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Sénat – Entreprises – Valorisation de l’innovation

Ce 29 novembre, j’ai eu le plaisir d’accueillir Pablo Suñer (à droite de l’image), directeur général du groupe espagnol El Suplemento, accompagné d’une représentation du comité exécutif de cette entreprise spécialisée dans l’organisation de remise de prix aux entreprises les plus innovantes d’Espagne, de France et des USA.

Était également présents Christophe Sougey de Funès (au centre de l’image), consul honoraire de France à Séville, en sa qualité de vice-président de la Chambre de commerce franco – espagnole. En effet, cette dernière est associée lors du choix d’entreprises françaises innovantes installées en Andalousie pour les prix d’Excellence.

Sénat – Koweit – Ambassadeur

Le 17 novembre, en présence de Dany Wattebled, président délégué pour le Koweït du Groupe d’amitié France-Pays du Golfe du Sénat, j’ai eu le plaisir de rencontrer SE Mohammad Aljudaje Dob, ambassadeur du Koweït en France.

Nous avons discuté du renouvellement institutionnel du Cheikhat et des réformes entreprises en son sein. Cet échange fût également l’occasion d’aborder d’autres problématiques telles que la politique pénale et judiciaire et l’émancipation des femmes.

La présence européenne dans le pays, mais plus largement dans la région du Golfe fût l’un des sujets de nos échanges. L’ambassadeur a notamment appelé à renforcer celle-ci, afin de consolider nos liens.

Nous avons enfin évoqué les dossiers d’actualité, comme le projet européen de libéralisation du régime des visas pour les Koweïtiens ou encore la candidature du pays pour adhérer à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Paris – Institut français – Conseil d’administration

Retour ce 24 novembre à Paris, entre deux déplacements au Qatar et en Côte d’Ivoire, afin de participer au conseil d’administration de l’Institut français, présidé par Eva Nguyen Binh, en présence de mes collègues Hadrien Ghomi, député et Hélène Conway-Mouret, sénatrice.

Lors de l’introduction, la présidente a rappelé les accomplissements et les principaux objectifs de l’Institut français.

Parmi les priorités en matière de débats d’idées :
➡️ le sentiment d’appartenance à l’UE ;
➡️ cycle de forum en Afrique : « Notre futur ».
Un programme commun IF/Business France pour soutenir le développement d’entreprises françaises à l’international est mis en place.
Premiers pays cible : Corée du Sud, suivi par le Canada.

Parmi l’ordre du jour, l’approbation :
➡️ Budget Rectificatif 2022 n°2 ;
➡️ Budget Initial 2023 ;
➡️ Présentation du contrôle interne budgétaire et comptable.

Hugo Catherine, nouveau président de la FAPEE

Comprendre le dispositif de solidarité du réseau.

Très heureux d’avoir reçu au Sénat, Hugo Catherine, le nouveau président de la FAPEE, Fédération des associations de parents d’élèves des établissements d’enseignement français à l’étranger, qui a succédé à François Normant au début de l’été.

Diplômé d’HEC, disposant d’une solide expérience tant professionnelle dans les RH que dans la représentation des parents d’élèves à Shanghai, Séoul et Tokyo, Hugo Catherine sait partager de manière concise et précise les défis auxquels l’enseignement français à l’étranger est confronté :

1 – Qualité du réseau : l’étranger devrait être un terrain d’innovation pédagogique. Utiliser l’amélioration continue.
2 – Accessibilité économique : rationaliser et optimiser la gestion plutôt que d’augmenter les tarifs.
3 – Augmenter la flexibilité pour l’homologation et la relation AEFE/Parents.

Hugo Catherine observe que l’AEFE a plusieurs casquettes. Nous partageons la même analyse : il faut impérativement dissocier le rôle de gestionnaire d’établissements de celui d’animateur-stratège du réseau. J’ai toujours répété que l’AEFE ne peut être à la fois joueur et arbitre.

La FAPEE a organisé un webinaire avec Frédéric Petit pour lui permettre d’expliquer son amendement voté à l’Assemblée nationale. Il permettra aux parents d’élèves de pouvoir mesurer les flux financiers au sein des EGD. Cela nous offrira enfin de savoir où va l’argent public attribué à l’AEFE.

Olivier Brochet a confié que l’aide publique est ainsi répartie :
EGD : 2700 euros par élève.
Conventionné : 1500 euros par élève.
Partenaire : 160 euros par élève.

J’ai assuré le président de la FAPEE que je soutenais l’initiative de Frédéric Petit dont je salue l’ingéniosité.

Le parlement contrôle l’action du gouvernement.

Cette innovation nous permettra de comprendre le dispositif de solidarité du réseau et de chercher à rééquilibrer un peu l’aide publique entre les élèves.

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°195 – 24 nov 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°195 – 24 nov 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Suppression de l’amendement d’exonération de la CSG-CRDS par l’AN
. Action extérieure de l’État : l’essentiel des avis budgétaires de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées disponibles
. FLAM : aide financière exceptionnelle pour les associations en difficulté
. Enseignement français : 566 établissements homologués en 2022-2023
. Gérard LARCHER en visite officielle en Serbie
. La sénatrice Joëlle GARRIAUD-MAYLAM élue présidente de l’AP-OTAN
. Familles nombreuses : une nouvelle carte à partir de 2023
. Ordre national du Mérite : Michèle OLIVERES, CFDE Atlanta, promue officier

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Retombées positives de la Coupe du monde (LePetitJournal)
. « Il faut cesser le Qatar bashing » (Public Sénat)
. En circonscription aux ÉTATS-UNIS – New-York Mission ONU 2/2 (7-9 nov. 2022)
Second volet de la visite de la délégation sénatoriale, conduite par Olivier CADIC, lors de la 77ème session de l’AG des Nations Unies + Rencontre avec les CDFE Gérard EPELBAUM, président du conseil consulaire, membre de l’AFE, Richard ORTOLI, membre de l’AFE et Patrick PAGNI.
. En circonscription au QATAR – Doha (19-22 nov. 2022)
Invité par le Conseil de la Choura en qualité de président du groupe d’amitié sénatorial France-Pays du Golfe, le programme d’Olivier CADIC incluait l’évaluation de la mise en œuvre de l’accord de partenariat relatif à la Sécurité dont il a été rapporteur au Sénat. A Doha, il a rencontré les CDFE : Rosiane HOUNGBO MONTEVERDE, membre de l’AFE, présidente de la commission des Lois, Guillaume SALHA et Eléna TORRIJOS

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

CARNET & NOMINATIONS

Découvrir l’InfoLettre n°195

Médias – Coupe du monde 2022 : tout savoir sur ce qui entoure l’événement controversé au Qatar (LePetitJournal 18 nov 2022)

Article de Maël Narpon (LePetitJournal) qui fait un tour d’horizon des problématiques suscitées par le plus grand événement footballistique qui se tient au Qatar :

“Impact climatique, respect des droits humains, chances des Bleus… la Coupe du monde de football 2022 au Qatar est au centre des débats en ce moment. Aux questions sportives habituelles sont venues se mêler de nombreux reproches visant l’organisation même de l’événement.” […]

“Certains, comme le sénateur des Français de l’étranger Olivier Cadic, préfèrent retenir les retombées positives en matière d’évolution des droits humains, notamment avec l’abrogation du système de la kafala en 2016.”

Lire l’article : Coupe du monde 2022 : tout savoir sur ce qui entoure l’événement controversé au Qatar

Médias – Coupe du monde 2022 : « Il faut cesser le Qatar bashing » (Public Sénat – 17 nov 2022 – Vidéo 5’30

Je remercie Emo Touré de Public Sénat d’avoir assisté à ma conférence de presse et sollicité mon avis sur les polémiques concernant de la Coupe du monde de football au Qatar : législation du travail, droits humains ou écologie

VIDÉO : Coupe du monde : «Le Qatar a fait évoluer sa législation du travail», salue Olivier Cadic



ARTICLE : Coupe du monde 2022 : «Il faut cesser le Qatar bashing», selon le sénateur Olivier Cadic

Extrait :

À quelques jours du début de la Coupe de monde du football au Qatar, le sénateur des Français hors de France, Olivier Cadic, a organisé ce jeudi une conférence de presse avant son départ vers le pays organisateur. Si la visite de l’élu portera sur le partenariat relatif à la sécurité entre les deux nations, ce dernier a souhaité défendre « les efforts » du pays du Golfe en matière de droits humains, alors que les appels au boycott se sont multipliés ces dernières semaines.

J-3 avant le lancement de la Coupe du monde de football au Qatar. Si l’échéance approche, les critiques ne se tarissent pas. Le sénateur des Français hors de France, Olivier Cadic, a organisé ce jeudi une conférence de presse avant son départ vers le pays du golfe. Après avoir réaffirmé les intérêts relatifs au partenariat sur la sécurité unissant les deux nations, l’élu a souhaité dénoncer « le Qatar-bashing », et « l’hypocrisie » entourant l’organisation de l’événement international.

« Le rendez-vous planétaire » est, en effet, très scruté, en raison des nombreuses critiques qu’il suscite. Les questions concernant les droits des travailleurs migrants, mais aussi ses conséquences environnementales, sont régulièrement posées par des associations depuis l’attribution de la Coupe du monde à l’État pétrolier, en 2010. Surtout, c’est le chiffre de 6.500 morts sur les chantiers, avancé par le quotidien britannique The Guardian, qui a cristallisé les tensions. Chiffre démenti par les autorités qataries, mais aussi par Olivier Cadic qui a choisi d’utiliser « les chiffres de l’OIT », estimant le nombre de morts sur les chantiers en 2020 à 50 travailleurs.

Malgré un contexte épineux pour le mariage franco qatari, le président du groupe interparlementaire d’amitié France Pays du Golfe du Sénat n’a pas hésité à louer le lien qui unit les deux pays. En passant par « les succès commerciaux » à l’image du métro de Doha, fruit d’un partenariat avec la SNCF-RATP et des entités locales, aux « 18 % de commandes d’armes » effectuées par le Qatar à la France, le vice-président de la commission des affaires étrangères a rappelé voir dans le pays du golfe « un allié ». Lire la suite

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°194 – 17 nov 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°194 – 17 nov 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. « Allez la France ! ». Conférence de presse tenue par Olivier CADIC à propos de son déplacement au Qatar à l’occasion de la coupe du monde de football
. Guide du supporter français aux Émirats arabes unis
. Interview de Catherine COLONNA au Parisien
. Iran : 7 Français incarcérés
. Qu’est-ce que la « protection consulaire » ?
. Projet de loi de finances : les amendements qui concernent les Français établis hors de France déposés au Sénat sur la partie « Recettes »

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
Quelques commémorations du 11-Novembre à travers le monde :
. Amelie MALLET (Royaume-Uni)
. Nadine FOUQUES-WEISS (Allemagne)
. Nadia CHAAYA (Arabie saoudite)
. Radya RAHAL (Alger, Algérie)
. Nicolas ARNULF (Rabat, Maroc)
. Marie-Christine HARITÇALDE (Chili)

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Coupe du monde. A Doha pour évaluer le dispositif français, suite à l’accord de France-Qatar relatif à la sécurité de l’événement
. Interview Lesfrancais.press : CSG, éducation, voyages au Qatar, sénatoriales 2023
. Enseignement français à l’étranger. Non, le gouvernement n’est pas dans l’incantation
. Cyberdéfense. Rapport pour avis sur les crédits du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » (cyberdéfense, stratégies d’influence)
. Audition de Laurence HAGUENAUER, directrice de la DFAE
. Israël. Alain CHOURAQUI, président de la Fondation du Camp des Milles (Aix-en-Provence) et directeur de recherche émérite au CNRS
. Oman. Dr Ghazi Al RAWAS, ambassadeur du sultanat d’Oman en France
. En circonscription au Royaume-Uni – Londres (11-14 nov. 2022). Hélène DUCHÊNE, ambassadrice de France ; Samer MELKI, consul général ; Amelie MALLET, CdFE

FRANCE
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BRÈVES D’AILLEURS

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Sénat – Audition de la Direction des Français de l’étranger (DFAE)

Carte consulaire – France consulaire – indemnités des élus

Laurence Haguenauer, directrice des Français de l’étranger, a été auditionnée par notre groupe d’étude “Statut, rôle et place des Français établis hors de France”, ce 15 novembre.

Cette rencontre a permis de bénéficier de l’éclairage de la directrice sur des questions parfois restées en suspens lors des auditions budgétaires menées par notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées.

1 – Tout d’abord, concernant l’évolution de la carte consulaire pour laquelle j’ai réclamé une programmation qui nous permette d’appréhender la planification et les priorités du ministère.

La directrice considère qu’elle fait avec les moyens du bord. Même si les besoins existent, il n’y a pas de plan prévoyant une création de nouveaux consulats. En 2022, Rome a été rehaussé en consulat général et un consulat d’influence a été créé à Florence.

J’ai commenté sur la nécessité diplomatique de revenir à une ambassade et un consulat de plein exercice au Paraguay, le besoin de prévoir le retour d’un consulat à Melbourne et de revoir la situation à Édimbourg pour désengorger Londres.

2Le service France Consulaire, plateforme téléphonique centralisée ouverte pour 13 pays, qui devait être étendu toute l’UE à fin 2022 et au monde entier, fin 2023.
La secrétaire générale du Quai d’Orsay, Anne-Marie Descôtes, n’avait pas pu me dire à quelle échéance cet objectif serait atteint, ni les raisons du report.

Mme Haguenauer indique que le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères s’est appuyé sur deux prestataires extérieurs : la société Teletech international qui gère le plateau de réponses et la société Orange pour la collecte des appels téléphoniques.

Le service France Consulaire, situé à La Courneuve, est composé de deux équipes distinctes : un pôle de téléconseillers employés par le prestataire et installé sur un plateau de réponses adapté et un pôle de second niveau, composé d’agents du ministère, qui est en charge de l’encadrement du dispositif et de la réponse aux questions les plus complexes ou urgentes.

Le nombre d’agents de ce pôle est passé de quatre à huit entre 2021 et 2022 et doit atteindre le chiffre de quatorze en 2023. Il en faudrait 60 de plus pour étendre le service au monde entier. Ce qui est impossible compte tenu des contraintes budgétaires.

Il lui apparaît donc impossible de prévoir à quelle date l’échéance de fin 2023 est repoussée.

3 – Enfin, je l’ai interrogé sur les indemnités des élus : alors que certains élus me font savoir qu’ils ne perçoivent pas le remboursement des frais engagés pour leur participation aux réunions de l’AFE, d’autres me signalent un versement aléatoire, et parfois très tardif, de leurs indemnités de conseillers des Français de l’étranger. Comment expliquez-vous ces disparités et comment y remédier ?

Réponse : La directrice assure que certains élus n’envoient pas leurs justificatifs ou très tard, et qu’effectivement suite à la dernière session il y a eu des retards de versement, et des excuses ont été présentées aux élus

J’ai poursuivi en évoquant dans le projet de budget un “réajustement des indemnités conseillers à l’AFE, en conformité avec l’arrêté du 26 février 2019 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnes civils de l’État”.

Doit-on comprendre que les indemnités des conseillers à l’AFE ont été réévaluées ? De combien ? Est-ce acté par un texte règlementaire ? Quid des conseillers des Français de l’étranger ?

Réponse : La directrice m’a promis de regarder, car elle ne connaissait pas l’arrêté.

J’ai terminé ainsi : “La commission des Finances de l’AFE a proposé une résolution pour que le budget des sénatoriales soit pris sur l’enveloppe dédiée aux élections, plutôt que sur le budget de l’AFE, ce qui semble logique. L’AFE a voté cette résolution en assemblée plénière. Comptez-vous y donner suite ?”

Réponse : Non. Cela relève d’une organisation interne et n’a pas d’incidence sur le fonctionnement de l’AFE.

Médias – “Olivier Cadic : CSG, éducation, voyages au Qatar et sénatoriales 2023” (Lesfrancais.press 17 nov 2022)

Par-delà la Coupe du monde au Qatar qui fait l’actualité et la polémique, cet entretien conduit par Matthieu Hutin (Lesfrancais.press) m’a permis d’évoquer les nouvelles missions et ambitions de l’ANEFE qui se situent au cœur du projet présidentiel en faveur du développement de l’enseignement français à l’étranger.

Points principaux abordés :
. CSG/CRDS : un amendement au sénat mais pour quoi faire ?
. Olivier Cadic, Président de l’ANEFE (L’amendement Petit et L’ANEFE au coeur du projet présidentiel)
. Le groupe d’amitié France – Pays du Golfe
. Les sénatoriales 2023

Lire l’article : Olivier Cadic : CSG, éducation, voyages au Qatar et sénatoriales 2023

Enseignement français à l’étranger : non, le gouvernement n’est pas dans l’incantation

Lors de la présentation de leur rapport pour avis sur le programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence » de la mission « Action extérieure de l’État » devant notre commission, ce 16 novembre 2022, mes collègues Ronan Le Gleut et André Vallini, ont écrit : « … l’objectif de doublement des effectifs d’élèves d’ici 2030 est fictivement maintenu, alors que celui-ci apparaît désormais inaccessible et que les questions relatives au financement des investissements immobiliers des établissements en gestion directe ne sont pas encore réglées. Par ailleurs, la poursuite de cet objectif ne doit pas conduire à une multiplication irraisonnée du nombre d’établissements au risque de créer des situations de concurrence qui ne seraient pas souhaitables.
Vos rapporteurs pour avis appellent par conséquent à sortir enfin de l’incantation et à
donner à la diplomatie culturelle et d’influence française les moyens de ses ambitions. »

Comme j’ai trouvé leurs commentaires déséquilibrés, j’ai réagi immédiatement après leur intervention :

Je voudrais apporter une contradiction à votre rapport qui prétend que le gouvernement serait dans l’incantation.

En 1990, lors de la création de l’AEFE, le réseau comptait 499 écoles.
Trente ans plus tard on n’en comptait plus que 470.
Lorsqu’Emmanuel Macron a partagé sa volonté de développer le réseau en 2018, l’AEFE n’avait toujours pas réussi à retrouver son nombre d’origine.

Le nouvel élan voulu par le Président de la République a permis de passer de 495 à 560 écoles françaises à l’étranger en 4 ans.

Nous nous rejoignons sur la croissance annuelle du nombre d’élèves insuffisante pour atteindre l’objectif présidentiel, que j’avais anticipé ici.

Voilà pourquoi, j’attends avec impatience les États généraux de l’enseignement français à l’étranger pour sortir de l’entre-soi observé.

En 20 ans, nous sommes passés dans le monde d’un rapport d’une école française pour 2 anglo-saxonnes à une pour 20. Les Anglo-saxons l’ont fait sans argent public.

Je succède à André Ferrand à la tête de l’Anefe. L’association nationale des écoles françaises à l’étranger dispose d’une expérience et de moyens qui peuvent compléter utilement l’action de l’AEFE. Je rappelle que c’est l’Anefe qui s’est substitué à l’État quand une école a fait défaut, comme observé par le passé pour Damas.

Le conseil d’administration de l’ANEFE souhaite que l’association apporte une valeur ajoutée pour contribuer au développement de l’enseignement français à l’étranger.

Je vous invite à nous auditionner à l’avenir.

Vous aurez, peut-être alors, une vision plus équilibrée pour apprécier l’action du gouvernement et vous ouvririez de nouvelles perspectives.

Sénat – Oman – Visite de l’Ambassadeur

Notre groupe d’amitié France – Pays du Golfe a été très honoré d’accueillir S.E le Dr Ghazi Al Rawas, ambassadeur du sultanat d’Oman en France.

Nous l’avons remercié pour tous ses efforts destinés à conforter la relation bilatérale et à mieux faire connaître les opportunités d’affaires pour nos entreprises.

Nous avons évoqué plan de travail commun pour 2023 qui envisage un déplacement de notre groupe d’amitié dans le sultanat.

À 4 jours du coup d’envoi de la coupe du monde au Qatar, l’ambassadeur m’a indiqué que tous les pays arabes sont très fiers qu’un des leurs accueille pour la première fois cette compétition planétaire.

Médias – Coupe du monde au Qatar (Conférence de presse – 17 nov. 2022)

À l’occasion de la Coupe du monde de football au Qatar qui débutera ce dimanche, je m’envolerai samedi vers Doha pour un premier séjour, à l’invitation de la Choura.

J’ai donné une conférence de presse au Sénat, ce 17 novembre.

➡️ VERBATIM de mon intervention——————————-

La coupe du monde de football est un rendez-vous planétaire. Il a lieu pour la première fois dans un pays arabe.

Le Qatar a réalisé des efforts considérables pour organiser une édition historique du plus grand événement international avec les jeux olympiques.

Le Qatar a reçu l’appui et le soutien des dirigeants des États arabes lors du sommet arabe en Algérie le 2 novembre dernier. L’équipe de France est championne du monde en titre. 11 000 supporters français se sont enregistrés pour aller encourager notre équipe nationale.
300 journalistes français couvriront la compétition.

À l’occasion de la Coupe du monde de football au Qatar, qui débutera dimanche, je m’envolerai samedi vers Doha pour un premier séjour, à l’invitation de la Choura, le parlement qatarien.

3ème déplacement au Qatar.

Le précédent était avec le Président de la République, Emmanuel Macron, il y a tout juste un an, parmi la délégation.

Puis du 12 au 15 décembre, je prévois d’assister aux demi-finales, à l’invitation du ministère des Affaires étrangères qatarien.

Comme pour chacun de mes déplacements à l’étranger, je m’appuie sur le poste diplomatique pour organiser mon agenda et préparer mes rendez-vous.

Je souhaite remercier Jean-Baptiste Faivre, notre ambassadeur à Doha et toute son équipe pour avoir concrétisé ce premier projet avec mon homologue qatarien SE Ali Bin Fetais Al Marri, membre du Conseil de la Choura et ancien Procureur général.

En compagnie de tous les autres parlementaires présents au Qatar, je serai invité dimanche au conseil de la Choura pour participer à un programme qui prévoit un déjeuner en présence du président Hassan Al Ghanem et d’autres membres du Conseil.

Nous nous rendrons ensuite au stade d’Al Bayt pour la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde puis assisterons au match Qatar – Équateur.

Le mardi 22 novembre, j’assisterai également au premier match de l’équipe de France face à l’Australie, avant de rentrer mercredi.

Cette coupe du monde permet au Qatar d’être durant un mois au centre de l’attention mondial et un carrefour unique pour exercer la diplomatie parlementaire avec des collègues venus du monde entier.

Y représenter le pays, tenant du titre, offre une position de prestige qui permet de mettre en lumière la relation exceptionnelle qui unit la France au Qatar depuis son indépendance en 1971.

Pour preuve, l’émirat a prononcé son discours d’adhésion aux nations unies, en français.

Ce déplacement me permettra également de faire de la diplomatie économique en soulignant les succès commerciaux de notre pays.

La présence de Total a contribué au développement du pays dans le domaine des hydrocarbures. Le Qatar est le deuxième producteur de gaz dans le monde. Il est un partenaire énergie qui aide l’Europe.

Total a été choisi par le Qatar pour faire partie des compagnies qui doubleront la capacité de GNL d’ici à 2030. J’évoque souvent le métro de Doha, que j’ai eu le privilège de visiter, ouvrage exceptionnel issu d’un partenariat entre RATP Dev, SNCF et un partenaire local ; ou encore l’aéronautique, avec les Airbus.

L’ambassade m’a organisé une réunion avec plus d’une centaine de représentants de la communauté française et une rencontre avec les conseillers du commerce extérieur.
Ce sera l’occasion de faire le point sur les nouvelles opportunités d’affaires offertes par le Qatar.

Président du groupe d’amitié France – Pays du golfe, j’ai été rapporteur au Sénat de l’accord de partenariat entre la France et le Qatar relatif à la sécurité de la coupe du monde de football, qui constitue une offre de services de la France de nature à couvrir l’ensemble du spectre des besoins de sécurité d’un grand événement sportif.

Il représente pour nous l’opportunité de nous préparer à l’accueil et à la sécurisation de la Coupe du Monde de rugby en 2023 et des Jeux Olympiques de 2024.

Je visiterai le dispositif français du ministère de l’intérieur dès lundi et prévoit d’y revenir, lors de mon second passage, à la fin de la compétition.

Le Qatar est un allié militaire stratégique de la France, dans une région connaissant de fortes tensions. On pense à leur aide pour le Liban et pour maintenir le dialogue avec l’Iran.

C’est un allié au Sahel, où le Qatar a été d’un grand soutien logistique.

Un allié encore lors de l’opération Apagan en Afghanistan, l’an dernier pour évacuer de Kaboul des Français et des Afghans à protéger.

Dans le domaine industriel et de la Défense, la Qatar est le troisième client de la France pour la période 2016-2020. Il représentait 18% des commandes d’armes françaises.

L’ambassade m’a organisé la visite d’un dispositif du ministère des armées, mardi prochain.

Le Qatar est également notre partenaire dans la lutte contre le terrorisme et joue un rôle accru dans le contrôle de son financement. La présence d’une base américaine dans le pays n’est pas un hasard. Elle abrite en particulier le commandement de la force aérienne contre DAESH.

À New-York, la semaine dernière, le Secrétaire général adjoint Vladimir Voronkov au Bureau des Nations Unies contre le terrorisme, m’a confié que le premier donateur de cet organisme multilatéral est le Qatar.

Je rencontrerai mardi le représentant du bureau à Doha du programme des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme.

La coupe du monde a eu un effet projecteur sur les conditions de vie et de travail des migrants sur les chantiers. Le Qatar a réalisé d’importantes réformes en faveur des conditions de travail des immigrés.

En effet, le Qatar est le premier État de la région à avoir abrogé le système de la « Kafala », qui oblige l’expatrié à dépendre d’un « parrain », souvent qualifié de « sponsor » et qui peut être une personne physique ou morale.

Le Qatar est aussi le premier État de la région à avoir instauré un salaire minimum pour les travailleurs expatriés non-qualifiés. Depuis 5 ans, le Qatar a fait appel à l’Organisation internationale du travail pour l’aider à améliorer son droit du travail.

J’ai écouté l’audition de Max Tunon, chef de bureau des projets de l’OIT à Doha, devant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

Il a fait état du rapport des Nations unies justifiant des progrès accomplis et des efforts qui doivent être poursuivis. Il a démenti les chiffres fallacieux qui courent sur le nombre de morts sur les chantiers.

Ce Qatar bashing est horripilant et je vois beaucoup d’hypocrisie dans certains propos.

Je condamne vivement les polémiques diffamatoires à l’endroit du Qatar que j’observe en France comme dans un nombre limité de pays d’Europe de l’Ouest.

Le Qatar a choisi d’améliorer son système, à son rythme, de manière souveraine et en transparence avec l’OIT, les syndicats et les ONG comme Amnesty International et Human Rights Watch.

Un protocole d’accord avec d’autres pays dont la France et des retours d’expérience après la compétition sont prévus par le Qatar.

Pour être complet sur mon programme, il est prévu que je rencontre Max Tunon de l’OIT à Doha, mercredi prochain, avant mon retour à Paris pour en parler.

Le Qatar comme beaucoup de pays du golfe ont fait d’énormes progrès en matière de respect des droits humains ces dernières années.

Contrairement au narratif chinois, qui considère que les droits de l’homme ne sont pas adaptés au développement humain, les pays du golfe se rapprochent de nos critères et vont plutôt dans notre sens.

Je les encourage à poursuivre dans cette voie et les remercie d’avoir fait ce choix.

Son Excellence Sheikh Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France, m’a dit :

La coupe du monde de football est avant tout une fête.

Comme l’ont fait les dirigeants du monde arabe, je souhaite un plein succès au Qatar pour la réussite de cette fête historique… et forme le vœu que l’équipe de France en revienne avec une troisième étoile…

Allez la France !

PLF2023 – Mon rapport sur les crédits de la coordination du travail gouvernemental (CYBERDÉFENSE, SGDSN)

Ce 16 novembre, avec mon collègue Mickaël Vallet, nous sommes intervenus devant la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, présidée par Christian Cambon, en qualité de rapporteur pour avis sur les crédits du programme 129 «Coordination du travail gouvernemental», plus précisément sur la cyberdéfense et les stratégies d’influence.

Je me suis félicité du fait que l’enjeu de la guerre informationnelle, que j’avais mentionné lors des débats sur la LPM en 2018, soit désormais été élevé au rang de “nouvelle fonction stratégique” par le Président de la République, dans son discours de Toulon du 9 novembre dernier.

Allons-nous nous contenter de regarder chaque année le compteur des cyber-attaques s’affoler ?

Nos principaux partenaires, américains et britanniques, ont compris qu’aller entraver les cybercriminels sur leur terrain, c’est aussi prévenir les attaques avant qu’elles n’arrivent et pratiquer une forme de dissuasion numérique.

Je formule donc la proposition que nous nous dotions d’une stratégie offensive face aux cyber-attaques, que nous nous dotions d’un directeur national de la cybersécurité et que nous nous coordonnions avec nos principaux partenaires, car c’est un combat sans frontières.

Je voudrais insister sur deux points :

  • La nécessité de former et responsabiliser tous les acteurs en cybersécurité, à commencer par les simples utilisateurs ;
  • Alerter sur la nocivité du paiement des rançons. Ceux qui sont contraints de payer pour sauver leur entreprise doivent savoir qu’ils alimentent les revenus de la cybercriminalité qui dépassent désormais ceux du narcotrafic. Ils contribuent également au financement du terrorisme.

Tous les pays occidentaux sont dépassés par l’échelle des attaques. On nous fait une guerre cyber. Les 14 affaires d’espionnage cyber en 2021 dont 9 sont d’origine chinoises en témoignent. Nos agresseurs sont à l’initiative. Nous avons un retard à rattraper.

VERBATIM de mon intervention

Sénat – Israël – Mémoire

À l’invitation de Roger Karoutchi, président du groupe d’amitié France-Israël, j’ai été convié à un déjeuner, ce 15 novembre, organisé à l’initiative de notre collègue Brigitte Devésa, consacré à la présentation au groupe d’amitié de la Fondation du Camp des Milles* (Aix-en-Provence).

Alain Chouraqui, président de ladite fondation et directeur de recherche émérite au CNRS est intervenu sur le thème : « les démocraties face au défi des extrémismes identitaires ».

Celui-ci a présenté le travail de la fondation pour déterminer les mécanismes de l’engrenage qui va du racisme au crime de masse. Le terreau est constitué de préjugés et tensions sociales.
La première étape du processus est l’émergence de l’extrémisme identitaire.
La deuxième étape est le basculement d’un régime démocratique vers un régime autoritaire.
L’étape trois est le crime de masse, aboutissement de l’extension des persécutions et des menaces contre tous.

M. Chouraqui observe que nous sommes actuellement au milieu de l’étape deux en France. C’est un engrenage auquel il est encore possible de résister.

Je me suis réjoui de la suggestion du président pour que l’éducation nationale prévoie un programme de prévention des risques et des atteintes contre la démocratie. La modélisation du système qui aboutit aux crimes de masse éveille les consciences pour que les peuples ne s’abandonnent pas à des régimes autoritaires.

* Ouvert en septembre 1939 au sein d’une tuilerie située entre Aix-en-Provence et Marseille, le camp des Milles connut un peu plus de trois ans d’activité et vit passer plus de 10 000 internés originaires de 38 pays. histoire-d-un-camp.html
Septembre 1939 à juin 1940 : un camp pour “sujets ennemis”
Juillet 1940 à juillet 1942 : un camp pour “indésirables”
Août et septembre 1942 : un camp de déportation des Juifs

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°193 – 10 nov 2022

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Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Projet de loi de finances pour 2023 : le Sénat aux rapports
. Adoption de l’amendement portant suppression de la CSG/CRDS sur les revenus immobiliers en France pour les résidents hors UE
. Gestion des EGD. La commission des Finances contre l’amendement de Frédéric PETIT
. La FIAFE reconnue d’utilité publique
. « Refondations » aussi chez les socialistes à l’étranger
. (Pas de) légalisation du cannabis
. L’ONG Bender Djedid à Djibouti, trente ans d’engagement au service de la solidarité nationale
. Adoption internationale : enquête pour identifier les pratiques illicites

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Nicolas ARNULF, conseiller à l’AFE, conseiller des Français de Rabat (Maroc). « La FIAFE reconnue d’utilité publique par le ministère de l’intérieur et des outre-mer. »

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Algérie. Interview au Quotidien d’Oran
. Somaliland. Délégation, en présence de Abdourahma YASSIN MOHAMED, ambassadeur en France
. Royaume-Uni. FAFGB, présidée par Jean-François LE GAL
. Cybersécurité. Délégation de députés monténégrins, conduite par Sulfo MUSTAFIC
. FIAFE. Reconnaissance d’utilité publique de la fédération, présidée par Corinne LEVET
. En circonscription aux ÉTATS-UNIS :
> Atlanta (3-4 nov. 2022)
> New-York, Mission ONU 1/2 (7-9 nov. 2022)

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

CARNET & NOMINATIONS

Découvrir l’InfoLettre n°193

La FIAFE reconnue d’utilité publique

Depuis de très longues années, la FIAFE (Fédération internationale des Accueils français et francophones d’expatriés) avait pour objectif sa reconnaissance d’utilité publique

C’est chose faite, j’ai appris avec joie cette nouvelle.
Comme j’ai eu l’opportunité de l’exprimer par le passé, cela me paraît totalement mérité.

L’abnégation personnelle de la Présidente Fiafe Accueils Corinne Levet, le travail assidu de ses équipes et l’engagement bénévole des membres de ce formidable réseau sont ainsi justement récompensés.

Je leur adresse mes plus chaleureuses félicitations pour ce “formidable” accomplissement.

Sénat – Somaliland – Parlement

Ce 2 novembre, à l’invitation de mon collègue Cédric Perrin, Président du groupe d’amitié avec la Corne de l’Afrique, j’ai participé à l’entretien avec la délégation de représentants du Somaliland, en présence de Abdourahma Yassin Mohamed, ambassadeur du Somaliland en France, que j’ai déjà rencontré deux fois depuis sa nomination cet été (compte-rendu).

Le Somaliland, ancienne colonie britannique a fait sécession de la Somalie en 1991.

Cette démocratie s’est affirmée avec le temps et mérite d’être mieux connue. Si la Somalie voisine est engluée dans les problèmes sécuritaires liés au terrorisme, le Somaliland assure sa sécurité intérieure avec succès.

L’indépendance du Somaliland n’est pas encore reconnue au plan international, mais ses dirigeants mènent des efforts en ce sens pour y parvenir.

Pour les élections présidentielles, la délégation demande le soutien de la France, tout comme pour les aider à développer leur économie. Nous avons évoqué les opportunités pour nos entreprises attendues avec impatience sur leur territoire. +d’images

Sénat – Monténégro – Cybersécurité

Nous avons reçu une visite d’une délégation de députés monténégrins, dans le cadre du programme européen Inter Pares au Sénat, ce 2 novembre.

Cette délégation souhaitait échanger autour de la thématique de la cybersécurité, j’ai pensé à un dialogue avec mon collègue Mickaël Vallet et moi autour de notre rapport relatif à la Coordination du travail gouvernemental en matière de cyberdéfense.

Le Monténégro a subi une cyberattaque majeure il y a trois mois. 17 systèmes différents localisés dans 10 ministères ont été corrompus. 3000 ordinateurs d’état doivent être réinstallés. La délégation a remercié l’engagement de la France pour les aider, à commencer par l’ANSSI, qui a vite dépêché 15 agents.

Sulfo Mustafic, député du Monténégro, membre de la commission Sécurité et Défense, remercie le Sénat pour sa coopération.

Deux groupes organisés ont mené ces attaques. Ils soupçonnent que les Russes en soient à l’origine.

Ces attaques sont un prolongement de toutes les actions malicieuses subies par le Monténégro depuis son adhésion à l’OTAN, comme la multiplication de sites internet développant des fake news pour déstabiliser leur pays.

En 2018, le Montenegro a créé un centre d’expertise pour distinguer les fake news venant de la Russie.

J’ai recommandé à Sulfo Mustafic, député du Monténégro, de rencontrer Jérôme Notin, directeur de la plateforme Cybermalveillance.

Une adaptation de ce site en langue locale offrirait un excellent outil pour faciliter l’information sur les menaces cyber et la formation des Monténégrins sur les bonnes pratiques en cybersécurité. +d’images

Sénat – Royaume-Uni – Fédération des Associations Françaises en Grande Bretagne (FAFGB)

Ravi d’avoir reçu au Sénat, ce mercredi 2 novembre, des représentants de diverses associations de la FAFGB, Fédération des associations françaises en Grande-Bretagne, présidée par Jean-François Le Gal.

La mission de la Fédération se résume en trois mots : servir, promouvoir et rassembler, parce qu’en se parlant on découvre qu’on peut faire des choses ensemble, explique Jean-François.

La Fédération regroupe plus d’une cinquantaine d’associations françaises présentes en Grande-Bretagne dans des domaines les plus variés qui s’inscrivent dans une histoire commune débutée en 1942.

La FAFGB fête donc ses 80 ans en 2022 et demeure toujours aussi attractive.

Les associations qui entretiennent la mémoire côtoient des profils engagés dans le social, raconte son dynamique président.

Parmi les nouveaux membres, une association qui travaille sur le traitement des eaux pour les villages en Asie du Sud-Est ou bien l’installation prochaine d’un café Joyeux, dont la vocation est d’employer du personnel avec un handicap physique ou mental.
Les nombreux étudiants présents au Sénat ont témoigné des accords de partenariats entre les universités françaises et britanniques, pour surmonter les effets du Brexit.

Ayant présidé pendant 9 ans la section britannique de l’ UFE-Union des Français de l’étranger, membre de la FAFGB, je sais que rien ne se fait sans les efforts et la générosité de tous ses bénévoles pour vivifier le tissu associatif français.

Cette visite me permet de féliciter les membres des associations françaises de Grande-Bretagne et de tous les remercier pour leur engagement.