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En circonscription en Thaïlande (3) – Phuket (11 au 13 janv. 2018)

Merci à Christian Chevrier, conseiller consulaire pour la Thaïlande et président de l’UFE Phuket et à Claude de Crissey, consul honoraire (à dte sur la photo) pour l’organisation de l’ultime étape de ma tournée dans le sud-est asiatique sur l’île de Phuket.

La tragédie du Tsunami de décembre 2004 a marqué les esprits à jamais. L’Agence consulaire de Phuket a développé un système permettant de localiser les ressortissants français en cas de crise ou de catastrophe, grâce à des phablets mises à disposition des chefs d’îlots par Claude de Crissey. J’ai eu droit à une démonstration. Formidable initiative.

Politique

Gouverneur

J’ai été reçu par Khun Notapat Plotdong, gouverneur de l’île, en compagnie de Claude de Crissey, consul honoraire, et Christian Chevrier, conseiller consulaire pour la Thaïlande.

Phuket est jumelé avec la ville de Nice. Le Gouverneur viendra en France en juin prochain. Il m’a dit combien il avait été peiné par l’odieux attentat qui avait touché Nice. Les questions de sécurité sont prises très au sérieux dans son pays et chacun se montre très vigilant.

J’ai remercié le gouverneur pour la qualité de l’accueil des Thaï à l’égard de nos compatriotes sur l’ile et mis en avant le développement de l’école française et internationale Claude Berda.

Entrepreneuriat

PME

De nombreux entrepreneurs ont fait le choix de Phuket pour créer leur entreprise. Hôtellerie, restauration, construction, tourisme, les tentatives sont nombreuses.

Ainsi, j’ai testé les créations de la Napoleon Bakery, une boulangerie-salon de thé qui attire la clientèle européenne en mal de produits du Vieux continent. J’ai aussi visité la nouvelle usine de Dual Boat qui développe des hydrofoil.

Le temps m’a manqué, hélas, pour découvrir la rhumerie Chalong Bay Rhum, créée par un Français dans ce pays qui compte parmi les grands producteurs mondiaux de canne à sucre.  + d’images

Sécurité

Système de protection de nos ressortissants

Visite de l’agence consulaire installée dans des locaux mis à disposition par Claude de Crissey, consul honoraire depuis septembre 2013.

(à l’image) J’ai été impressionné par la présentation du logiciel créé par l’agence consulaire qui permet de recenser les Français pour les mettre rapidement en sécurité en cas de tragédie  climatique, par exemple.

Installé depuis plus de 20 ans en Thaïlande, infatigable serviteur de la communauté française, Claude assiste quelque 2000 compatriotes résidant sur l’île, ce qui n’est rien comparé au flot de touristes qui peut s’élever à 20.000 individus par mois ! Et parmi ses attributions, Claude visite régulièrement les Français incarcérés à Phuket…  + d’images

Communauté française

Réunion

Accueilli par Cedric Besler, directeur du Novotel Phuket Phokeethra, qui a ouvert récemment dans le centre-ville de Phuket, j’ai tenu une réunion publique organisée par Christian Chevrier, conseiller consulaire pour la Thaïlande et président de l’UFE Phuket, en présence de Claude de Crissey, consul honoraire.

J’ai retenu les difficultés d’obtention de visas pour les épouses thaï des ressortissants français et du coût de ces formalités parce qu’elles leur imposent de se rendre à Bangkok. Par ailleurs et ici aussi, les regrettables interruptions de versement de pension leur font penser que le système de certificat d’existence devrait être revu.

Nos compatriotes s’interrogent sur la notion de service de proximité, parce qu’ils aimeraient pouvoir faire leurs demandes de passeports ou de visas auprès de l’agence consulaire de Phuket… comme cela était possible par le passé.  + d’images

Enseignement

Ecole Claude Berda

Visite de BCIS, l’école française et internationale Claude Berda, un établissement unique, écologique, pour des élèves de tout âge de la garderie à la terminale, en compagnie de Christian Chevrier, conseiller consulaire.

Laurent Minguely, fondateur et directeur, m’a présenté son école qui a pu s’établir grâce à l’entrepreneur à succès Claude Berda.

Sur une superficie de 4.000 m², l’école accueille 260 élèves, veillant à ne pas dépasser 20 élèves par classe. 40 enseignants leur offrent des curriculums français-anglais ou thaï-anglais.

L’école se distingue par un ensemble d’équipements haut de gamme pour les sciences, la culture ou le sport (piste de course, complexe multisport couvert), ainsi que par son environnement sécurisé 24h/24, incluant le port d’un bracelet magnétique pour les enfants !

En septembre 2018, l’école sera capable d’accueillir jusqu’à 1200 élèves. Un dossier de demande d’homologation a été déposé auprès de l’Éducation nationale.  + d’images

En circonscription en Thaïlande (2) – Leam Chabang & Pattaya (10 janv. 2018)

Prenant de la distance avec la capitale thaïlandaise, j’ai poursuivi de ma route vers Pattaya pour rencontrer notre communauté, et je suis allé ensuite à Leam Chabang dans le dessein de découvrir l’usine Michelin, située entre Bangkok et Pattaya.

Michelin est l’emblème de notre génie industriel. Basée à Clermont-Ferrand, l’entreprise est présente dans 170 pays, emploie 111.700 personnes et exploite 68 usines dans 17 pays ! Ces usines, dont 6 en Thaïlande, produisent ensemble près de 200 millions de pneumatiques !

Pattaya

Communauté française

Réunion d’information

Près de 2000 compatriotes ont choisi de s’installer à Pattaya et dans ses environs.

Je me suis rendu dans cette ville balnéaire située à 2 heures au sud de Bangkok, en compagnie de Samira Abdelli, Consule et Caroline Schmitt, attachée de coopération éducative.

Lors d’une réunion d’information, nous avons échangé avec une cinquantaine de Français, à l’hôtel Pullman, en présence de Marie-Laure Peytel et Eric Miné, élus consulaires, pour la Thaïlande.

Enseignement

Ecole francophone

Créée en 2009, homologuée en 2013 pour le primaire, l’Ecole francophone de Pattaya, dirigée par David Micallef, accueille 124 élèves.

Les élèves en collège et au lycée bénéficient des services du CNED.

J’ai souhaité visiter l’école qui a obtenu une dotation parlementaire, après avoir reçu le parrainage de la conseillère consulaire Marie-Laure Peytel. J’étais accompagné par Samira Abdelli, consule et Caroline Schmitt, attachée coopération éducative.

Le développement de l’établissement et les contraintes administratives locales ont conduit au projet de construction d’un nouveau site scolaire sur un terrain de 14.000m², acquis en location-vente en avril 2015. Ce projet repose sur l’auto-financement et s’évalue à près de 2 millions d’euros. + d’images

Leam Chabang

Entrepreneuriat

Michelin

Visite de l’usine Michelin Leam Chabang, située entre Bangkok et Pattaya en compagnie de Samira Abdelli, consule et Caroline Schmitt, attachée de Coopération éducative.

2600 employés travaillent sur ce site, créé en 1989. Au total, Michelin emploie 7000 salariés répartis sur 6 sites de production en Thaïlande, pays qui produit 30% du caoutchouc mondial.

A Leam Chabang, une nouvelle usine va être construite sur un terrain mitoyen pour produire 5 millions de pneus d’ici à 2022. Déjà 7,5 millions de pneus sont produits localement par la firme française. 85% de la production est destinée à l’Asie, le reste est exporté vers les USA.

Merci à Jean-Claude Arnaud, directeur général, Antoine Sautenet, conseiller Affaires publiques et Frédéric Cauquil, directeur Qualité pour leurs explications patientes sur la fabrication des pneus.

En circonscription en Thaïlande (1) – Bangkok (8 au 9 janv. 2018)

Mes remerciements à Gilles Garachon, ambassadeur de France, qui m’a reçu à deux reprises à la Résidence à la faveur de ma venue en Thaïlande, troisième pays visité en début d’année après le Vietnam et le Cambodge, où je me suis rendu successivement à Bangkok, Leam Chabang, Pattaya et Phuket.

On associe spontanément la Thaïlande au tourisme de masse et c’est incontestable lorsqu’on sait que 800.000 touristes français s’y rendent chaque année en villégiature

J’ai observé que c’était aussi une terre d’opportunités pour les industriels. L’attractivité est entretenue par les autorités : un grand plan d’infrastructures et de transports de plus de 60 milliards de dollars est programmé pour la période 2015-2023.

Politique

Sénat

Rencontre avec le Dr Thamrong Dasananjali, secrétaire du groupe d’amitié Thaïlande-France, en présence de Patrick Mansier, conseiller politique et de presse de l’ambassade de France en Thaïlande.

Je lui’ai remis une invitation officielle à se rendre en France signée par ma collègue Jacky Deromedi, présidente du groupe interparlementaire d’amitié Asie du Sud-Est.

Entrepreneuriat

Chambre de commerce Franco-Thaï

Visite des locaux de la chambre de commerce franco-thaïlandaise avec Marc Thuillier, adjoint au conseiller économique et commercial de l’ambassade.

Échanges fructueux avec Alexandre Dupont, président de la Chambre et Sukanya Uerchuchai, directrice. Le 1er partenaire de la Thaïlande est l’Asean, zone de libre échange qui, d’ici 10 à 15 ans, va gagner 150 millions d’habitants. Les dirigeants de la Chambre sont convaincus que la Thaïlande va devenir le hub de l’Asie du Sud-Est.

La CCI a fêté l’an dernier ses 50 ans et compte 336 membres. Elle dispose aussi d’un service Emploi qui place des postulants par dizaines. En effet, avec un taux de chômage de 1%, ce pays attire nombre les jeunes Français en quête d’expérience professionnelle internationale.

Communauté française

Réception

Notre ambassadeur, Gilles Garachon, a réuni une cinquantaine de représentants de de la communauté française, manifestement dynamique et entreprenante.

Cela m’a permis d’échanger à la fois avec des personnalités installées dans le pays de longue date, mais également avec de jeunes entrepreneurs venus installer leurs start-ups.

Lors du diner d’accueil en présence des chefs de service du poste diplomatique, j’ai pris la mesure de l’attractivité du pays qui reçoit 35 millions de touristes chaque année !  + d’images

Consulat

Visite de la section consulaire sous la conduite de Samira Abdelli, consule.

La moitié de nos 13.000 compatriotes enregistrés au consulat est domiciliée dans la capitale. Un tiers d’entre eux a plus de 60 ans et les mariages entre retraités français et jeunes femmes thaïs ne sont pas rares. Le consulat a enregistré 475 naissances en 2017.

Notons que les touristes français n’ont pas tous un comportement exemplaire… On dénombre une à deux arrestations par semaine de nos compatriotes (80 en 2017, contre 99 l’année précédente)!

Service des Visas

Dirigé par Laurent Cuenoud, le service des visas du consulat en Thaïlande, fonctionne grâce à une équipe de 10 personnes. Leur rythme de travail est soutenu et en accélération : 46.000 visas accordés en 2017, contre de 44.000 en 2016

La mise en place de “France-Visas” est annoncée pour le 30 janvier 2018 en Thaïlande, un système équivalent à celui proposé par TLS, société auprès de laquelle nos autorités externalisent leurs demandes de visa.

Mais tant que les documents annexes ne seront pas téléchargeables, les agents devront continuer à manipuler des dossiers papiers. C’est prévu, dit-on, dans une version future… Le problème est toujours de savoir quand. Les parlementaires représentant les Français de l’étranger réclament cette fonctionnalité depuis près de 10 ans….

Enseignement

Lycée français International

Visite du lycée français International de Bangkok (LFIB) avec Joël Planté, proviseur de la section française et Fabian Forni, conseiller culturel. J’ai aussi eu l’opportunité d’échanger avec les représentants élus des élèves.

Cet établissement homologué, doté d’une convention avec l’AEFE, est le 3ème établissement scolaire français de la zone par sa taille. Il scolarise 1060 élèves qui sont français pour 83% d’entre-eux.

Doté d’infrastructures sportives de qualité, le lycée affiche 100% de réussite au bac. 70% des élèves font le choix d’études supérieures en France.   + d’images

Culture

Alliance française

Visite de l’Alliance française de Bangkok en compagnie de Vanessa Silvy, attachée culturelle et Laurent Cuenoud, consul adjoint.

Située au sein d’un futur complexe immobilier, l’Alliance déménagera en septembre, avant le début de sa construction. Ce sera mieux… et pourtant, Bangkok dispose déjà de l’une des plus belles Alliances du réseau avec des salles de cours nombreuses et remarquablement équipées.

Accueillis dès l’âge de 3 ans, les enfants bénéficient d’espaces adaptés, d’activités variées et originales… comme le choco-philo mensuel, une introduction à la philosophie pour les 7-12 ans, en français et autour d’un chocolat chaud ! + d’images

En circonscription au Vietnam – Hô-Chi-Minh-Ville (29 déc. 2017 – 4 janv. 2018)

Tous mes remerciements à Vincent FLOREANI (au centre en cravate rouge), un consul général soucieux de mettre son expérience au service de notre diplomatie économique et d’aider au mieux nos entreprises à réussir localement.

Notre consul a avancé son retour de vacances pour présider un diner de travail réunissant Henri-Charles Claude, président de la chambre de commerce française au Vietnam qui compte 280 membres (à gauche sur la photo) et des CCEF afin d’explorer les diverses façons de renforcer les relations franco-vietnamiennes.

Je suis reparti avec une priorité, celle de suivre et de soutenir le déménagement du Centre médical international (CMI), une formidable initiative française, source de financement de l’Institut du Cœur de Saigon qui a sauvé la vie de milliers d’enfants.

Santé

CMI

Le Centre médical international (CMI), créé par le Pr. Alain Carpentier, est une clinique française employant des médecins français et vietnamiens.

J’ai visité ce centre, situé en plein cœur d’Hô-Chi-Minh-Ville, en compagnie de Maëlle Jarlier directeur administratif et financier, du Dr Nicolas Lagüe, spécialiste des maladies tropicales installé depuis 15 ans au Vietnam, et de Trinh Thi Minh Ngoc, chargée de développement (santé, art de vivre) chez Business France.

Nous nous sommes ensuite rendus sur le nouveau site qui doit permettre au CMI  de tripler sa surface et donc étoffer son offre. Je resterai très attentif à la réussite de ce projet de déménagement, capital pour l’avenir de l’établissement, qui est en attente de toutes les autorisations nécessaires.

Fait exceptionnel : le CMI reverse tous ses bénéfices à la fondation Alain Carpentier qui permet aux enfants souffrant de maladies cardiaques et indigents d’être néanmoins opérés à l’Institut du Cœur de Hô-Chi-Minh-Ville.

Des compatriotes m’ont également parlé du FV Hospital du District 7 (Franco-Vietnamese Hospital) qu’ils qualifient de meilleur hôpital du Vietnam et qui est accrédité “Joint Commission International” (JCI).

Institut du coeur

Créé en 1992 par le Pr. Alain Carpentier et le Pr. Duong Quang Trung, l’Institut du Cœur soigne les troubles cardiaques. Grâce aux dons du CMI,  4300 enfants ont déjà pu être sauvés.

La demande en chirurgie cardiaque croit au même rythme que la réputation de l’Institut, d’autant que l’accès est facilité aux plus démunis par le département d’aide sociale.

La fondation Alain Carpentier a permis la création de deux établissements du genre et s’emploie à transmettre son expertise de pointe en formant des chirurgiens cardiaques vietnamiens.

Communauté française

Communauté dynamique et entreprenante

(à l’image) Avec Edouard George, président de la section UFE Vietnam et fondateur de Phoenix, agence de voyages touristiques en Asie et Patrick Molko, conseiller consulaire pour le Vietnam.

Je les remercie d’avoir partagé leur long vécu dans un pays qui les passionne.

On estime la communauté française au Vietnam à 11.000 personnes (8.000 sont inscrits sur le Registre). Elle est installée pour les 2/3 dans la capitale vietnamienne. Il s’agit d’une population dynamique (60 % d’actifs), majoritairement masculine (62 % d’hommes) et comprenant de nombreux entrepreneurs.

(à l’image) Parmi ces Français prometteurs, citons les deux chefs  qui accompagnent le chef vendéen étoilé Thierry Drapeau, dont j’ai découvert le restaurant ouvert deux semaines auparavant… en compagnie de quelques uns de ces entrepreneurs installés au Vietnam de longue date.

Créer une entreprise est une solution de plus adoptée par les jeunes diplômés et les anciens stagiaires, parfois même avant de chercher un premier emploi, tant les opportunités de marché semblent foisonnantes

(à l’image) A Vinh Long situé à 2 heures de route de Saigon dans le delta du Mekong, j’ai rencontré nos retraités, membres  de l’UFE Delta du Mékong, section présidée par Bernard Verneveaux. L’obligation de produire un certificat de vie est un sujet épineux dans cette partie du monde. Il ne faut pas être naïf : obtenir la signature d’un certificat d’existence par les autorités locales n’est pas gratuit. Sans parler de la lenteur des services postaux qui entraine la suspension du paiement des pensions par les caisses de retraite basées en France.

Patrick Molko m’a alerté sur des problèmes bancaires récurrents. On a vu des banques françaises fermer unilatéralement des comptes, au motif que les requêtes de nos services des impôts leur faisaient perdre trop de temps !

Enseignement

Lycée bilingue

Fierté de l’éducation vietnamienne, j’ai découvert le lycée Nguyen Thi Minh Khai aux côtés de Jean-Philippe Rousse, conseiller culturel. Nous avons été reçus par la proviseure de l’établissement, Mme Nguyen Thi Hong Chuong et la proviseure adjointe, Mme Nguyen Minh Bach Lan, ainsi que le chargé de mission auprès du service de l’Éducation et de la Formation, M. Pham Quan Tam.

Le lycée propose le programme bilingue et le programme de français LV2. Avec 520 élèves inscrits à la rentrée 2017, il s’agit du plus important contingent d’élèves francophones de niveau secondaire à Ho-Chi-Minh-Ville.

Le Vietnam comptait à la rentrée 2015 environ 48.400 élèves francophones dans l’enseignement scolaire (dont environ 3650 élèves à Hô-Chi-Minh-Ville) : 12.900 en classes bilingues et 35.500 ayant choisi le français comme 1ère (LV1) ou 2e langue vivante (LV2).

Besoins en scolarité

La question scolaire est cruciale. Fermé pour la période des vacances scolaires, je n’ai pu visiter le lycée français Marguerite Duras à Hô-Chi-Minh-Ville qui compte 865 Français sur 1.130 élèves, soit 76 %. Dans la capitale vietnamienne, les Français représentent le groupe le plus important d’expatriés européens !

Un entrepreneur français m’a confié que des investisseurs vietnamiens seraient prêts à créer une école française de 6.000 places !… si l’homologation était acquise avant l’ouverture.

Si seulement on pouvait faire évoluer les procédures d’homologation pour qu’elles génèrent un élan, au lieu de freiner le développement de l’enseignement français à l’étranger…

Entrepreneuriat

Gameloft

Visite du site de Gameloft, éditeur de jeux pour mobiles et tablettes, avec Nguyen Ngoc Thuan, directeur RH pour l’Asie Sud-Est. Trente Français y travaillent à des postes stratégiques.

Créée en 1999 par UBI Soft, Gameloft est devenue indépendante en 2008, avant d’être rachetée par le groupe Vivendi en 2016. L’entreprise emploie 6000 personnes dans 38 pays. 30% de ses effectifs se trouvent en Asie du Sud-Est pour seulement 8% du coût global du personnel…

En Asie sud-est, Gameloft est présent dans 3 pays (Vietnam, Indonésie et Philippines) : 7 studios et 2166 employés. En 10 ans, la société a multiplié sa taille par 20 dans cette région. Son catalogue présente plus de 500 jeux vidéo.

Dans ce secteur industriel en surchauffe, il faut prévoir une augmentation annuelle de 10-15% aux employés et affronter une vive compétition pour recruter les talents !

Linkbynet

Linkbynet a été fondée en 2000 par deux frères dionysiens (93), Patrick et Stéphane Aisenberg, ayant juste le baccalauréat en poche.

Pionnière de l’informatique en nuage (Cloud Computing), Linkbynet propose à ses quelque 800 clients, de la PME aux grands noms du CAC40, des solutions d’hébergement et d’infogérance.

Linkbynet Vietnam a ouvert ses portes en 2014. La filiale ne comptait alors qu’un seul collaborateur ; elle en compte une cinquantaine désormais. Linkbynet Vietnam est gérée par Thuy Bui, un Français d’origine vietnamienne qui m’a reçu, en présence de Benoit Lauvray, directeur de la production.

Justifiant d’une croissance annuelle moyenne de 25 %, le groupe compte 650 employés (dont 250 à son siège) et réalise un CA de 45M€.

Culture & Sciences

Institut culturel

Visite de l’IDECAF (Institut d’échanges culturels avec la France), dirigé par Mme Nguyen Ngoc Lan.

Ce centre culturel français placé sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères vietnamien, dont les cadres sont des diplomates vietnamiens, constitue une véritable exception dans notre réseau culturel !

En effet, l’IDECAF a été créé en 1982 par accord intergouvernemental, en reprenant les bâtiments de l’Institut français de Saigon, lui-même créé en 1954.

L’institut assume avec dynamisme la promotion de la culture française, d’abord en termes d’apprentissage de la langue : 2000 élèves annuels ; 60 professeurs, dont 10 Français. Salle de spectacle, salle d’exposition et médiathèque (25.000 références sur 800m2, ouverte en 2006 avec l’aide de la France) sont autant de puissants outils au service de notre rayonnement national.

Coopération scientifique et culturelle

Lors d’un déjeuner à la Résidence en présence de Jean-Philippe Rousse, conseiller culturel, j’ai rencontré Alexis Drogoul, représentant de notre Institut de recherche pour le Développement (IRD) installé depuis les années 1990 pour partager ses connaissances scientifiques et travailler en partenariat avec les principales institutions de recherche et d’enseignement vietnamiennes, notamment sur l’environnement, les ressources naturelles, la santé et les sciences sociales.

Cette réunion m’a aussi permis des échanges passionnants avec Pascal Chinarro, fondateur du studio audiovisuel Bonjour Saigon ; Sandrine Llouquet (Salon Saigon) et puis Olivier Tessier de l’Ecole française d’extrême Orient (EFEO), établissement spécialisé dans l’étude des civilisations de l’Asie depuis 1898.

Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°38 – vœux/édito et rubriques : Agenda, Brexit, Français du Royaume-Uni, Revue de presse

Lire : l’INFOLETTRE n°38 – Janvier 2018Logo InfoLettre - Rond75

Edito de l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°38

Je souhaite à chacune et à chacun d’entre-vous une nouvelle année pleine de vitalité, de projets accomplis et de bonheurs partagés.

Ce jeudi, Emmanuel Macron sera à Londres pour rencontrer Theresa May. J’assisterai à la réception donnée dans le cadre de ce sommet franco-britannique.

La perspective d’une sortie des Britanniques du marché unique dans 15 mois va aboutir cette année au départ, complet ou partiel, d’entrepreneurs et d’entreprises soucieux de commercer librement avec l’Union européenne, première puissance économique mondiale.

Visuel HL34 effet2Je formule le vœu que le Royaume-Uni trouve une issue à l’impasse dans laquelle elle s’enfonce en plongeant dans l’incertitude les 3 millions d’Européens qui y vivent.

Ce pays mérite mieux que l’isolement qui le guette.

Il suffit parfois d’un sursaut… la France l’a connu en 2017. Qu’il semble loin désormais ce pays désabusé, morose et en quête d’élan.

Le vent de l’Histoire a soufflé si fort que le très libéral magazine The Economist a consacré la France “pays de l’année 2017” ! Pour s’attirer les honneurs de la presse britannique, encore fallait-il un homme de circonstance “Avant son arrivée, la France paraissait irréformable”, jugent les éditorialistes anglais à propos d’Emmanuel Macron… Lire la suite et découvrir l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°38

MEILLEURS VOEUX 2018

Mes meilleurs vœux de santé et de bonheur à tous pour 2018, depuis Saigon !
Je suis en compagnie d’Edouard George, président UFE Vietnam ; Patrick Molko, conseiller consulaire Vietnam ; Bernard Verneveaux, responsable UFE Delta du Mékong et des membres de l’UFE Vietnam.

En 2018 avec l’UFE, comme depuis 1927, les Français ne sont jamais seuls à l’étranger !

 

En circonscription aux Pays-Bas – Amsterdam (30 nov. – 3 déc. 2017)

(à l’image) avec Philippe Lalliot, ambassadeur de France et Hélène Degryse, conseillère consulaire.

Fière de son cachet touristique, Amsterdam veut aussi être une terre d’élection pour les créateurs de start-up et un label pour l’innovation. Elle est devenue la 3ème ville mondiale pour l’attraction de projets d’investissements étrangers (IBM Global Location Trends 2016).

Le lancement d’un projet de collège français que je suis venu soutenir s’inscrit dans cette dynamique économique qui attire les cadres expatriés. Le besoin de scolarisation francophone devient de plus en plus criant, comme l’illustre la relocalisation imminente de l’Agence européenne du médicament (AEM) à Amsterdam et ses 900 employés, dont 12% de Français.

Depuis un an, je soutiens l’action d’Hélène Degryse, conseillère consulaire, qui vise à créer un plan Ecoles aux Pays-Bas sur le modèle de ce qui a été fait à Londres. Arrivé récemment en poste à La Haye, Philippe Lalliot, ambassadeur de France, a pris la mesure des enjeux éducatifs et a affiché son volontarisme pour développer notre enseignement aux Pays-Bas.

Enseignement

Lancement d’un projet de collège

(g. à d.) avec l’équipe projet : Aurélie Rimasson (secrétaire – gestion de projet, offre pédagogique) ; Sylvie Luisetti (communication digitale, site web) ; Marie Cordonnier (pdte – gestion de projet, sponsoring) ; Olivier Cadic ; Céline Castanet (marketing, RP) ; Nicolas Castanet.

Lorsque Marie Cordonnier et Aurélie Rimasson sont venues au Sénat, le 26 octobre dernier, me présenter leur projet de création d’un collège français à Amsterdam, elles ont d’emblée reçu mon soutien et ma promesse de participer au lancement.

L’histoire retiendra qu’il a eu lieu un 1er décembre au The Student Hotel, en présence des conseillères consulaires Hélène Degryse et Catherine Libeaut ; de Anne Genoud, consule générale; Xavier Rey, Premier conseiller de l’ambassade et de Anne-Emmanuelle Grossi, conseillère de coopération et d’action culturelle et directrice de l’IFPB et de Tanguy Le Breton, ancien conseiller à l’AFE.

Quelques jours auparavant, une réunion d’information auprès des parents d’élèves fut très encourageante en confirmant leur attrait pour un collège français bilingue, également exprimé par le biais d’une pétition (370 signatures au 28.11.2017).

La situation est désespérément claire à Amsterdam : aucune solution d’enseignement français après l’école élémentaire. Les enfants français et francophones doivent se rendre La Haye au lycée Van Gogh ou bien à l’Ecole Européenne de Bergen.

Que reste-t-il à faire ? Beaucoup. Dans les grandes lignes : finaliser le business plan ; trouver un local (avec l’aide de la mairie) et l’aménager ; recruter un responsable pédagogique…

Le terrain est favorable, notamment auprès des entreprises de la région qui ont besoin de faciliter l’expatriation de leurs employés francophones. L’offre est séduisante avec un cursus bilingue  français / anglais + langue néerlandaise. A terme, Aurélie veut proposer l’option internationale du baccalauréat (OIB), baccalauréat bilingue et bi-culturel (à ne pas confondre avec le baccalauréat international – BI).

Ecole primaire d’Amsterdam

(à l’image) Avec Franck Barro, proviseur ; Anne Genoud, consule générale ;  Anne-Emmanuelle Grossi, COCAC

L’école française d’Amsterdam est, depuis janvier 1989, une annexe du lycée français Vincent van Gogh situé à La Haye. Elle est, depuis 2006, dirigée par un directeur mais reste sous l’autorité du proviseur Franck Barro.

Dans le quartier du Pijp à Amsterdam, il s’agit d’une charmante école primaire (maternelle et élémentaire) qui scolarise les enfants jusqu’au CM2 uniquement. Le collège et le lycée sont à La Haye.

Communauté française

Réunion annuelle des consuls honoraires

J’ai rencontré les consuls honoraires des Pays-Bas au sortir de leur réunion avec Anne Genoud, consule générale, un moment important pour la cohésion du groupe et propice au partage d’expériences avec les élus consulaires.

En compagnie de notre ambassadeur Philippe Lalliot, nous avons salué l’état d’esprit de ces représentants locaux de la France auprès de nos ressortissants qui, à titre bénévole, assurent leur protection et facilitent leurs formalités.

Entrepreneuriat

Réunion économique

Lors d’un déjeuner à la Brasserie Flo, haut lieu culinaire et petit coin de France identifié par les Amsterdamois, j’ai pu cerner le climat des affaires aux Pays-Bas auprès de notre ambassadeur Philippe Lalliot, le chef du service économique, Mathieu Kahn, la directrice d’Atout-France, Fabienne Javault, le directeur de Business France, Georges Régnier, ainsi que Fanny-Marie Brisdet, avocate d’affaires et vice-présidente du comité CCEF Pays-Bas et Manoël de Goeij, responsable du desk France de PwC.

Fabienne Javault a souligné qu’en 2016, la France était le premier pays d’accueil des investissements étrangers créateurs d’emplois en provenance des Pays-Bas en Europe (37%), devant le Royaume-Uni (19%) et l’Allemagne (10%) !

J’ai retiré de nos échanges diverses idées pour alimenter mon rapport sur le cycle de vie des entreprises (au nom de la DSAE). Citons, par exemple, le dispositif de “turbo liquidation” qui existe en droit néerlandais, la souplesse contractuelle (contrat oral) ou le régime fiscal les capitaux-risqueurs.

TomTom ou la mobilité du futur

Découverte du siège de TomTom à Amsterdam, éditeur de logiciels de planification d’itinéraires et fabricant de systèmes de navigation GPS. Cette entreprise créée par trois Néerlandais et une Française, Corinne Vigreux, est déjà forte de 25 années d’expérience.

Le responsable produits, Louis Debatte-Monroy, nous a expliqué que TomTom était présent dans 38 pays et que sa réussite mondiale pouvaient s’illustrer par deux chiffres : 500 millions d’appareils connectés et 750 serveurs pour gérer les flux de données !

Le véhicule autonome et électrique est au cœur de sa stratégie de développement.

The Student Hotel ou garder son âme d’étudiant

Pour Nicolas Castenet, The Student Hotel (TSH) est “le produit hôtelier hybride le plus innovant de sa génération”, ce qui explique la rapide croissance de ce groupe hôtelier aux Pays-bas et désormais en Europe.

Diplômé de l’Essec, Nicolas a fait ses premières armes au sein d’AccorHotels qui lui confiera, pendant 8 ans, la direction régionale du contrôle financier de la marque Sofitel à Bangkok, puis à Singapour. De retour à Paris, il est saisi par l’envie de repartir et deviendra ainsi le CFO de l’établissement The Student Hotel basé à Amsterdam.

Impliqué dans la vie communautaire française, Nicolas est le trésorier de la fondation pour la création d’un “Collège français bilingue à Amsterdam”, qu’il sponsorise par ailleurs en mettant les salles de réunion de TSH à sa disposition.

Culture française

Alliance française

(g. à d.) Xavier Rey, Premier conseiller de l’ambassade ; Olivier Cadic ; Carine Bougnague, directrice de l’AF d’Amsterdam ; Anne Genoud, consule générale ; Anne-Emmanuelle Grossi, COCAC et directrice de l’IFPB.

J’ai visité les locaux qui accueilleront dès janvier prochain, l’Alliance française d’Amsterdam. Aux Pays-Bas, la première Alliance française fut fondée en 1888. On compte actuellement 33 Alliances françaises qui sont réunies en une fédération : l’Alliance française des Pays-Bas.

Ce réseau accueille plus de 7000 étudiants, accompagnés par 200 professeurs. En complément aux cours de langue, les AF proposent de nombreuses activités culturelles et des projets nationaux, comme le Concours de la Chanson ou le Concours Visions d’Europe qui remportent chaque année une grande adhésion. Le concours Visions d’Europe a par exemple mobilisé une trentaine d’établissements secondaires néerlandais.

Politique

Congrès ALDE / Amsterdam 1-3/12

(g. à d.) Olivier Cadic ; Benoit Mayrand, conseiller consulaire UDI Roumanie Moldavie ; Yves Robert, ancien conseiller gouvernemental, coordinateur ALDE membres individuels France ; Nicolas Bizel, délégué UDI en Serbie.

Après mes rencontres avec les divers acteurs de la communauté française, j’ai assisté au congrès de la ALDE (Alliance of Liberals and Democrats for Europe), samedi et dimanche à Amsterdam. Cette Alliance constitue l’un des groupes politiques du Parlement européen, dont l’UDI est membre. 8 Premiers ministre de l’UE en sont membres.

Précédents déplacements :

Reportage Public Sénat « 48h avec le sénateur Cadic » (Pays-Bas : La Haye, Amsterdam) / 25.01.2016 – vidéo.
– La Haye et Amsterdam / 21-22 janv. 2016.
– Amsterdam / 21 juin 2015
– La Haye et Amsterdam / 12-13 fév.2015.

 

En circonscription en Espagne – Barcelone (13-14 nov. 2017)

Mon cinquième déplacement à Barcelone depuis le début de mon mandat (sept. 2014) a été motivé par l’inauguration de l’école maternelle du lycée français de Barcelone.

L’occasion de retrouver Pierre Olivier Bousquet, conseiller consulaire au service des Français d’Aragon, des Iles Baléares et de Catalogne et, depuis septembre, collaborateur parlementaire de Samantha Cazebonne, députée des Français établis hors de France pour la  5ème circonscription qui englobe l’Espagne, le Portugal, Andorre et Monaco.

Enseignement

Inauguration de l’école maternelle

A l’invitation du proviseur du lycée français de Barcelone, Dominique Duthel, j’ai eu la joie de participer à l’inauguration de la nouvelle école maternelle française, le 14 novembre.

Un événement qui m’a permis de revoir Yves Saint-Geours, ambassadeur de France en Espagne ; Christophe Bouchard, directeur de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) et de faire la connaissance de Cyril Piquemal, consul général de France à Barcelone.

Accueillis par les élèves de terminale STMG, la visite de locaux a précédé les prises de parole sur le toit-terrasse du bâtiment neuf.

Il y a 14 mois, je m’étais rendu au lancement des travaux qui représentent un investissement de 6 millions d’euros. C’est donc en un temps record que le directeur de la maternelle, Patrick Bonnefoy aura accompli une double tâche. En premier lieu, la restauration de l’ancienne villa, incluant une salle de musique et une marmothèque pour que, dès l’âge de 3 ans, les enfants soient imprégnés de la culture du livre. En second lieu, la construction d’une nouvelle école qui inclut le restaurant scolaire.

Le nouveau bâtiment est un bijou d’architecture et de technologie dans le respect de l’environnement : éclairage aux LED avec des détecteurs de mouvement, régulation automatique de la lumière naturelle et de l’air ambiant grâce à un système qui contrôle l’ouverture des lames et des fenêtres, etc.

“Dans cette école maternelle, il y a de l’excellence dans la conception, dans la construction, dans la conservation du site historique, dans l’insertion locale”, a résumé notre ambassadeur Yves Saint-Geours.

Pour sa part, Christophe Bouchard, s’est demandé si ce n’était pas “la plus belle école maternelle française à l’étranger“, saluant l’engagement des parents qui ont fait le choix du système français.

Palmes académiques pour le proviseur

Au cours de la cérémonie, Yves Saint-Geours a décerné la médaille de Chevalier dans l’ordre des Palmes Académiques à Patrick Bonnefoy, directeur de l’école, pour récompenser son mérite professionnel et la part décisive qu’il a prise dans la concrétisation de la nouvelle école.

La matinée s’acheva par un joyeux lâcher de ballons. Des ballons bleu/blanc/rouge, évidemment.

Table ronde sur la Maternelle à la française

Participation à la table ronde sur la spécificité de l’école maternelle française, organisée dans le cadre de la Semaine des lycées français du monde par l’AEFE, en présence de son directeur Christophe Bouchard et de Lucia da Silva, COCAC adjointe.

Ce fut l’occasion de rappeler qu’en Espagne, ce n’est pas moins d’un million de jeunes qui apprennent le Français ! Notre langue est la deuxième langue étrangère enseignée. Ajoutons encore que quelque 4000 enfants sont scolarisés dans l’ensemble des écoles maternelles françaises en Espagne.

Communauté française

Consulat

Échanges très instructifs sur l’état d’esprit qui règne au sein de la communauté française de Barcelone auprès de Cyril Piquemal, consul général, Julien Perrier, consul adjoint et Frédérique Morcillo, vice-consule. Au milieu de l’agitation politique, nos compatriotes ressentent beaucoup d’empathie vis-à-vis des Catalans, tout en se défiant de la tentation sécessioniste, à fortiori à l’heure du Brexit.

Cyril Piquemal et son équipe se dévouent auprès d’une communauté conséquente de 36.000 Français (officiellement inscrits) qui veut conserver un lien étroit avec la France. L’enseignement français en profite et c’est plus d’un millier de bourses scolaires qui ont été attribuées par le consulat en 2017.

Soirée de l’Institut français

Invité par Pascale de Schuyter Hualpa, directrice de l’Institut français de Barcelone (IFB), j’ai participé à une conférence/dégustation intitulée “Papilles, molécules et Jazz”. Tout un programme !

Parrainé par l’IFB, il s’agissait d’un événement commun avec l’hôtel Palace et le Festival de Jazz. Une rencontre placée sous le signe de la convivialité, où j’ai rencontré divers acteurs de la communauté française.

Entrepreneuriat

Chambre de commerce

Rencontre avec Philippe Saman, directeur de la Chambre de commerce franco-espagnole à Barcelone, en présence des chefs d’entreprises François Martin, directeur général de Targobank, groupe Crédit Mutuel-CIC ; Paule Celma,  Sales Area General Manager Europe du Sud du groupe Umicore ; Christophe Dubus, directeur général Brico Dépôt pour la Péninsule Ibérique et Laurent Renard, fondateur et gérant de Toro Development.

Née en 1883, la Chambre de Barcelone est la doyenne des chambres françaises en Europe et la deuxième dans le monde. L’organisme rassemble aujourd’hui 450 membres, pour l’essentiel des entreprises françaises implantées en Catalogne et des entreprises espagnoles ouvertes sur la France, de taille et de secteurs très diversifiés.

Dans un contexte politique tendu, la Chambre a réuni ses membres pour faire un point sur l’état d’esprit des entrepreneurs. En effet, 99% des entreprises de la CCI sont toujours installées en Catalogue et personne ne veut prendre de décision précipitée, surtout dans la perspective des élections régionales convoquées le 21 décembre prochain. Le compte rendu de la réunion diffusé en interne appelle chacun à une attente sereine.

En circonscription en Serbie – Belgrade (1-3 nov. 2017)

Pour mon premier déplacement en Serbie initié par Nicolas Bizel de la délégation de l’UE, j’ai enchaîné 23 événements (entretiens, visites, réunions publiques…) en 3 jours de présence à Belgrade et pu apprécier l’engagement d’Eric Grasser, conseiller consulaire pour la Serbie, en faveur de nos compatriotes.

C’est dire si je suis sincèrement reconnaissant envers Nicolas Faye, chargé de mission, et Maxime Renaud, Premier secrétaire auprès de l’ambassade, pour la qualité et l’amplitude du programme qu’ils m’ont concocté.

J’ai eu l’honneur d’avoir été reçu par Aleksandar Vučić, président de la République de Serbie et ses deux ministres qui œuvrent directement au succès de la candidature du pays à l’Union européenne.

Lors de son discours à la Sorbonne, en septembre dernier, le président Emmanuel Macron a allégué que les pays des Balkans avaient vocation à intégrer l’UE. Quelques jours plus tard, le président de la Commission, Jean-Claude Junker, fixait l’échéance du processus d’adhésion de la Serbie à 2025.

(A l’image : l’ambassade de France à Belgrade, véritable temple Art Déco.)

Politique

Président de la République

Je garderai un souvenir excellent de ma rencontre avec le président de la République de Serbie, Aleksandar Vučić, élu en avril dernier.

Le président Vučić a exprimé le vœu que le président Emmanuel Macron se rende en Serbie, l’année prochaine, pour commémorer le Centenaire de 1918 et ainsi l’alliance franco-serbe née de la Grande guerre.

Cette rencontre serait aussi l’occasion d’encourager la coopération entre nos deux pays et, point capital pour le président serbe, affirmer le soutien particulier de la France dans le processus d’intégration européenne de la Serbie. Résolument engagé sur ce chemin, le président m’a assuré de sa volonté de réforme pour permettre à son pays de remplir, un à un, les critères exigés par l’Union Européenne.

Le président Vučić devra toutefois surmonter les tentations nationalistes à l’œuvre en Serbie, et composer avec les velléités d’influence de la Russie ou de la Chine sur son pays. Lire mon éditorial (HL93 du 7.11.2017)

A l’heure du Brexit, la vision pro-européenne du président s’avère bien rafraîchissante et je l’ai assuré de mon entier soutien dans sa démarche.

Ministre des Affaires étrangères

Avec le ministre des affaires étrangères, Ivica Dačić, nous avons convenu qu’il existait de la marge pour intensifier les relations bilatérales entre la Serbie et la France dans tous les segments.

Le ministre s’est félicité de nos bonnes relations qui s’incarnent dans un dialogue politique constant et des projets communs. Par ailleurs, Ivica Dačić a insisté sur le rôle de la Serbie dans les Balkans occidentaux : la coopération avec l’UE est une condition essentielle pour la stabilité, la paix et le développement régional. Aujourd’hui, 68% des échanges commerciaux de la Serbie se réalisent déjà auprès de l’UE.

Le ministre m’a informé de la décision de la Serbie de passer du statut d’observateur à celui de membre à part entière au sein de l’Organisation internationale de la francophonie.

Ministre de l’Intégration européenne

Sur la voie de l’adhésion à l’UE, Jadranka Joksimović, ministre de l’Intégration européenne, a manifesté que la Serbie était un partenaire fiable et crédible qui veut participer activement à la résolution des enjeux actuels, en particulier la crise des migrants et le terrorisme.

l’UE représente un intérêt stratégique pour la Serbie, a résumé la ministre, estimant  que l’intégration européenne constituait pour tout pays des Balkans le meilleur mécanisme de développement global.

Pour preuve, les échanges entre la France et la Serbie qui ont presque doublé depuis l’entrée en vigueur de l’accord commercial intérimaire de 2010. Voir la vidéo de notre échange.

Délégation de l’UE

Rencontre avec Sem Fabrizi, ambassadeur de la délégation de l’Union européenne en Serbie.

Je remercie Nicolas Bizel qui a initié mon déplacement à Belgrade et facilité ce rendez-vous. Nicolas est en charge de la réforme de l’État de droit en Serbie et des liens avec la société civile pour le compte de cette délégation de l’UE. La Serbie doit redoubler d’efforts dans la mise en place d’un véritable État de droit garant des libertés fondamentales, dit-il, ce qui signifie faire reculer une corruption généralisée.

Le pays est candidat officiel à l’adhésion depuis mars 2012. Les négociations ont démarré en janvier 2014. 8 chapitres ont été ouverts (sur un total de 35). La normalisation des relations avec le Kosovo et les progrès sur les chapitres liés à l’état de droit conditionnent cette adhésion.

Sem Fabrizi m’a encore précisé que la Serbie bénéficiait d’une allocation de 1,5 Mds d’euros de fonds européens de pré-adhésion, au titre de l’enveloppe 2014-2020.

Assemblée nationale Groupe SNS (Majorité)

J’ai échangé avec le chef du groupe parlementaire du Parti serbe progressiste Aleksandar Martinović et le chef adjoint, Vladimir Orlić.

Mes interlocuteurs m’ont exprimé le sentiment d’appartenir “naturellement” à l’UE et leur attachement à nos valeurs, tels que le respect des libertés individuelles, la liberté économique ou un niveau élevé de protection sociale. Aleksandar Martinovic s’est félicité que les investissements étrangers aient généré plus de 150.000 nouveaux emplois en Serbie, au cours des trois dernières années.

Assemblée nationale Groupe DS (opposition)

J’ai complété mes entretiens au Parlement avec Nataša Vucković, pdte du groupe d’amitié France-Serbie, et Balša Božović. du groupe parlementaire du DS.

Députés de l’opposition, Natasa et Balsa, sont soucieux de vivre dans un pays moderne et démocratique, fondé sur la primauté du droit, où le parlement joue un rôle principal. Dans cette voie, Natasa Vuckovic estime qu’il faut modifier la Constitution et redéfinir le rôle du pouvoir judiciaire.

Tous deux soutiennent vivement les négociations de pré-adhésion de l’UE, tout comme le dialogue entre Belgrade et Pristina et la coopération régionale. Enfin, ces parlementaires m’ont dit qu’ils aimeraient que la France prenne une part plus importante dans la sphère économique et culturelle du pays.

Entrepreneuriat

Chambre de commerce internationale France Serbie

La CCI France-Serbie, dirigée par Sanja Ivanic, réunit une centaine de membres. Ma visite a été suivie d’un déjeuner avec les conseillers du commerce extérieur de Serbie.

La Serbie constitue un véritable hub économique de la région des Balkans occidentaux, dont Belgrade est le cœur commercial. L’équipe de la Chambre et les CCEF déplorent que la destination Serbie demeure méconnue par les entrepreneurs français, malgré l’importance de son tissu industriel. En effet, en termes d’échanges commerciaux, la France ne pèse que 2,9%, bien loin derrière l’Allemagne et l’Italie, les deux principaux partenaires de la Serbie.

Il faut dire que les Allemands accompagnent le financement de projets remportés par leurs entrepreneurs. Nicolas Herriau, président de la section Serbie des CCEF, insiste pour que l’Agence française de développement (AFD) vienne opérer en Serbie.

Il demeure que 65 entreprises françaises y sont présentes, employant près de 10.000 personnes. Souvent de grandes enseignes pour répondre à de vastes chantiers (aéroport, métro…).

Groupe Coquelle

Entretien avec le directeur exécutif de la filiale serbe du groupe Coquelle, Sacha Stajkovic, créée il y a juste un an, pour développer ses activités dans les Balkans.

Coquelle Serbie est installée dans les locaux de la CCI France Serbie à Belgrade le temps de faciliter son implantation.

Cette société française, dont le siège est situé à Arras, s’est spécialisée dans le domaine des produits recyclés solides, avec une forte implication dans le domaine du papier, du carton, des pneus et autres déchets valorisables. Elle emploie 600 collaborateurs et affiche un CA de 80 millions d’euros.

Communauté française

Consulat

(à l’image) J’ai débuté mon séjour à Belgrade par une visite de l’antenne consulaire de 5 agents, dirigée par Rebecca Bourgin, vice-consule, en compagnie d’Eric Grasser, conseiller consulaire pour la Serbie.

Le nombre de Français enregistrés au consulat est en constante augmentation : 864 en 2004 et 1677 en 2017.

Si près des deux tiers des Français établis en Serbie ont moins de 40 ans, de plus en plus de compatriotes choisissent ce pays pour y prendre leur retraite. Le consulat s’en rend compte puisqu’il produit déjà 400 certificats de vie par an. Un chiffre en régulière augmentation.

Le consulat est situé dans le bâtiment de l’ambassade, construit en 1934 et emblématique du style Art déco.

Devoir de Mémoire

“Nous aimons la France comme elle nous a aimés”. C’est l’inscription qui figure sur le monument de Reconnaissance à la France, dans le parc de Kalemegdan, à Belgrade, devant lequel j’ai déposé une gerbe.

L’amitié franco-serbe est née d’une fraternité d’armes en 1918, lorsque l’armée d’Orient française s’est battue aux côtés des Serbes pour libérer leur pays. Un événement qui sera commémoré l’an prochain.  (photos: Tanjug).

Réception à la Résidence

A la Résidence de l’ambassade, le 2 novembre au soir, j’ai eu l’opportunité et le plaisir de rencontrer les acteurs de la communauté française de Serbie.

Près de 68% de la communauté française est établie à Belgrade. Le proportion des doubles-nationaux est importante (71%). Ils sont majoritairement issus de familles installées en France.

Enseignement

École française de Belgrade

Visite de l’EFB qui accueille 506 élèves, dont plus de la moitié est constituée de jeunes Serbes.

Son proviseur, Thibaud Millier, m’a fait part de résultats excellents au baccalauréat avec 91,6% de réussite.

Victime de son succès, l’école ne dispose pas des infrastructure pour répondre à la croissance de la demande. J’ai échangé avec l’équipe pédagogique qui s’est montrée dynamique et optimiste du fait de la construction d’un nouveau bâtiment, dont l’ouverture s’annonce en 2018 !

Le projet de déménagement de l’école française de Belgrade constitue désormais une des priorités de mon mandat. J’ai eu le loisir d’en parler au président de la République, Aleksandar Vučić, qui m’a assuré de son plein soutien.

Culture française

Institut français

Visite des locaux de l’IF de Serbie , opérateur culturel et éducatif de l’ambassade de France, en compagnie de Jean-Baptiste Cuzin, directeur, Florence Kohtz, attachée de coopération éducative et Bertrand Millet, coopération universitaire.

Situé dans la principale artère piétonnière, l’Institut occupe “l’immeuble de l’Union”, construit dans les années trente pour accueillir de le siège de la compagnie d’assurances L’Union. Ce bâtiment est aujourd’hui une figure du patrimoine architectural de Belgrade.

Chaque année, plus de 1500 élèves suivent des cours de français dans l’un des trois sites de l’IF Serbie (Belgrade, Nis, Novi Sad). Et plus de 800 élèves ont passé le Delf scolaire dans une vingtaine de villes du pays.

Par ailleurs, l’IFS accompagne les professeurs de français en Serbie et coordonne un réseau de 8 établissements scolaires dotés de sections bilingues francophones.

Médias serbes

Les médias serbes ont couvert mes rencontres avec le président de la République et ses ministres, puis celle du groupe parlementaire SNS, ainsi que le dépôt de la gerbe en mémoire à notre fraternité d’armes.

Les deux chaines de télévision ont insisté sur mon soutien exprimé à l’adhésion européenne de la Serbie.

Presse audiovisuelle nationale : Télévision RTS (principal média d’information pour près de 60% de la population serbe) ; Télévision privée TV Pink

Presse papier : le quotidien Vecernje Novosti (titre : “Macron arrive l’année prochaine”), le tabloïd Informer (titre : “Soutien de la France sur la voie européenne de la Serbie”)

Presse en ligne : les portails de la RTS (“Sénateur Cadic : je soutien le chemin de la Serbie vers l’Union européenne et ses liens avec la France” et “Vučić exprime sa gratitude à la France”, de TV Pink (“Vučić et Cadic s’entretiennent à propos de Macron et d’autres sujets”), du tabloïd Informer (“La France et la Serbie approfondissent leur coopération !”), du quotidien Blic (“Vučić et Cadic s’entretiennent sur la visite du président Macron en Serbie”), de Vecernje Novosti et Srbija Danas.

 

En circonscription aux Émirats Arabes Unis – Abu Dhabi (13-16 oct. 2017)

Retour à Abu Dhabi, capitale des Émirats Arabes Unis, pour le 215ème déplacement de mon mandat, à l’initiative d’Alain Thévenot, conseiller consulaire EAU-Oman, artisan d’un brillant programme sur 4 jours.

Merci également à notre ambassadeur de France, Ludovic Pouille qui a facilité de nombreux rendez-vous dont la participation aux Olympiades des métiers (WorldSkills) (à gauche sur l’image aux côtés d’Alain).

Communauté française

Journée des nouveaux arrivants (UFE Abu Dhabi)

(g. à d.) Alain Thévenot, conseiller consulaire EAU-Oman ; Olivier Cadic ; Ludovic Pouille, ambassadeur ; Eric Cristini, consul ; Jérôme Baden, pdt UFE Abu Dhabi.

Félicitations à toute l’équipe de l’UFE pour l’organisation de la 5ème journée des nouveaux arrivants à Abu Dhabi qui a réuni 230 participants!

Les nombreux stands offraient une large palette de services et d’activités dans les domaines associatifs, scolaires, artistiques, sportifs… Un beau tableau de la communauté française aux Émirats Arabes Unis qui se révèle aussi structurée qu’accueillante.

L’Ambassadeur a présenté dans son discours les grands enjeux du partenariat stratégique entre la France et les Émirats Arabes Unis, avant de me céder la parole, ce qui m’a permis de rendre compte de mon action parlementaire au service des Français expatriés.

(à l’image) le stand de l’Ecole française de rugby représentée par Hassiba Darcy et Jacques Presse. Cette association, à l’image de Ecole Française de football, présidée par Christophe Martin, exprime l’attachement à nos valeurs de diversité et de laïcité incarnées à travers le sport.

Services consulaires

Accueilli par notre ambassadeur à la Résidence, ce fut l’occasion d’évoquer des enjeux d’ordre politique, militaire, économique ou culturel de la relation France-Émirats Arabes Unis.

J’ai visité ensuite le consulat et l’ambassade installés récemment dans des bureaux modernes et très fonctionnels. Si les services consulaires référencent 22.000 inscrits, il y aurait quelque 300.000 locuteurs français aux EAU. Dans un pays qui compte 9 millions d’expatriés pour 1 million d’émiriens, l’administration locale exerce une vigilance extrême sur les personnes présentes sur son territoire. Si le passeport est perdu, le laisser-passer établi par le consulat ne suffira pas. Il faudra également obtenir une autorisation du tribunal.

Quelques points administratifs demandent à être aplanis en faveur des Français. Par exemple, nos diplômes en médecine ne sont pas reconnus, tandis que ceux des médecins hindous le sont

Evénement

WorldSkills 2017 – Olympiades des métiers

Aux côtés de Ludovic Pouille, notre ambassadeur, Michel Guisembert, président de WorldSkills France et Alain Thevenot, conseiller consulaire EAU Oman.

Lire mon billet spécial : “Worldskills 2017 : record de médailles battu pour l’équipe de France des métiers !
Lire mon édito dans l’HebdoLettre n°92 du 27 octobre 2017.

Entrepreneuriat

Les CCEF

Réunion avec des conseillers français du commerce extérieur sur un marché qui constitue le 4ème excédent commercial de la France!

Malgré ces résultats flatteurs, ces entrepreneurs et cadres m’ont expliqué que les établissements français manquaient de présence et de suivi.

Ils regrettaient à ce titre que nos entreprises n’utilisent pas davantage la solution du VIE (Volontariat International en Entreprise). Grâce à un système de parrainage des entreprises, la Chambre de commerce locale (FBG) offre les services de ces volontaires qui, par exemple, aident à valider des business plans. Du reste, les CCEF remettront, en décembre prochain, un grand prix VIE et un grand prix PME.

Si par le passé la France ne valorisait pas ses atouts aussi bien que savent le faire les Américains, les choses ont commencé à changer avec la French Tech. La Station F à Paris séduit les investisseurs émiriens.

Un regret : la cybersécurité est l’apanage  des consultants américains, souvent d’anciens conseillers militaires. Nous en disposons tout autant. Ils suggèrent que nous améliorions notre présence dans ce domaine.

J’ai eu l’opportunité de rencontrer quelques grands acteurs industriels très présents au Proche-Orient. Chacun développe sa propre stratégie de croissance avec une vision pragmatique et bâtie à long terme (BNP, Bolloré, Carrefour, Thalès, Vinci, Legrand, Air France…). En parallèle, quelques PME et consultants ont su remarquablement exporter leur savoir-faire, parfois dans des domaines inattendus comme Bloombox qui vend des boites de fleurs fraîches.

Veolia

Visite des installations de Veolia qui assure l’approvisionnement en air réfrigéré du Louvre Abu Dhabi, aux côtés de Xavier Joseph, CEO Veolia Middle East et Jean-Marc Bazart, general manager de Veolia à Abu Dhabi.

3300 personnes travaillent au Moyen-Orient pour cette société, dont 2000 aux Emirats. Elle opère dans l’énergie, le traitement des déchets et l’eau. En Europe, moins de 1% de l’eau est réutilisée. Aux EAU, 100% de l’eau traitée est réutilisable.

EDF EN (Énergies Nouvelles)

Marina Hashem, directrice générale d’EDF au Moyen-Orient et présidente de la Chambre de commerce France Internationale Abu Dhabi (FBG).

EDF, via sa filiale dédiée aux énergies renouvelables, EDF EN, développe aux côtés de Masdar (Abu Dhabi) et de l’électricien Dewa (Dubai), la plus grande centrale solaire du monde, au sud de la ville de Dubaï : 800MW et 18 km2 de panneaux photovoltaïques ! Son achèvement coïncidera avec l’Exposition universelle 2020 à Dubaï. Beau succès français dans le cadre d’une concession de 20 ans.

Conférence de la Chambre de commerce Abu Dhabi

Ce fut un honneur d’intervenir auprès du French Business Group (FBG), ainsi que se nomme notre Chambre de commerce et d’industrie, sur ce thème : “Comment réussir à l’international ? Retour d’expérience et perspectives”.

Je remercie les membres du FBG, présidé par Marina Hashem, pour leur invitation et leur attention. Je citerai Mehdi Mebarek (vice-président), Michel Piat (relations ext.), Nicolas Olive (secrétaire général), Nicole Ratsimandaimanana (événements), Sabrina Amiar (business dev.), Jérôme Baden (comité directeur).

Le Cercle

Le Cercle est un réseau d’une quarantaine d’entrepreneurs qui se réunit chaque mois. Lors de notre entretien, ils ont souligné qu’il fallait disposer d’une certaine surface financière pour s’installer dans ce pays. Sans cashflow, il est préférable de s’abstenir.

Le plus est sa situation géographique et son réseau de lignes aériennes qui permet de rayonner facilement sur le Moyen-Orient et la Turquie.

Enseignement

Paris-Sorbonne Abu Dhabi (PSUAD)

Échanges enrichissants avec l’équipe de la Sorbonne-Abu Dhabi et son vice-chancelier Eric Fouache.

Il y a dix ans, à la demande du gouvernement de l’Émirat, Paris-Sorbonne est devenue la première université française à s’implanter hors du territoire national.

En 2016, elle a accueilli sur un campus ultramoderne près de 900 étudiants de 77 nationalités différentes, dont 35 % d’Émiriens et 10 % de jeunes Français qui vivent avec leur famille au Moyen Orient. L’université offre 10 cursus de licence, 15 masters et deux D.U, dont les cours sont assurés par des professeurs de Paris qui viennent donner un enseignement intensif.

Lycée Théodore Monod

Avec Alain Thevenot, nous avons rencontré Julien Pisselet, proviseur, qui nous a présenté son établissement créé en 2003 afin de répondre à une communauté francophone grandissante. Le lycée français Théodore Monod est homologué et géré par l’Aflec, l’Association franco-libanaise pour l’éducation et la culture, partenaire de la Mission laïque française (MLF) et de l’AEFE.

Lors de la rentrée 2017, des classes de collège et de 2nde ont été délocalisées vers le site de l’Université Paris-Sorbonne Abu Dhabi. Ainsi, 11 classes neuves et équipées ont été mises à disposition pour accueillir 275 élèves et 30 professeurs sur le campus.

Lycée Louis Massignon (LLM)

Le lycée Louis-Massignon n’a cessé de grandir depuis sa création en 1972, réunissant à l’époque une quarantaine élèves. Depuis 1992, le LLM appartient au réseau de l’AEFE, dont il est un établissement en gestion directe.

Accueillant à la rentrée 2017 près de 1.800 élèves, le lycée a entrepris un vaste chantier d’agrandissement et de rénovation. Son proviseur Gilles Lasserade m’a présenté l’état des travaux dans la perspective d’ouvrir une maternelle en septembre 2019.

Aflec

En présence de notre ambassadeur, j’ai eu un excellent échange sur les enjeux de l’enseignement à l’étranger avec François Le Goff, président du réseau Aflec et inspecteur général honoraire de l’Éducation nationale.

A travers des établissements scolaires dispensant un enseignement conforme au système éducatif français, le réseau Aflec a pour but de promouvoir la langue française dans le monde, tout développant un trilinguisme franco-anglo + langue du pays où les élèves font leurs études, plus particulièrement l’arabe.

Culture française

Alliance française

Avec Alain Thevenot, visite de l’Alliance française dirigée par Mohammed Beldjoudi, assisté de Rachida Annou.

Ce fut l’occasion de découvrir l’Ipad Bar qui permet d’accéder à un choix d’applications captivantes ou encore la « Kawathèque », un lieu singulier pour lire son journal tout en dégustant un café !

Créée en 1974, on voit que l’AF a su évoluer avec son temps et devenir en capacité  d’enseigner le français à plus de 2500 étudiants par an de toutes nationalités.

Worldskills 2017 : record de médailles battu pour l’équipe de France des métiers !

5 médailles d’Or, 3 médailles d’Argent, 4 médailles de Bronze ! L’équipe de France s’est distinguée lors des 44e olympiades des métiers à Abu Dhabi, où j’étais du 13 au 16 octobre, accueilli par Ludovic Pouille, notre ambassadeur, Michel Guisembert, président de WorldSkills France et Alain Thevenot, conseiller consulaire EAU Oman (compte-rendu).

Il faut ajouter à ce brillant palmarès 15 médailles d’Excellence permettant de placer la France à la 7ème position du classement international et en deuxième position du classement européen, devant l’Autriche et derrière la Suisse.

Worldskills 2017 réunissait des apprentis issus de 77 pays et régions pour s’affronter dans 51 catégories de métier : cuisine, l’automobile, bâtiment, maintenance aéronautique, mode, menuiserie, design, bijouterie ou bien réseaux informatiques !

Au total, 1300 candidats de moins de 23 ans étaient engagés dans cette compétition, dont 39 Français qui concouraient dans 35 métiers. Tous se sont préparés mentalement comme des athlètes de haut niveau.

Près de 500 supporters accompagnaient l’équipe de France, soit la plus grande délégation. Ils ont fait trembler les tribunes !

Mon salut au Medef qui a apporté son soutien à cette formidable équipe de France des métiers !

En France, les Olympiades des métiers se déroulent en deux temps : les sélections régionales, puis les finales nationales.

La compétition mondiale est organisée tous les 2 ans dans l’un des pays membre du mouvement WorldSkills. Depuis quinze ans, le nombre de candidats aux épreuves internationales a été multiplié par 4.

La 45ème édition WorldSkills se tiendra à Kazan en Russie en 2019. La France était candidate à l’organisation, mais elle s’est classée deuxième, avec 26 voix contre 31. Les 46ème olympiades, elles, se tiendront en 2021 à Shanghai.

Lire mon édito dans l’HebdoLettre n°92 du 27 octobre 2017.

En circonscription en Espagne – Malaga (11 oct. 2017)

L’Alliance française fête ses 50 ans !

A l’invitation de Franck Trouilloud, je suis revenu à Malaga pour célébrer le 50ème anniversaire de l’Alliance française de Malaga, le 11 octobre dernier.

Cérémonie de remise des insignes d’officier de la Légion d’Honneur à Francisco de la Torre Prados, maire de Malaga, des mains de Yves Saint-Geours, ambassadeur.

Accueilli par Jean Porcher, capitaine de vaisseau et commandant le bâtiment de projection et de commandement “Dixmude”, j’étais aux côtés de Francisco de la Torre Prados, maire de Malaga, qui a été récompensé de la Légion d’honneur par Yves Saint-Geours, ambassadeur de France, pour son engagement en faveur de l’amitié franco-espagnole, en général et son soutien indéfectible à notre Alliance, en particulier.

Rappelons que le maire de Malaga a multiplié les initiatives pour aboutir à la création du musée Pompidou dans sa ville.

A bord du Dixmude, avec Dominique Bucas, attaché naval près de l’ambassade de France ; Samantha Cazebonne, députée des Français établis hors de France et Franck Trouilloud, directeur de l’Alliance française de Malaga.

Avec Samantha Cazebonne, députée des Français établis hors de France (5e circo.), nous avons rendu à Franck Trouilloud, directeur de l’Alliance, ainsi qu’à son équipe remarquable le vibrant hommage qu’ils méritaient.

Il y a trois ans, Franck reprenait en main une situation financièrement compliquée. Celui-ci a réagi en manager avec détermination et audace de façon à associer les élus, diplomates et chefs d’entreprise au redressement de la situation.

Trois ans après, les chiffres sont parlants : deux fois plus d’élèves, trois fois plus de diplômes français délivrés et 40% de chiffre d’affaires supplémentaire.

Le Dixmude dispose d’un hôpital embarqué (750m²)

Le symbole est beau et fort : le Dixmude, bâtiment de la Marine nationale, est venu mouiller à Malaga pour accueillir cette soirée anniversaire.

Parmi ses multiples fonctionnalités, ce bâtiment de projection et de commandement (BPC) peut accueillir 6 hélicoptères et dispose d’un hôpital embarqué dimensionné pour conduire des missions sanitaires et humanitaires de grande envergure, intégrant des capacités de télé-médecine et de télé-assistance chirurgicale.

En novembre 2016, j’avais déjà eu l’opportunité de visiter le Dixmude à Dakar, commandé à l’époque par le capitaine de vaisseau Eric Lavault. (rapport).

Discours de mon intervention à Malaga

en VIDÉO

A bord du Dixmude – Au milieu de toute l’équipe de l’Alliance française de Malaga, dirigée par Franck Trouilloud

En circonscription en Chine (2) – Canton (19-21 sept. 2017)

(à l’image) Mes remerciements à Siv Leng Chhuor, consule générale qui, avec son équipe, a préparé ma venue à Canton, ultime étape d’un parcours de trois semaines qui m’a conduit dans 8 villes et 4 pays (Singapour, Australie, Nouvelle-Zélande, Chine).

En Chine du sud, Canton est la capitale de la province du Guandong qui signifie en chinois : “Route orientale d’expansion vers le sud”. Un nom prédestiné puisque le Guandong est la plus riche province du pays depuis un quart de siècle.

Relations Chine // UE

Chambre européenne

(g. à d.) Pierre Martin, conseiller économique ; Olivier Cadic ; Vivian Desmonts, avocat, membre de la Chambre européenne

Basée à Pékin, la Chambre européenne dispose de 9 bureaux en Chine. 1800 entreprises ont adhéré à cette organisation, dont la mission essentielle est de faire du lobbying auprès des autorités locales. La situation est différente à Hong Kong où les adhérents de la Chambre européenne sont exclusivement des chambres de commerce bilatérales.

Vivian m’a remis en avant-première le rapport de la Chambre européenne consécutif à l’enquête de confiance réalisée auprès des entreprises européennes en Chine. On relève que 55% des firmes s’affirment confiantes sur le développement de leurs activités en Chine, soit 11 points de plus que l’an dernier. Ceci dit, 49% des entrepreneurs sondés ne se sentent pas aussi bienvenus en Chine qu’au moment leur arrivée. Cette impression d’un marché qui se referme a été recoupée par divers observateurs que j’ai interrogés.

Le principe de réciprocité entre la Chine et l’Union européenne devra être réaffirmé si nous souhaitons préserver certains équilibres dans le futur. Il faut rappeler que la Chine n’est pas un état de droit. C’est un état de lois. Il arrive que le gouvernement fasse le  choix de passer outre la loi… La mission de lobbying de la Chambre européenne trouve ainsi tout son sens.

Relations commerciales / Entrepreneuriat

Chambre de commerce

Visite du bureau de Canton de la Chambre de commerce et d’industrie France-Chine et entretien avec Alexandre Beaudoux, directeur, Paul-Francis Amiot et Stanley Chen, membres de son équipe.

Pour les entrepreneurs français et étranger, la province du Guangdong est considérée comme la Californie chinoise.

Initialement, les industriels s’installaient dans cette zone pour produire à bas coût. Désormais, ils visent la classe moyenne chinoise qui représente déjà 300 millions de personnes. Celle-ci doublera dans les 20 prochaines années.

La CCI France-Chine réunit 1600 membres et se répartit en 3 bureaux à Pékin, Shangaï et Canton. Elle n’intègre pas Hong-Kong, Macao ni Taiwan. La CCI de Canton organise 80 événements par an qui réunissent facilement 4000 personnes.

Olmix

Parmi ses multiples activités, la CCI de Canton héberge diverses entreprises dans ses locaux. C’est le cas de la société bretonne Olmix, qui vend ses produits dans une centaine de pays.

La structure chinoise est dirigée par Bruno Rollet.

Leur mixte à base d’argile et d’algues vertes est destiné à éviter de donner des antibiotiques aux animaux. La présence d’Olmix se justifie d’autant que la Chine est responsable de la moitié de la production porcine mondiale.

Rappelons là que Chine constitue le premier déficit commercial de la France.

Entrepreneurs français

(à l’image) mes remerciements à Jean-Michel Moujon (Montagut – prêt à porter masculin), Gilbert Ranoux (GAC-Sofinco – crédit automobile), Tristan Roquette (Team acting – coaching) et Benoit Stos (Mazars – audit) pour leurs regards partagés sur le vertigineux développement de leur pays d’accueil.

Lors d’un déjeuner organisé par Sandra Pouliquen, vice-consul, et Pierre Martin, conseiller économique, des entrepreneurs français installés à Canton sont venus partager leur expérience de la Chine.

Premier constat, le partenariat sous forme de joint-venture à 50/50 n’est pas probant, les Chinois n’ayant pas les mêmes critères que les occidentaux sur la valorisation d’une société. Ils ont parfois un agenda de captation du savoir-faire technologique du partenaire. Les Chinois sont aussi impressionnants dans l’art de la patience, par exemple jusqu’à obtenir une position dominante dans le but de relever leurs prix et atteindre alors la rentabilité.

Par ailleurs, l’agenda écologique de la Chine n’est pas une posture. La pollution est une pénible réalité que les Chinois sont les premiers à dénoncer.

Nos entrepreneurs m’ont fait le portrait d’une Chine ultra connectée. On paie naturellement avec son téléphone portable et le SDF fait la manche avec son QR code sur un écriteau !

Ce n’est pas nouveau, tout progrès technologique présente un revers. L’initiative Sesame en fait partie. Elle norme le comportement type du bon citoyen. En collectant toutes les informations sur la consommation, les relations personnelles ou encore les sujets d’intérêt marqués, les autorités prévoient d’attribuer un crédit social à chaque individu dès 2020 ! Si les Chinois sont fiers de leur expansion, ils voient d’un mauvais œil cette emprise grandissante du pouvoir central sur leur vie privée.

Colisée (maisons de retraite)

Visite du chantier de la première maison de retraite médicalisée construite par Colisée en Chine, dont l’ouverture est prévue fin 2017.

Un projet d’ampleur (132 lits) qui m’a été dévoilé par Olivier Dessajan, directeur général de China-Merchants-Colisée et Claire Rad, docteur, qui dirigera l’établissement.

Acteur majeur sur le marché français et notamment leader en matière de soins à domicile, Colisée est le premier opérateur français de maisons de retraite à s’être implanté en Chine, dès 2006. L’entreprise démontre que France a de solides atouts à faire valoir en matière de “silver economy” sur le marché international.

Pour ouvrir son premier établissement à Canton, Colisée a créé une joint-venture avec China Merchants (51% pour le conglomérat public), conformément au plan d’actions arrêté lors de la visite d’État du président Xi Jinping en France en 2014. En effet, la France et la Chine entendent développer l’échange d’expertise et le travail en partenariat en matière de soins à domicile.

Il faut saluer autant l’ambition que la démarche de Colisée qui a construit sa maison de retraite en faisant appel à de nombreux acteurs français de la filière. Il n’est pas si fréquent que nos entreprises travaillent selon une approche groupée à l’export, comme le pratiquent nos pays voisins.

Team Acting (conseil)

Située à Canton depuis 2009, visite de l’entreprise Team Acting, société de conseil et coaching en “conduite du changement” avec son fondateur, Tristan Roquette.

Facilitateur dans l’âme, créatif et plein d’humilité, Tristan présente le même état d’esprit que sa vingtaine de collaborateurs.

Team Acting a, par exemple, aidé Auchan à définir sa stratégie Chine 2025 à partir de workshops, auxquels ont participé 25.000 employés du groupe !

Communauté française

Consulat

Siv Leng Chhuor, consule générale, a organisé un déjeuner avec tous les chefs de service du consulat. Je veux remercier plus particulièrement Sandra Pouliquen, vice-consule ; Pierre Laurent, conseiller économique et Nicolas Gherardi, attaché de coopération scientifique et universitaire, pour avoir facilité mon déplacement et apporté leurs éclairages sur les défis et les opportunités de ce pays.

Le consulat général compte 2700 Français inscrits sur le Registre (Guangdong, Fujian, Guangxi, Hainan), dont 2500 pour le seul Guangdong.

La ville de Canton est jumelée avec la ville de Lyon, tandis que la province du Guangdong est jumelée avec notre région Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis 2000.

En Chine, le Guangdong pèse pour plus d’un dixième du PIB et un quart des exportations. Avec 110 millions d’habitants, la province est également la zone la plus peuplée de Chine.

UFE Canton

Rencontre avec Benjamin Gauthier, président de l’UFE Canton, et plusieurs membres de la section locale.

Nous avons longuement échangé sur les questions de santé qui font partie des principales préoccupations des expatriés en Chine.

Cela fut également l’occasion d’évoquer les différences culturelles et la manière dont elles sont appréhendées par les couples mixtes.

On ne peut parler de Canton sans mentionner Thibault Sarrasin, conseiller consulaire et fondateur de la section de l’UFE Canton, mais absent lors de mon passage. Je salue son implication exemplaire en faveur de l’Union des Français de l’étranger.

Enseignement

Ecole française internationale de Canton (EFIC)

(à l’image) Avec Nicolas Gherardi, attaché de coopération scientifique et universitaire, Philippe Ortiz, président du comité de gestion de l’EFIC et Kim Vo Hoang, directrice générale.

A la rentrée 2017, l’Ecole française internationale de Canton (EFIC) scolarisait 146 élèves de la maternelle au lycée, comptabilisant 15 nationalités différentes. L’enseignement des langues vivantes est pratiqué dès la maternelle avec l’objectif en fin de cursus de maîtriser le mandarin et l’anglais, pour le moins.

Un accord de partenariat a été signé avec l’AEFE en janvier 2012. De ce fait, l’enseignement direct est proposé jusqu’en 4ème. Un suivi CNED avec répétiteurs est proposé aux élèves de 3ème et du lycée.

L’EFIC évolue dans un environnement ultra concurrentiel. Face à l’enseignement public en mandarin et le réseau d’écoles privées en langue anglaise qui attirent localement 20 fois plus d’élèves, l’Ecole française offre une solution alternative qui préserve notre rayonnement culturel et linguistique. J’ai félicité à ce titre l’engagement du comité de gestion.

Culture française

Alliance française & Campus France

En Chine, chaque Alliance française doit être obligatoirement adossée à une université chinoise pour pouvoir opérer.

1100 élèves suivent des cours dans le centre de Canton qui n’a actuellement qu’un seul professeur natif français ! Les autres enseignants sont des Chinois francophones.

Au rang des activités culturelles, le mois de mars est consacré à la francophonie. Désormais, un mois franco-chinois est dédié à l’environnement. A titre d’exemple, une exposition « Paris +2° » est actuellement organisée par l’Institut français à Canton.

A l’étage supérieur de l’AF, j’ai échangé avec l’équipe de Campus France qui renseigne les étudiants chinois désireux de suivre des études supérieures en France.

La visite s’est terminée par une rencontre avec les adhérents de l’association francophone Canton Accueil, en présence de la conseillère consulaire Laure Desmonts.

En circonscription en Chine (1) – Hong Kong (17-19 sept. 2017)

Heureux d’avoir retrouvé Catya Martin, conseillère consulaire pour Hong Kong et conseillère à l’AFE pour l’Asie et l’Océanie.

Catya s’investit pleinement au service de ses compatriotes implantés localement qui constituent la première communauté française en Asie (20.000 personnes).

Elle est présidente-fondatrice du magazine “Trait d’union” qui fournit une grande quantité d’informations pour les Français qui s’installent et vivent à Hong-Kong.

Relations commerciales

Rencontre avec les CCEF

Petit-déjeuner au consulat avec les conseillers du commerce extérieur de la France à Hong-Kong pour faire un tour d’horizon sur les opportunités économiques pour notre pays et faire le point sur l’environnement des affaires, juste 20 ans après la rétrocession de Hong-Kong à la Chine.

2ème excédent commercial de la France dans le monde, Hong Kong est donc un partenaire économique de premier plan. La France y figure comme le second investisseur européen et près de 800 entreprises françaises y sont présentes !

Chambre de commerce (FCCIHK)

Visite de la Chambre de commerce française à Hong Kong, accueillis par Delphine Coison, sa directrice. Avec un millier de sociétés adhérentes, la CCI Hong Kong est l’une des chambres bilatérales les plus importantes.

Beaucoup de nos PME viennent ici pour tester et développer des projets innovants, en particulier dans le numérique. Delphine constate que les entreprises qui s’installent à Hong Kong sont bien mieux préparées que par le passé. Cette implantation géographique permet un accès aisé au marché chinois, ce qui constitue un grand atout.

La Chambre abrite une pépinière de 42 entreprises et s’appuie sur une dizaine de V.I.E.

Cyberport, incubateur

Visite de l’incubateur Cyberport et découverte de deux start-ups françaises :

– Dragon Law qui m’a été présentée par Emmanuel Pitsilis, Board director. Il s’agit d’une “legal tech”, lancée en juin 2015, qui emploie 50 personnes, dont une dizaine de Français. Son objectif est de simplifier la rédaction et la gestion de contrats.
– Arjo Systems, quant à elle, possède plus de 20 ans d’expérience dans les passeports électroniques, les cartes à puce et la réalisation de projets complexes de documents d’identité pour le secteur public. J’ai rencontré Manuel Deloche, son vice-président.

CEFC : recherche en sciences sociales

Composé de cinq chercheurs et d’une délégation du CNRS, le Centre d’étude français sur la Chine contemporaine (CEFC) est le seul centre de recherche européen qui analyse les mutations de la Chine contemporaine. Ses travaux sont publiés dans la revue « Perspectives chinoises ».

Avec l’équipe de recherche du CEFC, nous avons échangé durant deux heures sur les forces et les faiblesses d’un pays qui bouleverse les équilibres mondiaux.

Le pouvoir central impose l’apprentissage du mandarin à une région qui pratique le cantonais. En conséquence, la pratique de l’anglais recule. L’autonomie de Hong Kong paraît être de plus en plus entravée.

HKU-Pasteur : recherche médicale

Visite de l’Institut Pasteur consacré à la prévention et au traitement des maladies infectieuses et rencontre avec son co-directeur Malik Peiris, entouré de son équipe.

Les contributions scientifiques de Malik Peiris sont majeures, d’une part dans la mise au point en 2003 d’un test de diagnostic pour détecter le SARS, d’autre part, par ses études sur les nouvelles souches mutantes du virus H5N1 et les conditions favorisant la prolifération de ce virus de la grippe aviaire.

Son investissement en faveur de la prévention et la gestion des crises en relation avec la santé publique au niveau mondial s’est traduit par un prix décerné en 2006 par le magazine Time et la remise de la plus haute distinction à Hong-Kong : la “Silver Bauhinia Star” en 2008 pour son travail d’identification du virus du Sars en 2003.

Communauté française

Consulat

Hong Kong abrite la première communauté française en Asie avec près de 20.000 ressortissants.

Tour d’horizon sur l’activité du poste diplomatique, au cours d’une réunion présidée par Paule Ignatio, consule générale adjointe, avec les chefs de divers services : politique, économie, médias, sécurité, communauté française, culturel et scientifique.

Plus de 200.000 touristes hongkongais se rendent en France chaque année.

Conseillers consulaires

Déjeuner avec les conseillers consulaires Catya Martin, Vithiya Vairon et Christian Chasset pour évoquer les attentes de nos compatriotes installés à Hong-Kong.

Hong-Kong n’est pas une destination où l’on débarque le sac sur l’épaule pour tenter sa chance…

Vivre ici représente un coût élevé. Il faut donc être préparé et en avoir les moyens.

Si l’industrie de la finance n’offre plus les mêmes opportunités d’emploi pour les Français que par le passé, la ville présente toujours le même attrait pour les entrepreneurs.

Acteurs associatifs

Merci à Paule Ignatio, consule générale adjointe à Hong Kong, pour son chaleureux message devant les représentants de la communauté française à la Résidence du consul général.

La convivialité était au rendez-vous pour me permettre d’échanger avec mes compatriotes sur des sujets qui leur tenaient à cœur. L’éducation et les questions de couverture santé ont beaucoup focalisé l’attention.

UFE Hong Kong & Macao

(g. à d.) Marc-Olivier Robert, Axelle de La Moureyre, Marc Guyon, Olivier Cadic, Nick Dennis et Jean-Roch Martin.

Merci à Marc Guyon, président de l’UFE Hong-Kong et Michel Cottray, secrétaire général, pour m’avoir permis de rencontrer une quinzaine de membres bénévoles à la faveur de mon déplacement. Cette section compte 360 adhérents !

Après une réunion de travail (conseil d’administration et bénévoles cooptés), ce fut une soirée conviviale ouverte à tous, membres et non membres, dans ce quartier de Tsim Sha Tsui. L’occasion inestimable pour de nouveaux arrivants d’échanger avec ceux qui sont installés de longue date.

Enseignement

Lycée français

Le lycée Français International (LFI) m’a été présenté par son proviseur David Tran et certains membres du comité exécutif. Une visite suivie par une rencontre avec le représentant du personnel.

Ce lycée, créé en 1963, occupe 4 sites et il a doublé le nombre de ses élèves en 10 ans, pour atteindre environ 2800 inscrits. Du reste, un nouveau site est prévu pour la rentrée 2018 qui accueillera plus de 1000 élèves de la maternelle au secondaire.

Aux côtés de la filière française qui prépare au baccalauréat et affiche d’excellents résultats, le lycée dispose d’une filière internationale qui prépare le cursus britannique puis l’IB. 20% des enfants français sont inscrits dans cette filière. Les parents aimeraient que ce genre de filière fasse réfléchir notre administration sur son offre à l’étranger.

Les Universités américaines connaissent la qualité des élèves issus du LFI, c’est pourquoi ils cherchent à les attirer à travers des journées d’information.

Culture

Alliance française

Visite de l’Alliance française de Hong-Kong, dirigée par Jean-Sébastien Attié, en compagnie de Paule Ignatio. Installée à Hong-Kong depuis 1953, cette A.F. occupe 3 sites et accueille 6000 élèves au total.

L’objectif principal des personnes choisissant d’apprendre le français est de mieux  profiter de notre culture. Des cours pour enfants sont proposés dès l’âge de 5 ans.

En circonscription en Nouvelle Zélande (2) – Auckland (15-16 sept. 2017)

Seconde étape en Nouvelle Zélande à Auckland, où j’ai vu les All Blacks jouer dans leur antre et y broyer les Springboks d’Afrique du sud par un score de 57-0 !

Le 9 juin prochain, ce sera au tour des Français de venir à Eden Park pour affronter les meilleurs rugbymen du monde, en test match.

Ceux-ci nous avaient dominé 38-8, le 1er janvier 1906, dans l’ancien Parc des Princes, pour ce qui sera le premier match officiel de l’équipe de France de rugby à XV, devant 3.000 spectateurs. Les All Blacks étaient déjà vêtus tout en noir, parce qu’ils portent le deuil de leurs adversaires…

Entrepreneuriat

Chambre de commerce

(g. à d.) Thibault Beaujot, VP ; Olivier Cadic ; Madeleine Colombie, VP ; Nadine Plet, présidente de la chambre de commerce France-Nouvelle-Zélande.

Nadine Plet, conseillère consulaire pour la Nouvelle-Zélande et présidente de la chambre a réuni les entrepreneurs français d’Auckland à la faveur de ma venue.

Ce fut l’opportunité de découvrir des entreprises installées avec succès, comme Eurofins, représentée par Jean-Eudes Lepelletier, qui est un laboratoire d’analyses (aliments, terre, eau…) ou Stéphane Monni qui démontre, pour sa part, que les capsules Nespresso ont toute leur place chez les Kiwis. Pour ne citer qu’eux, car tous réalisent un parcours brillant et exemplaire.

J’ai apprécié le dynamisme de Nadine et celui de ses deux vice-présidents. Comptant sur eux et son comité, la chambre de commerce qui réunit 106 membres ne peut que grandir.

Transdev

La société Transdev Nouvelle-Zélande (Filiale de la Caisse des dépôts et Veolia), administre le réseau de trains de la ville d’Auckland. Je m’y suis rendu avec Thibault Beaujot, VP de la Chambre de commerce franco-néo-zélandaise.

Le directeur général de Transdev, Michel Ladrak, nous a présenté les installations qui lui permettent de transporter 20 millions de passagers par an.

Tous les 4 à 5 mois, il enregistre une croissance d’un million de passagers supplémentaires ! Auckland est en pleine expansion et les infrastructures doivent suivre un rythme effréné. Au centre-ville, un tunnel se construit qui permettra de doubler le flux de trains au départ de la gare, par ailleurs interconnectée avec des liaisons par ferries.

Communauté française

Consul honoraire

Ma rencontre avec Etienne Moly, consul honoraire à Auckland, m’a permis de mieux connaître les attentes de nos compatriotes, très majoritairement installés dans cette ville.

En tous lieux, l’action de nos consuls honoraires est méritoire, car elle signifie se mettre au service de nos compatriotes sans contrepartie. Ainsi, Etienne signe une douzaine de certificats de vie par mois à nos retraités.

Ici, comme dans de nombreux pays, la machine mobile de prise d’empreintes biométriques a des dysfonctionnements répétés, un état de fait que m’avait signalé le consul à Wellington.

A Auckland, les Français multiplient les restaurants. J’ai pu en tester trois qui savent admirablement tirer profit de nos terroirs : Le Touquet, Le Chef et le Garde-manger.

Enseignement

Enseignement bilingue

Visite des trois écoles bilingues en compagnie de Nadia Stubbs, présidente de l’association Frenz.

Cette association de parents bénévoles a pour mission, depuis plus de 20 ans, d’organiser et soutenir l’enseignement bilingue francophone au sein du système scolaire public néo-zélandais.

Frenz travaille en partenariat avec trois écoles élémentaires publiques (pour les élèves de 5 à 11 ans), ce qui a permis à un grand nombre de familles expatriées d’inscrire leurs enfants dans une section bilingue francophone offrant, selon les classes, entre 60 à 100% de cours en français.

Les deux établissements qui sont situés à Auckland ont reçu le LabelFrancÉducation. Le troisième établissement, localisé à Christchurch, vient tout juste d’ouvrir sa section bilingue.

Pour les plus petits (3 à 5 ans), l’association a ouvert une Petite Ecole à Auckland en immersion francophone.

Cette année, au total, plus de 140 enfants sont inscrits dans les sections bilingues et plus de 70 enfants suivent les cours à la Petite Ecole !

Je n’oublierai jamais ces enfants de toutes nationalités chantant la Marseillaise, à tue tête et sans faute, à la Richmond school ! Félicitations aux parents et aux enseignants pour leur détermination à propager notre langue dans le cadre de l’enseignement local.

Culture française

Alliance française d’Auckland

A l’occasion du café/croissants hebdomadaire, j’ai été accueilli par Rob Verkerk, président de l’Alliance française d’Auckland (à gauche de l’image) et José-Marie Cortès, directeur (à droite, en chemise).

Cette Alliance a été créée en 1896 ! 600 étudiants fréquentent ses cours chaque année. Leur moyenne d’âge est de 42 ans.

Autre produit phare : le festival du Film français créé par l’Alliance française s’est imposé comme le 2ème festival de cinéma du pays ! Il a accueilli 36.000 spectateurs cette année sur 3 semaines. Prochain rendez-vous en mars 2018.

Les initiatives foisonnent pour faire découvrir la France et son art de vivre : cours d’œnologie, journée du goût, découverte des régions de France ou immersion linguistique…

French Festival

Épaulé par Aliénor Courtois, le directeur du restaurant Le Chef, Edouard Le Goff, est le créateur du French Festival d’Auckland. Pour sa première édition, le festival a réuni 40 exposants et attiré 14.000 visiteurs sur une journée !

L’an prochain, le duo d’entrepreneurs a prévu de doubler la surface et l’événement aura lieu sur deux jours, plus précisément durant le week-end du match All Blacks-France à Auckland, les 9 et 10 juin 2018. Ambiance garantie.

Aliénor et Edouard cherchent à rassembler toutes les bonnes volontés françaises et francophiles d’Auckland pour assurer de la réussite et la pérennité du French Festival.

En circonscription en Nouvelle Zélande (1) – Wellington (13-14 sept. 2017)

Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande, 62ème pays traversé depuis le début de mon mandat qui marque mon 210ème déplacement, en 2 étapes avec Auckland.

Florence Jeanblanc-Risler, ambassadeur de France en Nouvelle Zélande, m’a reçu à la Résidence en présence de Rodolphe Sambou, Premier conseiller (à droite de l’image), et Sébastien Lallement, consul.

On dénombre 4600 compatriotes enregistrés dans ce territoire, auxquels il convient d’ajouter environ 10.000 jeunes qui viennent chaque année en formule Visa Vacances Travail. Comme en Australie, c’est auprès de cette population parfois mal préparée que le consulat doit régulièrement intervenir…

Relations bilatérales NZ/UE

Rapports diplomatiques NL/UE

Réunion avec Rob Taylor, directeur et Rohan Murphy, Policy Officer de la division Europe au ministère des Affaires étrangères néo-zélandais.

A l’heure où la Chine devient de plus en plus omniprésente dans le Pacifique, un désengagement de l’Union européenne de cette zone serait susceptible d’inquiéter la Nouvelle-Zélande. Les Néo-Zélandais comptent sur notre présence à proximité, grâce à la Nouvelle-Calédonie, pour rester engagés sur cette région. En outre, ils devront ajuster leur stratégie aux conséquences du Brexit.

Les autorités locales estiment qu’il faut envisager le projet d’accord de libre-échange entre la Nouvelle-Zélande et l’UE sous l’angle des opportunités, plutôt que celui des risques. J’approuve cette vision qui nous permet d’aborder l’avenir avec une perspective gagnant-gagnant.

Relations bilatérales NZ/FR

Promotion de la Nouvelle Calédonie

Le pays le plus proche de la Nouvelle-Zélande est… la France ! Au travers de la Nouvelle Calédonie, bien sûr.

La Nouvelle-Calédonie possède le troisième PIB par habitant (29.400 €, 2015) de la région Pacifique, après l’Australie et la Nouvelle-Zélande !

En matière de coopération régionale, la Nouvelle-Calédonie, membre d’une douzaine d’organisations régionales et/ou internationales, est devenue membre à part entière du Forum des îles du Pacifique (FIP), lors du 47ème sommet de Pohnpei (7-11 sept. 2016).

En matière de relations commerciales bilatérales avec la Nouvelle-Zélande, un plan de coopération économique a été signé le 10 septembre 2016, en marge du sommet du FIP à Pohnpei. Dès novembre, la Nouvelle-Calédonie a ouvert sa première “représentation diplomatique” à l’étranger, hébergée au sein de l’ambassade de France à Wellington.

Le Dr Yves Lafoy (à l’image) est le représentant officiel de cette délégation qui vise à soutenir les entreprises de Nouvelle-Calédonie dans leurs démarches de prospection du marché néo-zélandais et développer des “joint-ventures”, sans oublier le volet promotion touristique au bénéfice de notre collectivité.

Entrepreneuriat

Le Cordon bleu de Nouvelle-Zélande

Visite de l’école Le Cordon Bleu et ses installations de standing par Sébastien Lambert, directeur technique.

L’enseigne Cordon Bleu fédère un réseau international d’écoles de cuisine qui fait rayonner l’art culinaire français partout dans le monde.

110 élèves suivent les cours du Cordon Bleu à Wellington. Ceux-ci viennent à 95% de l’étranger. Ces élèves de tous horizons sont gérés en tenant compte de leurs différences culturelles.

Il faut compter 9 mois pour obtenir un diplôme de Cuisine ou de Pâtisserie. L’addition de ces 2 diplômes permet d’obtenir le “grand diplôme” après 18 mois de cours. Toutefois, des sessions de quelques semaines permettent d’obtenir des certificats (basiques, intermédiaires ou supérieurs).

Au sein de l’école, il règne une discipline quasi-militaire, où la ponctualité et le soin porté à sa tenue sont des vertus cardinales.

Coopération scientifique

Le GNS

Visite de l’Institute of Geological and Nuclear Science (GNS) en compagnie de Jessica Roche, conseillère scientifique de l’ambassade. Plusieurs experts français en séismologie, volcanologie et géophysique marine travaillent au GNS de Wellington.

J’ai été accueilli par Caroline François-Holden, sismologue et une équipe de chercheurs français. Pour se rendre compte de la nécessité de leur travail, disons qu’une année calme en Nouvelle-Zélande recense quelque 2000 tremblements de terre !

Le 24 novembre prochain, les scientifiques français de Nouvelle-Zélande vont lancer l’association FAST destinée à renforcer les relations bilatérales scientifiques.

Culture française

Alliance française de Wellington

Visite de l’AF de Wellington dirigée par Nathalie Buckrell, en compagnie de Rodolphe Sambou, Premier conseiller.

Nathalie se réjouit de voir que les demandes de certification DELF ont été multipliées par 10 cette année ! Rappelons que les élèves justifiant d’un niveau DELF B2 peuvent entrer dans les universités françaises sans avoir à passer de test d’entrée en français.

Autre motif de satisfaction pour la directrice : l’engouement des enfants pour les cours de français qui affichent complet ! De ce fait, Nathalie est à la recherche de solutions auprès des écoles locales pour élargir sa capacité d’accueil, tout en offrant des locaux plus adaptés à leur jeune âge.

Devoir de mémoire

National War Memorial

Le National War Memorial a été construit initialement en hommage aux 18.050 soldats néo-zélandais tombés durant la Première guerre mondiale, en Europe. Il abrite désormais le registre de tous les soldats néo-zélandais disparus lors de tous les conflits.

La France prévoit d’ériger sur ce site un mémorial qui figurera aux côtés de ceux du Royaume-Uni et d’Australie. La réalisation de l’ouvrage devrait intervenir en 2018.

En circonscription en Australie (3) – Canberra (12 au 13 sept. 2017)

Mon premier séjour en Australie d’une durée de sept jours a débuté à Melbourne en compagnie de Julie Duhaut-Bedos et s’est achevé à Canberra, toujours en sa présence.

Je suis sincèrement reconnaissant à la Première conseillère de l’ambassade de France d’avoir pris part à de nombreux rendez-vous, parmi les 33 événements organisés pour mon déplacement. Ses éclairages sur la politique australienne m’ont été très précieux.

Je remercie également Christophe Penot, notre ambassadeur de France en Australie, qui a inspiré et favorisé ce déplacement.

Politique

Sénat australien

Rencontre avec Ian Macdonald, membre du Sénat. Il est aussi le représentant de l’État du Queensland pour le parti libéral et le président du groupe d’amitié sénatorial Australie-France. Je fais partie du groupe d’amitié équivalent au Sénat français.

Nous avons échangé principalement sur les évolutions politiques en France depuis la victoire d’Emmanuel Macron. Ian Macdonald s’est montré aussi très intéressé par l’évolution de la situation des Européens au Royaume-Uni, suite au Brexit.

Enseignement

Lycée franco-australien

Accueillis par la principale Kerrie Blain et le proviseur David Binan, nous avons visité avec Bertrand Pous, conseiller de coopération et d’action culturelle, Telopea Park School, un établissement public binational.

Homologué partenaire de l’AEFE, l’établissement scolarise 770 élèves de la grande section de maternelle à la terminale. Il dispose d’une équipe pédagogique et administrative de 31 personnes pour la partie française.

Ce programme français en place au sein d’un établissement public australien, constitue l’exemple le plus abouti en matière de coopération éducative dans le pays.

Il faudrait pouvoir créer davantage de places, car la demande est forte. Pour y parvenir, un nouveau bâtiment devra être construit. Il nécessitera la création d’une fondation pour le financer.

Ecole maternelle franco-australienne

Fondée en 1969, la French Australian Pre-School (FAPS) est un établissement privé homologué partenaire de l’AEFE.

Elle dénombre 128 élèves de 3 à 5 ans, répartis en 5 classes entre les petites et moyennes sections. Son sort est lié à celui l’école de Telopea Park School qui accueille, elle, les enfants à partir de la grande section de maternelle. Si Telopea pouvait accueillir plus d’enfants, alors la FAPS pourrait doubler sa capacité d’accueil. En effet, chaque année, elle doit refuser plus de 50 élèves.

La directrice Véronique Danjou m’a confié que l’école maternelle lève actuellement des fonds pour améliorer ses infrastructures. Les donateurs verront leur nom gravé sur une brique et seront ainsi mis à l’honneur dans l’entrée.

Culture française

Alliance française de Canberra

Toujours accompagné de Bertrand Pous, Cocac, j’ai fait la rencontre de Patrice Gilles, directeur de l’AF Canberra et représentant de la fondation Alliance française en Australie.

Fondée en 1943, l’Alliance de Canberra enregistre 2000 inscriptions annuelles à ses cours qui sont fréquentés à 70% par des femmes !

L’an dernier, 40 événements culturels organisés dans la capitale fédérale ont attiré 20.000 spectateurs.

La 28eme édition du « Alliance Française French Film Festival », projet phare du réseau, a battu un nouveau record en 2017 avec une progression dans toutes les villes capitales et plus de 175.000 spectateurs au final. Il s’agit du festival français du film le plus important après celui de Cannes !

En parallèle, un “Festival du Film classique” est né en septembre 2016, une manière de garder la dynamique tout au long de l’année. Une rétrospective Belmondo a été programmé en 2017.

Réseau australien des AF

Le réseau australien des Alliances françaises est constitué des AF capitales d’une part – Sydney, Melbourne, Canberra, Brisbane, Adelaïde et Perth – et des Alliances françaises régionales d’autre part, au nombre de 24, réparties dans 5 états – Nouvelle Galles du Sud, Queensland, Victoria, Territoire du Nord, Tasmanie.

Si les Alliances capitales sont des structures linguistiques et culturelles professionnalisées, propres à porter les objectifs de l’ambassade, les Alliances régionales sont, elles, directement pilotées par leurs comités et ne comportent pas ou peu de personnel professionnel, hormis leurs enseignants. Elles constituent néanmoins des relais efficaces du rayonnement de l’AF et, au-delà, de la France.

Culture australienne

National Gallery

Je suis reconnaissant au Dr Gérard Vaughan, directeur de la National Gallery of Australia, de m’avoir accordé une visite privée pour découvrir le plus grand musée d’art du pays.

Avec passion et détermination, Gérard Vaughan a parcouru le monde pour étoffer les galeries du musée qui abrite aujourd’hui plus de 160.000 œuvres, dont une collection d’art aborigène la plus riche du monde.

La National Gallery possède également des œuvres traditionnelles et modernes provenant de toute l’Asie, des statues et des peintures de maîtres américains et européens, dont un Monnet, ainsi que des œuvres australiennes de l’époque coloniale à nos jours.

Devoir de mémoire

Cérémonie du Dernier appel

Brendan Nelson, directeur de l’Australian War Memorial (AWM) depuis près de cinq ans, a été successivement député, ministre de l’Éducation en 2001, ministre de la Défense en 2006, puis ambassadeur. J’ai été honoré que M. Nelson me fasse découvrir ce lieu de mémoire, où repose le soldat inconnu australien.

J’ai eu l’honneur de participer à la cérémonie du Dernier appel (The Last Post) qui se tient tous les jours en hommage aux soldats du Commonwealth. Le tableau d’honneur dresse les noms de plus de 102.000 Australiens qui sont tombés au combat depuis plus d’un siècle. Lors de chaque cérémonie, on fait le récit de la vie de l’un de ces combattants, en présence de sa famille.

Puis, après l’hymne national, les visiteurs sont invités à déposer des fleurs et des couronnes au pied du «bassin de réflexions» (Pool of Remembrance). Toutes les écoles d’Australie envoient leurs élèves sur place pour cultiver le devoir de mémoire, dès le plus jeune âge. Vidéo de mon hommage : LIEN 

En circonscription en Australie (2) – Sydney (8 au 11 sept. 2017)

Je remercie Nicolas Croizer, consul général, pour la qualité du programme proposé lors de mon séjour de quatre jours passés à Sydney.

Il m’a permis de rencontrer nos entrepreneurs et les acteurs de notre communauté, dont il doit gérer tous les besoins administratifs depuis Sydney, non pas à l’échelle d’un pays mais à celle d’un continent.

Il peut heureusement s’appuyer sur un réseau de consuls honoraires dévoués à leur mission.

Peuplée de près de 5 millions d’habitants, Sydney est l’emblème de l’Australie, une des dernières régions du monde à entretenir le mythe de l’Eldorado…

Relations commerciales

Entrepreneurs

Petit-déjeuner économique organisé par Nicolas Croizer, consul général, en présence d’entrepreneurs français installés à Sydney.

Claire Kasses, directrice de la FACCI (Chambre de commerce franco-australienne) a résumé le décalage entre nos deux pays par cette formule : « pour un Français, un voyage en Australie est le voyage d’une vie ; pour un Australien, un voyage lointain est habituel ».
(à l’image) Frédéric Leforestier a d’abord réussi en affaires au Royaume-Uni avant de s’installer à Sydney, il y a sept ans. Il est Business Angel auprès de diverses start-ups qu’il conseille aussi dans leur développement. Il a rappelé que le marché australien était étroit, car composé seulement de 24 millions de consommateurs. Il faut donc le voir comme une rampe de lancement vers la Chine et ses 1,3 milliards d’habitants.
Corinne Blot, fondatrice et CEO de la société Polyglot, investie dans le consulting et l’externalisation des RH, estime également que c’est le bon pays pour tester ses produits avant de se lancer en Asie. Elle a remarqué de grands changements depuis 30 ans en Australie. Les JO de Sydney ont incontestablement bonifié la vision que les Australiens avaient d’eux-mêmes en leur redonnant confiance.
Florence Edmond, manager chez Pierre Fabre, a fait progresser ses ventes de 5M$ à 30M$, tout en déplorant que vu de France on puisse croire que le succès en Australie est facile. Il faut travailler dur et rien n’est jamais acquis, comme dans tous les pays anglo-saxons.
François Romanet, CEO de Safran Pacific a salué l’action de “l’équipe France” qui a travaillé de concert dans le cadre du contrat historique signé entre la France et l’Australie pour la fourniture de sous-marins par la DCNS. Tous les Français d’Australie ont eu l’impression d’avoir gagné ! L’idée de modéliser la démarche mise en oeuvre par la DCNS devrait faire son chemin…
Christophe Hoarreau, CCEF, a vanté la qualité de la vie au pays du kangourou où le taux de chômage est de 5%, une donne favorable à l’employé sur le marché du travail.

Et cette prospérité pousse les Australiens à consommer, d’autant qu’ils ont un tempérament de « early adopters », toujours friands d’innovation.

Neoen

Visite de la société Neoen, en présence de Nicolas Croizer, consul général.

Neoen est le premier acteur français indépendant dans le domaine de l’énergie. Créée en 2008, la société emploie 150 personnes dont 25 en Australie, où elle est implantée depuis 2013 pour vendre son savoir-faire en gestion de projet.

Damien Bonnamy, CFO, m’a exposé le détail de ses réalisations, comme la ferme solaire Degrussa dans l’ouest du pays ou le parc éolien de Hornsdale dans le sud, à 200 kilomètres d’Adélaïde.

Initialement venue en Australie pour faire du solaire, Neoen effectue désormais le gros de son activité dans l’éolien. Notre brillante PME vient de remporter avec Tesla un appel d’offres lancé par l’Etat d’Australie-Méridionale pour installer un système de stockage d’électricité sur une batterie lithium-ion d’une capacité de 100 mégawatts, la plus grande du monde ! Ce système sera couplé aux fermes éoliennes de Neoen à Hornsdale.

Atout France

Visite des bureaux d’Atout France dirigés par Christophe Bories.

Malgré l’éloignement, 1,2 millions de touristes australiens se rendent en France chaque année, soit 10 fois plus que les Français en sens inverse. On peut parler d’un véritable engouement, car ce chiffre représente 5% de la population australienne !

Une réussite à laquelle Atout France n’est pas étranger par son action assidue sur les réseaux sociaux et auprès des professionnels pour valoriser notre offre touristique. L’organisation s’appuie aussi sur des événements de prestige associant les grandes marques tricolores.

Pour relancer notre tourisme affecté par les attentats, des stars australiennes ont bénévolement participé à « J’aime Paris », un film promotionnel où elles déclarent leur flamme pour notre capitale.

Accor

Ouverture à la rentrée d’un second Sofitel à Sydney, situé juste à côté d’un Novotel et d’un Ibis.

Cet investissement illustre la santé éclatante du groupe Accor, leader sur le marché australien de l’hôtellerie.

Communauté française

Consulat

(à l’image) Au sein du conseil consulaire, les élus Bernard Le Boursicot et Sébastien Vallerie portent, depuis Sydney, les attentes d’une population qui s’élève à 27.654 personnes inscrites au consulat. On estime toutefois que nos compatriotes représentent entre 50 à 70.000 résidents. 40% d’entre-eux vivent à Sydney ou ses environs..

Notre consul général, Nicolas Croizer, m’a présenté les locaux du consulat et permis de rencontrer son équipe.

Le taille du territoire australien constitue un défi pour nos services consulaires basés à Sydney. Paris a pourtant décidé d’élargir la circonscription du poste en incluant la Papouasie Nouvelle-Guinée, les îles Salomon, les Fidji et 4 autres pays d’Océanie…

Le rêve australien est toujours vivace auprès de nos jeunes, d’autant que cette attractivité repose sur des faits incontestables, comme la qualité de la vie, la croissance de l’économie ou les grands espaces.

Élus consulaires et responsables associatifs

Un déjeuner avec les élus consulaires et les responsables d’association a été organisé par Nicolas Croizer, consul général de France.

Les élus consulaires d’Australie m’ont fait l’honneur de participer à cette rencontre : Bernard Le Boursicot, vice-pdt du conseil consulaire, Sébastien Vallerie et Jean-Philippe Grange, conseillers consulaires et Pierre Elias, délégué consulaire venu de Brisbane.

J’ai retrouvé avec joie John Mac Coll, avec lequel j’ai siégé pendant 8 ans à l’AFE.

Éducation, soutien aux jeunes, action sociale ou anciens combattants… les motifs d’échanger n’ont pas manqué avec nos compatriotes de Sydney, ville où se concentre près de la moitié de notre communauté.

Enseignement français

Lycée Condorcet

Accueilli par Philippe Courjault, proviseur, j’ai visité le lycée Condorcet en compagnie de notre consul général.

Il s’agit d’un établissement conventionné avec l’AEFE regroupant 870 élèves de la maternelle à la terminale. Un projet d’envergure baptisé Condorcet 2020 a été lancé pour accroitre les capacités d’accueil du lycée jusqu’à 1300 élèves d’ici 5 ans. Toute la stratégie du lycée est axée sur les besoins de la communauté française.

Pour situer le niveau de Condorcet, c’est 100% de réussite au baccalauréat 2017 + 100% avec mention (dont 63% de mentions très bien) ! Félicitations au proviseur et à toute l’équipe pédagogique.

(Re)vue Condorcet

Trois élèves de terminale ES, Léa Marill, Clémentine Rigaudie et David Dubau, m’ont accueilli au studio de leur web radio pour une interview.

Ce fut l’occasion de commenter l’actualité française et internationale, tout comme de répondre aux questions des représentants des parents d’élèves et des enseignants.

Cet interview a été publiée sur le blog “(Re)vue Condorcet” des élèves du lycée. Écouter le podcast.

Kilarney Heights

L’école publique bilingue de Kilarney Heights est située dans la partie nord de Sydney.

Elle a reçu le label France Éducation en 2013 qui lui a été renouvelé en 2015.

Kilarney Heights comptait 251 élèves francophones en 2016. Dans le cadre de 25 classes bilingues, son programme est le fruit d’un partenariat avec l’Association francophone du North Shore (FANS) qui emploie 14 enseignants francophones.

Merci à sa directrice Christine Gandon pour son accueil et à toute l’équipe de direction pour son enthousiasme envers l’enseignement bilingue.

Culture française

Alliance française

Visite de l’Alliance française de Sydney en compagnie de sa présidente Lyn Tuit et de Laurie-Anne Pecqueux, directrice adjointe.

Avec 3700 cours de français vendus en 2016, l’Alliance peut se targuer d’une activité soutenue dans le domaine de l’apprentissage du français.

Les foules se déplacent aussi pour le “French film festival” des Alliances en Australie qui a séduit dernièrement 768.017 spectateurs, dont 48.879 pour la seule ville de Sydney !

Sur place, j’ai retrouvé Philippe Osterman, tout nouveau directeur de l’AF de Sydney. Précédemment directeur général de Dargaud, maison d’édition de bandes dessinées, il ne manquera pas d’idées pour enrichir la programmation et étonner les Sydnéens.

Devoir de mémoire

Musée La Pérouse

En chemin pour son exécution, on dit que Louis XVI aurait demandé : «a-t-on des nouvelles de monsieur de La Pérouse ?» Le roi s’était passionné pour la préparation de cette expédition qui se termina en 1788 par une nuit de tempête.

Le destin des deux navires engagés, l’Astrolabe et la Boussole, comme celui d’éventuels survivants conserve toujours sa part de mystère et de controverses.

Le musée La Pérouse est situé dans la baie qui a vu arriver les explorateurs, le 26 janvier 1788. Nicole Forrest Green, présidente des Amis du musée (fondé par Pierre Roussel, un ancien élu des Français d’Australie) et les membres du Board m’ont fait l’amitié d’ouvrir le musée à la faveur de ma venue avec Nicolas Croizer, notre consul et Sébastien Vallerie, conseiller consulaire.

Hébergé dans le bâtiment historique des télécommunications, reliant autrefois l’Australie au reste du monde, le musée raconte l’expédition à travers divers objets et documents. Il tient également lieu de rassemblement pour les cérémonies du 14 juillet.

Figure de notre mémoire collective, le comte de La Pérouse n’avait d’autre “objet en décrivant les peuples nouveaux que de compléter l’histoire de l’homme”, comme il le note dans son journal de bord, le 30 mai 1786, au large d’Hawaï.

En circonscription en Australie (1) – Melbourne (5 au 7 sept. 2017)

Je dois à Myriam Boisbouvier-Wylie, consule honoraire de France à Melbourne, capitale de l’État du Victoria, d’avoir bénéficié d’un programme riche et varié pour la première de mes trois étapes prévues en Australie, 61ème pays traversé depuis le début de mon mandat.

Je salue son engagement bénévole en faveur de nos compatriotes. Par le biais de Myriam, le consulat dispose d’un appréciable relais de proximité pour son action consulaire.

J’adresse également ma gratitude à Danièle Kemp, conseillère consulaire établie à Melbourne, qui fut à mes côtés le plus souvent possible pour m’apporter toutes précisions concernant les attentes de nos compatriotes.

Avec son mari Rod, qui a été sénateur australien pendant 18 ans et membre du gouvernement fédéral pendant 10 ans, ils m’ont rapporté de nombreuses anecdotes sur la vie politique locale. Grâce à leur aide, ma première escale australienne a été particulièrement réussie.

Revue de Presse

Courrier Australien : “Oliver Cadic, sénateur-entrepreneur pour la première fois en Australie”

Entretien publié dans le Courrier Australien, du 09.09.2017 :

“Je me suis fixé une priorité d’action par pays, explique-t-il. En Australie, je vais auprès des Français, je les observe, je les écoute. J’ai prévu de revoir l’ambassadeur en novembre à Paris pour que nous passions en revue ses objectifs et que je voie comment l’aider.”
(…)
“A Singapour ou au Paraguay, ils ont une vision à 30 ans. En France, on est toujours sur le court terme et on se retrouve dos au mur à dépenser de l’argent public qui diminue et qui nous coûte cher. Il faut penser les choses autrement, en privilégiant le consensus, c’est le bon moment.” Lire l’article.

Radio SBS : “La France peut devenir la porte d’entrée dans l’Union européenne pour l’Australie”

Interviewé par Christophe Mallet, producteur exécutif, pour SBS radio :

“Mon déplacement vise aussi à accompagner nos entreprises pour qu’elles se renforcent à l’international. (…) Elles ne pourront gagner que si elles font gagner leurs partenaires là où elle s’installent. C’est du win-win”.
(…)
“Il existe un lien privilégié et historique avec l’Australie : l’an prochain nous fêterons les 100 ans de la relation franco-australienne”. Ecoutez le podcast.

Politique

Victorian Legislative Assembly – Colin Brookes

Entretien très cordial avec Colin Brookes, “speaker”, soit le président de l’Assemblée législative du Victoria, comprenant 88 membres élus pour 4 ans. M. Brookes est aussi le président de la commission du Règlement.

Nous avons essentiellement évoqué le développement des échanges économiques entre nos deux pays.

Victorian Legislative Council – Bruce Atkinson

Lors de ma visite, tandis que je suivais les débats dans la Chambre Haute du parlement de Victoria, son président, Bruce Atkinson, a interrompu la séance pour saluer ma présence à l’Assemblée, ainsi que celle de Julie Duhaut-Bedos, Première conseillère à l’ambassade et de Myriam Boisbouvier-Wylie, consule honoraire.

Je lui ai exprimé toute ma reconnaissance pour ses mots très chaleureux envers la France.

Entrepreneuriat

Chambre franco-australienne

La directrice générale de la Chambre de commerce franco-australienne, Estelle Pages, m’a invité à participer à une soirée réunissant des V.I.E, arrivés depuis peu à Melbourne.

Le Volontariat International en Entreprises (V.I.E), instauré par la loi du 14 mars 2000, permet aux entreprises françaises de confier des missions d’ordre scientifique, technique ou commercial à des jeunes désireux d’une expérience internationale.

Cette soirée fut une excellente opportunité pour ces volontaires d’échanger sur leurs premières impressions en entreprise, étant confrontés à un environnement professionnel très différent de celui qu’ils ont connu en France. Racontés avec beaucoup de spontanéité et de fraicheur, leurs retours d’expérience s’apparentent à un véritable choc culturel !

Transdev

(g. à d.) Myriam Boibouvier-Wylie, consule honoraire à Melbourne ; Julie Duhaut-Bedos, Première conseillère à l’ambassade ; Olivier Cadic ; René Lalande, pdg de Transdev Australasia.

En compagnie de Danièle Kemp, conseillère consulaire, nous nous sommes rendus chez Transdev Australasia, acteur majeur du transport public en Australie et en Nouvelle-Zélande. Filiale de la Caisse des dépôts (70%) et de Veolia (30%), Transdev Australasia transporte 145 millions de passagers par an, à l’aide d’une flotte de 2050 véhicules (bus/cars/bateaux/trains de banlieue) et de 5760 employés.

Melbourne et Sydney prévoient une croissance de 25% dans les 10 ans. A Melbourne, où Transdev gère déjà 30% du réseau des bus (500 véhicules), un nouveau métro et une nouvelle autoroute sont programmés.

Transdev peut donc voir l’avenir en rose et imaginer des solutions de “transport collectif à la demande”, chainon manquant entre le taxi et les transports en commun classiques.

Engie

(g. à d.) Myriam Boibouvier-Wylie, consule honoraire ; Greg Billman, directeur de la stratégie chez Engie ; Olivier Cadic

Responsable des opérations stratégie chez Engie (ex-GDF Suez), fournisseur de gaz naturel et d’électricité verte, Greg Billman nous a exposé son plan de développement pour consolider son rôle d’acteur énergétique majeur en Australie.

Nous avons abordé en détail le plan de démantèlement de l’usine d’Hazelwood, arrivée en fin de vie et devenue très polluante. 750 personnes y produisaient 5% de l’électricité du pays. Elles ont toutes été accompagnées dans leur reconversion professionnelle. Saluons l’approche socialement responsable de Engie qui investit lourdement dans le respect de l’environnement.

Yarra Trams

(g. à d.) Julie Duhaut-Bedos, Première conseillère à l’ambassade ; Nicolas Gindt, pdg ; Olivier Cadic.

Depuis janvier 2016, Nicolas Gindt est le directeur général de KD Victoria, l’exploitant de Yarra Trams à Melbourne, le plus important réseau de tramways au monde, avec plus de 250km de double-voies et 2200 salariés.

Par son haut niveau de service, Yarra Trams contribue de manière significative à l’image que veut produire Melbourne (“the most liveable city in the world”) et revendique 180 millions de voyages chaque année sur son réseau.

Chez Philippe

L’art culinaire français est dignement représenté à Melbourne en la personne de Philippe Mouchel qui propose une cuisine lyonnaise raffinée et inspirée, sous l’enseigne Chez Philippe.

Philippe Mouchel avait été envoyé en Australie par Paul Bocuse pour y passer une année. 25 ans plus tard, il est toujours sur place pour le grand bonheur des amateurs de notre terroir qui ne se limitent pas aux Melbourniens, loin s’en faut !

Communauté française

Consulat honoraire

Notre consule honoraire, Myriam Boisbouvier-Wylie, a convié les représentants de la communauté française de Melbourne à me rencontrer autour d’un déjeuner, dans des locaux qu’elle met personnellement à disposition du consulat honoraire.

Spacieux et élégant, l’endroit accueille le public français de Melbourne, lui évitant un déplacement à Sydney. Myriam a eu l’idée de créer une page Facebook nommée «Passeports perdus à Melbourne» qui permet de retrouver les étourdis et leur évite de refaire un passeport.

Avec Daniele Kemp, conseillère consulaire, nous avons répondu aux questions relatives à l’action des élus. Ce fut l’occasion de valoriser le travail des acteurs de notre communauté, comme l’action sociale de French Assist notamment pour certains jeunes qui débarquent avec une désarmante insouciance, ou bien les démarches des parents de l’école française de Melbourne et les activités initiées par Melbourne Accueil ou bien encore le devoir de mémoire de nos anciens combattants.

Lors de cette réunion, j’ai eu le plaisir de retrouver Jeannine Sandmayer (en veste bleue à ma gauche sur l’image), ancienne conseillère élue à l’AFE pour l’Australie, aux côtés de laquelle j’ai siégé pendant 8 ans à l’AFE. J’ai souligné combien son engagement avait été déterminant en matière de mobilité professionnelle.

Enseignement

Caulfield Junior College

Accueilli par Caroline Pommier, directrice de la section française, j’ai visité cet établissement homologué AEFE en compagnie de Danièle Kemp, conseillère consulaire pour l’Australie, Myriam Boisbouvier-Wylie, consule honoraire et Julie Duhaut-Bedos, Première conseillère à l’ambassade de France.

L’établissement comprend 13 classes de la grande section de maternelle à la 6ème, soit 288 élèves et une équipe pédagogique de 18 personnes.

A Melbourne, l’enseignement du français repose, en grande part, sur un réseau de 5 établissements à programmes français homologués, dont Caulfield. Ce réseau scolarise actuellement 2056 élèves et puise son originalité dans les sections franco-australiennes au sein des établissements publics australiens.

Ecole franco-australienne de Geelong

Nous avons rencontré Noémie Ruffo de l’école franco-australienne de Geelong, deuxième ville du Victoria. La “petite école” accueille 35 élèves qui suivent un programme pédagogique proche de l’école maternelle française.

Noémie m’a exposé son projet de développer un enseignement bilingue dans une école publique, avec un modèle intégré qui suivrait à la fois le programme d’enseignement français et australien.

Noémie estime que ce type de scolarité est plus complet pour les élèves et facilite leur retour en France, par rapport à l’idée d’une classe bilingue suivant uniquement le programme australien (option que préférerait l’AEFE). Ce programme intégré permettrait en outre de désengorger Caufield Junior College, école qui a dû refuser des admissions à 25 familles lors de la dernière rentrée.

Pour amorcer ce projet, il faut commencer par susciter localement l’intérêt d’une l’école publique australienne.

Glen Eira College

Accueillis par Sheereen Kindler, principal et Loveena Narayjayneen, responsable du département des langues, nous avons visité cette école publique bilingue qui offre une scolarité de la 6ème à la seconde.

L’école dispose d’une convention avec le CNED international pour les programmes français et bénéficie du Label FranceEducation pour les programmes basés sur le curriculum australien.

Au printemps dernier, l’école a remporté le concours “dis-moi dix mots”, organisé par le ministère de la Culture. Elle a envoyé trois représentants à Paris pour recevoir le premier prix au sein de l’Académie française !

Trois élèves de classe de 5ème m’ont présenté la vidéo de la remise des prix, en me racontant comment ils avaient remporté cette compétition internationale de sensibilisation à la langue française.

Auburn High School

Ma visite d’Auburn High School a été conduite par sa directrice, Geneviève Papon, également coordinatrice de la section française. Cette découverte a été ponctuée par un déjeuner avec des enseignants et des parents d’élèves français.

Cet établissement public australien offre un programme binational, créé en 2014, destiné aux classes de collège (6ème à 3ème) qui a été homologué par l’AEFE en 2016.

Un nouveau niveau (2nde à terminale) est prévu, s’étalant de 2017 à 2019. Mais pour y parvenir il faudra attirer davantage d’élèves, ce qui n’est pas gagné vis à vis des parents australiens. Autant par tradition que pour leur image sociale, ceux-ci préfèrent inscrire leurs enfants dans une école privée (80% des cas) qui leur coûte facilement l’équivalent de 20.000€ par an.

Culture

Alliance française

Nichée dans une résidence victorienne, l’Alliance française de Melbourne (AFM) ne manque pas de cachet.

La directrice adjointe, Françoise Libotte, nous a présenté les lieux, notamment la galerie d’exposition mettant en valeur le travail de Caroline Bouquet, artiste française installée en Australie.

A noter que la médiathèque permet aux visiteurs de l’Alliance de découvrir les programmes de Canalsat diffusés en Australie.

Fondée en 1890, l’AFM est la plus grande école d’apprentissage du français dans l’État de Victoria avec une moyenne de 3000 étudiants par an et l’unique centre d’examen accrédité pour passer les diplômes délivrés par le ministère de l’Éducation (DELF, DALF, TFC..)

En circonscription à Singapour (01-05 septembre 2017)

J’exprime ma gratitude à ma collègue sénatrice Jacky Deromedi pour ses multiples attentions afin de me permettre de réussir mon déplacement à Singapour, 60ème pays traversé depuis le début de mon mandat.

Nous avons été élus ensemble, alors que nous figurions sur la même liste aux sénatoriales 2014. Depuis trois ans, j’ai le plaisir et le privilège de travailler à ses côtés sur de nombreux thèmes.

A Singapour, plus qu’ailleurs, on est fasciné par le dynamisme économique de cette ville-état qui constitue une source inaltérable d’opportunités pour nos entreprises. A condition qu’elles sachent se distinguer, notamment par une offre innovante.

Relations bilatérales

2018 : année de l’innovation France-Singapour

Faire de la diplomatie économique représente la grande priorité de Marc Abensour, notre ambassadeur de France à Singapour, avec une attention particulière à l’innovation. Singapour sacralise véritablement l’innovation en lui affectant 12 milliards d’euros de fonds publics par an !

2018 sera l’année de “l’innovation France-Singapour”. L’objectif est d’approfondir l’écosystème d’innovation franco-singapourien et de renforcer les synergies entre recherche, milieu académique, monde des affaires et entrepreneurs, explique l’ambassade qui lance à ce titre un appel à contributions. Vos suggestions et projets présentant une dimension bilatérale pourraient ainsi bénéficier d’un coup de projecteur : innovation2018.singapour-amba@diplomatie.gouv.fr

Quatre secteurs sont prioritaires : les smart cities, la santé (accompagnement du vieillissement), l’industrie 4.0 et les Fintechs.

Pour aider à faire de la France le référent européen de Singapour en matière d’innovation, Marc Abensour a initié un “French Tech hub” qui a vocation à fédérer les 800 filiales de grands groupes français avec des structures de R&D, tout comme les 350 entrepreneurs français présents à Singapour!

Entrepreneuriat

Déjeuner chez la sénatrice Deromedi

Ma collègue Jacky Deromedi a organisé un déjeuner à son domicile pour discuter de l’environnement économique des entreprises.

Les entrepreneurs présents ont loué la facilité de s’installer à Singapour. Le climat des affaires est excellent, car la sécurité juridique est totale et la société civile constamment associée à l’amélioration des règles. De plus, le gouvernement paie ses factures rubis sur l’ongle.

Pour ceux qui réussissent, Singapour devient un marché prescripteur pour toute l’Asie. C’est donc, l’endroit idéal pour rayonner sur ce continent.

Au rang des difficultés, la vie est très chère (logement, frais médicaux…) et puis il devient de plus en plus difficile d’obtenir un permis de résidence permanente. Le gouvernement singapourien a mis un frein à l’immigration depuis trois ans. Pour prétendre travailler à Singapour, il faut justifier, au minimum, d’un revenu mensuel de 4 à 5000 dollars singapouriens (environ 3000 euros).

Diner à la Résidence avec les acteurs économiques

Notre ambassadeur Marc Abensour a réuni pour un dîner à la Résidence des entrepreneurs installés localement, dont le savoir-faire est remarqué dans divers secteurs d’activité.

Ceux-ci profitent d’une dynamique économique qui ne doit rien au hasard : la cité-État voit grand. Un plan d’urbanisme à 30 ans prévoit que le port de commerce (second port de conteneurs du monde) aura doublé de taille d’ici à 20 ans. De son côté, l’aéroport qui peut accueillir 75 millions de passagers par an sera agrandi pour en recevoir 120 millions !

D’ici à la fin de l’année, Bolloré mettra en service l’Autolib à Singapour. La société va déployer 1000 véhicules à terme, ce qui fera de Singapour son 2ème réseau après Paris !

International SOS

Après avoir visité le siège français de Levallois-Perret et les installations de Londres avec la Délégation sénatoriale aux entreprises (DSAE), j’ai eu le plaisir de découvrir International SOS à Singapour.

Leader mondial dans la gestion du risque pour les entreprises, cette société emploie 22.000 collaborateurs dans le monde. Elle a été cofondée il y a trente ans par Arnaud Vaissié, l’actuel président du réseau CCI France International qui fédère 120 chambres de commerce.

Accident, attentat, catastrophe naturelle, maladie… International SOS reçoit un appel toutes les 2 secondes et procède à une évacuation toutes les 30 minutes quelque part dans le monde. La société dispose même de 900 “cliniques portables” en Algeco, avec médecins et médicaments, au service des entreprises qui opèrent dans des régions lointaines (construction de barrage, extraction minière, exploitation pétrolière…).

Les managers de la société qui sont principalement des docteurs et parfois des anciens militaires peuvent tous témoigner d’un monde VUCA (volatility, uncertainty, complexity and ambiguity).

Sûreté et la Santé au travail

21ème congrès mondial

A l’invitation de la fondation International SOS et en présence d’Anne Genetet, députée de la 11ème circonscription des Français de l’étranger, j’ai assisté au congrès mondial 2017 sur la Sûreté et la Santé au travail.

Une édition qui fera date puisque 200 responsables internationaux, dont le ministre du Travail singapourien et le président de l’Organisation mondiale du travail, sont venus pour l’occasion signer un document qui répertorie les bonnes pratiques en matière de sûreté, santé et sécurité.

Depuis 2001, notre Cour de cassation considère que tout accident survenu au cours d’une mission professionnelle, en France ou à l’étranger, est présumé être un accident du travail, qu’il soit survenu à l’occasion d’un acte professionnel ou d’un acte de la vie courante.

On comprend que les entreprises françaises du CAC 40 soient toutes dotées d’un directeur de la Sécurité. Charge à lui d’identifier les risques inhérents au pays d’accueil de ses expatriés et mettre en place des actions de prévention et de sensibilisation des salariés. “La prévention est cruciale”, a prévenu Laurent Sabourin, directeur exécutif de la fondation International SOS, au cours de son intervention.

Communauté française

Conseil consulaire

(g. à d.) Hugues Nagy, consul ; Laurence Huret, conseillère consulaire ; Olivier Cadic ; Arianne Trichon, Première conseillère ; Mathias Assante di Panzillo, conseiller consulaire. La visite du consulat fut l’occasion échanger avec les agents des divers services consulaires.

On dénombre 14.293 Français inscrits au Registre. Notre communauté a plus que doublé en 8 ans (6 438 inscrits en 2008) et quadruplé en moins de 15 ans… Plutôt jeunes et affairés, nos compatriotes savent aussi se réserver une vie privée puisqu’on compte 2000 familles d’au moins un enfant. Du reste, l’implantation devient de plus en plus durable : 62% sont résidents depuis plus de 5 ans, contre 13% seulement en 1997.

Paradoxalement, les élus soulignent une envolée des divorces. En cause, le statut DP (dependant pass) du conjoint qui ne travaille pas et des enfants, une sorte de tutorat qui les rattache au visa de travail de l’autre conjoint. Les séparations donnent parfois lieu à des déplacements illicites d’enfants dont le traitement est complexe, car Singapour n’a pas encore signé la convention de la Haye, comme l’Union européenne l’incite à le faire.

A noter qu’un seul de nos compatriote est emprisonné sur place. Il purge une peine de 3 mois pour … outrage à agents. On ne badine pas avec la force publique à Singapour.

Enseignement français

Lycée français de Singapour (LFS)

(g. à d) Christian Soulard, proviseur ; Olivier Cadic ; Laurence Huret, conseillère consulaire ; Laurence Lochu, conseillère de Coopération et d’Action culturelle.

Le jour de rentrée des classes, lundi 4 septembre, nous avons été accueillis par Christian Soulard, le proviseur tout nouvellement affecté à Singapour.

Le lycée français de Singapour (LFS), conventionné avec l’AEFE, scolarise 2766 élèves des classes de maternelles à la terminale. Entre 2007 et 2015, les effectifs ont progressé de plus de 1400 élèves, essentiellement français. Un projet d’agrandissement vise à porter la capacité à 4400 élèves d’ici à 2022 !

Lors de cette rentrée 2017, pour marquer ses 50 ans, le LFS a ouvert une section appelée ‘Passerelle’, destinée à l’accueil des élèves non francophones et une toute petite section. Le contexte culturel, concurrentiel et financier de Singapour avait déjà conduit l’établissement à créer une section européenne de langue anglaise, de la 6ème à la terminale.

Singapour est l’un des fleurons du réseau : 100% de réussite au baccalauréat avec 90% de mentions, dont 51% de mentions très bien. Tout aussi impressionnant, les infrastructures et la modernité du campus : deux stades, deux piscines semi-olympiques, trois gymnases, un vaste auditorium…

Culture française

Alliance française de Singapour

(g. à d) Laurence Lochu, Cocac ; Olivier Cadic ; Anne-Garance Primel, directrice de l’AF ; Laurence Huret, conseillère consulaire.

Présidée par ma collègue Jacky Deromedi, l’Alliance française de Singapour existe depuis 1949 et occupe de somptueux locaux, dont elle est propriétaire depuis 22 ans.

L’espace accueille notamment une médiathèque, une galerie et un centre de langue qui bénéficie, à lui-seul, de 23 salles de cours rénovées, dont 16 sont équipées de tableaux blancs interactifs. Deux salles sont dédiées aux enfants, puisque l’Alliance propose un apprentissage du français dès l’âge de 12 mois. Le succès est au rendez-vous, d’autant que les vacances scolaires n’existent pas pour les petits singapouriens…

La stratégie culturelle de l’Alliance est orientée vers le cinéma, la photographie et la bande dessinée. En 2016, plus de 120 événements ont attiré 16.000 personnes grâce au travail remarquable d’une équipe dévouée de 24 personnes.

Insertion sociale

Association Passerelles numériques

(g. à d) Michel Cantet, trésorier ; Laurence Huret, conseillère consulaire ; Olivier Cadic ; Benoit Genuini, président de Passerelles numériques.

Laurence a eu l’excellente idée de me présenter Passerelles numériques, une organisation qui permet à des jeunes très défavorisés de la zone Cambodge, Vietnam et Philippines, d’accéder à une formation dans le numérique afin de leur construire une employabilité.

En dix ans d’existence, 1389 étudiants ont suivi une formation longue de technicien informatique. 90% ont trouvé un emploi dans les deux mois qui ont suivi leur diplôme. C’est d’autant plus formidable qu’ils reversent une part de leur salaire permettant à leurs petits frères et sœurs d’aller à l’école.

L’association est financée pour un tiers par des entreprises et pour les 2/3 par des mécènes privés. Pour les soutenir : www.passerellesnumeriques.org