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INFOLETTRE n°142 – Édito : “Vers un Chèque Éducation Flam” – BUDGET ACTION EXTÉRIEURE DE L’ÉTAT > Français de l’étranger (Prog. 151) / Enseignement français à l’étranger (Prog. 185) / Sécurité (AmSud/Djeddah Prog. 105) / Conclusions de JY Le Drian // FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER > Enseignement > Le Sénat adopte un “Chèque Éducation FLAM” / Gestion du Budget FLAM / Le réseau AEFE progresse… à son rythme / Public Sénat : Enseignement français à l’étranger – Activités consulaires > Comparutions à distance confortées pour les actes notariés / Radiation des adhérents CFE bloqués en France – Elections > Période de réserve : JB Lemoyne rassure les élus / Vote électronique : avis de l’ANSSI – Entreprises > Choose Africa Résilience : Proparco dévoile la liste des 10 premiers pays bénéficiaires / TR1 (entrepreneurs) & TR2 (institutionnels) : comment aider les EFE ? – AFFAIRES ÉTRANGÈRES > Venezuela : réunion avec les ambassadeurs du Groupe de Lima – CYBERSECURITÉ > Cybermenaces (Prog. 129) / ZDNet : commercialisation des offres 5G en France – HOMMAGE > Disparition de Denis François, consul général à Tanger / Assassinat d’un restaurateur français au Mexique.

Lire : l’INFOLETTRE n°142 – 02 décembre 2020Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°142

Vers un Chèque Éducation FLAM

Pour la première fois depuis vingt ans, les effectifs du ministère des Affaires étrangères ne diminueront pas en 2021 !

Longtemps, la politique immobilière du Quai d’Orsay nous a inquiété. Pour financer l’entretien de notre patrimoine, l’État cédait des propriétés parfois emblématiques. Jean-Yves Le Drian a d’abord mis un terme à cette spirale. Il augmente les crédits de l’immobilier de 33 % l’an prochain.

Lors de la discussion générale, j’ai salué non seulement l’impulsion positive donnée par le ministre aux crédits de la mission “Action extérieure de l’État”, mais également la réactivité et l’ampleur de ses mesures d’accompagnement en faveur des Français de l’étranger, mis en difficulté par la pandémie durant cette année.

Comme chaque année, j’ai présenté un amendement pour consolider le programme FLAM (Français langue maternelle).

Ce programme est destiné à soutenir et encadrer un réseau d’associations, souvent créées par des parents d’élèves, qui proposent l’apprentissage du français, en mode ludique et dans un contexte extrascolaire, d’où le surnom de “Petites écoles du samedi”.

Quatre enfants français sur cinq résidant à l’étranger sont scolarisés en dehors du réseau d’enseignement français à l’étranger. A l’arrivée, bon nombre de Français nés à l’étranger ne parlent pas… français. C’est le cas pour la moitié d’entre-eux aux États-Unis, en Australie ou au Sénégal, pour les deux-tiers dans toute l’Amérique latine, voire 80% en Israël.

Aussi, depuis mon arrivée au Sénat, je plaide pour que notre pays se fixe pour objectif que tous les Français sachent parler français. Pour y parvenir, je défends l’idée d’un “chèque éducation” destiné à financer l’apprentissage du français à 100% de nos jeunes compatriotes vivant à l’étranger, en nous appuyant sur les Instituts français, les Alliances françaises et les associations FLAM.

Depuis sa création, je participe à la réunion annuelle de Parapluie FLAM, la fédération qui regroupe une cinquantaine d’associations FLAM du Royaume-Uni, soit près du tiers du réseau mondial, qui accueillent plus de 4000 enfants chaque semaine.

Cette année, Joëlle Simpson, sa présidente m’a confié que deux ou trois familles par école, au moins, avaient retiré leurs enfants, faute de pouvoir payer la cotisation d’environ 100 euros par trimestre. Visuel HL125

Elle m’a inspiré l’idée d’un chèque éducation dédié au programme FLAM au bénéfice de parents qui rencontreraient des difficultés financières, du fait de la crise. Je l’ai proposé sous forme d’amendement lors du débat budgétaire, ce 27 novembre.

Après avoir rejeté tous les amendements présentés par les sénateurs sur le budget des Affaires étrangères, la commission Finances s’en est remis à la sagesse du gouvernement pour décider ce qu’il convenait de faire de ma proposition.

“Le programme FLAM est vraiment très important et il faut le soutenir”, m’avait répondu plus tôt Jean-Yves Le Drian. Aussi décida-t-il de s’en remettre à la sagesse du Sénat pour créer le consensus. L’amendement a été adopté.

La création de ce chèque éducation FLAM est un petit geste en faveur des victimes de la crise… mais assurément un grand pas vers la prise en compte des familles françaises à l’étranger qui désirent résolument enseigner notre langue à leurs enfants.

Lorsqu’il entrera dans les faits, il le devra d’abord à l’empathie d’un ministre soucieux des Français de l’étranger. Découvrir l’InfoLettre n°142

PLF2021 / Débats – Gestion du Budget FLAM – Vidéo (3’15)

Pour favoriser le développement du programme FLAM, pourquoi ne pas confier la gestion du budget à l’Institut Français ? Sa mission est justement d’assurer la promotion de la langue française, en s’appuyant sur un réseau d’instituts français et d’alliances françaises bien plus développé et décentralisé que celui de l’AEFE, actuel opérateur, permettant ainsi de toucher davantage de familles.

Cette idée de bon sens est partagée par plusieurs sénateurs des Français de l’étranger.

Mon amendement fut l’occasion pour Jean-Yves Le Drian de marquer son attachement aux associations Flam et de rappeler les efforts budgétaires consentis, considérant ainsi que j’avais “été bien entendu”, puisque
– en 2020, le soutien exceptionnel au programme Flam a été de 250.000€ (doublement du soutien)
– en 2021, le budget Flam sera de 312.000€, soit une augmentation de 25% par rapport au budget antérieur (250.000€).

Deux webinaires consacrés au Programme Flam

A trois jours d’intervalle, j’ai participé à deux événements d’importance dédiés aux “Petites écoles” Flam (Français langue maternelle), autrement dit des associations, créées à l’initiative de parents, qui permettent aux enfants de se familiariser avec la langue française sur un mode ludique et dans un contexte extrascolaire.

Colloque international FLAM

1 – Colloque FLAM

D’abord, le 6 novembre, Samantha Cazebonne, députée des Français de l’étranger, organisait avec les comités Flam-USA, un colloque international, en présence du ministre Jean-Baptiste Lemoyne et directeur de l’AEFE, Olivier Brochet, autour d’une discussion commune sur la pédagogie, le financement et la communication du réseau Flam (voir la vidéo).

J’aimerais que nous partagions tous le même objectif : permettre à tous les petits Français nés à l’étranger de parler… le français. Dans de nombreux pays 50 à 80% d’entre eux ne maitrisent pas notre langue.

L’AEFE a pour vocation de développer l’enseignement français. Elle bénéficie d’une aide publique annuelle de 417 millions d’euros accompagnée d’une subvention de plus de 100 millions d’euros pour les bourses scolaires. Les écoles du réseau n’accueillent que 20 % des enfants français en âge d’être scolarisés à l’étranger. Elle assure la tutelle des associations FLAM pour lesquelles elle consacre environ 500.000 euros par an, qui ont pour potentiel les 80% d’enfants scolarisés dans d’autres systèmes.

Je soutiens que c’est plutôt la vocation du réseau mondial de l’Institut français d’assurer le développement de l’apprentissage de la langue française. Fort d’un réseau de 96 instituts français et de 834 Alliances françaises, l’Institut crée un complément parfait pour appuyer le développement des associations FLAM.

Je propose également d’offrir un chèque-éducation aux familles d’enfants français. Cela lèverait la barrière pécuniaire à l’inscription des enfants aux Petites écoles Flam et accompagnerait le développement des associations plutôt que des subventions dégressives  (Mon intervention au Sénat, nov 2019).

J’ai proposé qu’une ligne budgétaire soit dédiée aux associations FLAM et d’identifier un budget d’1 million d’euros.

2 – Assemblée Générale Parapluie FLaM Royaume-Uni

Ensuite, le 8 novembre, comme chaque année, j’ai eu le plaisir d’intervenir lors de l’AG de ParapluieFLaM du Royaume-Uni qui fédère 50 associations (4200 élèves), soit le 1er réseau Flam mondial (173 associations dans le monde).

Toutes mes félicitations à Joëlle Simpson, sa présidente, pour son travail admirable et sa réélection méritée. Je salue aussi tous les acteurs de cette fédération et les parents qui animent tout au long de l’année les associations situées aux quatre coins du Royaume-Uni.

Joëlle Simpson & Claudine Ripert

Claudine Ripert, conseillère culturelle auprès de l’ambassade de France, nous a apporté une bonne nouvelle en nous informant que, suite à la 2ème campagne exceptionnelle de subvention Flam de l’AEFE menée cet été, 24 Petites écoles du Royaume-Uni se verront dans les prochains jours attribuer une aide financière pour un montant total de 119.700 €.

Ce montant correspond à la totalité des demandes que Claudine Ripert avait transmises pour appuyer des projets ou faire face à des dépenses liées à la pandémie et permettre la continuité des activités de ces Petites écoles.

Nous ne pouvons que nous en réjouir, car la crise sanitaire a considérablement impacté le réseau. Joëlle Simpson a raconté avec émotion que de nombreux parents, désormais sans emploi, ne peuvent plus assumer leur cotisation aux écoles Flam, pourtant modeste.

J’avais été prévenu la veille par un courriel de Claudine Ripert qui me remerciait pour ma mobilisation dans la mise à disposition de ces fonds. Je lui retourne le compliment et y associe Benoit Le Devedec, notre excellent attaché de coopération pour le français, qui assiste ces associations avec dévouement.

Premier réseau Flam mondial

J’ai rappelé que son prédécesseur, quelques années auparavant, Yves Letournel avait eu l’idée d’une fédération pour que les associations s’organisent de manière autonomes sans passer par l’administration. Le parapluie Flam aide les initiatives à éclore et permet aux structures Flam de se développer par l’entraide et le partage d’expérience, à travers une mutualisation des ressources et grâce à des outils associatifs simples et souples.

AG ParapluieFLaM

Ainsi est né le ParapluieFLaM en 2013, dont Christian Ravel fut le premier président. Comme il était présent à cette AG, j’ai salué sa remarquable contribution.

Il s’ajoute que la promotion du programme Flam et l’encouragement des initiatives associatives constituait le 3ème objectif du plan École, initié en 2008 (Rappel – objectif 1 : augmenter le nombre de places dans les écoles françaises et objectif 2 : développer l’enseignement bilingue dans les écoles britanniques).

A l’époque, le sol britannique ne comptait que 12 écoles Flam. Depuis, ce réseau a été multiplié par 4 ! Voilà comment s’explique le leadership mondial du Royaume-Uni.

J’ai toujours soutenu que le Royaume-Uni était un “cas d’école” en matière d’enseignement français, dont la démarche doit inspirer. Jamais nous n’avons eu autant besoin de l’apport des Petites écoles Flam au bénéfice de nos plus jeunes compatriotes, disséminés à travers le monde.

PLF2020 – Action Extérieure de l’État – FLAM – Vidéo (1:30)

Au cours des débats sur le projet de loi de finances, je défendu mon amendement (II-112) visant à transférer la gestion du budget du programme FLAM (français langue maternelle) de l’AEFE vers l’Institut Français.

En effet, c’est la vocation du réseau mondial d’Instituts français d’assurer l’apprentissage de la langue française, tandis que le rôle de l’Agence pour l’Enseignement français à l’étranger (AEFE) est de développer l’enseignement français.

De plus, le réseau des Instituts est bien plus développé et décentralisé que celui de l’AEFE. Il est donc en contact avec davantage de familles, dont beaucoup d’enfants français ne parlent pas notre langue.

Précisons bien que l’on ne “retire” rien à l’AEFE, car dans son budget figure déjà une enveloppe dédiée au programme FLAM.


Initié en 2001 par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), le dispositif FLAM (Français LAngue Maternelle) vise à soutenir des associations qui proposent à des enfants français établis à l’étranger, dans un contexte extrascolaire, des activités permettant de la pratique du français. Ce sont les fameuses “petites écoles du samedi”.

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (3 juin 2019) – Plan École

Nouvelle réunion du comité de pilotage du plan École de Londres, autour de notre ambassadeur Jean-Pierre Jouyet, en présence d’Alexandre Holroyd, député, des conseillers consulaires, des présidents et des directeurs d’écoles, ainsi que des représentants des parents d’élèves et des enseignants.

Enseignement français

Objectif 1 : Développement du réseau français au RU

Ce réseau de 14 écoles françaises du Royaume-Uni compte 6325 élèves, un chiffre en léger recul (de 101 élèves) par rapport à l’année précédente.

A noter que le réseau est composé à 78,87% d’élèves français, 11% de britanniques et 10% d’étrangers tiers.

Lancé en 2008, le plan École avait pour premier objectif de créer 1500 places dans l’enseignement français à Londres dans le but de décongestionner le lycée CDG et éponger les listes d’attente de demandes non satisfaites, soit plusieurs centaines d’enfants chaque année.

Objectif dépassé puisque plus de 2500 places ont été créées grâce à l’ouverture de 4 nouvelles écoles : CFBL, Wembley, EIFA et Jeanine Manuel.

Il convient désormais de fixer un nouvel objectif pour les 5 années à venir, afin de nous inscrire dans la perspective visionnaire du Président de la République qui veut doubler le nombre d’élèves dans les écoles françaises à l’étranger d’ici à 2030.

Claudine Ripert-Landler, conseillère culturelle, nous a annoncé que ce serait l’objet d’une réflexion qui s’engagera à la rentrée de septembre.

J’ai émis le vœu que nous aboutissions à la définition d’un nouvel objectif avant la fin de l’année, en précisant qu’il faudrait d’abord se concentrer sur le remplissage des établissements créés les plus récemment, tel que Winston Churchill afin de lui permettre d’atteindre les 1100 élèves au plus vite.

Autre point de préoccupation, le différentiel de frais de scolarité de 40% entre le lycée CDG (subventionné par le contribuable français) et les établissements privés, dont les parents d’élèves assument l’intégralité des frais de scolarité. Cette situation crée forcément des tensions.

J’ai demandé au représentant de l’AEFE que la transparence soit faite sur le montant net de l’aide publique accordée à l’établissement en gestion directe.  Cela nous permettrait d’analyser les marges de manœuvre dont nous pourrions disposer afin d’atténuer ces écarts de prix en répartissant l’aide de manière plus équitable.

Objectif 2 : Développement d’une filière bilingue dans l’enseignement britannique

En 2018, pour la première fois au Royaume-Uni, une école primaire britannique de Londres a obtenu le label France Éducation (Shaftesbury Park Primary School), suivie d’une deuxième école dans le grand Londres (St Jéröme bilingual school).

Objectif 3 : Réseau des écoles FLAM

À la création du plan École, le Royaume-Uni ne comptait que 12 associations FLAM qui visent à apprendre le français, généralement le samedi.

Aujourd’hui, avec 55 petites écoles, accueillant 4300 enfants chaque samedi matin aux quatre coins du pays, le Royaume-Uni représente le plus grand réseau FLAM du monde !

Afin de leur permettre de s’organiser et de s’améliorer, la fédération Parapluie FLAM organise des journées de formation. Ainsi, la formation sur la protection de l’enfance a accueilli 200 des 500 enseignants du réseau.

J’ai formé le vœu que les aides au fonctionnement soient prolongées dans le temps, lorsque cela s’avérait nécessaire.

Merci à Jean-Pierre Jouyet d’avoir renoué avec cet exercice du comité de pilotage du plan École pour raviver l’esprit collectif et consensuel qui nous a tellement réussi par le passé. + d’images

Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°36 – vœux et rubriques : Agenda, Brexit, Français du Royaume-Uni, Au Sénat, Revue de presse

Lire : l’INFOLETTRE n°36 – Janvier 2017Logo InfoLettre - Rond75

Edito de l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°36

Je vous souhaite une chaleureuse année 2017, pleine d’énergie et de ressources nouvelles.

Lors des vœux de 2016, personne ne parlait du Brexit. Et pourtant…

Selon l’analyse de la majorité des observateurs, le référendum n’a pas porté sur l’Union européenne mais sur l’immigration. La préoccupation visait essentiellement les migrants en provenance des pays de l’Union européenne, dont nous faisons partie. Pourtant notre nombre est inférieur à celui des autres pays.

Pour tous ceux d’entre nous qui ont pu apprécier les valeurs de tolérance du Royaume-Uni, la plus grande surprise fût la xénophobie qui s’est réveillée lors de la campagne. Beaucoup d’entre vous m’ont témoigné leur malaise face à des situations où on leur faisait comprendre qu’ils n’étaient plus les bienvenus.

L’annonce du Premier ministre Theresa May d’un retrait du Royaume du marché unique rompt avec le principe de liberté de circulation cher aux artisans de l’Union européenne.

D’ici deux ans, le Royaume-Uni ouvert sur le monde tel que nous l’avons connu aura donc vécu.

Depuis l’annonce du Brexit, avec les élus UDI du Royaume-Uni, nous avons agi avec deux objectifs : vous informer et faire respecter les droits des Européens installés au Royaume-Uni. Avec Patricia Connell, nous avons organisé deux “Brexit Tour”. Ces conférences ont réuni plus de 2500 d’entre vous (lire ci-après).
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De son côté, Nicolas Hatton a lancé le mouvement “The 3 Million” avec le succès qu’on sait dans la foulée de notre conférence à Bristol de juillet dernier. Ces deux délégués consulaires UDI incarnent la nouvelle génération qui fait de la politique autrement et ne se résigne jamais. Nous poursuivrons ces missions en 2017.

Nous engagerons également de grandes initiatives, avec le concours de plusieurs pays européens, pour faciliter le départ de ceux qui voudront profiter des derniers mois d’absence de restriction et jouir de la liberté de circulation au sein de l’Union européenne.

Ainsi, nous œuvrerons à la fois en faveur de ceux qui espèrent le meilleur et de ceux qui se préparent au pire. Découvrir l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°36

Déplacement au Royaume-Uni – Londres (14 & 15 nov. 2015)

Au lendemain des attaques terroristes à Paris, j’ai retrouvé une communauté française de Londres totalement ébranlée, mais plus fraternelle que jamais.

Le samedi 14, j’étais au 3ème Forum de la FAFGB, fédération présidée par Anne Faure, qui regroupe environ 70 associations françaises installées en Grande-Bretagne.

Dimanche matin, Thibault Lavergne, président du Consistoire de l’Eglise protestante française de Londres m’avait invité au culte du souvenir en mémoire des anciens combattants et des victimes de guerre d’aujourd’hui. Les mots du Pasteur Stéphane Desmarais ont été particulièrement réconfortants pour notre communauté affectée par les événements tragiques survenus à Paris l’avant-veille. Puis, nous avons inauguré, dans le temple même, une salle dédiée aux expositions historiques avec un hommage à l’action du pasteur Frank Christol de Londres durant la 2ème guerre mondiale.

L’après-midi, j’ai fait une intervention lors de la journée pédagogique de l’association Parapluie FLAM (Français Langue Maternelle), animée par Christian Ravel et Roch Miambanzila.

Voir le DIAPORAMA du week-end, ci-dessous.

La Marelle fait la fête !

Cette année, le soleil a répondu à l’invitation de La Marelle et il a grandement contribué à la réussite de sa kermesse d’été ce 13 juillet, lui permettant de déployer ses attractions dans tout l’espace extérieur de l’école !

Le spectacle d’élèves, point d’orgue de la kermesse d’été

Le charme opère toujours comme chaque année, depuis quatre ans déjà, lorsque La Marelle, “petite école du samedi”, fut créée à Dartford dans le Kent par Emma Burrows et Hassina Harris, sa directrice pédagogique (lire : “La Marelle, à peine trois ans et des ambitions de géant” du 14 mai 2012).

J’ai dit tout mon bonheur aux parents de me trouver parmi eux et je les ai félicités pour leur choix d’offrir à leurs enfants un apprentissage de la langue française, dans un contexte pédagogique optimal. En effet, qui dit “petite école du samedi” dit des parents qui s’astreignent à accompagner leurs chérubins à La Marelle au lieu de se détendre le week-end…

La démarche porte ses fruits. Et de beaux fruits. Les parents le constatent tous avec fierté, c’est pourquoi La Marelle accueille plus de 130 élèves qui sont répartis comme suit :

Les classes françaises
Section maternelle : Les Fourmis (2-3 ans) – Les Coccinelles (3-4 ans) – Les Abeilles (4-5 ans) – Les Bourdons (5-6 ans)
Section primaire : Les Chenilles (6-7 ans) – Les Papillons (7-8 ans) – Les Libellules ( 8-9 ans) – Les Lucioles (9-10 ans)
Les classes FLE
Section FLE : Snails-Escargots (3-4 ans) – Frogs-Sauterelles (5-10 ans)
GCSE – General Certificate of Secondary Education (secondaire 12-14 ans)

Tout ce petit monde est dûment encadré par 13 enseignantes, 9 assistantes, une secrétaire, une trésorière, une présidente, une directrice, + un comité de Trustees (5 personnes) très impliqué m’a-t-on expliqué.

Hassina Harris, Olivier Cadic et Emma Burrows, réunis sous le soleil radieux du Kent

Ce jour de fête fut l’occasion de revoir Hassina Harris, quelques semaines après la journée historique du 16 juin 2013 où les écoles Flam ont décidé de se doter d’une structure pour les fédérer toutes au Royaume-Uni (lire : “Création d’une fédération des écoles Flam au Royaume-Uni” du 21 juin 2013). Cette structure va aussi servir à fédérer les savoir-faire, les bonnes pratiques et les bonnes volontés des postulants pour entrer dans l’aventure et étoffer le réseau actuel de 46 écoles de ce type au Royaume-Uni.

Pendant ces “Premières rencontres Flam”, Hassina a passionné l’assistance lors d’une table ronde consacrée à la gestion d’une l’équipe pédagogique Flam. Je vous reparlerai bientôt de l’avancée de son projet de Free school primaire bilingue au sein de l’Ecole Tricolore à Bromley.

Toutes mes félicitations à Emma Burrows et Hassina pour leur travail remarquable et aux bénévoles qui ont concretisé cette belle kermesse.

Création d’une fédération des écoles Flam au Royaume-Uni

A l’Institut français, les participants partagent leurs bonnes pratiques, lors des premières Rencontres des écoles Flam du Royaume-Uni, le 16 juin 2013

La décision de créer une fédération des écoles Flam est prise ! L’idée a été consacrée dans les salons de l’institut français de Londres, le 16 juin dernier, lors des premières Rencontres Flam. Les nombreux bénévoles présents qui se dévouent pour faire vivre ces “petites écoles du samedi”, retiendront que c’était un dimanche et le jour de la fête des pères !

Il faut féliciter Yves Letournel, attaché de coopération pour le français à l’ambassade de France, pour avoir pris l’initiative de cette grande journée pédagogique. Son organisation fut sans faille. Le contenu fut riche d’intérêt pour tous les participants.

La journée du 16 juin 2013 est historique. Elle a permis de créer une structure fédérant les associations Flam du Royaume-Uni. En présentant son projet de comité d’organisation des écoles FLAM, Yves a clairement exprimé le souhait que les associations puissent prendre en main leur propre développement et ne soient plus dépendantes d’une structure administrative. L’attaché de coopération a suscité l’adhésion et la reconnaissance générale !

Yves Letournel, attaché de coopération pour le français à l’ambassade de France, entouré de candidats pour créer une charity qui fédèrera les associations Flam du RU

Quant au planning de la journée, la matinée fut animée par Adeline Douard pour favoriser l’échange d’expériences entre les écoles. Au cours de l’après-midi, divers intervenants ont présenté leur méthodologie avec cet impératif commun de donner aux enfants le plaisir d’apprendre et d’éveiller l’envie de progresser.

Axelle Oxborrow a présenté le diplôme d’études en langue française (DELF Prim) qui récompense le travail des enfants par un diplôme ; Emmanuelle Fournier-Kelly (Maskarade Languages) a expliqué l’intérêt de faire parler les enfants en les amusant ; Tania Czajka (Le Petit Monde) a fait une démonstration pédagogique avec une marionnette ; Anne-Laure Cano (Catfish) a exposé son matériel pédagogique pour les enfants de 5 à 11 ans ; enfin, Gabrielle Gazi (Hachette Education) a détaillé une méthode baptisée “Les Loustics”.

La pyramide d’apprentissage illustre l’objectif de Maskarade : faire parler les enfants en s’amusant puisque que 70% se souviendront de ce qu’ils ont dit.

La journée s’est achevée autour de trois tables rondes, animées par des responsables d’école chevronnées, portant sur ces trois sujets : la gestion d’une école FLAM (Aline McDermott, La Petite Ecole Française d’Elmbridge), celui des programmes éducatifs (Joëlle Simpson, de la Petite Ecole d’Ealing) et, pour finir, celui de la création et de l’animation de l’équipe pédagogique (Hasina Harris, de La Marelle et de l’Ecole Tricolore).

L’assistance étant enchantée et la seule présence de tous ces bénévoles qui mettent tout leur coeur au service de la culture française était émouvant. J’ai voulu en féliciter individuellement le plus possible ! Pour certains parents, ces “petites écoles” sont le seul espace où leurs enfants peuvent pratiquer notre langue.

Dans mon discours, j’ai rappelé les raisons qui avaient conduit Michel Monsauret et moi-même à créer l’objectif n°3 du plan Ecole, dédié au programme Flam. C’était en 2008 et nous voulions mettre en commun diverses expériences pour construire le premier maillon d’un réseau d’écoles bilingues. Résultat, nous sommes passés en 5 ans de 12 à 46 écoles de ce type au Royaume-Uni, ce qui place notre communauté au 1er rang dans le monde !

En démonstration, Tania Czajka, marionnettiste et directrice de la compagnie Le Petit Monde, associe le plaisir et l’éducation

A propos des écoles bilingues, Hasina Harris (La Marelle à Dartford, Ecole tricolore de Bromley) démontre que l’ objectif n°3 participe pleinement à l’atteinte de l’objectif n°2 du plan Ecole avec l’ouverture prochaine de l’école de Bromley Bilingual Primary School.

J’ai également souligné que cette fédération, sous forme juridique de Charity, permettra à l’Administration, représentée par Yves Letournel, de se concentrer sur un rôle de facilitateur.

De leur côté, les représentants des petites écoles FLAM deviennent les véritables leaders de l’objectif 3 du plan Ecole. Ils peuvent organiser leurs réunions et mutualiser les ressources necessaires à leur développement. Pour ma part, je vais agir pour leur permettre de contrôler eux-mêmes les attributions de subventions publiques aux associations Flam. Cet impératif de transparence évitera aux associations de devenir les otages de parlementaires qui chercheraient à les instrumentaliser politiquement ou les assujettir moralement en contrepartie d’aides publiques complémentaires et discrétionnaires.

Je poursuis ainsi mon engagement à les aider sur la voie du libre développement, au sein d’un réseau solidaire et indépendant !

Premières Rencontres des écoles FLAM, dimanche 16 juin à Londres

Ce sera une grande première et une journée passionnante en perspective pour toutes les personnes impliquées dans un programme Flam (Français langue maternelle) et, a fortiori, pour les membres des équipes pédagogiques.

Je vous invite à venir mettre en commun vos problématiques et vos ressources, dans ce cadre :

Premières Rencontres des Ecoles FLAM
Dimanche 16 juin 2013, de 10h00 à 18h00
dans les salons de l’Institut français à Londres

Le thème retenu cette année est le suivant : les défis des écoles FLAM. Les parents d’élèves qui ambitionnent d’ouvrir une de ces “petites écoles du samedi” ont tout intérêt à venir entendre ceux qui les ont précédés dans cette voie.

Divers ateliers et animations vous seront proposés au long de la journée qui se conclura par une table ronde. Enfin, cette session se poursuivra autour d’un buffet, permettant de nous retrouver ou de faire connaissance.

“Cette journée est une première en son genre car elle vous convie à partager vos expériences Flam, pédagogiques avant tout, mais pas exclusivement” nuance Yves Letournel, attaché de coopération pour le français à l’ambassade de France, et l’instigateur de ces “rencontres”.

Je partage avec Yves Letournel l’idée qu’il faut donner la parole à l’expérience. Chaque école Flam témoigne de sa spécificité et de sa propre ingéniosité pour dépasser les difficultés. Je me réjouis de l’esprit d’initiative des parents d’élèves du Royaume-Uni qui ont déjà créé une cinquantaine d’écoles, rassemblant 3000 jeunes élèves au service du rayonnement de la langue et de la culture françaises (lire : “Au Royaume-Uni, le nombre d’écoles Flam a été multiplié par 4 depuis 2008 !” du 24 décembre 2011).

Ce développement vigoureux s’inscrit dans le cadre du troisième objectif du plan Ecole, né en 2008, et il s’accompagne du travail de terrain de vos élus et de l’Administration que vous aurez l’occasion de rencontrer le 16 juin prochain.

Fort de ce soutien qui ne saurait être remis en cause, nous souhaitons néanmoins avec Yves Letournel que ces rencontres soient le prélude d’une prise en main de ce genre d’événement par les écoles Flam, elles-mêmes. On peut imaginer dès à présent la création d’un comité d’organisation des Rencontres Flam 2014. “Il faut que ces écoles coordonnent leurs efforts et mutualisent leurs ressources”, justifie Yves.

Qu’en pensez-vous ? Et si nous en parlions le 16 juin ?

Inscriptions – attention le nombre de place est limité ! –
Merci de laisser vos coordonnées et de préciser si vous participerez au buffet
Le programme détaillé vous parviendra dès qu’il sera finalisé
Adresse : yves.letournel@diplomatie.gouv.fr

Photo Flickr de Blue Funnies

Programme Flam : le changement c’est on ne sait plus qui est subventionné !

Comme s’il était besoin de rajouter une louche d’opacité sur l’utilisation des fonds publics, l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, se mure dans un étrange silence au sujet de l’attribution des subventions programme Flam (Français langue maternelle).

On parle tout de même d’un budget annuel de 600.000 euros, dont on ne sait pas qui reçoit quoi et combien!

Attitude d’autant plus étonnante que l’AEFE a toujours joué la transparence dans le cadre du programme Flam, dont je vous parle souvent avec enthousiasme. Il participe au rayonnement de la langue et de la culture françaises auprès des plus jeunes, depuis plus de dix ans. Le développement de ces écoles constitue le troisième objectif du plan Ecole. Une cinquantaine d’associations, créées à l’initiative des parents d’élèves, s’inscrit désormais dans le cadre du programme Flam au Royaume-Uni et rassemble aujourd’hui 3000 élèves outre-Manche !

Si j’avais été en mesure de publier, sur ce blog, le détail des aides versées aux écoles Flam du Royaume-Uni en 2011, rien n’a filtré pour l’année 2012.

Lors du conseil d’administration de l’AEFE en date du 27/11/12, l’agence a refusé de transmettre l’information au motif que les éventuelles comparaisons qui seraient établies entre structures et subventions ne seraient pas pertinentes !

Pourtant, quelques semaines plus tôt, l’AEFE avait écrit: “Les Conseillers de l’AFE sont, à leur demande, tenus informés des résultats de la commission d’attribution de subvention et destinataires des différents éléments du budget annuel du programme.” Ce qui est totalement faux, comme je l’ai fait constater à Londres lors de la réunion du plan Ecole du 24/10/12 devant l’ambassadeur Bernard Emié.

Il me parait extravagant que les élus de l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger, puissent ignorer qui reçoit quoi de la part de l’AEFE.
Un avis que partage heureusement la commission des Finances de l’AFE puisqu’elle m’a unanimement soutenu sur ce sujet, le 6 mars dernier à Paris (lire : Voeux de la commission des Finances de l’AFE – mars 2013 – fichier pdf). Ce vœu de transparence a été adopté en séance plénière par tous les élus de l’AFE.

S’il ne tenait qu’à l’AFE, nous irions bien plus loin sur la voie de la démocratisation des pratiques : l’an dernier, j’avais fait amender un vœu de la commission enseignement de l’AFE pour associer les élus à l’instruction des dossiers de subvention par les postes diplomatiques, et à la Commission d’attribution des subventions de l’AEFE. Le cabinet d’Hélène Conway, ministre des Français de l’étranger a refusé net !

Depuis l’arrivée de François Hollande à la tête de l’Etat, l’administration subventionne les associations FLAM à l’étranger dans la plus totale opacité. Ceci se fait sous le contrôle exclusif du cabinet de la ministre Conway.

De leur coté, les parlementaires accordent des subventions à titre discrétionnaire dans le cadre de la réserve parlementaire. Ainsi, à titre d’exemple, la députée Axelle Lemaire aurait attribué environ 120.000 euros à des écoles FLAM. A ce jour, nous ne savons toujours pas ce qu’il en est advenu.

Sous le gouvernement Jospin, un certain Arnaud Montebourg, actuel ministre du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, écrivait: “La subvention est devenue un instrument de gouvernement politique local. Entre les mains d’élus dont la vocation essentielle est leur propre réélection, elle est devenue, dans certains cas les plus abusifs, un instrument de chantage politique, d’entretien d’une clientèle, le plus souvent d’organisation d’une tutelle systématique sur des territoires sommés de se taire s’ils veulent de l’argent, et obligés de soutenir s’ils en ont obtenu.”

Mais ça c’était avant. Le changement c’est maintenant ?

Photo Flickr de FranUlloa

De plus en plus d’enfants francophones dans le Kent

Un point de mon programme pour l’élection législative est dédié aux parents d’élèves bénévoles qui créent et gèrent des associations destinées à enseigner le français aux enfants.
A la faveur d’une réunion électorale, hier soir à Ashford, j’ai salué leur dynamisme en faveur de l’apprentissage du Français auprès des Tout-petits. En l’espace de cinq ans, pas moins de quatre “petites écoles du samedi” ont été ouvertes dans le Kent !

A l’origine de ces quatre établissements qui attirent quelque 300 élèves, on trouve trois associations, gérées par des parents d’élèves soucieux que leurs enfants soient francophones en prenant le problème à la racine, soit au plus jeune âge.

Katia Bresso au sein de la Petite Ecole Kentoise, première "petite école du samedi" ouverte dans le Kent

Ces associations inscrivent leur travail dans le cadre du programme Flam (Français langue maternelle) et par conséquent dans celui du plan Ecole (objectif n°3), dont je vous parle si souvent. A ce titre, elles travaillent en étroit partenariat avec l’ambassade de France et les élus des Français de l’étranger.

Au sein d’une cinquantaine d’école, le programme Flam rassemble aujourd’hui 3000 élèves au Royaume-Uni, le Kent représente donc 10% de ce volume et justifie d’une même et heureuse tendance à la hausse (lire : “Au Royaume-Uni, le nombre d’écoles Flam a été multiplié par 4 depuis 2008 !” du 24 décembre 2011).

Si vous habitez le Kent, il y a forcément une solution près de chez vous :

Au nord, “La Marelle” situé à Dartford accueille environ 120 élèves entre 2 et 15 ans. Cette école projette d’ouvrir une école primaire bilingue (lire : “La Marelle, à peine trois ans et des ambitions de géant” du 14 mai 2012). Si vous souhaitez vous exprimer sur la question, merci de répondre au sondage en suivant ce lien : www.surveymonkey.com/s/Y8JSZGC

Au sud-est, la “Petite Ecole de Canterbury“, présidée par Isabelle Hellyar, rassemble une cinquantaine d’élèves de 3 à 11 ans.

Au centre et à l’ouest du Kent, la “Petite Ecole Kentoise” constitue un pôle de 90 élèves à Tonbridge et un autre à Harrietsham (entre Maidstone et Ashford) réunissant une quarantaine d’enfants de 3 à 13 ans.

La ‘Petite Ecole Kentoise’ de Katia Bresso ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, considérant qu’il existe une offre latente dans la zone Ashford / Folkestone / Tenterden qui mériterait une nouvelle petite école du samedi. Merci de l’aider à évaluer la demande en participant à un petit sondage en suivant ce lien : www.surveymonkey.com/s/J8DRHKY

Cette démarche participative illustre parfaitement la philosophie du programme Flam : la société civile prend l’initiative, souvent des parents d’élèves, tandis que les pouvoirs publics et élus assument l’accompagnement du projet.

Il revient à Katia le mérite d’avoir créé la première école Flam dans le Kent. Au-delà de son engagement personnel pour son association, elle a su aussi donner envie à d’autres mamans de tenter l’aventure et les guider en partageant son expérience.

Pour les familles vivant hors du Kent, le site suivant permet de trouver un établissement à proximité : Avenue des Ecoles. A découvrir aussi : Multilingualfamily

Journée portes-ouvertes à la Petite Ecole de Leeds

La Petite école de Leeds vous salue bien !

Quel chemin parcouru par Catherine Blain, Patricia Lefebvre et Corinne Lapierre depuis notre première rencontre début 2006 à Leeds, tandis que je faisais campagne pour mon élection à l’AFE.

Pleines d’entrain, elles créaient leur petite école dans le nord de l’Angleterre avec des rêves plein la tête.

Aussi très naturellement, sitôt l’élection passée, j’avais écrit à la conseillère culturelle pour signaler cette initiative et exprimer mon espoir de la voir soutenue par le programme Flam.

Sachant que je venais sur Leeds, Catherine, Patricia et Corinne ont organisé une journée portes-ouvertes à la faveur de mon déplacement et je peux ainsi témoigner de l’essor manifeste et du dynamisme ambiant de cette école.

Désormais fréquentée par 90 enfants répartis en 8 classes (2 maternelles, 2 CP, CE1, CE2, CM1 et CM2), cette “école du samedi” attire des élèves qui viennent parfois de Manchester.

J’ai eu le privilège d’échanger avec les parents présents et d’assister à l’engouement des visiteurs venus découvrir cette école. Le discours de Catherine Blain a mis en avant l’enthousiasme et la qualité de l’ équipe pédagogique. Mais j’ai aussi retenu cette volonté de ne laisser personne au bord du chemin. La petite école de Leeds a mis en place un système de bourses pour les familles en difficultés financières. Prochaine étape, aider cette petite école à devenir grande.

En écoutant tous ces loupiots réciter un poème, puis chanter à l’unisson, tout mon combat en faveur des enfants situés en dehors du système éducatif français à l’étranger s’est trouvé bien tendrement récompensé. En nous réunissant pour faire cette photo souvenir, l’école m’a offert assurément un de mes plus beau souvenir d’élu.

Merci à Catherine, Patricia, Corinne et leur équipe éducative pour ce formidable accomplissement.

Et au delà, coup de chapeau à l’engagement de ces super-mamans qui œuvrent chaque samedi au sein de 38 écoles bâties sur ce modèle au Royaume-Uni.

70% des enfants français à l’étranger sont en dehors de l’enseignement français. 0,1% du budget de l’enseignement français à l’étranger leur sont consacrés.

Pour vous et avec vous, nous allons changer cela !

Site de l’école de Leeds

Crédit photo Georges Liporace

Belle kermesse à la Marelle

Hasina et Emma (La Marelle)

Le 18 juillet, j’ai eu le plaisir de retrouver l’équipe de la Marelle, pour la seconde année consécutive. Cette petite école, administrée par Hasina Harris et Emma Burrows, accueille les jeunes enfants dans le cadre du programme Flam à Dartford dans le Kent.

Ce fut jour de fête, jour de soleil et jour de fierté pour tous les parents venus assister au spectacle coloré et guilleret donné par leurs enfants. Les réjouissances se sont poursuivies à l’extérieur. Entre stands, buvette et tombola, décidément, rien ne manquait à cette joyeuse kermesse qui a augmenté sa fréquentation avec l’organisation d’un concours de pétanque !

Déjà forte de huit classes, la Marelle présente deux nouveautés pour la rentrée : la création de la classe des Bourdons (pour les 4 ans) et l’ouverture d’une section GCSE dans la classe des Libellules pour donner la possibilité aux élèves qui seront prêts de passer cet examen en avance.

Au rang des objectifs, l’école va poursuivre ses cours de conversation pour adultes après un premier essai encourageant, tandis qu’Hasina espère bien étoffer et stabiliser son équipe pédagogique.

Le site de la Marelle – Tel. : 07954 585 601

L’école de Canterbury souffle sa première bougie

Photo de famille à Canterbury. A mes côtés, Isabelle Hellyard, directrice de l’école (en chemisier rouge).

Isabelle Hellyard, la directrice, m’avait convié pour parler du plan Ecole aux parents et répondre à leurs questions.

La petite école de Canterbury est une nouvelle émanation du programme Flam (Français Langue Maternelle), piloté par le service culturel de l’ambassade, qui permet d’initier les jeunes enfants à la langue française, tous les samedis matin. Rien à voir avec un service de garderie amélioré puisque des pédagogues agréés dispensent un apprentissage spécifique et adapté selon les âges .

Lancé en 2001, Flam a provoqué une véritable réaction en chaine dans tout le Royaume-Uni puisqu’il concerne aujourd’hui 1600 enfants.

Vincent Gleizes, attaché de coopération pour le français à l’ambassade, était venu de Londres pour l’occasion.

Un constat d’autant plus louable lorsqu’on sait que fonder une petite école dans un cadre associatif requiert autant d’ardeur et de persévérance que de créer une véritable entreprise. Et pourtant, ce genre d’initiative relève souvent de parents d’élèves qui s’impliquent copieusement pour transmettre notre culture aux futures générations.

Isabelle Hellyard mène cette nouvelle école avec beaucoup de sérieux et j’invite les parents de jeunes enfants situés près de Canterbury à la contacter.

Contact : Petiteecole_canterbury@ymail.com