Dans le cadre du plan Ecole animé par Laurent Batut, conseiller culturel adjoint, un groupe de travail dont la mission est d’établir des projections en termes de capacité d’accueil, s’est réuni ce 26 mars. Ses travaux vont nourrir la réflexion du comité de pilotage du plan Ecole  qui se réunira, sous la présidence de l’ambassadeur, après les prochaines élections législatives.

Le travail de projection réalisé par le groupe de travail repose sur des mesures et des contrôles opérés par les participants eux-mêmes. La conclusion est sans appel : si nous souhaitons que les enfants qui sont actuellement en primaire à Londres puissent tous aller au bout d’une scolarité française, nous devrons créer 750 places dans les 3 ans, soit 25 nouvelles classes à Londres essentiellement en collège et lycée.

En parallèle, il nous faut gérer une autre difficulté, celle de la saturation du lycée Charles de Gaulle avec l’objectif de diminuer substantiellement le nombre de ses élèves.

J’ai donc plaidé pour la recherche d’un nouvel établissement pouvant accueillir 1000 élèves à horizon 2013/2014. Cette perspective implique de trouver 6000 mètres carrés à Londres, une tâche qui incombe actuellement à un autre groupe de travail du plan Ecole (lire : “Vers un troisième établissement secondaire français à Londres” du 23 août 2011).

L’ouverture de nouveaux locaux permettrait de répondre au problème le plus criant de l’enseignement français à Londres : le manque de places. Une situation qui semble incompréhensible et injuste aux yeux de nombreux parents à qui on refuse l’inscription de leurs enfants. La situation est d’autant plus urgente que l’on risquerait  bientôt d’expliquer aux parents des enfants déjà scolarisés qu’ils vont devoir sortir du système, par carence de places dans les classes supérieures !

L’échec n’est pas permis. C’est la raison pour laquelle j’appuie et je contribue à toute démarche visant à élargir les capacités d’accueil.

Photo Flickr de MightyBoyBrian