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Sénat – Institut français – Lancement Saison de l’Ukraine

Ce 1er décembre, j’ai eu l’honneur d’assister au lancement de la Saison de l’Ukraine en France, un moment fort placé sous le signe de la solidarité et du dialogue culturel.

De nombreuses personnalités étaient présentes, à commencer par les Premières Dames Brigitte Macron et Olena Zelenska. Cette dernière a prononcé des mots qui ont profondément résonné : « Aujourd’hui nous comprenons que nous ne sommes pas seuls. »

La participation remarquée de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, et d’Andrii Sybiha, ministre des Affaires étrangères d’Ukraine, a témoigné de l’importance diplomatique de cet événement.

Andrii Sybiha a rappelé que la France confirme une nouvelle fois son rôle central sur la scène internationale, tandis que Jean-Noël Barrot a souligné que, malgré les 1 800 kilomètres qui nous séparent du front, nous déplorons déjà la perte de 200 artistes et de 16 journalistes, dont 4 Français. Il a appelé à une véritable « contre-attaque culturelle » et dénoncé une nouvelle fois la déportation d’enfants ukrainiens.

Étaient également présents Rachida Dati, Anne Hidalgo, Volodymyr Sheiko, ainsi que Eva Nguyen Binh, présidente de l’Institut français, que je félicite pour la réussite exemplaire de ce lancement.

Alors que plus de 2 000 lieux culturels ont été détruits et plus de 200 artistes ont perdu la vie, cette Saison de l’Ukraine ouvre un nouveau dialogue. Le moment le plus émouvant fut la prise de parole de deux écrivains ukrainiens… depuis le front. +d’images

Sénat – Roumanie – Fête nationale

À l’occasion du 107e anniversaire de la Roumanie unie, l’ambassade de Roumanie à Paris a brillamment célébré sa fête nationale à l’Hôtel de Béhague, ce 28 novembre.

L’ambassadrice Ioana Bivolaru a su rassembler plus de 400 invités, dont des personnalités françaises et roumaines, pour un moment d’échange et de convivialité.

J’ai accompagné le président Thierry Meignen, président de notre groupe d’amitié France-Roumanie, qui a prononcé un discours mettant en avant les jumelages franco-roumains et la richesse de notre coopération, en présence de Philippe Gustin, directeur de cabinet du Premier ministre Sébastien Lecornu et ancien ambassadeur de France en Roumanie.

Dana Gruia Dufaut, présidente du conseil consulaire en Roumanie, avait spécialement fait le déplacement depuis Bucarest pour marquer son engagement lors de cet événement qui a mis en lumière l’engagement constant de la Roumanie en faveur de la francophonie, ainsi que les liens solides entre nos deux nations.

Merci à l’ambassadrice Ioana Bivolaru pour son invitation et son leadership, et à tous les Roumains pour leur contribution à la francophonie.

Vive l’amitié franco-roumaine ! +d’images

Médias – Olivier Cadic : “Les Jeux Olympiques ont réussi puisqu’on les a préparés, la guerre c’est pareil” (Public Sénat – 03/12/2025 – Vidéo 26’)

Invité de l’émission Bonjour chez vous (Public Sénat), ce 3 décembre, j’ai répondu aux questions d’Oriane Mancini.

Au lendemain de la visite du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à son homologue Emmanuel Macron, nous avons évoqué trois sujets : La paix en Ukraine et quel rôle pour la France ? ; l’augmentation du budget militaire ; l’interception des clandestins entre la France et le Royaume-Uni.


Résumé de Public Sénat :

« On ne veut pas prendre la représentation nationale en traître », déclarent Le Premier ministre et la ministre des Armées après avoir rassemblé, ce 1er décembre, les parlementaires des commissions chargés des sujets de défense dans une réunion à huis clos.

L’enjeu : faire accepter via des débats organisés en vertu de l’article 50-1 …l’augmentation de 6,7 milliards d’euros le budget des Armées. Olivier Cadic, sénateur (Union Centriste) des Français établis hors de France, justifie cette nouvelle hausse de dépenses : « On a trop attendu. J’entends Laurent Fabius dire ‘nous devons toucher les dividendes de la paix’ après la chute du mur de Berlin, il faut maintenant rattraper cette erreur stratégique. Nous avons baissé l’arme. L’adversaire s’est dit que c’était le bon moment. Aujourd’hui on voit que les efforts d’investissements pour se rétablir sont beaucoup plus importants. Nous devons aujourd’hui payer pour ceux qui ont bénéficié des dividendes de la paix ».

Olivier Cadic pense qu’il faut « prendre avantage de l’expérience sur le terrain en Ukraine, mais aussi de la confrontation Iran-Israël. Si nos forces armées réclament des forces supplémentaires c’est justement parce qu’elles considèrent que nous ne sommes pas à niveau.

Mais malheureusement, c’est comme le jour du match, ce n’est que dans la confrontation que l’on sait si l’on est au niveau ou pas. Et il ne faut pas attendre le jour de l’entrée au conflit pour voir si l’on est au rendez-vous. Les Jeux Olympiques, si ça a été un succès fantastique, c’est parce qu’on les avait préparés, et bien là c’est pareil ».

Sénat – Japon – Hommage à S.E. Makita Shimokawa

À l’occasion du départ de Makita Shimokawa, ambassadeur du Japon en France, Patrick Kanner, président du groupe d’amitié France-Japon, a organisé un échange avec les membres du groupe. Lors de cette rencontre, l’ambassadeur a partagé ses réflexions sur les trois années passées à Paris, marquées par une coopération franco-japonaise renforcée.

En réponse à ma question sur l’évolution de la perception de l’Indo-Pacifique, depuis son arrivée, M. Shimokawa a souligné les défis posés par la stratégie chinoise, notamment le développement de son arsenal militaire.

Il a mis en avant la pression croissante exercée vers le sud, en direction des Philippines, tout en saluant le rôle essentiel de la France dans la région, notamment à travers les exercices conjoints. Il a également réaffirmé l’importance de l’alliance militaire avec les États-Unis pour garantir la stabilité régionale.

Les participants ont salué son engagement et son leadership, qui ont contribué à approfondir les liens entre nos deux nations. Nous lui adressons nos plus vifs remerciements pour son action et lui souhaitons plein succès dans ses futures missions. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Brookwood, Londres (8-11 nov. 2025)

Participation au 107e anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918 à Brookwood, puis à des commémorations au Bomber Command Memorial et au lycée Charles de Gaulle.

En parallèle de ces cérémonies mémorielles, j’ai mené plusieurs séquences auprès des acteurs engagés au service de la communauté française au Royaume-Uni : Consulat, Dispensaire français, UFE, Plan Ecole, Parapluie Flam.

Merci à Amelie Mallet de m’avoir accompagné sur de nombreuses séquences.

Devoir de mémoire

Brookwood – Carré français – Cimetière militaire

Comme chaque année, nous nous sommes réunis au carré français du cimetière militaire de Brookwood pour commémorer l’anniversaire de l’Armistice de 1918, aux côtés des Français du Royaume-Uni. Ensemble, nous avons rendu hommage à tous ceux qui sont tombés pour la France, aux côtés de Mme Hélène Duchêne, ambassadrice de France en Grande-Bretagne.

Cette cérémonie revêtait cette année une dimension particulière, marquée par le centenaire du Bleuet de France. Créé en 1924 par deux infirmières de guerre, ce symbole de mémoire et de solidarité rend hommage aux combattants et soutient depuis un siècle les anciens combattants, les victimes de guerre, les veuves, les orphelins et aujourd’hui encore les blessés des opérations extérieures. Plus qu’une fleur, le bleuet représente la résilience, la reconstruction et la fidélité au devoir de mémoire. Son centenaire rappelle l’importance de transmettre ces valeurs aux jeunes générations.

J’ai eu l’honneur de déposer une gerbe au nom du Sénat. Le même hommage a ensuite été rendu par Olivier Guyonvarch, nouveau consul général succédant à Samer Melki, ainsi que par les représentants des associations.

Je tiens à saluer tout particulièrement la participation des élèves du lycée international Winston Churchill, dont la présence attentive et respectueuse a apporté une note de fraîcheur et d’espoir. Leur engagement témoigne de la transmission active du devoir de mémoire auprès de la jeunesse, essentielle pour faire vivre nos valeurs et notre histoire collective.

Merci à tous les participants, aux conseillères des Français de l’étranger, Patricia Connell et Amelie Mallet, ainsi qu’à celles et ceux qui se sont associés à cet hommage par la pensée. +d’images

Commémorations

En préambule aux commémorations du 11 novembre, j’ai participé à deux événements marquants qui rappellent la force des liens entre nos nations et la mémoire de ceux qui se sont battus pour notre liberté.

D’abord, au 2025 Annual Lunch du Royal Air Force Club, organisé par mon ami Ian Reed. Comme chaque année, les échanges furent riches, notamment avec Simon Horsington et ses anecdotes historiques.

La cérémonie de dépôt de gerbes au Bomber Command Memorial a également rendu hommage aux 2 300 aviateurs français des escadrons « Tunisie » et « Guyenne », dont l’équipage a connu un taux de pertes de 50 % pendant la Seconde Guerre mondiale.

Puis, au Lycée Charles de Gaulle, j’ai assisté à l’inauguration de la vitrine « Les Femmes Volontaires 39-45 », admirablement organisée par Brigitte Williams.

Une cérémonie émouvante en présence de l’ambassadrice Hélène Duchêne, du député Vincent Caure, et de nombreux officiels, portée par les témoignages des petits-enfants de deux volontaires françaises.

Culte du Souvenir

Comme chaque année, j’ai participé au culte du Souvenir, organisé dans le cadre des Remembrance Days, à l’invitation de Thibault Lavergne, vice-président du consistoire.

Le pasteur Didier Fiévet a conduit une cérémonie émouvante, réunissant autorités françaises et britanniques, élus et membres de la communauté. L’offrande et la vente des Bleuets ont été reversées au Bleuet de France. Un moment de mémoire et d’espérance, porté par l’engagement de tous.

À l’issue du culte, j’ai eu le plaisir de retrouver de nombreux participants :
– Contre-amiral Luc Raynal
Catherine Sagnelonge, consule générale adjointe
Patricia Connell, présidente du Conseil consulaire
Brigitte Williams, fondation de la France Libre
Joyce Hampton, The Huguenot Society
Tessa Murdoch, Huguenot Museum
Blandine de Raulin et Les Fauristes Chamber Choir
Guy Audibert (AMAC)

Communauté française

Consulat

Rencontre avec Olivier Guyonvarch, nouveau consul général à Londres. Je le remercie pour son accueil et son engagement à faire du consulat un service public efficace tout en considérant les citoyens “comme des clients et non des usagers”.

Avec 150.000 visas délivrés chaque année (dont 80 % pour des Chinois) et une activité record en titres d’identité et actes d’état civil, Londres est un consulat clé.

Nous avons évoqué l’importance de renforcer la coordination entre le consulat, les élus des Français de l’étranger et les associations pour simplifier les démarches, soutenir les établissements scolaires et organiser les scrutins.

Dispensaire français

Échanges avec Olivier Nicolay, président du Dispensaire français

Le Dispensaire, charity historique, soutient les personnes âgées francophones dans quatre secteurs de Londres.

Cependant, depuis le Brexit, les jeunes ne fréquentent plus les services santé du dispensaire comme par le passé. Olivier Nicolay alerte sur une détresse sociale invisible, alors que les besoins en santé et en solidarité restent criants.

Pour ne rien arranger, la suppression récente du régime fiscal des non-doms a poussé de nombreux donateurs à quitter le pays.

UFE

Assemblée générale de l’UFE Royaume-Uni.

Avec Carole Rogers, présidente de cette section de l’UFE, nous avons abordé les priorités de l’association, notamment les questions cruciales des retraites, qui préoccupent fortement les expatriés.

Ces rencontres soulignent à la fois la vitalité de notre communauté et les défis persistants, du Brexit aux enjeux sociaux et fiscaux.

Une coordination renforcée entre tous les acteurs sera essentielle pour y répondre.

Enseignement

Plan École

Dans le prolongement de la réunion intitulée « 2008-2025 : 17 ans d’évolution du Plan École au Royaume-Uni », que j’avais organisée à l’occasion du 10ᵉ anniversaire du Lycée international de Londres Winston Churchill (LIL) (compte-rendu), j’ai poursuivi avec deux entretiens.

Le premier a réuni Maryline Berlin, présidente de l’Association des Parents d’Élèves (APL) du Lycée Charles-de-Gaulle (CDG) de Londres, et sa prédécesseure Karen Bargues, en présence d’Amelie Mallet.

J’ai écouté leurs analyses concernant l’évolution des frais de scolarité, la situation des élèves boursiers et la contraction des effectifs, annonciatrice de potentielles fermetures de classes à la rentrée 2026 au lycée CDG et dans ses annexes.

Maryline et Karen restent pleinement mobilisées, déterminées à poursuivre leur mission, notamment en organisant un nouveau gala en mars 2026 pour lever des fonds et dynamiser la vie scolaire.

Dans un second temps, j’ai eu un échange privilégié avec Gilles Morellato, nouveau conseiller culturel adjoint et attaché de coopération pour l’éducation à l’ambassade de France au Royaume-Uni.

Une opportunité de rappeler le rôle de facilitateur joué par ses prédécesseurs, Michel Monsauret et Laurent Batut, véritables chevilles ouvrières du Plan Écoles, qui a atteint l’ensemble de ses objectifs.

Pour l’avenir, un nouvel objectif s’impose : veiller à ce que toutes les places offertes soient effectivement souscrites, en adaptant notre offre à un public dont les besoins ont profondément évolué.

Je suis heureux d’avoir pu sensibiliser Gilles Morellato à l’urgence de relancer cette démarche participative.

Parapluie FLAM

J’ai participé, le 9 novembre, à la réunion semestrielle du Parapluie FLAM, qui fédère 55 « Petites Écoles FLAM » au Royaume-Uni.

Sous l’impulsion de Sophie Gavrois-Karnavos, présidente du réseau, la journée a été marquée par de riches échanges autour de l’évolution du FLAM : “on n’adapte plus un programme français pour des élèves français du système britannique, mais désormais un programme de FLE (Français langue étrangère) pour un public qui comprend déjà le français mais ne le parle pas à la maison.”

Les ateliers ont illustré la variété des sujets traités :
•⁠ ⁠soutien juridique (recrutement, contrats, statuts) ;
•⁠ ⁠enseignement des conjugaisons ;
•⁠ ⁠enjeux du translanguaging : « Mes élèves mélangent leurs langues : c’est grave docteur ? »…

Je remercie chaleureusement Sophie Gavrois-Karnavos pour son invitation et pour l’occasion qui m’a été donnée de présenter mon soutien déterminé aux initiatives du Parapluie FLAM ainsi qu’au Pass Éducation langue française.

Plusieurs conseillers des Français de l’étranger étaient présents, dont :
Véronique Miller (École buissonnière, Glasgow), circonscription d’Édimbourg ;
Amelie Mallet, (Lycée international de Londres Winston Churchill), circonscription de Londres.

La réunion s’est déroulée également en présence de Gilles Morellato, conseiller de coopération éducative, et d’Anne-Lise Gallay, attachée de coopération pour le français.

Tous les participants ont réaffirmé leur volonté commune : faire progresser et rayonner l’apprentissage du français au Royaume-Uni.

Cette journée a une fois encore démontré l’énergie, la créativité et l’engagement des acteurs du réseau FLAM. Toutes et tous unis pour faire progresser l’apprentissage du français. +d’images

MÉDIAS – À l’occasion de cette journée Parapluie FLAM UK, Gauthier Seys de Françaisdanslemonde.fr a recueilli mes impressions.
Lire l’entretien : Olivier Cadic : “Flam est ce que la démocratie participative peut faire dans sa plus belle expression” (Françaisdanslemonde.fr – 15 nov. 2025 – Podcast 4’55)

En circonscription aux Etats-Unis – New York (2-4 nov. 2025)

Conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger pour les États-Unis de 2009 à 2014, puis réélu en 2015 et en 2021, Richard Ortoli œuvre depuis de nombreuses années au service de nos compatriotes. Il est également conseiller consulaire pour la circonscription de New York (NY, NJ, CT, Bermudes) depuis mai 2014.

Je tiens à adresser un chaleureux merci à Richard, qui m’a accompagné lors de mes déplacements à Miami et à New York City et m’a apporté, tout au long de mon mandat, un soutien précieux et une connaissance fine des attentes des Français établis aux États-Unis.

Diplomatie économique

FACC New York

Ma tournée, entamée dix jours auparavant à Atlanta avec la réunion des 17 chambres de la French-American Chambers of Commerce (FACC), puis poursuivie à Miami, Chicago et Boston, s’achève à New York.

Fidèle à ma promesse faite à Marc Somnolet, président de la FACC États-Unis et de la FACC New York, j’ai participé au dîner de gala de la FACC New York, qui rassemble plus de 200 entreprises.

Dirigée par Polina Bogdanovitch, la FACC NYC compte désormais 480 sociétés membres et affiche un chiffre d’affaires de 2,5 millions de dollars.

Cette tournée m’a permis de mesurer la résilience remarquable de nos entreprises aux États-Unis, ainsi que la solidité du lien économique franco-américain, malgré l’émergence d’une industrie de la complexité liée aux formalités douanières et aux tarifs. Ces défis renforcent la nécessité de travailler collectivement, en s’appuyant sur le réseau des FACC.

Développer et consolider ce réseau reste ma priorité absolue pour les États-Unis.

Les progrès récents observés doivent beaucoup à l’engagement de Marc. Pour saluer son action, je lui ai remis la médaille commémorant les 150 ans du Sénat, en hommage à son engagement indéfectible en faveur des entreprises des deux côtés de l’Atlantique, et à son rôle clé dans le renforcement du réseau franco-américain.

Félicitations à Marc, Polina, l’équipe de la FACC New York, et aux participants pour la réussite de ce très bel événement. +d’images

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Je tiens à remercier chaleureusement Rémy Raisner, président de la section CCEF New York, Olivier Delay qui nous a accueilli dans les locaux de Natixis USA, ainsi que tous les membres présents* pour la richesse des échanges proposés. Leur tonalité résolument optimiste a marqué cette rencontre, tranchant avec les états visités précédemment.

New York confirme son statut de destination économique à part, portée par une croissance dynamique et un financement actif.

Les secteurs des data centers, de l’IA et de la fourniture d’électricité stimulent une économie en pleine expansion, qui se traduit par une hausse de 10 % des prix des biens immobiliers en un an.

Dans le transport aérien, Air France-KLM observe une croissance similaire, marquée par un recul de la classe économique au profit du segment hyper premium. Paris bénéficie pleinement de l’effet JO.

Un enjeu clé a émergé : la divergence des régulations cybersécurité entre les États-Unis (délai d’une semaine pour corriger les vulnérabilités critiques) et l’Europe (trois mois avec DORA). Ce constat me sera particulièrement utile dans le cadre des travaux de la commission spéciale sur la transposition de la directive DORA. Les banques internationales doivent s’aligner sur le standard le plus strict, impactant réactivité, ressources et coûts. Une harmonisation réglementaire s’impose pour une résilience cyber réaliste.

*Liste des participants : Rémy Raisner (Président CCEF NY) / Jean-Yves Filion (BNP Paribas USA) / Jennifer Lada (Holland & Knight) / ⁠Olivier Delay (Natixis USA) / Yann Coatanlem (Économiste) / ⁠Séverine Picquet / ⁠Patrick Pagny / Jean Rosanvallon (Dassault Aviation) / Olivier Dirdarian (Talent Within Reach) / Nicolas Henin (Air France USA) / Thibaut Mongon. +d’images

LVMH

En compagnie de Marc Somnolet, président de la FACC New York, j’ai découvert la boutique Louis Vuitton de la 57e Rue, un lieu emblématique où luxe, culture et gastronomie se rencontrent.

Ce plus grand espace LVMH aux États-Unis, installé dans un bâtiment Art Déco, propose une expérience immersive : des malles et valises sur mesure, symboles du savoir-faire historique de la maison, aux chocolats Maxime Frédéric, créations artisanales inspirées des codes Louis Vuitton, en passant par un café-bibliothèque où l’on déguste des mets signés par des chefs étoilés.

Le quatrième étage abrite un corner dédié aux chocolats, tandis que les étagères regorgent d’ouvrages d’art et de voyage.

Ce fleuron, résolument européen et ancré en France, emploie 45 000 personnes aux États-Unis et y réalise 25 % de son chiffre d’affaires. LVMH incarne le fer de lance de l’économie française, alliant excellence artisanale, innovation et puissance exportatrice, tout en créant des milliers d’emplois en France et en rayonnant comme ambassadeur du luxe à l’international.

Merci à Jessica Miller et Marie-Aimée Delaisi pour cette visite qui célèbre l’audace et le génie français. +d’images

Rémy Cointreau

Aux côtés de Marc Somnolet, président de la FACC New York, j’ai visité les bureaux de Rémy Cointreau, membre actif de la French-American Chamber of Commerce, et rencontré Nicolas Beckers, President and CEO Americas.

Cette entreprise iconique, qui emploie 250 personnes aux USA, prise dans une guerre commerciale due à l’application de tarifs douaniers américains, se bat pour défendre ses spiritueux face à une tequila non taxée.

Malgré un marché US en déclin depuis quatre ans et des marges sous pression, Rémy Cointreau protège l’emploi en France et appelle à la poursuite des négociations avec les autorités américaines pour obtenir des exemptions, afin de retrouver une compétition à armes égales.

Un exemple de résilience et d’engagement pour l’économie française auquel j’ai souhaité apporter mon soutien. +d’images

Cybersécurité – Désinformation

Experts en cybersécurité

À l’occasion de mon déplacement à New York, j’ai eu l’opportunité d’échanger avec deux spécialistes de premier plan en cybersécurité. Ces discussions éclairent utilement la réflexion en cours sur les besoins budgétaires du programme 129 et sur l’évolution rapide des risques numériques.

. Vanessa Lyon — Managing Director, Boston Consulting Group (BCG)

Forte de près de vingt ans d’expérience dans le développement de grandes plateformes technologiques, Vanessa Lyon constate une accélération nette de la sophistication des cyberattaques.

Les organisations font face à des menaces qui touchent à la fois leurs opérations et leur réputation : rançongiciels paralysant des services essentiels, fraudes amplifiées par l’IA, campagnes de désinformation se propageant plus vite que les capacités de défense.

Aujourd’hui, 60 % des attaques intègrent de l’IA, et 75 % réussissent en raison d’erreurs humaines, ce qui souligne l’importance d’une meilleure acculturation des dirigeants aux enjeux cyber et d’un investissement stratégique et durable dans la résilience numérique.

. Erwan Keraudy — CEO, CybelAngel

Erwan Keraudy dirige CybelAngel, entreprise française reconnue pour son expertise dans le renseignement sur les menaces externes et partenaire de nombreuses entreprises du CAC40.

La plateforme de CybelAngel combine gestion de la surface d’attaque, prévention proactive des violations de données, surveillance du Dark Web et analyses de menaces.

L’apport le plus frappant repose aujourd’hui sur l’intégration avancée de l’intelligence artificielle : grâce à elle, CybelAngel identifie désormais un volume d’informations sensibles bien plus important qu’auparavant, permettant aux organisations de détecter plus tôt les signaux faibles, d’anticiper les risques fournisseurs et de réagir avant qu’une fuite ou une attaque ne se concrétise. +d’images

Solidarité

Corporate Angel Network – Jean Rosanvalon

Première séquence de mon déplacement à New York : une visite à Jean Rosanvalon, Senior Special Advisor to the Chairman CEO of Dassault Aviation, CCEF, membre du Board de la FACC New York, qui a consacré sa carrière à Dassault Falcon aux États-Unis.

Son engagement se poursuit aujourd’hui avec Corporate Angel Network, organisation qui offre des vols gratuits sur des avions d’affaires aux patients atteints de cancer.

En tant que président de la fondation, il joue un rôle clé dans son développement et a récemment contribué à lever 1,3 million de dollars, renforçant ainsi la capacité de l’association à accompagner toujours plus de familles.

Une vie d’engagement et de bienveillance, à l’image d’un homme dont la générosité inspire profondément.

Médias – Le Service volontaire sera-t-il utile ? (France24 – 27/11/2025 – Vidéo 42’)

Le Président Emmanuel Macron a décidé de lancer, dès cet été, le Service militaire volontaire de dix mois avec l’objectif de mobiliser 50.000 jeunes d’ici 2035. Depuis le début de la guerre en Ukraine, certains pays européens ont aussi rétabli le service militaire. Est-ce efficace ? De quelles menaces parle-t-on ?

Nous en avons discuté au micro de Stéphanie Antoine sur la plateau du France 24 avec Richard Werly, correspondant France/Europe pour le quotidien suisse Blick ; Michel Goya, ancien officier des troupes de marine et historien ; Christelle Craplet, directrice Opinion Ipsos-BVA

Parler de mobilisation et de résilience m’a conduit à montrer la brochure « Tous responsables » diffusée la semaine précédente par le gouvernement et qui concerne tous les Français, pas seulement les jeunes. Il faut en effet que chacun comprenne qu’il a un rôle à jouer et qu’il va falloir investir pour rester en paix

J’ai successivement répondu aux questions suivantes :
> Quelle est votre réaction au sujet du Service national volontaire ?
> Est-ce que cela va créer du patriotisme ou l’objectif est-il uniquement de se défendre ?
> Votre réaction au fait qu’Emmanuel Macron ait bien dit que ce service national volontaire se cantonnait à la défense du territoire français ?
> On est plutôt dans des temps de disette. Ces 2,3 milliards de crédits pour le service national vont-ils être retirés du budget ?
> Est-ce qu’il va y avoir une astuce budgétaire pour que cette augmentation des crédits militaires soit votée ?
> Un service européen sans armée européenne ?
> Est-ce qu’on a les moyens financiers de pouvoir se défendre véritablement ?

Voir l’émission de France24 Le Service volontaire sera-t-il utile ?

En circonscription aux Etats-Unis – Massachusetts / Boston (30 oct. – 01 nov. 2025)

Diplomatie économique

Arnold – Havas

Accueilli par Mustafa Soykurt, consul général de France à Boston, nous avons débuté la quatrième étape de mon déplacement dans l’est américain par une visite de la société Arnold, en compagnie de Patrick Bian, président, et Ludivine Wolczik, directrice de la Chambre de commerce franco-américaine de la Nouvelle-Angleterre (FACCNE).

Arnold est une agence de publicité basée à Boston, dirigée par George Sargent, son CEO, qui emploie 7000 collaborateurs aux USA. Elle fonctionne selon le modèle “Havas Village” : créa, média et santé travaillent ensemble dans un espace ouvert, illustré par leur site de Boston. Arnold fait partie du groupe français Havas, un géant mondial de la communication, acquis via l’achat de Snyder Communications en 2000. Cette opération a permis à Havas d’intégrer Arnold Communications comme réseau créatif clé.

Merci à Pascal Dasseux, VP exécutif d’Havas, d’avoir initié cet entretien. +d’images

Schneider Electric

Seconde séquence de ma visite à Boston, la visite de Schneider Electric, un leader mondial dans la gestion de l’énergie et l’automatisation, offrant des solutions pour les bâtiments, l’industrie, les centres de données et les infrastructures.

Aux États-Unis, l’entreprise emploie environ 24 000 collaborateurs et dispose de 5 sites de R&D, représentant un marché stratégique pour ses activités mondiales.

Hervé Coureil, présent depuis 1993, est Chief Governance Officer, après avoir dirigé la transformation digitale. Merci à lui pour les informations partagées en particulier dans le domaine de la cyber, et la lutte contre la contrefaçon de matériels électriques qui fait des ravages sur la planète. +d’images

FACCNE

Stratégiquement implantée à Cambridge et à Boston (Massachusetts), la Chambre de commerce franco-américaine de la Nouvelle-Angleterre (FACCNE) rassemble plus de 600 membres actifs.

Patrick Bian, président, et Ludivine Wolczik, directrice, m’ont offert l’opportunité d’échanger avec les membres de la FACCNE, en présence de Mustafa Soykurt, consul général de France à Boston.

Nos discussions ont porté sur leur perception des principaux enjeux influençant la communauté d’affaires française à l’étranger : relations économiques franco-américaines, tendances en matière d’investissement, ainsi que défis géopolitiques actuels.

Un grand merci à Patrick, Ludivine et à toutes celles et ceux présents pour la qualité des échanges. Ces contributions nourrissent ma réflexion et renforcent mon engagement en faveur du développement du réseau des chambres franco-américaines. +d’images

Team France Export – La Voile

La Voile, brasserie française à Boston dirigée par Jérôme Bergère, propose une cuisine méridionale raffinée, des vins soigneusement sélectionnés et une ambiance nautique, alliant élégance et authenticité française.

C’est dans ce cadre, symbole de l’excellence française, que le Consul général a choisi de réunir l’équipe France Export, en présence de Marc Vigouroux, chef de chancellerie :

Le Chef Jérôme Bergère et sa collaboratrice

• Les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCE), représentés par Nicolas de Bécot, président de la section Boston, et Patrick Tricoli, responsable du secteur santé ;
Patrick Bian, président, et Ludivine Wolczik, directrice, pour la FACCNE (French-American Chamber of Commerce, New England) ;
• Business France North America et la French Tech Boston.

Nous avons échangé sur les opportunités croissantes d’investissement, d’innovation et de collaboration transatlantiques. +d’images

Cybersécurité – Désinformation

MIT

Entretien avec le professeur Alessandro Acquisti, spécialiste de cybersécurité, au MIT, en présence de Eric Vivien, attaché scientifique à l’ambassade.

Alessandro m’a présenté CAMS (Cybersecurity at MIT Sloan), un programme de recherche interdisciplinaire dédié à la cybersécurité des infrastructures critiques.

Il explore les dimensions stratégiques, gouvernance, managériale et culturelle du cyber-risque, afin de produire des insights actionnables pour les dirigeants et décideurs. +d’images

Communauté française

Consulat – Conseillers des Français de l’Étranger

Visite du consulat général de France à Boston, en compagnie du consul général Mustafa Soykurt, pour une rencontre avec ses équipes avant une réunion avec les conseillers des Français de l’étranger : Sandrine Mulot et Thibaud Marcesse.

La circonscription compte 11600 Français, dont 9500 au Massachusetts, soit une progression de 35% depuis l’arrivée du consul en 2022. Les échanges ont porté sur l’amélioration des services à la communauté française, la mise en place de France consulaire, la sécurité et le soutien aux victimes de violences intra-familiales.

La communauté française se distingue par son fort engagement dans le Téléthon, deuxième plus importante levée de fonds après Hong Kong.

Boston accueillera 7 matchs de la Coupe du monde 2026, autant de chances de peut-être y voir l’équipe de France. +d’images

Enseignement

Lycée international de Boston

Très heureux d’avoir visité le Lycée International de Boston (LIB), fondé en 1962 et membre du réseau MLF.

Cette école privée accréditée et reconnue mondialement accueille 535 élèves à Cambridge et place le bilinguisme au cœur de sa mission.

Les élèves obtiennent un diplôme américain et peuvent choisir le baccalauréat français ou international, ouvrant l’accès aux meilleures universités. Accrédité par le CIS, le LIB affiche 100 % de réussite au baccalauréat depuis 2005 et est désormais centre de passation du DELF.

Merci à l’équipe pour son accueil avec le consul général. +d’images

Cambridge – École Française de Boston – FLAM

Lors de ma visite à l’École Française de Boston, j’ai découvert un établissement bilingue accueillant 150 élèves sur trois campus (Cambridge, Walden Square, Watertown). Les classes, à effectifs réduits, favorisent un suivi personnalisé et une immersion culturelle réussie.

Le programme FLAM, que j’ai pu observer le samedi, est destiné aux enfants francophones scolarisés aux États-Unis.

Depuis le Covid, les effectifs ont été réduits de moitié (100 110 enfants au lieu de 200) et les 9 sites ont été regroupés sur ceux de l’EFB.

Les cours privilégient une approche créative : chansons, théâtre, contes et arts, avec préparation possible au DELF. Lors de la visite, une élève m’a demandé ce que je faisais de mon temps libre… une question sans réponse depuis mon entrée au Sénat !

Merci à l’équipe qui m’a chaleureusement accueilli en compagnie du consul général et aux parents qui sont venus à ma rencontre. +d’images

OFALycée

Très heureux d’avoir retrouvé Géraldine Guillermin, co-fondatrice et cheffe d’établissement d’OFALycée, lycée franco-américain 100% en ligne et membre de l’Anefe.

Avec son équipe, elle développe une pédagogie innovante fondée sur la complémentarité des systèmes français et américain.

OFALycée propose un parcours bilingue et biculturel de la grande section à la terminale. L’établissement fête sa sixième année, accueille 400 élèves de 280 familles, dont 80 % de Français.

Félicitations pour cette initiative remarquable.

Culture

French Library – Alliance française

Accueilli par Steven P. Galance, président du Board et Barbara Bouquegneau, présidente et directrice exécutive, accompagné par Etienne Farreyre, attaché culturel, suis revenu à la French Library de Boston, véritable joyau de la culture française en Nouvelle-Angleterre.

Fondée il y a tout juste 80 ans, elle célèbre son histoire avec un livre retraçant son parcours et une exposition rendant hommage aux personnalités qui l’ont créée et animée.

Rénovée entre 2020 et 2022, avec ascenseur, salles de classe supplémentaires et espaces d’accueil élargis, elle retrouve son nom historique.

L’Alliance française apporte son soutien à travers deux prix et une bourse pour professeur méritant, symbole de son engagement éducatif et culturel. +d’images

Sénat – CA AEFE 27/11/25 – Déclaration ANEFE

Le conseil d’administration de l’AEFE se tient ce 27 novembre. l’ANEFE y est représentée par son Secrétaire général, Michel Monsauret.

En ma qualité de président de l’ANEFE, j’avais jugé essentiel de réunir notre bureau avant ce conseil.

L’objectif était d’échanger sur les préoccupations liées aux scénarios envisagés par l’AEFE pour surmonter ses défis budgétaires.

Afin d’anticiper les décisions qui pourraient faire courir des risques financiers pour établissements engagés dans des remboursements de crédits immobiliers, garantis par l’État, nous avons voulu réaffirmer la position de l’ANEFE et la mission qui lui incombe jusqu’en 2051.

Nous ferons une visioconférence publique, le mardi 2/12, 13 heures à Paris, pour partager notre analyse des choix retenus par l’AEFE.

Vous trouverez ci-dessous la déclaration liminaire faite par notre secrétaire général à l’ouverture du CA de l’AEFE :

Déclaration liminaire

Mesdames et Messieurs les membres du Conseil,

Le bureau de l’ANEFE s’est réuni le 18 novembre dernier en préparation de ce conseil d’administration. Il a souhaité rappeler que l’ANEFE, gestionnaire des emprunts contractés par les établissements français à l’étranger jusqu’en 2051, assume une responsabilité financière déterminante : 35 lycées concernés, pour un total de 230 millions d’euros garantis par l’État.

Depuis plus de 50 ans, nous exerçons cette mission avec rigueur, au service de la pérennité, de la solidarité et de l’ambition de notre réseau éducatif à l’international.

L’ANEFE a ainsi apporté une contribution essentielle au développement de l’enseignement français à l’étranger.
Dans un contexte de fortes tensions financières pour l’Agence comme pour l’État, l’ANEFE souhaite rappeler trois points fondamentaux :

1 / Préserver les établissements et ne pas transférer sur eux des difficultés qui ne sont pas les leurs
L’ANEFE ne saurait accepter que l’AEFE reporte le poids de ses propres contraintes budgétaires sur les établissements, qu’ils soient partenaires ou conventionnés.
Une augmentation unilatérale des prélèvements forfaitaires, sans considération pour les engagements financiers pris par ces établissements, notamment via les emprunts ANEFE, fragiliserait des structures déjà soumises à de fortes tensions.
Accroître les prélèvements pour compenser des dépenses dont les établissements ne sont pas responsables pourrait provoquer des défauts de paiement, exposant l’ANEFE puis, in fine, l’État, à des risques inacceptables.
Il est essentiel de rappeler que l’AEFE, en tant qu’opérateur public, partage la responsabilité de la bonne gestion des établissements conventionnés et ne peut se défausser de ses obligations.

2 / Appliquer le principe du “juste coût / juste prix”
Soucieuse d’équité et de transparence, l’ANEFE demande à l’AEFE de revoir sa politique de facturation et d’appliquer un juste prix fondé sur un juste coût, avec une cohérence tarifaire entre établissements, quelle que soit leur implantation.
L’AEFE doit s’engager dans une réforme permettant :
• une gestion rigoureuse et transparente des moyens publics (juste coût) ;
• une facturation correspondant strictement au service rendu (juste prix) ;
• une visibilité accrue pour les familles dans l’évolution des tarifs.
Cette approche protège à la fois les finances publiques, les parents et la compétitivité du réseau.

3 / Préserver l’ambition stratégique : atteindre l’objectif présidentiel de doublement des effectifs d’ici 2030

Alors que le modèle anglo-saxon connaît depuis 25 ans une croissance remarquable, sans peser sur les finances publiques américaines ou britanniques, la France ne peut se permettre de renoncer à sa propre ambition. Notre influence internationale et notre capacité d’attraction en dépendent directement.

Depuis sa création, la raison d’être de l’ANEFE est d’accompagner et de sécuriser le développement du réseau. Nous serons donc particulièrement vigilants à ce que l’AEFE agisse en conformité avec les objectifs fixés par le Président de la République, en distinguant clairement ce qui relève de contraintes internes de ce qui doit servir la croissance du réseau.

L’ANEFE demeure pleinement disponible pour travailler à des solutions pérennes, équilibrées et respectueuses des responsabilités de chacun.

Je vous remercie de votre attention.
Michel Monsauret
Secrétaire général de l’ANEFE

Cybersécurité – L’État doit renforcer sa culture qualité

Ce 19 novembre, en qualité de co-rapporteur pour avis avec mon collègue Mickaël Vallet, j’ai défendu le budget du programme 129 «Coordination du travail gouvernemental» (gestion de crises, cyberdéfense, renseignement) devant notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées.

Ce programme repose sur trois piliers essentiels : la résilience cyber, l’autonomie d’appréciation et la capacité d’action dans les champs hybrides. Les crédits du SGDSN augmentent de 23 millions d’euros, incluant l’ANSSI, Viginum et l’OSIIC, tandis que ceux dédiés au renseignement progressent légèrement.

Mon exposé a pointé plusieurs préoccupations majeures. L’absence de publication des stratégies nationales de cybersécurité et de lutte contre les manipulations informationnelles, pourtant annoncées depuis un an, demeure inexpliquée.

L’ANSSI, de son côté, ne fournit pas suffisamment de retours d’expérience sur les cyberattaques massives ayant frappé France Travail, la DGFiP ou encore l’Urssaf. J’ai d’ailleurs proposé de lancer une mission flash sur le dernier incident concernant l’Urssaf, après avoir projeté le reportage de France Télévision (lien).

Alerté également sur le retard pris par la France dans la transposition des directives NIS2 et REC, un décalage susceptible d’entraîner une sanction européenne de 50 millions d’euros. S’agissant des ingérences numériques, on observe un contraste entre la capacité d’analyse de Viginum sur des élections à l’étranger et l’insuffisance d’investigations équivalentes lorsque cela se passe sur notre propre territoire.

Pour conclure, j’ai appelé à davantage de transparence, de réactivité et de culture qualité au sein de l’action publique.

VERBATIM de mon intervention

Médias – “Déploiement d’un service militaire volontaire ?” (Public Sénat – 21/11/2025)

À la suite du discours du chef d’état-major des Armées, le général Fabien Mandon, devant le Congrès des maires de France, Aglaée Marchand (Public Sénat) a interrogé la classe politique sur la manière de préparer notre pays à un éventuel conflit dans les années à venir.

Je la remercie d’avoir relayé mes propos et, en particulier, d’avoir mis en lumière mon engagement pour faire aboutir la création du kit d’urgence « Tous responsables », destiné à chaque Français.

Préparer les populations :

(extrait) Le discours du chef d’État-major des Armées (CEMA), à l’occasion du congrès des maires mercredi à Paris passe mal. Estimant qu’il faut être prêt à « accepter de perdre ses enfants » face à la menace russe, Fabien Mandon en a affolé plus d’un et provoqué de vives réactions au sein de la classe politique. […] « C’est important que tout le monde se sente concerné par une menace extérieure. On est face à des gens qui sont déterminés, il ne faut donc pas paraître faibles », insiste le sénateur centriste Olivier Cadic.

Kit d’urgence :

(extrait) Des inquiétudes se faisaient déjà sentir, à la suite de la publication d’un guide de survie à destination des Français ce jeudi. Ce kit d’urgence, intitulé « Tous responsables », liste les gestes à adopter en cas de situation de crise et recense les différents éléments nécessaires à rassembler pour pouvoir subvenir à ses besoins sur une période de 72 heures. Une plaquette similaire, originaire de Suède, avait été agitée à la tribune du Sénat par Olivier Cadic en mars, lors d’un débat sur l’Ukraine. « J’avais dit à François Bayrou : ‘Je vous laisse évaluer la possibilité de faire circuler un tel document en France’ ». C’est désormais chose faite, le sénateur des Français établis hors de France salue un outil « utile pour que chacun puisse prendre conscience de ce qu’il a à faire, et pour que le pays soit plus résilient ».

Service militaire rénové :

(extrait) Afin de « préparer les esprits », le gouvernement plancherait sur l’idée d’un service militaire rénové. […] Une telle mesure poserait des « conditions d’efforts de coût », précise le centriste Olivier Cadic, « des soldats doivent être présents pour former des civils, ça demande un gros effort financier et d’engagement des forces ». « Ça nécessite d’être évalué aujourd’hui, c’est quelque chose qui peut prendre plusieurs formes car le monde a évolué, on a besoin de forces dans différents secteurs. Aujourd’hui, s’impose la nécessité d’avoir une large partie de la population qui soit préparée ». Et le service militaire, tel qu’on l’imagine, « ne constitue qu’une partie de l’effort. On pense à des civils qui apprennent à utiliser un fusil, à s’engager sur un bateau, à piloter un drone, mais ça doit aussi être derrière un écran pour affronter le domaine du cyber ».

Lire l’article du 21 nov. 2025 sur le site de Public Sénat Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Médias – Olivier Cadic : “Flam est ce que la démocratie participative peut faire dans sa plus belle expression” (Françaisdanslemonde.fr – 15 nov. 2025 – Podcast 4’55)

Comment transmettre la langue française à ses enfants lorsque l’on vit au Royaume-Uni ? À l’occasion de la journée Parapluie FLAM UK du 9 novembre, Gauthier Seys (Françaisdanslemonde.fr) a réuni les acteurs d’un réseau engagé pour réfléchir ensemble à cette question essentielle pour les familles francophones de l’étranger.

Le réseau FLAM – Français Langue Maternelle – constitue un dispositif unique : il permet aux enfants francophones scolarisés dans le système éducatif local de préserver un lien vivant et régulier avec le français.

Au Royaume-Uni, 55 « Petites Écoles FLAM » forment un réseau dynamique et solidaire. Souvent créées et animées par des parents bénévoles, elles offrent chaque semaine des cours et des activités en français — jeux, théâtre, lecture, écriture — afin que les enfants continuent non seulement d’apprendre et d’aimer la langue de Molière, même loin de l’Hexagone.

Toutes mes félicitations à Sophie Gavrois-Karnavos , présidente du Parapluie FLAM UK, et son équipe pour cette remarquable journée de transmission, de partage et d’ouverture.

VERBATIM de mon entretien

Gauthier SEYS
Au micro de la Radio des Français dans le monde, j’ai le plaisir d’accueillir Olivier Cadic, sénateur depuis onze ans pour les Français établis hors de France. Olivier, bonjour, bienvenue au micro de la radio.

Olivier CADIC
Bonjour, merci Gauthier.

GS – Aujourd’hui, c’est le 616e déplacement. Il faut vraiment aller sur le terrain quand on est sénateur ? Quand on est élu de la République, il faut aller voir ce qui se passe sur le terrain ? Et quand le terrain, c’est le monde, il faut se déplacer.

OC – Eh bien, c’est ça. Je ne sais pas représenter les Français établis hors de France sans être à leur contact, sans voir le monde au travers du lieu où ils se trouvent. Chaque personne vit au « centre du monde » et donc la perspective n’est pas la même sur le monde quand on vit à Londres, quand on vit à New York ou à Bangkok. Et donc c’est important de voir comment les gens voient le monde. Mais ceci étant, ici, je joue à domicile.

GS – C’est ce que j’allais dire. Aujourd’hui, c’est la rencontre Parapluie Flam UK. Important ce réseau Flam pour cette langue française qui brille, c’est cas de le dire avec le mot Flam, dans le monde entier, à travers des associations et en particulier de façon très intense sur la zone UK.

OC – Le Parapluie Flam, et toutes ces associations Flam, c’est une de mes grandes fiertés en tant qu’élu. Quand j’ai été élu en 2006 pour représenter les Français du Royaume-Uni à l’Assemblée des Français de l’étranger, j’avais mis sur ma profession de foi de créer un plan École. Un plan École consistait à associer les parents d’élèves, les élus, l’administration, les entreprises pour que tous ensemble, on décide d’objectifs collectifs au niveau de l’enseignement. L’objectif un, c’était de développer le nombre d’enfants dans l’enseignement français au Royaume-Uni. L’objectif deux, c’était de développer le nombre d’écoles qui faisaient du bilingue. L’objectif trois, c’était de mettre en réseau les petites associations Flam. À l’époque, elles étaient douze. Aujourd’hui, elles sont entre cinquante-cinq et soixante. Aujourd’hui, c’est plus de cinq mille enfants qui sont tous les samedis participent aux associations Flam. Et je voulais venir, comme je viens tous les six mois, pour les réunions du parapluie Flam, rappeler cette histoire, rappeler comment on a souhaité que les écoles ne réinventent pas la roue à chaque fois qu’elles démarraient. On a souhaité qu’elles soient mises en réseau, on a souhaité qu’elles s’auto-gèrent, c’est-à-dire que ce n’était plus l’administration qui s’occupait d’organiser les réunions des associations Flam, mais une fédération et cette fédération se gère elle-même. Regardez ici, on est dans un hôtel, c’est privé, ils sont autonomes et ils s’organisent comme ils le souhaitent pour les réunions, pour les objectifs des réunions. Et ça, c’est fantastique. Cela montre ce que la démocratie participative peut faire dans sa plus belle expression : des familles, des parents qui prennent en charge un rôle essentiel qui est de transmettre la langue. On ne naît pas avec une langue, on doit apprendre cette langue. Et on sait bien qu’il n’est pas facile de transmettre à ses enfants, au sein de la famille, une langue. Ils ont besoin, les enfants, de ne pas être différents de leurs petits copains ou leurs petites copines. Et donc, qu’est-ce qui se passe ? Dans une association Flam, les enfants français se retrouvent avec d’autres enfants français. Ils se retrouvent, ils sont pareils, ils ne sont pas différents. Et donc, ils sont disponibles pour pouvoir apprendre le français. Encore une fois, c’est pour ça que je viens tous les six mois, parce que ces femmes et ces hommes qui animent ces associations, ce n’est pas que le samedi : dans la semaine, ces personnes préparent la réunion du samedi. Elles sont à plein temps. Je veux les saluer et leur dire combien je les admire.

GS – En tout cas, les chiffres parlent d’eux-mêmes. C’est une réussite, ce réseau ?

OC – C’est la plus grande réussite du réseau Flam. Aucun autre pays n’a réussi à faire ce qui a été fait au Royaume-Uni. Pourquoi ? Parce que c’est une mise en réseau. Ce sont des associations qui travaillent ensemble et il n’y a pas de velléité, je dirais personnelle, de pouvoir dans ce réseau. C’est ça que je trouve fantastique de Christian Ravel, qui a été le premier fondateur de Joëlle Simpson, aujourd’hui à Sophie Gavrois-Karnavos qui préside. Il y a une continuité, une envie de représenter l’intérêt général. Et cela aussi, ça me marque et je veux absolument que ce soit souligné.

Écouter le podcast de mon intervention :

Écouter l’intégralité de l’émission de Gauthier Seys qui nous vous plonge dans l’aventure humaine des Petites Écoles « Journée Parapluie FLAM UK à Londres (9 novembre 2025) »

Sénat – Cyber – Olvid

J’ai eu le plaisir d’accueillir Thomas Baignères, co-fondateur d’Olvid, pour le féliciter de ses succès remarquables.

Olvid, messagerie ultra sécurisée certifiée par l’ANSSI, offre un chiffrement de bout en bout sans annuaire centralisé et sans collecte de données, garantissant une confidentialité totale.

Je l’utilise au quotidien pour échanger avec des ministres français et étrangers, ainsi qu’avec des personnalités du numérique qui recherchent un outil souverain, indépendant des États et des grandes plateformes.

Adoptée par un nombre croissant d’institutions, Olvid s’impose aujourd’hui comme une référence de confiance en matière de communications sensibles.

Sénat – MEAE – Assises de la diplomatie parlementaire

Diplomatie parlementaire et coopération décentralisée : une synergie au service des Français de l’étranger

Les Deuxièmes Assises de la diplomatie parlementaire et de la coopération décentralisée, initiées par Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, se sont tenues au Quai d’Orsay, ce 18 novembre.

Une soirée riche en échanges, qui a confirmé une évidence : l’action extérieure des collectivités et des parlementaires est un levier essentiel pour renforcer l’influence de la France et répondre aux attentes de nos compatriotes à l’étranger.

Dans le discours d’introduction, Éléonore Caroit, ministre de la Francophonie et des Français de l’étranger, et précédemment députée des Français établis en Amérique latine, a parfaitement décrit les enjeux pour nourrir la réflexion.

J’ai eu l’honneur d’intervenir lors de la deuxième table ronde, consacrée à l’articulation entre l’action des collectivités, la diplomatie parlementaire et les priorités du ministère.

Mon intervention s’est appuyée sur une conviction forte : les sénateurs des Français de l’étranger, soutenus par les conseillers des Français de l’étranger, jouent un rôle unique. Ils sont le trait d’union entre les institutions françaises et les réalités locales, tissant des liens précieux avec leurs homologues étrangers pour défendre les intérêts de nos concitoyens où qu’ils vivent.

Pour illustrer ce propos, j’ai remis à Jean-Noël Barrot le compte-rendu de mes 619 déplacements dans 116 pays, un document de 1000 pages qui témoigne de l’ampleur et de la diversité de mon engagement sur le terrain.

La photo de couverture, prise au Koweït en sa compagnie, rappelait symboliquement cette dynamique de coopération et de proximité.

Un moment fort de ces Assises : le discours de clôture du ministre, qui a salué l’engagement des élus locaux et parlementaires.

Jean-Noël Barrot a rappelé une réalité souvent méconnue : “Avec plus de 500 000 actes d’état civil traités chaque année en un temps record pour les Français de l’étranger, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères est de fait la plus grande mairie de France !” Une déclaration qui résonne particulièrement, alors que ces Assises se tenaient en marge du Congrès des Maires de France.

Le ministre a appelé les maires, maires adjoints et parlementaires présents à poursuivre ensemble la construction de services et d’échanges adaptés aux besoins des Français, où qu’ils résident.

Je tiens à saluer l’initiative de Jean-Noël Barrot, qui a su innover en mariant diplomatie parlementaire et coopération décentralisée. Cette approche renforce l’efficacité de notre action diplomatique et offre aux élus locaux et nationaux un cadre pour agir de concert, au service de l’influence de la France et du quotidien de nos compatriotes à l’étranger.

VIDÉO de l’intervention du ministre Jean-Noël Barrot Barrot. +d’images

Sénat – Liban – Fête nationale

À l’occasion du 82ᵉ anniversaire de l’Indépendance du Liban, j’ai eu l’honneur d’assister à la réception organisée, ce 19 nvovembre, par M. Rabih Chaer, ambassadeur du Liban en France, et Mme Stéphanie Marcha Chaer, ainsi que par Mme Hind Darwich, ambassadrice et Déléguée Permanente du Liban auprès de l’UNESCO.

À cette occasion, M. Rabih Chaer a rappelé avec force : « Alors que le Liban célèbre sa Fête nationale ici à Paris, je réitère notre engagement à œuvrer pour une paix durable et juste pour le Liban et pour la région. » Un message clair, porteur d’espoir, dans un contexte régional particulièrement sensible.

Mme Hind Darwich a également mis en lumière la résilience du peuple libanais et l’importance de la culture et de l’éducation comme vecteurs de coopération internationale.

Cette célébration fut aussi un moment d’échanges institutionnels précieux : plusieurs collègues sénateurs étaient présents, réaffirmant la solidité de l’amitié franco-libanaise et l’engagement du Parlement français aux côtés du Liban.

Cet événement marqué par la convivialité m’a permis de rappeler à l’ambassadeur l’importance du lien créé par Nadia Chaaya, conseillère des Français de l’étranger pour me permettre de contribuer à approfondir les échanges entre nos deux pays. Honoré d’y avoir participé.

En circonscription aux Etats-Unis – Illinois / Chicago (28-29 oct. 2025)

De retour à Chicago, ville jumelée avec Paris et cœur battant de l’Illinois, 6ᵉ État le plus peuplé des États-Unis, à la rencontre de la communauté française du Midwest.

J’ai eu le plaisir retrouver les conseillers des Français de l’étranger, Patrick Bourbon et Aline Delpierre (à l’image), auxquels je tiens à adresser mes félicitations pour leur organisation exemplaire et leur engagement constant au service de nos compatriotes.

Je remercie également Charlotte Montel, consule générale, pour son accueil chaleureux, ainsi que Clément Calais, consul adjoint, dont l’implication personnelle a été déterminante dans chaque séquence de cette visite. Ma gratitude va aussi au président et à la directrice de la FACC Chicago pour leurs échanges et leur mobilisation.

Diplomatie économique

FACC Chicago

« 2025, l’année du T : Tarif, Tensions, Talents » Cette formule du président de la French-American Chamber of Commerce Chicago, Habib Moudachirou, résume bien les défis économiques auxquels font face les entreprises françaises implantées aux États-Unis.

À  l’occasion de mon retour à Chicago, j’ai eu le plaisir de participer à trois temps forts de travail avec la FACC Chicago, présidée par Habib Moudachirou et dirigée par Stéphanie Bodak, en présence de Clément Calais, consul adjoint, ainsi que de Patrick Bourbon et Aline Delpierre, conseillers des Français de l’étranger :

• Une réunion économique au consulat, organisée par Charlotte Montel, consule générale, avec la participation de Laurent Chevreau (CCEF), Chrystelle Rambaux (FACC) et Pierre Wellhoff (Business France).
• Un déjeuner de travail avec Aminetou Gaye (Capgemini), Bruno Colin (Schneider Electric) et Guillaume Ricard (Société Générale).
• Une rencontre avec des membres de la Chambre, dont Fromageries Bel, Forvis Mazars et Vinci, au Lycée français de Chicago, en présence de Catherine Fuhr, vice-présidente CCEF Chicago.

La FACC Chicago se distingue par une approche claire : développer des services qui complètent ceux de ses membres, sans jamais les concurrencer.

Chicago confirme par ailleurs son ambition de devenir la capitale du quantique, la startup française Pasqal y a d’ailleurs implanté une antenne.

De nouveaux champs de réflexion émergent aussi autour de la circularité, avec des initiatives pour recycler et revaloriser les invendus.

Mais le contexte reste exigeant : les nouveaux droits de douane allongent les retours sur investissement, retardant certains projets — notamment pour les PME et PMI, selon plusieurs témoignages.

Les “3 T” résument bien la période actuelle :
• T pour Tarif : droits de douane destinés à reindustrialiser les États-Unis.
• T pour Tensions : politiques, géopolitiques et technologiques.
• T pour Talents : pénurie accrue liée à des politiques de visas plus strictes.

Très heureux d’avoir pu échanger avec des acteurs engagés, à la croisée de l’économie franco-américaine et de l’innovation. Merci à toutes et à tous pour ces éclairages précieux et inspirants. +d’images

Communauté française

Consulat – Conseillers des Français de l’étranger

Ce fut ma première étape : divers échanges au Consulat général de France.

1- Entretien constructif avec Charlotte Montel, consule générale (à l’image), et Clément Calais, consul adjoint, autour des besoins de notre communauté française du Midwest : 12 306 inscrits au registre, soit une progression remarquable de +11,2 % en un an, répartis dans 13 États.

2- Moment particulièrement émouvant lors d’une visioconférence avec des parents dont les enfants ont survécu à la fusillade de l’église de l’Annonciation à Minneapolis (27 août 2025).
Si les enfants ont été physiquement épargnés, le choc psychologique reste immense. Un accompagnement adapté sera essentiel pour les aider à surmonter cette épreuve. Les parents ont tenu à remercier François Le Goff, chef de chancellerie, pour son message de soutien réconfortant.

3- Rencontre ensuite avec l’équipe consulaire, pour saluer les progrès notables dans la délivrance des titres d’identité et de voyage (TIV) : leur nombre passera de 3 000 à 3 500 en 2025.

4- Réunion enfin avec les conseillers des Français de l’étranger, Patrick Bourbon, Aline Delpierre et Oussama Laraichi et Sylvette Nicolini, ancienne élue.

Nous avons évoqué la baisse préoccupante du nombre de bourses scolaires, passées de 50 en 2019 à 17 en 2025.

Patrick Bourbon a notamment souligné la prise en compte du plan de retraite américain 401K dans le calcul du patrimoine, facteur de réduction du nombre de bénéficiaires. Des échanges denses et riches d’enseignements, qui illustrent la vitalité et les défis de notre communauté française du Midwest. +d’images

Français du Midwest – Bistronomic

Rencontre organisée par les conseillers des Français de l’étranger, Patrick Bourbon et Aline Delpierre, dont je salue le dévouement continu envers la communauté française.

L’événement s’est tenu au Bistronomic, où nous avons été chaleureusement accueillis par Martial et Laurence Noguier.

Le Bistronomic est un bistro contemporain situé au cœur du Gold Coast, qui allie convivialité et excellence gastronomique. Les convives ont particulièrement apprécié leur cassoulet, véritable hommage à la cuisine française traditionnelle.

Martial Noguier, trois fois nominé aux James Beard Awards, a transformé son expérience internationale en un restaurant acclamé par le Guide Michelin et de nombreux médias locaux. Laurence Noguier apporte son expertise dans la mode et le commerce pour sublimer chaque détail, créant un duo remarquable de passion, créativité et hospitalité.

Un grand merci aux participants pour cet échange riche qui a permis de débattre de la situation politique en France, des enjeux internationaux, et de leur perception des changements en cours aux États-Unis. Leurs analyses et retours m’ont été très précieux.

Félicitations à Patrick Bourbon et Aline Delpierre pour leur engagement remarquable, ainsi qu’à Martial et Laurence Noguier pour avoir fait du Bistronomic un lieu emblématique à Chicago, alliant constance, innovation et passion, et offrant à tous une expérience gastronomique et humaine inoubliable. +d’images

Enseignement

Lycée français de Chicago (LFC)

Retour au Lycée français de Chicago (LFC) pour assister au jour d’ouverture du LFC Day Care, destiné à accueillir les enfants de 15 à 36 mois.

Première école internationale à Chicago, le LFC célèbre cette année ses 30 ans. Depuis mon précédent passage en 2022 (compte-rendu), le lycée a vu ses effectifs progresser de 5 % : 772 élèves en 2025, contre 750 en 2024.

Membre de l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger), le lycée a obtenu en septembre 2017 une garantie de l’État pour son emprunt immobilier. Éric Veteau, directeur général du lycée, en déplacement le jour de ma visite, siège au conseil d’administration de l’ANEFE.

Le LFC offre par ailleurs une ristourne de 10 % sur ses frais de scolarité pour les enfants d’origine française.

Si une majorité d’élèves suit le programme français à partir de la troisième, l’autre partie opte pour le programme IB (International Baccalaureate). Le rééquilibrage entre les deux filières se poursuit : 39 élèves ont passé le baccalauréat français, et 29 l’IB cette année.

Félicitations au Lycée français de Chicago pour la constance de son développement, sa vision éducative et sa remarquable capacité à se renouveler au service des familles franco-américaines. +d’images

École Franco-Américaine de Chicago (EFAC)

« Le jour où j’ai mis les pieds aux États-Unis, j’ai compris que l’école était un business », m’a confié Marjorie Blettry, nouvelle directrice exécutive de l’EFAC.

Aujourd’hui, 114 élèves suivent un programme français, de la maternelle à la terminale, intégré dans deux écoles publiques américaines : Abraham Lincoln Elementary School et Lincoln Park High School.

Cet équilibre entre l’enseignement américain et français constitue un excellent modèle, même s’il peine encore à se développer. Les résultats sont pourtant remarquables, à en juger par la qualité des élèves ayant suivi ce parcours.

Plusieurs défis se présentent pour l’EFAC à commencer par la concurrence exacerbée de l’IB (International Baccalaureate) face au baccalauréat français.

L’EFAC démontre que sa présence au sein des écoles publiques représente un véritable atout, contribuant à renforcer leur réputation et leur attractivité. Une expérience inspirante, symbole d’un pont réussi entre deux cultures éducatives. +d’images

Culture

Alliance française

Très heureux d’avoir retrouvé, dans sa médiathèque, toute l’équipe d’une Alliance française en pleine forme, qui profite pleinement du succès de la série Emily in Paris.

Le chiffre d’affaires a progressé de 16 % depuis 2022.
60 % des cours sont désormais en présentiel contre 40 % à distance.
C’était l’inverse lors de mon passage précédent, trois ans plus tôt (compte-rendu).

Les cours de cuisine ont contribué à rajeunir le public.

Les voyages linguistiques annuels en France réunissent chaque fois une vingtaine d’étudiants. Après Rouen, Strasbourg et Sancerre, le voyage de juin 2026 les conduira dans le Luberon.

Un programme d’apprentissage de deux ans, financé par des donateurs, est offert à des élèves motivés d’écoles publiques, choisis par leurs professeurs. École de langue, dîner de gala biannuel et réseau de donateurs : trois piliers qui font de l’Alliance Française de Chicago une source d’inspiration inépuisable.

Un grand merci à Mary Ellen Connellan, présidente, et à toute l’équipe pour leur accueil chaleureux. +d’images

Face aux risques : lancement du guide « Tous responsables »

La France se dote enfin d’un guide national de préparation aux risques majeurs : « Tous responsables – Face aux risques, agissons : bien préparés, bien protégés, tous engagés ».

Un document essentiel que plusieurs médias qualifient déjà de « guide de survie » ou de « kit de survie » face aux crises — qu’il s’agisse d’un accident industriel, d’un cataclysme, d’une cyberattaque, d’une épidémie ou d’un conflit armé.

J’accueille cette annonce du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) avec une grande satisfaction. Elle fait directement écho à mon intervention dans l’hémicycle le 4 mars dernier (vidéo). Ce jour-là, depuis la tribune, j’avais brandi le livret « En cas de crise ou de guerre », distribué à toute la population suédoise en plusieurs langues, un document clair et concret, pensé pour préparer chaque foyer à une situation d’urgence (lire).

À la fin de mon intervention devant le Premier ministre François Bayrou, j’avais remis ce livret à Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, en l’invitant à envisager une démarche similaire pour la France (vidéo).

Quelques mois plus tard, la publication du guide « Tous responsables » représente à mes yeux une avancée majeure. On y retrouve une pédagogie simple et accessible visant à faire de « chaque citoyenne et chaque citoyen un acteur de sa propre sécurité et de celle de la Nation ».

Ce document fournit des réflexes immédiats en cas de crise ; la liste du matériel recommandé à conserver chez soi ; des conseils pratiques pour réagir face aux situations d’urgence.

Sa dernière partie s’inscrit dans la stratégie de résilience voulue par le Président de la République, Emmanuel Macron, parce que la sécurité nationale ne repose pas uniquement sur nos forces armées ou nos institutions : elle dépend aussi de l’implication de chacun d’entre nous. Et comme le rappelle le document, « avoir conscience de la réalité n’est pas céder à l’alarmisme ».

Télécharger le guide “Tous responsables”

Sénat – Accueil des élèves du Collège du Léman – International School

J’ai eu le plaisir d’accueillir au Sénat, ce 12 novembre, Emmanuel Coigny, proviseur du Secondaire au Collège du Léman – International School, accompagné d’une cinquantaine d’élèves.

Il y a un an, Emmanuel m’avait invité à Genève à présenter mon parcours d’entrepreneur puis de sénateur devant près de 150 élèves, de la 3ᵉ à la terminale, particulièrement attentifs (compte-rendu). J’ai donc été ravi de retrouver, à Paris, nombre d’entre eux ! Leurs questions ont confirmé qu’ils n’avaient rien perdu de leur curiosité. Cette visite fut pour eux une occasion privilégiée de découvrir de l’intérieur le fonctionnement de nos institutions.

Le Collège du Léman – International School accueille près de 2 000 élèves âgés de 2 à 18 ans, représentant 130 nationalités !

Accrédité par plusieurs organisations prestigieuses — dont le Council of International Schools (CIS) et la New England Association of Schools and Colleges — cet établissement offre au secondaire un large choix de parcours : baccalauréat français (*), maturité suisse, International Baccalaureate Diploma Programme (IBDP) ou American High School Diploma.

En tant que président de l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger (ANEFE), je me réjouis que le Collège du Léman – International School soit devenu la première école non homologuée par l’Éducation nationale à rejoindre notre association, témoignant d’une démarche volontaire d’excellence éducative.

(*) Afin de créer un pont avec l’enseignement français et de valoriser notre baccalauréat, Emmanuel Coigny a fondé le GESBF (Groupement des écoles suisses préparant au baccalauréat français). Cette structure a signé une convention administrative et pédagogique avec le rectorat de Grenoble. Depuis, le GESBF est l’autorité compétente pour inscrire au baccalauréat les élèves de 11 écoles suisses, désormais considérés comme candidats « scolaires » et non plus « libres ».

Sénat – Taiwan – Visite du ministre François Wu

À l’invitation de son président Jean-Baptiste Lemoyne, notre groupe d’amitié France-Taïwan a eu le plaisir d’échanger, ce 17 novembre, avec François Wu, vice-ministre taïwanais des Affaires étrangères, lors de sa tournée en Europe.

Une rencontre qui a mis en lumière un paradoxe saisissant : Taïwan, puissance économique incontestable, fait face à un voisin dont les ambitions expansionnistes menacent la stabilité régionale et mondiale.

Les performances économiques de Taïwan sont remarquables :
– Croissance record : +5 % en 2025, après un bond de 8 % en 2024.
– PNB par habitant : désormais supérieur à celui de la Corée du Sud.
– Bourse taïwanaise : 8ᵉ mondiale, devant l’Allemagne.
– Hégémonie technologique : Taïwan produit les deux tiers des semi-conducteurs de la planète, dont 95 % des plus performants et 100 % de ceux dédiés à l’IA.

Foxconn, le géant taïwanais, envisage d’investir 300 millions d’euros en France pour y construire une usine de semi-conducteurs, en partenariat avec Thales et Radiall. Un projet qui illustre l’attractivité de notre pays et le potentiel de coopération industrielle entre nos deux nations.

Cependant, cette réussite économique se heurte à une réalité géopolitique préoccupante. Le régime communiste chinois ne dissimule plus ses visées expansionnistes. Les provocations militaires, les manœuvres d’intimidation et les revendications territoriales sur Taïwan s’intensifient, mettant en péril la paix dans la région.

Comme l’a souligné le Premier ministre japonais Takaichi, une escalade dans le détroit de Taïwan aurait des conséquences dévastatrices à l’échelle mondiale. Les chaînes d’approvisionnement, la sécurité des échanges et l’équilibre stratégique en Asie-Pacifique seraient profondément ébranlés.

Lors de mon intervention, j’ai rappelé une évidence : la sécurité de Taïwan est un enjeu global. Toute atteinte à son intégrité territoriale déclencherait une crise aux répercussions imprévisibles. Pékin doit renoncer à ses velléités hégémoniques et s’engager dans une voie pacifique, respectueuse du droit international.

Taïwan incarne aujourd’hui les valeurs démocratiques face à l’autoritarisme et l’innovation face aux défis globaux.

La France doit se tenir à ses côtés avec détermination.

Sénat – TV5Monde au service du rayonnement culturel francophone

J’ai eu le plaisir de recevoir au Sénat, ce 17 novembre, Kim Younes, présidente-directrice générale de TV5Monde (à l’image), ainsi que Thomas Derobe, son secrétaire général.

TV5Monde s’appuie sur une charte articulée autour de quatre valeurs fondatrices : la diversité culturelle, la transmission des savoirs, le développement durable et la promotion de la démocratie. Des principes essentiels, à l’heure où la circulation des fausses informations a été multipliée par trois depuis le début de l’année 2025, selon plusieurs études. Plus que jamais, « l’exigence d’une information fiable et de qualité est un enjeu démocratique majeur », rappelle Mme Younes.

Premier réseau média généraliste francophone au monde, TV5Monde relie les francophones et les francophiles sur les cinq continents. Chaîne généraliste, gratuite, proposant divertissement, cinéma, séries et magazines, elle n’est pas un média d’information en continu — et c’est ce qui fait sa singularité.

Sa présence est déterminante dans de nombreuses régions, notamment en Afrique. Mme Younes a rappelé que la République démocratique du Congo, avec ses 100 millions d’habitants, est désormais le premier pays francophone du monde, constituant une audience majeure. A noter également que c’est la seule chaine francophone autorisée en Chine !

La force de TV5Monde réside aussi dans sa gouvernance : un consortium réunissant la France, le Canada, le Québec, Monaco, la Suisse et la Fédération Wallonie-Bruxelles. « C’est presque une ONG », souligne Mme Younes, tant la chaîne porte une voix plurielle et véritablement internationale.

Notre discussion a porté sur les défis budgétaires à relever par la chaine et confirmé la place incontournable de TV5Monde dans la francophonie, à une époque où la fiabilité de l’information et la diversité des points de vue sont devenues essentielles.