famille, à ses proches et ses amis.

Médias – “La commande publique est un levier de puissance pour l’Europe” (Les Echos, 09/09/2025)

Avec des acteurs de référence, mais aussi de nombreux parlementaires, nous appelons à une politique d’achats publics ambitieuse, tournée vers les solutions européennes, afin de :

. soutenir nos filières industrielles,
. renforcer notre indépendance technologique,
. préserver nos données sensibles,
. et créer un véritable effet d’entraînement économique et social.

Cette tribune, publiée le 9 septembre dans Les Échos, rappelle l’urgence d’aligner nos choix collectifs avec nos objectifs de souveraineté et de compétitivité. Lire la tribune sur le site Les Echos ou le PDF

INFOLETTRE n°249 – Août 2025

Lire : l’INFOLETTRE n°249 – Août 2025Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Un exemple pour la Nation

Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,

Alors que la République chancelle, menacée de voir son gouvernement renversé pour la seconde fois en moins d’un an ;
Alors que grondent les appels à la rue, aux blocages, à la discorde ;
Alors que l’insulte, le mépris et le dénigrement empoisonnent la parole publique et donnent du pays une image défigurée ;
Alors que des forces obscures, venues du dehors, soufflent sur nos failles pour mieux nous diviser ;

Voici qu’un homme, par son exemple, nous rappelle la hauteur à laquelle doit se tenir une Nation.

Dans la cour d’honneur des Invalides, ce vendredi 5 septembre 2025, j’ai eu l’honneur d’assister à la cérémonie d’« adieu aux armes » du général d’armée Thierry Burkhard. Le président de la République, en lui rendant hommage, a mis en lumière ce que nous risquons d’oublier : les valeurs qui fondent une patrie.

Mais au-delà des valeurs, Thierry Burkhard a incarné une vision. Il a su mettre en œuvre un profond changement stratégique : retirer nos troupes d’Afrique pour les rendre disponibles face à la menace d’une guerre de haute intensité. Sa volonté était claire : gagner la guerre avant la guerre. Et par cette préparation, il nous aura donné la possibilité, demain, de la gagner.

Son exemple éclaire ce que nous devons retenir :
— le sacrifice et l’engagement pour la France, car une vie donnée au devoir n’est jamais perdue ;
— la force morale de la Nation, faite de mémoire et de responsabilité ;
— l’honneur, la discipline et la cohésion, ciment invisible de notre unité ;
— l’altruisme et le dépassement de soi, antidotes à l’individualisme.

Dans un pays troublé par le doute, Thierry Burkhard nous rappelle que la grandeur s’incarne dans le service.

Je forme le vœu que nous sachions nous hisser à cette hauteur, lorsque viendra l’heure, pour bâtir notre budget, de consentir aux efforts qui conditionnent notre avenir.

Fidèlement,

Olivier Cadic

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
. Hommage à Jean-Louis Mainguy
. Liban – Beyrouth – Mémoire
. Médias – “Simplifier pour mieux représenter : redonnons toute leur place à tous les élus des Français de l’étranger”

EN CIRCONSCRIPTION
> MAROC – Agadir (22-25 juillet 2025)
> ÉTATS-UNIS – Arkansas / Little Rock (21-23 août 2025)
> ÉTATS-UNIS – Nevada / Las Vegas (23-26 août 2025)
> ÉTATS-UNIS – Californie / Los Angeles, Lebec, Pasadena (26-27 août 2025)
> ÉTATS-UNIS – Californie / Orange County (27 août 2025)
> ÉTATS-UNIS – Californie / San Diego (28-29 août 2025)

SÉNAT – COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES
. IPAC – Procès Jimmy Lai – Ma lettre au Président de la République

SÉNAT – RELATIONS INTERNATIONALES – GROUPES D’AMITIÉ
. Panama – Ambassade
. Maroc – Fête du Trône

Découvrir l’InfoLettre n°249

IPAC – Procès Jimmy Lai – Lettre au Président de la République

Ce 28 août à Hong-Kong, Jimmy Lai a assisté à la dernière séance des plaidoiries de son procès dit « de sécurité nationale » imposé par Pékin et commencé en décembre 2023.

Âgé de 77 ans, catholique, patron de presse, détenteur de la nationalité britannique et taïwanaise, Jimmy Lai est détenu depuis près de cinq ans. Il est accusé de « collusion avec des forces étrangères » et de « publications séditieuses », pour avoir incarné le mouvement prodémocratie hongkongais. Il encourt la réclusion à perpétuité. La date du verdict n’a pas encore été fixée.

Aux côtés de mon collègue André Gattolin, et en tant que membres de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC), nous avons adressé une lettre au président Emmanuel Macron. Nous sommes convaincus qu’une action concertée et déterminée de la communauté internationale, portée au plus haut niveau, est indispensable pour éviter que Jimmy Lai ne finisse ses jours en prison.

LETTRE au Président de la République

Monsieur le Président de la République,

En notre qualité de parlementaires membres de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC), nous vous écrivons afin de solliciter votre intervention en faveur de la libération de M. Jimmy Lai, fondateur du journal Apple Daily et défenseur de longue date de la liberté de la presse et de la démocratie à Hong Kong.

M. Lai, aujourd’hui âgé, est séparé de sa famille et placé à l’isolement depuis plus de quatre ans. Il a subi d’immenses épreuves personnelles, notamment la privation de sa liberté religieuse fondamentale, pour la seule raison d’avoir défendu les valeurs démocratiques et les libertés essentielles promises au peuple de Hong Kong

Le Département de la justice de Hong Kong continue de s’appuyer sur des récits fabriqués de toutes pièces, comprenant de fausses accusations concernant l’implication de M. Lai avec notre organisation. L’IPAC a rejeté à maintes reprises et sans équivoque ces allégations, apporté des preuves matérielles pour les réfuter, mais ces éléments ont été ignorés par l’accusation comme par les juges, illustrant à quel point le système judiciaire hongkongais est désormais perverti.

Récemment, les États-Unis, au plus haut niveau, se sont engagés à donner la priorité à la défense de M. Lai. Nous vous exhortons à vous associer à cette démarche, à vous tenir aux côtés d’autres dirigeants mondiaux, et à former une coalition unie en soutien à
M. Lai. Une réponse internationale claire et coordonnée est indispensable pour dénoncer l’injustice dont il est victime et réaffirmer les principes universels de démocratie, de droits humains et de liberté de la presse.

Sans une intervention concertée et déterminée de la communauté internationale au plus haut niveau, Jimmy Lai, homme totalement innocent, sera condamné et mourra en prison. Son sort est déjà scellé, non par la justice, mais par les intérêts politiques de Pékin.

Nous vous prions instamment de vous saisir personnellement de ce dossier et d’agir, en coordination avec les autres dirigeants des pays démocratiques, en faveur de M. Lai.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre très haute considération.

Olivier Cadic,
Sénateur représentant les Français établis hors de France

André Gattolin,
Ancien Sénateur des Hauts-de-Seine

Coprésidents et membres de l’Alliance interparlementaire sur la Chine

Médias – “Simplifier pour mieux représenter : redonnons toute leur place à tous les élus des Français de l’étranger”

Simplifier pour mieux représenter : redonnons toute leur place à tous les élus des Français de l’étranger

Olivier Cadic, Sénateur des Français établis hors de France et Président du groupe France-Pays du Golfe au Sénat.

Article publié dans l’infolettre UDI du 08 août 2025 :

Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, vient de faire paraître son rapport annuel sur la situation des Français établis hors de France.

Au 31 décembre 2024, 1 754 666 Français s’étaient inscrits auprès de leur consulat. C’est 3,5 % de plus qu’en 2023. Une belle progression, qui reflète le dynamisme de notre communauté expatriée, estimée à quelque 3,5 millions de personnes dans le monde.

Fait marquant : près d’un tiers des Français de l’étranger sont binationaux.

Où sont-ils ?

La Suisse regroupe le plus gros contingent (172 313 inscrits), suivie des États-Unis (159 981), du Royaume-Uni (141 593), de la Belgique (123 781) et du Canada (119 256). Ces cinq pays concentrent à eux seuls plus de 40 % des inscrits.

Ils constituent une richesse, car ils font bien souvent rayonner la France dans le monde, mais ils représentent aussi un défi démocratique.

Depuis la réforme de 2013, la représentation des Français de l’étranger souffre d’un mal structurel : son manque de lisibilité.

À l’élection de 155 conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) dans 52 circonscriptions, a en effet succédé l’élection, au scrutin universel direct, de 443 conseillers des Français de l’étranger dans 130 circonscriptions.

Ces élus locaux élisent, parmi eux, au scrutin proportionnel de liste à un tour au sein de 15 circonscriptions, les 90 membres qui siègeront à l’Assemblée des Français de l’étranger.

Si le maillage des 130 circonscriptions électorales, contre 52 auparavant, a pu rapprocher les élus des Français de l’étranger de leurs électeurs, la réforme a ajouté un étage bureaucratique sans valeur ajoutée démocratique.

Ce découpage institutionnel fait peser une frustration sur les conseillers des Français de l’étranger (CdFE) qui ne peuvent participer aux débats de l’AFE.

Durant la pandémie du Covid-19, l’administration a démontré qu’elle pouvait permettre à l’ensemble des CdFE de siéger à l’Assemblée des Français de l’étranger, qu’ils soient présents physiquement à Paris, ou à distance depuis leur circonscription.

Revenir à une catégorie unique de représentants simplifierait l’architecture institutionnelle, renforcerait la légitimité démocratique et offrirait une meilleure continuité entre les réalités du terrain et les débats nationaux.

C’est d’ailleurs ce qui se pratiquait avant 2013, dans un modèle plus simple, plus respectueux de l’engagement des élus.

À la faveur du projet de loi pour les Français de l’étranger envisagé par Laurent Saint Martin pour le second semestre 2025, il paraît opportun de clarifier les rôles et de simplifier notre représentation.

Sénat – Panama – Ambassade

Le 1er août, je me suis entretenu avec S.E. Joanna Lorena Villarreal Rodríguez, ambassadrice de Panama en France, à l’ambassade, pour discuter des relations bilatérales et évoquer plusieurs idées susceptibles de renforcer l’amitié franco-panaméenne.

J’avais eu l’honneur de rencontrer l’ambassadrice quatre mois plus tôt au Panama, à la faveur de mon entretien avec Carlos Ruiz-Hernández, vice-ministre des Relations extérieures (compte-rendu).

Le Panama occupe une position centrale dans les équilibres régionaux et globaux, notamment en raison de l’existence du canal de Panama.

Le pays fait face à deux défis sécuritaires majeurs, dont la gestion réclame des coopérations internationales.

En effet, sa situation géographique, en tant qu’étape incontournable sur l’axe terrestre nord-sud et interface maritime entre l’océan Pacifique et la mer des Caraïbes, fait du Panama un point de passage obligé pour le narco-trafic comme pour les flux migratoires.

J’ai évoqué le vote du projet de loi par le Sénat, début juillet 2025, qui vise à autoriser l’approbation de deux conventions, signées le 11 juillet 2023 entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de la République du Panama : la première concerne l’entraide judiciaire en matière pénale ; la seconde est relative aux procédures d’extradition.

Ces deux conventions sont destinées à instaurer un cadre juridique solide indispensable à une coopération judiciaire fluide et efficace.

J’avais pu constater sur place, il y a trois ans déjà, le volontarisme des autorités panaméennes en matière de lutte contre la criminalité organisée transnationale.

Dans les débats en commission, j’ai salué les résultats du Panama dans la lutte contre le narco-trafic. Les saisies ont atteint en 2024 un volume de 117 tonnes dans le pays. Le pays se classe ainsi quatrième dans le monde en termes de saisies de cocaïne.

Les importantes avancées en matière de transparence et de lutte contre le blanchiment, permettent au Panama de sortir progressivement des différentes listes de pays non coopératifs en matière fiscale.

Depuis 2019, la France accompagne le Panama dans ses progrès sur ce sujet.

Hommage à Jean-Louis Mainguy

Nous avons appris avec une profonde tristesse le décès de Fra’ Jean-Louis Mainguy.

Conseiller élu à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) de 2006 à 2021, président de l’Union des Français de l’Étranger – Liban, la plus importante section de l’UFE à l’époque, Jean-Louis s’est illustré par son engagement constant au service de nos compatriotes et en particulier de ceux du Liban.

Administrateur de la Caisse des Français de l’Étranger, il a œuvré avec détermination en faveur de l’action sociale et de la solidarité.

Homme d’une grande indépendance d’esprit, il a toujours su préserver son intégrité et défendre ses convictions avec calme et détermination. Ses interventions, empreintes de sagesse et de mesure, ont souvent contribué à faire évoluer les débats dans un sens constructif.

Architecte de talent, il cultivait un goût affirmé pour l’art et la culture, qu’il exprimait à travers son environnement personnel et professionnel.

J’ai eu le privilège de rencontrer Jean-Louis, pour la première fois, il y a près de dix-neuf ans. Tout juste élus, nous entrions alors ensemble à l’AFE pour siéger au sein du même groupe.

Jean-Louis Mainguy laisse le souvenir d’un homme profondément humain, respecté pour son intégrité, son écoute et son dévouement.

J’adresse à sa famille, à ses proches, aux Français du Liban et à tous ceux qui l’ont connu et apprécié, mes sincères condoléances et l’expression de ma profonde sympathie.

Liban – Médias – Fra’ Jean-Louis Mainguy

Architecte visionnaire, élu des Français de l’étranger et chevalier de l’Ordre souverain de Malte, Jean-Louis Mainguy laisse le souvenir d’un homme de foi et d’humanité profonde.

Merci à May Makarem pour ce portrait, hommage vibrant à sa vie et à son action, publié dans L’Orient-Le Jour (17 août 2025) :

“Du créateur Jean-Louis Mainguy à l’homme de foi Fra’ Jean-Louis”

Son œuvre, tant artistique que spirituelle et civique, a laissé une empreinte mémorable au Liban et au-delà.

Architecte d’intérieur, décorateur, scénographe, Jean-Louis Mainguy était pour beaucoup un « alchimiste », aménageant les espaces en y insufflant émotion et rêve. Ancien directeur adjoint de l’École des arts décoratifs et directeur de la section architecture intérieure à l’Académie libanaise des beaux arts (ALBA – Université de Balamand), il était également conseiller élu à l’Assemblée des Français de l’étranger de 2006 à 2021 et président de l’Union des Français de l’étranger au Liban, décrit par l’UFE « comme un leader visionnaire, généreux et humain, ayant marqué durablement le paysage franco-libanais » par sa défense des droits et des intérêts des Français établis hors de France. Dans un hommage sur les réseaux sociaux, le sénateur français Olivier Cadic, qui le connaissait depuis 19 ans, se souvient de lui comme d’un « homme d’une grande indépendance d’esprit qui savait toujours préserver son intégrité et défendre ses convictions avec calme et détermination ». Lire la suite de l’article de L’Orient-Le Jour du 17 août 2025.

Sénat – Maroc – Fête du Trône

Merci à SEM Samira Sitail, ambassadeure de Sa Majesté le Roi du Maroc en France, et SEM Samir Addahre, ambassadeur, délégué permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Unesco, pour leur invitation à la réception célébrant le 26ème anniversaire de l’intronisation de la Majesté le Roi Mohammed VI.

Très honoré d’avoir pu participer à cet événement très réussi, en compagnie de plusieurs collègues à l’image de Christian Cambon, président du groupe d’amitié France-Maroc, et d’Hervé Marseille, président du groupe Union centriste et vice-président du groupe d’amitié.

Les discours de nos hôtes ont été très applaudis, en particulier lorsque l’ambassadeure Samira Sitail a exprimé la singularité du modèle marocain fait de tolérance et d’altérité, et qu’elle a renchéri sur l’importance de la pluralité culturelle et identitaire qui caractérise le Maroc.

Comme l’ont fait les deux ambassadeurs, Laurent Saint-Martin, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger a exprimé sa fierté du chemin accompli par la relation bilatérale France-Maroc depuis un an.

Le ministre a rappelé que le Maroc est le “premier investisseur et premier partenaire commercial africain en France”, tandis que la France est le “premier investisseur étranger au Royaume”.

Lors de son discours, Laurent Saint-Martin a rendu hommage au Président de la République, Emmanuel Macron et à Sa Majesté Le Roi Mohammed VI “qui portent ensemble cette relation au plus haut niveau” et ont décidé d’ouvrir un nouveau livre dans la relation franco-marocaine”.

Témoignage du partenariat d’exception, qui unit nos deux pays, la présence de plusieurs membres du gouvernement : Manuel Valls, ministre d’État des Outre-mer ; Rachida Dati, ministre de la Culture ; Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations ; et de nombreuses personnalités parmi lesquelles Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco.

À l’issue des discours et des hymnes, les participants ont formé une longue file d’attente pour obtenir un cliché souvenir aux côtés de Rachida Dati. Le parcours d’exception de la ministre de la Culture incarne, en effet, avec éclat ce que la France offre de plus précieux à tous : la possibilité, par l’effort et le mérite, de servir la République au plus haut niveau.

Cette réception m’a offert également l’opportunité de remercier Nacim Tourougui, chef de mission adjoint auprès de l’ambassade du Maroc en France, pour avoir facilité les contacts avec mes homologues parlementaires lors de mon récent déplacement à Rabat.

Vive l’amitié entre la France et le Maroc ! +d’images

Liban – Beyrouth – Mémoire

5 ans après l’explosion du port de Beyrouth, qui a fait plus de 200 décès dont 3 français, des milliers de blessés et des centaines de milliers de personnes déplacées, nous pensons aux victimes et à leurs proches.

Nous nous tenons aux côtés de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, indéfectible soutien de tous ceux qui sont engagés pour obtenir vérité, justice et afin que les vestiges de la plus grande explosion non nucléaire de l’Histoire soient préservés.

Solidaires du Liban. +d’images