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En circonscription au Royaume-Uni – Londres (18 juin 2022)

Appel du 18 juin – Cérémonie

Retour à Carlton Garden après deux ans d’absence, suite aux contraintes liées à la pandémie, pour célébrer en compagnie de mes collègues parlementaires Alexandre Holroyd, Joëlle Garriaud-Maylam, des conseillers des Français de l’étranger Amélie Mallet et Patricia Connell, et de très nombreux représentants des associations, dont Brigitte Williams, déléguée de la Fondation de la France Libre.

Il y a 82 ans, le 18 juin 1940 sur les ondes de la BBC, le général de Gaulle lançait un appel aux Français.

Il les invitait à refuser la défaite et à poursuivre la guerre contre l’envahisseur nazi depuis la Grande-Bretagne, au sein des Forces Françaises Libres

« Quoiqu’il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ! », avait lancé le général.

Dans son discours, Gerrit Van Rossum, chargé d’affaires a opportunément dressé un parallèle entre l’invasion subie par la France en 1940 et celle de l’Ukraine par la Russie. +d’images

Remise de décorations

Les 18 juin ou du 11 novembre, les cérémonies mémorielles offrent l’opportunité de décorer les militaires qui se sont distingués.

À l’occasion de la prise d’armes organisée pour commémorer le 82ème anniversaire de l’appel du 18 juin 2022, le contre-amiral Hervé Hamelin a été fait commandeur dans l’Ordre national du Mérite ; le colonel Laurent Blaire et la capitaine de vaisseau Antoine Colombier ont été faits officiers dans l’Ordre national du Mérite ;

Le lieutenant-colonel Lionel Trédez, le capitaine de frégate Amaury Chapelle, les capitaines de corvette Sébastien Couprie et Arnaud Frouel ont été fait chevaliers de l’Ordre national du Mérite ;

Le major Xavier Bordenave et l’adjudant-chef Thierry Dutronc ont reçu la médaille de l’Ordre militaire ;

L’enseigne de vaisseau Charles du Couëdic de Kerérant a reçu la médaille de bronze de la Défense nationale.

Une réception a été organisée ensuite à la Résidence de France pour permettre aux récipiendaires de partager un moment privilégié avec leur famille et leurs frères d’armes.

J’ai été heureux de pouvoir y participer afin de les féliciter. +d’images

En circonscription aux États-Unis – Washington (8-10 juin 2022)

Retour à Washington pour participer au Forum des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) d’Amérique du nord. L’occasion de retrouver (à l’image) Alain Bentéjac, président du Comité national des conseillers du commerce extérieur (CNCCEF) et Paul Bensabat, président de la Commission Amérique du nord des CCE et aussi président du Forum.

Dès mon arrivée, Philippe Etienne, ambassadeur de France aux États-Unis, m’a reçu en entretien pour faire un tour d’horizon sur les sujets d’actualité concernant la relation bilatérale et pour recueillir mes observations suite à mon passage à Chicago (compte-rendu).

Ce déplacement fut aussi l’opportunité de découvrir l’action de la Banque Mondiale et de retourner au lycée Rochambeau pour un entretien avec Hélène Fabre, directrice exécutive, et Xavier Jacquenet, proviseur. Cet établissement a quitté son statut d’école conventionnée en septembre 2021 pour devenir une école partenaire du réseau AEFE.

Diplomatie économique

Résidence de l’ambassadeur

Philippe Etienne, ambassadeur de France aux États-Unis, avait convié à la Résidence tous les participants au séminaire économique Amérique du Nord (États-Unis, Canada, Mexique) réunissant les CCEF, les consuls généraux et les conseillers économiques.

Dans son message d’accueil, l’ambassadeur a mentionné la présence de la réplique de la statue de la Liberté, installée devant la Résidence, parée du drapeau ukrainien, afin de témoigner de notre soutien à ce peuple qui lutte pour sa liberté face à l’envahisseur russe.

À l’occasion de la présidence de l’UE, la France a souhaité commémorer la présence de Jean Monnet, père fondateur de l’Europe, à Washington pendant la deuxième guerre mondiale.

L’ambassade a donc proposé l’inauguration d’un banc public parisien, dans le Rock Creek Park, que le diplomate affectionnait lors de son séjour dans la capitale américaine.

Transporté gracieusement par Fedex depuis Paris, ce banc a été déposé dans le jardin de la Résidence, en attendant l’autorisation du congrès américain pour être installé à son lieu de destination finale.

Sur place, j’ai eu le plaisir de revoir nos trois conseillers des Français de l’étranger, également CCEF : Gérard Epelbaum et Patrick Pagni (New York) et Dominique Lemoine (Atlanta). +d’images

Forum des CCEF Amérique du nord & de la communauté économique française

Co-organisé pour la première fois par la commission Amérique du Nord des CCE présidée par Paul Bensabat et le service économique régional dirigé par Antonin Aviat, le Forum a accueilli également les dirigeants des chambres de commerce franco-américaines, Business France Amérique du Nord, BPI France, les communautés French Tech aux États-Unis, Atout France et le réseau diplomatique et consulaire français en Amérique du Nord.

240 participants étaient réunis à l’ambassade de France pour échanger, durant deux jours, sur les perspectives de la relation économique transatlantique et évaluer les impacts sur nos entreprises des enjeux économiques et géopolitiques contemporains.

Exacerbée par l’entrain de Paul Bensabat, la bonne humeur générale était palpable.

Elle était partagée par Philippe Etienne, ambassadeur de France aux États-Unis, car les principaux différents commerciaux qui grevaient les relations transatlantiques ont été résolus en 2021.

Parmi les invités d’honneur, Peter Harrell, senior Director pour l’économie internationale et la compétitivité au National Security Council de la Maison Blanche a remis la relation transatlantique au coeur de la stratégie américaine et rappelé que les États-Unis restaient une destination attractive pour les investissements provenant de l’hexagone.

Il a mentionné sa participation à la deuxième réunion du « Conseil Commerce et Technologie » (CCT) entre l’Union européenne et les États-Unis qui s’est tenue à Saclay le 16 mai dernier.

Le CCT permet aux États-Unis et à l’Union européenne d’échanger sur les évolutions législatives et réglementaires de part et d’autre, et le cas échéant de convenir de positions communes dans les enceintes internationales ou d’organiser une coordination transatlantique.

Les échanges étaient destinés à dresser les perspectives de coopération sur la résilience et la sécurisation des chaînes de valeur, sur les transitions verte et numérique ou encore sur la promotion d’un environnement digital respectueux de la démocratie et des droits humains.

Jean Lemierre, Pdt de BNP Paribas, a rebondi en déclarant qu’il y a un regain d’intérêt des investisseurs pour les États-Unis, ce qui n’aurait pas été le cas il y a 3 ou 4 ans.

Si les résultats ont été bons pour toutes les entreprises en 2021, les entreprises doivent prendre en compte les risques de dépendance et les risques politiques. Tous les services achats ont redécouvert les fournisseurs multiples et de proximité. Les risques politiques ont des implications logistiques.

La menace d’un découplage États-Unis/Chine a été évoquée lors des débats. Ce découplage appliqué à certains secteurs, pour l’instant stratégiques, place les entreprises européennes en tenaille entre les législations américaines et chinoises. Cela est susceptible de les entrainer à faire un choix entre les deux marchés.

On ne doute pas de la décision des entrepreneurs français présents à Washington, qui ont observé, lors des tables rondes, que l’image de la France aux États-Unis est plutôt bonne. Constance Bost, directrice de la chambre de commerce franco-américaine au Texas a partagé son enthousiasme. Seule il y a 4 ans, son équipe compte désormais 7 personnes. Elle révèle le potentiel énorme pour les entreprises françaises.

Dans sa conclusion, Alain Bentéjac, Pdt des CCEF, a qualifié le marché nord-américain de « marché clé » et encouragé nos entrepreneurs à développer notre excédent commercial. +d’images

Atelier French Tech (Forum)

À la faveur de mes différents déplacements, je rencontre fréquemment les représentants des comités French Tech, label lancé en 2013 pour faire travailler ensemble start-up, investisseurs et l’État.

Lors du forum économique, j’ai souhaité participer à la table-ronde écosystème French Tech en Amérique du Nord, qui s’est révélée être l’atelier le plus fréquenté.

La France est le seul pays à s’être doté d’une administration dédiée aux start-up. Son objectif est de faire rayonner la Tech française, de créer un esprit collectif avec une dimension d’accueil et se faire le relais des talents implantés à l’étranger qui voudraient rentrer en France.

Un million de personnes travaillent pour les entreprises de la French Tech.
On recense désormais 120 comités French Tech, dont 60 à l’international.

La Silicon Valley, plus grand hub de start-up au monde, ou la Grand Pomme qui se déclare destination préférée de la French Tech avec plus de 350 entrepreneurs français, ne sont pas les seuls comités en Amérique du Nord. On en trouve également à Atlanta, Austin, Boston, Chicago, Houston, Los Angeles, Miami, Montréal, Toronto et Raleigh. Au Canada, la French Tech a été rebaptisée Bleu, Blanc Tech.

Très investis, imaginatifs, innovants, solidaires, désireux de donner la meilleure image de la Tech française, chaque représentant a rappelé les besoins récurrents d’accès aux talents et au capital.

La complémentarité entre les chambres de commerce et les comités French Tech dépourvus de structure pour organiser des événements a été affichée. Les initiatives sont variées et sans coordination, à l’exception des deux communautés du Texas.

Beaucoup ont souligné l’absence de méthode de la part de ceux qui donnent les orientations à la tête du dispositif à Paris, déploré un manque de coordination et l’absence d’un organigramme détaillant « qui fait quoi ».

En conclusion, j’ai livré mon analyse de la French Tech. C’est un exemple de « chaos management » qui aboutit à une réussite marketing remarquable de la Tech française. Nous devons veiller à rendre notre économie compétitive pour que cet écosystème ne produise pas des entreprises plus start que up ! +d’images

Soirée de gala (Forum)

Pour la soirée de gala du séminaire économique, Paul Bensabat, président de la commission Amérique du Nord des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), a choisi l’hôtel iconique Willard Intercontinental. Il est appelé « la résidence des Présidents » car tous les présidents américains depuis 1850 y ont séjourné ou l’ont visité. Aussi, de nombreux moments historiques s’y sont déroulés, à commencer par Martin Luther King qui a écrit son fameux discours « I have a dream » dans une des chambres de l’hôtel.

Philippe Etienne, ambassadeur de France aux États-Unis, m’a appris que l’histoire veut que le terme “lobbyiste” ait été créé par le président Ulysses Grant dans le hall du Willard. Il qualifiait ainsi les agents d’intérêts privés qui l’attendaient, sachant qu’il fréquentait assidûment le lieu pour se détendre en buvant un verre ou en fumant un cigare.

Un film de 15 minutes a présenté les actions des CCEF Amérique du Nord, dont les deux premiers Symposiums mondiaux des CCE à Miami qui ont réuni chacun 600 à 800 conseillers de 50 pays, ou encore l’immense salon « Best of France » en plein air sur Times Square les 27 et 28 septembre 2015 pour promouvoir l’ensemble des talents, du savoir-faire et des forces vives de la France aux États-Unis.

Nous avons également pu visionner les actions d’amitié franco-américaine et de rayonnement de la France par leur association « The French will never forget », à l’image de la chaine humaine de 2500 personnes à Omaha Beach, la commémoration des 10 ans du 11 septembre au Trocadero ou encore le million de pétales de roses lancé sur la statue de la liberté pour marquer les 70 ans du débarquement.

Félicitations à Paul et à toute l’équipe des CCEF d’Amérique du nord qui portent très haut les couleurs de la France ! +d’images

Banque mondiale

Rencontre avec Georges Comair et Emmanuel Comolet, deux Français qui travaillent à la Banque mondiale à Washington, premier prêteur d’argent d’origine publique au monde.

Une équipe de 15 compatriotes pilote pour la France les relations avec la BM et le FMI (Fonds Monétaire International).

Détaché par l’AFD à la BM, Emmanuel Comolet couvre 45 pays africains.

De retour du Bénin, Georges Comair m’a fait visiter le siège et m’a décrit le rôle d’analyse projet sur le terrain et de négociation du prêt avec le gouvernement local. En cas d’accord, le prêt est soumis au conseil d’administration de la BM qui comprend 25 administrateurs.

Nous avons échangé sur le fonctionnement de la BM et leurs observations sur l’attribution des contrats en Afrique m’ont permis de compléter mon information.

Le Groupe de la Banque mondiale est l’une des principales sources de financement et de conseil pour les pays en développement. Il se compose de cinq institutions engagées en faveur
1 – de la réduction de la pauvreté : faire en sorte que la part de la population mondiale vivant avec moins de 1,90 USD par jour passe sous la barre des 3 % d’ici 2030 ;
2 – d’un plus grand partage de la prospérité et de la promotion d’un développement durable : favoriser, dans chaque pays, l’augmentation des revenus des 40 % les plus pauvres.

La BM compte plus de 10 000 employés répartis dans quelque 120 bureaux à travers le monde.

L’atrium de la BM rend hommage à James Wolfensohn, président de la BM de 1995 à 2005, dont l’action lui a valu un immense respect. Il a lancé officiellement la guerre contre le cancer de la corruption et brisé un tabou.

Dans l’atrium, une sculpture en bronze célèbre l’action de la BM qui a contribué à la disparition de l’onchocercose, dite aussi cécité des rivières, une maladie parasitaire endémique dans 30 pays africains. +d’images

Enseignement

Lycée Rochambeau

La route du succès

Retour à Rochambeau, pour un entretien avec Hélène Fabre, directrice exécutive, et Xavier Jacquenet, proviseur.

Mon objectif était de faire le point sur la situation de l’établissement, après avoir accompagné le conseil d’administration dans sa démarche, ayant abouti à sortir de la convention qui liait Rochambeau à l’AEFE.

Depuis la rentrée de septembre 2021, Rochambeau est devenue une école partenaire comme la majorité des écoles du réseau AEFE. Cela n’a strictement rien changé au fonctionnement de l’établissement, dont l’homologation vient d’être renouvelée pour 5 ans par le ministère de l’Éducation nationale. Les conflits observés par le passé se sont éteints avec la sortie de la convention.

Rochambeau continue à collaborer avec l’AEFE, la transition s’est faite en douceur. L’établissement a également rejoint le réseau de la MLF qui dispose d’un très bon catalogue en matière de formation professionnelle.

Après avoir reçu l’accréditation IB fin 2020, l’année 2022 marque la première promotion IB bilingue de Rochambeau. Cette orientation répond à l’attente des locaux pour éviter que leurs enfants soient orientés vers l’enseignement américain à la fin du CM2 ou de la quatrième.

J’ai été ravi de découvrir les progrès déjà enregistrés par une école qui va bien, où les relations entre les parents, enseignants, administration et direction sont désormais apaisées.

Les 100 élèves perdus pendant la pandémie ont été récupérés. Les effectifs sont actuellement de 1081 élèves. 70 élèves de plus sont attendus à la rentrée de septembre 22 qui verra l’ouverture d’un quatrième campus. La capacité sera portée à 1450 élèves, soit 250 de plus qu’aujourd’hui. L’école sera alors ouverte de 7 à 19 heures.

Au revoir les lunch box, une cantine à la française avec des plats cuisinés et des menus renouvelés quotidiennement seront proposés. De nouveaux clubs extra-scolaires feront leur apparition, des camps d’été et des cours de français du samedi sont envisagés.

Très heureux d’avoir pu constater que Rochambeau peut désormais développer ses idées et suivre une vision qui va lui permettre de croître dans la sérénité. +d’images

FLAM USA

Mon passage au consulat m’a permis de me joindre fortuitement à la fin de la cérémonie de remise des Palmes académiques à Emilie Nolf, coordinatrice pédagogique FLAM USA, que j’avais rencontrée lors de mon passage à San Francisco en septembre 2019.

Cet événement s’est passé en présence de Monique Curioni et Béatrice Leydier, conseillères des Français de l’Etranger ; de Marine Havel, présidente FLAM Monde et, à l’origine, de FLAM USA, accompagnée de Nadine Robert, directrice exécutive Les Samedis Français à Bethesda-Washington DC et de Hervé Seux, président directeur EFGB à Boston.

Emilie m’a confié que cette distinction l’honorait profondément et l’encourageait à poursuivre sa mission au service du développement des FLAM aux États-Unis.

Emilie Nolf est une enseignante, ancienne directrice d’école maternelle, et maitre-formateur d’exception.

Le site FLAM USA loue « sa gestion de la coordination pédagogique pour soutenir les FLAM USA depuis le début de sa prise de fonctions au sein de la Fédération FLAM USA, puis assurer la transition en ligne pour toutes les associations américaines ainsi que de plusieurs FLAM à travers le monde, a été primordiale pour la survie de nombreuses associations. »

« Ces Palmes académiques sont la reconnaissance officielle du travail exemplaire et altruiste effectué par Emilie en cette période inédite, et qu’elle continue d’apporter », indique le communiqué.

Sincères félicitations à Emilie et à FLAM USA qui accueille 3500 enfants dans les 16 associations qu’elle fédère. +d’images

Communauté française

Consulat

Ma présence à Washington m’a permis de faire un point avec le consul général, François Penguilly, et une visite à l’équipe du consulat.

14 500 compatriotes sont inscrits au registre de cette circonscription consulaire. La perte de 4% des effectifs pendant la pandémie a été effacée depuis le début de 2022.

Nous avons longuement évoqué les difficultés rencontrées par nos compatriotes qui ont particulièrement souffert du « travel ban » mis en place par l’administration américaine du 11/3/2020 au 8/11/2021. Ceux qui ont besoin d’un visa pour s’installer peinent à l’obtenir du consulat américain à Paris.
Le visa E2 pour les investisseurs a été réduit de 60 à 25 mois.
L’ambassadeur Philippe Etienne plaide auprès des autorités américaines pour un retour à la durée précédente.

Nous sommes revenus également sur l’organisation des visas dont l’instruction est désormais centralisée sur Washington pour les États-Unis.
Un service de 15 agents est dédié aux visas.
Nous avons analysé les avantages et inconvénients de cette organisation en intégrant les commentaires qui me sont parvenus dans les consulats dépourvus de cette fonction.

Depuis le 1er août 2015, deux consulats généraux regroupent l’ensemble des services d’état civil et de nationalité pour les Français résidant aux États-Unis d’Amérique.
Celui de Los Angeles pour les événements d’état civil survenus dans les états de l’Ouest des États-Unis et celui de Washington pour les événements survenus dans les états de l’Est des États-Unis.

Les agents m’ont fait remonter des difficultés nouvelles rencontrées pour l’enregistrement des naissances, par des couples ayant fait appel à la GPA aux États-Unis, suite au vote de la dernière loi de bioéthique. +d’images

En circonscription aux États-Unis – Chicago (6-7 juin 2022)

Retour aux États-Unis pour la première fois depuis le début de la pandémie avec une première étape à Chicago. Mon précédent passage à Chicago datait de … l’an 2000.

Tous mes remerciements à Aline Delpierre et Patrick Bourbon (à l’image), conseillers des Français de l’étranger du Midwest, qui m’ont accueilli et accompagné lors de toutes les étapes du programme qu’ils m’ont préparé. Ce déplacement à Chicago fut riche d’enseignements auprès des acteurs de notre communauté éducative, économique et culturelle.

Ma gratitude également à Yannick Tagand, notre consul général, pour son accueil. Je salue son travail de soutien aux initiatives favorisant notre visibilité culturelle et notre présence économique dans une région appelée autrefois la « Nouvelle France » !

Diplomatie économique

Chambre de commerce franco-américaine

Visite de la chambre de commerce franco-américaine de Chicago en présence d’Aline Delpierre et de Patrick Bourbon, conseillers des Français de l’étranger.

Dirigée depuis début 2022 par Alexandra Gantier-Hochart, la chambre réunit une centaine d’adhérents.

Nous avons eu un échange de plus de deux heures avec les entrepreneurs, dont un représentant de Pole Star, une société toulousaine, et des responsables de Business France, sur les opportunités offertes par le marché du Midwest, les suggestions pour rendre notre commerce extérieur plus efficace et attirer les investisseurs en France. +d’images

Communauté française

Consulat

Entretien avec le consul général, Yannick Tagand, au consulat.

La circonscription consulaire du Midwest intègre 13 États américains et compte 11 à 12.000 inscrits au registre, majoritairement installés de longue date.

L’équipe du consulat a été considérablement réduite lors des 20 dernières années. Il est donc envisagé par Bercy de ne pas renouveler le bail pour trouver un espace plus réduit.

Chicago, où 100 pays ont ouvert un consulat, affiche son ambition d’être une ville globale.
La maire de Chicago ira à Paris à l’occasion du 14 juillet pour un séjour de 4 jours qui sera son premier déplacement à l’international.

Le point fort de l’Illinois est de disposer d’une économie très diversifiée, où pas un secteur d’activité ne dépasse les 12%.

La France affiche des échanges qui s’élèvent à 4,9 milliards de dollars. Le consul souhaite conforter ces échanges en fédérant et en donnant de la visibilité aux initiatives cultivant le souvenir de la présence française dans le midwest.

Un tissu d’associations entretient la spécificité et l’ascendance française dans la région appelée autrefois la « Nouvelle France », trait d’union entre Québec et la Louisiane. Ce tissu peut créer un point d’appui pour faire le lien avec les agences de développement internationales afin d’augmenter la présence économique française. +d’images

Patisserie Vanille

Patrick Bourbon et Aline Delpierre m’ont proposé de les retrouver, dès mon arrivée, à une réunion où j’ai été chaleureusement accueilli par des compatriotes, animés par l’esprit d’entreprise et très positifs.

Patrick a eu l’excellente idée d’organiser cette rencontre à la pâtisserie Vanille dirigée par Sophie Evanoff, une jeune Américaine originaire de Macédoine du nord.

Suite à l’intervention de Guillaume Lacroix, précédent consul général à Chicago, qui voulait la récompenser pour son travail et son engagement envers notre communauté, Sophie est devenue Chevalier dans l’ordre du Mérite agricole.

Passionnée par la pâtisserie depuis son enfance, Sophie a acquis la pâtisserie Vanille en novembre 2011 et a ouvert deux autres boutiques pour promouvoir l’art culinaire à la française. Ainsi, elle contribue avec générosité à l’animation de la communauté française localement.

Très heureux et reconnaissant d’avoir accompagné nos deux élus des Français de Chicago et les participants pour rendre hommage au talent et à l’abnégation de Sophie en attendant qu’elle reçoive la médaille du Mérite agricole de la part du consul général en septembre prochain. +d’images

Enseignement

Lycée français de Chicago (LFC)

Première école internationale à Chicago. Accueilli par le directeur général du lycée, Eric Veteau, j’ai eu le plaisir de découvrir le lycée français de Chicago en compagnie d’Aline Delpierre et de Patrick Bourbon, conseillers des Français de l’étranger.

Fondé en 1995 par un petit groupe de familles françaises et américaines, le lycée était à ses débuts une école internationale de moins de 150 élèves. Il regroupe aujourd’hui 735 élèves.

Dès l’âge de trois ans, les enfants sont immergés dans un environnement bilingue. Le programme scolaire leur permet d’apprendre trois langues ou plus.

100% des lycéens obtiennent le baccalauréat, dont 85% avec mention en maîtrisant au moins deux langues.

Le lycée compte 3 classes par niveau de la petite section de maternelle à la troisième. 2/3 des élèves suivent le programme français à partir de la troisième, tandis qu’un tiers suit le programme IB (International Baccalauréat). L’objectif est de parvenir à un équilibre de 50-50.

Pour Éric Veteau, si on veut atteindre l’objectif de doubler le nombre d’élèves dans le réseau d’enseignement français à l’étranger, il faut être plus ouverts que nous ne le sommes actuellement : valoriser le savoir-faire français en étant souple.

Avec des frais de scolarité à 23.000$ par an, les critères d’exclusion des bourses françaises sont à reconsidérer, car les limites de rémunération et de patrimoine immobilier ne prennent pas suffisamment en compte le niveau de vie à Chicago.

Avec le concours de l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger), le lycée a obtenu en septembre 2017 une garantie de l’État pour son emprunt immobilier à hauteur de 23.919.000 US $ pour une durée de 30 ans.

Son projet immobilier pour construire son nouveau campus à Lincoln Square lui a coûté 35 millions de dollars, dont 10 millions ont été apportés par des parents donateurs.

Le majestueux atrium, à l’intérieur du bâtiment, crée une connexion visuelle et physique entre les différents niveaux, entre les élèves, entre les enseignants et avec l’administration.
Le campus est doté de toutes les infrastructures qui permettent au LFC de s’afficher comme un établissement de premier plan. +d’images

École Franco-Américaine de Chicago (EFAC)

Accueilli par Isabelle David, chef d’établissement, j’ai visité l’École franco-américaine de Chicago, en compagnie d’Aline Delpierre.

Créée en 1981, l’EFAC propose un programme français de la maternelle à la terminale intégré dans deux écoles publiques américaines : Abraham Lincoln Elementary school et Lincoln Park High School.

Le programme homologué par l’AEFE est enseigné jusqu’au CM2.

À partir du collège, le programme est réduit au français (CNED), histoire-géographie, instruction civique, en complément du cursus américain en anglais.

Tous les enfants doivent être francophones pour entrer à l’EFAC qui compte 5 enseignants. 111 élèves sont inscrits. Les frais de scolarité s’élèvent à $4,378 en maternelle et à $5,783 du CP à la 4ème.

Ce compromis entre l’enseignement américain et l’enseignement français semble donner d’excellents résultats et pourrait être une piste à développer pour faire croître le nombre d’enfants dans le réseau. +d’images

Culture

Alliance française de Chicago

Accueilli par Mary Ellen Connellan et son équipe, j’ai visité l’Alliance française de Chicago, en compagnie d’Aline Delpierre, conseillère des Français de l’étranger pour le Midwest.

Créée il y a 125 ans, c’est l’une des plus anciennes institutions culturelles de la ville qui abrite la plus grande bibliothèque privée de tout le Midwest !

À côté du conseil d’administration de 33 membres, un conseil des femmes lève des fonds lors d’un gala bi-annuel.

L’école assure 60 à 100 classes de français par bimestre pour des étudiants allant de… 7 mois à 77 ans.

À noter que l’AFC propose des cours de cuisine en français pour petits et grands ou encore de théâtre pour les enfants.

Un programme de bourses au mérite permet d’envoyer, chaque année, 2 à 3 étudiants pour un cours d’été d’un mois à La Sorbonne tous frais payés.

Dans le domaine culturel, l’AFC organise 60 programmes chaque année dont un festival francophone en mars.

J’ai été impressionné par la qualité des infrastructures qui en fait une des plus prestigieuses Alliances. +d’images

En circonscription en Afrique du sud – Cape Town & Franschhoek, Stellenbosch (18–21 mai 2022)

Ultime étape de mon périple africain de deux semaines et retour au Cap, 4 ans après mon premier passage (compte-rendu), à l’initiative d’Alexandre Barrière-Izard qui a de nombreuses cordes à son arc : conseiller des Français de l’Étranger pour l’Afrique du Sud, Bostwana, Mozambique et Namibie ; conseiller à l’AFE pour l’Afrique centrale, australe et orientale ; président de l’Entraide ; administrateur de la French South African Chamber of Commerce and Industry (FSACCI)…

Alexandre exerce ses multiples responsabilités avec l’envie permanente de mettre en valeur les personnes qu’il croise et assiste.

Ce déplacement lui a demandé beaucoup d’énergie et de créativité pour me permettre de voir autant de choses en 3 jours. Je lui suis sincèrement reconnaissant de s’être autant investi pour ce déplacement qui, je le souhaite, en appellera d’autres.

Je voudrais également exprimer ma gratitude envers Aurélien le Chevalier, ambassadeur de France en Afrique du Sud, Laurent Alberti, consul général de France, Paul Cavalier, attaché culturel de l’ambassade, et toutes les autres personnes du poste qui ont participé, selon leurs possibilités, soit pour organiser, soit pour m’accompagner lors des entretiens. +d’images

Diplomatie parlementaire

Parlement – ANC

Dans le cadre de la visite de la délégation sénatoriale du GIA France-Afrique du sud auquel j’appartiens, j’ai participé à la rencontre avec le vice-président du parlement Solomon Lechesa.

Ancien ministre (2011-2014), ce député réélu, deux fois depuis 2004, est membre de l’ANC et membre du comité central du Parti communiste sud-africain (SACP).

Mon intervention a porté sur deux sujets : Le problème des visas qui affecte nos compatriotes n’a pas eu de réponse.

Par contre, ma présentation accompagnée de photos personnelles sur la situation en Ukraine pour dénoncer l’invasion russe et ses effets sur la population locale m’a valu une réplique fleuve pro-russe et une apologie de « Russia Today » qualifiée de chaine vraiment démocratique.

Selon le vice-président, tout serait de la faute des Américains qui mèneraient une guerre économique.

La délégation présidée par ma collègue Martine Berthet, accompagnée de Rémy Pointereau et Jean-Luc Fichet, est repartie en observant avec tristesse les stigmates de l’incendie qui a ravagé le parlement le 2 janvier dernier. +d’images

Parlement – Democratic Alliance

J’ai eu le privilège de rencontrer John Steenhuisen, chef de l’opposition (DA, Democratic Alliance) au parlement pour un long entretien.

Nous avons partagé nos perceptions sur la situation en Ukraine où nous sommes allés récemment tous les deux.

Son analyse de la situation politique internationale m’a paru très pertinente et rejoint mes observations sur les menaces qui pèsent sur les démocraties. Il regrette la position pro-russe affirmée du gouvernement sud-africain.

Sa bienveillance vis à vis de la France et sa volonté de renforcer notre coopération bilatérale m’ont réjoui.

J’ai découvert une personnalité très attachante, avec une détermination affirmée pour réformer son pays qui souffre d’un chômage très élevé (42%).

Merci à Alexandre Barriere Izard d’avoir organisé cette rencontre, qui je le souhaite sera suivie de beaucoup d’autres, car nous menons un combat commun en faveur de la liberté, de la démocratie et les droits humains. +d’images

Province du Western Cape

Dans le cadre de la diplomatie parlementaire, Alexandre Barrière-Izard m’a organisé plusieurs entretiens au niveau national, régional et local.

La première rencontre politique s’est déroulée dans les bureaux du « Premier » de la province du Western Cape avec Claude Van Wyk et Rodrick Tyhseen (Deputy Director et International Relations at Provincial Government of the Western Cape).

Cet échange m’a permis d’appréhender les priorités de l’exécutif régional contrôlé par l’Alliance Démocratique (DA), parti d’opposition à l’ANC au pouvoir depuis l’élection de Nelson Mandela. Ils regrettent les dispositions restrictives du gouvernement en matière de visas pour les investisseurs étrangers alors que le chômage est élevé.

L’actuel Premier ministre du Cap occidental est Alan Winde, élu lors des élections de 2019.

Nos interlocuteurs nous ont indiqué qu’Alan Winde envisage de venir en France pour étudier le plan de mobilité de la région parisienne. Plus d’un million de personnes utilisent un taxi pour aller travailler du fait du manque de transport public. La population pauvre dépense 60% de son revenu en transport.

La dévolution de compétence de l’état vers la région concernant l’énergie leur impose de développer de nouveaux projets dont ils ont parlé avec l’AFD.

Cape Town est qualifiée de « capitale du meurtre » en Afrique du Sud. Le gouvernement provincial veut diminuer le taux d’assassinat de 50% d’ici à 2032. Un plan de sécurité est développé sur les 10 quartiers criminogènes responsables de ces statistiques. Leurs premiers progrès leur permettent de penser que l’objectif est atteignable. +d’images

Solidarité

Maire adjoint & association Cap sportif – Langa (Cape Town)

A un an de la coupe du monde de rugby en France, Alexandre Barrière-Izard, président du conseil consulaire au Cap, a pris avantage de mon passage pour mettre en valeur auprès de la municipalité de Cape Town, la généreuse action du Cap Sportif, association présidée par Jean-Baptiste Wiroth.

Fermé depuis deux ans, le Lelapa, un petit restaurant de Langa, un township aux alentours du Cap, a rouvert pour un déjeuner où j’ai rencontré le maire adjoint de Cape Town, Eddie Andrews. Cet ancien pilier de l’équipe des Springboks m’a confié que son match contre les Bleus au stade de France en 2005, l’avait marqué car il n’avait jamais eu à jouer aussi tard.

Une des missions du Cap sportif est d’aider la communauté par des projets autour du sport. L’association agit depuis plus de 10 ans en faveur du club de rugby local, le RFC Busy Bees. Elle finance des maillots que l’association renouvelle tous les ans et aide à la rémunération de leur coach.

Alfred Nkewana (Manager du Busy Bees RFC) et Sithembele Kamsholo (coach des Busy Bees RFC) participaient au déjeuner.

Je me souviendrai longtemps de la bonne humeur de ce superbe déjeuner animé par une chef-cuisinière haut en couleur.

Si vous passez par Cape Town, je vous recommande d’aller découvrir le Lelapa et sa cuisine africaine qui m’a ravi. +d’images

Siyabulela Primary School / Rugby – Langa (Cape Town)

Dans le prolongement du déjeuner, nous sommes allés visiter l’école primaire publique qui accueille près de 1000 enfants.

Accueillis par Sithembele Kamsholo (directeur de l’école et coach des Busy Bees RFC), nous avons parlé des Busy Bees, le club de rugby du township de Langa. Créé en 1923, il est considéré par de nombreuses personnes comme le premier club de rugby « noir » d’Afrique du Sud. Près de 200 jeunes y jouent.

Les donations de l’association le Cap sportif, depuis 2011, illustrent le soutien que la communauté des Francophones et amis des Francophones peut leur apporter.

La coupe du monde de rugby 2023 se jouera en France. Certains de ces jeunes rêvent sûrement de pouvoir représenter leur pays lors d’une telle compétition, à l’image d’Eddie Andrews, pilier des Springboks devenu maire adjoint de Cape Town l’an dernier, et qui participait à ma visite.

Il ne suffit pas d’équiper les joueurs pour les motiver, il faut également les inspirer. C’était le but de cette rencontre organisée par Alexandre Barrière-Izard.

Le rêve du Cap sportif, présidé par Jean-Baptiste Wiroth, est d’envoyer une délégation de joueurs du Club des Busy Bees pour aller voir la coupe du monde de rugby en France et, qui sait, pourquoi ne pas apparaitre sur un terrain et à la télé ?

Si vous avez des idées pour les aider, contactez https://lecapsportif.com
N’hésitez pas ! +d’images

Communauté française

Consulat

Comme je l’avais fait lors de mon premier passage, je suis revenu au consulat accompagné d’Alexandre Barrière-Izard, président du conseil consulaire au Cap pour échanger avec Laurent Alberti, consul général de France.

La population française n’a pas varié : 3300 inscrits contre 3259 en 2018. Les entreprises françaises emploient 300.000 Sud-africains.

Le renouvellement du permis de séjour ou de résident permanent reste une difficulté primordiale pour nos compatriotes. Cela touche toutes les nationalités. Il est la conséquence d’un discours nationaliste de l’ANC anti-immigré. Beaucoup de violences sont observées contre les étrangers dans les townships.

Laurent Alberti pointe les besoins d’étoffer ses effectifs en souhaitant le renfort d’un ETP visa qui serait très rentable ; d’une personne chargée du service économique et enfin d’une personne chargée de la sécurité.

Le consulat est en réfection. Suite à une inspection de cette demeure historique, qui recèle une cheminée classée, le balcon a été considéré comme dangereux. C’était justement l’endroit où les nouveaux mariés immortalisaient leur passage devant le consul général.
Mieux vaut prévenir que guérir ! +d’images

Comité de l’Entraide

Il y a un peu plus de 4 ans, je rencontrais pour la première fois Alexandre Barrière-Izard, président de l’Entraide lors de ma venue à Cape Town.

Élu l’an dernier, conseiller des Français de l’étranger, Alexandre m’a proposé de participer aux travaux de l’association qu’il préside toujours, afin de me permettre de connaître ses priorités en matière d’aide sociale.

C’est dans les locaux d’African Eagle, l’agence de tourisme de Stéphane Kacedan que s’est réuni le comité de l’Entraide en présence d’Anne-Marie Kacedan, de Yasmine Yacoubi, Arnaud Blanchet, Sophie Pagès, Patrick Cordery (qui ressemble à s’y méprendre à son frère Philippe, ex-député des Français du Benelux) et Iliana Ghazi.

Pour Alexandre, l’Entraide n’a pas seulement vocation à aider les gens, mais également à fédérer une communauté.

Une fois par semaine, l’entraide reçoit pendant 2 heures les gens qui ont besoin de conseils lors d’une permanence, à l’Alliance Française.

Après un point sur les situations de personnes en difficulté, le comité a évoqué ses nombreux projets.

L’Entraide souhaite en particulier mettre en place un partenariat entre la Caisse des Français de l’étranger (CFE) et Net Care, afin d’homologuer un hôpital en Afrique du Sud.

L’Entraide m’a fait remonter qu’une association française à l’étranger ne peut pas avoir de jeunes en service civique. C’est un point qu’il faudrait faire évoluer.

Même si les situations individuelles sont parfois compliquées, le travail du comité se fait dans la bonne humeur avec une grande connivence entre ses membres et beaucoup de professionnalisme. Chapeau bas ! +d’images

Enseignement

École française du Cap

Alexandre m’a organisé une visite de l’école du Cap dès mon arrivée, en présence de Paul Cavalier (attaché culturel), Yoann Nicolas (président du comité de gestion), Samuel Jordan (proviseur de l’école française).

L’École française du Cap est organisée en 2 sites. Celui de Sea Point, visité en 2018, qui comprend la maternelle et le primaire. J’ai découvert le site de Hope Street qui réunit le collège et le lycée.

Les effectifs ont chuté depuis 4 ans, passant de 470 élèves à 344 actuellement.

Durant la pandémie, un moratoire sur les loyers de Sea Point, accordé par le Western Cape Govt, a permis de préserver la trésorerie pour passer la crise.

Nous avons discuté des questions portant sur l’attractivité de l’École auprès de la population locale, face à un réseau sud-africain et international reconnu comme de qualité.

L’apprentissage des langues apparaît comme avantage concurrentiel en faveur de l’école française qui ravit les parents d’élèves.

Nous avons également évoqué le turnover périodique des membres du comité de gestion qui est un facteur de fragilité pour la gouvernance.

Le comité de gestion réfléchit à différentes options de campus pour l’école du Cap : soit garder un double campus (Sea Point et Hope Street), soit regrouper l’ensemble sur le site de Sea Point.

La question du campus (unique ou double) est certes importante, mais pour avoir suivi ces interrogations du Board qui se divise sur cette question depuis mon premier passage, il m’apparaît crucial de définir une vision stratégique pour l’école (mission et valeurs).

J’ai apporté tout mon soutien à Yoann Nicolas qui s’investit avec beaucoup d’abnégation et d’intelligence pour dépasser les intérêts contradictoires, afin de définir un projet de développement de l’école auquel la communauté (parents, professeurs, ambassade…) pourra adhérer.

Les nouvelles orientations envisagées par l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger) sont justement destinées à répondre à ces problématiques finalement classiques d’une école française à l’étranger, confrontée à la concurrence locale et internationale. +d’images

Diplomatie économique

Wesgro

Visite de Wesgro, l’organisme sud-africain en charge du tourisme, des exportateurs, des investisseurs et des entreprises cherchant à s’installer dans la province du Western Cape.

Leur action de mentoring des exportateurs peut les amener à accompagner leurs entreprises à l’étranger.

Une délégation d’entreprises locales ira au salon Vivatech à Paris, en juin prochain.

Cette agence, qui est l’équivalent de notre Business France et Atout France réunis, a mis en place un portail capetradeportal.com pour connecter les acheteurs du monde entier avec les entreprises de la province. +d’images

Chambre de commerce franco-sud-africaine (FSACCI)

Alexandre Barrière-Izard est membre du conseil d’administration de la French South African Chamber of Commerce and Industry (FSACCI).

Créée en 1979, la FSACCI s’appuie sur son réseau de 220 entreprises membres et 500 entreprises associées pour accompagner les entreprises françaises dans leur implantation en Afrique du Sud. Les membres ont compris la logique de réseau et mettent leur expérience, leurs compétences au service des nouveaux venus.

J’ai pu le constater lors de leur soirée « réseau » organisée dans un espace de co working.

Julie Grivegnée, directrice de la FSACCI avait rythmé les échanges à une durée de 10 minutes afin de permettre à chacun de maximiser le nombre de contacts par participants.

La principale difficulté qui m’a été remontée est le long délai (8 mois) d’obtention ou de renouvellement des visas pour travailler, voire investir dans le pays. Le partage de cette préoccupation a constitué ma priorité lors de chacun des échanges qui ont suivi avec les officiels sud-africains. +d’images

La Rose B&B

Un must à visiter et pour séjourner. Ouvert en 2007, La Rose B&B est un mélange éclectique d’influences françaises et indiennes, où l’ancien monde et le moderne se rejoignent.

La Rose B&B est la réalisation d’un rêve pour ses propriétaires Adheera Bodasing, avocate de profession, et Yoann Nicolas, un Français originaire de Bretagne qui est également le président du Board de l’école française du Cap.

Yoann incarne le portrait de l’entrepreneur français tombé amoureux du dynamisme de l’Afrique du Sud. Lieu de passage prisé par les Français, j’y ai croisé le président des CCEF de Finlande en prenant mon petit-déjeuner.

La Rose B&B est situé dans le Bo’Kaap historique, caractérisé par ses maisons aux couleurs vives et ses rues pavées, qui en fait une destination privilégiée pour les tournages de films et de publicités. +d’images

Franschhoek

Communauté d’affaires

Situé à une cinquantaine de kilomètres de la ville du Cap, le village de Franschhoek est le coeur historique des Huguenots français qui y ont développé la culture de la vigne.

L’Afrique du sud était le 7ème producteur mondial de vin en 2020, le 8ème exportateur mondial en volume et le 11ème en valeur pour un montant de 535 millions d’euros.

De nombreux noms de famille français subsistent dans la région. De fait, la plupart des fermes et domaines viticoles de la vallée portent des noms à consonance française

Alexandre Barrière-Izard, conseiller des Français de l’Étranger pour l’Afrique du Sud et administrateur de la French South African Chamber of Commerce and Industry (FSACCI) m’a permis de rencontrer les membres de la communauté d’affaires locales pour conforter notre relation bilatérale avec un tissu économique favorable à la France.

À titre d’exemple, Lodine Maske importe des fromages français en Afrique du Sud depuis 38 ans.

Chaque année, la ville organise un festival du vin pour célébrer le 14 juillet fréquenté par 1500 personnes chaque jour.

Alexandre souhaite créer un coin français avec des entreprises de la FSACCI et faciliter l’organisation d’un événement à cette occasion, à l’image d’un festival du film francophone. +d’images

Mémorial Huguenot

Après les ténèbres, la lumière !

Visite du Huguenot Memorial Museum qui retrace l’histoire des Huguenots français arrivés en Afrique du Sud à la fin du XVIIe siècle.

Beaucoup d’émotion en voyant la carte de France fragmentée pour illustrer le départ de 160000 Huguenots s’exilant pour échapper aux persécutions religieuses suite à la révocation de l’Édit de Nantes par Louis XIV. La majorité des colons huguenots, arrivée en 1688 et 1689, a contribué à façonner l’histoire de l’Afrique du sud.

Le musée est adjacent au monument huguenot construit à l’occasion du 250 ème anniversaire de l’arrivée des Huguenots français.

Le Mémorial aux Huguenots de Franschhoek est dédié à la mémoire des immigrants protestants d’origine française arrivés en Afrique du sud au XVIIᵉ siècle et au XVIIIᵉ siècle, et à leur influence culturelle sur la Colonie du Cap et sur toute l’Afrique du Sud.

La figure féminine centrale personnifie la liberté religieuse, tenant une bible dans une main et une chaîne brisée dans l’autre. Elle se débarrasse de son manteau d’oppression. Sa position au sommet du globe montre sa liberté spirituelle.

Après avoir visité le musée huguenot de Rochester dans le Kent, près de chez moi, j’ai ressenti la même émotion.

La lutte pour défendre la liberté religieuse reste, hélas, d’actualité, car elle est bafouée dans de nombreux pays. +d’images

Stellenbosch

Glenelly

Retour à Glenelly Estate, dans le domaine viticole de la comtesse May de Lencquesaing, rencontrée lors de mon premier passage à Cape Town.

Venue en 2003 à l’âge de 78 ans en Afrique du Sud pour planter de la vigne, après avoir été pendant plus de 30 ans la propriétaire et la directrice du domaine viticole de Pauillac Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande, elle avait eu un coup de coeur pour la parcelle qui s’offrait à elle, à Stellenbosch.

May de Lencquesaing a transmis le flambeau, il y a deux ans, à son petit-fils Nicolas Bureau, venu de Londres pour diriger le vignoble.

Nicolas m’a confié que sa grand-mère qui vient de souffler ses 97 bougies, reste attentive et suit quotidiennement, depuis la France, les progrès de l’exploitation.

Visite des chais, du musée du verre, observation des vignes et dégustation du « Lady May » m’ont permis d’honorer la promesse que j’avais faite à la comtesse de revenir lors d’un prochain déplacement.

Si vous êtes curieux de découvrir les crus Glenelly, sans vous déplacer à Cape town, Nicolas vous invite à le commander en France sur le site Comptoir des Vins d’Ailleurs.

Siemma

Afin de conclure cette journée dans la vallée du vin sud-africaine, Alexandre a organisé un cocktail pour me permettre d’échanger avec des représentants de la communauté française au Siemma, un bistro français ouvert en début d’année dans le centre de Stellenbosch.

Félicitations et tous mes vœux de réussite à Sébastien Castelot, le chef et propriétaire du Siemma, qui a commencé sa carrière comme apprenti au Grand Véfour, restaurant étoilé du guide Michelin. +d’images

Eisenburg Wine School

Visite de la Eisenburg Wine School et rencontre avec Lorraine Geldenhuys, vigneronne en chef et illustre conférencière qui forme chaque année les étudiants du Elsenburg Agricultural College qui ont fait le choix de devenir viticulteurs.

Lorraine leur apprend à faire du vin et du brandy, tout en leur enseignant comment le vin est fabriqué dans d’autres pays, en particulier en Europe, qui a une tradition de vinification millénaire.

Nous avons évoqué le partenariat Franche Comté – Cape Town et sa volonté d’organiser un voyage initiatique en France et au Portugal avec ses élèves.

Une rencontre mémorable avec des étudiants heureux, solidaires et passionnés par l’enseignement qui leur est prodigué. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (31 mai 2022)

La crèche Little Agnes Nursery

Une nouvelle crèche et école maternelle bilingue français anglais au cœur de Vauxhall.

Située entre le siège du MI6 et la National Crime Agency, se trouve une charmante crèche bilingue ouverte par Frédéric de la Borderie et Laurent Batut, ancien conseiller culturel adjoint pour la coopération éducative à Londres.

L’école accueille les enfants dès l’âge de 3 mois et jusqu’à 5 ans en proposant une nouvelle offre éducative de qualité.

Frédéric et Laurent proposent aux enfants une immersion dans les deux langues, le français et l’anglais, dès leur plus jeune âge, et souhaitent qu’ils puissent prendre du plaisir en apprenant par le jeu, la découverte et l’expérimentation. J’ai pu le constater en visitant les lieux.

Les enfants m’ont rapidement assigné la fonction de totem, courant autour de moi en cercle, en criant à tue-tête. De son côté, profitant du chaos, une jolie tête blonde ouvrait subrepticement ma sacoche, pour y glisser quelques billets de banque spécimens.

Au moment de partir, un petit garçon est venu me demander si j’étais un nouveau « teacher », manière de me faire comprendre que je serais le bienvenu dans la nouvelle famille : Little Agnes Nursery ! +d’images

Santé : conférence UFE GB

Pour sa première conférence organisée en présentiel depuis le début de la pandémie, ce 31 mai, l’UFE GB présidée par Carole Rogers avait invité la Caisse des Français de l’étranger (CFE) pour informer les Français du Royaume-Uni sur l’importance de choisir une protection sociale qui prend en compte tous leurs besoins.

Venus de Paris pour l’occasion, Eric Pavy, directeur général de la CFE ; Pierre Tinet, directeur adjoint de la CFE ; et Ionel Nathou, directeur commercial Groupe Henner, ont présenté des solutions santé adaptées pour les salariés et les entreprises.

Le Brexit a rebattu les cartes et contraint des compatriotes à revoir leurs contrats d’assurance santé pour pouvoir continuer à être couverts en France. La CFE a connu une nette hausse des adhérents au Royaume-Uni depuis le début de l’année 2022.

L’offre FrancExpat Santé couvre tous les frais de santé des expatriés et de leurs ayants droit quand ils rentrent en France pour de courts ou de longs séjours. En option pour les salariés, ceux-ci peuvent compléter leur couverture santé de base avec l’option “pack 3 en 1 : indemnités journalières – invalidité – capital décès”. Des indemnités journalières peuvent alors être perçues en cas d’arrêt de travail ou de congé maternité.

Pour les moins de 30 ans, JeunExpat Santé couvre tous les frais de santé des jeunes expatriés et de leurs éventuels ayants droit.

Passé 30 ans, la formule MondExpat Santé couvre tous les frais de santé des expatriés et de leurs ayants droit. Et ce, partout dans le monde y compris lors des séjours de moins de six mois en France.

Enfin le module RetraitExpat Santé couvre uniquement pour les soins des retraités réalisés à l’étranger. Les retraités d’un régime de Sécurité sociale français sont couverts pour leurs soins en France par le régime obligatoire de base français.

Henner Expat Santé offre une solution d’assurance santé complémentaire à la CFE.

En plus des 4 formules proposées pour prendre en charge le niveau de couverture souhaité dans le pays d’accueil, un service de télé consultation « Teladoc » avec des médecins spécialisés est proposé.

Le réseau de soins médical Henner comprend 68 000 professionnels de santé présents dans 183 pays.

Cette présentation a été suivie d’échanges intéressants avec la salle.

Au grand dam des organisateurs qui avaient reçu près de 180 inscriptions pour la conférence, seule une vingtaine de personnes ont fait le déplacement.

C’est frustrant, car c’était la première réunion en présentiel organisée depuis 2 ans pour l’UFE GB et la qualité de la présentation aurait mérité une assistance plus fournie. +d’images

En circonscription au Rwanda – Kigali (17 mai 2022)

104ème pays traversé depuis le début de mon élection au Sénat, j’ai eu le plaisir de retrouver Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda, après l’avoir connu comme Premier conseiller à Londres, dix ans plus tôt.

Jeune diplomate, Antoine Anfré avait tenté de changer la position diplomatique de la France en lançant l’alerte sur le processus qui allait créer les conditions d’un génocide ethnique au Rwanda intervenu en trois ans plus tard en 1994.

La venue d’Emmanuel Macron à Kigali en mai 2021 a créé les conditions qui ont permis de remettre notre relation bilatérale sur les bons rails. Le mois suivant, la nomination d’Antoine Anfré au poste d’ambassadeur de France au Rwanda et accrédité par le gouvernement rwandais a ouvert une phase de normalisation de nos rapports diplomatiques.

Diplomatie parlementaire

Président du Sénat

Entretien avec le président du Sénat Augustin Iyamuremye et les vice-présidentes Nyirasafari Espérance et Dr Mukabaramba Alvera, en présence de l’ambassadeur de France Antoine Anfré.

Nous avons échangé sur les relations bilatérales, la diplomatie parlementaire et la situation en Ukraine.

Comme je l’ai confié à mes interlocuteurs, j’ai été très intéressé par la culture de consensus qui a été mise en place au Rwanda au niveau politique.

C’est une grande leçon, et je pense que pour améliorer la façon de faire la politique en France, nous devrions nous inspirer du Rwanda.

Le président du Sénat a rappelé les bonnes relations de son parlement avec celui de la France et l’importance des groupes d’amitié respectifs entre parlementaires du Rwanda et ceux de la France, qui facilitent la diplomatie parlementaire. +d’images

Diplomatie économique

Réunion CCEF

Soucieux de consolider les relations entre les entrepreneurs français au Rwanda, l’ambassadeur Antoine Anfré a organisé un déjeuner au restaurant français l’Epicurien en présence de Quentin Dussart, attaché économique de l’ambassade de France.

Il a réuni les futurs membres des conseillers du commerce extérieur de la France qui vont nous permettre d’avoir une nouvelle section.

Parmi eux se trouvaient :
Iris Becquart, Candidate CCEF – Directrice pays AGS Movers
Salim Salif, Candidat CCEF – PDG de Noah Gas
Sophie Tchatchoua, Candidate CCEF – Directrice pays de Canal +
Damien Duffossé, Candidat CCEF – Directeur pays EGIS
Benjamin Proffit, Candidat CCEF – représentant pays PublicisLive
Ronan Masseron, Directeur pays TotalEnergies, en remplacement du candidat CCEF Marc Renauld en déplacement en France

La très forte réactivité du pays lui permet de compenser sa taille modeste qui ne compte qu’1,2 million d’habitants.

À titre d’exemple, Kigali va devenir le hub de l’activité de Canal box sur la région.
75% de Kigali est couvert par la fibre optique. C’est un investissement assuré à 100% par Vivendi.

Canal+ Rwanda affiche également de grandes ambitions et compte déjà un foyer électrifié sur 5, abonné à Canal+. La chaine a créé 400 emplois directs et indirects.

Parti en 2008, Total Energies revient en force pour investir dans l’énergie renouvelable et dans les forêts.

Très réconfortant de participer à cet entretien et confiant dans la capacité de progresser de ces entreprises qui ont toutes des projets passionnants. +d’images

Communauté française

Ambassade

Antoine Anfré a souhaité que je visite l’ambassade de France au Rwanda et que j’échange avec les équipes de l’ambassade en dehors de sa présence pour que la parole de ses collaborateurs soit plus libre.

L’ambassade est désormais installée dans les anciens locaux de la délégation de l’Union européenne.

L’équipe de l’ambassade m’a décrit l’enchainement qui a conduit au génocide des Tutsi en 1994 et l’histoire pesante de ce poste.

En 2011, le rappel par Alain Juppé de l’ambassadeur Laurent Contini après ses déclarations concernant les responsabilités dans le génocide de 1994 avait créé un coup de froid énorme dans la relation bilatérale.

Cela s’est dégradé encore en 2014 sous François Hollande. Pendant 6 ans, la France n’a plus eu d’ambassadeur au Rwanda. La venue d’Emmanuel Macron à Kigali en mai 2021 et sa reconnaissance de la « responsabilité accablante » de la France dans le génocide a tout changé.

Le mois suivant, Antoine Anfré était nommé ambassadeur. Ses collaborateurs ne cachent pas leur profond respect pour lui.

Dès 1991, Antoine Anfré alors en poste en Ouganda, avait décrit, dans une note, le processus qui allait créer les conditions d’un génocide ethnique au Rwanda. Sa recommandation de changer la politique de la France dans la région lui avait valu d’être mis à l’écart au ministère des Affaires étrangères.

Du 7 avril 1994 au 4 juillet 1994, environ 1.047.000 Tutsi sont morts pendant le génocide.
Parmi eux, 17 agents recrutés locaux tutsis de l’ambassade, de l’Institut Français et de l’AFD, ont été assassinés.

Une plaque est apposée à l’ambassade en leur mémoire et en souvenir de toutes les victimes.

Nous nous sommes réunis en compagnie d’Antoine Anfré pour une photo devant la plaque afin de leur rendre hommage. +d’images

Éducation

École Saint-Exupéry

Visite de l’école francophone Antoine de Saint-Exupéry (EFASE) avec Francine Umuraza, directrice administrative et financière.

Cette école homologuée jusqu’à la 3eme accueille 624 élèves, dont seulement 3% de français.

L’école sera conventionnée à partir de septembre 2022 avec l’AEFE.
75 élèves au lycée suivent le CNED. À partir de septembre 2022, le lycée commencera la 2nde sans le CNED pour pouvoir être homologué.

Depuis l’homologation en 2019 , jusqu’en CM2, l’école a observé que les parents ne retirent plus leurs enfants à partir de le 6eme pour les mettre en école britannique.

La construction d’un lycée sur une partie du terrain disponible est prévue. Il est envisagé de faire croître les effectifs jusqu’à 750 élèves d’ici à 5 ans.

Les frais de scolarité sont environ 50% en dessous des tarifs des autres écoles internationales.

La grande majorité des bacheliers se rend en France pour les études supérieures, car ils sont orientés sur Parcoursup –

Aucun ne reste au Rwanda. Des exceptions vont au Canada ou aux US

L’annonce de la convention avec l’AEFE a créé de l’attrait et incite à l’optimisme pour le futur de cette école. +d’images

Culture

Centre Culturel Francophone

Visite du Centre Culturel Francophone inauguré par le président Macron lors de sa visite en mai 2021.

Echange avec le directeur délégué du centre Johan-Hilel Hamel sur l’activité du centre et sur les coopérations culturelles France-Rwanda.

Plateforme d’échanges et de dialogue destiné à proposer plusieurs sessions annuelles de cours de français, divers événements culturels et également un accompagnement pour intégrer une université française, le centre culturel francophone offre un cadre idéal.

Cette visite a été suivie d’un entretien avec Marie-France Brière et Dominique Besnehard, organisateurs du festival du film francophone d’Angoulême qui prévoit de faire du Rwanda, le prochain pays à l’honneur du festival. +d’images

Communauté culturelle

En conclusion d’une journée à l’agenda très dense, j’ai participé au cocktail à la Résidence de France organisé par l’ambassadeur à l’occasion de la visite au Rwanda des directeurs du festival du film francophone d’Angoulème, Marie-France Brière et Dominique Besnehard, en présence de la communauté culturelle de Kigali.

Dans son allocution, Dominique Besnehard a confié que c’était le Président de la République qui lui avait suggéré de choisir le Rwanda comme pays partenaire pour le prochain festival prévu en août 2022.

Suggestion pertinente, car le producteur-acteur de cinéma a témoigné qu’il s’était senti « sale » en découvrant l’horreur du génocide des Tutsi à Kigali et avait réalisé que la distance ne lui avait pas permis, comme à nos compatriotes, de mesurer notre implication morale dans cette tragédie.

Bouleversé par la visite du mémorial de Gisozi, j’ai partagé également mes observations sur mon déplacement récent en Ukraine. Les destructions massives et les témoignages ahurissants sur les crimes commis par l’armée russe sur la population ukrainienne démontrent que la barbarie humaine s’exerce à l’heure où nous parlons.

Cela rend le message de paix porté par les Rwandais d’autant plus pertinent pour dépasser les haines et les rancoeurs lorsque le conflit aura cessé.

J’ai salué l’action de notre ambassadeur qui, il y a plus de 30 ans, avait lancé l’alerte sur le massacre qui pourrait résulter du discours de haine que certains entretenaient alors au Rwanda. +d’images

Devoir de mémoire

Mémorial de Gisozi

Visite du mémorial de Gisozi en présence d’Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda.

J’ai déposé une gerbe, en sa compagnie, à la mémoire des victimes du génocide des Tutsi, devant la stèle où reposent les restes de plus de 250 000 personnes.

Le site comprend trois expositions permanentes. Il permet d’appréhender le génocide de 1994, dans le contexte historique du Rwanda.

Le mémorial des enfants, leurs photos, les détails intimes sur leurs plats ou leurs jeux favoris, leurs derniers mots et la manière dont ils ont été tués, constitue assurément un des moments les plus éprouvants de la visite.

L’exposition sur l’histoire du génocide dans le monde constitue également une source de réflexion importante.

À l’issue de cette visite, j’ai laissé le message suivant sur le livre de témoignage :

« Chers amis,

Par delà l’émotion qui nous submerge en découvrant les horreurs de ce génocide, je suis admiratif de la capacité du Rwanda à faire preuve d’une humanité exceptionnelle pour créer les conditions d’une réconciliation nationale porteuse d’espoir d’un avenir meilleur.
Je ressors de cette visite bouleversé mais également déterminé à porter le message de paix que vous lancez à travers la planète. » +d’images

Environnement

Protection des gorilles des montagnes

Un tourisme destiné à sauver les gorilles des montagnes de l’extinction

En m’envolant depuis Entebbe vers Kigali, je me souviens qu’en décembre 1989, je prenais exactement le même vol pour aller voir les gorilles des montagnes.

Ces gorilles se déplacent dans un territoire restreint le long de la frontière du Rwanda avec la République du Congo et l’Ouganda.

Il m’avait fallu aller ensuite en République du Congo (à l’époque Zaïre) par la route pour aller à leur contact dans le parc des Virunga.

Souvenir inoubliable !

Espèce très menacée, il faut désormais compter plus de 1000$ par personne, pour observer les gorilles pendant une heure, dans des conditions très encadrées.

Ce tourisme a sauvé les gorilles de l’extinction.

Grâce aux efforts de conservation menés, la situation s’améliore peu à peu.

37 ans après, le nom de son assassin n’est toujours pas établi, mais le travail de protection des gorilles entamé par Diane Fossey a été poursuivi avec succès.

D’après le WWF, les trois pays abritant le gorille et leurs partenaires doivent continuer à travailler pour préserver le massif des Virungas afin de mettre cette précieuse espèce à l’abri. +d’images

En circonscription en Ouganda – Kampala (15-16 mai 2022)

Troisième étape de mon périple de deux semaines en Afrique. Merci à Jules-Armand Aniambossou, ambassadeur de France en Ouganda pour son accueil et sa capacité à créer de la dynamique collective, à l’image de son collègue de promotion à l’ENA, un certain… Emmanuel Macron.

Merci également à toute l’équipe du poste pour sa totale implication afin d’assurer la réussite de ma mission.

Je suis reparti déterminé à accompagner la démarche collective, entreprise par l’ambassadeur, pour créer une chambre de commerce Franco-ougandaise au plus tôt.

Diplomatie parlementaire

Parlement

Mon passage au parlement ougandais a été marqué par deux rencontres en compagnie de Jules-Armand Aniambossou, ambassadeur de France en Ouganda., après avoir visité leur hémicycle qui rappelle le parlement britannique.

Anita Annet Among, Présidente (speaker) du Parlement ougandais a été élue à ce poste le 25/3/2022, en remplacement de Jacob Oulanyah, décédé le 20/3 dernier aux États-Unis.

Élue députée représentant les femmes du district de Bukedea, nous avons évoqué les opportunités de développement de nos relations économiques offertes par le lancement du projet d’exploitation des réserves pétrolières du lac Albert.

Nous avons également évoqué les questions environnementales et les conséquences du réchauffement climatique.

Enfin, nous avons parlé des formidables possibilités du pays « où tout pousse » dans le domaine agroalimentaire.

Mathias Mpuuga, chef de l’opposition au Parlement, nommé le 28 mai 2021 par son parti, la National Unity Platform (NUP), dirigé par Bobi Wine.

6 partis d’opposition sont représentés au parlement réunissant 57 députés.

J’ai regretté que certains d’entre eux reprennent des propos insidieux à l’égard de la France relevant du narratif russe.

Concernant les remarques sur l’exploitation pétrolière, j’ai rappelé que Total Énergies est soumis à des règles déontologiques très strictes, ce qui n’est pas le cas d’autres pays qui nous font concurrence et dont les pratiques ne sont pas aussi scrupuleuses.

J’ai enfin constaté que la presse ougandaise ne se prive pas de critiquer ouvertement le pouvoir, ce qui n’est pas le cas en Russie.

Les réponses patientes et argumentées de notre ambassadeur face aux questions de l’opposition m’ont paru très convaincantes et démontrent que la France parle à tout le monde, en respectant chacun. +d’images

Ministère des Affaires étrangères

Déjeuner avec le directeur politique du ministère des Affaires étrangères ougandais, Arthur Kafeero, ainsi que le colonel John Bosco Asinguza.

Intéressant échange avec un diplomate chevronné, qui a officié à l’ONU pour représenter son pays et m’a permis d’appréhender l’évolution d’un pays issu d’une idéologie politique socialiste vers le libéralisme économique.

À l’international, l’Ouganda cherche à exporter la stabilité politique vers les pays voisins comme la Somalie, le Soudan ou encore l’est de la RDC.

Arthur Kafeero est convaincu que la sécurité et la stabilité dans la région sont bonnes pour l’Ouganda et les affaires.

La volonté de l’Ouganda est de se donner les moyens de ses ambitions pacifiques.

Le directeur politique m’a suggéré d’intégrer l’Ouganda dans les réflexions sur le bassin du Nil qui prend sa source dans ce pays lors d’une prochaine conférence sur l’hydrodiplomatie.

L’échange avec le colonel John Bosco Asinguza m’a permis de bénéficier de son retour d’expérience sur notre coopération en matière de formation.

Diplomatie économique

CCEF – Club d’affaires

Lors de la préparation de ce déplacement, nous avions convenu avec l’ambassadeur Jules-Armand Aniambossou, de nous fixer pour objectif de créer une chambre de commerce Franco-ougandaise afin de consolider le développement de notre relation bilatérale.

L’ambassadeur a organisé deux réunions à la Résidence de France pour nous permettre d’avancer dans cette réflexion, en présence de la conseillère économique Suzanne Prada (DG Trésor).

1 – Une réunion avec la section des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) qui compte 11 membres, présidée par Laurent-Charles Nicolas (Egis).

Le lancement du projet d’exploitation des réserves pétrolières du lac Albert, confié à Total Énergies (15 Mds $) va bénéficier à l’économie locale.

L’Ouganda qui importe le pétrole deviendra exportateur et cette ressource atteindra 15 à 20% de son PIB.

Total Énergie apparaît comme la locomotive pour entraîner d’autres entreprises françaises. Elles ont les atouts pour accompagner le développement de plusieurs secteurs prioritaires identifiés par les autorités.

L’objectif du pays est une industrialisation par la création de valeur ajoutée dans l’agriculture, le tourisme, l’industrie minière et pétrolière…

2 – Une réunion/cocktail avec le board du club d’affaires de Kampala

Avant de reprendre l’avion, j’ai annoncé mon total soutien à la démarche du club d’affaires qui vise à se transformer à terme en chambre de commerce bilatérale.

Le club d’affaires élira prochainement son président qui conduira ce projet.

De nombreuses opportunités d’affaires existent dans des domaines d’excellence de l’offre française : santé, éducation, énergie, environnement, agriculture, sécurité, infrastructures…. +d’images

Enseignement

École Française de Kampala (EFK)

Visite de l’École française des grands lacs créée en 1968. Dirigée par Christophe Raucher, elle accueille 219 élèves en 2022 : 70 en maternelle, 100 en primaire, 43 au collège et 7 au lycée.

Conventionnée avec l’AEFE depuis 1991, la classe de seconde est en cours d’homologation, l’école est en partenariat pour la 1ère et la terminale.

Lorsque les cours se finissent, les élèves peinent à quitter les lieux. Skateboard dans les couloirs et rires en toutes circonstances font de cette école un endroit de camaraderie où il fait bon vivre ensemble.

Le retour prévu de familles françaises expatriées parties pour cause de pandémie et l’inscription croissante d’enfants ougandais (27% des effectifs) permettent d’envisager l’avenir avec espoir, même si le contexte éducatif est particulièrement concurrentiel à Kampala.

Pour faire face à la concurrence et rester attractif, un programme de rénovation et d’extension des locaux est nécessaire.

J’ai suggéré que l’EFK développe un plan avec un objectif d’atteindre 400 élèves d’ici à 2030 pour mobiliser la communauté d’affaires, afin de participer à l’élan créé par l’ambassadeur. +d’images

Culture

Alliance Française de Kampala (AFK)

Rencontre avec l’Alliance française de Kampala créée en 1956, où j’ai retrouvé son directeur Patrick Gilles, précédemment en poste à Canberra.

J’ai visité les locaux, médiathèque, roof top, salles de classe et la salle de concert créée pour mettre en valeur la création ougandaise.

Le studio de la web radio francophone « Bonjour Kampala » hébergé à l’AFK, tout comme l’espace Campus France, participent à animer l’AFK.

Lors de l’échange avec des représentants ougandais des industries culturelles et créatives, j’ai apprécié leur regard positif sur la culture française et leur détermination à réinventer l’art africain.

Cette génération inspirée, avide de surprendre par ses créations, incarne un nouveau souffle qui pourrait surprendre agréablement. Je me réjouis de constater que la France accompagne leur démarche. +d’images

Environnement

Lac Victoria

Le jour de mon arrivée, après avoir été accueilli à la Résidence par notre ambassadeur de France en Ouganda, j’ai suivi sa suggestion de faire un tour sur le lac Victoria où 3000 Îles sont habitées.

La beauté des paysages et la diversité d’oiseaux qui ont choisi les multiples îlots pour en faire leur refuge attire la construction de resort haut de gamme.

70% de la population ougandaise vit sur les bords du lac. La montée de 1,35 mètres du niveau des eaux, liée au réchauffement climatique, affecte les habitants. Certains ont été contraints d’abandonner leur maison.

Autre aspect préoccupant, la pollution du lac est le résultat de plusieurs facteurs.
La pluie nettoie les sols agricoles et draine les produits chimiques dans le lac. Les détergents utilisés pour laver le linge directement dans le lac, le lavage des voitures, voire le rejet direct des huiles de vidange viennent également nourrir les algues vertes qui affectent la qualité de l’eau et alimentent la pression sur l’écosystème.

En voyant les pêcheurs, jeter leurs filets depuis leurs frêles esquifs selon une technique ancestrale, ou ceux qui draguent le sable pour venir créer des plages artificielles et sont à la merci de la moindre vaguelette susceptible de les renverser, on comprend pourquoi 5000 personnes perdent leur vie chaque année dans le cadre de ces activités.

Les mesures votées récemment par le parlement ougandais, exigeant le port de gilets de sauvetage peinent à être appliquées.

Cette visite m’aura permis de mettre l’accent sur l’importance d’engager une politique ambitieuse en matière d’assainissement pour accompagner l’important développement démographique du pays.

La France peut apporter une expertise utile à l’Ouganda dans ce domaine. +d’images

En circonscription au Kenya – Nairobi & Nakuru (11-14 mai 2022)

Compte tenu de l’intérêt de la réunion organisée par les CCEF à Rabat, en mars dernier, j’ai répondu à l’invitation de Yannick Chaumet (pdt CCEF Kenya) et d’Éric Bonnel (pdt CCEF Afrique & Océan Indien) de participer à une nouvelle réunion, le 13 mai à Nakuru. C’est dans la perspective de cet événement au Kenya que j’ai initié mon déplacement en Afrique (successivement : Tanzanie, Kenya, Ouganda, Rwanda et Afrique du sud).

Je remercie notre ambassadrice de France, Aline Kuster-Menager, et son équipe, pour avoir beaucoup facilité mon déplacement, organisé mes rendez-vous auprès des parlementaires kenyans et centré ma visite à Nairobi sur le développement du Lycée français, mon objectif prioritaire pour le Kenya.

Ma gratitude va aussi à Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger, pour son appui dans la préparation de ce second déplacement au Kenya, ainsi qu’à tous ceux qui ont contribué à son succès.

(à l’image) Avec Aude, j’ai conclu ma visite au Kenya au musée de Karen Blixen, dont le roman autobiographique a été immortalisé par le film Out of Africa, en compagnie de Betty Robin, qui a fait partie des figurants lors du tournage.

Diplomatie parlementaire

Sénat (Nairobi)

Le Kenya se prépare à des élections générales en août prochain.

J’ai rencontré deux sénateurs sortants, soutenant chacun un des deux candidats à la présidentielle donnés au coude à coude.

Les entretiens ont eu lieu à la Résidence de France en présence de l’ambassadrice Aline Kuster-Menager, de Lionel Fabre (Premier conseiller), Ingrid Onzon-Kem (conseillère politique) et Gilbert Nyangor (attaché de presse).

Avec Johnson Sakaja, sénateur UDA de Nairobi, candidat au poste de Gouverneur de Nairobi, nous avons principalement discuté de sujets liés à la smart-city. Il observe qu’il y a eu trop de plans parcellaires sur la mobilité. Il envisage un plan global pour plus de cohérence. Son autre objectif est de réaliser des logements sociaux dans des immeubles de 15 étages

Avec la sénatrice Agnès Zani, secrétaire générale adjointe ODM, candidate au poste de Gouverneur de Kwale, nous avons évoqué les dossiers bilatéraux qui peinent à se concrétiser côté kenyan.

Ainsi, le programme d’échanges pour les jeunes qui prévoit un permis de travail gratuit de 2 ans n’a toujours pas été mis en œuvre au Kenya contrairement à la France.

La situation de double imposition sur les prestations de service depuis la France vers le Kenya, dont j’avais fait ma priorité d’action, a été discutée lors de la rencontre entre les présidents de nos deux pays. Malheureusement, la situation perdure. +d’images

Enseignement

Lycée français Denis Diderot (Nairobi)

Retour au Kenya après mon premier passage tout juste avant le début de la pandémie.

J’ai souhaité faire le point sur l’évolution du lycée Denis Diderot en y consacrant un long moment de mon déplacement.

Mme l’Ambassadrice Aline Kuster-Menager a organisé trois séquences :

1️ Déjeuner à la Résidence dédié à la situation du Lycée français en sa présence, en compagnie de Cyril Gerardon (Conseiller Coopération et Action Culturelle), Bruno Maris (Proviseur), Claire Karadi (directrice du primaire) et Frédéric Roure (DAF).

2️ Visite de l’école en compagnie d’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger pour le Kenya.

3️ Entretien sur la situation financière de l’établissement.

Les effectifs ont diminué suite à la pandémie et affecté principalement les maternelles et le collège. Mais depuis mon précédent passage, j’ai noté des points d’amélioration qui m’ont réconforté. Tout d’abord, un DAF a été nommé. J’avais exprimé cette impérieuse nécessité pour redresser une situation financière préoccupante. L’ambassade et l’équipe du lycée ont fait un travail remarquable pour traiter les dossiers fiscaux. Tout devrait être soldé d’ici fin 2022.

L’équipe de direction a engagé un travail salutaire sur la maîtrise des coûts qui m’a réjoui. Nous avons évoqué les prochaines étapes pour reprendre le développement de ce lycée français afin de le rendre plus attractif en milieu anglophone, dans une ville qui accueille un siège des Nations Unies.

Le premier objectif serait la cession par l’Etat de son terrain au lycée. C’est impératif pour permettre à l’école de repartir de l’avant en matière immobilière.

Le second est de mobiliser la Chambre de commerce pour lui permettre de participer activement pour conforter la gouvernance de l’établissement.

Je ferai de ce sujet mon objectif prioritaire pour le Kenya afin d’appuyer cette équipe de direction qui mérite d’être soutenue activement. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce franco-kenyane (Nairobi)

Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger pour le Kenya, a organisé une soirée avec des entrepreneurs en présence de Othmane Chaoui, Pdt de la Chambre de commerce française au Kenya, et de Laure Paugam, directrice.

Durant la pandémie, le nombre de membres de la chambre a progressé de 90 (fin 2020) à 120 en 2022. 52 événements ont été réalisés en 2021.

Accueillis dans le cadre exceptionnel du Fairmont, par Mehdi Morad, DG Kenya du groupe Accor, nous avons évoqué les conséquences de la crise Covid sur le secteur du tourisme au Kenya et le déploiement d’Accor dans la région.

Aldric Spindler, fondateur avec sa compagne de Red Lands Roses, m’a présenté sa société de 600 employés, qui produit des roses sur un terrain de 28 hectares. Ils viennent de la céder à un fond d’investissement franco-mauricien. Une vraie success-story.

Othmane a évoqué son expérience de bientôt dix ans au Kenya. Deux ans après son arrivée, il a créé son entreprise dans l’énergie et s’est spécialisé dans la distribution de carburant.

Antoine a créé sa start-up en début d’année 2022 et a lancé un service à domicile pour contrôler la vue et proposer des lunettes produites en Afrique.

Merci à Aude d’avoir réuni ces profils différents pour illustrer le dynamisme entrepreneurial des Français du Kenya. +d’images

Réunion CCEF Kenya (Nairobi)

En prélude de la réunion régionale à Nakuru des CCEF et des conseillers économiques de la DG Trésor, les CCEF du Kenya présidés par Yannick Chaumet (EGIS) se sont réunis en présence de Eric Bonnel, Pdt Comité Afrique des CCEF, et des Pdt CCEF des pays tiers : Pierre Egot (IBL Maurice) ; Jean Testemale (Canal+ Ethiopie) ; Laurent Charles-Nicolas (EGIS Ouganda) ; Sophie Tchatchoua (Canal+ Rwanda) ; Jean-Cloude Lassere (St Gobain Afrique du Sud).

Cela nous a permis de faire un point Afrique de l’Est et des problématiques rencontrées par les comités, lors d’un tour de table.

Eric Bonnel a présenté la feuille de route de la commission Afrique & Océan Indien (EFE + Désinformation & frenchbashing et un agenda des événements à venir.
Je suis intervenu sur la question des « Fake news » pour soutenir le discours volontariste d’Eric Bonnel qui appelle les CCEF à remonter au siège les nouvelles répandues sur le terrain destinées à nuire nos intérêts économiques.

Parmi les points relevés, suite aux différentes interventions, les questions de financement, de capital humain dont le manque de disponibilité de cadres administratifs et financiers sont revenus régulièrement.

La mise en place de la stratégie de développement Vision 2030 en 2008 a permis au Kenya d’atteindre le niveau des pays à revenu intermédiaire. Axée sur le développement des infrastructures, en particulier dans les transports et l’énergie, afin d’accélérer l’intégration du pays dans les échanges mondiaux, elle a permis d’élever le taux de croissance de 3,7% au cours de la décennie 2000 à 5,9% entre 2010 et 2018.

Après deux ans d’interruption, le secteur du tourisme affiche de très bonnes réservations pour les safaris haut de gamme. Le salaire minimum a augmenté de 12% au 1/05/22 et l’essence, deuxième source de coût pour alimenter les 4×4 voit son prix s’envoler. Ces paramètres vont peser sur les prix. +d’images

Réunion économique régionale Afrique de l’est (Nakuru)

Dans le prolongement de la réunion des CCEF Afrique à Rabat en mars dernier, j’ai été invité à suivre et contribuer aux débats de la réunion économique régionale pour l’Afrique de l’Est dans le parc de Nakuru situé à près de 3 heures de route au nord de Nairobi.

Lors des discours d’ouverture par Yannick Chaumet, Pdt CCEF Kenya, Jérôme Baconin, chef du service économique régional et Eric Bonnel, le Pdt Comité Afrique des CCEF a repris à son compte une formule pour mesurer les enjeux de l’Afrique pour l’Union européenne : « L’Afrique sera pour l’Union européenne soit son drame, soit son succès. »

Mon intervention sur l’impact de la guerre en Ukraine m’a permis de partager mes observations lors de mon passage à Kyiv pour témoigner de ma conviction que ce conflit pouvait s’installer dans la durée et évoquer les enjeux géopolitiques qui en découlent pour l’Afrique.

Des intervenants du Trésor ont abordé le mur de la dette en Afrique. Depuis l’annulation de la dette, l’Afrique subsaharienne s’est fortement ré-endettée à des taux plus élevés. Il apparaît qu’il faut développer les PPP (Partenariat Public-Privé) et financer les infrastructures qui correspondent à des projets viables et non pour favoriser des prêteurs peu scrupuleux.

Un panorama de la présence chinoise et de l’endettement que l’Empire du milieu fait peser sur le continent, a été dressé. La Chine est devenue le premier bailleur de fonds en Afrique subsaharienne. Elle détenait 62,1% de la dette bilatérale en 2020, à comparer avec 3,1% en 2000.
5 pays sont endettés à plus de 80% avec la Chine.
À l’évidence, la Chine est en Afrique pour pomper l’argent des pays et non pour leur permettre de créer de la valeur.
La Chine fait payer les pays deux fois : la première pour rembourser le prêt, la deuxième pour indemniser le prêteur de la non rentabilité de l’infrastructure qu’il a financé.

Lors du cadrage macroéconomique sur l’impact de la crise ukrainienne, il apparaît que la région est organisée autour de 5 corridors principaux et d’un réseau de ports : Mombasa ; Dar es Salaam ; Port Soudan ; Djibouti et Berberra.

L’augmentation des prix des hydrocarbures de plus de 110% entre janvier 2021 et avril 2022 (dont +25% entre mars et avril 22) a eu un impact massif des coûts tout au long de la chaine logistique sur le transport en cargo/avion/camions/train. Un retour à la normale du fret n’est pas attendu au mieux avant fin 2023.

Eric Bonnel a rappelé les 20 recommandations faites par les CCEF à Franck Riester pour l’Afrique.

Les deux crises Covid et Ukraine révèlent les déséquilibres en agro-alimentaire.
Il recommande la mise en place d’un guichet unique agriculture pour l’Afrique par la DG Trésor. Il y a urgence à aider l’Afrique dans sa transformation en matière agricole. Un club Agro a été créé au Kenya dans la foulée de la visite de Franck Riester. L’insécurité alimentaire est grandissante et touche déjà plus de 25 millions d’Africains.

En conclusion, Eric a rappelé que la courbe démographique affiche un doublement de la population africaine susceptible d’atteindre 2 milliards d’individus en 2050. Cette perspective révèle les extraordinaires enjeux qui nous font face en matière de formation.

Il a rappelé que le secteur informel licite illustre une économie populaire qui a un rôle social. Il paraît important de ne pas le confondre avec le secteur informel illicite qu’il convient de combattre.

Merci à Yannick Chaumet et Éric Bonnel de m’avoir convié à cette rencontre qui me confirme dans l’idée que l’Afrique de l’est apparaît comme un territoire encore méconnu par les entreprises françaises. C’est un espace d’opportunités de croissance qu’il convient d’aborder sans attendre.

Voilà pourquoi, j’ai entrepris ce déplacement qui me permet de traverser successivement la Tanzanie, le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda, dans le prolongement de celui entrepris en mars dernier en Éthiopie et à Djibouti. +d’images

Rencontre avec Nathalie Lasserre (Nakuru)

Établie à Johannesburg et élue des Français de l’étranger, en mai 2021, pour une large circonscription comprenant entre autres l’Afrique du Sud, la Namibie, le Botswana, et le Mozambique, Nathalie Lasserre accompagnait son mari Jean-Claude, Pdt de la section Afrique du Sud des CCEF.

La soirée conviviale qui a suivi le séminaire nous a permis de nous rencontrer pour la première fois depuis son élection et d’échanger sur les attentes exprimées par nos compatriotes dans sa circonscription.

Une opportunité inattendue de faire connaissance et de préparer le déplacement au Cap, la semaine prochaine, pour contribuer à sa réussite. +d’images

Environnement – Parc de Nakuru

Il y a 34 ans, à la faveur d’un voyage pour découvrir les parcs animaliers du Kenya, je me suis rendu à Nakuru.

J’avais alors été subjugué par son lac couvert de flamants roses qui lui donnait un éclat rosé. Nakuru n’était alors qu’un village.

Le temps a passé. La ville s’est étendue. La forêt disparaît au profit d’une population humaine dont l’habitat se trouve désormais à proximité du lac.

Les inondations ont fait monter le niveau du lac incitant les flamants à trouver d’autres plans d’eau.

Il en coûte 60$ par jour pour sillonner le parc à la découverte des animaux qui sont toujours là et constituent une source d’émerveillement toujours renouvelée. +d’images

En circonscription en Tanzanie – Dar es Salaam (9-10 mai 2022)

J’exprime mes remerciements à notre ambassadeur de France en Tanzanie, Nabil Hajlaoui et son équipe, pour la pertinence et la diversité du programme qui m’a permis de rencontrer la ministre des Affaires étrangère tanzanienne, les acteurs de la communauté française et des représentants d’entreprises pour cerner les spécificités économiques du pays. Ce déplacement fut aussi l’occasion de fêter la Journée de l’Europe avec la délégation de l’UE.

Pour ma première visite à Dar es Salaam, j’ai eu le plaisir de revoir Christophe Darmois, président de la Chambre franco-tanzanienne et de la section locale des CCEF, qui joue un rôle déterminant pour valoriser la destination pour nos entreprises. Une délégation du Medef est attendue la semaine suivante.

Diplomatie parlementaire

Ministre des Affaires étrangères

Entretien avec Liberata Mulamula, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération avec les pays de l’est africain, en présence de Nabil Hajlaoui, ambassadeur de France en Tanzanie

J’ai exprimé ma reconnaissance envers la ministre pour son écoute et sa détermination à renforcer les échanges commerciaux entre la France et la Tanzanie.

L’approche favorable et ouverte aux entrepreneurs, associée à ses multiples atouts, fait de la Tanzanie une destination très prometteuse pour nos investisseurs.

Nous avons évoqué de multiples sujets économiques et diplomatiques. La ministre a évoqué son souhait que la nouvelle génération de diplomates tanzaniens soient francophones pour s’ouvrir de nouveaux horizons. L’Alliance française leur a développé un programme dédié pour apprendre le français. +d’images

Délégation européenne

Participation aux évènements organisés par la délégation de l’UE à l’occasion de la Journée de l’Europe :
– Inauguration d’une exposition sur les actions de l’Union européenne et des états membres en Tanzanie, suivie d’une réception en présence de Liberata Mulamula, ministre des Affaires étrangères tanzanienne.
– Prise de parole du délégué de l’UE, Manfredo Fanti, de Nabil Hajlaoui, ambassadeur de France au nom de la Présidence française de l’UE, du délégué de l’EAC et de la ministre Liberata Mulamula.

Année après année, l’UE démontre avec constance qu’elle est une force de paix. +d’images

Diplomatie économique

Accueilli à la Résidence de France par Nabil Hajlaoui, notre ambassadeur en Tanzanie, mon premier déplacement a débuté par une séquence économique en trois temps :

1 – Réunion de présentation de la Task Force Transports, initiée par le ministre Franck Riester en octobre 2021 pour fédérer les entreprises du secteur.

La task force est animée par Olivier Terra (Bolloré) avec la participation de Christophe Darmois, DG de TPS company, président de la Chambre franco-tanzanienne et de la section locale des CCEF.

La Tanzanie est une place logistique importante où 50% des volumes entrant dans le pays finissent en transit pour des pays au centre du continent. Des problèmes structurels existent dans le maritime avec une vingtaine de navires qui mouillent en permanence devant le port durant de nombreux jours en attendant une place à quai.

Nous avons évoqué le contrecoup de la doctrine de l’AFD qui ne finance plus d’aéroport ou d’autoroute pour des raisons environnementales. Nos concurrents ont tout le loisir d’en profiter. C’est un point de la politique de l’AFD qui nécessite d’être revu.

2 – Echange avec un groupe restreint de représentants d’entreprises français sur les conditions d’investissement en Tanzanie.

Une mission du Medef se rendra en Tanzanie la semaine prochaine avec un focus sur les transports.

L’ambassadeur cherche à mobiliser la communauté d’affaires et les instruments financiers pour accompagner le développement de la Tanzanie qui a su maîtriser sa dette qui s’affiche à seulement 40% du PIB.

3 – Déjeuner sur les partenariats économiques franco-tanzaniens avec la participation d’hommes d’affaires français et tanzaniens.

Les entrepreneurs m’ont expliqué la stratégie du pays en matière de tourisme qui a fait le choix de se détourner du tourisme de masse pour protéger ses ressources et la biodiversité de son écosystème.

Le Kilimandjaro, les parcs du Serengeti, de Ngorongoro ou encore l’île de Zanzibar qui dispose d’une liaison directe avec Paris constituent de remarquables atouts pour la destination.

Les participants s’accordent pour constater que le nouveau gouvernement a opté pour une politique plus favorable aux entreprises. +d’images

Groupe Superdoll

Visite du siège du groupe Superdoll, présidé par Saif Seif, décoré chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur.

Accueilli par Ibrahim Ali, DG de Superdoll, qui distribue depuis 30 ans les produits de la marque Michelin, j’ai apprécié la rigueur avec laquelle l’entreprise se développe et les valeurs humanistes qui l’animent.

Superdoll partage totalement les valeurs de la firme clermontoise qui font la part belle à la formation et une démarche qualité scrupuleuse.

Le groupe de 12000 employés s’est développé en 4 entités.

Superdoll étant l’activité automobile qui assemble également les camions de transport. Michelin a développé des pneus adaptés aux spécifications techniques nécessaires pour sillonner les parcs nationaux de Tanzanie.

Le président de Superdoll fait partie des sept personnalités associées au comité stratégique de développement Michelin.

Nous avons également EALS, le joint-venture entre Bolloré et Superstar, la société du groupe qui fabrique les tubes.

Le projet est de construire un pipe-line de 1533 kilomètres de l’Ouganda vers Dar es Salam afin de transporter le gaz pour Total.

Les membres du management de Superdoll m’ont dit que les Tanzaniens espéraient voir plus d’investissements de l’AFD et Proparco pour répondre aux besoins de développement du pays. +d’images

Société civile

ONG

Lors d’un déjeuner organisé avec les acteurs de la société civile, j’ai pu échanger sur le changement de politique portant sur l’égalité femmes-hommes mené par la nouvelle Présidente, notamment l’enjeu d’un changement de la loi sur le mariage. La loi actuelle déclarée inconstitutionnelle par la Cour Suprême fixe l’âge légal du mariage à 18 ans pour les garçons et 14 ans pour les filles. Lors du déjeuner, l’ONG LHRC, représentée par l’avocate Getrude Shinje Dyabene et Msichana Initiative ont rappelé que la Tanzanie détient les taux de grossesses précoces et de natalité les plus élevés du monde. Selon un sondage réalisé en 2015/2016 par le Bureau tanzanien des statistiques 21% des filles âgées entre 15 et 19 ans ont déjà donné naissance.

Les échanges ont également porté sur la question de l’agroécologie : l’ONG SAT mettant en œuvre le FSPI GAPE sur 2021-2022 avec l’ONG Msichana, m’a expliqué les enjeux pour la Tanzanie de développer une agriculture durable respectueuse de l’environnement, créatrice d’emplois, résiliente au changement climatique et réduisant la dépendance aux importations de produits phytosanitaires. La demande des consommateurs en produits bio étant croissante, Janet Maro a fait part de l’opportunité en termes de marché, tant au niveau national que pour l’exportation.

L’ONG Swissaid a fait part de l’inquiétude de la société civile et des chercheurs sur l’arrivée massive de pesticides en Tanzanie ces dix dernières années.

Les ONG soulignent les stratégies commerciales irresponsables des grands groupes européens qui font de l’Afrique le nouvel eldorado pour la vente de pesticides retirés du marché européen compte tenu de leur toxicité. Les ONG dénoncent une stratégie de deux poids, deux mesures et cite pour exemple Bayer qui fabrique et vend dans le monde des produits interdits en Europe.

Enseignement

École française Arthur Rimbaud

Visite de l’école française Arthur Rimbaud en compagnie de Cécile Frobert, conseillère culturelle.

Accueillis par la directrice Caroline Martias, j’ai découvert cette école, membre de l’Anefe, qui affiche des effectifs complets avec près de 400 élèves.

La piscine sur le toit du bâtiment et des revêtements très protecteurs généralisés au sol pour anticiper les chutes ont attiré mon attention.

Durant la réunion qui m’a permis d’échanger avec les membres du conseil d’administration, nous avons abordé les différentes phases du projet d’agrandissement.

La première prévoit l’ajout de 3 classes sur le toit, une extension de l’infirmerie, la restauration de la cantine et une amélioration des équipements de sécurité.

La deuxième phase nécessite le développement d’un nouveau bâtiment qui accueillerait sur son toit un… terrain de football.

Afin de faire des économies d’échelle et d’attirer les entrepreneurs pour s’impliquer dans le projet, le président du Board envisage la possibilité de faire évoluer la gouvernance pour associer les professionnels aux décisions.

J’ai fait part de mes recommandations sur la composition du comité de gestion, en proposant son ouverture aux représentants des entreprises françaises. Leur participation à la gouvernance de l’établissement pourrait faciliter l’obtention de sponsoring de ces entreprises. Ce financement privé par dons ou par avance de fonds permettrait à l’établissement de financer les travaux d’agrandissements en limitant le recours à l’emprunt.

L’arrivée massive de familles expatriées travaillant pour le projet EACOP (construction pipeline Ouganda-Tanzanie par Total) à l’été va engendrer une forte pression sur l’établissement qui en l’état actuel n’a pas la capacité d’absorber l’intégralité des demandes d’inscription. Selon les informations communiquées par EACOP, une quarantaine de familles serait attendue sans compter les familles des sous-contractants dont on ignore encore le nombre

L’école Arthur Rimbaud s’inscrit pleinement dans la vision du président de la république pour participer à l’objectif de doubler le nombre d’élèves dans nos écoles à l’étranger d’ici 2030. +d’images

Culture

Alliance française

Visite de l’Alliance française de Dar es Salam, une des deux alliances de Tanzanie avec celle de Zanzibar, en compagnie de Cécile Frobert, conseillère culturelle.

Accueillis par la directrice, Flora Valleur, nous avons visité la médiathèque, les salles de classes et l’espace de réception.

317 étudiants suivent actuellement une session de 10 semaines. Une demande de cours de français émane du secteur du tourisme et de la diplomatie. Une équipe de 12 professeurs de français et de 3 en swahili permet de répondre à l’attente.

J’ai pu découvrir l’exposition de la talentueuse peintre Nathalie Charcosset, venue spécialement pour le vernissage.

Une réussite qui doit beaucoup à Benoît Araman, directeur général d’Oryx Energies Tanzanie, mécène de l’opération. +d’images

En circonscription en UKRAINE – Lviv, Kyiv, Boutcha, Borodianka, Irpin (20 au 22 avril 2022)

Retour en Ukraine à l’invitation de Vitaliy Klitschko, maire de Kyiv, trois ans après ma première visite dans cette capitale où bat désormais le coeur de l’Europe. 

Près de deux mois après le début de l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, j’ai participé au déplacement, initié par l’ancien ministre Alain Madelin, accompagné de 6 autres sénateurs, Philippe Dominati, Jean-Yves Leconte, Gérard Longuet, Claude Marlhuret, Hervé Maurey, Angèle Preville ; 4 députés européens du groupe Renew Europe, Guy Verhofstadt, Petras Austrevicius, Luis Garicano et Ramona-Victoria Auštrevičius, et de personnalités comme le philosophe Pascal Bruckner, le professeur Nicolas Tenzer, et de l’entrepreneur Hugues Dewavrin.

Déterminés à soutenir l’Ukraine qui résiste avec succès à l’envahisseur russe, nous avons voulu conforter la démarche de ce pays soucieux de rejoindre l’Union européenne au plus tôt. Je n’oublierai jamais ces combattants de la liberté.

Là où les Russes ont commis des massacres ces derniers jours, dans un cadre indescriptible de ruines, résultat d’une folie humaine qui dépasse l’entendement, nous avons accompagné les enfants de Boutcha qui ont planté douze « arbres de la Liberté » pour faire renaître l’espérance.
Ils sont l’avenir de l’Ukraine. Ils sont l’avenir de l’Europe.

Slava Ukraini ! Gloire à l’Ukraine !

LVIV

Hôtel de ville

Première étape de ce déplacement de 40 heures, la mairie de Lviv pour évaluer les conséquences du déplacement de population sur la ville qui accueille plus de 200.000 réfugiés.

Lors de sa présentation, Andriy Sadovyi, maire de Lviv, a partagé des images des traumatismes subis par les blessés suite aux bombardements russes. Ils sont accueillis dans les hôpitaux de la ville pour se soigner.

Une entrée en matière avant de prendre le train de nuit pour Kiev qui nous a permis d’appréhender les horreurs commises par les Russes envers les civils ukrainiens. Vidéo et images

KYIV

Kyiv, la capitale où bat le coeur de l’Europe

Ambassade de France

Dès notre arrivée à Kyiv, notre délégation a été accueillie par Étienne de Poncins, ambassadeur de France en Ukraine, à l’ambassade qui vient d’être réouverte vendredi dernier après avoir été déplacée à Lviv.

L’ambassadeur nous a indiqué que les Russes ont été contraints de reculer à la frontière et d’abandonner la tentative d’invasion de la capitale Kyiv. C’est clairement une défaite pour Poutine qui a développé un narratif de redéploiement pour masquer son cinglant échec.

L’ambassadeur nous a confié certaines informations sur les matériels de soutien offerts par la France et les attentes en matériel militaire exprimées par les autorités ukrainiennes.
Merci à Étienne de Poncins pour son accueil. +d’images

Hôtel de ville

Invités par Vitaliy Klitschko, maire de Kyiv, les 7 sénateurs français et les 4 parlementaires européens ont participé à une réception officielle marquée par différents événements.

Un échange avec le maire qui lui a permis de faire un retour d’expérience sur la manière dont sa ville a répondu à la violence de l’attaque russe.

Pour le maire de Kyiv, l’Ukraine se bat pour sa liberté, pour son droit et pour son choix européen. Il a rappelé le virage pris en 2014 par le pays en faveur des droits de l’homme et le respect des droits humains.

L’Ukraine veut prouver qu’elle fait partie de la famille européenne. Leur pays doit arrêter Poutine sinon l’UE sera menacée à son tour.

La Russie veut détruire l’Ukraine pour ses choix démocratiques et veut restaurer un empire calqué sur celui de l’Union soviétique. Poutine n’imaginait pas que le peuple ukrainien pourrait se mobiliser. Les gens sont très motivés et prêts à combattre pour leur pays.

Lors de l’invasion, une centaine d’espions russes est arrivée à Kiev avec des pass ukrainiens pour se faire passer pour des ukrainiens. Avec l’intelligence artificielle, les services de sécurité intérieure sont parvenus à tous les détecter. +d’images

Inauguration de la Maison de l’Europe

Vitali Klitschko, maire de Kiev, nous a invité à inaugurer avec lui la Maison de l’Europe.

Les hymnes ukrainiens et européens ont retenti sur le parvis de la mairie qui accueille désormais cette maison en son sein. Les discours prononcés par Vitali Klitschko, le député européen Guy Verhofstadt, et Alain Madelin, l’ancien ministre à l’initiative de ce déplacement ont affirmé la nécessité d’accueillir l’Ukraine au sein de l’Union Européenne sans attendre.

J’ai choisi de partager la vidéo pour rendre hommage au courage et au sens du sacrifice des Ukrainiens qui luttent pour défendre leur liberté et la démocratie. Ils savent qu’au-delà de leur pays, ils défendent également l’Europe.

Ils suscitent l’admiration de tous. Slava Ukraini ! Gloire à l’Ukraine !

Une exposition a été inaugurée sur la civilisation de Trypilia entre 5800 et 5000 avant JC qui permet de découvrir que l’Europe a pris sa source en Ukraine.Située entre les Carpates et le Dniepr, ces ancêtres ont commencé à cultiver les céréales et à fondre les métaux. Vidéo et images

Solidarité – World Central Kitchen

Après avoir visité les souterrains où se sont réfugiés les habitants pendant les premières semaines qui ont suivi le début de l’invasion russe, nous avons découvert une école qui poursuit son activité en permettant aux enseignants de dispenser des cours par internet aux enfants des zones du pays où ils n’ont plus d’écoles.

Lors du déjeuner, le député Luis Garicano nous a présenté José Andrés qui est un des animateurs de l’aide humanitaire de Kiev.

Le Chef José Andrés, fondateur de World Central Kitchen en 2010 après un tremblement de terre qui a dévasté Haiti, nous a présenté l’action de son association en Ukraine.
Son slogan : « Partout où il y a une lutte pour que les gens affamés puissent manger, nous serons là – nous devons être là. »

L’organisation sert près de 300 000 repas par jour en Ukraine.

Je ne montre pas la photo de l’extraordinaire dispositif de restaurant partenaire de l’organisation. 5 jours plus tôt, un missile des forces russes avait endommagé un de leur restaurant à Kharkiv. De retour à Lviv, nous avons vu un des nombreux centres de distribution de nourriture gratuite de l’organisation qui alimente les réfugiés. +d’images

Boutcha

Inauguration du parc de la Liberté

Anatoliy Fedoruk, le maire de Boutcha nous a accueilli pour nous faire visiter les quartiers dévastés. La ville, située à 50 kilomètres au nord-ouest de Kyiv, a été libérée par les Ukrainiens le 31 mars, soit tout juste 3 semaines avant notre passage.

Environ 90% des civils tués dans la ville ukrainienne de Boutcha présentaient des blessures par arme à feu.

Anatoliy Fedoruk a décrit les crimes perpétrés par les Russes à Boutcha. Cela nous permet de comprendre pourquoi les Ukrainiens ont déshumanisé leurs agresseurs, en les qualifiant d’orques, ces humanoïdes à l’aspect repoussant et aux mœurs barbares, issus de la littérature de Tolkien. Les soldats russes se sont comportés avec une cruauté et une barbarie qui dépassent l’entendement.

Avec des enfants de la ville, nous avons inauguré le Parc de la Liberté en plantant, douze « arbres de la Liberté ». Nous sommes convaincus que l’espérance, le bien, nos valeurs l’emporteront.

La ville comptait 1500 habitants début avril contre 18 000 avant la guerre. Les réfugiés reviennent peu à peu.

En observant ces jeunes, leur image me renvoyait à celle des enfants du Londres en 1940.
Comme eux naguère, ces enfants connaissent désormais les abris, la terreur des bombardements. Cette guerre nous renvoie à une époque que nous pensions à jamais révolue pour l’Europe. Vidéo et images

Borodianka

« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines… »

La ville de Borodianka, située à 70 kilomètres au nord-ouest de Kyiv, est dévastée.
Après un mois de bombardements inlassables par les Russes, près de 40 % des bâtiments sont touchés.

Le massacre de Borodianka a été découvert une semaine après celui de Boutcha. Le 7 avril 2022, le Président Zelensky annonçait que 26 corps avaient été retrouvés dans les décombres de deux bâtiments détruits.

Le maire de la commune estimait le nombre de victimes à 200. Le 20 avril 2022, veille de notre passage, à Borodianka, les corps de neuf civils avaient été retrouvés. Certains présentant des « signes de torture ».

Dans ce décor de ruines et de désolations, seuls subsistent les croassements des corbeaux.
J’ai alors compris le sens profond de la première phrase du chant des partisans :
« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines… ». Vidéo et images

Irpin

Le dernier verrou a tenu !

Les stigmates la ville d’Irpin témoignent de la violence des combats qui se sont tenus aux portes de la capitale, à 20 kilomètres du centre de Kyiv.

Le 27 février, après avoir fait leur percée dans la ville voisine à Boutcha, les forces russes ont entamé la bataille pour le contrôle de la ville d’Irpin. Irpin est alors considérée comme le « dernier verrou » à l’ouest avant que débute la bataille de Kyiv, objectif principal des russes.
Les forces armées russes ont assiégé et affamé la ville, en privant les habitants, d’eau, de chauffage et de ravitaillement en nourriture.

Ils bombardèrent intensivement les infrastructures civiles et empêchèrent la population de quitter la ville. En bombardant le seul point de passage pour s’échapper vers Kyiv à travers la rivière, l’armée russe a tué 8 personnes, dont deux enfants.

C’est à cet endroit que le journaliste américain Brent Renaud a été tué le 13 mars.

200 à 300 civils auraient été tués pendant l’occupation russe, par des bombardements ou par des snipers, selon le maire de la ville.

La ville a été libérée le 28 mars 2022.

Les Russes ont été contraints de battre en retraite et se sont repliés derrière leurs frontières. Les Ukrainiens ont démontré que les Russes peuvent être vaincus. Le dernier verrou a tenu ! Vidéo et images

KYIV

Présidence

De retour à Kyiv après avoir constaté l’immense désastre causé par l’invasion russe, nous retrouvons la capitale aux artères désertées.

Les parlementaires de notre délégation ont été admis au siège de la Présidence, pour une réunion avec Igor Zhovkva, chef adjoint du cabinet du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Igor Zhovkva est convaincu que l’Ukraine va gagner cette guerre et repousser les forces russes comme cela a été fait à Kyiv. Poutine a sous-estimé la force de caractère des Ukrainiens qui sont déterminés à défendre leur liberté et la démocratie.

En réponse à ma question sur ce que le Président Zelensky attendait de la France, Igor Zhovkva m’a listé trois attentes :
La première : « Des armes, des armes, encore et toujours des armes ».
Une liste détaillée des besoins a été transmise à notre ambassadeur et le ministère de la défense en a copie.
L’urgence est absolue pour assurer la défense de leur territoire et de leur population.
La seconde : Des sanctions efficaces.
Cela passe par l’arrêt de l’achat du pétrole et du gaz à la Russie et le blocage de toutes les banques.
Le Président de la République doit convaincre le chancelier allemand de suivre l’opinion publique de son pays, très majoritairement en faveur des sanctions et de l’envoi d’armes.
La troisième : La mise en route de la procédure d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne.

L’Ukraine a absolument besoin que leur candidature commence à être examinée lors du conseil en juin sous présidence française.

Durant l’entretien, les sirènes ont retenti pour cause d’alerte aérienne, sans que cela n’abrège la discussion.

À l’issue de l’entretien, nous avons retrouvé le reste de la délégation dans une cave, du fait de la détection d’une menace aérienne, pour déguster une part de pizza avec des députés de la Rada (Assemblée Nationale). Un moment de fraternité inoubliable avec de se séparer et de retrouver le train de nuit pour repartir vers Lviv.

Je n’oublierai jamais ces combattants de la liberté.  +d’images

Novoyavorivsk

Aide humanitaire

Ultime étape de notre déplacement en Ukraine avec le passage du poste frontalier de Shehyni à la frontière entre l’Ukraine et la Pologne. Nous avons eu une présentation de la procédure de traitement de l’aide humanitaire provenant de l’UE.

Les douanes de Lviv dont dépend le poste frontière a dédouané 108 357 tonnes d’aides entre le 24 février, date du début de l’invasion, et le 20 avril. 60% de l’aide humanitaire destinée à l’Ukraine transite par les postes de douane de Lviv.

Leur principal objectif a été de simplifier les procédures de dédouanement. Mission accomplie le 6 avril dernier grâce à un nouveau formulaire très rapide à remplir.
L’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine est l’une des plus graves violations de l’ordre de sécurité européen depuis des décennies.

Alors que la Russie bafoue le droit international et en particulier la Charte des Nations unies, il est réconfortant de voir les pays démocratiques se mobiliser pour soutenir l’Ukraine. +d’images

En circonscription en POLOGNE – Cracovie (19-20 avril 2022)

Merci à Baptiste Rougerie, président de l’UFE Pologne, et à Romain Rebour, président de la French Tech Cracovie, qui m’ont accueilli et guidé à la rencontre de nos compatriotes et de nos entrepreneurs installés à Cracovie… une ville que l’on n’oublie pas. Images

Une pensée reconnaissante pour Éric Salvat, conseiller des Français de l’étranger pour la Pologne qui m’a aidé à préparer mon déplacement.

Communauté française

Avec Jean-Charles Meilhand et Baptiste Rougerie

Une certaine idée de la fraternité !

850 Ukrainiens logés depuis le début de la guerre par les Français de Pologne !

Avant de me rendre en Ukraine, Baptiste Rougerie, Pdt de l’UFE Pologne, très engagé sur l’aide à l’Ukraine a organisé une réunion à mon intention avec des Français de Cracovie.

Une vingtaine de compatriotes m’ont retrouvé à L’Apéro, un bar français ouvert en février dernier, par Jean-Charles Meilhand. Nos compatriotes m’ont épaté par leur engagement pour soutenir les Ukrainiens. La création de groupes Whatsapp pour l’occasion a permis de trouver de nombreux volontaires. Un couple m’a déclaré accueillir 8 ukrainiens dont 6 enfants.

Au total, 850 ukrainiens seraient logés depuis le début de la guerre par les Français de Pologne. 60 à 70% des ukrainiens restent en Pologne. Les structures d’accueil sont saturées.

C’est une échappatoire temporaire car ils souhaitent rentrer le plus vite possible dans leur pays. Ceux qui vont plus à l’ouest n’attendent pas un retour rapide. Ils ont des perspectives ailleurs et s’intègrent.

Une longue conversation avec Alexandre et Anna, son épouse ukrainienne, m’a permis de mesurer l’intensité de la détresse de ceux qui avaient dû tout laisser derrière eux.
La tristesse du regard d’Anna m’a bouleversé.

Romain Rebour, Pdt de la French Tech Cracovie, tout comme Jean-Christophe Bonis, Pdt de la French Tech Varsovie, sont d’inlassables créateurs de solutions logistiques pour permettre l’envoi d’aides diverses.

A côté de Romain Rebour (pull blanc)

Le 25/02/22, Romain a créé une page Facebook -Entraide Ukraine – Les Français en Pologne (15 678 personnes touchées), ainsi qu’un Google Sheet où les familles françaises présentes en Pologne peuvent proposer des offres de logement d’urgence, et un groupe WhatsApp pour coordonner les actions.
– Résultat à ce jour : +850 personnes logées (389 groupes), au sein de 81 familles françaises en Pologne (179 lits) / Nationalités : Ukrainienne, Française, Camerounaises, Togolaise, Algérienne, Marocaine, Comorienne, … / Principaux centres d’actions : Cracovie, Varsovie, Rzeszów, Lodz, Wroclaw.

Les autres actions avec TEAM4UA : Aide psychologique de l’Ukraine jusqu’aux points de chute finaux / Evacuation depuis Kiev et Boucha d’handicapés mentaux et aveugles jusqu’en France / Collecte de médicaments en France / Coordination de transports internationaux (Lyon/Aix-en-Provence/Marseille) / Coordination des livraison de vêtements, vivres, médicaments au centre de collecte de Cracovie (300 palettes – 6 bénévoles) / transport de réfugiés (1 211) / Coordination avec les hébergements en France / Coopération avec les forces armées ukrainiennes sur leurs besoins informatiques et de communication.

Je veux saluer tous nos compatriotes en Pologne qui élèvent au plus haut niveau le principe républicain de fraternité.

J’ai éprouvé beaucoup de fierté en les écoutant ce mardi 19 avril 2022 décrire leurs actions avec humilité.

Toute ma gratitude à Jean-Charles pour son accueil et tous mes vœux de réussite pour l’Apero qui j’en suis convaincu saura devenir le rendez-vous incontournable des Français de Cracovie.

Très reconnaissant envers Baptiste venu spécialement de Varsovie pour m’accueillir et m’accompagner durant ma première journée. Il porte très haut les valeurs de l’UFE. +d’images

Entrepreneuriat

French Tech

Rencontre à la Petite France avec les entrepreneurs de la French Tech à Cracovie, présidée par Romain Rebour.

La French Tech Pologne, constitue un pont business entre l’écosystème startup Polonais et Français ; développe une collaboration avec les entreprises et institutions françaises présentes en Pologne. Ses activités portent sur le mentorat, des évènements Tech, des concours de Pitchs, des projets innovants.

Romain est le co-fondateur et COO de SquadGurus : Solution marketplace de ressources informatiques globale. Matching entre les besoins clients et notre réseau mondial de fournisseurs de services IT (engagement de résultats ou d’ingénieurs sur des missions long termes). Il est également CEO de GLOKAL : Société d’aide à l’exploration et l’implantation d’entreprises innovantes françaises en Europe Centrale et de l’Est

Julien Hallier, administrateur de la CCI France Pologne (450 entreprises membres) est le directeur général de la société Destination Pologne www.destinationpologne.fr, qui oeuvre dans la communication, le tourisme et l’événementiel.

Julien oeuvre également à la promotion de la ville de Cracovie pour la mairie. Son blog créé en novembre 2020 permet de mettre fin aux idées préconçues sur ce pays qui regorge d’opportunités.

Le taux de chômage de la région s’établit entre 2,5 et 3%, soit le taux le plus faible de l’UE avec la République tchèque. Cette ville multiculturelle attire les jeunes européens très recherchés pour rejoindre les multinationales présentes localement. 100 000 personnes travaillent dans l’outsourcing.

Les Polonais sont considérés comme les meilleurs développeurs d’Europe et les troisièmes au monde.

La ville compte 250 000 étudiants pour 750 000 habitants enregistrés.

Billy Yen, 3ème membre de la French Tech s’occupe de marketing événementiel et a lancé une société pour commercialiser des sacs à dos « business ».

Des trophées de l’entrepreneuriat vont être organisés suite à un partenariat entre la CCIFP et la French Tech.

J’ai appris avec plaisir que beaucoup de Polonais apprennent le français. +d’images

Entrepreneurs

Poursuite de mes rencontres en compagnie de Romain Rebour avec les entrepreneurs français de Cracovie en allant visiter les boutiques de Boris Gall.

Ce compatriote a créé avec son épouse polonaise :
1 – Le Szapo, une entreprise de commercialisation et de confection de chapeaux, où les Polonais peuvent égayer leurs tenues grâce à des bérets basques colorés.
2 – Une boutique d’épicerie fine « May Bio » qui lui permet de distribuer des productions françaises de qualité.

De l’ingéniosité, du talent et une formidable envie de constituer un pont entre la France et la Pologne. Boris a trouvé une voie pour contribuer à rapprocher nos deux pays. +d’images

Mémoire

Retour à Cracovie…. 31 ans après mon premier passage

En touchant le sol, je me souviens.

Nous étions alors début octobre 1991… quelques mois après la chute du mur.

Margaret Thatcher, qui n’était plus Premier ministre, occupait la suite voisine de la mienne et était venue à Cracovie pour prononcer un discours libéral d’anthologie.

J’étais parmi la foule qui avaient vu les dirigeants de la Tchécoslovaquie, de la Pologne et de la Hongrie, MM. Havel, Walesa et Antall, se retrouver dans le plus fameux restaurant de Cracovie, pour discuter une demande de forme d’association avec l’OTAN et rappeler leur volonté d’adhérer à la CEE qui deviendra l’Union européenne.

31 ans plus tard, je retrouve Cracovie, une ville modèle de l’Union européenne qui affiche un taux de chômage inférieur à 3% et attire la jeunesse européenne.

31 ans plus tard, la crise n’est plus en Yougoslavie mais en Ukraine, et la population polonaise accueille avec générosité les réfugiés ukrainiens.

31 ans plus tard, la Pologne voit toujours le voisin russe comme source de menaces.

Le génocide de Butcha fait douloureusement écho au massacre de milliers de polonais à Katyn, au printemps 1940 par les soviétiques. L’URSS a nié sa responsabilité pendant 50 ans jusqu’en 1990, en rejetant la responsabilité de leurs crimes sur les nazis.

Royaume-Uni – Le CFBL a 10 ans !

Ce 22 avril, j’aurai vécu une journée anniversaire pas comme les autres… Commencée en Ukraine dans un train de nuit entre Kyiv et Lviv, suivie par un parcours de plus de 4 heures en car entre Lviv et Cracovie, puis d’un vol vers Londres qui m’a permis de préparer mon discours, j’ai participé au 10ème anniversaire du CFBL !

L’APC, Association des Parents du CFBL (Collège Français Bilingue de Londres), présidée par Marie-Pierre Bouché, a atteint son objectif de levée de fonds pour un montant de £41,068 soit près de 50,000 € pour venir en aide aux familles et mettre en œuvre divers projets pour l’école.

Après deux ans d’interruption dû au Covid, cet événement annuel que je n’ai jamais manqué jusqu’à présent, a réuni plus de 200 convives, parents, élus à l’image d’Alexandre Holroyd, député, de Nicolas Hatton et Amélie Mallet, conseillers des Français de l’étranger, de David Gassian, chef d’établissement et Bertrand Buchwalter, conseiller culturel, pour un beau moment de solidarité.

Félicitations aux organisatrices et organisateurs de cette remarquable soirée. Merci à tous les généreux sponsors et donateurs ! +d’images

 

Mesdames, Messieurs
Quel bonheur d’être parmi vous ce soir,
Vive les 10 ans du CFBL
cette réussite me réjouit tellement.
Administrateurs du Board ; équipe de direction ; Enseignants ; Parents ;
Vous offrez une belle satisfaction aux enfants
qui fréquentent cet établissement et
à tous ceux qui ont œuvré à sa création
dans le cadre du Plan Ecoles.
Pour cela… Merci !
10 ans plus tard, ma détermination à vous soutenir ne s’est pas émoussée.
Et lorsque André Ferrand m’a transmis la présidence de l’Anefe,
en souvenir de ce travail collectif,
il m’a encouragé à créer de nombreux CFBL.
C’est dire si votre école illustre la volonté
de faire croître notre réseau d’écoles à l’étranger.
Cette journée restera à jamais dans ma mémoire.
Ces 10 ans CFBL marquent aussi mes 60 ans
J’ ai commencé ma journée ANNIVERSAIRE ce matin en Ukraine dans un train de nuit entre Kyiv et Lviv.
J’étais hier à Kiev, invité par le maire de la ville, pour lancer l’espace Europe au sein la mairie avec 5 sénateurs et 4 parlementaires européens.
Les Ukrainiens ont défait les Russes à KYIV et les ont repoussé hors de leurs frontières au nord.
Ils défendent leur liberté et nos valeurs… la démocratie, la liberté d’expression et les droits humains.
Ils sont en 1ERE LIGNE et défendent l’Europe.
Ils savent, nous savons… que s’ils échouent,
les États baltes et la Pologne sont les prochains sur la liste de Poutine.
Les Ukrainiens vont gagner la guerre et veulent rejoindre l’UE au plus vite.
Annoncer à LONDRES en 2022 qu’un pays veut rentrer de toutes ses forces dans l’UE,
Je ne sais pas pour vous… mais pour moi cela me procure une joie immense.
Boris Johnson est passé à Kyiv la semaine dernière.
Je n’ai pas entendu qu’il ait cherché à les dissuader de rejoindre l’UE.
À BUTCHA, ville martyre,
là où les Russes ont commis des massacres ces derniers jours,
dans un cadre indescriptible de ruines,
résultat d’une folie humaine qui dépasse l’entendement,
Là, avec des enfants, nous avons planté des arbres.
L’espérance, le bien, nos valeurs l’emporteront.
Comme les enfants du Londres des années 40,
ces enfants connaissent désormais les abris,
la terreur des bombardements.
Tout doit être entrepris pour arrêter cette guerre.
Aujourd’hui, la décision du Président de la République
de livrer des canons Cesar à l’UKRAINE
correspond à la demande du président Zelensky
C’est nécessaire et urgent pour les Ukrainiens.
Au CFBL, on enseigne en 2 langues.
les enfants ont un enseignement français.
Au-delà de cela, ce sont des valeurs humanistes qu’il reçoivent en patrimoine.
A L’heure où nous parlons
pour ces mêmes valeurs, des héros se battent toujours à Marioupol et dans toute l’Ukraine .
Des blessés sont soignés, jour et nuit, par du personnel sanitaire exemplaire.
Des humanitaires servent des centaines de milliers de repas gratuits aux réfugiés.
Je pense à eux… et je prie pour que les Français fassent le choix, dimanche,
de l’option qui permettra à notre pays
de continuer à les accompagner
tout comme vous accompagnez merveilleusement vos enfants
Soyez généreux !
Je vous remercie!

 

En circonscription au Royaume-Uni – Londres – (24-26 mars 2022)

L’invasion de l’Ukraine décidée par Vladimir Poutine laissera une tâche de sang sur l’histoire de la Russie. À l’initiative du maire de Londres, Sadiq Khan, une marche de solidarité avec l’Ukraine a réuni des milliers de Londoniens, le 26 mars, sous un soleil radieux.

Avec Nicolas Hatton, conseiller des Français de l’étranger et président de l’association the3million, nous avons défilé de Park Lane à Trafalgar Square, en passant par Piccadilly Circus. J’ai aussi relayé le rassemblement mondial sur les réseaux sociaux, “Stand up for Ukraine” pour venir en aide aux réfugiés.

Merci à Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger à Londres, pour avoir organisé l’ensemble de mon déplacement.

Enseignement

Point de situation

En présence de Nicolas Hatton, j’ai pu faire le point sur l’actualité des deux établissements londoniens nés suite au plan École du Royaume-Uni auprès de Mireille Rabaté, proviseur du Lycée international de Londres Winston Churchill (LIL) et de David Gassian, chef d’établissement du CFBL, Collège français bilingue de Londres.

La veille, je me suis entretenu avec Laurent Batut, delegué consulaire, et auparavant conseiller culturel adjoint en charge de l’animation du plan Écoles du Royaume-Uni qui a abouti à créer 2500 places dans les écoles françaises de Londres.

Le CFBL a ouvert il y a dix ans à Kentish Town. L’établissement accueille 700 élèves de la maternelle au collège. Au LIL, on a vu la première génération de bacheliers en 2018. Depuis, le lycée a toujours connu toujours un taux de 100 % de réussite.

Dîner de gala de lycée CDG

Retour au Hurlingham Club, ce 24 mars 2022, car après deux ans d’interruption, les trustees du LFCG Families Charity Fund et l’Association de Parents d’élèves du Lycée Français Charles de Gaulle, l’APL, ont renoué avec le dîner de gala au profit des élèves du lycée et de ses écoles primaires de South Kensington, Wix, André Malraux et Marie d’Orliac.

Pour l’association, présidée par Salima Triki (à l’image), l’objectif de ce gala est de lever de l’argent pour aider les élèves dont les familles traversent des difficultés financières, en participant notamment au paiement des frais de scolarité, frais de voyages scolaires, frais de bilans et séances d’orthophonie, frais liés à l’accompagnement d’enfants à besoins éducatifs particuliers.

C’est un rendez-vous pour notre communauté, rassemblée et solidaire, afin de permettre à ces élèves de poursuivre leur scolarité dans de bonnes conditions. Nous sommes tous très attachés aux valeurs de mixité sociale et d’école inclusive.

Le dîner de gala clôture la campagne de fundraising qui a démarré en novembre avec un appel aux dons auprès de la communauté parentale et des entreprises : dons d’argent, dons de lots pour les ventes aux enchères ou tombola, achat de places pour la soirée.

Plus 700 enfants ont été aidés grâce aux différentes campagnes de fundraising depuis 2005 et rien que pour l’année dernière, 85 élèves ont été soutenus financièrement pour un total de près de £200,000. +d’images

Petite école d’Ealing (Flam)

Visite de la Petite école d’Ealing pour un échange avec trois classes de lycée de jeunes âgés de 14 à 17 ans, ayant un parent francophone pour un total de 35 grands adolescents.

Leur enseignant, Phi Hung LE, nous a accueillis avec Nicolas Hatton et Christian Ravel, ex-pdt de la Petite école d’Ealing et ancien président fondateur du Parapluie Flam, la fédération des petites écoles FLAM au Royaume-Uni.

Ce fut une conversation très enrichissante qui permet de prendre en compte des priorités marquées par le réchauffement climatique.

Gouverner, c’est prévoir. Cette jeune classe d’âge voit loin et mérite toute l’attention des politiques actuels.

Mes pensées à Joëlle Simpsons qui a lancé la petite école d’Ealing en 1986 et qui préside toujours le Parapluie Flam pour le plus grand bonheur de la cinquantaine d’associations FLAM qui sont ainsi fédérées. +d’images

Solidarité

Dispensaire français de Londres

Accompagné par Nicolas Hatton, conseiller des Français de l’étranger pour la circonscription de Londres, j’ai visité le dispensaire français.
Cécile d’Angelin, présidente de la Charity et la directrice Magali Chabrelie nous ont accueillis.

Suite à sa fusion avec la Société Française de Bienfaisance, le dispensaire a poursuivi et développé sa mission d’aide médicale et sociale auprès des francophones les plus démunis et les plus vulnérables.

L’année 2021 a vu l’activité augmenter de 13% par rapport à 2019 (avant la pandémie), avec une offre accrue de créneaux de consultations (9 par jour) suite à l’arrivée de plusieurs nouveaux médecins bénévoles. La plupart des consultations se sont tenues en présentiel, au grand soulagement des patients.

Le Dispensaire français a soutenu financièrement et de manière régulière des sans-abris qui ne pouvaient ni trouver un travail, ni rentrer en France. Grâce aux bénévoles du comité social, l’équipe a continué à rendre visite aux personnes âgées du club senior qui auraient été particulièrement seules au cours de l’année qui s’est écoulée.

Depuis le mois de septembre, l’activité de l’espace Santé Jeunes, à l’écoute de tous les jeunes de 13 à 25 ans dont la santé mentale a été particulièrement affectée pendant la pandémie, s’est considérablement développée.

Chaque jeudi après-midi, Marie Claire Sparrow, avocate et conseillère des Français de l’étranger pour la circonscription de Londres, assiste bénévolement des visiteurs en quête de conseil juridique.

Des travaux de modernisation et de sécurisation vont être entrepris dans l’espace d’accueil du jardin qui s’avère être un excellent endroit pour favoriser l’écoute.

Vous pouvez soutenir l’action du dispensaire en contribuant à son financement sur www.df-sfb.org.uk +d’images

En circonscription au Maroc – Fès – (19 mars 2022)

Dans le prolongement de mon déplacement à Rabat (compte-rendu 1 et 2), je suis revenu à Fès accompagné par Nicolas Arnulf, conseiller AFE pour l’Afrique du nord.

Ce déplacement initié par Myriam Geneviève Benkerroum Devidet, conseillère des Français de l’étranger pour Fès et présidente de l’UFE Fès-Meknès-Oujda, et par  Jean-Luc Ronceray, son vice-président m’ a permis d’assister la réunion de l’UFE Fès-Meknès-Oujda en faveur de la sécurité juridique et fiscale des expatriés et binationaux au Maroc.

A cette occasion, ce fut un plaisir de retrouver Pascal Capdevielle qui m’a, une nouvelle fois, remarquablement accueilli durant ce séjour à Fès, dont il fut le conseiller consulaire pendant sept ans.

Communauté française

Réunion UFE Fès-Meknès-Oujda

Avec Nicolas, nous vons participé à la réunion d’information organisée par l’UFE Fès-Meknès-Oujda, présidée par Myriam Geneviève Benkerroum Devidet, conseillère des Français de l’étranger pour Fès, sur le droit de la famille et la fiscalité au Maroc pour les binationaux et les expatriés.

Durant deux heures, des experts français et marocains ont répondu aux questions les plus diverses et ont permis aux visiteurs de mieux comprendre leur situation de chef d’entreprises ou de résident (gérer ses déclarations, protéger sa famille ou encore optimiser son patrimoine).

Il n’est pas si simple de faire les bons choix quand les législations se contredisent. À titre d’exemple, le garçon hérite du double de la fille au Maroc, ce qui est rigoureusement interdit en France.

Merci à Myriam et à Jean-Luc Ronceray, vice-président l’UFE Fès-Meknès-Oujda pour leur invitation et à Nicolas pour m’avoir conduit depuis Rabat. +d’images

Entrepreneurs

CFCIM

Retrouvailles avec Pascal Capdevielle, vice-président de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM), président la catégorie Services et délégué régional de la CFCIM à Fès, en présence de Nicolas Arnulf, conseiller AFE pour l’Afrique du nord.

Pascal a été conseiller consulaire pour la circonscription de Fès de 2014 à 2021 et un soutien actif qui m’a permis de connaître de nombreuses facettes de ce pays lors de mon premier mandat.

Pascal ne s’est pas représenté à sa succession pour s’investir entièrement dans sa mission au service des entrepreneurs du Maroc et dans le management de sa remarquable résidence d’hôtes à Fès, point de départ de nombreux golfeurs en villégiature qui sillonnent les green environnants.

Installée dans le cœur de la ville, la délégation de la CFCIM à Fès anime un réseau d’environ 200 entreprises, installées dans la région et opérant dans plusieurs secteurs d’activités.

La délégation organise des manifestations permettant aux entreprises et investisseurs de se rencontrer, networker et conclure des affaires. +d’images

Enseignement

Groupe scolaire Jean-de-la-Fontaine

Accueilli par Alexandre Vaugeois, principal du GSU La Fontaine de Fès, j’ai eu le plaisir de revenir en visite dans cet établissement qui a bien changé depuis mon précédent déplacement en février 2015 (compte-rendu).

J’ai profité de la réunion du 19 mars de l’UFE Fès, présidée par Myriam, conseillère des FDE, pour apprécier l’investissement qui a été consenti pour élever le niveau d’infrastructures qui en avaient alors bien besoin.

820 élèves dont 200 français, au deux tiers binationaux, sont scolarisés de la petite section de maternelle jusqu’à la troisième dans cet établissement en gestion directe de l’AEFE. Les élèves peuvent suivre la scolarité au lycée à Meknès, situé à une cinquantaine de kilomètres.

J’ai pu constater que la demande d’un lycée français à Fès, seconde ville du pays, restait omniprésente. +d’images

En circonscription au Maroc – Rabat 2/2 – (16-18 mars 2022)

Après avoir participé à la réunion des Conseillers du commerce extérieur français (CCEF) à Rabat, sur le thème : Maroc, plateforme vers l’Afrique (compte-rendu), j’ai retrouvé Nicolas Arnulf, conseiller AFE pour l’Afrique du nord et conseiller des Français de l’étranger pour la circonscription de Rabat.

Nicolas m’a préparé un programme qui m’a permis de rencontrer les acteurs de la communauté française à Rabat, élus et responsables d’associations. J’ai aussi eu le plaisir de découvrir les nouveaux bâtiments de lycée Descartes, tout juste inaugurés par notre ambassadrice, puis de visiter l’Institut français lors du mois de la francophonie et enfin de revoir la maison de retraite de Souissi, centre de gériatrie d’excellence en plein développement, cinq ans après mon premier passage.

Culture française

Institut français

Visite de l’Institut français à Rabat en compagnie de Nicolas Arnulf, conseiller des FDE pour Rabat. Accueillis par Marie-Cécile Le Luec, directrice et Sara Drissi, secrétaire générale, nous avons visité la médiathèque qui offre plus de 30.000 titres sur différents supports au bénéfice de ses 4500 adhérents. On relève aussi le musée numérique gratuit et l’atelier Fablab pour se former à l’impression 3D.

Lors du mois de la francophonie 2022 : plus de 100 événements culturels ou pédagogiques ont été proposés au Maroc en mars ! Les douze antennes de l’Institut français du Maroc et l’Alliance Française de Safi se sont associées aux festivités pour proposer une programmation éclectique dans le domaine des arts, de l’éducation ou des sciences, dans leurs locaux et hors les murs.

L’institut favorise les projets de mobilité pour les études ou le travail en délivrant des certifications justifiant de la maitrise du français (DELF, DALF, TFC). Il propose une découverte ludique de la langue française dès l’âge de 2 ans. De nouveaux ateliers jeunesse des cours de langue pour les 4-17 ans sont organisés ce printemps pendant les vacances. + d’images

Enseignement

Lycée Descartes

Avec Nicolas Arnulf, nous avons été accueillis par Najat Delpeyrat, proviseure d’un lycée qui constitue un carrefour multiculturel et pôle d‘excellence.

À la faveur de ma deuxième visite le 18 mars dans l’établissement, j’ai ainsi découvert les nouveaux bâtiments pédagogiques et administratifs, ainsi que la salle Simone Veil, qui ont été inaugurés le 8 mars 2022 par Hélène Le Gal, ambassadrice de France au royaume du Maroc, en présence de nombreux invités.

Géré en direct par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, le lycée Descartes accueille 2589 élèves cette année.

Situé au cœur de la ville de Rabat, dans le quartier de l’Agdal, le lycée français Descartes accueille les élèves depuis 1963. Composé d’un collège, d’un lycée ainsi que des classes préparatoires aux grandes écoles, le lycée Descartes est le centre névralgique du « Pôle Rabat – Kénitra » qui comporte six autres établissements et compte au total 5800 élèves :
– À Rabat, les écoles primaires Paul Cézanne (Agdal), André Chénier (quartier Hassan), Albert Camus (quartier Chellah), Pierre de Ronsard (centre ville) et du collège Saint Exupéry (Aviation).
– À Kénitra : le GSU Honoré de Balzac, comportant une école primaire et un collège. + d’images

Communauté française

Consulat

Entretien avec Sandrine Lelong Motta, consule générale.

Ancienne sous-directrice du service des visas au ministère, la consule générale est bien placée pour travailler au regroupement à Rabat des pôles de Fès et Tanger pour les visas.
Les restrictions en matière de visas accordés actuellement aux citoyens marocains sont conjoncturelles.

Nous avons évoqué les questions de sécurité et la situation de nos 22 ressortissants incarcérés au Maroc, dont celui d’un compatriote arrêté suite à une notice rouge d’Interpol déposée par un pays africain et qui avait fait l’objet d’une question au gouvernement au Sénat.

J’ai pu observer les travaux en cours dans l’emprise du consulat et apprécier le soin apporté pour déplacer les palmiers. + d’images

Élus et associations

Nicolas Arnulf, conseiller des Français de l’étranger pour Rabat, m’a organisé un dîner avec les élus CFDE Rabat, Isabelle Frej, Mathieu Lescrainier, ainsi que les représentants d’association Karine Arnulf, pdte Rabat Accueil; Elodie Martellière, pdte FDM Rabat ; Jean Roussillhes VP de l’AFEB/maison de retraite.

Une rencontre pour évoquer les sujets intéressant notre communauté dépendant de la circonscription de Rabat.

Solidarité

Maison de retraite du Souissi

Retour en compagnie de Nicolas Arnulf à la maison de retraite du Souissi, gérée par l’Association française d’Entraide et de Bienfaisance de Rabat-Salé (AFEB), où je m’étais rendu en avril 2017 pour l’inauguration du centre d’accueil de jour (compte-rendu).

Reçu par Sylvie Belbakir, directrice de la maison de retraite, Geneviève Berrada, trésorière de l’AFEB et Jean Roussillhes, vice-président, j’ai pris connaissance du projet de rénovation et d’extension d’un budget de 3 millions d’euros en vue d’offrir aux résidents des conditions d’accueil largement améliorées, comme 42 chambres plus spacieuses et dotées de salles de bain et la création d’un nouveau niveau pour ajouter 25 chambres et d’un sous-sol pour accueillir des salles techniques.

Pour préserver le fonctionnement normal de la maison de retraite, le projet a été divisé en plusieurs phases. Nicolas Arnulf a partagé l’information selon laquelle le projet Stafe de 20000 euros soumis par l’AFEB, qui entre dans le cadre des travaux de la phase 1, avait été accepté lors de la deuxième commission nationale, tenue durant l’AFE, trois jours plus tôt.

La maison de retraite du Souissi est un centre de gériatrie d’excellence qui propose une résidence sécurisée pour “rester autonome et un peu comme chez soi” ; un centre d’accueil de jour thérapeutique (lundi au vendredi de 9h à 17h) pour rompre l’isolement, entretenir ses facultés cognitives ou encore soulager l’environnement familial ; enfin, la maison offre une salle “Snoezelen” …une première au Maroc qui est un lieu d’exploration sensorielle qui fait appel aux 5 sens pour toutes les personnes atteintes de troubles neurologiques de type Alzheimer ou simplement en quête de détente. + d’images

En circonscription au Maroc – Rabat 1/2 – (16-18 mars 2022)

Retour au Maroc du 16 au 20 mars afin de participer à la réunion des Conseillers du commerce extérieur français (CCEF) en Afrique, dont la section est présidée par Éric Bonnel, sur le thème : Maroc, plateforme vers l’Afrique.

L’objectif était de contribuer à la réflexion sur la déclinaison d’un nouveau partenariat économique franco-marocain orienté vers l’Afrique, d’identifier et de développer des actions concrètes.

Cela m’a permis de côtoyer pendant deux jours des CCEF venus de toutes les parties d’Afrique, mais également de l’Océan indien et d’appréhender les opportunités offertes à nos entreprises par ce marché.

Réunion Afrique CCEF


Dans un premier temps, l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, a accueilli les participants à une réception à la Résidence de France en compagnie de Gilles Abensour, président du comité Maroc des CCEF, à laquelle ont participé des députés de l’Assemblée nationale, membre du groupe d’amitié France-Maroc.

L’ambassadrice a rappelé le discours visionnaire d’Emmanuel Macron à Ouagadougou pour définir la nouvelle relation de la France avec l’Afrique. Hélène Le Gal a souligné la place du Maroc et la force du lien bilatéral comme des atouts pour permettre à nos entreprises de se développer sur le continent.

Notre politique d’aide au développement au travers du programme Choose Africa a engagé 3Mds d’euros en faveur de 26000 TPE/PME et soutenu 1,5 millions d’emplois.

En ouverture de la réunion, Éric Bonnel a rappelé que l’Afrique compte 1,2 milliard d’habitants et que ce nombre aura doublé dans 30 ans. Au Sahel, 3 millions de jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail.


Le blé qui s’achetait à 120 euros par tonne avant la pandémie est passé à 300 euros par tonne après le Covid. Il faut compter 140 euros de supplément suite à l’invasion de l’Ukraine. Les risques politiques pour la dizaine de pays qui importent plus de 50% de leurs besoins depuis cette zone doivent être pris en compte. Il a justement conclu : « On ne peut pas parler de développement sans sécurité ! »

En visio depuis Marseille, où il participait au sommet Europe-Afrique, Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, a insisté sur le gain en attractivité de la France, depuis 5 ans, devenue destination numéro 1 des investissements étrangers en Europe. Le chômage des jeunes est au plus bas depuis 40 ans et le chômage est le plus faible depuis 15 ans.

Franck Riester a encouragé nos entreprises à bâtir de nouvelles chaines de valeur depuis l’Afrique au lieu de l’Asie et rappelé la nécessité de réduire notre dépendance aux hydrocarbures. Il a insisté sur la nécessité de mettre fin à notre naïveté en matière de politique commerciale et que les entreprises européennes devaient être protégées face aux pratiques déloyales et inacceptables de la part de nos concurrents.

L’après-midi, je suis intervenu sur le thème “Géopolitique, Défense et Sécurité sur la bande Sahelo-saharienne”, aux côtés du général Patrick Destremau (vice-président, Defense & Security General Manager d’Inetum et ancien Directeur de l’IHEDN).

Mon intervention était destinée à partager mes observations, recueillies à la faveur de mes 44 déplacements sur le continent.

Tout d’abord sur l’évolution de la menace terroriste en Afrique centrale et occidentale ; puis l’utilisation de la guerre hybride par la Russie en rappelant qu’il n’y a pas d’artillerie contre le mensonge ; et enfin l’Afrique, terrain d’expérimentation du soft power chinois, en soulignant que la stratégie d’accaparement des matières premières sur le continent par l’Empire du milieu commence à être visible.

Le résultat partagé du vote africain sur la résolution à l’ONU condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie démontre que l’Afrique est un continent d’affrontement nécessitant de peser le risque géopolitique dans ses investissements.

Rejoint par Nicolas Arnulf, conseiller des Français de l’étranger à Rabat pour la deuxième journée, nous avons suivi la présentation du rapport du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) par Sandrine Sorieul (directrice générale du CIAN), suite à leur enquête 2021 auprès des entreprises internationales en Afrique. Elle a fait apparaître que 75% de ces entreprises ont été à l’équilibre ou bénéficiaires en 2021. La Tanzanie, le Togo et le Maroc sont les 3 premiers pays cités pour investir en 2022.

Lors de la table ronde sur la stratégie de développement des affaires en Afrique, modérée par Mounir Ferram (directeur exécutif de l’Association marocaine des exportateurs – ASMEX), Jean-Pascal Darriet (président de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc – CFCIM) a rappelé que sur les 12 pays qui ont la plus forte croissance au monde, 6 sont africains ; et que 60% des terres non cultivées du monde sont en Afrique.

Lors de la session Financement, fiscalité et gestion du risque, François Marchal, directeur général de Société Générale Maroc, a rappelé que les délais de paiement constituent un réel enjeu.

Séverine Lauratet (avocat associé chez Fidal, membre du bureau de la commission Afrique) est revenue sur la convention fiscale franco-marocaine qui date de 1970 et sur des pratiques de retenues à la source dans certains cas par le Maroc qui paraissent incompatibles avec la convention.

Lionel Piquer (DG Coface Afrique du Nord), Mihoud Mezouaghi (dir. AFD Maroc) et Cécile Avizou (dir. Proparco Afrique du Nord) ont mis en avant leurs capacités respectives pour accompagner les financements de projets.

Alain Bentéjac, président des CCEF, a conclu le séminaire en mentionnant que l’Afrique est constituée de 54 pays qui sont autant de marchés différents. Le continent africain a beaucoup mieux résisté que prévu face au Covid. Le président a appelé les entreprises à prendre en compte le risque politique dans la stratégie d’entreprises.

Je remercie Eric Bonnel pour son invitation à participer activement à ce forum et à tous les organisateurs et participants qui m’ont souvent apporté de précieux enseignements.

À ce titre, je veux saluer la qualité du travail produit par les sous-ateliers régionaux animés par des CCE de comités Afrique :
– Afrique du Nord : Janie Letrot, Hadj Hamou (comité Maroc)
– Afrique de l’Ouest : Yves Keller (président du comité Sénégal)
– Afrique de l’Est : Yannick Chaumet (président du comité Afrique de l’Est) et Christophe Darmois (président du comité Tanzanie)
– Afrique Centrale : Didier Lespinas (président du comité Gabon)
– Afrique Australe : Paul Massardier (Afrique du Sud)
– Océan Indien : Julien Marchand (président du comité Madagascar) +d’images

Royaume-Uni – Londres – marche de solidarité pour l’Ukraine

À l’initiative du maire de Londres, Sadiq Khan, une marche de solidarité avec l’Ukraine a été organisée samedi 26 mars.

Avec Nicolas Hatton, conseiller des Français de l’étranger et président de l’association the3million, nous avons rejoint le cortège à Park Lane, point de départ. Le défilé s’est rendu à Trafalgar Square en passant par Piccadilly Circus.

L’invasion de l’Ukraine décidée par Vladimir Poutine laissera une tâche de sang sur l’histoire de la Russie. Chaque jour depuis plus d’un mois, la liste des victimes civiles innocentes s’allonge. Déjà 3,5 millions d’Ukrainiens ont été contraints de se réfugier à l’étranger.

Le soleil de Londres a illuminé la marche d’une foule solidaire du peuple ukrainien et unie pour dénoncer les crimes commis par la Russie. +d’images

En circonscription à Djibouti (9-10 mars 2022)

La réussite de mon second déplacement à Djibouti doit beaucoup à Vincent Sadeque, président du conseil consulaire, conseiller des Français de l’étranger pour Djibouti, qui l’a initié, ainsi qu’à la forte implication d’Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Djibouti.

Ils ont construit un agenda remarquable et m’ont accompagné d’un bout à l’autre afin que les 36 heures de mon séjour soient optimisées.

En se rendant à Djibouti en mars 2019, Emmanuel Macron avait souhaité relancer nos relations avec ce pays de la Corne de l’Afrique de plus en plus endetté vis-à-vis de la Chine. La France s’est investie à nouveau dans tous les domaines.

Les progrès sont là. Comme me l’a confié une personnalité djiboutienne pour commenter notre relation bilatérale : «auparavant nous étions marris, maintenant nous sommes ravis !»

Diplomatie parlementaire

Premier ministre

Entretien avec le Premier ministre Abdoulkader Kamil Mohamed pour évoquer la relation bilatérale, en présence d’Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Djibouti

Nommé Premier ministre en 2013 après avoir été successivement ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Mer pendant six ans, puis ministre de la Défense, Abdoulkader Kamil Mohamed maîtrise le temps long pour gouverner avec sagesse.

J’ai salué l’engagement de Djibouti pour lutter contre le terrorisme et sa décision de voter la résolution à l’ONU condamnant l’invasion de l’Ukraine. 1800 militaires et forces de sécurité djiboutiens luttent contre le terrorisme en Somalie dans le cadre de l’AMISOM (African Union Mission to Somalia).

Le Premier ministre a souligné l’importance des entrepreneurs français qui ont fait le choix de s’implanter durablement et d’investir à Djibouti. Ils constituent un apport précieux à l’économie de Djibouti dont il souligne l’importance.

Le Premier ministre s’est également réjoui de la nouvelle dynamique bilatérale initiée suite à la visite du président de la République, Emmanuel Macron, il y a près de 3 ans. +d’images

Défense

Forces françaises de Djibouti (FFDj)
Djibouti : Un pivot militaire dans la Corne de l’Afrique

Déplacement sur la base en compagnie d’Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Djibouti : briefing du COMFOR, le général Stéphane Dupont à l’État-major des FFDj, suivi d’un transfert vers la base aérienne pour un briefing Sécurité, puis d’un vol en hélicoptère sur emprise d’intérêt.

L’objectif de nos forces est de garantir la liberté des flux maritimes qui représente 20.000 cargos par an, combattre le risque terroriste qui affiche 2000 attaques par an et défendre ce hub numérique.

Ce baptême de l’air en hélicoptère restera longtemps dans ma mémoire. Il m’a permis de mesurer l’importance de l’implantation chinoise depuis mon dernier passage. +d’images

Diplomatie économique

Communauté d’affaires

Afin de poursuivre mon action au service de notre diplomatie économique, notre ambassadeur Arnaud Guillois a organisé un petit déjeuner avec Thierry Marill (Amerga) et Stéphane Remon (Coubèche), Conseillers du commerce extérieur français (CCEF) à l’hôtel Kempinski.

Ils ont témoigné d’un attachement du consommateur djiboutien pour les produits français tout en rappelant que le pays s’est internationalisé et a multiplié ses sources.

Les opportunités évoquées par les CCEF ont principalement trait à l’énergie verte : éolien, solaire, marémotrice… qui sont des atouts inépuisables pour couvrir 100% des besoins du pays.

Quant au tourisme, Djibouti dispose de sites uniques au monde.

Une convention fiscale est en cours de discussion entre nos deux pays, suite à une décision souhaitée par les deux présidents. +d’images

Groupe Marill

Accueillis par Luc Marill, DG du groupe Marill, en présence de l’ambassadeur Arnaud Guillois, de Vincent Sadeque, président du conseil consulaire, qui a tenu à ce que je visite des entreprises françaises installées de longue date à Djibouti.

Le groupe Marill est un groupe familial, polyvalent et indépendant, installé à Djibouti depuis 1896.

Après la seconde guerre mondiale, sous l’impulsion d’André Marill, les établissements Marill se lancent dans le transport des bagages des fonctionnaires, puis le transport de marchandises en général.

Au fil des ans, les établissements Marill se sont considérablement diversifiés en s’investissant dans de nouvelles activités, comme la distribution et la location de véhicules, les assurances, l’informatique ou encore l’immobilier.

le groupe Marill est actuellement dirigé par Thierry et Luc Marill. Il compte 750 employés et constitue le deuxième employeur de Djibouti. Il représente des marques françaises comme Renault, Plastimo, Europcar ou Manitou, tout en ayant également la confiance de Toyota, dont il est le distributeur officiel depuis 50 ans. +d’images

Groupe Massida

Très heureux d’avoir retrouvé André Massida, Pdg du groupe Massida. J’ai côtoyé André à l’Assemblée des Français de l’étranger lorsqu’il était élu des Français de Djibouti.

Le groupe Massida est implanté à Djibouti depuis 1964. L’effectif du groupe s’élève à plus de 200 employés qualifiés dans la logistique, le courrier express, les déménagements internationaux, ainsi qu’une centrale d’achat.

Massida est le seul opérateur présent à la fois en Éthiopie et à Djibouti, offrant un contrôle total sur les corridors des flux de marchandises des clients. André m’a confié que sur 100 conteneurs arrivant à Djibouti, 90 étaient destinés à l’Éthiopie. +d’images

Communauté française

Consulat

Pour mon second déplacement à Djibouti, Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Djibouti et Vincent Sadeque, conseiller des Français de l’étranger pour Djibouti, m’ont organisé plusieurs rencontres avec des représentants de la communauté française.

Tout d’abord, l’ambassadeur a organisé un diner au Café de la gare, un restaurant tenu par deux compatriotes, pour un échange avec différents représentants d’associations de solidarité : Dr Acina – Association solidarité féminine ; Dr Lafrance – Refuge Decan ; Mgr Bertin, évêque de Djibouti – Caritas ; Pasteur Thiam,Église protestante ; Organismes locaux d’Entraide et de Solidarité ; Vincent Sadèque et Jean Meunier, élus.

Ensuite, la visite du consulat organisée par Pascal Loreau, consul, en présence de Vincent Sadeque m’a permis de revoir les locaux spacieux disponibles pour recevoir nos compatriotes. Le budget des aides sociales en leur faveur a triplé en deux ans et demi pour les aider à surmonter les conséquences de la crise sanitaire.

Déjeuner chez Vincent Sadeque en présence de Bruno Dellaquilla, ancien vice-président de l’AFE et du consul.

Réception de la communauté française à la Résidence de France pour conclure le déplacement avant mon retour à Paris. Ce fut l’opportunité d’échanger sur les conditions de vie pour les Français de Djibouti et les raisons qui ont amené certains d’entre eux à s’y établir durablement. +d’images

Caisse nationale de Sécurité sociale

À l’initiative de Vincent Sadeque, conseiller des Français de l’étranger pour Djibouti, je me suis rendu au siège de la CNSS, où j’ai été reçu par la directrice générale Mme Deka Ahmed Robleh, en présence d’Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Djibouti et de Pascal Loreau, consul.

Vincent Sadeque souhaitait que notre démarche témoigne de la reconnaissance de la France envers cette administration qui assure le versement des retraites des anciens salariés français d’entreprises djiboutiennes.

J’ai apprécié la maîtrise acquise par Vincent sur les dossiers individuels qui avaient nécessité son intervention auprès de la CNSS.

Les dirigeants de la CNSS ont souligné le caractère tenace de l’élu des Français de l’étranger pour le suivi des dossiers des 78 retraités rentrés en France, dont les versements de pensions sont faits trimestriellement.

J’ai exprimé notre gratitude auprès de la CNSS pour leur bon fonctionnement et la souplesse d’adaptation accordée pour parvenir à ce résultat.

La directrice générale m’a confié que les entreprises locales des Français contribuent à la protection sociale du pays qui compte 12 600 retraités et participent ainsi à la paix sociale.

De leur côté, les Chinois qui travaillent localement ne veulent pas payer les cotisations sociales à Djibouti. Elle pense qu’ils doivent s’adapter.

La directrice s’est réjoui des partenariats avec la France, à l’image de la coopération avec l’hôpital de Valenciennes, et compte sur notre pays pour les aider à former leurs médecins. +d’images

Journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme

Voulue par le Président de la République Emmanuel Macron et instaurée par un décret de novembre 2019, la Journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme, nous a réunis à l’ambassade pour un moment de recueillement.

À l’initiative de l’ambassadeur de France à Djibouti, Arnaud Guillois, la célébration a été avancée au 10 mars pour me permettre d’y participer, en compagnie des élus des Français de l’étranger, Vincent Sadeque, pdt du conseil consulaire, et Jean Meunier, ainsi que des représentants des FFDj.

L’ambassadeur a fini son discours en citant des phrases d’Albert Camus tirées de ses « Chroniques algériennes » : « Quelle que soit la cause que l’on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d’une foule innocente où le tueur sait d’avance qu’il atteindra la femme et l’enfant. » +d’images

Enseignement

Lycée français de Djibouti (LFD)

Visite du chantier du nouveau lycée français de Djibouti et rencontre avec des parents d’élèves élus au CA, en présence de l’ambassadeur Arnaud Guillois, de Vincent Sadeque, du COCAC ; de Bruno Lassaux, proviseur ; de Jean-Christian M’Boya (DAF) et Mme Vanbésien ; du représentant de l’architecte

Depuis 10 ans, l’association de parents d’élèves travaille à un projet d’envergure : la restructuration du LFD avec la construction de nouveaux bâtiments sur le site Kessel (proche de la base du 5ème RIAOM des FFDj).

Le projet est prévu en 3 phases pour une superficie de 10800 mètres carrés. La phase 1 prévoit la construction de bâtiments (2500 mètres carrés) pour le collège-lycée qui accueille également les locaux administratifs.

Les effectifs de l’établissement oscillent autour de 1425 élèves depuis 5 ans (1427 pour 2021-2022). +d’images

 

En circonscription en Éthiopie – Addis-Abeba (8 mars 2022)

Retour en Éthiopie pour une étape de 24 heures le 8 mars 2022 afin de faire le point, suite à la crise de l’automne 2021.

j’ai été très heureux d’avoir revu l’ancien directeur Afrique du Quai, Rémi Maréchaux (à l’image) aujourd’hui notre ambassadeur en Éthiopie. Je le remercie de m’avoir accompagné d’un bout à l’autre de mon déplacement, tout en me faisant partager sa connaissance approfondie de l’Afrique.

Un mois exactement avant mon arrivée à Addis-Abeba, j’ai eu le plaisir de revoir Henok Teferra, ambassadeur d’Éthiopie en France, auditionné au Sénat par le groupe d’amitié France-Pays de la Corne de l’Afrique.

Signe de l’évolution favorable de la situation, Addis-Abeba venait d’accueillir, la semaine précédente, le 35e Sommet de l’Union africaine, auquel plus d’une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement se sont rendus.

Diplomatie parlementaire

Parlement éthiopien

Entretien avec Zeleke Temesguen Baru, chef du bureau du président de la chambre haute, Agegnehu Teshager.

Les élections de septembre 2021 ont assis l’autorité du parti de la Prospérité d’Abi Ahmed dans un contexte marqué par la guerre au nord et les tensions communautaires.

Nous avons évoqué la situation au Tigré, la mise en service du barrage de la Renaissance et la position de l’Éthiopie sur la résolution concernant l’Ukraine à l’ONU.

Diplomatie économique

Communauté économique

L’ambassadeur Rémi Maréchaux m’a organisé une réunion en deux temps avec la communauté d’affaires en Ethiopie : un échange avec les CCEF et le conseil d’administration du Club d’affaires franco-éthiopien (CAFE), suivi d’un cocktail à la Résidence en présence de la communauté d’affaires.

J’ai ainsi eu le plaisir de retrouver Gilbert Millhac, président du comité des CCEF Éthiopie, fort de 9 membres et 4 experts associés, ainsi que Olivier Poujade, président du CAFE qui compte 45 membres, avec lequel je suis resté en contact régulier depuis mon précédent passage à Addis-Abeba en 2019. Il a créé la première société de conseils dédiée au marché immobilier éthiopien. Olivier emploie près de 50 personnes en Éthiopie et au Soudan.

La présence des entreprises françaises s’est accrue ces dernières années passant de 28 en 2014 à 53 en 2021. Nos entreprises sont principalement présentes dans l’agroalimentaire, l’énergie et le transport-logistique.

Les exportations françaises en Éthiopie sont dominées par les ventes d’Airbus à Ethiopian Airlines. +d’images

Résidence de France

Visite de l’emprise de la Résidence, priorité de mon action pour le pays suite à ma visite de 2019.

Le parc de l’ambassade de France en Éthiopie, d’une surface de 37 hectares, constitue la plus vaste emprise du réseau diplomatique français. Il s’étend sur un terrain d’un périmètre de 3 kilomètres environ.

L’ambassade dispose d’un titre de propriété depuis 2014 qui lui donne toute latitude pour mener des projets immobiliers.

Le parc regroupe les locaux professionnels de l’ambassade, la Résidence de France ; un parc de logements destinés aux agents ; diverses infrastructures techniques ; un club hippique ; un court de tennis et un espace de restauration destiné aux agents.

J’ai souhaité suivre le programme de rénovation et d’optimisation de ce patrimoine. La première étape consiste en la rénovation des espaces techniques (cuisines, stockage) et de réception de la résidence. +d’images

Communauté française

Réunion consulaire

Afin de prendre en compte les attentes de nos compatriotes et leurs observations face à la situation économique et l’impact de la guerre en Éthiopie, l’ambassadeur Rémi Maréchaux a organisé une réunion consulaire avec Michel Gleyze, conseiller des Français de l’étranger pour l’Éthiopie, le consul, les 6 chefs d’îlot d’Addis-Abeba et 4 présidents d’association, dont Addis-Abeba Accueil.

. A ce jour, 850 Français sont inscrits au Consulat en Éthiopie.
. 90% vivent dans la capitale ou sa banlieue.
. Un tiers est établi depuis plusieurs générations.
. Un tiers est constitué d’expatriés venus pour des contrats d’une durée maximum de 5 ans.
. Un tiers représente des familles franco-éthiopiennes composées d’enfants français et le plus souvent d’une mère éthiopienne.

Jusqu’au début de la crise sanitaire et de la guerre civile, les Français venaient régulièrement faire du tourisme dans le pays. Leur nombre est désormais très faible. +d’images

Enseignement

Lycée Guébré Mariam (LGM)

Visite du lycée Guébré Mariam accompagné par le proviseur, suivie d’une rencontre avec les associations d’enseignants et de parents d’élèves.

Durant la crise politico-militaire survenue à l’automne, la France a fait la démonstration de son attachement à préserver la continuité des enseignements.

Nous avons évoqué les difficultés croissantes de recruter des enseignants, qu’ils soient de droit local ou résidents. L’AEFE a décidé d’exonérer le LGM de sa participation à la rémunération des résidents pour les 5 prochaines années à l’image de ce qui est fait au Liban. Cette décision a du sens car la rénovation et la restructuration des locaux devient urgente.

La crise de gouvernance observée en 2021 avait fait l’objet d’un entretien que j’avais eu en septembre dernier avec le conseiller des Français de l’étranger pour l’Éthiopie. Un changement de proviseur a été opéré en décembre 2021. Il a fait l’objet d’un consensus de la part des parents, des enseignants et de l’administration.

Mon intervention devant les élèves de première, à l’occasion de la Journée internationale des droits des Femmes, était destinée à les sensibiliser à l’importance de lancer l’alerte s’ils sont victimes ou témoins d’agression. +d’images>

En circonscription à Oman – Mascate (6-7 mars 2022)

100 !!! Le Sultanat d’Oman constitue le 100ème pays que j’ai visité depuis le début de mon mandat (28 sept. 2014) au service des communautés françaises à travers le monde.

Je remercie Véronique Aulagnon, ambassadrice de France à Oman, pour m’avoir proposé un programme en concertation avec les autorités omanaises qui m’a conduit à être remarquablement reçu à la chambre haute du Parlement (à l’image avec  le Cheikh Abdulmalik Abdullah Al Khalili, son président) et au ministère du Commerce et de l’Industrie.

Le volet économique méritait attention puisqu’une quarantaine de grandes entreprises françaises sont implantées au Sultanat, où elles disposent de parts de marchés significatives dans la production d’électricité et d’eau, la gestion des déchets, l’industrie pétro-gazière, la sécurité, la logistique ou la grande distribution. Oman, dont l’exploitation des hydrocarbures un tiers du PIB et les trois-quarts des exportations, recherche des partenariats dans le cadre d’un plan de diversification (industrie manufacturière, tourisme, logistique, pêche et minier…)

Dans ce pays de 5 millions d’habitants, le nombre de Français inscrits au Registre s’élève à 600. Toute ma gratitude à Matthieu Basselier, stagiaire de l’INSP qui m’a accompagné dans toutes les étapes.

Diplomatie parlementaire

Majlis A’Dawla

Pour mon premier déplacement au Sultanat d’Oman, qui est le 100ème pays que j’ai traversé depuis mon entrée au Sénat, j’ai eu le privilège d’être accueilli au salon d’honneur par un membre du Majlis A’Dawla, chambre haute du Parlement.

J’ai été reçu ensuite par le Cheikh Abdulmalik Abdullah Al Khalili, président de la chambre haute pour un entretien en tête à tête.

Durant les deux heures d’échanges, nous avons eu l’opportunité de partager nos visions respectives sur de nombreux sujets de politique étrangère : Conseil de coopération des états arabes du Golfe, Yémen, invasion de l’Ukraine par la Russie, accords d’Abraham entre Israël et les Émirats arabes unis, Iran, Ouïgours….

La diplomatie omanaise est fondée sur des principes constants : assurer la sécurité régionale en particulier dans le détroit d’Ormuz (Oman partage avec l’Iran le contrôle du détroit) et ne s’impliquer dans aucun conflit. Pour y parvenir, le Sultanat ne rompt les liens diplomatiques avec personne.

Le Sultanat joue un rôle de facilitateur discret qui permet de faire avancer parfois les discussions, comme cela est avéré avec l’accord sur le nucléaire iranien en juillet 2015.

Le président de la chambre haute m’a encouragé à poursuivre l’objectif d’organiser une visite du groupe interparlementaire France-Pays du Golfe à Oman en 2023. +d’images

Presse

Le président du Conseil d’État reçoit le président du groupe d’amitié parlementaire entre la France et les pays du Golfe (6 mars 2022)

Traduction : Son Excellence Cheikh Abdul-Malik bin Abdullah Al-Khalili, président du Conseil d’État, a reçu ce jour Olivier Cadic, membre du Sénat français représentant les résidents à l’étranger et chef du groupe d’amitié parlementaire entre la France et les États du Golfe, dans le cadre de sa visite au Sultanat d’Oman du 5 au 8 mars.

Son Excellence le président du Conseil d’État a salué les relations existantes entre le Sultanat d’Oman et la République française, espérant que la visite contribuerait à élargir les horizons de coopération entre les deux pays amis, à développer les relations bilatérales et à les pousser vers des horizons plus larges.

Pour sa part, le sénateur français s’est félicité de cette visite, soulignant que son pays attache une grande importance au développement de la coopération avec le Sultanat d’Oman, cette coopération comportant de nombreuses pistes qui servent les intérêts des deux pays amis.

Il a indiqué que sa visite actuelle au Sultanat d’Oman s’inscrit dans le cadre de la préparation d’une visite future de tous les membres du groupe d’amitié entre le Sultanat d’Oman et la France. voir l’article

State Council Chairman receives French senator (6 mars 2022)

Muscat: Shaikh Abdulmalik bin Abdullah al Khalili, Chairman of the State Council, received Olivier Cadic, the French senator for French citizens living abroad and President of the France-Gulf States Friendship Group, within the framework of his current visit to the Sultanate of Oman from March 5 to 8.

The chairman of the State Council commended the existing relationship between the Sultanate of Oman and the French republic, hoping that the visit will enhance cooperation and bilateral relations between the two countries. lire la suite l’article

Diplomatie économique

Ministère du Commerce et de l’Industrie

Entretien avec Mme Asila Al Samsani, sous-secrétaire d’État auprès du ministre du Commerce et de l’Industrie pour évoquer les priorités d’Oman en matière d’orientation économique, en présence de Françoise Puig-Inza, Première conseillère et conseillère de coopération et d’action culturelle à l’ambassade.

En matière d’investissements, alors que Total Énergies a annoncé, fin décembre 2021, la signature de plusieurs accords de développement gaziers, la France confirme qu’elle est un acteur économique de premier plan au Sultanat.

Elle dispose de parts de marché significatives dans la production d’électricité et d’eau, la gestion des déchets, l’industrie pétro-gazière, la sécurité, la logistique, la grande distribution et les services aux entreprises.

À la suite de l’échange avec la ministre, son équipe a partagé une présentation des opportunités d’investissements s’inscrivant dans le cadre de la vision Oman 2040. +d’images

Conseil économique

Véronique Aulagnon, ambassadrice de France à Oman, organise régulièrement un conseil économique avec les conseillers du commerce extérieur (CCEF) du Sultanat, dont la section est présidée par Patrick Thienpont, CEO de Barka Desalination Company.

L’achèvement des contrats aéronautiques, la fermeture du Sultanat dès mars 2020 dans le cadre de la crise Covid et l’effondrement des importations françaises en provenance d’Oman ont conduit à une régression historique des échanges économiques bilatéraux en 2020. Un déficit commercial avec Oman a été enregistré pour la première fois en 2021.

Plusieurs CCEF observent que la reprise est en vue à la faveur de l’amélioration des perspectives macro-économiques, suite à la progression du prix du pétrole.

Les CCEF d’Oman sont confiants et ont pour objectif de faire venir des PME pour leur présenter les opportunités du marché.

Lors du déjeuner dans son restaurant français « La Brasserie », Sulaiman Al-Harthi, président de l’Oman France Amitié et CEO d’Alizé islamic Bank, m’a confié pour sa part qu’Oman offrait d’excellentes perspectives dans les énergies renouvelables, ainsi que de nombreuses opportunités d’acquisition pour restructurer des entreprises du secteur du tourisme ayant souffert de la crise. +d’images

Barka – Usine de dessalement (Suez)

Visite de l’usine de dessalement de Barka, opérée par Suez, en présence de Patrick Thienpont, directeur de l’usine, président des CCEF Oman et de Matthieu Basselier, stagiaire INSP à l’ambassade de France.

Cette installation, localisée à 50 km au nord-ouest de Mascate, a été construite en seulement 30 mois. Elle est un élément essentiel au développement de la production d’énergie et d’eau pour le réseau principal d’Oman.

Il faut récupérer environ 2 litres d’eau de mer pour 1 litre d’eau potable.

L’usine produit 281.000 m3 par jour, soit 20% de l’eau potable du Sultanat.
Pour y parvenir, l’installation extraie 650.000 m3 d’eau de mer, quotidiennement.

Après 4 ans d’existence, toutes les sociétés omanaises qui oeuvrent dans le secteur de l’eau et l’énergie ont obligation de coter sur le marché local 40% de leurs actions, dont la moitié à destination du grand public.

La société Barka Desalination Company a été introduite en bourse, début février, avec succès et cotée pour la première fois le 27/02/22.

Une réussite qui illustre l’expertise française dans ce domaine. +d’images

Enseignement

Lycée français de Mascate

Accueilli par Christine Riez-Nogueira, directrice au lycée français de Mascate, j’ai visité l’établissement et rencontré des représentants des parents d’élèves.

Créé en 1995 par Elf Atochem, l’école française de Mascate est devenue en 2015 le lycée français de Mascate, un établissement privé de droit omanais, géré par le comité de gestion de l’association des parents d’élèves, à but non lucratif.

Celui-ci est conventionné avec l’AEFE et homologué de la petite section de maternelle à la classe de troisième ; toutes les classes du lycée à partir de la seconde sont sous le régime du CNED.

L’établissement accueille actuellement 215 élèves de la petite section de la maternelle à la terminale.

Les effectifs étaient de 300 élèves avant la crise sanitaire. Mais la gestion financière serrée pour surmonter le départ de familles lié au Covid et une approche budgétaire prudente permettent d’envisager l’avenir avec optimisme.

Le lycée français de Mascate a été l’un des deux derniers établissements avec Panama à obtenir la garantie de l’état pour son emprunt immobilier au travers de l’ANEFE. +d’images

Centre franco-omanais

Visite du Centre franco-omanais (CFO) avec Aurélien de Chappotin, directeur, suivie d’une rencontre avec une dizaine d’enseignants et d’étudiants.

Créé en 1979, le Centre est une école de langues et un centre culturel. Le CFO est placé sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères français et celle du ministère de l’Éducation omanais.

Installé dans une très belle villa du quartier central de Madinat As Sultan Qaboos, le CFO accueille 250 étudiants de langue française par session et propose un programme culturel ciblé vers le jeune public.

Adultes comme enfants peuvent fréquenter sa médiathèque, ses 11 salles de cours équipées de TBI ou son agréable jardin paysager.

Le CFO, seul centre d’examens officiels pour le DELF/DALF et le TEF/TEFAQ, héberge également un bureau d’informations sur les études en France (Campus France).

Nous avons échangé sur la nécessité pour la France de relancer l’offre des bourses universitaires qui ont chuté ces dernières années. +d’images