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Primaire de la droite / Résultats du 1er tour : Vote des Français de l’étranger

Toutes les circonscriptions – votants : 53084

resultats-fe

Par circonscription :

1ère – Amérique du Nord – votants : 7871
Alain Juppé (47.4%) / François Fillon (33.4%) / Nicolas Sarkozy (9.2%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (6.7%) / Bruno Le Maire (2%) / Jean-Frédéric Poisson (1.1%) / Jean-François Copé (0.2%)
Député LR sortant : Frédéric Lefebvre

2ème – Amérique latine – votants : 1965
Alain Juppé (44.3%) – François Fillon (37.8%) – Nicolas Sarkozy (10.2%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (4.4%) / Bruno Le Maire (1.8%) / Jean-Frédéric Poisson (1.3%) / Jean-François Copé (0.3%)
Candidat UDI / Législatives : Charles-Henry Chenut – VP des CCEF

3ème – Europe du Nord – votants : 5877
Alain Juppé (42.9%) / François Fillon (42.4%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (5.6%) / Nicolas Sarkozy (5.3%) / Bruno Le Maire (2.1%) / Jean-Frédéric Poisson (1.5%) / Jean-François Copé (0.2%)
Candidate UDI / Législatives : Patricia Connell – déléguée consulaire Londres

4ème – Benelux – votants : 7139
Alain Juppé (48.2%) / François Fillon (35.6%) / Nicolas Sarkozy (7.1%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (5.6%) / Jean-Frédéric Poisson (1.7%) / Bruno Le Maire (1.6%) / Jean-François Copé (0.2%)
Candidate UDI / Législatives : Caroline Laporte – Conseillère consulaire Belgique

5ème – Péninsule Ibérique – votants : 2462
Alain Juppé (41.4%) / François Fillon (36.8%) / Nicolas Sarkozy (13.9%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (4.5%) / Bruno Le Maire (1.8%) / Jean-Frédéric Poisson (1.2%) / Jean-François Copé (0.4%)
Candidat UDI / Législatives : Pierre-Olivier Bousquet – Conseiller consulaire Barcelone

6ème – Suisse et Liechtenstein – votants : 6509
François Fillon (42.5%) / Alain Juppé (40%) / Nicolas Sarkozy (8.7%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (4.9%) / Bruno Le Maire (2.2%) / Jean-Frédéric Poisson (1.4%) / Jean-François Copé (0.2%)
Députée LR sortante : Claudine Schmid

7ème – Europe de l’Est – votants : 4810
Alain Juppé (52.4%) / François Fillon (31.5%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (6.6%) / Nicolas Sarkozy (5.9%) / Bruno Le Maire (1.9%) / Jean-Frédéric Poisson (1.6%) / Jean-François Copé (0.1%)
Candidat UDI / Législatives : Benoit Mayrand – Conseiller consulaire Bucarest

8ème – Europe du Sud – votants : 1470
Alain Juppé (41%) / François Fillon (35.9%) / Nicolas Sarkozy (14.2%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (5%) / Bruno Le Maire (1.9%) / Jean-Frédéric Poisson (1.7%) / Jean-François Copé (0.2%)
Député UDI sortant : Meyer Habib

9ème – Afrique du Nord – votants : 3227
Alain Juppé (51.1%) / François Fillon (32%) / Nicolas Sarkozy (12.6%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (2%) / Jean-Frédéric Poisson (1.1%) / Bruno Le Maire (1.1%) / Jean-François Copé (0%)
Candidat UDI / Législatives : Pascal Capdevielle – Conseiller consulaire Fès

10ème – Afrique et Moyen-Orient – votants : 4575
Alain Juppé (45.7%) / François Fillon (36.2%) / Nicolas Sarkozy (11.3%) / Bruno Le Maire (2.6%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (2.5%) / Jean-Frédéric Poisson (1.6%) / Jean-François Copé (0.2%)
Député LR sortant : Alain Marsaud

11ème – Asie et Océanie – votants : 7179
Alain Juppé (43.3%) / François Fillon (41.8%) / Nicolas Sarkozy (7.6%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (4.3%) / Bruno Le Maire (1.6%) / Jean-Frédéric Poisson (1.3%) / Jean-François Copé (0.2%)
Député LR sortant : Thierry Mariani

Les résultats pays par pays : LIEN

France Forum n°36 : mon article sur l’avenir du travail et la troisième révolution industrielle

France Forum (n°63 – nov 2016), la revue de l’Institut Jean Lecanuet, présidé par mon collègue Yves Pozzo di Borgo, m’a demandé mon point de vue sur l’évolution du monde du travail.

franceforum63Think local, act global. 3e révolution industrielle : (par Olivier Cadic)

Le 27 août dernier, la presse française se faisait l’écho d’une nouvelle ébouriffante : six taxis électriques et sans chauffeur tournaient désormais dans les rues de Singapour ! Cette grande première, signée de la start-up nuTonomy, préfigure l’aboutissement de projets similaires partout à travers le monde. Cette innovation est emblématique de cette troisième révolution industrielle qui ne fait que commencer. Et le terme de révolution n’est pas usurpé.

Une lame de fond pointe à l’horizon qui va bouleverser nos rapports aux autres, à notre environnement et à nous-même. Alors, bienvenue dans un monde merveilleux où clignotent, comme autant de promesses, les biotech, nanotech, medtech ou cleantech !

Le bon sens, dit-on, est la chose la mieux partagée du monde. Qu’en est-il du goût du futur ? Lors de la Belle Epoque, dont l’Exposition universelle fut l’apothéose parisienne, on vouait un véritable culte au progrès. Pensez donc : on pouvait enfin voler, éclairer la nuit ou bien converser avec l’autre bout de la France !

De nos jours, l’état d’esprit s’est assombri. Les médias parlent plus volontiers de « manipulation génétique » que de génie génétique, alors que nous sommes déjà aux portes de l’immortalité ! C’est un fait que le progrès inspire à chacun cette sourde angoisse : que deviendrons-nous quand des androïdes dopés à l’intelligence artificielle nous auront piqué nos boulots ? Lire la suite de l’article

HEBDOLETTRE n°71 – Primaire de la droite et du centre (édito) – Primaire : les élus UDI appellent à voter Juppé – Le programme d’Alain Juppé pour les Français de l’étranger – En Bref du 25 au 28 oct. 2016 – Simplification des normes : la DSAE s’inspire de la Suède et de l’Allemagne – Royaume-Uni : les consuls honoraires à l’honneur – En circonscription : SLOVAQUIE – Bratislava (20-21 sept. 2016) – En circonscription : IRLANDE – Dublin (17 oct. 2016) – Paraguay : Sébastien Lahaie rejoint l’UDI-Monde (Portrait)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°71 – 17 novembre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°71

Vous avez été 58.472 à vous inscrire pour voter, par internet, à la primaire de la droite et du centre. C’est près de dix fois plus que pour la primaire de la gauche en 2012 (7000 participants).

Il vous revient, dès dimanche, de créer les conditions de l’alternance politique, selon vos propres choix.

Quatre ans après sa fondation par Jean-Louis Borloo, l’UDI parti de centre-droit présidé par Jean-Christophe Lagarde représente la troisième force politique du pays, en nombre de parlementaires.

Comme 46 parlementaires et 600 élus UDI, j’ai cosigné une tribune pour appeler à voter en faveur d’Alain Juppé.

Dans son document “Les Français de l’étranger : un atout pour une France retrouvée“, Alain Juppé dépasse les listes de bonnes recettes. Il préconise “une véritable politique globale en faveur des Français de l’étranger” qui pourrait même aboutir à la création d’un “statut des Français de l’étranger” (lire mon éditorial de l’infolettre n°70).

Lundi soir, au Zénith de Paris, Jean-Christophe Lagarde a salué à la tribune la “vision d’une France à dix ans” d’Alain Juppé. Une vision qui nous sortira enfin d’une politique rafistolée au jour le jour, tout “en refilant les factures à nos enfants”.

Visuel HL55 Dans son discours, Alain Juppé a expliqué comment il allait “réconcilier les Français avec leur avenir” et pourquoi il était “résolument optimiste” (vidéo du meeting)

Il apparaît à beaucoup de nos compatriotes comme la seule personnalité susceptible de l’emporter face aux candidats qui ont choisi l’illusion, l’affrontement et le chacun pour soi pour parvenir au pouvoir.

Le maire de Bordeaux rassemble la droite, le centre et les déçus de la gauche.

En votant ou en faisant voter dimanche, la mobilisation de chacun permettra d’enclencher une nouvelle dynamique positive dont notre pays a tant besoin. Découvrir l’HebdoLettre n°71

En circonscription en Irlande – Dublin / 17 octobre 2016

A l’invitation de Jean-Pierre Thebault, ambassadeur de France en Irlande, j’ai participé à la première réunion de concertation sur l’avenir de l’enseignement du français en Irlande.

L’expérience du succès du plan Ecole du Royaume-Uni et la proximité de ce territoire avec l’Irlande m’ont permis d’apporter une contribution à la réflexion.

Puis, grâce à Laurence Helaili, conseillère consulaire en Irlande, j’ai découvert les nouveaux atours de Alliance française et j’ai fait la rencontre de plusieurs entrepreneurs français, sachant que l’Irlande aimante ceux qui ont l’esprit d’entreprise.

Enseignement

pe2_dVers un plan Ecole Irlande

(A l’image) A côté de Jean-Pierre Thebault, ambassadeur de France en Irlande. Avec ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam, nous avons eu le plaisir d’échanger avec Martial Fabre, président du board du Lycée français d’Irlande, Olivier Melennec, président des CCEF Irlande, Cliona McGowan, directrice de la Chambre de commerce franco-irlandaise, ainsi que des responsables du poste diplomatique.

A l’invitation de Jean-Pierre Thebault, ambassadeur de France en Irlande, j’ai participé à la première réunion de concertation sur l’avenir de l’enseignement du français en Irlande.

Notre ambassadeur a souligné l’importance de la francophonie en Irlande en rappelant les actions pour appuyer l’apprentissage du français dans l’ensemble du pays auprès des 967 écoles qui l’ont inscrit à leur programme et qui implique 3000 professeurs.

En effet, 60% des collégiens apprennent le français dans le secondaire, ce qui en fait la première langue étrangère devant l’allemand et l’espagnol.

Par ailleurs, en mars dernier, 30 d’événements culturels avaient été programmés pour célébrer la diversité de la francophonie dans toute l’Irlande.

Sur ce même thème, nous avons ensuite évoqué le développement des initiatives locales dans le cadre du programme Flam. Aujourd’hui, 6 écoles Flam familiarisent les jeunes enfants à la langue française dans un contexte ludique.

pe1(g. à d.) Les conseillers consulaires Marie-Hélène Poudevigne ; Laurence Helaili ; Henry Leperlier et Martial Fabre, pdt du board du Lycée français de Dublin

Puis, les discussions ont porté sur l’avenir du Lycée français d’Irlande (LFI) avec en ligne de mire son projet LFI 2020. Un cabinet conseil étudie actuellement les options de développement qui s’offrent à cet établissement.

Dans un précédent rapport, je vous avais présenté l’offre pédagogique de ce lycée qui accueille aujourd’hui 475 élèves de la maternelle à la terminale (lire : Déplacement en Irlande – Dublin / 7,8,9 septembre 2015)

Notre rencontre pourrait bien faire date si elle devait conduire à la création d’un plan Ecole pour l’Irlande, à l’image de celui du Royaume-Uni. Nous lui souhaitons en tous cas le même succès (lire : Audit du plan Ecole – 22, 29 janvier & 4 février 2016) !

A la fin de la réunion, j’ai senti à quel point chacun se trouvait satisfait de cette matinée de réflexion collective, organisée sur un mode participatif par notre ambassadeur.

Culture Française

af2_dAlliance française

Philippe Milloux, directeur de l’Alliance française de Dublin, m’a présenté sa médiathèque flambante neuve, après des travaux de réfection d’un montant de 180.000€.

Avec Laurence Helaili, conseillère consulaire en Irlande, j’ai découvert un espace fonctionnel qui permet passer en quelques instants de la médiathèque à une salle de cinéma ou une belle salle de conférence.

af3_dDublin est la troisième plus grande Alliance en Europe. Elle enregistre 6600 inscriptions par an et offre plus d’une centaine de manifestations culturelles.

L’institution est également fière d’abriter la plus grande bibliothèque francophone d’Irlande.

Entrepreneuriat

ent3L’atelier de costumes

Visite de l’atelier de confection de Denise Assas qui réalise des costumes pour le cinéma, le théâtre et les festivals d’opéra.

Installée à Dublin depuis plus de 30 ans, son grand talent ne lui donne pas de répit, d’autant que la fiscalité irlandaise est propice aux tournages de films.

Denise prépare actuellement les costumes d’un film dont les personnages principaux sont Mel Gibson et Sean Penn.

ent4L’agence de traduction

Rencontre épatante avec Jean-Bertrand de Villeneuve, directeur de Quid, une agence de traduction et d’interprétariat créée en 1977.

Quid est l’interlocuteur de choix d’un très grand nombre d’organismes gouvernementaux et de grandes entreprises.

Jean-Bertrand est un pilier de la communauté française d’Irlande. Ce fut l’occasion pour lui de m’éclairer sur les attentes et les inquiétudes de mes compatriotes.

J’ai ensuite rencontré la nouvelle génération d’entrepreneurs installée à Dublin.

ent2_dL’atelier de français

Caroline Arnoult a lancé « Rendez-vous français », tout juste deux semaines avant notre arrivée ! Elle recense déjà 15 clients désireux d’apprendre notre langue.

Située à Navan, à proximité de Dublin, cette entreprise propose une offre linguistique à destination des enfants, adolescents et adultes, du niveau débutant au niveau avancé, ainsi que des cours de préparation aux examens.

Outre les cours, Rendez-vous français va bientôt proposer des ateliers culturels et des soirées à thèmes : dégustation de vins, petits déjeuners français, soirées de jeux de société …

ent1L’agence immobilière

Quelle est la plus grande difficulté pour un nouvel arrivant à Dublin ? Trouver un logement. Pour relever ce défi, Matt, un Français a créé un site internet : Power Tiz.

Tatiana, la directrice de projet, nous a présenté cette plateforme qui aide à trouver chaussure à son pied, à tous les prix, en prenant en compte le besoin de garanties du propriétaire.

Ceux qui ont une propriété à vendre, louer ou partager peuvent passer une annonce gratuitement et venir étoffer un catalogue déjà bien dense. Les développeurs du site s’attachent à créer une expérience utilisateur particulière.

Paraguay : Sébastien Lahaie rejoint l’UDI-Monde

“Je suis arrivé par hasard au Paraguay, en 2006”, allègue Sébastien Lahaie. Certes, mais un hasard qui est né de la conjonction de trois facteurs.

Sébastien Lahaie, délégué UDI-Assomption

Sébastien Lahaie, délégué UDI-Assomption

D’abord, une compétence bancaire forgée par dix ans de fusions-acquisitions en Asie et aux Etats-Unis. Ensuite, un collègue qui a absolument besoin de lui pour développer la banque Sudameris qu’il vient d’acheter au Paraguay, avant de lancer un fonds d’investissement. Et enfin, un boom des matières premières qui a contribué à la forte croissance de l’économie paraguayenne, ininterrompue depuis 2004.

On pourrait caractériser la personnalité de Sébastien par son “attirance pour l’humain et le concret”, comme il le formule. Alliance parfaite qui profite à nos ressortissants. Ainsi, suite à la fermeture du consulat de France à Assomption, en juin 2016, notre banquier a permis au consulat de Buenos Aires de pérenniser les aides sociales versées aux Français du Paraguay, en ouvrant un compte pour chaque récipiendaire à la banque Sudameris et en facilitant les transferts financiers.

Autre fierté personnelle : avoir fait “sortir le Paraguay de l’ombre” en qualité d’unique conseiller du commerce extérieur de la France (CCEF) du pays, nommé en 2014.

Sébastien se montre tout aussi décisif sur le terrain de l’enseignement, au sein du conseil d’administration du lycée français Marcel Pagnol d’Assomption. Depuis le début de son engagement en 2012, “les finances ont été redressées, ce qui a permis de nous lancer dans un programme immobilier très ambitieux : le doublement de la taille de l’école !”. Les efforts entrepris sont salués par l’ANEFE qui vient d’accorder au lycée un prêt de 1,5M€ pour finaliser son projet.

Pour développer des “relations humaines sincères qui conduisent à des changements positifs”, Sébastien se défie de toute idéologie : “au contraire, je préconise le pragmatisme sur tous les sujets et c’est cette ouverture d’esprit qui m’a attiré vers l’UDI”.

Cette ligne de conduite humaniste et pragmatique est un immense atout dans les mains de Sébastien pour tenir son nouveau rôle délégué UDI-Assomption. Son cap personnel est tout aussi clair : “parti de France il y a plus de vingt ans, j’ambitionne toujours de faire rayonner mon pays et d’apporter ma petite pierre au changement dont il a terriblement besoin”.

Simplification des normes : la DSAE s’inspire de la Suède et de l’Allemagne

En deux ans d’existence, la Délégation sénatoriale aux entreprises (DSAE), présidée par Élisabeth Lamure, a rencontré de très nombreux entrepreneurs. Leur première attente concerne toujours la simplification des procédures.

Lors de son déplacement à Londres en avril 2015 (rapport), la Délégation a été frappée par la démarche volontariste du Royaume-Uni en matière de simplification. Quelques mois plus tard, les membres de la Délégation déposaient une proposition de loi constitutionnelle sur le principe du “un pour un” : toute charge supplémentaire pour les entreprises doit impliquer la suppression d’une charge équivalente.

La Délégation a aussi commandé une étude, aux services du Sénat, sur les démarches de simplification en œuvre dans d’autres États européens (Allemagne, Pays-Bas et Suède). Initiative préalable à une matinée d’études de droit comparé, organisée le 12 mai 2016 au Sénat (compte-rendu).

Dès l’automne, la DSAE a poursuivi ses travaux par un déplacement en Suède et en Allemagne, en tentant toujours de répondre à ces deux questions : quoi simplifier ? comment simplifier ?

SUEDE – Stockholm – 28 sept. 2016

dsae_suede3Nous avons pu échanger avec Jennie Nilsson, présidente de la Commission des affaires économiques du parlement suédois, Jörgen Warborn et Johan Nissinen, membres de la commission. Il faut aussi remercier M. Johansson, secrétaire d’Etat au ministère de l’Economie en charge des entreprises.

Depuis plus de dix ans, la Suède poursuit une politique nationale de simplification (délais de procédure, allègement des charges administratives, numérisation), guidée par une structure administrative unique et indépendante, le Regelradet.

Il revient à cet organisme de contrôler la qualité des études d’impact réalisées par le gouvernement lorsque celui-ci envisage une nouvelle norme. Existe-t-il des solutions alternatives ? Est-ce conforme au droit européen ? Quel est le coût administratif ?

dsae_suede-ent(A l’image) Résidence de France à Stockholm autour de Jacques Lapouge, notre ambassadeur, avec des acteurs de la communauté d’affaires française en Suède.

Par ailleurs, l’ensemble des administrations partage un portail commun d’information en ligne. Il leur incombe de se coordonner entre-elles et de s’adapter à ce guichet unique, et non les entreprises.

La Suède a réussi, selon son patronat, à faire économiser aux entreprises 750M€ de coûts administratifs par an, entre 2006 et 2012. En termes d’attractivité, la Suède est passée au 8ème rang mondial (sur 189 pays) du classement “Doing business 2016”.

ALLEMAGNE – Berlin – 29 sept. 2016

dsae_berlin3(A l’image) Berlin – Ils tentent d’abattre le mur de la complexité administrative : les sénateurs Olivier Cadic, Élisabeth Lamure et Guy-Dominique Kennel.

De l’avis unanime, l’efficacité actuelle de la politique de simplification allemande tient d’abord à la création en 2006 du Conseil de contrôle des normes (Normenkonrtollrat ou NKR). Nous avons été reçus par son président, Johannes Ludewig,

Organe indépendant (comme le Regelradet suédois), le NKR discute de l’impact financier de chaque projet de loi avec le ministère concerné, en amont de leur présentation en conseil des ministres.

Autre acteur de l’efficacité allemande, le Destatis, équivalent allemand de l’INSEE, qui est en charge de calculer les coûts d’un projet, en liaison avec les divers ministères et le NKR.

A noter que tous les projets qui engendrent des coûts bureaucratiques supérieurs à un million d’euros font l’objet d’une nouvelle évaluation entre 3 et 5 ans après l’entrée en vigueur de la loi. Ceci doit créer un cercle vertueux (voir schéma).

En parallèle, les organisations patronales et syndicales sont régulièrement sollicitées pour apporter leur retour d’expérience.

Quatre ans seulement après la création du NKR, la vérification de la qualité des projets de loi a permis de dégager 14 milliards d’euros d’économies pour les entreprises !

Un nouvel élan a été donné à la politique de simplification l’an dernier : l’objectif de réduction des coûts englobe non seulement les coûts strictement administratifs, mais aussi ces coûts de mise en conformité.

C’est dans ce nouveau contexte que l’Allemagne a adopté le principe du “one in, one out” depuis le 1er juillet 2015, sous contrôle du NKR. Au bout d’un an, ce nouveau principe a permis aux entreprises d’économiser un milliard supplémentaire.

dsae2Nous avons toutefois été prévenus des limites de la simplification qui butte sur l’autonomie des Länder ou bien le fait que 50% de la législation allemande vient de Bruxelles. A ce propos, les études d’impact produites par la Commission européenne ne sont pas détaillées pays par pays…

Justement, la DSAE ira murir sa réflexion très prochainement à Bruxelles, puis à La Haye.

En conclusion, il nous apparait que le « choc de simplification » promis par le Président de la République ne pourra jamais voir le jour sans la création d’un organe indépendant, de type NKR ou Regelradet, en lien avec les ministères. Seule cette instance pourrait préfigurer un véritable changement de culture.

En Bref – du 25 au 28 octobre 2016

Réunion des parlementaires autour d’Alain Juppé (25 oct.)

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Alain Juppé
réunit chaque semaine les parlementaires qui le soutiennent dans sa campagne afin de partager informations et attentes.

J’ai participé à cette réunion de cohésion au siège de campagne du candidat. Objectif : mobiliser les électeurs pour favoriser une large participation à la primaire.

Maroc : notre groupe d’amitié invité par l’ambassadeur (26 oct.)

maroc2-hl71(g. à d.) Chabib Benmoussa, ambassadeur du Maroc en France et Christian Cambon, président du groupe d’amitié France-Maroc

Le groupe d’amitié sénatorial France-Maroc a été convié à la Résidence du Maroc en France. L’ambassadeur Chabib Benmoussa nous a fait un compte-rendu de la situation de son pays, rappelant les propos de sa Majesté : “Le Maroc condamne le terrorisme et invite tous les croyants à se mobiliser contre la haine.”

L’ambassadeur a ensuite commenté le résultat des élections législatives qui ont confirmé l’arrivée en tête des islamistes modérés du Parti justice et développement (PJD), devant le Parti authenticité et modernité (PAM),

Chabib Benmoussa a également fait le point sur les enjeux de la COP22 qui se tiendra à Marrakech. Sur place, j’y retrouverai Christian Cambon, président du groupe d’amitié, accompagné d’une délégation à cette occasion.

Andorre : rencontre avec l’ambassadrice (27 oct.)

J’ai eu le plaisir de recevoir Cristina Rodriguez, ambassadrice d’Andorre en France, pour un déjeuner de travail en compagnie de mon collègue Pierre Medevielle. Notre entretien faisait suite à mon déplacement en Principauté, fin août, où j’ai eu l’honneur d’être reçu par le ministre des Affaires étrangères, Gilbert Soboya (lire le rapport).

Nous avons évoqué les possibilités de coopération et divers projets susceptibles de développer les échanges économiques bilatéraux entre la France et Andorre.

Réunion avec Laurent Hénart (27 oct.)

l_henart_o_cadicMaire de Nancy et président du Parti radical (UDI), Laurent Hénart, m’a fait le plaisir de venir me rencontrer au Sénat pour évoquer les attentes des Français de l’étranger.

Successeur de Jean-Louis Borloo à la tête du Parti Radical, ancien-secrétaire d’État à l’Insertion professionnelle des jeunes, son expérience et son jugement nous sont des plus profitables au sein de l’UDI. Laurent participera au prochain congrès de l’UDI-Monde prévu le 17/12/16 à Paris.

Londres : réunion des consuls honoraires (28 oct.)

ch-londres-4Ils jouent un rôle fondamental auprès des expatriés français dans tous les pays : nos consuls honoraires sont le relais de l’administration, avec un dévouement sans faille et à titre bénévole.

Notre ambassadeur à Londres, Sylvie Bermann, a réuni les consuls honoraires venus des quatre coins du Royaume-Uni. Nous avons discuté de nombreux thèmes, tels que les conséquences du Brexit, les questions de Défense, les relations économiques ou encore la coopération culturelle et scientifique franco-britannique. Lire l’article “Royaume-Uni : les consuls honoraires à l’honneur“.

Londres : Wandsworth for Europe (28 oct.)

mele(g. à d.) Florence Mele (Wandsworth4eu) ; Olivier Cadic ; Patricia Connell, délégué consulaire Londres

Wandsworth est une ville de la banlieue sud de Londres située dans le district éponyme de Wandsworth qui a voté à 75% pour le maintien dans l’UE. Un certain nombre de ses habitants, pro-européens, se sont regroupés pour contester l’idée du repli sur soi.

En circonscription en Slovaquie – Bratislava / 20-21 sept. 2016

s_cleonzi_2J’ai « accueilli » Christophe Léonzi, le jour même de sa prise de fonction d’ambassadeur de France auprès de la République slovaque. Il remplaçait Didier Lopinot appelé à d’autres fonctions.

Tout juste arrivé à Bratislava, notre ambassadeur avait organisé sa première rencontre avec la communauté française établie en Slovaquie. J’ai partagé sa priorité déclarée qui est de soutenir le projet de demande d’homologation pour l’ouverture de classes de seconde, première et terminale au sein du l’École française internationale de Bratislava.

Relations commerciales

s_seco_1Service économique de l’ambassade

Nous avons suivi avec un grand intérêt la présentation de la situation macroéconomique de la Slovaquie par le chef du service économique, Emmanuelle Ivanov-Durand.

La Slovaquie est le premier producteur mondial automobile par tête d’habitant ! L’automobile est le secteur clé de son économie (43% de la production industrielle) générant 17Mds€ d’export.

Emboitant le pas à Volkswagen, Kia ou PSA déjà implantés en Slovaquie, Jaguar-Land Rover s’apprête à y installer sa première ligne de production en dehors du Royaume-Uni. Le salaire moyen slovaque était de 883€ en 2015.

Ce petit pays de 5,4 millions d’habitants se porte bien économiquement avec une croissance de 3,6% en 2016 et des projections optimistes sur les prochaines années.

Jusqu’en décembre, le pays préside le conseil de l’Union européenne. A Bratislava, être européen est la plus sûre promesse d’avenir, d’autant que la Slovaquie est le second bénéficiaire de fonds européens par habitant derrière l’Estonie. Le pays va recevoir 15,3Mds de fonds sur la période 2014-2020. Ces fonds sont affectés par programmes : qualité de l’environnement, R&D, infrastructures, RH, administration publique…

En 2015, les exportations françaises vers la Slovaquie s’établissent à 2,5Mds€, tandis que nous importons pour une valeur de 3,5Mds€. Ces deux chiffres sont en augmentation de plus de 10% par rapport à 2014. Nos échanges bilatéraux sont donc très dynamiques.

Lors de ma rencontre avec le service économique, j’ai eu le plaisir de prolonger mes entretiens sur le thème de l’entrepreneuriat auprès de Martina Malakova, présidente de la Chambre de commerce franco-slovaque et de Zuzana Desvergnes, sa directrice générale.

s_veolia_1Veolia

Découverte de la chaufferie de cogénération de Veolia en compagnie d’Olivier Valette, directeur technique, et de Martina Olejnikova, directrice des affaires publiques.

J’ai découvert avec beaucoup de curiosité cette belle réussite française en Slovaquie qui plaide pour notre savoir-faire en matière de services collectifs.

Veolia Slovaquie assure la fourniture de chauffage et d’eau chaude à 40.000 foyers de Petrzalka, un quartier d’immeubles de Bratislava.

Enseignement

s_ecole_1École internationale française

Visite de l’École internationale française de Bratislava, inaugurée en mai dernier, en compagnie de Jean-Pierre Jarjanette. conseiller de coopération d’action culturelle, et de Emmanuelle Daill, attachée de coopération pour le français.

Cette école du réseau AEFE permet de scolariser les enfants de la maternelle au collège. Elle offre un enseignement d’excellence, fondé sur un cursus individualisé, le plurilinguisme, le sport comme élément de développement personnel et une ouverture sur le monde.

s_ecole_4Les Français et les Franco-Slovaques représentent un bon tiers des effectifs qui ont progressé de près de 10% à la rentrée 2016 pour atteindre 223 élèves.

L’école ambitionne désormais d’ouvrir des classes de lycée. Premier bénéfice pour les collégiens : ne plus être obligés de se rendre à Vienne pour finir leurs études secondaires !

J’appuie ce projet qui, on s’en doute, correspond à un souhait empressé des parents d’élèves.

s_mod_2Ecole de mode MOD’SPE

Visite de la MOD’SPE Paris Fashion Business School, Central Europe.

L’école de mode fondée à Paris, en 1993, par la Fédération française du prêt à porter a ouvert en septembre dernier cette filiale en plein centre de Bratislava.

Son offre s’adresse aux étudiants d’Europe centrale et elle peut se compléter par des cours de français, appliqués au secteur de la mode, dispensés par l’Institut français !

s_mod_1L’école française accueille déjà 12 étudiants.

Jana Lalova, membre du Board, a pris la peine de faire découvrir cet espace de création et de pédagogie, symbole de notre savoir-faire dans la mode, réputé mondialement.

 

Communauté française

s_cleonzi_2-2Visite du consulat & Réception

Comptant 834 inscrits, la communauté française en Slovaquie est le reflet d’une population majoritairement jeune (80% ont moins de 45 ans) et masculine (2/3 sont des hommes). Nos expatriés sont principalement domiciliés à Bratislava et sa proche banlieue. Pour 80% d’entre-eux, ils sont sur place depuis moins de 10 ans.

Il est toutefois délicat d’évaluer le nombre de Français, puisque la proximité avec la France et l’environnement sûr n’incite pas nos compatriotes à se faire connaitre du poste.

C’est le secteur automobile qui draine la ressource humaine française vers la Slovaquie et principalement l’usine Peugeot. C’est pourquoi notre communauté est majoritairement constituée de familles expatriés sur contrat.

Je remercie notre ambassadeur Christophe Léonzi d’avoir organisé cette réception dès son arrivée avec la communauté française et les participants à la mission nucléaire.

Médias

s_interview_1Radio Slovaquie International

Interview réalisée par Jacques Hoflack, journaliste à la rédaction française de Radio Slovaquie International.

J’ai exposé les motifs de ma visite en Slovaquie, après mon étape à Vienne.

L’idée qu’un parlementaire puisse représenter ses compatriotes à l’étranger parait surprenante de premier abord dans de nombreux pays. Mes interlocuteurs finissent toujours par trouver qu’un tel mandat est judicieux.

Royaume-Uni : les consuls honoraires à l’honneur

J’étais aux côtés de Sylvie Bermann, ambassadeur de France, et de Sylvaine Carta Le Vert, consule générale, pour recevoir le 28 octobre, à la Résidence, les consuls honoraires du Royaume-Uni, ainsi que les élus consulaires de Londres et d’Edimbourg.

ch-londres-1Relais de l’Administration, les consuls honoraires sont répartis en agences,  participant ainsi au maillage de la présence française dans près d’une centaine de pays. Ils sont autorisés à délivrer des documents administratifs, comme des passeports, ou encore tenir des bureaux de vote.

Nos consuls honoraires ont aussi pour mission d’assister les Français en difficulté ou de concourir à notre rayonnement culturel. Soulignons enfin qu’ils travaillent à titre bénévole.

Edouard Braine, consul général à Londres jusqu’en 2012, avait récompensé leur dévouement à notre République par la remise d’une médaille distinctive (lire : “Consuls honoraires : la médaille et son revers” du 05 novembre 2012) .

Venus de Leeds, Liverpool, Birmingham, Brighton, Bristol, Cardiff, Plymouth, Jersey, Guernesey ou encore Gibraltar, nos consuls honoraires ont partagé chacun leur point de vue sur les conséquences du Brexit, premier point à l’ordre du jour de la réunion (liste des consuls honoraires du RU).

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Notre objectif demeure de préserver la qualité de nos relations bilatérales. C’est important pour notre sécurité et celle des Britanniques.

Au rang des satisfactions françaises, citons la construction de 2 EPR sur le site nucléaire d’Hinkley Point. Dans une toute autre mesure, la France a remis une décoration à tous les Britanniques engagés lors de la Seconde guerre mondiale pour leur contribution à la libération de la France. Ainsi, plus de 4000 vétérans ont reçu la Légion d’honneur au nom du devoir de mémoire. Dans ce domaine, même le Daily Mail approuve notre action ! C’est tellement rare que cela méritait d’être souligné.

HEBDOLETTRE n°70 – Programme d’Alain Juppé : “Les Français de l’étranger, un atout pour une France retrouvée” (édito) – En Bref du 18 au 21 oct. 2016 – Sénat : Rapport de la Commission d’enquête “Chômage” – Sénat : Rapport de la Cour de comptes sur l’AEFE (vidéo) – En circonscription : AUTRICHE – Vienne (20-22 sept. 2016) – UDI : Primaire & Agenda – Médias

Lire : l’HEBDOLETTRE n°70 – 07 novembre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°70

“Les Français, qui sont de plus en plus nombreux à s’établir hors de France, sont au diapason de cette mondialisation quoiqu’on en dise”. Oui, quoiqu’on en dise. Alain Juppé fait mouche d’emblée dans son programme pour les Français de l’étranger.

Celui qui fut deux fois ministre des Affaires étrangères et professeur à Montréal parle avec une belle conviction de ces Français qu’il a souvent vus s’accomplir avec courage et esprit d’entreprise, rappelant que lorsqu’ils réussissent, c’est la France qui réussit.

En retour, il est conscient que ceux-ci ont “ardemment besoin d’être fiers de leur pays, d’avoir le sentiment qu’il tient son rang”.

Articulé autour de quatre chapitres, le programme d’Alain Juppé formule une analyse critique de la situation suivie d’une somme de mesures à l’échelle des problèmes. Des solutions parfois drastiques qui donnent bien le ton de la réforme : suppression de “l’invraisemblable certificat de vie”, suppression de l’imposition des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine des non-résidents, une “inadmissible autant qu’injustifiée discrimination”. Voilà qui donnerait de l’air autant aux personnes concernées qu’à nos administrations consulaires et fiscales.
Visuel HL55
Pour autant ce programme n’est pas réductible à une liste de bonnes recettes, il sous-tend une ambition tout à fait nouvelle : “Le particularisme de la vie hors de France, fait valoir Alain Juppé, justifie l’élaboration d’une politique globale en faveur des Français de l’étranger”.

Cette politique globale, charpente de la réforme…. Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°70

Chômage : ces pays qui privilégient la reprise d’activité sous toutes ses formes (Rapport de la Commission d’enquête sénatoriale)

ce-berlin(à l’image) A Berlin, avec mes collègues Anne Emery-Dumas, présidente de la commission d’enquête sénatoriale et Philippe Dallier, rapporteur de cette commission.

Comment mesurer, comprendre et combattre le chômage en France et quels enseignements tirer des exemples européens ? C’est pour répondre à cette question qu’une commission d’enquête a été constituée au Sénat, le 28 avril 2016. Après avoir entendu 32 personnalités et effectué trois déplacements (Londres, Rome et Berlin), nous avons remis notre rapport au président Gérard Larcher, le 4 octobre dernier.

La première partie du document concerne la mesure du chômage en France. En résumé, les statistiques produites par l’Insee, qui répondent à des critères fixés au  niveau  international, constituent l’outil le plus pertinent, malgré quelques limites (publication trimestrielle, enquête réalisée à partir d’un échantillon…).

En termes de lutte contre le chômage, la commission d’enquête a concentré ses travaux sur trois pays européens qui se distinguent par leurs progrès en matière de création d’emplois : l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Italie. Précisons que les marchés du travail allemand et britannique affichent aujourd’hui des taux de chômage respectivement de 4,2% et 5%.

Du reste, tous les pays qui ont obtenu les meilleurs résultats au sein de l’Union européenne sont aussi ceux qui ont conduit des réformes structurelles de leur marché du travail, sans redouter d’aller vers “une flexibilisation accrue”.

Si la commission conclue qu’il n’existe pas de modèle unique et transposable d’un pays à l’autre, elle a pris soin de relever quelques “grandes lignes de convergence” : amélioration de la fluidité du marché du travail ; amélioration de l’accompagnement des chômeurs ; développement de la formation ; renforcement des droits et devoirs des demandeurs d’emploi ; conditions d’indemnisation plus strictes…”

Au rang des réformes globales qui ont produit leurs effets sur l’emploi, citons les lois Hartz en Allemagne, les programmes Welfare to work et Work Programme au Royaume-Uni et le Jobs Act et la loi Fornero en Italie.

Au sein des pays qui sont parvenus à réduire fortement leur taux de chômage, les gouvernements ont fait un choix politique, celui “de privilégier la reprise d’activité, sous toutes ses formes”. Tout plutôt que l’inactivité, même en contrepartie d’un haut niveau d’indemnisation.

En Bref – du 18 au 21 octobre 2016

Impôts non-résidents (18 oct.)

jp_hardoinhl70Lors d’une rencontre avec Jean-Paul Hardoin, directeur de la DRESG (Direction des résidents à l’étranger et des services généraux), nous avons évoqué le contentieux des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine.

Lorsque les particuliers ont reçu leur avis d’imposition en septembre 2013 qui intégrait pour la première fois la CSG-CRDS sur les revenus immobiliers des non-résidents votés par la majorité socialiste, le Centre des Impôts des non-résidents a reçu 100 000 appels téléphoniques en un seul mois. « Les gens pensaient que les impôts s’étaient trompés. Pour certains l’impôt à verser était doublé pour des revenus identiques ! »

Suite aux arrêts de la CJUE et du conseil d’Etat, l’Etat a été contraint de rembourser les non-résidents (lien). Le gouvernement a décidé de ne rembourser que les non-résidents situés dans l’Espace économique européen et disposant de justificatifs. Un an plus tard, le CINR a traité 40% des 50 000 réclamations.

Le gouvernement a décidé de ne rembourser que 13,5% sur les 15,5% des revenus collectés ce qui entraine de nouveaux recours.

Lire aussi l’audition de Christian Eckert du 12 oct. 2016 (PLFSS)

Réunion “plan Ecole” (18 oct.)

plan_ecole(g à d) Frédéric de la Borderie et Laurent Batut sont mes frères d’armes du plan Ecole pour le Royaume-Uni.  En 2006, lors de mon élection à l’AFE, le lycée Charles de Gaulle refusait les demandes d’inscription par centaines.  Il était le seul établissement secondaire français de Londres depuis 1917. Huit ans après le lancement du plan Ecole pour l’enseignement français, quatre établissements secondaires supplémentaires ont été ouverts. Il y a désormais de la place pour tout le monde.

Frédéric est chargé de mission du plan Ecole et Laurent a été conseiller culturel adjoint à l’ambassade. Ils ont développé une expertise, notamment dans le montage immobilier. Créer un plan Ecole dans chaque pays correspond à l’un de nos 31 défis. Je leur ai demandé de formaliser les bonnes pratiques observées à Londres pour me permettre de les partager avec le plus grand nombre.

Accueil de la CCI France-Espagne (19 oct.)

cciAu Sénat, nous avons reçu une délégation d’entrepreneurs de la Chambre de commerce franco-espagnole, emmenée par son président, Domingo San Felipe, et son directeur, Bertrand Barthelemy.

L’occasion pour moi de saluer le dynamisme de cette chambre (70 activités par an) que j’ai pu observer à l’occasion de neuf déplacements en Espagne en qualité de parlementaire.

Créée il y a plus de 120 ans, cette institution accompagne 520 entreprises adhérentes (2/3 espagnoles, 1/3 françaises), contribuant ainsi à l’essor des échanges commerciaux entre nos deux pays.

La Cámara est implantée à Madrid, Bilbao, Málaga, Valladolid, Valence et son réseau va prochainement s’étendre jusqu’à Palma, Séville, Saragosse, Tenerife et Vigo. Objectif : 1000 membres !

Déjeuner à l’ambassade d’Espagne (19 oct.)

ambesp1(g à d.) Domingo San Felipe, pdt de la CCI franco-espagnole ; Ramón de Miguel,  ambassadeur d’Espagne ;  José Michel Garcia, pdt de la COCEF

l’ambassadeur d’Espagne en France, Ramón de Miguel, a accueilli divers acteurs du commerce bilatéral, ainsi que des personnalités du monde des affaires.

Les membres de la Chambre franco-espagnole, reçus au Sénat le matin même, ont pu échanger avec les adhérents de la COCEF (Chambre officielle de commerce d’Espagne en France), présidée par José Michel Garcia.

Suite au succès du salon de l’Emploi francophone de l’UFE Catalogne/Baléares/Aragon, Pierre-Olivier Bousquet, conseiller consulaire UDI pour Barcelone, était à mes côtés pour promouvoir le salon Emploi à Madrid, prévu en novembre.

Brexit et après ? (19 oct.)

Le groupe de suivi “Retrait du Royaume-Uni et refondation de l’UE” du Sénat a auditionné Lord Stephen Keith Green, ancien ministre d’État britannique du commerce et de l’investissement, et Lord Michael Hastings Jay, ancien ambassadeur du Royaume-Uni en France.

J’ai souligné l’urgence d’une clarification sur le statut qui sera réservé au Européens résidant au Royaume-Uni. Pourquoi les autorités britanniques ne prennent-elles pas des engagements vis-à-vis de ceux qui contribuent au développement économique de l’Ile ?

J’ai aussi mis l’accent sur l’éventualité dramatique d’un rétablissement de la frontière entre la République d’Irlande et l’Irlande du nord, lorsque Belfast figurera hors de l’Union européenne. En Irlande, chacun m’a répété que l’action de l’UE était à l’origine de la paix retrouvée…

PLFSS : Marisol Touraine (19 oct.)

g-rocheEn commission des Affaires sociales, nous avons auditionné Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2017 (PLFSS).

(à l’image) Intervention de Gérard Roche, mon collègue du groupe UDI-UC, qui a demandé à la ministre quand osera-t-on briser le tabou sur le déséquilibre structurel des régimes de retraite du secteur public ?

Si on appliquait aux employeurs publics le même taux de cotisation (base et complémentaire) que celui du secteur privé, leur système de retraites afficherait un besoin de financement d’environ 20 milliards d’euros.

Voilà la réalité des faits. Alors, à quand une réflexion sur le sujet et une réelle convergence entre les régimes du privé et du public ?

Audition AEFE : rapport de la Cour des comptes  (20 oct.)

aefeLa commission des Finances du Sénat a auditionné Jean-Philippe Vachia, président de la 4ème chambre de la Cour des comptes, suite à son rapport sur l’enseignement français à l’étranger et l’accès des Français à ce réseau.

Je suis intervenu pour commenter ce rapport intitulé “insuffler une nouvelle dynamique” en étant reconnaissant à la Cour d’avoir tiré la sonnette d’alarme. Lire la news “AEFE : mon intervention lors l’audition de la Cour de comptes (VIDEO)

Déplacement en circonscription en Finlande  (21-22 octobre)

j_b_finlandehl70Le vendredi 21, j’étais à Helsinki pour suivre un programme dense dont je vous ferai prochainement le compte-rendu (ambassade, consulat, parlement, institut français, école française…).

J’ai eu le plaisir d’y retrouver l’ancienne ministre Jeannette Bougrab (lien), désormais conseillère culturelle pour la Finlande.

En circonscription en Autriche – Vienne / 20-22 sept. 2016

v_ambassadeurPremière visite en Autriche, dont l’économie est florissante et tirée par les PME. Ce pays de 8,5 millions d’habitants affiche un taux de chômage parmi les plus faibles de l’Union européenne.

J’exprime ma sincère reconnaissance à notre ambassadeur de France, Pascal Teixeira Da Silva, qui m’a réservé le meilleur accueil en facilitant mes rencontres et en éclairant mes échanges avec de nombreux acteurs de la communauté française.

Merci à Olivier Pacaut, vice-président de l’UFE Autriche et délégué UDI local, qui fut à l’initiative de déplacement.

v_ufe_4(g. à d.) Benoit Mayrand, conseiller consulaire Roumanie-Moldavie, président de l’UFE Bulgarie  et délégué UDI Roumanie ; Olivier Cadic ; Olivier Pacaut, VP UFE Autriche et délégué UDI-Autriche

Politique

v_parlement_3bisEntretien avec Christoph Vavrick (Neos)

Franco-autrichien, Christoph Vavrick, député au parlement autrichien, est membre du parti de centre-droit Neos, pour “Neues Österreich” (Nouvelle Autriche). Fondé en 2012, Néos siège aux côtés de l’UDI au sein du groupe ALDE au parlement européen.

v_parlement_6Pro-européen, Neos est ouvertement engagé contre l’extrême-droite autrichienne, dont le candidat va à nouveau challenger le représentant des Verts, le 4 décembre prochain. En effet, la Cour constitutionnelle autrichienne avait annulé le résultat de l’élection du 22 mai dernier à l’issue de laquelle l’écologiste Alexander Van der Bellen avait battu de justesse le FPÖ.

Olivier Pacaut, délégué UDI Autriche et Benoit Mayrand, délégué UDI Roumanie et conseiller consulaire Roumanie-Moldavie, étaient à mes côtés pour découvrir le superbe hémicycle. C’est ici même que les députés proclamèrent la fondation de la République d’Autriche le 11 novembre 1918, après le démembrement de l’empire des Habsbourg par les vainqueurs.

Commerce extérieur

v_ambassadeRéunion avec les chefs de service de l’ambassade

Petit-déjeuner très instructif autour de l’ambassadeur Pascal Teixeira da Silva et ses responsables de services.

L’occasion de mettre en avant que l’Autriche pèse autant que l’Inde (1,2 milliards d’habitants) pour nos exportations. Ce pays est aussi un modèle de conscience écologique : il a immédiatement ratifié les accords de Paris (Cop21) et se positionne comme le premier pôle d’agriculture biologique en Europe !

On ne pense pas spontanément que certains fleurons de l’économie mondiale sont autrichiens : Red Bull (Boissons), Swarovski (Bijoux), Novomatic (Jeux) ou Spar (Commerces).

J’ai eu le plaisir de revoir un vieil ami, Bruno Rocquier-Vicat, directeur de Business France en Autriche et Slovénie (tout à gauche de l’image) qui avait contribué aux pages internationales du magazine d’électronique que j’avais créé en 1995.

 v_ccfa_3bisSoirée CCFA

(g. à d.) Alain de Krassny, président de la CCFA, conseiller consulaire Autriche ; Olivier Cadic ; Pascal Teixeira da Silva, ambassadeur de France

J’ai répondu avec enthousiasme à l’invitation de la Chambre de commerce franco-Autrichienne (CCFA) qui organisait une soirée d’accueil pour les entrepreneurs intitulée “Soirée Expats : Réussir son insertion à Vienne : les moyens, les partenaires”.

On est séduit par toutes les idées originales et pertinentes mises en oeuvre pour faciliter l’installation de nos compatriotes professionnellement conduits à Vienne. Par exemple, un club destiné aux conjoints expatriés pour les aider à trouver une activité dès leur arrivée. Une bonne pratique à dupliquer !

v_ccfa_4(g. à d.) Sabine Ohler, directeur à l’Agence économique de Vienne ; Olivier Cadic ; Céline Garaudy, directrice de la CCFA

Sabine Ohler directeur à l’Agence économique de Vienne a détaillé les possibilités offertes aux arrivants au sein de l’Expat Center, un lieu qui accueille les entrepreneurs venant de différents horizons.

v_ccfa_6Mes remerciements à Céline Garaudy, directrice de la CCFA, de m’avoir offert la possibilité de m’exprimer publiquement devant les nouveaux arrivés venus en famille rencontrer les acteurs de la vie économique franco-autrichienne, les représentants de notre administration et de nos associations locales.

Cette soirée aussi informative que conviviale m’a permis de saluer l’action de mon collègue sénateur Robert-Denis Del Picchia qui vit à Vienne.

Atout France

Les Autrichiens jouissent d’un fort pouvoir d’achat (le 4ème dans la zone euro) et ils sont très friands de voyages. La France occupe le 8ème rang des destinations les plus plébiscitées avec presque 400.000 séjours en 2015.

Corinne Foulquier, directrice d’Atout France pour l’Autriche et l’Europe centrale, s’attèle à faire progresser ce chiffre auprès de divers prescripteurs, influenceurs et agences de voyage. Il faut parvenir à étonner le vacancier autrichien qui est focalisé sur notre patrimoine et notre gastronomie.

Enseignement français

v_lycee_2Lycée français

Le lycée français de Vienne (LFV) accueille 1900 élèves sur deux sites.

Le premier, situé dans le 19ème arrondissement, abrite les maternelles, les CP et CE1, tandis que le site principal prend le relais à partir du primaire jusqu’aux classes préparatoires.

Vienne est le seul établissement à l’étranger, avec Rabat, à proposer des classes préparatoires.

L’établissement qui va fêter ses 70 ans le mois prochain a été fondé pour sceller l’amitié franco-autrichienne. Son point fort est l’enseignement des langues et son slogan est parfaitement justifié : l’excellence au cœur de l’Europe.

A noter que l’école compte 40% d’effectifs autrichiens, 40% de jeunes Français et 20% d’élèves issus d’autres nationalités.

v_lycee_1Autre particularité, la restauration a été confiée à deux chefs étoilés, ce qui participe hautement à la réputation du lycée ! Les cuisines assurent 2000 repas par jour.

La proviseure Doriane Rapp m’a fait visiter le bâtiment flambant neuf qui reçoit des nouvelles salles de classe depuis la rentrée. Un autre bâtiment, en cours de renovation, sera réservé aux événementiels. Son inauguration est prévue en octobre.

Communauté française

v_consulat_1Visite du consulat

Accueilli par la consule générale, Line Merigaud, j’ai eu le loisir de visiter la chancellerie de Vienne. Pour mieux servir la communauté française, elle bénéficie du concours de six consuls honoraires autrichiens.

Le nombre d’inscrits a doublé depuis 2000. En croissance régulière, il atteint aujourd’hui 8818 compatriotes.

La consule m’a appris que les mairies autrichiennes vont expérimenter, à partir de 2017, la prise de demandes de passeport des Allemands résidant en Autriche ! Une affaire à suivre de près et qui, espérons-le, pourrait influencer la doctrine restrictive du ministère français de l’Intérieur.

Réunion des élus consulaires

Pour clore mon premier déplacement à Vienne, notre ambassadeur avait organisé un déjeuner de travail réunissant les élus consulaires, les représentants de l’UFE et de l’ADFE Autriche, ainsi que des responsables du consulat.

Lors de la même matinée, j’ai eu une réunion de travail avec les services culturels autour de notre conseiller culturel, Eric Amblard.

v_ufe_2Soirée UFE

(g. à d.) Pascal Teixeira da Silva, ambassadeur de France en Autriche ; Olivier Cadic ; Olivier Pacaut, VP UFE Autriche et délégué UDI-Vienne ; Yoann Longuestre, pdt UFE Autriche et Robert Denis Del Picchia, sénateur des Français établis hors de France.

Je remercie Yoann Longuestre et l’équipe qui l’entoure d’avoir organisé à la faveur de ma venue ce moment très convivial destiné à accueillir les nouveaux arrivants. Leur énergie donne envie de retrouver bien vite les Français de Vienne.

AEFE : mon intervention lors de l’audition de la Cour de comptes (VIDEO)

A la demande de la commission des Finances du Sénat, la Cour des comptes a produit un rapport sur l’enseignement français à l’étranger. Intitulé « Insuffler une nouvelle dynamique », le document décrit un système à bout de souffle à la croisée des chemins.

La cour pointe un “modèle économique fragilisé”. Depuis l’arrivée de François Hollande à la Présidence de la République, l’Etat se désengage progressivement (-8,2 % depuis 2012).

Avec 1,8 milliards d’euros de frais de scolarité, le montant acquitté par les parents d’élèves représente près de 4 fois celui de l’Etat. La capacité contributive des familles atteint ses limites indique la Cour.

Cela n’a pas empêché le gouvernement socialiste de réduire les bourses durant le quinquennat. L’aide à la scolarité a baissé de 95,8M€ en 2012 à 89,5M€ en 2015 (-6,5%).

L’Etat aura versé 492M€ (403M€ pour l’AEFE et 89M€ pour les bourses) en 2015. Et pourtant le réseau AEFE n’accueille qu’un quart des enfants français vivant à l’étranger. Il ignore les autres.

Le 20 octobre, j’ai participé à l’audition de Jean-Philippe Vachia, président de la 4ème chambre de la Cour des comptes, par la commission des Finances du Sénat. J’ai salué l’excellent état des lieux réalisé par la Cour, ainsi que ses conclusions imparables.

J’ai toutefois regretté qu’aucun élu consulaire ou acteur économique du plan Ecole du Royaume-Uni n’ait été auditionné par la Cour, considérant l’exemplarité du travail accompli outre-Manche depuis 2006 (lire : Royaume-Uni : audit du plan Ecole – 22, 29 janvier & 4 février 2016)

J’ai rappelé que le réseau AEFE avait été imaginé pour servir notre commerce extérieur en offrant une continuité éducative aux enfants d’expatriés, contraints de passer d’un pays à l’autre.

Avant de savoir combien la France doit investir pour maintenir ou développer son réseau, il faut répondre à cette question primordiale : le réseau sert-il toujours l’objectif initial ? Si tel n’était plus le cas, quel objectif poursuivons-nous alors ? Est-ce un objectif chiffré ?

Il est impératif d’obtenir une réponse, faute de quoi il n’est pas possible de fixer le niveau pertinent des crédits publics nécessaires à l’enseignement français à l’étranger !


Lire aussi mon édito consacré à ce sujet : HebdoLettre n°69 du 25 oct. 2016

HEBDOLETTRE n°69 – Rapport de la Cour des comptes sur l’AEFE (édito) – En Bref du 10 au 15 oct. 2016 – Sénat : Certificat de vie (réponse à ma question écrite) – En circonscription : ETATS-UNIS – Miami (14-16 sept. 2016) – Portrait : Georges Dherlin, déléguée UDI-San José (Costa Rica) – UDI : Primaire – Médias

Lire : l’HEBDOLETTRE n°69 – 25 octobre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°69

Ce jeudi, la Cour des comptes remettait son rapport sur l’enseignement français à l’étranger (EFE). En 2015, cet enseignement a bénéficié de 492M€ de crédits publics (403M€ pour l’AEFE et 89 M€ pour les bourses). En parralèle, les frais de scolarité acquittés par les parents d’élèves se montaient à 1,8 milliard d’euros.

Depuis l’arrivée de François Hollande en 2012, l’aide de l’Etat à l’AEFE a diminué de 8,2%. Exsangue, l’AEFE a prélevé 20 millions d’euros dans son fonds de roulement pour se financer en 2016. Le sénateur LR Eric Doligé a annoncé que l’AEFE pourrait prélever à nouveau à 100 millions d’euros en 2017.

Le montant aujourd’hui acquitté par les parents d’élèves représente près de 4 fois celui de l’Etat. Est-il possible de poursuivre la hausse des frais de scolarité observée ces dernières années ? D’autant que l’aide à la scolarité (bourses) a baissé de 95,8 M€ en 2012 à 89,5 M€ en 2015 (-6,5%).

Visuel HL55 La cour pointe “un modèle économique fragilisé”. La capacité contributive des familles atteint ses limites, tandis que l’Etat se désengage progressivement.

Quel avenir pour l’AEFE ? Avec lucidité, la Cour examine trois pistes :

– Si les moyens publics se réduisent encore, la question de la fermeture d’établissements se posera inéluctablement.

– Si les financements se maintiennent à leur niveau actuel, la stabilisation du réseau impliquera l’évolution du statut de certains établissements EGD (gestion directe par l’AEFE) qui deviendraient “conventionnés”. De même, certains établissements conventionnés deviendraient “partenaires”. … Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°69

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En circonscription aux Etats-Unis – Miami / 14-16 sept. 2016

Dans le prolongement de mon déplacement à Cuba, je me suis rendu à Miami pour mon premier déplacement aux Etats-Unis depuis le début de mon mandat.

consul(à l’image) J’ai eu le plaisir de retrouver Clément Leclerc, nouveau consul général de France à Miami, que j’avais rencontré en début d’année à Mexico où il occupait le poste de premier conseiller auprès de l’ambassadrice Maryse Bossière.

Je lui suis reconnaissant de m’avoir accordé le privilège d’être à ses côtés à la Résidence pour sa première réception avec les représentants de la communauté française et pour m’avoir accompagné à l’essentiel de mes rendez-vous.

La Floride est le 3ème état des Etats-Unis en termes de population. En 2015, elle se classait 16ème économie mondiale (avec un PIB de 893 milliards de dollars) !

C’est également le 3ème état où l’on recense le plus de Français inscrits aux Etats-Unis. Je remercie Xavier Capdevielle, conseiller consulaire et président de l’UFE Floride, pour son implication dans la préparation de mon déplacement. Je l’avais précédemment reçu au Sénat en février 2015 (lire).

Relations commerciales

m_coralCCEF & Chambre de commerce

A Coral Gables, réunion consacrée à l’environnement des affaires en Floride, autour de Clément Leclerc, consul général, en compagnie de Séverine Gianese, pdte de la Chambre de commerce franco-américaine de Floride (FACC), Jean-Michel Caffin, pdt de la section Floride-Caraïbes des CCEF, Christophe Massoni, pdt de Cartier Latin America & Carribean et Raphaël Bolzan, CCO de Daher.

La Chambre de commerce franco-américaine de Miami (FACC) est active depuis 25 ans et elle témoigne de l’attrait constant de la Floride, tous secteurs confondus. Plusieurs entreprises se sont implantées récemment, parmi lesquelles le groupe Accor, le groupe ATR, Poma, Aromatech-France et Saft batteries.

A souligner que des sociétés françaises ont obtenu l’attribution de grands projets publics, comme Bouygues avec le tunnel d’accès au port de Miami en 2014 puis, autre projet titanesque, le Brickell City Center : un centre commercial auquel s’ajoute deux tours d’habitation, deux tours de bureaux et enfin une tour d’hôtels et d’appart-hôtels.

On dénombre environ 450 entreprises françaises en Floride (ou détenues par des capitaux français), employant plus de 20.000 personnes !

m_tourismeIndustrie touristique

Au consulat, réunion avec des chefs d’entreprise du secteur du tourisme. (g à d) : Xavier Mufraggi, Club Med’ ; Olivier Cadic ; Clément Leclerc, consul général ; David Goubert, Starboard Cruise Services ; Franck Bondrille, Contact USA et conseiller consulaire.

La Floride attire chaque année plus de 100 millions de visiteurs (en incluant les touristes américains) qui dépensent plus de 80 milliards de dollars ! Parmi eux, de nombreux Français qui ne manquent pas de faire une visite à Disney World. Ces Français de passage étaient 315.000 en 2015.

La communauté d’affaires française a été, dès les années 80, active dans les secteurs phares de l’économie floridienne, dont le tourisme ou la croisière. Si vous souhaitez vendre vos produits sur les paquebots de croisière dans le monde, c’est à Miami qu’il faut être.

Nos agences de voyages se sont installées sur le marché local, rejointes par diverses entreprises tricolores qui vendent le rêve français : restaurants, traiteurs, boulangers, coiffeurs ou encore galeristes.

Communauté française

m_cc5Réunion consulaire

(g à d) les conseillers consulaires Nicole Hirsh, Xavier Capdevielle et Franck Bondrille ; Karine Aumont, consule adjointe ; Olivier Cadic ; Clément Leclerc, consul général

Réunion avec les conseillers consulaires pour évoquer notamment les besoins en matière d’enseignement en français et les questions de sécurité.

m_consulatRencontre avec les Français de Floride à la Résidence

Je remercie notre consul Clément Leclerc pour avoir organisé un cocktail à la Résidence qui m’a permis d’échanger avec les principaux acteurs de notre communauté.

Pour sa part, le consul général a souligné l’importance de l’inscription consulaire, une formalité simple et rapide grâce à internet, mais surtout indispensable pour être inscrit sur la liste électorale.

m_residenceLa France est le cinquième pays européen le plus représenté en Floride ! Une communauté active puisque la tranche d’âge la plus dense est celle des 18-64 ans (64%).

Xavier Capdevielle président UFE Floride et Roger Pardo, vice-pdt UFE-Miami et président de la FIPA (French International Program Association – regroupant des parents d’élèves), m’ont expliqué la diversité des motivations, mais le même enthousiasme, de ces Français venus habiter et travailler en Floride.

m_apem(A l’image) lors de cette soirée, j’ai fait la connaissance de Laurence Pons, directrice exécutive de l’APEM (Association des Petits Ecoliers de Miami), un organisme à but non-lucratif géré par des parents bénévoles, depuis 2009, pour mettre en œuvre le fameux programme Flam.

On trouve des écoles Flam qui familiarisent les enfants à la langue française dans de nombreuses villes américaines (New-York, San Francisco, Seattle ou encore Houston).

m_accueilCafé de rentrée de Miami Accueil

(g à d) Mme Erin Leclerc ; Olivier Cadic ;  Clément Leclerc, consul général ; Geneviève Alix, pdte de Miami Accueil ; Karine Aumont, consule adjointe.

Geneviève Alix, présidente de l’association Miami Accueil, a souhaité la bienvenue à Clément Leclerc et à son épouse. Elle leur a présenté les activités et les nouveautés de son association devant 200 personnes réunies à la Résidence, dont certaines étaient également fraichement arrivées en Floride.

Lire aussi : “200 personnes et un nouveau consul à la rentrée de Miami Accueil” (Le Courrier de Floride – 17.9.2016)

m_ufeDéjeuner UFE Floride 

(g à d) Franck Bondrille, conseiller consulaire ; Olivier Cadic ; Xavier Capdevielle président de l’UFE Floride, conseiller consulaire et vice-président du conseil consulaire de Floride.

Xavier Capdevielle et Roger Pardo avaient choisi le Marion, un excellent restaurant tenu par un compatriote pour réunir les membres de l’UFE-Floride.

J’y ai retrouvé une trentaine de compatriotes entrepreneurs ayant parfaitement intégré la mentalité américaine qui concilie une grande liberté individuelle avec une stricte observance des normes et règlements. A leur service, Xavier, Franck et Roger sont remarquables par leurs initiatives et leur disponibilité.

Enseignement français

m_ischsVisite de l’ISCHS

Accompagné par Clément Leclerc, Vanessa Selk, attachée de Coopération et d’Action culturelle et Roger Pardo, président de la FIPA, je suis allé à la rencontre des élèves de l’International Studies Charter Middle/High School (ISCHS).

Nous avons été accueillis par le directeur de l’établissement, Victoriano Rodriguez, et la responsable de l’enseignement français du programme International Studies, Emmanuelle Orsi Fisher.

m_ischs2J’ai le plaisir d’échanger avec des élèves de 6ème, puis avec une classe de 1ère ES du programme français, ainsi qu’avec leurs professeurs.

L’ISCH est prise dans un imbroglio qui risque de remettre en cause sa convention avec l’AEFE. Source du problème : cette école est entièrement prise en charge par l’Etat de Floride qui ne peut donc pas salarier des fonctionnaires français de l’Education nationale.

m_efamVisite de l’EFAM

Visite du campus sud de l’Ecole franco-américaine de Miami (EFAM), en présence de notre consul et de Vanessa Selk, attachée de Coopération.

Créée il y a 20 ans, l’EFAM compte aujourd’hui plus de 200 élèves de la petite section de maternelle au CM2, répartis sur les deux campus de Coral Gables au sud de la ville et de Miami Shores au nord.

Homologuée par l’AEFE, cette école est un établissement privé, constitué en corporation, qui fonctionne entièrement sur fonds privés.

Communauté cubaine

jorge_duanyRencontre avec Jorge Duany, directeur du CRI

(g à d) Olivier Cadic; Jorge Duany, directeur de l’Institut cubain de recherche (CRI) de l’Université internationale de Floride (FIU) et éminent professeur d’anthropologie ; Clément Leclerc.

Avec près d’un million de résidents d’origine cubaine, Miami est géographiquement la passerelle entre Cuba et les États-Unis.

Le professeur Duany est un homme passionnant, érudit et modeste. Il publie régulièrement des articles sur la migration, l’ethnicité, la race, le nationalisme et le transnationalisme à Cuba, les Caraïbes et les Etats-Unis.  Il est l’auteur, co-auteur ou éditeur d’une vingtaine de livres.

UDI Actu – Primaires de la droite

logoprimhlPrimaire : l’engouement des Français de l’étranger !

Déjà 56.531 Français de l’étranger se sont inscrits pour participer à la primaire par vote électronique !

4.500 personnes supplémentaires attendent une validation, puisqu’ils ont donné une adresse mail différente de celle figurant sur la liste consulaire, explique Thierry Solère, président du comité d’organisation.

L’organisateur est ravi : la mobilisation pourrait donc atteindre 60.000 votants !

Un chiffre éloquent lorsqu’on sait que la primaire socialiste en 2011 avait attiré seulement 7000 Français de l’étranger.

ajcomite100 comités de soutien Alain Juppé à l’étranger !

“Mes chers compatriotes établis hors de France,

Je vous l’avais dit dès le début de mon entrée en campagne : les Français de l’étranger constituent, pour, moi une priorité.

Deux fois ministre des Affaires étrangères, j’ai pu mesurer à quel point votre rôle est irremplaçable pour assurer le rayonnement de notre pays.

Aujourd’hui, grâce à votre enthousiasme et à votre engagement, grâce à nos échanges nourris, je peux compter sur le soutien de 100 comités de par le monde.” Lire la suite de la lettre d’Alain Juppé.

jcl_hl69La réponse de Jean-Christophe Lagarde à Nicolas Sarkozy

Pour le président de l’UDI, l’avertissement de Nicolas Sarkozy est le signe d’une “campagne en perdition”.

Une réplique aux critiques adressées sur Europe 1 par Nicolas Sarkozy le sommant de “respecter la règle de la primaire” et d’en soutenir le vainqueur même si Alain Juppé était battu.

“Nicolas Sarkozy est toujours aussi incroyable, il invente des règles au fur et à mesure de sa campagne et des signaux qui lui semblent défavorables”, a déclaré à l’AFP le député-maire de Drancy. Lire l’article dans Le Parisien du 20.10.2016

Certificat de vie : réponse à ma question écrite sur la simplification de la procédure

Le 15 septembre dernier, dans un éditorial (HebdoLettre n°65), je relayais l’indignation de Jean-Claude Rozier, conseiller consulaire et président de l’UFE d’Agadir, au sujet des certificats de vie. Celui-ci venait de lancer une pétition en ligne.

cv_hlDeux semaines auparavant, j’avais interrogé le secrétaire d’Etat chargé des Français de l’étranger pour connaitre les progrès de l’Administration sur la voie de la simplification des procédures, voire de la suppression du certificat de vie.

Rappelons que ce document, visé par le consulat ou un médecin, doit être produit annuellement par les retraités français de l’étranger auprès de la CNAV. L’organisme veut ainsi s’assurer de “l’existence de ses assurés”. Problème principal : les échanges doivent impérativement se dérouler par voie postale. Une solution qui se révèle hasardeuse dans bien des pays, voire impraticable et interrompt parfois le versement des prestations (lire les témoignages de retraités).

Bien d’autres difficultés peuvent se mêler au processus. Ainsi, le mois dernier, Anne Marie Ballande Romanelli, conseillère consulaire de Sao Paulo, me signalait le cas d’un ancien militaire français de 82 ans vivant à Curitiba qui lui écrivait : “Y-a-t’il une solution simple pour que cet organisme comprenne que je suis en vie ?”. Et pour cause, la consule honoraire était rentrée en France du jour au lendemain et ne pouvait plus certifier que la personne était toujours vivante.

Dans sa réponse, le MAEDI nous rappelle que dans certains pays nos consuls honoraires ou bien les autorités locales sont habilités à délivrer ces certificats. Oui, quand il y en a et quand les autorités locales le veulent bien.

Plus positif, on apprend que “la CNAV a signé une convention d’échanges automatisés d’informations sur les décès entre autorités locales et caisse de retraite” avec l’Allemagne et le Luxembourg. De ce fait, les pensionnés “n’ont plus aucune démarche à effectuer” ! Un accord de ce type est programmé avec la Belgique, tandis que des discussions sont en cours avec l’Espagne, le Portugal et l’Italie, apprend-on aussi.

Si on peut se réjouir d’apprendre que la situation des retraités de ces pays européens va se simplifier, force est de constater que l’Administration n’envisage pas “de procéder par échanges directs entre administrations locales et CNAV dans tous les pays du monde”. En ce cas, il faudra bien trouver des solutions alternatives à l’endroit où l’on en a le plus besoin ! Je prépare donc une nouvelle initiative.

Lire la Question écrite n°23096 et la réponse

En Bref – du 10 au 15 octobre 2016

Londres : vernissage de l’expo “Débarquement de Provence” (10 oct.)

cdg_1944_hl69Merci à Brigitte Williams, déléguée de la fondation La France-Libre en Grande-Bretagne d’avoir facilité cet événement. Avec Sylvaine Carta Le Vert, consule généralenous avons visité l’exposition “Débarquement de Provence – 15 août 1944”, installée temporairement au lycée français Charles de Gaulle par le comité du Souvenir Français de St Raphaël. 

Les éclairages de l’historien Jean Sarraméa nous ont aidés à mesurer la portée de cette superbe exposition. Ce fut l’occasion de retrouver  Guy Audibert (AMAC) et Olivier Renard (Souvenir Français de GB) et les nombreuses personnes engagées à Londres en faveur du devoir de mémoire.

Haïti : visite de Jacques Marie, nouveau délégué UDI Haïti (11 oct.)

jacques_marie_hl69Mon ami, Jacques Marie, géologue de profession, fut longtemps mon collègue à l’AFE lorsqu’il était élu représentant les Français de Caraïbes.

Jacques s’est désormais investi dans le tourisme à Haïti pour contribuer au redressement économique de ce pays à nouveau dévasté par le cyclone Matthew. Jacques force également l’admiration par son action humanitaire au profit de la communauté haïtienne.

Je suis heureux qu’il ait rejoint l’UDI Monde pour nous aider à défendre nos idées.

Bulgarie : accueil d’une délégation parlementaire (11 oct.)

f_bulgarie_hl69Avec le groupe interparlementaire d’amitié France-Bulgarie, présidé par mon collègue Loïc Hervé, nous avons eu le plaisir de recevoir une délégation de six parlementaires bulgares.

A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle en Bulgarie, les débats se cristallisent sur la présence de deux millions de réfugiés à leurs portes, c’est-à-dire en Turquie. Frontex est désormais officiellement en charge de sécuriser la frontière extérieure avec la Turquie.

Les parlementaires bulgares ont réitéré leur souhait de voir leur pays rejoindre l’espace Schengen et l’euro.

 Accord UE-Canada : audition de Matthias Fekl (11 oct.)

m_fekl_l69Le secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, du Tourisme et des Français de l’étranger, Matthias Fekl, s’est rendu au Sénat pour répondre aux questions sur le projet d’accord économique et commercial global (AECG ou CETA en anglais) entre l’Union européenne et le Canada.

Il reviendra au Parlement de ratifier l’accord négocié qui aura pour effet de développer notre commerce bilatéral avec le Canada. Je soutiens cet accord, comme je l’ai exprimé à plusieurs reprises dans le passé.

PLFSS : audition de Christian Eckert (12 oct.)

cas_h69Le secrétaire d’État chargé du Budget, Christian Eckert, a répondu aux questions de la commission des Affaires sociales (CAS) dans le cadre projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS).

Je l’ai interrogé sur le niveau de remboursement des prélèvements sociaux (CSG-CRDS) payés indûment par les non-résidents sur leurs revenus immobiliers. Par ailleurs, je lui ai demandé si le nouveau dispositif qui a pour but de modifier l’affectation de ces prélèvements sociaux vers le Fonds de solidarité vieillesse (histoire de contourner la condamnation de la France par la Cour de justice de l’Union européenne…) avait déjà fait l’objet d’un recours.

Christian Eckert m’a répondu : “Monsieur Cadic, votre question sur l’arrêt de Ruyter devient presque une tradition, vous la posez régulièrement… Nous avons reçu 50.000 réclamations, en avons traité la moitié et remboursé 130 millions d’euros.” Lire la suite.

Commerce ext. : réunion avec Alain Bentejac, pdt CNCCEF (12 oct.)

a_bentejac_h69Déjeuner de travail avec Alain Bentejac, président  du Comité national des conseillers du commerce extérieur.

La semaine précédente, M. Bentejac avait organisé, à Deauville, une conférence réunissant les CCE du monde entier qui fut, pour la première fois, ouverte à toute personne concernée par le bon développement de nos échanges internationaux. Le succès fut au rendez-vous avec près de 1000 participants.

Espagne : fête nationale (12 oct.)

fete1_l69En l’espace de deux ans, je me suis rendu sept fois en Espagne en qualité de sénateur.

A l’invitation de Ramón de Miguel, ambassadeur d’Espagne en France, j’ai participé à la fête nationale du Royaume d’Espagne, lors d’une réception à Paris.

Les discussions ont souvent porté sur les chances d’un accord politique rapide afin que l’Espagne retrouve un gouvernement avant la fin du mois d’octobre, sinon…il faudra organiser de nouvelles élections.

DSAE : simplification des normes (13 oct.)

dsae_hl69nLa Délégation sénatoriale aux entreprises a effectué un déplacement en Suède et en Allemagne entre le 28 au 30 septembre 2016, sur le thème de la simplification des normes. Je vous ferai prochainement un rapport sur cette mission d’observation.

Lors de notre réunion présidée par Elisabeth Lamure (à l’image), j’ai présenté un compte-rendu consacré à Berlin, où nous avons eu des échanges avec divers acteurs locaux, dont le Conseil de contrôle des normes. Soulignons que l’Allemagne a importé du Royaume-Uni le principe du “one in, one out” en vigueur depuis le 1er juillet 2015 : tout ministère qui crée de nouvelles charges doit en supprimer dans la même proportion. Bilan : 1 milliard d’économies pour les entreprises en un an ! (lire le rapport Berlin)

Réunion “Français détenus à l’étranger” (13 oct.)

francais_hl69J’ai eu l’occasion de faire le point sur un certain nombre de dossiers de Français détenus à l’étranger avec Alexandre Garcia, chef du service des Conventions, des Affaires civiles et de l’Entraide judiciaire ; Annie Evrard, chef de la Mission de la protection des droits des personnes (qui a remplacé Marie-Anne Courrian) et Pascale Gay, chef du service de la Protection des détenus.

Pour information, au 31 mars 2016, le Bureau de la protection des détenus du MAEDI recensait 2670 ressortissants français incarcérés à l’étranger. Une majorité (70%) de détenus est localisée en Europe occidentale. Dans le monde, huit compatriotes sont actuellement condamnés à la peine de mort.

Londres : inauguration d’un collège-lycée bilingue (EIFA) (13 oct.)

eifa2_h69(à l’image) En compagnie des deux fondatrices de l’EIFA : (g à d) Isabelle Faulkner, administration et finances ; Sabine Dehon, directrice ; Olivier Cadic ; Olivier Bertin, directeur de l’école Les Petites Etoiles et élu AFE Europe du Nord ; Patricia Connell, déléguée consulaire UDI Royaume-Uni.

L’Ecole Internationale Franco-Anglaise a inauguré à Londres son nouveau collège-lycée bilingue (français-anglais). Avec une crèche, une école primaire et ce nouveau collège-lycée, l’EIFA est, depuis début septembre, la seule école du Royaume-Uni à proposer un enseignement bilingue continu de 18 mois à 18 ans !

Funérailles : hommage à Françoise Lindemann (14 oct.)

francoise_l69Une véritable foule s’est tassée dans l’église Saint-Jean-Baptiste de Neuilly-sur-Seine pour dire adieu à Françoise Lindemann. Quatre parlementaires et beaucoup d’anciens collègues de l’AFE, dont ceux du groupe UDIL, se sont recueillis pendant la cérémonie religieuse et présenté leurs condoléances à la famille de Françoise.

Conseillère consulaire pour la circonscription de Rio de Janeiro et présidente de l’UFE locale, Françoise a siégé à l’AFE depuis 1991 sans discontinuer. Lire mon hommage.

Londres : Forum de la FAFGB (15 oct.)

fafgb2(g. à d.) Colonel Antoine de Loustal ; Sylvaine Carta-Le Vert, consule générale de France à Londres ; Olivier Cadic ; Sylvie Bermann, ambassadeur de France au Royaume-Uni et Anne Faure, présidente de la FAFGB.

Etaient également présents les élus consulaires Marie-Blanche Camps, Patricia Connell, Carole Rogers, Olivier Bertin et Roch Miambanzila.

Comme chaque année, j’ai eu le plaisir de participer du Forum des Associations françaises de Grande-Bretagne. Cette 4ème édition a fait le plein de monde et d’exposants, parmi lesquels le consulat de France, l’UFE, l’ADFE, les associations caritatives, le Dispensaire français, le centre Charles Péguy, les Auvergnats, les associations d’anciens combattants, d’anciens élèves et de parents d’élèves, la fédération des écoles FLAM, French Radio London, le magazine L’Echo ou encore de la librairie La Page, stand sur lequel mon ami historien, Eric Simon, dédicaçait ses ouvrages.

J’ai salué la grandeur de l’engagement de tous ces bénévoles au service de leurs compatriotes outre-Manche.

Costa Rica : Georges Dherlin rejoint l’UDI-Monde

Georges Dherlin est un Français qui a choisi de vivre au Costa Rica, mais son pays de cœur est la mer. Marin dans l’âme, lorsqu’il ne navigue pas il fabrique des bateaux.

Georges Dherlin, délégué UDI-San José (Costa Rica)

Georges Dherlin, délégué UDI-San José (Costa Rica)

Pour ce faire, Georges a fondé l’entreprise Apex, puis Sunset Eco Boatyard, un chantier naval au Costa Rica dont il est le DG. “J’ai la chance de vivre quotidiennement ma passion, grâce à laquelle j’ai l’honneur d’être chevalier du Mérite de l’Ordre maritime”, savoure-t-il.

Lorsque Georges pose son paquetage au Costa Rica il y a vingt-cinq ans, il se dit avec gourmandise que le pays offre un accès à deux océans à la fois : le Pacifique et l’Atlantique. Immédiatement, il s’attache à une “population affable et éduquée”, tout en développant ses activités d’entrepreneur à la faveur de la stabilité politique du pays.

La plus ancienne démocratie d’Amérique latine cherche aujourd’hui à dépasser l’étroitesse de son marché par des accords de libre-échange, dont “nous apprécions les retombées économiques, dit Georges, ainsi que la libéralisation progressive des monopoles étatiques”.

Et il n’aime rien tant que le souffle de la liberté ! C’est pourquoi il se trouve bien à bord de l’UDI, “promotrice de la libre entreprise, tout en respectant nos valeurs démocratiques”, juge-t-il.

Le rôle de délégué UDI-San José lui incombe parfaitement, parce qu’il a les pieds bien sur terre lorsqu’il s’agit d’aider les autres. Il fut, par exemple, à l’origine de la création de la section CCEF (Conseillers du commerce extérieur de la France) d’Amérique centrale / Panama. Une “section atypique” puisqu’elle regroupe six pays et dont Georges est “très fier d’avoir été le premier président”.