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En circonscription en Estonie – Tallinn / 24 oct. 2016

esto_amb1Je remercie Claudia Delmas-Scherer, ambassadrice de France en Estonie depuis quelques semaines seulement, d’avoir facilité mon déplacement et permis de rencontrer des parlementaires estoniens.

L’adhésion de l’Estonie à l’UE en 2004 et son adoption de l’euro en 2011 ont accéléré le rapprochement entre nos deux pays. 265 compatriotes ont fait le choix de vivre dans ce pays qui se trouve à la même latitude que l’Alaska.

Les finances publiques de l’Estonie sont exemplaires. En 2015, l’Estonie affichait un taux d’endettement public de 9,7% et dégageait un excédent budgétaire de 0,4%. Le taux de chômage s’établit à 6,2%.

La vieille ville de Tallinn, aux anciens remparts remarquablement conservés, a conclu un jumelage avec la ville de Carcassonne, qui s’incarne à travers des  activités de coopération culturelle et par un volet dédié à la formation professionnelle (métiers de l’hôtellerie).

Politique

esto_dinerhlDîner parlementaire (Russie et Brexit)

Notre ambassadrice, Claudia Delmas-Scherer, a organisé un diner pour me permettre d’échanger avec des parlementaires estoniens, notamment sur ces deux sujets d’actualité : les sanctions économiques de l’UE envers la Russie et la position de l’Estonie au sujet du Brexit.

A cette occasion, j’ai eu l’opportunité d’échanger longuement avec Anne Sulling, ancienne ministre du Commerce extérieur de l’Estonie, membre du Parti de la réforme (centre droit libéral).

Son parti dirige une grande coalition gouvernementale réunissant les sociaux-démocrates et le parti conservateur Union Pro Patria et Res Publica (IRL). Les élus du Parti de la réforme siègent au sein de l’ADLE avec l’UDI au parlement européen.

Tout comme Andres Herkel, président du Parti libre (conservateurs – groupe PPE au parlement européen), Anne Sulling réclame un renforcement des sanctions de l’UE envers la Russie pour imposer la fin du conflit en Ukraine. Jeune femme brillante et parfaitement francophone, elle affiche également sa solidarité avec la position européenne sur le Brexit : pas question de transiger avec les Britanniques pour leur offrir un accord qui aurait pour effet de restreindre la liberté de circulation, tout en leur permettant d’accéder au Marché unique.

A contrario, la représentante du Parti du centre, mené par le russophone Edgar Savisaar, affichait sa proximité avec Russie Unie, le parti de Vladimir Poutine. Elle a développé des positions européennes de repli très proches de celles des nationalistes. Ce parti positionné au centre-gauche s’appuie sur l’électorat russophone (25% de la population). Isolé sur la scène estonienne, le Parti du centre est tenu à l’écart de toute participation au gouvernement de coalition. Tout comme le Parti de la Réforme, il siège aussi au sein de l’ALDE avec l’UDI au parlement européen.

Economie

esto_num1e-Estonia Showroom

(g. à d.) Olivier Cadic ; Indrek Onnik, project manager ; Jennifer Lacoste, consule de France en Estonie.

En compagnie de notre consule Jennifer Lacoste, j’ai découvert les innovations proposées par l’administration estonienne, exposées à l’e-Estonia showroom.

Dans ce centre de démonstration, Indrek Onnik nous a fait une présentation complète de la simplicité des démarches et des fonctionnalités de la carte d’identité numérique.

En 2014, l’Estonie a été le premier pays au monde à offrir une « e-résidence » aux ressortissants de pays tiers. Ceux-ci ont dès lors accès à certains services en ligne, comme s’ils étaient des citoyens estoniens (création d’entreprises, opérations bancaires, signature numérique sécurisée, etc…).

esto_num2L’Etat estonien a pour objectif d’enregistrer 10 millions d’e-Estoniens à horizon 2025 (soit près de 8 fois sa population actuelle). Il compte déjà 13.000 e-résidents.

Pour les entreprises, le pays offre des conditions fiscales avantageuses : flat tax de 20% depuis le 1/1/2015, considérant que l’impôt sur les sociétés ne doit taxer que les dividendes et non pas les bénéfices ! 940 entreprises ont été déjà créé des sociétés virtuelles afin de faire des affaires dans l’UE… sans résider en Estonie.

A ce titre et en prévision du Brexit, une page d’information dédiée aux entrepreneurs britanniques explique comment faire en sorte que leur entreprise bénéficie de l’environnement virtuel offert par l’Estonie pour commercer dans l’UE, tout en demeurant au Royaume-Uni.

Entrepreneuriat

esto_cci2Chambre de commerce

(g. à d.) Jennifer Lacoste, consule de France ; Olivier Cadic ; Jean Michel Enard vice-président et cofondateur de la Chambre de commerce franco-estonienne ; Pascal Millard. chargé d’études économiques à l’ambassade

Arrivé en Estonie en 2012, Jean-Michel Enard a rêvé de rassembler les entrepreneurs français installés en Estonie au sein d’une chambre de commerce. Ce rêve s’est transformé en réalité l’été dernier lorsque la Chambre de commerce suédoise a appuyé son initiative et l’a accueilli en son sein.

Une personnalité hors du commun l’a soutenu dans sa démarche : Anders Edman, président de la Chambre suédoise et de la Fédération des chambres suédoises à l’étranger. Anders est devenu président de la nouvelle Chambre franco-estonienne. Ce suédois parle 11 langues, dont le français.

esto_cci1Jean-Michel a également pour modèle la réussite de la Chambre de commerce franco-lituanienne et il compte s’inspirer de l’action efficace du conseiller consulaire Geoffrey Party, installé à Vilnius.

Lui-même importateur de vins français en Estonie, Jean-Michel se réjouit de compter déjà JC Decaux et Vini food parmi les membres de la Chambre. Il a recensé et contacté toute une liste de membres potentiels de l’acabit de Renault, St Gobain, Paul Ricard ou Schneider…

Longue vie à la Chambre de commerce franco-estonienne !

esto_eo2Société française Eolane

Créé en 1992, le groupe Eolane, leader sur le marché des services industriels en électronique, compte parmi les (trop) rares success-stories françaises du secteur électronique. Il emploie 3500 personnes dans le monde, dont plus de 2000 en France.

Eolane a racheté en 2012 une unité de production du finlandais Elcoteq, afin d’accompagner localement la demande de ses clients.

esto_eo1Philippe Jego est arrivé l’an dernier pour diriger cette unité de production qui assemble des composants électroniques pour des clients prestigieux comme Airbus.

La principale difficulté rencontrée en Estonie est la carence de main d’œuvre. Un phénomène qui s’explique diversement : un taux de chômage peu élevé ;  l’attractivité des pays voisins, comme la Finlande, qui offrent de meilleurs salaires ; et l’attrait de tous les cieux qui semblent plus cléments sur un plan météorologique…

Culture française

esto_if2Visite de l’Institut français d’Estonie

L’Institut français de Tallinn est situé dans le cœur historique de la capitale estonienne.

Anne Chounet, directrice de l’Institut depuis un an, a commencé par redresser les finances d’une structure alors en difficulté, contrainte de fermer sa médiathèque à l’été 2015.

esto_if1Celle-ci se fixe comme priorité le développement de l’enseignement précoce du français. Déjà, l’Institut accueille l’Association des petits francophones de Tallinn créée il y a 5 ans. Cette structure rassemble 46 enfants de 3 à 14 ans chaque semaine, un effectif qui progresse chaque année.

La rentrée scolaire 2013-2014 a été marquée par l’ouverture de la première classe d’enseignement en français en Estonie, une classe de maternelle au sein de l’école européenne de Tallinn.

L’Institut français affiche 1000 inscriptions cette année pour suivre des cours de français. Le défi n’est pas mince puisque le français est la 4ème langue enseignée en Estonie après l’anglais, le russe et l’allemand.

En circonscription en Finlande – Helsinki / 20-22 oct. 2016

Premier déplacement en Finlande, ce pays fêtera l’an prochain le centenaire de son indépendance. Pour un territoire qui fait les 2/3 de la France (couvert de forêts à 75%), le pays ne compte que 5,5 millions d’habitants.

fin-ac1bisJe suis reconnaissant à Serge Mostura, notre ambassadeur de France en Finlande, de m’avoir permis de rencontrer les représentants de notre communauté à l’ambassade et pour le tour d’horizon des opportunités économiques pour nos entreprises.

La France est le 11ème client et le 6ème fournisseur de la Finlande. L’amélioration de notre déficit commercial bilatéral, constaté ces dernières années, provient principalement de la livraison d’Airbus à la compagnie Finnair.

Membre de l’Union européenne depuis 1995, la Finlande est le seul pays nordique à faire partie de la zone euro. Du fait de sa non-appartenance à l’OTAN et de ses 1300km de frontière avec la Russie, la Finlande est un fervent défenseur de la politique de sécurité et de défense commune, à laquelle elle contribue activement.

Politique

fin-parl2bisParlement finlandais

Visite au parlement finlandais en compagnie de Serge Mostura, notre ambassadeur de France et d’Antoine Gosset, Premier conseiller.

(A l’image) Avec Tuula Haatainen, députée et présidente de la Commission des Affaires sociales du parlement. Membre du Parti social-démocrate de Finlande (SDP), elle fut jusqu’en 2007 ministre des Affaires sociales et de la Santé.

J’ai aussi eu le plaisir d’échanger avec une autre parlementaire, Anne-Mari Virolainen, présidente de la Commission des affaires européennes et du groupe d’amitié France-Finlande.

fin-parl1Ce fut l’opportunité de discuter de la mise en œuvre de leur réforme des retraites qui prendra effet au 1er janvier 2017 (65 ans avec une évolution vers 68). Par ailleurs, j’ai découvert les modalités de la mise en place expérimentale du revenu universel en Finlande : 2000 personnes en âge de travailler seront tirées au sort et bénéficieront d’une enveloppe mensuelle de 560 euros, destinée à remplacer toutes les aides sociales perçues. Le but poursuivi est double : encourager les gens à trouver un travail et simplifier le système des prestations sociales.

Concernant le Brexit, mes interlocutrices sont déterminées à faire respecter la liberté de circulation pour prétendre accéder au marché unique. Ce n’est donc pas du côté de la Finlande que les Britanniques pourront chercher à obtenir un passe-droit sur ce sujet.

 Communauté française

fin-ac2bisSection consulaire

(g. à d.) Kristina Haataja, agent chargé de l’accueil et de l’information du public ; Olivier Lubin, agent chargé des affaires diverses de chancellerie et des visas ; Sylvie Nicolaiew, consule-adjointe ; Olivier Cadic ; Claude Anttila, conseillère consulaire

A l’occasion de la visite de la section consulaire, j’ai retrouvé Claude Anttila, élue consulaire à Helsinki en compagnie de Geoffrey Party, conseiller consulaire installé à Vilnius. Claude est également présidente de l’AMOPA Finlande et fut professeure de français. Elle a trouvé sa vocation dans l’amour et la préservation de notre langue.

Sylvie Nicolaiew, consule-adjointe a partagé les derniers chiffres en termes d’inscription au registre des Français établis hors de France. La communauté française installée en Finlande compte 2577 inscrits, dont près de la moitié a moins de 25 ans.

56% des Français vivent dans le grand Helsinki, incluant les villes limitrophes d’Espoo et Vantaa. Il n’y aura donc qu’un seul bureau de vote à Helsinki ouvert pour les élections de 2017.

Enseignement

fin_ecole1École française d’Helsinki

(g. à d.) Olivier Cadic ; Marie-Laure Lions-Olivieri, attachée de coopération éducative ; Véronique Kauraniemi, adjointe de direction

Visite de l’école française Jules Verne d’Helsinki, fondée en 1976, qui propose un cursus scolaire français, tout en permettant de découvrir la culture finlandaise et la langue finnoise.

Il s’agit d’un établissement sous convention avec l’AEFE qui accueille environ 150 élèves, de la maternelle jusqu’au CM2.

Grâce à un partenariat, les élèves en âge d’intégrer le collège effectuent leur scolarité dans la section française de l’Ecole européenne d’Helsinki (EEH) , située seulement à quelques centaines de mètres de l’école Jules Verne. Ils bénéficient toujours d’un accès aux demandes de bourses françaises délivrées par l’AEFE.

fin_ecole2Enseignement bilingue

En plus de l’école française Jules Verne à Helsinki et de l’Ecole européenne d’Helsinki, il faut souligner que la Finlande dispose de filières bilingues francophones dynamiques.

Structures originales au sein du système scolaire finlandais, les filières bilingues finnois-français correspondent au désir d’ouverture internationale de trois villes importantes de Finlande : Helsinki (792 élèves), Tampere (177) et Turku (187).

Celles-ci bénéficient du soutien des autorités éducatives finlandaises, mais aussi de l’appui de notre ambassade et de l’Institut français de Finlande. Au total, 1.156 élèves suivent un cursus bilingue francophone. Un exemple très instructif.

Culture et francophonie

j_b_finlandehl70Institut français de Finlande

Visite de l’institut français de Finlande qui a emménagé le mois dernier dans des bureaux fonctionnels en plein cœur d’Helsinki.

J’ai eu le plaisir de retrouver Jeannette Bougrab que j’avais rencontrée il y a cinq ans, lorsqu’elle occupait le poste de secrétaire d’Etat à la Jeunesse et à la Vie associative.

Devenue conseillère culturelle, l’ancienne ministre dirige l’Institut français de Finlande avec beaucoup d’enthousiasme.

Elle est entourée d’une équipe tout aussi motivée pour animer l’action culturelle de la France. La direction des cours de français a été confiée à Marie-Laure Lions-Olivieri, ancienne entrepreneure devenue attachée de coopération linguistique.

fin_if1bisQu’ils soient extensifs ou intensifs, personnalisés ou en ligne, les cours offerts sont adaptés à tous les niveaux (www.france.fi). L’Institut est aussi le seul centre de passation en Finlande des certifications de type TCF, DELF et DALF. Approuvées par l’Education nationale, ces certifications connaissent une forte croissance avec 849 candidats enregistrés en 2015, contre 666 en 2010.

Avec plus de 21.000 apprenants dans le système éducatif finlandais (pour env. 563.000 élèves au total), la langue française conserve son rang de 3e langue étrangère dans le pays après l’anglais et l’allemand, sauf à Helsinki où elle figure au 2e rang, devant le russe et l’espagnol.

Commerce extérieur

Chambre de Commerce franco-finlandaise

A l’ambassade, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec Sébastien Cailliau, administrateur de la Chambre de commerce franco-finlandaise (CCFF). Account manager chez Selmic (composants électroniques), il fait profiter la communauté d’affaires française, francophone et francophile de ses 15 années d’expérience en Finlande et de son dynamisme.

La CCFF (www.ccff.fr) est considérée par ses membres comme un outil très efficace pour découvrir des opportunités et multiplier les contacts. Sébastien souhaiterait que la Chambre développe ses services à l’attention des jeunes entrepreneurs qui ont des besoins parfois différents de leurs ainés.

Les moteurs de croissance traditionnels (électronique, bois) en Finlande peinent à trouver nouveau souffle, tandis que le tourisme et l’agro-alimentaire souffrent des sanctions à l’égard de Russie.

Pour redonner du dynamisme économique au pays, un “pacte de compétitivité” a été signé entre partenaires sociaux pour réduire le coût du travail. En Finlande, les bas salaires dépassent le SMIC français.

HEBDOLETTRE n°71 – Primaire de la droite et du centre (édito) – Primaire : les élus UDI appellent à voter Juppé – Le programme d’Alain Juppé pour les Français de l’étranger – En Bref du 25 au 28 oct. 2016 – Simplification des normes : la DSAE s’inspire de la Suède et de l’Allemagne – Royaume-Uni : les consuls honoraires à l’honneur – En circonscription : SLOVAQUIE – Bratislava (20-21 sept. 2016) – En circonscription : IRLANDE – Dublin (17 oct. 2016) – Paraguay : Sébastien Lahaie rejoint l’UDI-Monde (Portrait)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°71 – 17 novembre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°71

Vous avez été 58.472 à vous inscrire pour voter, par internet, à la primaire de la droite et du centre. C’est près de dix fois plus que pour la primaire de la gauche en 2012 (7000 participants).

Il vous revient, dès dimanche, de créer les conditions de l’alternance politique, selon vos propres choix.

Quatre ans après sa fondation par Jean-Louis Borloo, l’UDI parti de centre-droit présidé par Jean-Christophe Lagarde représente la troisième force politique du pays, en nombre de parlementaires.

Comme 46 parlementaires et 600 élus UDI, j’ai cosigné une tribune pour appeler à voter en faveur d’Alain Juppé.

Dans son document “Les Français de l’étranger : un atout pour une France retrouvée“, Alain Juppé dépasse les listes de bonnes recettes. Il préconise “une véritable politique globale en faveur des Français de l’étranger” qui pourrait même aboutir à la création d’un “statut des Français de l’étranger” (lire mon éditorial de l’infolettre n°70).

Lundi soir, au Zénith de Paris, Jean-Christophe Lagarde a salué à la tribune la “vision d’une France à dix ans” d’Alain Juppé. Une vision qui nous sortira enfin d’une politique rafistolée au jour le jour, tout “en refilant les factures à nos enfants”.

Visuel HL55 Dans son discours, Alain Juppé a expliqué comment il allait “réconcilier les Français avec leur avenir” et pourquoi il était “résolument optimiste” (vidéo du meeting)

Il apparaît à beaucoup de nos compatriotes comme la seule personnalité susceptible de l’emporter face aux candidats qui ont choisi l’illusion, l’affrontement et le chacun pour soi pour parvenir au pouvoir.

Le maire de Bordeaux rassemble la droite, le centre et les déçus de la gauche.

En votant ou en faisant voter dimanche, la mobilisation de chacun permettra d’enclencher une nouvelle dynamique positive dont notre pays a tant besoin. Découvrir l’HebdoLettre n°71

En circonscription en Irlande – Dublin / 17 octobre 2016

A l’invitation de Jean-Pierre Thebault, ambassadeur de France en Irlande, j’ai participé à la première réunion de concertation sur l’avenir de l’enseignement du français en Irlande.

L’expérience du succès du plan Ecole du Royaume-Uni et la proximité de ce territoire avec l’Irlande m’ont permis d’apporter une contribution à la réflexion.

Puis, grâce à Laurence Helaili, conseillère consulaire en Irlande, j’ai découvert les nouveaux atours de Alliance française et j’ai fait la rencontre de plusieurs entrepreneurs français, sachant que l’Irlande aimante ceux qui ont l’esprit d’entreprise.

Enseignement

pe2_dVers un plan Ecole Irlande

(A l’image) A côté de Jean-Pierre Thebault, ambassadeur de France en Irlande. Avec ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam, nous avons eu le plaisir d’échanger avec Martial Fabre, président du board du Lycée français d’Irlande, Olivier Melennec, président des CCEF Irlande, Cliona McGowan, directrice de la Chambre de commerce franco-irlandaise, ainsi que des responsables du poste diplomatique.

A l’invitation de Jean-Pierre Thebault, ambassadeur de France en Irlande, j’ai participé à la première réunion de concertation sur l’avenir de l’enseignement du français en Irlande.

Notre ambassadeur a souligné l’importance de la francophonie en Irlande en rappelant les actions pour appuyer l’apprentissage du français dans l’ensemble du pays auprès des 967 écoles qui l’ont inscrit à leur programme et qui implique 3000 professeurs.

En effet, 60% des collégiens apprennent le français dans le secondaire, ce qui en fait la première langue étrangère devant l’allemand et l’espagnol.

Par ailleurs, en mars dernier, 30 d’événements culturels avaient été programmés pour célébrer la diversité de la francophonie dans toute l’Irlande.

Sur ce même thème, nous avons ensuite évoqué le développement des initiatives locales dans le cadre du programme Flam. Aujourd’hui, 6 écoles Flam familiarisent les jeunes enfants à la langue française dans un contexte ludique.

pe1(g. à d.) Les conseillers consulaires Marie-Hélène Poudevigne ; Laurence Helaili ; Henry Leperlier et Martial Fabre, pdt du board du Lycée français de Dublin

Puis, les discussions ont porté sur l’avenir du Lycée français d’Irlande (LFI) avec en ligne de mire son projet LFI 2020. Un cabinet conseil étudie actuellement les options de développement qui s’offrent à cet établissement.

Dans un précédent rapport, je vous avais présenté l’offre pédagogique de ce lycée qui accueille aujourd’hui 475 élèves de la maternelle à la terminale (lire : Déplacement en Irlande – Dublin / 7,8,9 septembre 2015)

Notre rencontre pourrait bien faire date si elle devait conduire à la création d’un plan Ecole pour l’Irlande, à l’image de celui du Royaume-Uni. Nous lui souhaitons en tous cas le même succès (lire : Audit du plan Ecole – 22, 29 janvier & 4 février 2016) !

A la fin de la réunion, j’ai senti à quel point chacun se trouvait satisfait de cette matinée de réflexion collective, organisée sur un mode participatif par notre ambassadeur.

Culture Française

af2_dAlliance française

Philippe Milloux, directeur de l’Alliance française de Dublin, m’a présenté sa médiathèque flambante neuve, après des travaux de réfection d’un montant de 180.000€.

Avec Laurence Helaili, conseillère consulaire en Irlande, j’ai découvert un espace fonctionnel qui permet passer en quelques instants de la médiathèque à une salle de cinéma ou une belle salle de conférence.

af3_dDublin est la troisième plus grande Alliance en Europe. Elle enregistre 6600 inscriptions par an et offre plus d’une centaine de manifestations culturelles.

L’institution est également fière d’abriter la plus grande bibliothèque francophone d’Irlande.

Entrepreneuriat

ent3L’atelier de costumes

Visite de l’atelier de confection de Denise Assas qui réalise des costumes pour le cinéma, le théâtre et les festivals d’opéra.

Installée à Dublin depuis plus de 30 ans, son grand talent ne lui donne pas de répit, d’autant que la fiscalité irlandaise est propice aux tournages de films.

Denise prépare actuellement les costumes d’un film dont les personnages principaux sont Mel Gibson et Sean Penn.

ent4L’agence de traduction

Rencontre épatante avec Jean-Bertrand de Villeneuve, directeur de Quid, une agence de traduction et d’interprétariat créée en 1977.

Quid est l’interlocuteur de choix d’un très grand nombre d’organismes gouvernementaux et de grandes entreprises.

Jean-Bertrand est un pilier de la communauté française d’Irlande. Ce fut l’occasion pour lui de m’éclairer sur les attentes et les inquiétudes de mes compatriotes.

J’ai ensuite rencontré la nouvelle génération d’entrepreneurs installée à Dublin.

ent2_dL’atelier de français

Caroline Arnoult a lancé « Rendez-vous français », tout juste deux semaines avant notre arrivée ! Elle recense déjà 15 clients désireux d’apprendre notre langue.

Située à Navan, à proximité de Dublin, cette entreprise propose une offre linguistique à destination des enfants, adolescents et adultes, du niveau débutant au niveau avancé, ainsi que des cours de préparation aux examens.

Outre les cours, Rendez-vous français va bientôt proposer des ateliers culturels et des soirées à thèmes : dégustation de vins, petits déjeuners français, soirées de jeux de société …

ent1L’agence immobilière

Quelle est la plus grande difficulté pour un nouvel arrivant à Dublin ? Trouver un logement. Pour relever ce défi, Matt, un Français a créé un site internet : Power Tiz.

Tatiana, la directrice de projet, nous a présenté cette plateforme qui aide à trouver chaussure à son pied, à tous les prix, en prenant en compte le besoin de garanties du propriétaire.

Ceux qui ont une propriété à vendre, louer ou partager peuvent passer une annonce gratuitement et venir étoffer un catalogue déjà bien dense. Les développeurs du site s’attachent à créer une expérience utilisateur particulière.

En circonscription en Slovaquie – Bratislava / 20-21 sept. 2016

s_cleonzi_2J’ai « accueilli » Christophe Léonzi, le jour même de sa prise de fonction d’ambassadeur de France auprès de la République slovaque. Il remplaçait Didier Lopinot appelé à d’autres fonctions.

Tout juste arrivé à Bratislava, notre ambassadeur avait organisé sa première rencontre avec la communauté française établie en Slovaquie. J’ai partagé sa priorité déclarée qui est de soutenir le projet de demande d’homologation pour l’ouverture de classes de seconde, première et terminale au sein du l’École française internationale de Bratislava.

Relations commerciales

s_seco_1Service économique de l’ambassade

Nous avons suivi avec un grand intérêt la présentation de la situation macroéconomique de la Slovaquie par le chef du service économique, Emmanuelle Ivanov-Durand.

La Slovaquie est le premier producteur mondial automobile par tête d’habitant ! L’automobile est le secteur clé de son économie (43% de la production industrielle) générant 17Mds€ d’export.

Emboitant le pas à Volkswagen, Kia ou PSA déjà implantés en Slovaquie, Jaguar-Land Rover s’apprête à y installer sa première ligne de production en dehors du Royaume-Uni. Le salaire moyen slovaque était de 883€ en 2015.

Ce petit pays de 5,4 millions d’habitants se porte bien économiquement avec une croissance de 3,6% en 2016 et des projections optimistes sur les prochaines années.

Jusqu’en décembre, le pays préside le conseil de l’Union européenne. A Bratislava, être européen est la plus sûre promesse d’avenir, d’autant que la Slovaquie est le second bénéficiaire de fonds européens par habitant derrière l’Estonie. Le pays va recevoir 15,3Mds de fonds sur la période 2014-2020. Ces fonds sont affectés par programmes : qualité de l’environnement, R&D, infrastructures, RH, administration publique…

En 2015, les exportations françaises vers la Slovaquie s’établissent à 2,5Mds€, tandis que nous importons pour une valeur de 3,5Mds€. Ces deux chiffres sont en augmentation de plus de 10% par rapport à 2014. Nos échanges bilatéraux sont donc très dynamiques.

Lors de ma rencontre avec le service économique, j’ai eu le plaisir de prolonger mes entretiens sur le thème de l’entrepreneuriat auprès de Martina Malakova, présidente de la Chambre de commerce franco-slovaque et de Zuzana Desvergnes, sa directrice générale.

s_veolia_1Veolia

Découverte de la chaufferie de cogénération de Veolia en compagnie d’Olivier Valette, directeur technique, et de Martina Olejnikova, directrice des affaires publiques.

J’ai découvert avec beaucoup de curiosité cette belle réussite française en Slovaquie qui plaide pour notre savoir-faire en matière de services collectifs.

Veolia Slovaquie assure la fourniture de chauffage et d’eau chaude à 40.000 foyers de Petrzalka, un quartier d’immeubles de Bratislava.

Enseignement

s_ecole_1École internationale française

Visite de l’École internationale française de Bratislava, inaugurée en mai dernier, en compagnie de Jean-Pierre Jarjanette. conseiller de coopération d’action culturelle, et de Emmanuelle Daill, attachée de coopération pour le français.

Cette école du réseau AEFE permet de scolariser les enfants de la maternelle au collège. Elle offre un enseignement d’excellence, fondé sur un cursus individualisé, le plurilinguisme, le sport comme élément de développement personnel et une ouverture sur le monde.

s_ecole_4Les Français et les Franco-Slovaques représentent un bon tiers des effectifs qui ont progressé de près de 10% à la rentrée 2016 pour atteindre 223 élèves.

L’école ambitionne désormais d’ouvrir des classes de lycée. Premier bénéfice pour les collégiens : ne plus être obligés de se rendre à Vienne pour finir leurs études secondaires !

J’appuie ce projet qui, on s’en doute, correspond à un souhait empressé des parents d’élèves.

s_mod_2Ecole de mode MOD’SPE

Visite de la MOD’SPE Paris Fashion Business School, Central Europe.

L’école de mode fondée à Paris, en 1993, par la Fédération française du prêt à porter a ouvert en septembre dernier cette filiale en plein centre de Bratislava.

Son offre s’adresse aux étudiants d’Europe centrale et elle peut se compléter par des cours de français, appliqués au secteur de la mode, dispensés par l’Institut français !

s_mod_1L’école française accueille déjà 12 étudiants.

Jana Lalova, membre du Board, a pris la peine de faire découvrir cet espace de création et de pédagogie, symbole de notre savoir-faire dans la mode, réputé mondialement.

 

Communauté française

s_cleonzi_2-2Visite du consulat & Réception

Comptant 834 inscrits, la communauté française en Slovaquie est le reflet d’une population majoritairement jeune (80% ont moins de 45 ans) et masculine (2/3 sont des hommes). Nos expatriés sont principalement domiciliés à Bratislava et sa proche banlieue. Pour 80% d’entre-eux, ils sont sur place depuis moins de 10 ans.

Il est toutefois délicat d’évaluer le nombre de Français, puisque la proximité avec la France et l’environnement sûr n’incite pas nos compatriotes à se faire connaitre du poste.

C’est le secteur automobile qui draine la ressource humaine française vers la Slovaquie et principalement l’usine Peugeot. C’est pourquoi notre communauté est majoritairement constituée de familles expatriés sur contrat.

Je remercie notre ambassadeur Christophe Léonzi d’avoir organisé cette réception dès son arrivée avec la communauté française et les participants à la mission nucléaire.

Médias

s_interview_1Radio Slovaquie International

Interview réalisée par Jacques Hoflack, journaliste à la rédaction française de Radio Slovaquie International.

J’ai exposé les motifs de ma visite en Slovaquie, après mon étape à Vienne.

L’idée qu’un parlementaire puisse représenter ses compatriotes à l’étranger parait surprenante de premier abord dans de nombreux pays. Mes interlocuteurs finissent toujours par trouver qu’un tel mandat est judicieux.

Royaume-Uni : les consuls honoraires à l’honneur

J’étais aux côtés de Sylvie Bermann, ambassadeur de France, et de Sylvaine Carta Le Vert, consule générale, pour recevoir le 28 octobre, à la Résidence, les consuls honoraires du Royaume-Uni, ainsi que les élus consulaires de Londres et d’Edimbourg.

ch-londres-1Relais de l’Administration, les consuls honoraires sont répartis en agences,  participant ainsi au maillage de la présence française dans près d’une centaine de pays. Ils sont autorisés à délivrer des documents administratifs, comme des passeports, ou encore tenir des bureaux de vote.

Nos consuls honoraires ont aussi pour mission d’assister les Français en difficulté ou de concourir à notre rayonnement culturel. Soulignons enfin qu’ils travaillent à titre bénévole.

Edouard Braine, consul général à Londres jusqu’en 2012, avait récompensé leur dévouement à notre République par la remise d’une médaille distinctive (lire : “Consuls honoraires : la médaille et son revers” du 05 novembre 2012) .

Venus de Leeds, Liverpool, Birmingham, Brighton, Bristol, Cardiff, Plymouth, Jersey, Guernesey ou encore Gibraltar, nos consuls honoraires ont partagé chacun leur point de vue sur les conséquences du Brexit, premier point à l’ordre du jour de la réunion (liste des consuls honoraires du RU).

ch-londres-3

Notre objectif demeure de préserver la qualité de nos relations bilatérales. C’est important pour notre sécurité et celle des Britanniques.

Au rang des satisfactions françaises, citons la construction de 2 EPR sur le site nucléaire d’Hinkley Point. Dans une toute autre mesure, la France a remis une décoration à tous les Britanniques engagés lors de la Seconde guerre mondiale pour leur contribution à la libération de la France. Ainsi, plus de 4000 vétérans ont reçu la Légion d’honneur au nom du devoir de mémoire. Dans ce domaine, même le Daily Mail approuve notre action ! C’est tellement rare que cela méritait d’être souligné.

En circonscription en Autriche – Vienne / 20-22 sept. 2016

v_ambassadeurPremière visite en Autriche, dont l’économie est florissante et tirée par les PME. Ce pays de 8,5 millions d’habitants affiche un taux de chômage parmi les plus faibles de l’Union européenne.

J’exprime ma sincère reconnaissance à notre ambassadeur de France, Pascal Teixeira Da Silva, qui m’a réservé le meilleur accueil en facilitant mes rencontres et en éclairant mes échanges avec de nombreux acteurs de la communauté française.

Merci à Olivier Pacaut, vice-président de l’UFE Autriche et délégué UDI local, qui fut à l’initiative de déplacement.

v_ufe_4(g. à d.) Benoit Mayrand, conseiller consulaire Roumanie-Moldavie, président de l’UFE Bulgarie  et délégué UDI Roumanie ; Olivier Cadic ; Olivier Pacaut, VP UFE Autriche et délégué UDI-Autriche

Politique

v_parlement_3bisEntretien avec Christoph Vavrick (Neos)

Franco-autrichien, Christoph Vavrick, député au parlement autrichien, est membre du parti de centre-droit Neos, pour “Neues Österreich” (Nouvelle Autriche). Fondé en 2012, Néos siège aux côtés de l’UDI au sein du groupe ALDE au parlement européen.

v_parlement_6Pro-européen, Neos est ouvertement engagé contre l’extrême-droite autrichienne, dont le candidat va à nouveau challenger le représentant des Verts, le 4 décembre prochain. En effet, la Cour constitutionnelle autrichienne avait annulé le résultat de l’élection du 22 mai dernier à l’issue de laquelle l’écologiste Alexander Van der Bellen avait battu de justesse le FPÖ.

Olivier Pacaut, délégué UDI Autriche et Benoit Mayrand, délégué UDI Roumanie et conseiller consulaire Roumanie-Moldavie, étaient à mes côtés pour découvrir le superbe hémicycle. C’est ici même que les députés proclamèrent la fondation de la République d’Autriche le 11 novembre 1918, après le démembrement de l’empire des Habsbourg par les vainqueurs.

Commerce extérieur

v_ambassadeRéunion avec les chefs de service de l’ambassade

Petit-déjeuner très instructif autour de l’ambassadeur Pascal Teixeira da Silva et ses responsables de services.

L’occasion de mettre en avant que l’Autriche pèse autant que l’Inde (1,2 milliards d’habitants) pour nos exportations. Ce pays est aussi un modèle de conscience écologique : il a immédiatement ratifié les accords de Paris (Cop21) et se positionne comme le premier pôle d’agriculture biologique en Europe !

On ne pense pas spontanément que certains fleurons de l’économie mondiale sont autrichiens : Red Bull (Boissons), Swarovski (Bijoux), Novomatic (Jeux) ou Spar (Commerces).

J’ai eu le plaisir de revoir un vieil ami, Bruno Rocquier-Vicat, directeur de Business France en Autriche et Slovénie (tout à gauche de l’image) qui avait contribué aux pages internationales du magazine d’électronique que j’avais créé en 1995.

 v_ccfa_3bisSoirée CCFA

(g. à d.) Alain de Krassny, président de la CCFA, conseiller consulaire Autriche ; Olivier Cadic ; Pascal Teixeira da Silva, ambassadeur de France

J’ai répondu avec enthousiasme à l’invitation de la Chambre de commerce franco-Autrichienne (CCFA) qui organisait une soirée d’accueil pour les entrepreneurs intitulée “Soirée Expats : Réussir son insertion à Vienne : les moyens, les partenaires”.

On est séduit par toutes les idées originales et pertinentes mises en oeuvre pour faciliter l’installation de nos compatriotes professionnellement conduits à Vienne. Par exemple, un club destiné aux conjoints expatriés pour les aider à trouver une activité dès leur arrivée. Une bonne pratique à dupliquer !

v_ccfa_4(g. à d.) Sabine Ohler, directeur à l’Agence économique de Vienne ; Olivier Cadic ; Céline Garaudy, directrice de la CCFA

Sabine Ohler directeur à l’Agence économique de Vienne a détaillé les possibilités offertes aux arrivants au sein de l’Expat Center, un lieu qui accueille les entrepreneurs venant de différents horizons.

v_ccfa_6Mes remerciements à Céline Garaudy, directrice de la CCFA, de m’avoir offert la possibilité de m’exprimer publiquement devant les nouveaux arrivés venus en famille rencontrer les acteurs de la vie économique franco-autrichienne, les représentants de notre administration et de nos associations locales.

Cette soirée aussi informative que conviviale m’a permis de saluer l’action de mon collègue sénateur Robert-Denis Del Picchia qui vit à Vienne.

Atout France

Les Autrichiens jouissent d’un fort pouvoir d’achat (le 4ème dans la zone euro) et ils sont très friands de voyages. La France occupe le 8ème rang des destinations les plus plébiscitées avec presque 400.000 séjours en 2015.

Corinne Foulquier, directrice d’Atout France pour l’Autriche et l’Europe centrale, s’attèle à faire progresser ce chiffre auprès de divers prescripteurs, influenceurs et agences de voyage. Il faut parvenir à étonner le vacancier autrichien qui est focalisé sur notre patrimoine et notre gastronomie.

Enseignement français

v_lycee_2Lycée français

Le lycée français de Vienne (LFV) accueille 1900 élèves sur deux sites.

Le premier, situé dans le 19ème arrondissement, abrite les maternelles, les CP et CE1, tandis que le site principal prend le relais à partir du primaire jusqu’aux classes préparatoires.

Vienne est le seul établissement à l’étranger, avec Rabat, à proposer des classes préparatoires.

L’établissement qui va fêter ses 70 ans le mois prochain a été fondé pour sceller l’amitié franco-autrichienne. Son point fort est l’enseignement des langues et son slogan est parfaitement justifié : l’excellence au cœur de l’Europe.

A noter que l’école compte 40% d’effectifs autrichiens, 40% de jeunes Français et 20% d’élèves issus d’autres nationalités.

v_lycee_1Autre particularité, la restauration a été confiée à deux chefs étoilés, ce qui participe hautement à la réputation du lycée ! Les cuisines assurent 2000 repas par jour.

La proviseure Doriane Rapp m’a fait visiter le bâtiment flambant neuf qui reçoit des nouvelles salles de classe depuis la rentrée. Un autre bâtiment, en cours de renovation, sera réservé aux événementiels. Son inauguration est prévue en octobre.

Communauté française

v_consulat_1Visite du consulat

Accueilli par la consule générale, Line Merigaud, j’ai eu le loisir de visiter la chancellerie de Vienne. Pour mieux servir la communauté française, elle bénéficie du concours de six consuls honoraires autrichiens.

Le nombre d’inscrits a doublé depuis 2000. En croissance régulière, il atteint aujourd’hui 8818 compatriotes.

La consule m’a appris que les mairies autrichiennes vont expérimenter, à partir de 2017, la prise de demandes de passeport des Allemands résidant en Autriche ! Une affaire à suivre de près et qui, espérons-le, pourrait influencer la doctrine restrictive du ministère français de l’Intérieur.

Réunion des élus consulaires

Pour clore mon premier déplacement à Vienne, notre ambassadeur avait organisé un déjeuner de travail réunissant les élus consulaires, les représentants de l’UFE et de l’ADFE Autriche, ainsi que des responsables du consulat.

Lors de la même matinée, j’ai eu une réunion de travail avec les services culturels autour de notre conseiller culturel, Eric Amblard.

v_ufe_2Soirée UFE

(g. à d.) Pascal Teixeira da Silva, ambassadeur de France en Autriche ; Olivier Cadic ; Olivier Pacaut, VP UFE Autriche et délégué UDI-Vienne ; Yoann Longuestre, pdt UFE Autriche et Robert Denis Del Picchia, sénateur des Français établis hors de France.

Je remercie Yoann Longuestre et l’équipe qui l’entoure d’avoir organisé à la faveur de ma venue ce moment très convivial destiné à accueillir les nouveaux arrivants. Leur énergie donne envie de retrouver bien vite les Français de Vienne.

En circonscription aux Etats-Unis – Miami / 14-16 sept. 2016

Dans le prolongement de mon déplacement à Cuba, je me suis rendu à Miami pour mon premier déplacement aux Etats-Unis depuis le début de mon mandat.

consul(à l’image) J’ai eu le plaisir de retrouver Clément Leclerc, nouveau consul général de France à Miami, que j’avais rencontré en début d’année à Mexico où il occupait le poste de premier conseiller auprès de l’ambassadrice Maryse Bossière.

Je lui suis reconnaissant de m’avoir accordé le privilège d’être à ses côtés à la Résidence pour sa première réception avec les représentants de la communauté française et pour m’avoir accompagné à l’essentiel de mes rendez-vous.

La Floride est le 3ème état des Etats-Unis en termes de population. En 2015, elle se classait 16ème économie mondiale (avec un PIB de 893 milliards de dollars) !

C’est également le 3ème état où l’on recense le plus de Français inscrits aux Etats-Unis. Je remercie Xavier Capdevielle, conseiller consulaire et président de l’UFE Floride, pour son implication dans la préparation de mon déplacement. Je l’avais précédemment reçu au Sénat en février 2015 (lire).

Relations commerciales

m_coralCCEF & Chambre de commerce

A Coral Gables, réunion consacrée à l’environnement des affaires en Floride, autour de Clément Leclerc, consul général, en compagnie de Séverine Gianese, pdte de la Chambre de commerce franco-américaine de Floride (FACC), Jean-Michel Caffin, pdt de la section Floride-Caraïbes des CCEF, Christophe Massoni, pdt de Cartier Latin America & Carribean et Raphaël Bolzan, CCO de Daher.

La Chambre de commerce franco-américaine de Miami (FACC) est active depuis 25 ans et elle témoigne de l’attrait constant de la Floride, tous secteurs confondus. Plusieurs entreprises se sont implantées récemment, parmi lesquelles le groupe Accor, le groupe ATR, Poma, Aromatech-France et Saft batteries.

A souligner que des sociétés françaises ont obtenu l’attribution de grands projets publics, comme Bouygues avec le tunnel d’accès au port de Miami en 2014 puis, autre projet titanesque, le Brickell City Center : un centre commercial auquel s’ajoute deux tours d’habitation, deux tours de bureaux et enfin une tour d’hôtels et d’appart-hôtels.

On dénombre environ 450 entreprises françaises en Floride (ou détenues par des capitaux français), employant plus de 20.000 personnes !

m_tourismeIndustrie touristique

Au consulat, réunion avec des chefs d’entreprise du secteur du tourisme. (g à d) : Xavier Mufraggi, Club Med’ ; Olivier Cadic ; Clément Leclerc, consul général ; David Goubert, Starboard Cruise Services ; Franck Bondrille, Contact USA et conseiller consulaire.

La Floride attire chaque année plus de 100 millions de visiteurs (en incluant les touristes américains) qui dépensent plus de 80 milliards de dollars ! Parmi eux, de nombreux Français qui ne manquent pas de faire une visite à Disney World. Ces Français de passage étaient 315.000 en 2015.

La communauté d’affaires française a été, dès les années 80, active dans les secteurs phares de l’économie floridienne, dont le tourisme ou la croisière. Si vous souhaitez vendre vos produits sur les paquebots de croisière dans le monde, c’est à Miami qu’il faut être.

Nos agences de voyages se sont installées sur le marché local, rejointes par diverses entreprises tricolores qui vendent le rêve français : restaurants, traiteurs, boulangers, coiffeurs ou encore galeristes.

Communauté française

m_cc5Réunion consulaire

(g à d) les conseillers consulaires Nicole Hirsh, Xavier Capdevielle et Franck Bondrille ; Karine Aumont, consule adjointe ; Olivier Cadic ; Clément Leclerc, consul général

Réunion avec les conseillers consulaires pour évoquer notamment les besoins en matière d’enseignement en français et les questions de sécurité.

m_consulatRencontre avec les Français de Floride à la Résidence

Je remercie notre consul Clément Leclerc pour avoir organisé un cocktail à la Résidence qui m’a permis d’échanger avec les principaux acteurs de notre communauté.

Pour sa part, le consul général a souligné l’importance de l’inscription consulaire, une formalité simple et rapide grâce à internet, mais surtout indispensable pour être inscrit sur la liste électorale.

m_residenceLa France est le cinquième pays européen le plus représenté en Floride ! Une communauté active puisque la tranche d’âge la plus dense est celle des 18-64 ans (64%).

Xavier Capdevielle président UFE Floride et Roger Pardo, vice-pdt UFE-Miami et président de la FIPA (French International Program Association – regroupant des parents d’élèves), m’ont expliqué la diversité des motivations, mais le même enthousiasme, de ces Français venus habiter et travailler en Floride.

m_apem(A l’image) lors de cette soirée, j’ai fait la connaissance de Laurence Pons, directrice exécutive de l’APEM (Association des Petits Ecoliers de Miami), un organisme à but non-lucratif géré par des parents bénévoles, depuis 2009, pour mettre en œuvre le fameux programme Flam.

On trouve des écoles Flam qui familiarisent les enfants à la langue française dans de nombreuses villes américaines (New-York, San Francisco, Seattle ou encore Houston).

m_accueilCafé de rentrée de Miami Accueil

(g à d) Mme Erin Leclerc ; Olivier Cadic ;  Clément Leclerc, consul général ; Geneviève Alix, pdte de Miami Accueil ; Karine Aumont, consule adjointe.

Geneviève Alix, présidente de l’association Miami Accueil, a souhaité la bienvenue à Clément Leclerc et à son épouse. Elle leur a présenté les activités et les nouveautés de son association devant 200 personnes réunies à la Résidence, dont certaines étaient également fraichement arrivées en Floride.

Lire aussi : “200 personnes et un nouveau consul à la rentrée de Miami Accueil” (Le Courrier de Floride – 17.9.2016)

m_ufeDéjeuner UFE Floride 

(g à d) Franck Bondrille, conseiller consulaire ; Olivier Cadic ; Xavier Capdevielle président de l’UFE Floride, conseiller consulaire et vice-président du conseil consulaire de Floride.

Xavier Capdevielle et Roger Pardo avaient choisi le Marion, un excellent restaurant tenu par un compatriote pour réunir les membres de l’UFE-Floride.

J’y ai retrouvé une trentaine de compatriotes entrepreneurs ayant parfaitement intégré la mentalité américaine qui concilie une grande liberté individuelle avec une stricte observance des normes et règlements. A leur service, Xavier, Franck et Roger sont remarquables par leurs initiatives et leur disponibilité.

Enseignement français

m_ischsVisite de l’ISCHS

Accompagné par Clément Leclerc, Vanessa Selk, attachée de Coopération et d’Action culturelle et Roger Pardo, président de la FIPA, je suis allé à la rencontre des élèves de l’International Studies Charter Middle/High School (ISCHS).

Nous avons été accueillis par le directeur de l’établissement, Victoriano Rodriguez, et la responsable de l’enseignement français du programme International Studies, Emmanuelle Orsi Fisher.

m_ischs2J’ai le plaisir d’échanger avec des élèves de 6ème, puis avec une classe de 1ère ES du programme français, ainsi qu’avec leurs professeurs.

L’ISCH est prise dans un imbroglio qui risque de remettre en cause sa convention avec l’AEFE. Source du problème : cette école est entièrement prise en charge par l’Etat de Floride qui ne peut donc pas salarier des fonctionnaires français de l’Education nationale.

m_efamVisite de l’EFAM

Visite du campus sud de l’Ecole franco-américaine de Miami (EFAM), en présence de notre consul et de Vanessa Selk, attachée de Coopération.

Créée il y a 20 ans, l’EFAM compte aujourd’hui plus de 200 élèves de la petite section de maternelle au CM2, répartis sur les deux campus de Coral Gables au sud de la ville et de Miami Shores au nord.

Homologuée par l’AEFE, cette école est un établissement privé, constitué en corporation, qui fonctionne entièrement sur fonds privés.

Communauté cubaine

jorge_duanyRencontre avec Jorge Duany, directeur du CRI

(g à d) Olivier Cadic; Jorge Duany, directeur de l’Institut cubain de recherche (CRI) de l’Université internationale de Floride (FIU) et éminent professeur d’anthropologie ; Clément Leclerc.

Avec près d’un million de résidents d’origine cubaine, Miami est géographiquement la passerelle entre Cuba et les États-Unis.

Le professeur Duany est un homme passionnant, érudit et modeste. Il publie régulièrement des articles sur la migration, l’ethnicité, la race, le nationalisme et le transnationalisme à Cuba, les Caraïbes et les Etats-Unis.  Il est l’auteur, co-auteur ou éditeur d’une vingtaine de livres.

Intervention au London’s Favourite French Film 2016

Olivier Cadic ; Patricia Connell, organisatrice du Festival, directrice de FranceInLondon.com et délégué consulaire UDI ; Olivier Bertin, directeur de l’école Les Petites Etoiles et élu AFE Europe du Nord.

Olivier Cadic ; Patricia Connell, organisatrice du Festival, directrice de FranceInLondon.com et déléguée consulaire UDI Royaume-Uni ; Olivier Bertin, directeur de l’école Les Petites Etoiles et élu AFE Europe du Nord.

Ce fut un plaisir de présenter le bilan économique du cinéma français lors de la 12ème édition du London’s Favourite French Film, organisée par Patricia Connell que je félicite chaleureusement.

Ce 22 septembre, je rentrais juste de La Havane, où l’on fêtait les 20 ans de succès du Festival du film français à Cuba.

Dans tous les pays que je visite, j’observe combien nos films sont le vecteur primordial de notre rayonnement culturel. Un challenge que relève avec brio notre réseau des Instituts français et celui des Alliances françaises.

Créativité, audace et diversité forgent la réputation de notre industrie cinématographique qui a généré 106 millions d’entrées à l’international en 2015, contre 72 millions en France !

Cette ruée des spectateurs à l’étranger conforte notre rang de 2ème exportateur mondial, derrière les Etats-Unis (Lire mon discours et découvrir les chiffres clés : en français / en anglais).

Rencontre avec Mohamed Hamidi, le réalisateur de La Vache

Avec Mohamed Hamidi, le réalisateur de “La Vache”

Le cru 2016 du London’s Favourite French Film a consacré, dans l’ordre : Dheepan, La Famille Bélier et Mustang. La remise des prix s’est déroulée en présence de Mohamed Hamidi, le réalisateur de “La Vache”.

L’argent levé au cours de cette soirée, placée sous le patronage de Sylvie Bermann, ambassadrice de France à Londres, a été versé à la recherche contre le cancer.

En circonscription à Cuba – La Havane / 12-14 sept. 2016

cub_ambJe remercie Jean-Marie Bruno, notre ambassadeur à Cuba, ainsi que son équipe, pour leurs soins attentifs et leur disponibilité lors de mon séjour à La Havane.

Incité à découvrir Cuba par Eric Peyre, président des CCEF Cuba, je me suis rendu pour la première fois sur un territoire qui offre de remarquables opportunités pour les entreprises françaises, notamment liées à un essor touristique exceptionnel.

A titre d’exemple, le consortium formé par Bouygues et ADP avait remporté cet été le projet de modernisation et d’exploitation des deux aéroports de La Havane, sous un schéma de concession (PPP).

Ce projet d’envergure est le seul cas d’infrastructure publique cubaine attribuée en concession à une entreprise étrangère !

Politique

cub_politique1Rencontre avec Eduardo Moisés Torres Cuevas

Réunion avec le Dr. Eduardo Moisés Torres Cuevas, député de la ville de Santiago de Cuba et président du groupe d’amitié France-Cuba de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire, ainsi que Maribel Cruz Brito, vice-présidente de ce même groupe d’amitié.

Historien, chercheur et pédagogue, le député est également directeur de la bibliothèque nationale José Marti. Francophile passionné, il préside l’Alliance française de La Havane.

Les liens historiques et culturels unissant Cuba et la France ont été soulignés. J’ai relayé auprès de mes interlocuteurs la priorité que constitue pour la France la ratification de l’accord de Paris. M. Torres Cuevas a rappelé l’engagement de Cuba dans la lutte contre le dérèglement climatique, assurant que la ratification était en cours.

Communauté française

cub_resiRéception à la Résidence

L’ambassadeur m’a donné l’occasion de rencontrer la communauté française en organisant une réception dans la superbe Résidence de France. J’ai pu m’entretenir avec des compatriotes de tous horizons, qu’ils soient retraités, entrepreneurs individuels ou encore journalistes.

Au cours de ce moment de convivialité j’ai pu mesurer l’écart entre la vision des touristes français venus profiter des beautés de l’ile et les difficultés au quotidien de nos ressortissants, devant composer avec la rigidité du cadre étatique et les conséquences de l’embargo américain.

cub_consulatVisite du consulat

La communauté française de Cuba représente une base de 851 personnes, dont 344 qui se sont immatriculées au cours des deux dernières années.

Sidérées par les amendes astronomiques exigées par le trésor américain à l’encontre de la BNP et du Crédit Agricole, nos banques sont devenues extrêmement réticentes pour réaliser des opérations avec Cuba.

De fait, certains de nos compatriotes, pourtant résidents de longue date, se voient fermer leurs comptes bancaires français, ce qui entraîne l’impossibilité de percevoir leur retraite ! Les virements d’argent de compte français à compte cubain sont quasiment impossibles ou extrêmement coûteux.

Relations commerciales

cub_ccefRencontre avec les CCEF

Rencontre avec les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), en présence de Jean-Marie Bruno, notre ambassadeur et des conseillers économiques. La section CCEF de Cuba était représentée par les représentants français des entreprises Accor, C2C, Nokia, Pernod-Ricard et Total.

Cette rencontre nous a permis de dresser un tableau de la situation économique de l’ile. J’ai été séduit par l’ingéniosité de mes compatriotes qui parviennent à faire des affaires dans un pays soumis à l’embargo des États-Unis.

cub_aefc2Accueil à l’AEFC

(g. à d.) Eric Peyre, président de la section CCEF de Cuba et directeur Accor Cuba ; Olivier Cadic ; Fabrice Mercorelli, président de l’AEFC et dirigeant de C2C Travel.

J’ai eu le plaisir de participer à la réunion mensuelle de l’Association des entreprises françaises à Cuba (AEFC), en compagnie de notre ambassadeur.

Créée en 1997, l’association présidée par Fabrice Mercorelli rassemble une trentaine d’entreprises opérant principalement dans le tourisme, le transport, la logistique, l’agroalimentaire, l’énergie et les services.

L’AEFC a pour objectif l’échange d’expérience et l’appui au développement de la présence française à Cuba. Une présence qui se trouve littéralement boostée par le développement du marché touristique qui affiche une croissance annuelle à deux chiffres.

cub_aefc3Un tel essor ne s’observe qu’une fois dans une vie professionnelle, nous a fait remarquer Eric Peyre, directeur d’Accor. Un hôtel Sofitel So est en cours de construction à La Havane sur un site exceptionnel en front de mer.

Nos discussions ont permis aussi d’aborder les obstacles administratifs et financiers aux échanges commerciaux. La préoccupation majeure de nos entrepreneurs est l’extension des délais de règlement et les retards de paiement.

Si vous êtes intéressé par les potentialités du marché cubain, je vous invite à contacter l’AEFC qui offre aux entrepreneurs l’expérience incontournable d’hommes de terrain.

cub_nautilusChristophe Klein, entrepreneur

Surfant sur La vague montante du tourisme à Cuba, Christophe Klein a décidé d’ouvrir Le Nautilus, un restaurant à la Havane.

Ce restaurateur propose de la cuisine méditerranéenne aux Caraïbes, il fallait y penser.

Enseignement

cub_ecole3École française de La Havane

Accueillis par Jean-Marc Forfert, chef d’établissement, et Sylvie Talec Guedj, présidente de l’Association des parents d’élèves, nous avons visité l’école française Alejo Carpentier, où 30 nationalités se côtoient.

Cet été, l’école s’est enrichie d’un troisième site dédié aux enfants de maternelle, tout en incluant un pôle sportif.

Le site originel, lui, est dévolu à l’accueil des classes primaires, tandis que le site “secondaire”, aménagé en 2011, accueille les classes de collège.

Quant au lycée, il concerne 40 élèves scolarisés par l’intermédiaire du CNED avec l’appui de répétiteurs locaux.

cub_ecole2Cet établissement conventionné du réseau AEFE a vu ses effectifs croitre de 30% l’an dernier passant de 212 à 320 élèves. Cette croissance devrait se poursuivre puisque 400 élèves sont attendus en 2017 du fait de l’augmentation du nombre d’expatriés accompagnant les sociétés françaises sur l’ile.

Pour faire face à la demande, les deux années à venir seront consacrées à l’agrandissement du primaire et du secondaire. La création d’un nouvel établissement est déjà envisagée à l’horizon 2018/2019.

Culture française

cub_allianceAlliance française

Visite du nouveau siège de l’Alliance française. Celui-ci a été inauguré le 11 mai 2015 par notre Président de la République lors de sa visite à Cuba, en présence du célèbre historien de la ville de la Havane, Eusebio Leal Spengler.

Le “Palacio Gomez” est un véritable monument mis à notre disposition par le gouvernement cubain. Il abrite de multiples salles de cours et peut accueillir de grands événements autour de la francophonie.

Des moyens financiers significatifs ont été engagés. Pour réaliser les aménagements intérieurs 110.000€ ont été trouvés grâce au mécénat public (Sénat et AN) et privé (Bouygues, Pernod-Ricard), ainsi que le soutien de la Fondation Alliance française.

Les Alliances françaises de la Havane et Santiago enseignent notre langue à plus de 12.000 élèves, dont 2450 enfants de 5 à 16 ans (rentrée 2016) !

Outre l’enseignement du français, les points forts de l’action culturelle de l’A.F. à Cuba sont le Festival du film français, la foire du livre, le concours de la chanson francophone, la Semaine de la francophonie et, cette année, le mois de la culture française !

Je remercie Edouard Mornau, nouveau directeur de l’Alliance à La Havane et son équipe de m’avoir reçu si chaleureusement.

Brexit Tour n°2 : En circonscription au Royaume-Uni : Belfast – Aberdeen – Londres / 6 au 8 septembre 2016

pc_oc(A l’image) Patricia Connell, déléguée consulaire UDI pour le Royaume-Uni et Olivier Cadic

Après l’étape de Dublin, nous sommes allés à la rencontre de la communauté française d’Irlande du Nord, d’Écosse et de Londres (lire aussi : Brexit Tour n°2 : En circonscription en Irlande – Dublin / 05 septembre 2016).
Nous avons également échangé avec des acteurs de la recherche, du secteur pétrolier et de l’enseignement à Aberdeen lors de rencontres organisées par David Lusseau, conseiller consulaire UDI pour l’Ecosse.

Belfast – Irlande du Nord – 6 sept.

belfast_meetingRéunion publique

Le Brexit est-il inéluctable ? Qu’est-ce qu’il implique pour les Européens installés au Royaume-Uni ?

Avec Patricia Connell, déléguée consulaire UDI pour le Royaume-Uni, nous avons répondu à l’invitation de nos compatriotes d’Irlande de Nord pour un moment privilégié et très chaleureux.

Je ne saurais dire qui d’eux ou de moi a le plus appris lors de cette rencontre. Certains ont vécu en Irlande du nord depuis plusieurs décennies et m’ont remarquablement narré leur histoire. Il ne faudrait pas que le Brexit réveille les vieux démons de l’intolérance et de la partition de l’ile en recréant une frontière.

Aberdeen – Écosse – 7 sept.

marinehlMarine Scotland Science (recherche européenne)

Nick Bailey nous a fait une visite passionnante du Marine Scotland Science, un centre impliqué dans divers projets de recherche européens. Il perçoit chaque année 2 millions de livres de la part de l’Union pour collecter des données statistiques sur 400.000 poissons !

Avec Patricia Connell, déléguée consulaire UDI pour l’Angleterre, Galles et Irlande du Nord et David Lusseau, conseiller consulaire UDI pour l’Écosse, nous avons bénéficié d’une présentation sur la définition des quotas de pêche et les conséquences du Brexit sur les accords communs (politique commune de la pêche).

En cas de sortie de l’UE, Marine Scotland Science redoute une limitation d’accès aux projets de recherche, qui sont par ailleurs ouverts à la Norvège et à l’Islande. Le Brexit serait synonyme de moins d’argent et moins d’emplois pour ce centre de recherche.

petrolehlRencontre avec le secteur pétrolier

Tour de table constructif auprès de dirigeants de sociétés du secteur pétrolier pour évoquer des conséquences probables du Brexit.

Chacun s’accorde à dire que la chute du prix du pétrole entraîne désormais un risque de pertes de compétences locales : en deux ans, le secteur pétrolier a perdu plus de 120.000 emplois sur Aberdeen !

Par ricochet, le prix de l’immobilier est en chute libre. Laurent Schirrer, président d’Oilgen, nous a confié qu’il avait doublé la surface de ses bureaux pour la moitié du prix payé précédemment !

L’un des participants à cette réunion nous a annoncé que les effets du Brexit conjugués à la crise pétrolière l’ont décidé à partir dans les prochaines semaines pour la France.

bibliohlRéunion publique

(A l’image) Patricia Connell fait face aux attentes de ses compatriotes installés en Écosse, réunis dans la superbe bibliothèque d’Aberdeen.

Nous avons tenté de répondre aux nombreuses interrogations d’ordre personnel des expatriés français : statut de résident, citoyenneté britannique, conjoints, enfants…

d_lusseauhl66Rappelons que David Lusseau, qui a organisé la réunion et l’a co-animée avec nous, a succédé l’an dernier à Véronique Marie Bévierre, (partie à Houston) pour représenter la communauté française d’Ecosse.

Sur ce blog, j’avais fait paraitre un portrait de David, en octobre 2015, lorsqu’il avait rejoint l’UDI (lien), puis publié une tribune où il prônait la révolution numérique des services consulaires en juin 2016 (lien).

 

totalhlTotal E&P UK

Elisabeth Proust, directrice générale de Total E&P UK, nous a reçus au siège de sa compagnie. Me Proust a précédemment dirigé les filiales Total au Nigeria et en Indonésie.

Parmi les 100 expatriés travaillant chez Total, 65 sont Français. Le Brexit préoccupe beaucoup ceux-ci, car chacun demeure dans l’expectative.

L’administration britannique a rajouté des contraintes à l’industrie pétrolière locale par rapport à une directive européenne. En cas de sortie de l’Union, il est possible que le gouvernement britannique se montre plus accommodant.

L’Écosse est confrontée au défi de relancer cette industrie sur son territoire. Il y a sans doute un futur pétrolier pour l’Écosse. Il n’y en a pas pour l’Angleterre.

ecole2hlEcole française Total

L’école privée du réseau Mission Laïque française (MLF) regroupe 74 élèves cette année et se prépare à ouvrir une petite section maternelle pour les enfants de 3 ans.

Nous avons été reçus par Laurent Lesert, son directeur, qui a dirigé auparavant des écoles MLF au Cameroun et au Gabon.

Deux réunions ont été ensuite organisées avec les parents d’élèves, puis les enseignants pour échanger sur les incertitudes liées à la conjoncture.

Londres – 8 sept.

stpeter1hlRéunion publique

Pour recevoir les Français de Londres avec Patricia Connell, nous étions entourés de trois avocats rompus aux problématiques de l’immigration : William Healing, Katie Newbury et Kim Wowden.

Lors de cette dernière réunion du Brexit Tour n°2, nous avons apprécié la présence à nos côtés de Carole Rogers, présidente de l’UFE-GB (Union des Français de l’étranger).

stpeter2hlPendant 2h30, les interrogations ont fusé de la part de la centaine de personnes réunies, avec un souci grandissant puisqu’aucune clarification n’a été apportée par le gouvernement britannique durant l’été.

Pour Theresa May, “Brexit means Brexit” et pour Boris Johnson, “le Royaume-Uni quittera l’UE mais pas l’Europe”.

Si nous ne savons toujours pas ce que veut le Royaume-Uni, nous savons déjà ce que l’Union européenne ne veut pas : d’une part, donner accès au marché unique sans liberté de circulation en contrepartie et, d’autre part, retarder un déclenchement du fameux article 50 dans un futur lointain.

Brexit Tour n°2 : En circonscription en Irlande – Dublin / 05 septembre 2016

Brexit Tour n°2 : Royaume-Uni & Irlande – 5 au 8 sept 2016
Dublin / Belfast /Aberdeen / Londres
Nous avons organisé, avec Patricia Connell, déléguée consulaire UDI, 4 nouvelles réunions publiques pour faire le point sur les options possibles suite au référendum et évoquer la situation des expatriés : Dublin 5/9 – Belfast 6/9 – Aberdeen 7/9 – Londres 8/9.

Ce “Brexit Tour” n°2 fait suite à la série de rencontres organisées cet été : Edimbourg (30/06) ; Leeds (07/07) ; Bristol (10/07) ; Birmingham (16/07). Voir tous les comptes rendus : Lien

Dublin

intro(g. à d.) Laurence Helaili-Chapuis, conseillère consulaire UDI pour l’Irlande ; Olivier Cadic ; Patricia Connell, déléguée consulaire UDI Londres,

Je remercie chaleureusement notre ambassadeur Jean-Pierre Thebault et l’équipe de l’ambassade pour la qualité et la densité du programme qui nous a été proposé à la faveur de mon déplacement à Dublin, le second depuis le début de mon mandat.

Je salue également l’action de Laurence Helaili-Chapuis en faveur de la communauté française d’Irlande et je lui suis reconnaissant d’avoir animé à mes côtés la réunion publique à l’Alliance française de Dublin.

9.000 Français sont enregistrés en Irlande, un pays qui, après avoir connu sept années d’ajustement budgétaire imposé par le FMI et l’UE, affiche une croissance record de 7,8% pour 2015 (5,2% en 2014).

L’Irlande est aujourd’hui l’un des rares membres de l’UE où l’on ne trouve pas de parti anti-européen !

Brexit & Relations avec l’Irlande du Nord (RU)

e_mccullough_1Réunion avec Elizabeth McCullough, directrice aux services du Premier ministre (Planification stratégique de l’Union européenne) ; Gerald Angley, directeur des Relations britannico-irlandaises au ministère des Affaires étrangères et du Commerce ; Lionel Paradisi-Coulouma, Premier conseiller ; Isabelle Cohen, Première secrétaire à l’ambassade de France.

Il n’y a aucune ambiguïté, les Irlandais sont déterminés à demeurer dans l’Union européenne.

Ils aiment souligner que l’Irlande n’a pas rejoint la CEE “avec” les Britanniques, mais “au même moment”. Une nuance d’importance aux yeux de nos interlocuteurs, tous profondément navrés du vote britannique en faveur d’une sortie de l’UE.

La préoccupation majeure du peuple irlandais concerne ses rapports avec l’Irlande du Nord. Il leur semblerait invraisemblable qu’une frontière s’érige entre les deux voisins. Le Brexit ne doit pas faire renaître des tensions qui furent si longues à apaiser.

C’est pourquoi, certains proposent une réunification de l’île. Un discours inimaginable, il y a quelques mois encore.

Brexit & Communauté française – Réunion publique à l’Alliance française

ambassadeQuels seront les impacts du Brexit dans différents domaines et notamment au regard de l’évolution du réseau scolaire français en Irlande ?

C’est le thème sur lequel nous avons échangé avec l’équipe de l’ambassade de France, dont Lionel Paradisi-Coulouma, Premier conseiller, Isabelle Cohen, Première secrétaire, Pauline Tanchoux-Janin, vice-consule, Gisèle Hivert-Messeca, directrice pays Business France, Frédéric Rauser, COCAC, Nathalie-Zoé Fabert, attachée de coopération pour le français, Stéphane Aymard, attaché de coopération scientifique universitaire, Anne-Sophie Gouix, proviseure du lycée français d’Irlande, et Maxence Salendre, attaché de presse.

Ce fut également l’opportunité de faire un point sur le développement de nos échanges commerciaux avec l’Irlande, l’émergence de la French Tech et la difficulté de trouver un logement à Dublin qui a conduit certaines familles à renoncer de s’y installer et… à faire faux bond au lycée français.

Ce fut enfin l’occasion de remercier l’équipe de l’ambassade pour la qualité et la densité du programme qui nous a été proposé.

Le soir, nous avons invité les Français d’Irlande à l’Alliance française de Dublin pour une réunion publique afin de recueillir leur opinion sur les sujets qui leur paraissaient les plus pertinents. Cela m’a permis de découvrir les travaux d’amélioration concrétisés par l’Alliance française depuis l’an dernier et de témoigner de ma reconnaissance à Philippe Milloux, directeur et délégué général pour l’Irlande, pour son accueil.

Brexit & Ibec, patronat irlandais

ibec1Rencontre avec Mary Rose Burke, Director of Corporate, Strategic and International Affairs, chez Ibec (Irish Business and Employers Confederation), une organisation patronale équivalente au Medef.

Le patronat irlandais n’a pas hésité à faire une campagne active en faveur du maintien des Britanniques dans l’UE, parce que l’enjeu leur semblait capital.

Ses représentants ont constaté que 5 millions de Britanniques environ étaient susceptibles de demander un passeport irlandais ! Leur but est évidemment de préserver leur liberté de circulation.

L’économie irlandaise étant très dépendante du Royaume-Uni, Mary Rose Burke regrette d’être en pleine expectative sur leurs relations bilatérales. Pour l’instant, on ne répond à aucune question, côté britannique.

Il ne faut pas oublier que l’Irlande est aussi un ardent compétiteur de son grand voisin. Le pays verrait d’un très mauvais oeil que l’on accorde des avantages compétitifs aux Britanniques susceptibles de nuire aux entreprises irlandaises.

Il est à noter que l’Ibec fait globalement la promotion de l’Irlande, comme si l’île était unifiée. Cette “vision marketing” rejoint la vision politique de certains leaders d’opinion.

Brexit & parti Fianna Fail

senatrice_ardagh_1Réunion avec la sénatrice Catherine Ardagh du parti Fianna Fail de Dublin South Central et Malcolm Byrne, maire de Gorey (Comté de Wexford).

Porte-parole sur les questions relatives à la protection sociale, la sénatrice m’a confirmé qu’il y avait un consensus politique en Irlande en faveur de l’Europe.

Catherine Ardagh regrette que les autorités britanniques donnent un tel sentiment d’improvisation. C’est un fait : aucune de stratégie de sortie n’avait été prévue.

Et le gouvernement de Theresa May n’est pas sorti de l’auberge : tandis que la Commission européenne a désigné Michel Barnier pour conduire les négociations, appuyé de 600 conseillers pour aborder tous les aspects liés au Brexit, les Britanniques, quant à eux, ont une équipe de 12 personnes !

Brexit & parti Fine Gael

neale-richmond(g. à d.) Patricia Connell, déléguée consulaire UDI ; Neale Richmond, sénateur du Fine Gael (centre-droit), basé à Dublin Rathdown ; Olivier Cadic ; Lionel Paradisi-Coulouma, Premier conseiller à l’ambassade.

Je salue aussi Isabelle Cohen, conseillère à l’ambassade, qui était présente à notre rencontre.

Le sénateur Richmond m’a confirmé le profond attachement de son parti à l’UE. Il pense que le Brexit est une bien mauvaise nouvelle qui risque de scinder l’Irlande en deux, par le biais d’une nouvelle frontière.

Il est également soucieux des conséquences du référendum sur le processus de paix en Irlande. En juillet, les autorités ont constaté une augmentation de 73% des demandes de passeports irlandais et une augmentation de 68% en provenance de l’Irlande du Nord !

Brexit & parti Sinn Féin

sean-crowe-1Seán Crowe est député de la circonscription de Dublin South West et porte-parole du Sinn Féin pour les affaires étrangères, le commerce, l’Union européenne et la diaspora irlandaise. Nous l’avons rencontré accompagné de son conseiller politique Eric Scanlon.

Le député a salué l’action proactive de la France dans le processus de paix en Irlande. Il souhaite aujourd’hui alerter les parlementaires français sur l’impact négatif que pourrait avoir le rétablissement d’une frontière avec la partie britannique de l’île.

Il souligne en outre que le Fonds pour la paix provenant de l’Union européenne arrivera à terme en 2020, ce qui est susceptible d’affecter le développement de l’Irlande du Nord, si le Royaume-Uni sort de l’UE.

Réunion “Avortement en Irlande”

m_taylorL’interruption volontaire de grossesse est un sujet encore tabou au pays du Trèfle. L’an dernier, à Dublin, Claire Nevin, militante Rosa, m’a fait prendre conscience de la nécessité d’informer les Françaises sur la législation restrictive en matière d’avortement en Irlande (Lire : “Ce qu’une Française doit savoir sur l’Irlande – Claire Nevin reçue par la délégation aux Droits des femmes du Sénat” du 11 novembre 2015).

Grâce à notre ambassade, j’ai pu rencontrer Maeve Taylor, directrice en charge de la promotion et de la communication à l’Irish Family Olanning Association, ainsi que Alison Spillane, chargée de projet (droits de l’Homme).

La libéralisation de l’IVG, même de façon très restrictive, continue de diviser l’opinion, y compris au sein du gouvernement. Chacun sait pourtant que plus de 4000 irlandaises se rendent chaque année à l’étranger dans le but d’avorter (177.000 depuis 1971).

En juin dernier, le gouvernement a créé une assemblée de 100 citoyens en charge d’étudier cette brûlante question. Celle-ci devrait débuter ses travaux en octobre.

En circonscription en Principauté d’Andorre – 29 août 2016

Un nouvel Andorre existe, je l’ai rencontré ! Une page a été résolument tournée : la Principauté n’est plus un paradis fiscal et son avenir économique s’inscrit dans une intégration au sein de l’Union européenne.

andorre1Je remercie Jacques Carcy, conseiller consulaire Andorre, vice-président fondateur de l’Alliance française d’Andorre, d’avoir organisé mes rendez-vous et de m’avoir permis de rencontrer le ministre des Affaires étrangères de la Principauté, Gilbert Saboya.

Andorre veut diversifier ses activités et s’ouvrir à la France. Comme un signe, de plus en plus d’étudiants andorrans font leurs études supérieures en France et précisons que 7 ministres sur 10 ont suivi une scolarité en français. Nous aurions tout à gagner à les aider dans cette volonté d’approfondir notre relation bilatérale.

2000 Espagnols viennent travailler chaque jour en Andorre, alors que le nombre de Français est insignifiant. En hiver, 80.000 touristes anglais se rendent à Andorre via Barcelone et non pas via Toulouse, parce que les agences de voyage savent que nos routes d’accès à Andorre sont parfois fermées du fait des intempéries… Nous devons investir pour garantir une accessibilité routière en toutes circonstances côté français. Cela permettrait aux Ariégeois de pouvoir travailler en Andorre.

Politique

g_saboyaEntretien avec le ministre Gilbert Saboya

Ministre des Affaires étrangères de la Principauté, Gilbert Saboya, m’a parlé de ses réformes historiques et de ses projections ambitieuses.

Outre le rétablissement des comptes publics, les autorités sont parvenues à mettre en place un impôt sur les sociétés et un impôt sur le revenu, au sein d’une population qui n’était pas du tout habituée à déclarer et payer des impôts. C’est le visage du nouvel Andorre !

Pour rompre avec son passé sulfureux du paradis fiscal, Andorre passe des conventions fiscales bilatérales. La France, l’Espagne, le Portugal, le Liechtenstein et les EAU ont déjà signé. Il y a dix ans encore, la contrebande n’était pas un délit en Andorre.

andorre2Rétablir la confiance et la transparence sont absolument indispensables pour intégrer l’UE, le grand rêve de la Principauté. La feuille de route vers une adhésion en 2018 a été remise en cause par le Brexit puisqu’il mobilise toutes les équipes de la Commission…

Au rang des projets, le gouvernement d’Andorre travaille sur la création d’un héliport qui mettrait Toulouse à 30 minutes d’Andorre, dans un endroit proche de la zone industrielle. Des travaux pour protéger la route des avalanches ont déjà été engagés en co-investissement avec la France. Un casino devrait prochainement voir le jour. Tout doit concourir à ouvrir l’économie de la Principauté en rééquilibrant ses échanges avec ses voisins espagnols et français.

Communauté française

ufe_and1UFE – Alliance française

(g. à d.) Jacques Carcy, conseiller consulaire Andorre, vice-président fondateur de l’alliance française d’Andorre ; Daniel Bastide, président de l’UFE Andorre ; Olivier Cadic ; Pierre-Olivier Bousquet.

Jacques Carcy est un entrepreneur qui a beaucoup travaillé à l’étranger. A sa retraite, en 2002, il fonde l’Alliance française en Andorre. Son but est de relancer l’apprentissage du français sur un territoire qui a vu la langue espagnole s’imposer lors des deux dernières décennies.

Avec Daniel Bastide, nous avons évoqué les attentes et les priorités de nos compatriotes résidents de la Principauté.

L’UFE locale compte une cinquantaine d’adhérents. Des jeunes Français viennent régulièrement s’installer à Andorre pour travailler dans les nouvelles technologies.

amb_and1Ambassade de France

(g. à d.) Jacques Carcy, conseiller consulaire Andorre ; François Le Gendre, Premier conseiller de l’Ambassade ; Olivier Cadic ; Pierre-Olivier Bousquet

Le modèle économique d’Andorre était précédemment fondé sur la détaxe, nous a rappelé François Le Gendre. Le tournant a été pris il y vingt ans lorsque les autorités ont investi dans le tourisme de neige.

amb_and2La prédominance de l’Espagne sur l’économie locale est patente. Ainsi, les succursales Renault, Peugeot ou Citroën en Andorre dépendent de l’Espagne et non de la France. La langue usuelle est progressivement devenue l’espagnol, puisque les Andorrans font leurs études à Barcelone.

Bonne nouvelle toutefois : depuis deux ans, on observe une réorientation vers l’enseignement supérieur français, dont les coûts sont plus modérés et qui profite en premier lieu à Toulouse (à 3 heures de route).

En circonscription en Espagne/Catalogne – Barcelone & Platja de Aro / 26-28 août 2016

C’est toujours avec le même plaisir que je suis retourné à Barcelone pour la quatrième fois en qualité de sénateur (nov. 2014, déc. 2015, juil. 2016).

Enseignement

maternelle2Nouvelle école maternelle de Munner

Evolution historique pour la maternelle du lycée français de Barcelone.

Un bâtiment a été rasé pour faire place à un établissement flambant neuf et ultra-moderne qui ouvrira ses portes en septembre 2017. Pour réussir ce pari, il n’a pas fallu chômer dès cet été. Des bâtiments provisoires ont été installés pour accueillir 323 enfants à la rentrée.

maternelle1Dominique Duthel, proviseur du lycée français de Barcelone et Patrick Bonnefoy, directeur de l’école maternelle, nous ont accueillis avec Pierre-Olivier Bousquet pour nous faire visiter le chantier, quelques jours avant la rentrée. Nous avons partagé leur enthousiasme devant ce projet d’envergure pour cette école du réseau AEFE.

L’ensemble des opérations constituera un investissement de plus de 6 millions d’euros. Jean-Christophe Maignan, nouveau directeur financier est le responsable de ces travaux.

Voir l’animation qui présente le superbe projet de la nouvelle école maternelle de Munner : Lien

lfb3Lycée français

Etant sur place, je suis retourné au lycée français de Barcelone, après ma visite de novembre 2014. Celui-ci accueille près de 3000 élèves pour suivre un enseignement d’excellence.

Le proviseur Dominique Duthel m’a fait découvrir sa nouvelle salle polyvalente. Belle réalisation !

Communauté française

barcelone_aroRéunion à Platja de Aro

Heureux d’avoir pu échanger avec de nombreux compatriotes de Catalogne, en compagnie de Pierre Olivier Bousquet, dans la ville de Platja de Aro, située à 1h30 au nord de Barcelone.

Les deux Français, Marie et François Brust, qui nous ont accueillis au “New Orléans club”, établissement qu’ils ont ouvert sur la Costa Brava. Chaque soir, leur piano-bar est le point de rencontre de tous les amateurs de bonne musique dans cette cité balnéaire.

Je formule tous mes vœux de réussite à Yann Silistrini, récemment installé dans la capitale catalane, pour lancer “La Bodega du français”, société qui exporte en Espagne les vins du Languedoc-Roussillon.

En circonscription en Espagne/Aragon – Saragosse / 25-26 août 2016

sarag1Pour mon 7ème déplacement en Espagne depuis mon élection, j’ai tenu à rencontrer les Français installés en Aragon. Saragosse, capitale de l’Aragon, compte près de 3000 compatriotes.

Je remercie Pierre-Olivier Bousquet, conseiller consulaire UDI  et président de l’UFE Catalogne, Baléares et Aragon, pour avoir organisé mes rendez-vous pour un périple qui nous a conduits successivement en Aragon, en Catalogne et en Andorre.

Politique

ciu1Ciudadanos

Entretien avec Susana Gaspar Martinez, présidente du groupe Ciudadanos au parlement régional d’Aragon, en présence de Pierre Olivier Bousquet.

Nous avons débattu de divers sujets et, actualité oblige, de l’avenir de l’Union européenne. Ciudadanos partage avec l’UDI la même fibre européenne. La polycrise actuelle gérée à l’emporte-pièce par chaque Etat ne fait que renforcer nos convictions fédéralistes.

ciu4-1(à l’image) Le parlement d’Aragon siège dans le superbe Palacio de la Aljaferia.

Fin juillet, j’avais rencontré Carina Mejias, conseillère municipale de la ville de Barcelone (où elle préside de groupe Ciudadanos) et ancienne député du Parlement de Catalogne.

Coup de chapeau à Ciudadanos, un parti centriste composé d’élus qui privilégient la défense de leurs valeurs et qui font preuve d’un grand sens des responsabilités pour trouver les moyens de favoriser la nomination d’un nouveau gouvernement en Espagne.

Enseignement

moliere1Lycée Molière

(g à d) Pierre Olivier Bousquet ; Christophe Gallais, proviseur ; Olivier Cadic.

Le lycée Molière de Saragosse appartient au réseau de la Mission laïque française (MLF).

Christophe Gallais dirige cet établissement depuis six ans. A son arrivée, il comptait 805 élèves. La rentrée de septembre s’est effectuée sur une base de 1080 élèves.

moliere2Pour accompagner cette croissance, il a été nécessaire d’agrandir les installations du secondaire et, pour ce faire, investir 2 millions d’euros de travaux.

Situé en plein centre de Saragosse, avec vue sur la basilique, le lycée prend avantage du tramway qui s’arrête juste devant.

 

Culture française

institut1Institut français

La directrice Laure Vasquez et son équipe, nous ont fait découvrir au cœur de  Saragosse une antenne de l’Institut français très dynamique.

L’établissement reçoit chaque année plus de 800 élèves pour suivre des cours de français.

Cette visite m’a également permis d’échanger avec des compatriotes établis à Saragosse venus à ma rencontre.

Communauté française

sarag4Casa Ostras

Merci à Sylvie Renaud qui a ouvert spécialement son bar à huitres et foie gras, situé en plein centre de Saragosse, le soir de mon arrivée avec Pierre-Olivier.

Nous avons croisé nombre de compatriotes gastronomes, visiblement habitués des lieux.

En circonscription en Jordanie – Amman / 23-25 juillet 2016

AmbassadeurJe remercie David Bertolotti, notre ambassadeur de France en Jordanie, pour son implication dans l’organisation de mon déplacement. Son engagement est total au service du développement économique français et il joue un rôle précieux au sein de notre communauté d’affaires.

Nommé en 2015, il effectue sa première mission en qualité d’ambassadeur en Jordanie, un pays qui se veut un exemple de modération et de modernité au Proche Orient. La relation franco-jordanienne est aujourd’hui exemplaire, tant sur le plan politique qu’économique et culturel.

La Jordanie du roi Abdallah II est un acteur important en faveur de la paix dans la région et l’accueil des réfugiés syriens (1,3 millions). Mais cette hospitalité accentue les tensions économiques et sociales dans ce pays de 10 millions d’habitants déjà en prise avec de nombreux réfugiés palestiniens et irakiens.

Hydro-diplomatie

MIERencontre avec Hazim El Nasser, ministre de l’Eau

Hazim El Nasser, ministre de l’Eau et de l’Irrigation en Jordanie m’a reçu en compagnie de David Bertolotti, ambassadeur de France, Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Électriques au ministère de l’Énergie et de l’Eau du Liban et Georges Comair, ingénieur Suez Consulting.

La Jordanie est le 4ème pays le plus pauvre en eau du monde. Elle dispose de 156 m3 d’eau par habitant et par an, une quantité bien inférieure au seuil de pénurie d’eau fixé à 1000 m3, et également en dessous du seuil de pénurie absolue fixé à 500 m3 d’eau par an et par personne.

En comparaison, la France dispose de 3000 m3/habitant/an.

Le ministre a été impliqué dans de nombreux projets relatifs à l’eau, comme la plus grande usine de traitement des eaux usées du pays (Samra), le projet Disi ou les études du projet du canal Mer Rouge/Mer Morte. Hazim El Nasser est ainsi devenu un expert des questions hydrauliques et une personnalité incontournable pour relever les défis de son pays.

Ce fut aussi l’occasion d’évoquer le projet d’organisation d’une seconde conférence sur l’hydro-diplomatie au Sénat le 13 décembre 2016, à l’initiative d’Arthur Nazarian, ministre de l’Eau et de l’Energie du Liban et de Fadi Comair.

DISI2Station de pompage et de contrôle de Disi (Suez)

Jean-Marc Ponte, directeur exécutif de DAOM (“Disi Amman Operation Maintenance”), filiale 100% de Suez Environnement, m’a accueilli sur son site au sud d’Amman, en compagnie de Souhir Agha, attachée au service économique à l’ambassade de France en Jordanie et de Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban.

DISIDAOM a remporté un contrat de services de 25 ans pour l’acheminement vers Amman de 100 millions de m3/an d’eau potable, en provenance de la nappe fossile géante de Disi (325 km) sur la frontière de l’Arabie Saoudite.

L’infrastructure, prévue pour durer 50 ans, fournit désormais un quart de l’eau potable consommée dans le pays.

Le site industriel visité comprend la station de contrôle de l’infrastructure et la dernière station de pompage avant la capitale.

Relations commerciales

MICRencontre avec Yousef Al-Shamali

Entretien avec Yousef Al-Shamali, secrétaire général du ministère de l’Industrie et du Commerce jordanien et David Bertolotti, ambassadeur de France en Jordanie.

L’Union européenne est le premier fournisseur de la Jordanie, devant l’Arabie Saoudite, la Chine et les Etats-Unis.

A souligner que la France se place au 6ème rang des investisseurs étrangers, derrière les Etats du Golfe et à parité avec les Etats-Unis !
CCI1CCI France Jordanie (Cafraj)

(g. à d.) Olivier Cadic ; David Bertolotti, ambassadeur de France en Jordanie ; Ibrahim Kattan, directeur général de la CCI France Jordanie ; Laurence Ledger, conseillère consulaire pour la Jordanie ; Najwan Naicho, en charge du soutien aux entreprises à la CCI ; Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban.

Créé en 1998, le club d’affaires franco-jordanien (Cafraj) se transforme en chambre en 2012 et intègre le réseau CCI France International. La Chambre compte 318 membres et constitue le premier réseau de la communauté d’affaires franco-jordanienne. Un forum d’affaires sur le grand projet “Mer Morte – Mer Rouge”, qui constitue un marché d’un milliard de dollars, aura lieu le 3 octobre 2016.

La CCI prévoit également l’organisation de la 2ème édition de la French Week, du 20 au 26 novembre prochain, incluant notamment un événement mettant en valeur les produits français et la destination France au sein du nouveau quartier d’affaires d’Abdali.

OrangeTechnocentre Orange d’Amman

Le technocentre a été créé en 2008. Sa mission principale est de définir la stratégie produits et services d’Orange dans les 20 pays de la région “Moyen-Orient et Afrique du Nord” (Mena), où le groupe possède des filiales.

Jerome Henique, CEO d’Orange Jordanie, nous a présenté ses installations, ainsi que les derniers développements de notre opérateur en matière de télécoms. L’enjeu consiste à s’adapter aux changements de la demande locale.

Orange est bien implanté sur le marché jordanien en pleine croissance. La concurrence est intense et axée sur les nouvelles technologies (4G, fibre optique) plutôt que sur les prix.

DinerDiner de la communauté française et d’affaires

Après m’avoir accompagné au ministère du Commerce, au ministère de l’Eau, puis à la Chambre de Commerce, notre ambassadeur David Bertolotti a organisé un diner à la Résidence de France pour me permettre d’échanger avec de nombreux représentants de la communauté d’affaires (Société Générale, Carrefour, Suez, ADP, Orange, DAOM, CCI…).

Notre ambassadeur a soutenu que la prospérité économique était une clé essentielle pour la stabilité politique de la Jordanie, pays plus que jamais ami de la France. Amplifier nos relations commerciales, dans les deux sens, doit contribuer de manière déterminante à renforcer cette économie.

En 2014, le montant des exportations de la France vers la Jordanie était de 289M, contre 12M€ d’importations françaises.

Communauté française

ConsulatRéunion au consulat

Au consulat avec deux acteurs de la communauté française de Jordanie (g. à d.) Laurence Ledger, conseillère consulaire pour la Jordanie et l’Irak et Dounia Liabastre, présidente de l’UFE Jordanie. Elles font preuve d’un dévouement exemplaire auprès des expatriés français, dont certains sont confrontés à d’immenses difficultés.

ConsulAujourd’hui, 1739 Français sont inscrits au Registre, dont 40% de binationaux. Du fait des crises régionales et de la fermeture de notre ambassade à Damas en 2012, la section consulaire est plus en plus sollicitée pour une aide financière ou d’accompagnement (hospitalisation, rapatriement…). 27 dossiers ont été traités en 2015.

Dans le prolongement de ces entretiens, Arnaut Rayar, consul général en Jordanie (à l’image), m’a décrit une communauté de ressortissants bien intégrée et relativement sereine, partagée entre des résidents de longue date, des membres de la communauté d’affaires et des humanitaires (MSF, MDM, Handicap International, ACF, ACTED…).

Politique

NadiaRencontre avec Nadia Hashem Aloul

(g. à d.) Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban ; Olivier Cadic ; Nadia Hashem Aloul, ex-ministre des droits de la Femme de Jordanie.

La condition féminine s’est progressivement dégradée, nous a confié Nadia Hashem Aloul. Elle était meilleure il y a 20 ans !

A cet égard, le contenu des manuels scolaires est révélateur depuis que les religieux s’en occupent. On constate l’évolution des mentalités dans les illustrations, par exemple. Auparavant, on pouvait voir une fille jouer au ballon avec un garçon. Avec le temps, subrepticement, ce sont les garçons qui jouent au ballon et la fille qui regarde. Aujourd’hui, celle-ci porte un voile et elle est séparée du garçon. De manière insidieuse, la femme est mise de côté. La Jordanie a désormais le plus faible taux d’occupation des femmes au travail dans tout le Golfe.

En circonscription au Liban – Beyrouth / 20-22 juillet 2016

Second déplacement au Liban, toujours aussi passionnant à travers un programme qui m’a conduit à rencontrer les autorités libanaises, dont le Premier ministre du Liban, Tammam Salam, le général Kahwaji et Raymond Araygi, ministre de la Culture.

PM2(g. à d) Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban ; Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Électriques au ministère de l’Énergie et de l’Eau ; Olivier Cadic ; Tammam Salam, Premier ministre et Arthur Nazarian, ministre de l’Énergie et de L’Eau du Liban.

Ces rencontres officielles ont été rendues possibles grâce à Arthur Nazarian, Fadi Comair et Patricia Elias Smida.

A Beyrouth, notre ambassadeur Emmanuel Bonne personnifie la forte implication de la France et de l’Union européenne pour aider ce pays particulièrement affecté par les conséquences du conflit en Syrie.

Communauté française

AmbassadeurAccueil à l’Ambassade

Petit déjeuner de travail à la Résidence des Pins autour de l’ambassadeur de France, Emmanuel Bonne, en présence de Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban ; Frédérick Schmutz, consul adjoint ; Jacques de Lajugie, chef du service Économique ; Marie Maamari, conseillère export chez Business France ; Stéphane Attali, DG de l’ESA ; Marguerite Morzy, chef du service des Affaires sociales au consulat ; Denis Louche, conseiller de Coopération et directeur de l’IFL.

Nous avons fait un tour d’horizon des opportunités offertes par le Liban à nos entreprises. “Le Liban est une porte d’entrée essentielle dans cette région du monde”, a rappelé Emmanuel Bonne.

Ce pays dispose d’un réseau de partenaires économiques et financiers susceptible de faire rayonner nos entreprises au Moyen-Orient et en Afrique.

 ConseilDéjeuner avec les conseillers consulaires

Le consul adjoint, Frédéric Schmutz, a réuni les élus consulaires : Jean-Louis Mainguy (Conseiller AFE et vice-pdt de la CFE), Ghassan Ayoub, Charles Kanaan et Denise Revers-Haddad (ex-vice présidente de l’AFE).

Le problème principal est la récurrence des problèmes informatiques du consulat. Chacun s’accorde à qualifier cette situation de désastreuse, puisqu’elle impose de mobiliser un à deux agents du consulat chaque jour pour pallier les déficiences de l’outil informatique.

En outre et forts de leur expérience de travail à l’AFE (Assemblée des Français de l’étranger), Jean-Louis Mainguy et Denise Revers-Haddad ont déploré “la perte du lien” entre l’Administration et les élus de cette assemblée. Ils pensent que cette évolution est une conséquence du fait que le ministre n’est plus le président de l’AFE depuis la réforme de 2014.

Les 4 élus consulaires du Liban ont suggéré la mise en place de “réunions territoriales”, lors des sessions AFE, regroupant les élus locaux et les responsables au Quai d’Orsay des zones concernées (exemple : le Moyen-Orient).

Politique

PM1Rencontre avec le Premier ministre libanais

J’ai eu l’honneur et le privilège d’être reçu par le Premier ministre du Liban, Tammam Salam. L’entretien m’a permis de découvrir une personnalité clairvoyante et pédagogue.

Nous avons longuement évoqué les conséquences de l’arrivée de plus d’un million et demi de Syriens sur le territoire libanais. L’occasion de dire à M. Salam que si la France avait reçu, proportionnellement à sa population, autant de réfugiés que le Liban, leur nombre aurait été de 30 millions en 4 ans !

En assortissant l’aide internationale de conditions, on ne permet pas au gouvernement libanais de mener une politique optimale et équilibrée en faveur des Libanais et des réfugiés Syriens.

J’ai assuré le Premier ministre que je relaierai ses propos en France en rappelant l’attitude exemplaire du Liban qui n’a jamais exercé de pression pour obtenir de l’aide, à la différence des autorités turques.

Nous avons aussi évoqué la récente venue du président du Sénat, Gérard Larcher, ami inconditionnel du Liban.

Le Premier ministre a été très élogieux sur l’action et les résultats obtenus par Arthur Nazarian, ministre de l’Énergie et de L’Eau du Liban qui a initié cette rencontre. Il a souligné également l’importance du travail accompli par le directeur général du ministère, Fadi Comair.

Capture GreenGreen Area : “M. Salam évoque avec le Sénateur Cadic la mise en place d’un centre d’informations sur l’eau”

Le site d’information Green Area a couvert notre rencontre avec le Premier ministre, Tammam Salam, en ces termes :

(…) M. Cadic a déclaré, au terme de la réunion, avoir évoqué avec M. Salam du progrès réalisé depuis un an en ce qui concerne la création d’un centre d’informations et d’entraînement relatif à l’eau. “Nous avons également évoqué des sujets liés à la sécurité, ainsi que la nécessité de soutenir le Liban pour qu’il puisse affronter le déplacement aggravé depuis le début du conflit en Syrie », a-t-il en outre dit. Et d’ajouter: “Le message que m’a fait porter le PM est que l’aide concrète n’est pas conditionnée. C’est un message fort, clair et direct que je vais transmettre en France”.

General2Rencontre avec le chef des armées

Entretien avec Jean Kahwaji, général en chef des armées du Liban, en présence de Fadi Comair.

Cette rencontre fut l’opportunité de saluer l’action exemplaire de l’armée libanaise, garante de la stabilité de l’État.

Le général Kahwaji m’a décrit avec beaucoup de clarté et de conviction les manières de combattre Daech et Al Nosra. Sa vision mérite d’être partagée en France. Je forme le vœu que les parlementaires français puissent l’auditionner au plus tôt. Son expérience en matière de lutte contre le terrorisme nous serait très profitable.

Culture1Rencontre avec le ministre de la Culture

Ma discussion avec Raymond Araygi, ministre de la culture du Liban, en charge de la conservation d’un riche patrimoine culturel, a été riche d’enseignements.

Avocat de métier, le ministre plaide aujourd’hui pour la résistance culturelle face aux extrémistes qui tentent de faire régner la peur : “Ils veulent tuer notre façon de vivre. L’homme doit croire dans la raison”, nous dit-il.

Ce fut une nouvelle rencontre marquante de mon déplacement.

AssembleeRencontre avec les députés libanais

(g. à d) Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban ; Olivier Cadic ; Abdellatif Zein, député et président de la commission des Affaires étrangères et Farid Elias Khazen, député et secrétaire général de la commission.

Le conflit en Syrie va se prolonger des années. Cette guerre fragilise le Liban, parce qu’elle engendre des problèmes démographiques, économiques, sociaux et sécuritaires.

J’ai soutenu que le Liban était en première ligne d’un conflit mondialisé. Les problématiques du Liban sont donc celles de l’Europe. Notre engagement doit être total pour aider le Pays du cèdre à surmonter cette éprouvante situation.

Hydro-diplomatie

MEE3Ministère de l’Énergie et de L’Eau

(g. à d) Olivier Cadic ; Arthur Nazarian, ministre de l’Énergie et de L’Eau du Liban, et Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Électriques au même ministère.

Seize mois après mon premier déplacement à Beyrouth, j’ai eu le privilège d’être à nouveau reçu par le ministre Nazarian. Nous avons évoqué les progrès de son action en faveur de l’hydro-diplomatie et les suites de la conférence que nous avons co-présidée au Sénat, au moment de la COP21 (lire : “Colloque au Sénat : l’hydro-diplomatie ou le partage équitable de l’eau et son utilisation raisonnable, au service de la paix“)

Le projet CIFME (Centre d’information et de formation aux métiers de l’eau), labellisé par l’UpM (Union pour la Méditerranée), auquel j’ai apporté mon soutien pour le financement de la composante Formation, a été inauguré en mai dernier.

MEE5Des travaux complémentaires vont être engagés et nous avons préparé une nouvelle initiative en faveur de la création d’un Observatoire méditerranéen du développement durable.

Le ministre m’a remis un trophée en souvenir de ma contribution à l’avancement du projet CIFME. J’ai été sensible à cette marque d’attention.

Rappelons que ce projet avait été porté en 2008 par Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Environnement, dans une démarche visionnaire auprès de l’UpM.

Liban_BarraTweetBarrage Chabrouh

Visite du barrage Chabrouh, fleuron de l’ingénierie hydraulique française en compagnie de Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Electriques au ministère de l’Energie et de l’Eau au Liban, qui a été l’artisan de cette réussite.

Le barrage sert de cadre aux travaux pratiques du CIFME, Centre d’information et de formation aux métiers de l’eau.

Culture française

Liban_StJosephUniversité Saint Joseph

(g à d) Patricia Elias Smida ; Olivier Cadic ;  Père Salim Daccache ; Fadi Comair.

Le Père Salim Daccache, recteur de l’université de Saint-Joseph (USJ), est un acteur clé de la francophonie au Liban.

Afin d’endiguer une nette tendance des étudiants libanais à se tourner vers les universités anglo-saxonnes, le recteur préconise une aide de la France pour renforcer les cours de français dans les classes du secondaire des écoles privées libanaises.

Nous avons par ailleurs évoqué Beritech, le technopole qui joue le rôle de couveuse de start-up au sein de l’USJ.

Social

Arc1Association Arc-en-Ciel

(A gauche de l’image) Georges Xanthopoulos dirige l’un des 13 centres Arc-en-Ciel implantés au Liban qui aident les personnes en difficulté ou en situation de handicap.

Par exemple, ses ateliers fabriquent ou réparent des fauteuils roulants.

70% de ces activités sont couvertes par le ministère des Affaires sociales libanaises qui veille à ce que toutes les personnes en situation de handicap (100.000 détenteurs de carte au Liban) puissent disposer gratuitement d’un fauteuil roulant, si nécessaire.

Arc2Le centre que nous avons visité avec Patricia dispose également d’un dispensaire qui reçoit chaque jour une centaine de patients.

L’association s’est également engagée dans le développement durable en organisant un système de tri sélectif des déchets.

Pour en savoir plus: www.arcenciel.org

March for Europe : Samedi 3 septembre 2016

It’s not too late to stop the UK from making a big mistake. Let’s unite once again to remain in the EU!!!“, Margot Cadic, PR March For Europe

Après le succès de la manifestion du 2 juillet dernier qui avait réuni plus de 50.000 personnes, Margot vous invite sur cette vidéo à participer à la prochaine March for Europe :

Samedi 3 septembre / 11h00 / Londres

(Circuit Londres : Park Lane —> Parliament Square)

Renseignements sur la manifestation + comment aider et soutenir le mouvement : https://www.facebook.com/events/1740541299568402

Autres lieux de manifestation (Birmingham, Cardiff, Édimbourg, Bristol, Oxford, Brighton, Cambridge…) : Informations

InfoLettre aux Français du Royaume-Uni et d’Irlande – Invitations : évènements à Londres 3/9 – Dublin 5/9 – Belfast 6/9 – Aberdeen 7/9 – Londres 8/9 – Bristol 11/9

Notre dernière lettre aux Français du Royaume-Uni et d’Irlande annonce divers événements, tous liés à l’annonce du Brexit.

Ainsi, nous organisons, avec Patricia Connell, déléguée consulaire UDI à Londres, 4 nouvelles réunions publiques pour faire le point sur les options possibles suite au référendum et évoquer la situation des expatriés.

United_Kingdom_colorsAGENDA

March for Europe
Invitation LONDRES et autres villes – Samedi 3 septembre
Avec la vidéo de Margot Cadic (équipe Relations publiques)

Conséquences du Brexit
Invitation DUBLIN – Lundi 5 septembre
Avec Laurence Hélaili-Chapuis, conseillère consulaire UDI d’Irlande
Invitation BELFAST – Mardi 6 septembre
Avec Laurence Hélaili-Chapuis, conseillère consulaire UDI d’Irlande
Invitation ABERDEEN – Mercredi 7 septembre
Avec David Lusseau, conseiller consulaire UDI d’Ecosse
Invitation LONDRES – Jeudi 8 septembre
Avec Sophie Routier, conseillère consulaire UDI Londres

The3Million
Invitation BRISTOL – Dimanche 11 septembre
Avec Nicolas Hatton, délégué consulaire
(Il y a “3 millions” de citoyens de l’UE vivant au RU)

INFORMATIONS & INSCRIPTIONS : Lettre aux Français du RU & d’Irlande

Éditorial de la lettre d’information

OCPL

Olivier Cadic (Sénateur des Français établis hors de France & Président UDI Monde) & Patricia Connell (Déléguée consulaire UDI Londres)

Madame, Monsieur, mes chers compatriotes établis au Royaume-Uni et en Irlande,

Comme beaucoup d’entre-vous, nous avons eu un réveil très pénible au matin du 24 juin. Depuis l’annonce du Brexit et les atermoiements du gouvernement britannique, même les plus optimistes des Français de Grande-Bretagne sont dubitatifs, voire inquiets quant à leur avenir.

Le 14 juillet dernier, à la Résidence de France, Boris Johnson s’est révélé incapable d’expliquer de quelle manière le Royaume-Uni allait sortir de l’UE.

Des millions d’électeurs britanniques ont été abusés par des arguments des partisans de la sortie qui se sont révélés totalement faux.

Deux millions de sujets britanniques vivant en Europe, trois millions d’Européens vivant au Royaume-Uni n’ont pas été autorisés à participer au scrutin.

Avec Patricia Connell, déléguée consulaire UDI, nous avons entrepris de répondre à vos interrogations en organisant des réunions à travers le Royaume-Uni. Cet été, nous sommes allés à votre rencontre à Edimbourg, Londres, Leeds, Bristol, Birmingham (comptes rendus en fin de cette infolettre).

Nous avons rencontré plus de deux milliers d’entre-vous. Partout, les échanges ont révélé un formidable esprit de solidarité entre Français et une foi inébranlable en l’Europe. Lire la suite de l’éditorial

 

BREXIT – Consulat d’Edimbourg : Jean-Marc Ayrault me répond

Au lendemain du référendum britannique, j’avais adressé un courrier à Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, pour lui demander de surseoir au transfert vers Londres des services du consulat d’Edimbourg.

Maintenir toutes nos prérogatives consulaires me semblerait un geste symbolique fort à l’égard du peuple écossais qui s’est majoritairement prononcé en faveur du maintien dans l’Union européenne.

Lettre JM Ayrault 280716La réponse du ministre vient de me parvenir (Lettre-JM-Ayrault-280716.pdf).

Tout en rappelant les liens privilégiés qui nous unissent à l’Ecosse, le ministre souligne les raisons que nous connaissons tous, notamment budgétaires, qui légitiment la reconfiguration de notre réseau diplomatique et consulaire.

Il est donc entendu que notre administration ne fera pas marche arrière après le passage du consulat d’Edimbourg en “gestion simplifiée”, le 1er juillet dernier.

Et si l’Ecosse se désolidarisait du Brexit ?

Jean-Marc Ayrault ponctue son courrier en laissant la porte ouverte à des “réponses additionnelles au contexte nouveau créé par le Brexit et ses suites”.

A noter que j’ai également déposé une question écrite au Sénat sur le même sujet, dont je suis toujours en attente de réponse (Lire : Question écrite n° 22585 du 30/06/2016 – “Présence consulaire française pleine et entière en Écosse”).