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En circonscription au Maroc (2/3) – Rabat (23 au 24 octobre 2021)

Nicolas Arnulf, conseiller des Français de l’étranger, a organisé ma deuxième étape de 24 heures à Rabat, en trois temps, qui m’a permis d’appréhender les problématiques de nos compatriotes installés sur place et de la communauté d’affaires qu’il a réuni à la villa Mandarine.

Merci à Nicolas et Karine Arnulf de m’avoir consacré une large part de leur week-end et de m’avoir permis d’optimiser ma mission de 4 jours au Maroc.

Communauté française

Premier conseiller

Entretien avec Raphaël Martin de Lagarde, Premier conseiller à l’ambassade de France au Maroc.

Nous avons successivement évoqué les récentes élections législatives, la désignation du nouveau gouvernement et ses orientations.

Nicolas a suggéré que l’ambassadrice rassemble tous les élus des Français du Maroc pour une rencontre.

Rabat Accueil

Pour conclure la journée de dimanche, j’ai profité d’une découverte de la ville en compagnie de Karine Arnulf, présidente de Rabat Accueil.

L’association se définit comme créatrice de lien social pour les expatriés francophones à Rabat.

Plus de 500 familles adhérentes, représentant près de 40 nationalités, se voient offrir plus de 500 rendez-vous chaque année !

Entrepreneuriat

Entrepreneurs français

Dîner à la villa Mandarine en compagnie d’acteurs de la communauté d’affaires réunis par Thibault Chatal, directeur de la délégation de la chambre de commerce de Rabat.

Parmi les principaux sujets évoqués, la question des visas, la reconnaissance des vaccins Sinopharm et les challenges imposés par une concurrence internationale qui n’est pas tenue de répondre aux critères de responsabilité sociale des entreprises.

En circonscription au Maroc (1/3) – Tanger (22 au 23 octobre 2021)

Deux ans après ma précédente venue, j’ai pu constater lors de mon 13ème déplacement au Maroc que le bouillonnement des idées et des énergies n’a pas été altéré par la crise que nous traversons.

J’ai eu le plaisir de retrouver Philippe Truquet (à l’image), nouveau consul général, qui m’avait déjà remarquablement reçu lorsqu’il était en poste en Côte d’Ivoire.

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A Tanger, j’ai également été accueilli par Anna-Gael Rio, conseillère des Français de l’étranger, élue lors du renouvellement de mai 2021.

Je lui adresse toute ma gratitude pour le temps qu’elle a consacré à l’organisation de mon passage dans cette ville, ainsi qu’à animer les échanges.

Anna-Gael m’a permis de faire un tour d’horizon complet sur les préoccupations de notre communauté.

Communauté française

Consulat

Philippe Truquet, consul général, a réuni les trois conseillers des Français de l’étranger pour la circonscription de Tanger : Myriam Bennani, présidente ; Anna-Gael Rio et Ismaël Garti, en présence de Carole Gosserez, consul-adjointe pour nous permettre de détailler l’activité du consulat, juste avant la réunion du conseil consulaire pour les bourses scolaires.

Nous avons évoqué évidemment les conséquences du transfert vers Rabat du service des visas qui occupait 6 personnes.

Cette évolution à la baisse des effectifs du consulat de Tanger (qui ne compte plus que 6 agents) a induit une diminution de l’amplitude des horaires d’ouverture au public et du niveau de réponse aux appels téléphoniques.

L’évolution à la baisse des services du consulat est une source d’inquiétude.

Le déjeuner au restaurant Anna et Paulo, tenu par deux compatriotes, nous a également permis d’aborder la question du passe sanitaire imposé depuis peu aux restaurateurs du Royaume et les restrictions sanitaires en cours pour protéger la population.

Avant de retrouver les représentants de la communauté pour une réception dans l’enceinte du consulat, Philippe Truquet m’a proposé de visiter les locaux, désormais largement inutilisés, pour discuter des options qui lui sont offertes par cette majestueuse emprise au sol qui pourrait accueillir des activités économiques et culturelles, autour de ses activités consulaires. +d’images

Lancement du Collectif Tanger

Constatant un manque de lien social au sein de la communauté française de Tanger, les membres de la Liste pour l’élection des Conseillers Consulaires conduite par Anna-Gael Rio, associés à d’autres personnes, ont créé le Collectif Tanger : une dynamique de citoyens pour se retrouver, échanger, s’entraider face à des problématiques communes et agir si nécessaire.

L’idée est de s’inspirer de la situation à Rabat ou Casablanca où des associations (telles que Rabat Accueil ou Français du monde) assurent remarquablement la cohésion de nos concitoyens.

Pour répondre aux attentes immédiates des Français de Tanger, les “Rendez-vous du Collectif” ont été lancés. Le premier aura lieu jeudi 04 novembre sur le thème “Qu’est-ce qui de passe avec le passe ?”, une opportunité pour les entrepreneurs d’échanger autour de cette nouvelle règle difficilement applicable en 48h.

Institut français

Accueil à la Galerie Delacroix par Olivier Galan, directeur des Instituts français de Tanger et Tétouan, qui m’a présenté le programme de la 3ème édition du « Parcours des Arts de Tanger » qui s’est déroulé du 1er au 31 octobre 2021.

Cette initiative partagée par tous les acteurs culturels locaux fédère des lieux d’exposition et valorise les arts visuels. J’ai pu visiter trois galeries (Delacroix, Dar d’Art et Drissi) parmi les 12 que propose le Parcours.

Nous nous sommes rendus ensuite à l’Institut français pour une réunion durant laquelle Olivier Galan m’a présenté les orientations stratégiques de l’IFT.

L’IFT est installé sur trois sites. Il comprend le bâtiment central visité qui regroupe l’administration, 11 salles de cours de langue et la médiathèque. Puis, nous avons la galerie Delacroix destinée aux expositions et enfin l’espace Beckett doté d’une salle de 180 places, mais actuellement hors service, car le directeur estime avec raison qu’elle ne présente pas toutes les garanties de sécurité pour accueillir du public.

L’espace libéré récemment au sein du consulat, suite au transfert du service des visas, permet d’envisager d’y externaliser certaines activités. +d’images

Entrepreneuriat

Entrepreneurs français

Afin de me permettre de renouer avec la communauté d’affaires de Tanger, Anna-Gael Rio, conseillère des Français de l’étranger, m’a organisé deux rencontres en format restreint.

D’abord, un petit déjeuner dans le célèbre hôtel El Minzah qui s’est tenu avec Denis Marsault, chef d’entreprise (Myopla) ; Cedric Lecolier, chef de centre (Colas Afrique) ; Idriss Bernoussi, président (AMTRI Maroc) et associé gérant (Cap Med Logistics) ; Thomas Clément (Architexture) ; Olivier Autefage, gérant-fondateur (Mafali) et Kouds Bernossi (Vaillant), associée chez Moore Bernossi.

Parmi les principales préoccupations, j’ai relevé les conséquences négatives des restrictions de visas pour nos entreprises.

Un entrepreneur de Tanger qui crée 150 emplois sur Bordeaux se trouve ralenti, car il ne peut dépêcher 3 cadres sur place afin de démarrer son nouveau site.

Communauté d’affaires

Nous avons clôturé mon déplacement à Tanger par un déjeuner avec des acteurs du Collectif Tanger, dont certains membres de la Liste pour l’élection des Conseillers Consulaires, ainsi que quelques compatriotes que j’avais rencontrés lors de mes 4 premiers passages à Tanger.

Philippe Truquet, consul général, nous a fait l’amitié de se joindre à nous.

Nous avons évoqué la perception de l’image de la France au Maroc, les initiatives à prendre pour conforter la francophonie… et bien sûr l’absence de reconnaissance du vaccin Sinopharm par la France.

Maroc – Point de situation

Audition cette semaine d’Hélène Le Gal, ambassadrice de France au Maroc, organisée par Christian Cambon, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées et président du groupe d’amitié France-Maroc du Sénat.

Remarquable intervention de l’ambassadrice qui a permis aux sénateurs d’avoir un éclairage sur la situation au Maroc et les relations entre la France et le Maroc.

Parmi les nombreux points traités qui feront l’objet d’un compte-rendu de la part du Sénat, l’ambassadrice a mis en exergue l’efficacité avec laquelle le Royaume du Maroc fait face à la pandémie.

95% des vaccins administrés en Afrique l’ont été au Maroc. Les frontières restent fermées pour endiguer une possible 3ème vague.

En évoquant l’exemple d’une personne arrêtée à Marrakech pour avoir organisé une fête réunissant 50 personnes, puis condamnée à un an de prison avec sursis, l’ambassadrice a souligné la détermination de l’état marocain pour faire respecter les mesures de restrictions sanitaires.

Si, comme ailleurs, le secteur du tourisme est sinistré, celui de l’agro-alimentaire se révèle satisfaisant, et l’automobile reprend des couleurs.

Mon intervention et mes questions ont été préparés avec des élus des Français de l’étranger au Maroc, des représentants de la CCIFM et de la société française de bienfaisance. Elle a porté sur plusieurs points :

1 – Partage de témoignages

– Témoignages de gratitude transmis à notre ambassadrice, à l’équipe du poste et en particulier aux six consuls généraux pour avoir accompagné l’opération de retour de nos compatriotes l’an dernier.
– Témoignages de satisfaction de nos compatriotes installés au Maroc envers les autorités locales qui leur a permis d’être vaccinés. J’ai mentionné le courrier de reconnaissance de Jean-Claude Rozier, élu à Agadir, adressé au Wali qui a été apprécié par les médias locaux.

2 – Communauté d’affaires

– Nécessité de retrouver de la mobilité entre nos deux pays tant pour les Français que pour les Marocains. J’ai mentionné l’exemple d’experts professionnels ou d’administrateurs de société qui éprouvent des difficultés pour circuler et freinés pour relancer l’activité.
– Évocation de la question des provinces du sud. 300 Français vivent à Dakhla et Laâyoune, où se trouvent deux écoles françaises.
– Évaluation des effets de l’investissement de la Chine sur le port de Tanger et perception des autorités marocaines face à la stratégie d’importation de main d’oeuvre chinoise pour se développer en Afrique.
– Évocation du projet de train à grande vitesse pour prolonger la ligne Tanger-Casablanca vers Marrakech puis Agadir.

3 – Communauté française : Besoin d’amplifier l’action en matière d’aides sociales

– Nécessité de répondre aux besoins des auto-entrepreneurs dont certains se retrouvent dans une situation désespérée, comme me l’a fait remonter Nicolas Arnulf à Rabat ou Olivier Gattel, délégué de la CCIFM à Tanger.
– Mise en place d’un suivi approprié envers les retraités. Plus de 600 d’entre-eux dépassent 80 ans uniquement sur Casablanca. Comme me l’ont signalé Gilles D’Agescy, conseiller élu à Casablanca ou Bernard Digoit, Pdt de la Société de Bienfaisance, il y a nécessité de mieux faire connaître les aides disponibles à cette population qui n’a pas un accès facile à l’information délivrée sur internet.
– Appel à rendre plus accessibles les aides sociales offertes dans le cadre du Secours occasionnel de solidarité.

Comme à l’accoutumée, Hélène Le Gal s’est montrée très précise dans ses réponses et a mis en avant l’imbrication humaine entre nos deux pays qui a tissé des liens très nombreux et diversifiés.

L’ambassadrice m’a promis qu’elle allait indiquer aux six consulats qu’il fallait amplifier la communication concernant les aides sociales. Une décision qui, j’en suis sûr, ravira tous les élus des Français du Maroc. + d’images

En circonscription au Maroc – Rabat / Casablanca (11 au 13 avril 2017)

(à l’image) Je remercie les consulaires Marie Patier (Rabat) et Pascal Capdevielle (Fès) pour leur participation active lors de mes rencontres. L’élu consulaire Gilles d’Agescy est également venu de Casablanca pour être des nôtres.

Pascal est le candidat investi par l’UDI pour les législatives dans la 9ème circonscription des Français établis hors de France. Français né au Maroc, entrepreneur talentueux et élu dévoué, il incarne remarquablement la nouvelle génération voulue par l’UDI pour représenter nos compatriotes au Parlement.

Pascal aura beaucoup facilité l’organisation de mon 8ème déplacement au Maroc depuis le début de mon mandat.

Relations commerciales

Rencontre avec Mohamed Abbou

Il y a tout juste deux mois, Mohamed Abbou, ministre RNI du Commerce extérieur du précédent gouvernement m’avait fait l’honneur de me recevoir à son domicile, la veille de ma visite à Tanger pour y découvrir la zone franche (lire).

Ce nouveau déplacement à Rabat m’a permis de retrouver l’ancien ministre. Nous avons partagé un regard optimiste sur les synergies existantes ou potentielles, mais toujours nombreuses, entre le Maroc et la France.

Je suis convaincu que le développement mutuel de nos échanges commerciaux doit reposer sur une stratégie bâtie en concertation avec les membres de la CFCIM. Rappelons que la CFCIM est la plus importante chambre de commerce bilatérale à l’étranger en réunissant 3300 membres.

Entrepreneuriat

Contrat de travail d’étranger (CTE)

Entretien avec Abdeslam Seddiki, ministre de l’Emploi et des Affaires sociales dans le précédent gouvernement de sa Majesté Mohammed VI.

Cette rencontre fût l’opportunité pour moi de remercier M. Seddiki pour avoir pris à cœur le dossier du CTE et contribué à faire progresser la protection des salariés français.

L’affaire du contrat de travail d’étranger constitue ma priorité pour le Maroc. J’ai posé une question écrite au Garde des Sceaux sur ce sujet, le 23 février dernier (lire).

Le problème vient du fait qu’un salarié français ne peut jamais être titulaire d’un CDI au Maroc, contrairement au salarié marocain. Tout vient du fait que l’autorisation de travail délivrée au Maroc doit être formalisée par un visa à durée limitée apposé sur le contrat de travail. Cette précarité entretenue concerne près de 3000 Français au Maroc.

Nous avons évoqué ce dossier avec Jean-François Girault, notre ambassadeur au Maroc et Florence Caussé-Tissier, consule générale de France à Rabat.

Je salue Caroline Traverse et Nicolas Arnulf, respectivement présidente et vice-président de l’Association de défense des travailleurs français et européens résidant au Maroc (ADFEM) qui travaillent avec ardeur et talent sur cette problématique du CTE (lire).

Rabat

Nicolas Arnulf, délégué UDI Rabat, a organisé une rencontre auprès de mes compatriotes entrepreneurs. L’occasion d’un échange passionnant au cours d’un dîner avec des représentants de tous secteurs d’activité : bâtiment, transport, aéronautique, agroalimentaire, restauration, textile, tourisme, téléphonie… La seule présence de tous ces centres d’intérêts économiques témoigne de la vitalité de l’économie marocaine.

A noter que les Français de Rabat offrent des structures d’accueil pour tous les goûts et budgets : du somptueux Sofitel, dirigé par Hassan Barguach, avec son jardin des 3000 roses au Riad El Maâti, tenu par Laurence Er Rarhiol Kerdad, niché dans la Médina.

Casablanca

Lors d’une réunion à Casablanca facilitée par Franck Dautria, administrateur à la CFCIM, j’ai eu un échange privilégié avec Amine Souhail, DG délégué de Sopriam, importateur et distributeur de PSA au Maroc et Guillaume Hotelin, DGA d’industriels français au Maroc.

Ce fut l’opportunité de discuter de la future usine de PSA qui sera implantée à Kénitra.

Enseignement français

Lycée Descartes de Rabat

Accueilli par le proviseur de l’établissement, Gilles Joseph, j’ai découvert le collège-lycée, homologué AEFE, qui accueille 2500 élèves, dont 48% d’élèves français. 500 d’entre eux passent le bac chaque année avec un taux de réussite de 98%.

L’établissement offre également des classes préparatoires aux grandes écoles de commerce.

Le proviseur m’a présenté le projet ambitieux de rénovation immobilière du site. La première tranche qui débutera en septembre 2017 mobilise un investissement de 3,8 millions d’euros.

A noter enfin que la zone Maroc de l’AEFE comporte 36 établissements (22 en gestion directe et 14 partenaires) et scolarise plus de 30.000 élèves.

Santé / Solidarité

Maison de retraite de Souissi

Deux mois seulement après ma visite de la maison de retraite de Souissi, j’étais de retour pour participer à l’inauguration d’un nouveau bâtiment dédié à l’accueil de jour thérapeutique.

(à l’image) Lors de cette cérémonie, j’étais entouré des élus consulaires Pascal Capdevielle (Fès) et Gilles d’Agescy (Casablanca) qui avaient fait spécialement le déplacement pour se joindre à leurs homologues de Rabat.

Administrée par l’Association française d’entraide et de bienfaisance de Rabat-Salé, la maison de retraite développe un centre de gériatrie d’excellence qui inclut une résidence sécurisée, un club sénior et un accueil de jour thérapeutique.

J’ai chaleureusement félicité Sylvie Belakbir, directrice de l’établissement et Raymond Fabre, président du comité d’administration pour cette merveilleuse réalisation. La création d’un réseau de maisons de retraite françaises à l’étranger constitue un défi majeur pour les années à venir.

Maroc : ma question écrite sur le « contrat de travail d’étranger » (CTE)

Un salarié français ne peut jamais être titulaire d’un CDI au Maroc, contrairement à un salarié marocain. Tout vient du fait que l’autorisation de travail délivrée au Maroc doit être formalisée par un visa apposé sur le contrat de travail.

Aussi, la justice marocaine assimile le CTE (contrat de travail d’étranger) à un CDD parce que sa durée dépend seulement de la validité du visa.

Puisque les renouvellements successifs ne peuvent jamais transformer la relation de travail en CDI, tout salarié étranger au Maroc peut donc perdre son emploi, sans préavis ni indemnité, dès l’échéance du visa. Cette précarité entretenue concerne près de 3000 Français au Maroc.

On se félicite qu’une rencontre ait eu lieu pour traiter de ce sujet, le 2 février 2017 à Rabat, entre le ministre marocain de l’Emploi et des Affaires sociales et notre ministre du travail. J’ai donc demandé des éclaircissements au gouvernement quant aux échanges qui ont été menés. Ma question écrite fait suite à mes récentes rencontres avec Caroline Traverse, avocate à Casablanca, puis Nicolas Arnulf, délégué UDI à Rabat qui travaillent tous deux sur cette problématique du CTE (lire compte-rendu).

Lire la question écrite n° 25215 (JO Sénat du 23/02/2017) à l’attention de M. le Garde des sceaux.

HEBDOLETTRE n°65 – Certificat de vie & témoignages (édito) – Question écrite : certificat de vie – Portrait : Nicolas Arnulf, nouveau délégué UDI-Monde Rabat – En circonscription en Jordanie / Amman (23-25 juillet) – UDI Actualité & Médias

Lire : l’HEBDOLETTRE n°65 – 15 septembre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°65

Conseiller consulaire et président de l’UFE d’Agadir, Jean-Claude Rozier a interpellé les sénateurs des Français de l’étranger, les organismes de retraite et l’Administration sur le problème irritant, brûlant et persistant du certificat de vie.

Pour donner corps à ses revendications, il a partagé une pétition qui approche déjà le millier de signataires (lien).

Il faut avoir vécu à l’étranger pour mesurer l’extrême sensibilité du sujet. En effet, si vous décidez de prendre votre retraite à l’étranger vous serez astreints à produire régulièrement un certificat de vie (ou d’existence). Ce terme renvoie à l’idée que seule une autorité indépendante (consulat, médecin) peut certifier que vous êtes toujours en vie… et donc habilité à recevoir votre pension.

Visuel HL55Comme je le souligne depuis de nombreuses années, cette “invention”, si pleine de tact et de cordialité contenue, représente une sérieuse estocade à l’égalité républicaine. En effet, les caisses de retraite ne réclament pas ce certificat aux retraités de métropole.

Face au risque de fraude, les caisses de retraite ont naturellement érigé une ligne de défense. Elles ont réglé leur propre problème, à leur façon. Et ce qui se passe derrière leur ligne Maginot ne les concerne pas.

Les commentaires déposés par les pétitionnaires jettent une lumière crue sur les tares du dispositif (voir encadré). Une exaspération générale domine : “Je signe parce que je certifie être en vie !”, déclare même rageusement Romeo T. (Bolivie)… Lire la suite et les témoignages & découvrir l’HebdoLettre n°65

Maroc : Nicolas Arnulf rejoint l’UDI

Lorsqu’on lui propose un poste à Rabat en 2007, Nicolas Arnulf n’hésite pas. L’ambition professionnelle se double du plaisir de retrouver les charmes de l’Afrique du Nord que ce fils d’expatrié avait goûté en Egypte.

Nicolas Arnulf, délégué UDI-Monde Rabat

Nicolas Arnulf, délégué UDI-Monde Rabat

Après avoir pris ses fonctions de cadre financier au sein d’un opérateur Telecom de premier plan, Nicolas devient très actif dans la défense des intérêts des salariés avec l’ADFEM, Association de défense des travailleurs français et européens résidant au Maroc, dont il est membre du bureau. Les avancées sont notables auprès de l’administration marocaine, notamment sur la problématique des contrats de travail.

Le succès est également au rendez-vous, en 2013, lorsque qu’il s’engage avec le consul général de France dans la création et la gestion d’un événementiel pour célébrer notre fête nationale. Ainsi, depuis quatre ans, Nicolas accueille tous les Français de Rabat pour ce moment privilégié.

Nicolas franchit un nouveau pas en 2014 en étant au cœur de la campagne des élections consulaires 2014. Sa liste d’union obtient un siège. Il fait aujourd’hui le choix de l’UDI pour ses valeurs et son mode de fonctionnement reposant sur “le respect et l’écoute de l’autre, et le lien direct avec nos élus”. Il choisit aussi l’UDI pour ce qu’elle n’est pas : “une énorme machine à faire gagner un homme”.

Nommé délégué UDI-Monde Rabat, en août dernier, ce challenge l’emballe dans une ville où “Il n’existe aucune représentation de centre droit, ni même de droite” ! Il compte s’appuyer sur le tissu des entrepreneurs français qu’il connait bien et sur les expatriés dont la principale association Rabatis est présidée par son épouse. La politique impose son tempo : Nicolas cogite déjà sur les actions de soutien à Pascal Capdevielle, conseiller consulaire à Fès et candidat UDI aux législatives 2017 dans la 9ème circ. (Maghreb – Afrique occidentale).