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Exploiter la 5G… sans se soumettre à une “dictature 5G” – Revue du Trombinoscope (janvier 2021)

Dans une tribune publiée par la revue du Trombinoscope, j’explique pourquoi la France et l’Union européenne doivent renoncer aux équipements 5G de Huawei.

Le géant chinois de la téléphonie est sur le point d’implanter sa première usine de production d’antennes hors de Chine en Alsace !

En octobre dernier, Huawei inaugurait son 6ème centre de recherche français, celui-ci en plein cœur de Paris consacré à l’intelligence artificielle.

Faut-il rappeler l’usage que fait le régime chinois de l’intelligence artificielle ? C’est un moyen d’assoir le contrôle social de sa population par le biais de centaines de millions de caméras intelligentes et d’une surveillance des réseaux.

A l’instar du Royaume-Uni ou de la Suède, nous devrions purement et simplement interdire notre cyber-espace à l’équipementier chinois, tant que Pékin ne donnera pas des garanties explicites en matière de respect des droits de l’Homme.

Lire : Exploiter la 5G… sans se soumettre à une “dictature 5G”

CyberSécurité à l’heure de la Covid : mon entretien dans GSMag

Entretien paru dans la revue Global Security Mag n°53, magazine consacré à la cybersécurité dirigé par Marc Jacob, intitulé « la France s’accorde des moyens en hausse face à une menace cyber qui explose !»

J’ai rappelé que la menace cyber ne cessait de se développer sous diverses formes et à grande échelle. La cybercriminalité s’est aussi beaucoup professionnalisée, je dirais même industrialisée. Heureusement, nous avons accompli des progrès considérables depuis dix ans sous l’égide de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) en termes de cybersécurité.

Un tableau est joint à l’article qui répertorie le nombre d’incidents traités par l’ANSSI, consécutifs à des attaques informatiques contre nos ministères.

On se réjouit de l’augmentation des crédits, dont je suis le co-rapporteur avec Mickaël Vallet au Sénat, ce qui est le signe que cet enjeu de souveraineté nationale est bien pris en compte par le Gouvernement (lire : PLF2021 / DG – Direction de l’action du Gouvernement – Cybermenaces du 28 nov. 2020).

La crise sanitaire aura, en effet, révélé que la guerre de la communication entretenue par certaines puissances étrangères – manipulations, désinformation, propagande – est de plus en plus utilisée pour affaiblir nos démocraties.

C’est pourquoi mon récent rapport, co-réalisé pour le Sénat avec mon collègue Rachel Mazuir, a placé la désinformation au premier plan de nos 5 recommandations essentielles (lire : Désinformation, cyberattaques, cybermalveillance : l’autre guerre du COVID-19 du 16 avril 2020).

L’article de GS Mag m’a également permis de revenir sur la commercialisation des offres 5G en France qui est imminente. Là aussi, gardons-nous de toute naiveté vis-à-vis de certains équipementiers soumis aux lois de leurs pays et aux pressions de leurs gouvernants.

Heureusement, l’ANSSI veille : toutes les décisions de refus et toutes les autorisations pour des durées réduites d’installations ont concerné les équipements de l’opérateur des télécoms chinois, Huawei.

2021 sera une grande année, puisque l’ANSSI rejoindra le Campus Cyber dans le quartier de la Défense, et installera une antenne à Rennes dans le cadre de la constitution d’un pôle de compétences en cyberdéfense, où est présent le ministère des Armées, à l’image de ce que j’ai pu observer à Beer Sheva en Israël (compte-rendu – janv. 2019).

Nous aurons accompli un grand pas vers un “écosystème français” qui place la France en pointe en matière cyber.

Lire l’entretien La France s’accorde des moyens en hausse face à une menace cyber qui explose ! – Global Security Mag n°53
Lire la version anglaise

PLF2021 / DG – Direction de l’action du Gouvernement – Cybermenaces – Vidéo (3’30)

Intervenu ce 28 novembre pour la commission des Affaires étrangères et de la Défense au sujet des crédits destinés au financement du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), de la cybersécurité (ANSSI) et de l’IHEDN.

Face à la recrudescence des actes malveillants dans l’espace cyber et la professionnalisation des outils des cybercriminels, les organismes publics et les opérateurs critiques commencent à prendre en compte leur risque numérique.

L’Agence de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) joue depuis dix ans un rôle essentiel en matière de sensibilisation, de protection et d’assistance aux victimes de cyberattaques.

Pour 2021, les crédits de l’action 2 du programme 129 s’établissent à 389,56M€ (en hausse de 3,3M€). Cette action bénéficiera de 62 recrutements, dont 40 au profit de l’ANSSI.

En 2021, l’essaimage des compétences de l’ANSSI à la fois au Pôle cyber de Rennes et au Campus cyber de la Défense sera une contribution significative à la construction d’un “écosystème français de la cybersécurité”.

Avec mon collègue Mickaël Vallet, également rapporteur, nous avons formulé deux recommandations :

1 – Malgré les avancées, les administrations publiques restent dans l’ensemble insuffisamment réceptives au risque cyber et ne prennent vraiment en compte celui-ci qu’après la survenue d’un problème majeur. Il est donc tout à fait urgent d’appliquer la politique de sécurité des systèmes d’information de l’Etat récemment refondue. En effet, celle-ci conforte le pilotage de l’ANSSI sur les administrations et permettra, nous l’espérons, d’améliorer la diffusion des mesures préventives.

2 – Accélérer la désignation des opérateurs de services essentiels (OSE) afin d’étendre l’application de normes de cybersécurité à des activités ou fonctions qui, sans être « critiques » sont pourtant essentielles à la vie de la Nation. La recrudescence actuelle des cyberattaques plaide en ce sens. Il s’agit belle et bien d’une course de vitesse.

5G et Huaweï

L’ANSSI délivre aux opérateurs télécoms les autorisations d’utiliser des équipements 5G. Toutes les décisions de refus et toutes les autorisations pour des durées réduites ont concerné des équipements Huawei.

L’ouverture d’un nouveau centre de recherche de Huawei à Paris, en septembre 2020, consacré à l’intelligence artificielle, constitue un motif de préoccupation pour notre commission.

Le groupe technologique chinois fournit des systèmes de surveillance par intelligence artificielle qui permettent le contrôle de population à grande échelle par des régimes autoritaires. Il sera nécessaire de veiller à ce que les travaux de recherche sur l’IA localisés chez Huaweï en France ne puissent participer à la violation des droits humains dans le monde.

A ce titre, avec mon collègue Mickaël Vallet, également rapporteur, nous venons de publier un rapport au nom de notre commission : Cyberdéfense, Sécurité nationale, Réseaux 5G : des moyens en hausse pour une menace qui explose.

La commercialisation des offres 5G en France est imminente

Avec mon collègue Mickaël Vallet, nous avons fait le point sur l’application de la loi du 1er août 2019 sur la sécurité des réseaux mobiles de 5e génération.

Cette loi confie à l’ANSSI le soin de délivrer aux opérateurs télécoms, sur la base d’une évaluation des risques et pour une durée limitée dans le temps, les autorisations d’utiliser des équipements destinés à constituer leurs réseaux.

L’exigence de continuité de ces réseaux est hautement stratégique. En effet, la 5G va permettre un nouveau bond dans le développement des usages numériques, notamment pour les entreprises.

Il est donc essentiel que les opérateurs de télécommunications utilisent des équipements sûrs et non susceptibles de subir des interruptions de services. Or, un tel risque ne peut être exclu lorsque les équipements proviennent d’une entreprise comme Huaweï soumise aux lois de son pays et aux pressions de ses gouvernants.

L’hypothèse d’un acte offensif étranger qui emprunterait ce canal doit donc être prise en compte. Il s’agit d’une menace majeure pour notre sécurité qui est avérée et qui ne fait plus débat.

Toutes les décisions de refus et toutes les autorisations pour des durées réduites ont concerné des équipements Huawei.

– Article dans ZDNet : Pour les sénateurs, la loi “anti-Huawei” porte bien son surnom (du 23 nov. 2020).

– Communiqué du 19 nov. 2020 : Loi 5G : mission accomplie
Pour la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, l’application de la « loi 5G » remplit bien son objectif : réduire l’exposition des réseaux 5G au risque de sécurité.

– Rapport : Cyberdéfense, Sécurité nationale, Réseaux 5G : des moyens en hausse pour une menace qui explose (programme 129 – Projet de loi de finances 2021). Rapport pour avis de Mickaël Vallet et Olivier Cadic, au nom de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées.

INFOLETTRE n°140 – Édito : “Unis” / Lutte contre le communautarisme : le Sénat vote la modification la Constitution / BITD : Photonis : une solution française est préférable au baroud d’honneur Teledyne / Audition Florence Parly : ComCyber & DiagCyber / L’innovation en débat au Cybercercle // Question au Gvt sur les relations entre l’AFD et la Chine / Audition Remi Rioux (AFD) : “Mon salaire est payé par la Chine” / CHINE : Huawei, menace pour notre sécurité ? (J-Y Le Drian) / CHINE : persécution des Chrétiens en Chine & Pasteur Wang Yi (J-Y Le Drian) / VENEZUELA : Législatives (J-Y Le Drian) / OCEAN INDIEN : développement économique / IRLANDE : Webinaire avec Laurence Helaili et des pilotes d’Aer Lingus / RU/Brexit & pre-settled status : Audition Clément Beaune / RU : Webinaire avec Nicolas Hatton (3 Million) : “Parlons de l’après-Brexit” // Période de réserve électorale des fonctionnaires à l’étranger : audition de J-Y Le Drian ; Marc Fesneau devant les élus FDE // Semaine AFE : Jean-Baptiste Lemoyne ; Commission Commerce extérieur ; Commission Sécurité reçue par G. Darrieussecq ; Commission Sécurité : audition Cyber-sécurité ; Rencontre des élus FDE avec Marc Fesneau // FDE : Test PCR avant embarquement : discrimination pour les Français résidant dans 4 pays / Assurance pour les consuls honoraires : réponse décevante / AFD et Entrepreneurs français à l’étranger // En circo au LUXEMBOURG (23-24 sept. 2020) et en ALLEMAGNE – Sarrebruck (24-25 sept. 2020).

Lire : l’INFOLETTRE n°140 – 31 octobre 2020Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°140

Unis

En progressant à nouveau en sièges à l’issue des élections sénatoriales de septembre 2020, le groupe Union Centriste (UC) retrouve le niveau qui était le sien il y a vingt ans, avant la création de l’UMP. “La conviction plutôt que la consigne”, illustre la liberté de vote des membres de l’UC. Je me réjouis que l’indépendance ait le vent en poupe.

Élu vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, j’ai été reconduit dans ma mission de rapporteur pour la cyberdéfense et cybersécurité.

Le Sénat vient aussi de me désigner membre titulaire de la délégation française à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) pour œuvrer à la promotion des principes de la démocratie parlementaire, de la prééminence du droit et des droits de l’Homme.

Après la chute du mur de Berlin, beaucoup ont cru que la démocratie fondée sur les droits de l’Homme allait s’imposer au monde. La voilà attaquée de toutes parts.

Chaque assassinat d’innocents commis par des fanatiques nous sidère et ébranle la République.

J’ai témoigné dans l’Hémicycle des progrès de l’islamisation rigoriste que j’observe en Afrique depuis le début de mon mandat. Pas facile de trouver la parade au fondamentalisme religieux qui mine les pays musulmans et cherche aussi à se développer en Europe en rejetant nos principes républicains.

Les criminels qui instrumentalisent l’Islam veulent fracturer notre société et détruire nos valeurs. Ils constituent du pain béni pour les extrémistes de droite comme de gauche, ennemis ordinaires de la démocratie mis en scène par certains médias au prétexte que l’outrance fait de l’audience. Visuel HL125

Le complotisme, les mensonges, la désinformation et la haine ordinaire envahissent l’espace cyber ; c’est le terrain de jeu favori des autocraties pour faire émerger des pouvoirs dits populistes ou illibéraux dans nos démocraties.

Inutile de chercher un message de condoléances sur le site de l’ambassade de Chine en France suite aux attentats à Conflans-Ste Honorine ou Nice ce mois-ci. La Chine de Xi-Ji Ping développe un monde néo-totalitaire qui va au-delà de l’imagination d’Orwell. Mettre au jour son appareil de répression interne et le développement de sa force militaire ; enrayer sa stratégie expansionniste et la mise en place de ses structures de désinformation externe constituent une priorité.

Face à ce rival idéologique majeur, Jean-Yves Le Drian nous a déclaré que “ce combat, l’Europe ne peut le mener qu’unie, autrement elle le perdra”.

En levant les yeux vers le buste du plus illustre sénateur français, je me suis dit que son message fait écho aux propos du ministre des Affaires étrangères. Il devrait continuer à nous inspirer pour surmonter nos difficultés : “Par l’union, vous vaincrez. Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles” Victor Hugo. Découvrir l’InfoLettre n°140

Audition J-Y Le Drian (4/4) – Chine / Huawei : menace pour notre sécurité ? – (Vidéo Q/R 6’30)

La Suède vient d’annoncer le bannissement de son territoire des équipements chinois Huawei et ZTE.

En France, Huawei , ouvre son 6ème centre de recherche à 500 mètres de l’Hotel Matignon et de l’Assemblée nationale ; et à 1000 mètres du coeur des Quai d’Orsay.

La France ne fait-elle pas preuve de naïveté, voire de légèreté ?

Réponses du ministre :

Dans un premier temps, Jean-Yves Le Drian est revenu sur la question que je lui avais posée, l’après-midi même, lors de la séance des Questions d’actualité au gouvernement, au sujet de l’action de l’AFD en Chine :

“Il faut bien décliner le triptyque que je j’évoquais que tout à l’heure avec monsieur Cadic lors des Questions d’actualité.”

1- La Coopération : “en particulier sur la question climatique et la biodiversité où nous sommes acteurs ensemble. C’est notre intérêt, c’est le leur”.

2- La Concurrence : “on se base sur les normes, les indications géographiques protégées, les critères d’investissement, la transparence”.

Au sujet de Huawei :

“C’est là qu’intervient Huawei et notre position est très claire : pas de discrimination, mais pas d’atteinte à notre sécurité. Et les Chinois font pareil”.

“L’histoire suédoise à l’égard de Huawei : c’est radical, mais elle montre une sortie de la naïveté de l’Union européenne sur ce sujet”.

3- La Rivalité : “combat idéologique majeur qui s’est aggravé depuis le 19ème congrès du Parti communiste chinois, puisque la Chine est dans cette logique : je serai la première nation du monde en 2049, soit 100 ans après l’arrivée de Mao Zedong. Ce combat, l’Europe ne peut le mener que unie, autrement elle le perdra”.

Débat sur l’Intelligence artificielle – Vidéo 2m

Lors d’un débat en séance publique autour du thème «Intelligence artificielle : enjeux politiques, stratégiques et économiques», j’ai interrogé notre secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, au sujet de certaines technologies qui peuvent être utilisées dans un sens contraire à nos valeurs. On pense à la Chine qui a créé un cyber-mur pour imposer un contrôle social de sa population, grâce à la reconnaissance faciale fondée sur l’IA.

Un tiers des pays du monde ont d’ores et déjà signé des partenariats avec les entreprises chinoises pour leur fournir ces technologies. A elle seule, Huawei fournit des technologies de surveillance fondées sur l’intelligence artificielle à plus de cinquante Etats.

La réponse de notre ministre est, en résumé, qu’il faut se mettre en capacité de faire émerger nos propres leaders…

Certainement, mais cela ne nous dispense pas de faire appliquer le principe de réciprocité : ce qui est interdit à nos entreprises en Chine doit être interdit aux entreprises chinoises dans l’Union européenne. La question demeure : dans quel monde voulons-nous vivre demain ?

Cybersécurité : développement de la 5G et préservation de notre sécurité nationale

Le 26 juin dernier, le Sénat avait débattu d’une proposition de loi visant principalement à soumettre l’utilisation de certains équipements 5G à une autorisation préalable du Premier ministre, dans le but de préserver nos intérêts liés à la Défense et la sécurité nationale.

Après les conclusions de la commission mixte paritaire, le texte est revenu en discussion, l’occasion de souligner que la 5G constitue un saut technologique qui favorisera l’émergence de nouveaux acteurs. Il faut favoriser la création d’une offre européenne en équipements 5G (Nokia, Ericsson…) et interdire notre cyberespace européen aux constructeurs chinois.

Je me réjouis que la proposition de loi ait été définitivement adoptée par le Parlement, parce qu’elle apporte un cadre juridique tendant à garantir la sécurité des réseaux 5G. Elle crée un régime d’autorisation administrative préalable à toute activité d’exploitation de certains équipements des réseaux « mobiles » qui, par leurs fonctions, présentent un risque pour la sécurité des réseaux.

Vidéo (2m)

Agora du Forum International sur la Cybersécurité (FIC)

A l’invitation du général de gendarmerie, Marc Watin Augouard, je suis intervenu le 27 juin dans le cadre de la VIIIème Agor@ du Forum International sur la Cybersécurité sur le thème “50 milliards d’objets connectés en 2020”.

Lors d’une table-ronde consacrée aux défis juridiques que posent aux objets connectés, j’étais aux côtés de ma collègue sénatrice Catherine Morin-Desailly, présidente de la commission de la Culture et de l’Education ; Lucien Castex, secrétaire général d’Internet Society France ; Gwendal Le Grand, secrétaire général de la CNIL.

A l’heure où la Chine cherche à étendre sa mainmise technologique au-delà de ses frontières – comme c’est déjà le cas à Djibouti et à Maurice, où 4000 caméras intelligentes conçues par Huawei sont en cours d’installation – seule une réponse européenne organisée nous permettra d’atteindre la taille critique pour rivaliser technologiquement et ainsi protéger nos valeurs.

Au-delà de notre capacité à élaborer toujours de nouvelles réglementations, nous devons aussi être en mesure de les faire appliquer !

J’ai également appelé de mes vœux la création d’une “cyberforce” capable d’intervenir d’urgence au secours des victimes de cyberattaques.

Cybersécurité : développement de la 5G – Mon intervention (vidéo 3m)

Afin de garantir un déploiement des réseaux de communication 5G, tout en préservant les intérêts de la défense et de la sécurité nationale de la France, le Sénat a débattu d’une proposition de loi visant à soumettre l’utilisation de certains équipements à une autorisation préalable du Premier ministre.

Cette autorisation concerne les opérateurs d’importance vitale (OIV). Ce régime d’autorisation pourrait donc permettre d’écarter, comme d’autres pays l’ont fait, des fournisseurs comme Huawei.

Je suis intervenu pour rappeler que les premières inquiétudes au sujet de Huawei datent de l’administration Obama et qu’il y a sept ans déjà le rapport de mon collègue Jean-Marie Bockel nous révélait que la société chinoise avait reconnu qu’elle “analysait” les flux de communication de ses clients.

J’ai une nouvelle fois souligné les dangers de laisser le champ libre au régime chinois en matière de technologie, d’autant qu’il dédaigne nos valeurs démocratiques et qu’il n’offre pas de réciprocité commerciale.

Public Sénat – Sécurité nationale et réseau 5G (vidéo 4m)

Invité à m’exprimer au micro de Public Sénat, le 27 juin, lors du débat sur une proposition de loi concernant la sécurisation du déploiement de la 5G, j’ai rappelé que le fournisseur de réseau mobile de nouvelle génération, Huawei, représentait une menace avérée pour notre sécurité et nos intérêts fondamentaux de par ses liens avec le gouvernement chinois.

Dans un rapport publié il y a sept ans déjà, mon collègue Jean-Marie Bockel avait pointé le fait que l’entreprise chinoise ne présentait aucune garantie en matière de protection des données, selon nos critères. Par ailleurs, le régime de Pékin ne respecte pas le principe de réciprocité vis-à-vis de nos industriels. Offrir une ouverture sur nos marchés à son champion technologique est à la fois dangereux et inéquitable.

Vidéo (4m)

Public Sénat – Questions sur l’actualité – 26 juin (vidéo 10m)

Sur le plateau de l’émission Sénat 360, j’ai répondu aux questions de Saveria Rojek sur l’actualité politique : affaire Benalla, réception du groupe UC à Matignon, cybersécurité.

Interrogé au sujet de la “loi anti-Huawei” qui veut sécuriser le déploiement de nos réseaux 5G, j’ai rappelé que fournisseur Huawei était aussi un outil au service de l’appareil d’État chinois et qu’il serait par conséquent risqué de lui laisser le champ libre pour développer sa technologie 5G sur notre territoire.

Dans le domaine de la cybersécurité, j’ai également évoqué les recommandations que j’ai formulées, certaines reprises par la CNIL, avec mon collègue Rachel Mazuir, suite à la cyberattaque de la plateforme Ariane (MEAE), en décembre dernier.

Vidéo (10m)

 

Loi PACTE (7) – Cybersécurité : soyons vigilants vis à vis nos équipementiers (vidéo 1m40)

Deux semaines avant les débats en hémicycle sur le projet de loi PACTE, j’avais interrogé, en commission, notre ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur la position de la France à l’égard de Huawei, en particulier en ce qui concerne le déploiement de la 5G (lire : Cybersécurité – Ma question à Jean-Yves Le Drian – 23/01/2019).

Vidéo

En effet, nous avions appris peu de temps auparavant que le Royaume-Uni et l’Allemagne avaient décidé de refuser cet équipementier. Je n’avais pas vraiment eu de réponse de la part de Jean-Yves Le Drian et voilà que tombe un amendement du gouvernement en ce sens… mais sans citer personne.

Lire mon intervention sur l’art. 55ter (06 février 2019)

Cybersécurité – Ma question à Jean-Yves Le Drian – 2 Vidéos (1m et 45s)

Quelle est la position de la France face aux risques présentés par les équipements réseau du chinois Huawei dans le cadre du développement de la 5G ?

C’était ma question à Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, lors de son audition devant la commission des Affaires étrangères, le 23 janvier 2019.

QUESTION

RÉPONSE de Jean-Yves Le Drian